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Quelques mots de présentation...

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour à toutes et à tous,

En dehors de ma passion pour mon métier d'ingénieur, je suis également intéressé par les médias auxquels je consacre ce blog pour mettre en avant mes coups de cœur artistiques.

Aussi, au travers d'interviews exclusives, j'aime à partager l'actualité, les projets et les envies d'animateurs de télévision, de journalistes de radio, de comédiens de théâtre et de musiciens.

C'est aussi l'occasion de mieux comprendre leur organisation de travail ainsi que les coulisses de leur métier.

Retrouvez ainsi tout au long de ce blog les entretiens que j'ai pu mener par passion, mais aussi avec plaisir !

Bonne lecture à tous.

Julian

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Sud Radio : Alexandre Letellier nous en dit plus sur ses interventions à l'antenne le jeudi soir !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Alexandre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons régulièrement vous retrouver sur Sud Radio, dans l’émission hebdomadaire « But football club ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est sûr ! J’ai eu cette opportunité, grâce à Lionel Rosso, de pouvoir participer à certaines émissions le jeudi soir. C’est vrai que c’est toujours un plaisir de pouvoir échanger avec tous les invités en plateau sur divers sujets qui sont toujours intéressants.

Certainement que ces échanges, avec des passionnés du ballon rond aux profils différents, doivent être très plaisants et très enrichissants aussi ?

Bien sûr ! Avoir des profils différents comme ceux-là est toujours top parce que, bien évidemment, chacun a ses opinions selon les sujets. Dès fois, on peut être d’accord, dès fois pas mais c’est ce qui peut lancer certains débats. On voit que ce sont des personnes qui aiment le foot, qui veulent du bien pour le football français et qui peuvent vraiment amener des analyses très justes.

L’émission va plus loin que l’analyse technique et tactique, elle évoque aussi des sujets de fond, sous un prisme plus sociétal…

Oui, c’est vrai que les sujets évoqués ne parlent pas uniquement d’équipes ou de joueurs, ça peut parler aussi de sujets qui touchent le football. J’ai un sujet en tête, l’un des derniers auxquels j’ai assisté, celui d’une rixe qui a eu lieu sur un terrain. Donc c’est vrai que l’on peut parler de pas mal de choses et aussi, un peu, de la politique dans le football. C’est vrai que ce sont des choses dont je parle très peu parce que, forcément, ce ne sont pas des sujets que je vais maitriser, je laisse les professionnels en parler parce qu’ils en parleront toujours mieux que moi car ils maitrisent le sujet beaucoup mieux que moi.

 

 

Sans doute aussi que vos années au plus haut niveau vous permettent un regard avisé et affuté sur l’actualité du ballon rond …

Oui, c’est sûr qu’en attendant d’avoir un nouveau projet dans un nouveau club, pouvoir participer à ces émissions me laisse toujours le pied dans le milieu. Justement, pouvoir discuter de ces divers sujets est toujours intéressant et passionnant pour moi.

D’ailleurs, avez-vous une méthodologie particulière de préparation en amont de l’antenne ? Ou est-ce surtout la spontanéité des échanges qui prime ?

Personnellement, quand je suis au courant des sujets qui vont être sur la table le soir, je n’ai pas besoin de m’informer plus que cela, je sais de quoi on va parler mais je vais préparer un petit peu, forcément, les sujets, de façon à avoir quelques mots clé. Après, c’est sûr que selon les échanges et selon ce qui peut être dit, il y a forcément un peu de spontanéité sur certains sujets où on va pouvoir réagir sur ce qui va être dit. C’est sûr que, dès fois, ce n’est pas évident quand on passe en dernier sur un sujet car, forcément, avec les spécialistes qu’il y a autour de la table, tout est dit. Mais je prépare quand même un minimum les sujets de façon à savoir sur quelle ligne je veux aller. Après, ce que je vais pouvoir dire va aussi être en réponse à ce qui aura été dit autour de la table…

D’ailleurs, quels retours pouvez-vous avoir de proches ou d’auditeurs sur vos interventions ?

J’ai quelques amis qui écoutent un peu l’émission, c’est sûr qu’ils sont contents de m’entendre à la radio, ça change un petit peu. Ils trouvent souvent intéressant ce que je peux dire donc c’est cool !

Nous l’avons dit, vous êtes footballeur professionnel depuis de nombreuses années. Quels souvenirs vous viennent spontanément à l’esprit en évoquant votre parcours ?

Oh, je vais en avoir plusieurs ! Bien évidemment, je vais avoir comme souvenirs la signature de mon premier contrat professionnel, mon premier match en pro, la montée en première division avec Angers et puis, bien évidemment aussi, cette finale de coupe de France. Je vais avoir le titre de champion de Suisse avec les Young Boys de Berne et, bien évidemment, mes quatre années au Paris Saint-Germain, avec diverses équipes qui étaient superbes. Et puis tous les titres que l’on a pu avoir et tous ces grands matchs de Ligue des Champion que l’on a pu partager.

 

 

Le PSG a occupé une place importante pendant votre carrière professionnelle. Quel regard portez-vous sur la saison des joueurs parisiens ?

Très content, bien évidemment ! J’ai l’impression que le déclic, pour l’équipe, a été le match contre Manchester City, où quelque chose est un peu née. Ils savaient déjà très bien la qualité qu’ils avaient mais ce match-là, où ils menés deux à zéro, pour, derrière, revenir et gagner, a été un beau déclic. On peut voir, derrière, l’enchainement des matchs qu’ils font, c’est très plaisant à voir jouer, on sent une vraie équipe, on sent une équipe qui attaque et qui défend ensemble et, surtout, ce qui ressort, c’est une équipe qui prend beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Donc il est vrai que les résultats qui ressortent depuis ces dernières semaines sont, en fait, le fruit de tout ce travail et de tout ce qui peut être rejeté à l’écran. Cette qualification contre Liverpool est aussi la récompense de tout cela parce qu’aller chercher une qualification à Liverpool n’est jamais facile, à la vue de l’équipe que c’est et de la forme dans laquelle ils sont, surtout après un match aller qui peut être très difficile à encaisser et qui aurait pu être difficile mentalement pour aller chercher la qualification au retour. Mais ils ont réussi à le faire et d’une très grande manière. Surtout que si Paris avait été éliminé, cela aurait été très très dur parce que, sur l’ensemble des deux matchs, on peut dire qu’il y a trois mi-temps à une donc c’est totalement logique que Paris se qualifie. J’espère qu’ils vont aller le plus loin possible…En tout cas, en tant qu’ancien joueur de Paris, maintenant supporter qui les suit de près, c’est très très plaisant de les voir comme cela.

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

A court terme, de retrouver un super projet où je peux m’éclater et prendre du plaisir parce que ça fait un petit moment que je ne suis plus sur les terrains. L’ambiance d’un vestiaire me manque…Donc retrouver un projet où je peux m’éclater, où je peux m’installer avec ma famille et où on est heureux.

Merci, Alexandre, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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TF1 / Koh Lanta : Allan nous raconte sa blessure, qui l'a contraint à l'abandon !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Allan,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, forcément ! Les premiers épisodes m’ont permis de montrer à mes proches ce que j’avais vu et vécu, c’était cool ! Même, j’avais l’impression de revivre les moments donc c’était génial ! Ensuite, forcément, quand arrive la blessure, le sentiment de tristesse revient aussi. C’est très difficile à regarder. Heureusement que mes proches étaient là pour me réconforter…

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Il faut savoir que, depuis que je suis tout petit, je regarde « Koh Lanta » en famille, j’ai toujours aimé l’émission et je me suis toujours dit qu’un jour, j’y serai ! J’adore les défis sportifs et la compétition donc c’est vraiment quelque chose qui me correspondait. Ma mère y avait participé en 2007, cela n’a fait que raviver la chose en moi et je voulais encore plus y participer…Du coup, j’ai candidaté et ça l’a fait !

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?

J’étais très content ! Je suis beaucoup « Koh Lanta » et j’avais beaucoup aimé la saison 2020. J’étais aussi content de représenter ma région…C’était, du coup, un double enjeu pour moi ! Donc j’étais très surpris et très content, cela a décuplé ma motivation parce que je devais me battre pour moi mais aussi pour ma région, ce qui était génial.

Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir dernier …

C’est sûr que ça nous met une pression ! Dans tous les cas, je déteste la défaite donc, ile de l’exil ou pas ile de l’exil, j’aurais tout fait pour ne pas finir dernier. Mais c’est sûr que ça rajoute un stress : si on passe une mauvaise nuit, ça peut engendrer une défaite ensuite sur l’immunité…Et comme on sait que l’immunité est très importante, c’est sûr que ça engendrait une petite pression supplémentaire !

Comment avez-vous vécu les premières heures et les premiers jours sur le camp, entre découverte des lieux et découverte de vos camarades d’aventure ?

Je les ai très bien vécus. Je m’étais dit, avant de partir, que je devrai faire attention à mon caractère un petit peu explosif et mauvais perdant. Du coup, j’étais beaucoup dans l’analyse au début mais je me suis senti à l’aise de suite dans l’équipe, on a créé des liens rapidement. C’est impressionnant, à « Koh Lanta » tout est multiplié donc on crée très vite des liens. Donc bon début d’aventure, je me sentais bien, je profitais de chaque instant, même des corvées comme aller chercher l’eau ou faire la cabane…En fait, j’adorais cela, j’y prenais du plaisir car je vivais mon rêve. Donc un début d’aventure parfait on va dire !

C’est sans doute dans ces moments-là que vous vous êtes rendu compte que, ça y est, vous étiez à « Koh Lanta »…

Oui, c’est ça ! C’est bizarre, bien que ça fasse plusieurs jours, on n’y croit toujours pas, on se dit que ce n’est pas possible, que l’on n’est pas à « Koh Lanta » quand même. En fait, petit à petit, on réalise et c’est dingue…Même au premier « 3,2,1 » de Denis, on se dit « Ca y est, je suis à « Koh Lanta » ! ». C’est ouf ! C’est tellement incroyable que l’on a du mal à y croire, en fait.

Au moment de votre blessure en pleine épreuve, on vous voit ne pas abandonner de suite, vous essayez de continuer, pour ne pas pénaliser vos camarades…

Oui ! Ce n’est pas du tout dans mon esprit d’abandonner ! En fait, j’ai senti mon épaule se luxer, j’ai même essayé de la remettre moi-même pour continuer car il était hors de question que j’arrête. Donc j’ai forcé, j’ai forcé, j’ai essayé de la remettre, j’ai passé quand même l’obstacle mais, au bout d’un moment, la douleur s’est réveillée fois mille, j’ai commencé à ne pas me sentir bien et c’est là que j’ai levé la main pour arrêter.

Mais bon, si j’avais pu continuer, franchement, je l’aurais fait ! Je n’ai l’habitude d’abandonner et, là, c’était très dur de lever la main pour arrêter le jeu…

Sur le moment, comprenez-vous de suite que c’est la fin de votre aventure ? Ou avez-vous quand même un espoir, même infime, de pouvoir revenir ?

En fait, je m’étais déjà luxé l’épaule il y a plusieurs années donc, au fond de moi, je savais que c’était mort car je sais qu’il faut plusieurs semaines de récupération. En plus, j’avais encore plus mal que la première fois…Mais, il y avait quand même une petite part de moi qui espérait : tant que l’on ne m’avait pas annoncé que ce n’était pas fini, j’y croyais toujours, même si je pense que c’était surtout pour me rassurer. Au final, je savais que mon aventure allait s’arrêter là…

Du coup, au moment où Denis vient vous annoncer la fin de votre aventure, le monde s’écroule sur votre tête…

Franchement, c’était horrible à vivre ! Le revoir à la télé était aussi très difficile…Tous mes espoirs ont été anéantis d’un coup, on m’a enlevé mon rêve alors que ça ne faisait que cinq jours et que je prenais vachement de plaisir…Donc, oui, très très difficile à vivre et à digérer …Encore aujourd’hui, j’ai du mal à en parler, ça fait vraiment mal au cœur…Je me suis tellement préparé pour cette aventure, j’avais tellement de grandes attentes, je pouvais enfin vivre mon rêve et, au final, j’ai l’impression qu’on me l’enlève injustement…

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Je pense que c’est le premier « 3,2,1 » de Denis ! Déjà, on voit Denis donc c’est impressionnant…Oui, c’est ça en fait, le lancement dans la compétition, la première épreuve, ça y est on doit se donner, on ne se connait pas encore mais il faut s’arracher. De très bons souvenirs…

Mais, en règle générale, je ne pourrai pas vous donner un seul souvenir, j’ai tellement vécu des choses incroyables et j’ai tissé des liens merveilleux donc tout était positif !

Pour autant, certaines choses ont-elles été un peu plus compliquées à appréhender, comparativement à l’image que vous en aviez avant ?

Pas forcément parce que, en fait, c’était comme je l’imaginais, vraiment. Je m’étais préparé mentalement et c’était comme je me l’étais imaginé. Par contre, c’est plus dur que ce que l’on pense : on sait que ça va être difficile mais, une fois sur place, quand on ne mange pas, quand on dort mal, c’est difficile pour le moral. Mais je m’étais bien préparé pour cela donc, franchement, je gardais toujours le sourire. Le plus difficile, si je devais donner quelque chose, a été le manque des proches parce que je me suis rendu compte à quel point ils étaient importants pour moi. Je ne pouvais pas leur parler donc c’était très difficile !

Sur le camp, au quotidien, réalisiez-vous plus particulièrement certaines tâches ou activités ?

On faisait pas mal le feu avec Joana. Et aussi la construction de cabane…J’en ai rêvé de cette cabane que j’étais tellement content de la faire. J’étais un peu le constructeur avec Fred, on a même construit un étendoir à linge donc beaucoup de plaisir à ce niveau-là, j’ai vraiment adoré.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait un jour ?

Carrément ! Franchement, j’en rêve encore plus que la première fois. C’est vraiment une revanche à prendre parce que, là, ce qui m’arrive est horrible, c’est injuste. Je me suis tellement préparé donc pourquoi moi ? Si j’avais la chance d’avoir une deuxième chance, bien sûr que je la saisirais, avec plaisir.

Merci, Allan, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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TF1 / Koh Lanta : Christian fait le bilan de son aventure aux Philippines !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Christian,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

C’est sûr ! On oublie pas mal de choses au bout de six mois, c’est vrai qu’il y a pas mal de choses qui sont passées dessus mais, quand on revoit les images, on se replonge dedans. En fait, on retombe dans l’aventure, on se dit « j’aurais dû faire ça, j’aurais dû dire ça, j’aurais dû peut-être prendre le leadership,… ». Quand on se voit, on réfléchit à des choses, on se dit que l’on aurait dû faire ceci ou ne pas faire cela. C’est une petite analyse…

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

J’aime bien l’aventure, j’aime bien les défis, j’aime bien les challenges, j’aime bien me mettre en difficulté pour voir un petit peu jusqu’où je peux aller, physiquement et mentalement. Là, je trouvais que « Koh Lanta » regroupait un peu tous ces critères. En plus, c’est une émission mythique, on a la lumière, on parle de nous, il y a un côté un peu théâtral qui ressort de cela. Je me suis donc inscrit un peu pour cela, pour ce goût de l’aventure en fait !

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?

Je n’étais pas au courant, on l’a découvert grâce à Denis Brogniart au début du premier épisode, au premier rendez-vous. C’est vrai que ça a rajouté une charge supplémentaire, ça a mis de la pression supplémentaire…

L’épisode de ce mardi a été l’occasion des montagnes russes pour votre tribu. Vous commencez par remporter l’épreuve de confort, la mythique épreuve des radeaux, dans une très belle cohésion. Victoire qui a été l’occasion d’une belle récompense…

Bien entendu ! On fait troisièmes, troisièmes, deuxièmes et, là, premiers. C’est vrai que l’on est en pleine progression mais, malheureusement, sur l’épreuve d’immunité, on est quatrièmes, c’est dommage…

Justement, le lendemain, vous perdez l’épreuve immunité, avec un équilibre qui ne s’est pas joué à grand-chose…D’ailleurs, avec le recul, que vous a-t-il manqué ?

Je pense qu’un peu plus de dextérité dans le geste aurait pu faire qu’on gagne l’épreuve. A deux reprises, on est prêts à terminer : une fois, Benoit relâche la corde violemment, ça nous déséquilibre et ça fait tomber les éléments et, une autre fois, c’est Céline qui, malheureusement, n’arrive pas à poser la dernière pièce et fait écrouler tout l’ensemble. Sachant que, le matin de l’épreuve, on ne part pas sur un bon pied parce que Benoit a l’air abattu, renfermé, replié sur lui-même, carrément démotivé et je pense que l’on est partis sur cette épreuve avec un mauvais sentiment. Il y avait quelque chose qui planait entre nous, on n’arrivait pas à retrouver le Benoit du premier épisode, un Benoit derrière lequel on s’est repliés, à qui on s’est attaché…Il nous avait fait gagner le premier épisode, c’est un athlète de haut niveau et, là, c’est vrai qu’on était un peu inquiets…

Le soir-même, au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je ne suis pas confiant du tout, je me dis « Cri-cri, à mon avis, ton heure est venue ! ». Quelque part, je suis quand même le doyen de cette équipe et, qui dit le doyen, dit « plus faible », mais cela ne veut rien dire…Je me dis que, peut-être, Benoit n’a pas le moral, ni le mental et que ça va peut-être les décider. Mais peut-être aussi qu’il a repris le mental et qu’il les a convaincus que ça irait mieux plus tard. Je n’étais donc vraiment pas confiant quand je pars au conseil…

Une fois votre flambeau éteint par Denis, on vous a vu plein de bons conseils pour vos désormais ex-camarades d’aventure…

Bien entendu ! Vous savez, dans une compétition, il y a des premiers, il y a des derniers et puis, bon, quand on se fait éliminer, on ne va pas se venger en trouvant des arguments à l’encontre des autres, cela ne sert à rien. Au contraire, il faut être toujours positif et c’est ce que je leur ai dit : « faites attention à ce que le prochain conseil ne soit pas le vôtre. Et toi, Benoit, fais gaffe, motive moi ! ». Je n’ai pas pleurniché non plus, je suis parti dignement, à la hauteur des valeurs que je défends aujourd’hui et que j’ai toujours défendues, de quelqu’un d’intègre, avec la tête sur les épaules. « Koh Lanta » n’est qu’un jeu, il ne faut pas l’oublier, il faut garder la tête froide…

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Je pense que si je n’avais pas fait cela, je ne serais jamais allé aux Philippines…Je n’aurais pas découvert ce fabuleux pays, avec ces gens, là-bas, qui sont adorables. Le plus beau souvenir est quand on m’a appelé pour me dire que j’étais sélectionné ! C’est un très beau souvenir…J’étais dans mon jardin, c’était l’été, tout allait bien…J’ai rencontré des personnes, des coéquipiers, des gens sympathiques, j’ai gardé de très bons liens avec Maxime, d’ailleurs, je vais aller chez lui et il va venir chez moi dans une dizaine de jours. En tout cas, je souhaite à tout le monde de participer à cette émission !  

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Je pense que le plus dur a été le manque de nourriture. Comme je ne suis pas très gros, j’ai vraiment souffert du manque de nourriture. D’ailleurs, j’ai perdu six kilos en huit à neuf jours. J’avais essayé de grossir avant de partir mais je n’y suis pas arrivé. J’avais pris trois kilos mais que j’ai perdus tout de suite en arrivant aux Philippines sur les jours d’acclimatation. Donc je suis arrivé sur les épreuves en faisant à peine soixante et onze kilos. Avec six kilos en moins, je n’étais jamais descendu aussi bas. C’est sûr que j’étais affaibli de ce côté-là et peut-être que mes camarades ont ressenti en moi ce manque de kilos, choisissant ainsi de m’éliminer.

Au quotidien, sur le camp, sur ces premiers jours d’aventure, quelles principales tâches ou activités aviez-vous l’habitude de faire ?

Je ne me vante jamais mais c’est vrai que j’étais très actif sur le camp. On ne le voit pas trop dans les épisodes…J’allais chercher du bois, je donnais des idées pour construire la cabane et pour son amélioration, ainsi que pour toutes les tâches pratiques, notamment celle de faire du feu. Tous les bambous que l’on avait étaient humides, ce qui fait que l’on n’a pas réussi à le faire…Mais bon, je donnais pas mal de conseils sur le côté pratique et sur la vie de tous les jours sur le camp.

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

Je n’ai pas attendu pour repartir à l’aventure : dès que je suis rentré de « Koh Lanta », j’avais l’impression de ne pas avoir terminé quelque chose et il a fallu que je reparte tout de suite. Je ne me sentais pas très bien chez moi, j’ai pris un billet aller-retour pour le Népal, je suis parti comme ça, tout seul pendant quatre semaines et je suis allé jusqu’au camp de base de l’Everest. Je n’étais pas préparé, je suis parti un peu à l’arrache pour terminer quelque chose que je n’avais pas terminé, justement, aux Philippines et pour aller chercher des réponses à des questions que je me posais. En revenant du Népal, j’ai bouleversé un petit peu ma vie, en vendant mon local professionnel, en me séparant de mon associé, en m’inscrivant à une formation de coach sportif, en se séparant avec ma compagne, en vendant les parts de mon château, …Voilà, j’ai repris ma vie à zéro : « Koh Lanta » a été, en fait, je pense, un déclic. Si je n’avais pas fait cette émission, je pense que je ne serais pas allé au Népal et, si je n’y avais pas été, j’aurais continué la vie que j’avais avant et qui, peut-être, ne me correspondait pas. Aujourd’hui, je repars à zéro, c’est une renaissance, le mental va bien, tout va bien. Ce n’est pas facile tous les jours mais j’y arrive, je rachète un bel appartement que je vais retaper et je vais continuer ma vie, comme si je repartais à zéro.

Merci, Christian, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Marilyne Fontaine évoque sa belle actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Marilyne,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes de retour sur les planches avec « La double inconstance », un spectacle déjà joué l’année dernière, en Avignon et à Paris. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est une joie de pouvoir continuer à partager Marivaux et, aussi, de déguster cette pièce. Personnellement, c’était la première fois que j’abordais cet auteur, j’avais beaucoup d’angoisse, à me demander comment j’allais pouvoir être drôle, dans cet univers plus léger que la tragédie et le drame, qui sont plutôt mes fers de lance. Là, je suis confrontée à quelque chose de plus enlevé…D’ailleurs, dans la vie, j’en vois l’influence : après la représentation, je vais bien, je n’ai pas de tourments, là où d’autres pièces me marquent un peu plus… Comme avec Phèdre ou Hermione. C’est donc un plaisir de reprendre cette pièce pendant deux mois au Lucernaire !

Plus concrètement, comment présenter le spectacle ?

À la cour, le Prince et Flaminia, que j’interprète, décident, par amusement, de séduire Sylvia, une jeune paysanne, et Arlequin, dont elle est éprise. Dans le but de les séparer… C’est vraiment de la manipulation des esprits…Mon personnage fait plein de flagorneries à Arlequin, qui finit par tomber amoureux et il en est de même pour Sylvia et le Prince. D’où la double inconstance…Toutefois, la fin reste très ouverte…Le metteur en scène a, d’ailleurs, voulu laisser planer le doute au travers de la mise en scène.

La particularité se fait dans la langue très ciselée, c’est un régal à dire et à entendre ! Par exemple, « l’humilité n’accommode pas les glorieux mais la rancune donne de la malice »…Il y a beaucoup d’aphorismes…

 

 

Quel regard portez-vous, plus personnellement, sur votre personnage ?

C’est une manipulatrice sans scrupule qui, pour arriver à ses fins, c’est-à-dire un certain rapport au pouvoir et à l’argent, va user de tous ses charmes et de son esprit. Le Prince lui promettant un beau mariage et une place encore plus importante dans sa cour…Elle est une fille de valet, elle n’a pas de titre de noblesse, c’est une arriviste et c’est en cela qu’elle est intéressante à jouer…

Avec Marivaux, il y a beaucoup de couleurs et de relief, ce personnage est un camaïeu de pastels. Le plus dur étant de savoir où placer le curseur entre la vérité et le masque. Par exemple, on s’est beaucoup interrogé sur l’amour qu’elle porte à Arlequin et sur le degré de sincérité qu’il y avait. Elle le flatte, elle dit, en aparté, qu’elle est bouleversée par ses sentiments mais, en vérité, le Prince a raison, « ces petites personnes-là font l’amour d’une manière à ne pouvoir y résister »…C’est quand même odieux de parler ainsi, non ? Surtout qu’il y a juste eu un baisemain…C’est donc une ironie assez vicieuse, avec le sourire… Mon personnage emmène même sa sœur draguer Arlequin…C’est un jeu cruel ! D’ailleurs, il y a une vitre sans tain, où toute la cour observe ce qui se passe…

Donc, oui, il y a plein de reliefs, notamment un côté très champagne, très pétillant. En plus, je suis en corset, je suis bien enveloppée, avec de beaux vêtements…C’est chatoyant !

 

 

Le fait d’avoir pu laisser reposer la pièce et votre personnage depuis les précédentes représentations vous permet-il de revenir avec un œil un peu différent ?

C’est une grande question ! C’est valable pour tous les rôles d’ailleurs…Cela permet, en tout cas, de laisser infuser. C’est comme le peintre qui fait ses premiers traits au crayon d’abord : il a alors une vision de l’œuvre mais sans encore savoir où elle va aller…En laissant du temps, il y revient ensuite avec des idées plus précises sur les couleurs à utiliser. Donc, en effet, dans les reprises, il y a quelque chose de plus latent qui arrive, ainsi qu’un prisme un peu différent. Comme le peintre qui revient encore sur sa toile, cette fois-ci au couteau, pour l’agrémenter un peu plus encore, jusqu’à obtenir satisfaction. Même si je pense qu’une œuvre n’est jamais achevée et qu’il y a toujours à chercher…

En synthèse, le fait de reprendre un rôle, grâce à la maturation, permet de voir le rôle différemment ! Les choses sont, certes, déjà déposées en soi, par tout le travail organique fait en répétitions, c’est un peu comme une seconde nature, les gestes sont devenus nôtres mais, pour autant, on apporte à présent un autre regard, qui peut même, parfois, faire repartir de zéro sur certains moments de la pièce…A présent, je trouve Flaminia plus humaine et moins cruelle qu’il y a 6 mois. Il y avait alors plus d’écart entre nous alors que, là, j’ai l’impression qu’elle me constitue davantage, même si je la laisse loin de moi, bien sûr, sur certains côtés plus sombres de sa personnalité.

D’ailleurs, la psychanalyse m’aide généralement beaucoup pour comprendre mes personnages et me les approprier. Je ne suis qu’une petite humaine et cela me permet de tenter de donner un maximum de justesse et de sincérité à l’endroit où le metteur en scène décide de rencontrer l’œuvre.

Merci, Marilyne, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Théâtre

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TF1 / Koh Lanta : Mehdi évoque son aventure à l'autre bout du monde !

Publié le par Julian STOCKY

@A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Mehdi,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement proposée chaque mardi soir sur TF1. La diffusion des images a-t-elle ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Bien sûr ! En regardant les épisodes, on est remis dans le bain, on revit les émotions, différemment mais on en a de bons souvenirs. Revoir les images nous replonge clairement dans l’aventure, oui !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Etant petit, comme ça fait plus de 20 ans que « Koh Lanta » existe, j’ai grandi un peu avec ce programme. A la base, c’est surtout le côté survie et le côté sport qui m’intéressaient dans l’émission. En grandissant, en prenant de l’âge, en fait c’est surtout le côté humain qui prend le dessus. Je pense que c’est une aventure avant tout humaine. C’est cela qui me plait principalement dans cette aventure, c’est clairement un combo de plusieurs choses qui font que, pour moi, c’est une aventure incroyable.

Le début d’aventure, comme toujours, a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant chacune une des 4 grandes régions de France ?

Pour moi, c’était une agréable surprise. Il y avait déjà eu une édition des « 4 terres » il y a 5 ans et ça avait été une surprise pour moi, cela donne un peu plus un côté combativité entre plusieurs régions, cela change un peu des saisons avec deux équipes, les rouges et les jaunes.

Plus globalement, d’un point de vue survie et découverte du camp, comment se sont passées les premières heures sur place ?

Franchement, je les ai bien vécues ! Après, je savais à quoi m’attendre…Bien sûr, le vivre, c’est autre chose : cela n’a rien à voir entre s’imaginer les choses et les faire mais je me suis bien adapté et j’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à être en mode survie, sur une ile, à essayer de me débrouiller pour trouver à manger, à faire la cabane,…J’ai vraiment apprécié ce côté-là de l’aventure.

Sur ce nouvel épisode, vous remportez finalement la deuxième épreuve de confort, des fonds bleus, forts d’un nouvel état d’esprit. La venue d’un local pour vous conseiller dans la survie a certainement dû être très enrichissante à ce stade-là de l’aventure…

Oui, vraiment ! Franchement, pour moi, c’est un confort super enrichissant ! Clairement, j’aurais préféré gagner un confort comme celui-ci, comme on l’a fait, que gagner de la nourriture. On a rencontré une personne qui nous a partagé son vécu et son savoir-faire, on en est sortis grandis, on a appris des choses. C’était super enrichissant, c’était un beau confort !

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, vous perdez l’épreuve d’immunité, malgré une nette avance avant le labyrinthe. Avec le recul, qu’est-ce qu’il vous a manqué ?

C’est vrai qu’on arrive à la dernière étape avec une avance, je crois, de 2 minutes, c’est pas mal, c’est énorme même. Cette étape finale demandait de la réflexion, il ne nous manque pas grand-chose, peut-être du sang-froid. C’est très frustrant d’ailleurs : on était premiers et on finit derniers…Donc très frustrant, oui !

Au moment de rejoindre le conseil le soir-même, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je ne suis pas confiant, je suis inquiet parce que je sais que je suis en danger. De par mon premier vote au premier conseil, je savais qu’il allait y avoir des répercussions et qu’il fallait que je mette tout en œuvre pour trouver un collier d’immunité. Cela n’a pas été fait et ça s’est vu que j’ai bien fait de m’inquiéter…

Une fois votre flambeau éteint par Denis, on sent beaucoup d’émotion de partir aussi tôt dans l’aventure…

Oui, je suis ému parce que je ne me voyais pas partir aussi tôt dans l’aventure. Sans prétention, j’avais toutes les capacités pour aller beaucoup plus loin dans l’aventure. J’étais déçu pour moi mais surtout pour ma famille, pour mes proches, pour mes amis, qui vont voir cette aventure à la télé. Je savais très bien qu’ils avaient des attentes et qu’ils m’auraient pensé aller plus loin dans l’aventure.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Mon plus beau souvenir ? Franchement, c’est très dur de choisir, il y en a beaucoup mais je pense que c’est lors de notre arrivée sur le lieu de la première épreuve. C’est là que l’on réalise vraiment qu’on y est et que l’aventure commence.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été finalement le plus compliqué à appréhender et à supporter ?

Compliqué, non…Après, il y a mon élimination, de fortes émotions sont apparues ! Oui, c’est mon élimination qui a été dure, sinon, non, il n’y a pas eu d’autres choses qui m’ont inquiété.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’occasion venait à se présenter ?

Déjà, premièrement, je ne pense pas que la production m’appellerait pour refaire un « Koh Lanta » en étant parti au bout de quelques jours d’aventure. Mais si ça se présentait, non, pas demain, laissez-moi le temps de me remettre un peu de mes émotions mais bien sûr que j’aimerais refaire cette aventure. Pour moi, il y a un gout d’inachevé, il y a un goût un peu amer aussi, dans le sens où je ne suis pas allé au bout des choses. J’ai fait en sorte d’aller au bout des choses mais je me voyais aller beaucoup plus loin. J’aimerais, bien sûr, me rattraper !

Merci, Mehdi, pour toutes vos réponses !

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France 2 / Après la nuit : Alice Daubelcour évoque cette nouvelle mini-série passionnante !

Publié le par Julian STOCKY

© François LEFEBVRE - FTV - Elephant Story

 

 

Bonjour Alice,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

A partir du lundi 10 mars prochain, nous pourrons vous retrouver sur France 2, dans la nouvelle mini-série « Après la nuit ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! C’était une communion de dingue avec le réalisateur, l’histoire et les partenaires,…Il y a eu une énergie assez folle sur ce projet, je me suis beaucoup beaucoup dit que j’avais vraiment de la chance et que j’étais très heureuse d’en faire partie.

D’ailleurs, quelles principales raisons vous avaient incitée à participer à ce projet ?

Plusieurs choses…D’abord, le sujet et le rôle que j’avais à défendre, ils étaient hyper importants et m’ont plu très vite. Karine, mon personnage, a un rôle d’écoute, un rôle central dans la prise en considération des victimes. Dieu sait que c’est quelque chose qui, je trouve, extrêmement important à mettre en images. Donc j’ai été tout de suite happée par le rôle, je me suis dit que c’était quelque chose d’important à faire et que j’avais envie de faire.

Très très vite aussi, parmi les raisons, le réalisateur, Franck Steen, avec qui j’ai eu une vraie rencontre artistique, qui m’a donné très envie de bosser avec lui, de par ses idées. La réalisation est quand même très particulière, très nouvelle pour la télé française : Franck est arrivé avec son bagage d’idées et j’ai eu envie, de suite, de sauter dans le wagon. Je me suis fondue très vite dans le projet, j’étais super contente d’avoir fait le choix d’y participer !

Vous y interprétez le personnage de Karine Jablonski, cette gendarme qui fait cause commune avec les quatre victimes d’un violeur en série. Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur elle ?

Dans les premiers épisodes, elle répète plusieurs fois aux victimes, quand elles doutent d’être écoutées, « Bien sûr que je te crois ». Si Karine ne les avait pas crues, si elle n’avait pas foncé pour les soutenir et essayer de leur rendre justice, il n’y aurait peut-être pas eu d’enquête. Donc Karine joue un rôle majeur dans le déclic de la prise en considération de ces paroles de victimes. Ce personnage a une écoute et une empathie dingues, Karine a une passion pour son métier au juste endroit, elle est vraiment au service de ces femmes victimes et j’ai trouvé cela hyper beau. Ce n’est pas un personnage extrêmement bavard, c’est un personnage extrêmement dans l’écoute. En tant qu’actrice, j’étais au service de ce personnage, qui était au service d’autres personnages. Donc c’était très beau à jouer !

Je trouve ce sujet tellement essentiel et Karine en est un peu l’oreille. C’est extrêmement important et très beau !

Elle vous permet sans doute une palette de jeu large et variée…

Oui, évidemment, en tant qu’actrice, il y a un peu une boulimie, on adore cela. Mais je crois que je n’ai pas trop réfléchi, je me suis complètement laissée embarquer dans l’histoire et je me suis retrouvée à jouer énormément de choses. Deux plans se jouent en parallèle pour le personnage de Karine dans cette série : il y a tout ce qui est de l’ordre de l’enquête et tout ce qui est de l’ordre de sa vie personnelle.

Cela a été aussi un pur bonheur d’être dirigée par ce réalisateur-là, j’avais une confiance aveugle et, du coup, il m’a emmenée à des endroits où l’émotion est vraiment très belle. J’ai des scènes de travail qui, je pense, vont être marquées en moi très très longtemps.

Au moment de vous glisser dans sa peau, avez-vous eu certaines sources plus personnelles d’inspiration ?

Oui, je pense ! A chaque fois, on est un peu obligé et, là, plus particulièrement encore…Je ne sais pas si c’est moi qui ai, de façon volontaire, mis quelque chose de moi dedans ou si c’est arrivé comme cela. Peut-être que, tout d’un coup, je me suis faite embarquer dans des scènes, peut-être que j’étais tellement dedans qu’il y avait quelque chose de moi.

En tout cas, ce que je partage avec mon personnage de Karine, c’est que je suis quelqu’un d’extrêmement empathique. Donc je pense qu’il y a, à l’écran, ma façon d’écouter. J’imagine que c’est cela aussi qu’est venu chercher le réalisateur en me choisissant pour ce rôle. Evidemment, donc, qu’il y a un peu de ma couleur mais, après, ça reste un personnage, ça reste énormément de travail. En tout cas, oui, je crois que mes similitudes avec ce personnage transparaissent inévitablement ! Ce sujet est tellement fort, tellement intense, tellement important, qu’il y a forcément des sentiments qui s’échappent de nous. On se retrouve à jouer des scènes tellement puissantes émotionnellement, les confessions des victimes de viol étaient tellement énormes que, naturellement, quelque chose s’échappait de moi et, simplement, de mon écoute sincère.

 

© François LEFEBVRE - FTV - Elephant Story

 

Cette série est aussi l’occasion de côtoyer un chouette casting…

Carrément ! J’ai rencontré énormément de gens, c’était chouette. Il y a tellement de personnages, tellement d’histoires à suivre, celles de toutes ces femmes, celles de mes collèges de travail,…Au final, on est une bonne équipe à s’être beaucoup vus et côtoyés tout au long du tournage. C’est bluffant, il n’y a pas d’erreur, tant sur le plan de la qualité d’acteur que sur le plan humain…On a vraiment eu cette chance de partager une aventure qui nous a extrêmement soudés, on a tous été au garde à vous de cette histoire, on a tous été très vite hyper investis et cela nous a rassemblés. On a vraiment développé des amitiés, tellement ce sujet nous a liés.

On est tous extrêmement fiers, en fait, de porter ce projet et cette histoire, je sens même encore maintenant, à la veille de le sortir, qu’il y a quelque chose de brulant. On se dit qu’il faut parler de ce sujet et on est fiers de notre travail. On est fiers, aussi, de l’avoir fait ensemble, je suis super fière d’avoir bossé avec Raphael Lenglet notamment, de véritables rencontres se sont faites de façon très fluide et très simple parce que le casting était extrêmement bien réussi.

Certainement êtes-vous impatiente et peut-être même curieuse de découvrir les retours des téléspectateurs ?

La série est en avant-première sur France TV et sur Canal donc j’ai déjà eu des retours. J’ai l’impression que ça a beaucoup touché et que ça a beaucoup plu. En tout cas, j’ai reçu des messages super chouettes de téléspectateurs, qui m’ont confié des choses…Ce programme a fait réfléchir et a touché beaucoup de gens. Ce format de réalisation et ce point de vue original ont plu. Ce n’est pas qu’une enquête, on s’intéresse vraiment aux victimes, on les suit, on voit comment elles ressuscitent de cela, comment elles se reconstruisent après la nuit. Ce n’est pas le viol, ce n’est pas l’enquête, ce sont surtout ces femmes-là, avant tout. Je crois que ce prisme-là n’est pas si souvent vu et je pense qu’il a vraiment touché beaucoup de personnes. J’ai vraiment eu, en tout cas, de très beaux retours.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Le long-métrage, « Un Noel en famille », dans lequel j’ai un des rôles principaux était sorti pour les fêtes, il ne devrait plus tarder à arriver sur les plateformes. Surtout, mon podcast « Bougies » me prend beaucoup de temps. J’ai aussi quelques autres projets mais dont je ne peux pas encore parler pour le moment.

Merci, Alice, pour toutes vos réponses !

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France 2 / Le combat d'Alice : Carole Bianic nous en dit plus sur Isabelle, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

 

Bonjour Carole,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve dans le cadre de l’édition 2024 du festival de la fiction TV de La Rochelle, où vous venez présenter « Le combat d’Alice », prochainement diffusé sur France Télévisions. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici ?

Oui, je ne suis venue qu’une seule fois au festival de La Rochelle, c’était en 2013, pour une sélection. Je n’étais pas revenue depuis et, là, je suis hyper contente parce que ça permet de rencontrer le public mais aussi de retrouver tous les gens avec qui on a travaillé. Souvent, on se perd de vue après donc, là, c’est un vrai bonheur de pouvoir passer un peu de temps ensemble, de se raconter un peu des choses, l’avancement des projets, ce qui s’est passé pour les uns et les autres. Et La Rochelle, c’est toujours très bon enfant donc c’est vraiment un plaisir ! C’est pour cela, d’ailleurs, que je reste toute la durée du festival J…J’en profite !

 

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

La projection, ici, vous a permis de découvrir pour la première fois en entier le résultat final. Quelle a été votre réaction ?

Vraiment, j’ai pris un uppercut ! J’ai adoré le film, j’ai trouvé que ce n’était ni binaire, ni manichéen, ni didactique. Il y a de la vérité dans chaque personnage, chez chaque génération, avec des petits détails qui font sourire tout le monde parce que tout le monde les a vécus. C’est proche des gens, c’est proche de ce que l’on vit au quotidien…C’est beau ! Franchement, c’est sublime ! C’est très bien réalisé !

C’est effectivement un programme qui touchera certainement beaucoup de monde, les avertis comme les non-initiés d’ailleurs…

Oui ! Pour moi, ce sont surtout l’écriture et la réalisation qui ont fusionné pour créer cela ! Cela touche tout le monde parce que l’on ne parle pas que d’un sujet, il y a plein d’autres sujets imbriqués et c’est cela qui est chouette. C’est fait finement…Il y a cette fille virée de l’école qui doit être amenée chez ses grands-parents, il y a donc un côté un peu lourd et, tout d’un coup, il y a le grand-père qui lui demande « Alors, toi, tu fais de la boxe ? », ça relève tout d’un coup, c’est de l’humour. Et cela vient raconter ce que sont les grands-parents aujourd’hui…A savoir que tout cela est derrière eux maintenant, qu’ils en rigolent parce qu’ils ne sont pas les parents. Tout cela est très bien travaillé et très bien amené.

 

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

Votre personnage vous permet aussi une palette de jeu large et variée…

Dans le dernier unitaire, j’étais, pour le coup, une agricultrice. Mais, effectivement, ce n’est que la deuxième fois et j’ai beaucoup été dans des registres de polar. Donc j’ai sauté dessus parce que j’adore cela et que ça fait partie de mon héritage : mes arrière grands-parents étaient éleveurs…De vaches du côté de mon grand-père, un côté qui était plus riche que celui de ma grand-mère, qui était maraichère. Donc ça me touche de raconter tout cela !

Ce personnage permet aussi de rentrer dans un quotidien de jeu qui est différent, un peu terrien, que j’aime beaucoup, et avec des revendications. Car, au final, elle en a aussi. Elle n’en est pas au même stade de révolte qu’Alice mais c’est une battante, elle ne subit pas les choses, elle veut mobiliser les gens pour ne pas fermer l’abattoir intercommunal car, pour eux, c’est l’amour des animaux. C’est cela qui est beau dans ce personnage : même si elle les élève à des fins commerciales et alimentaires, elle aime ses animaux ! C’est vraiment l’agriculture vertueuse, raisonnée et, oui, le bien-être animal, qu’Alice ne veut pas entendre.

Ce rôle était hyper intéressant aussi parce qu’il y a du sentiment non-dit dans le retour…C’est aussi cela que j’aime, il y a beaucoup de non-dits. On comprend qu’il s’est passé quelque chose entre elle et Jocelyn mais cela n’est jamais annoncé. Elle voit en Alice peut-être la fille qu’elle aurait pu avoir avec Jocelyn donc elle essaie de lui parler, de la convaincre, de la raisonner, ce qui est hyper intéressant à jouer. Et, à un moment donné, il y a l’attaque d’Alice et ce qui se passe avec son frère : là, tout d’un coup, c’est la crise, c’est sa révolte, c’est « bon, je veux bien aider mais il y a des limites ! ». C’est aussi une belle métaphore du sujet : jusqu’où peut-on faire certaines choses, détourner les règles et contourner la loi ? Donc, oui, il y a une palette énorme : en fait, elle raconte plein de choses sans les dire et j’aime beaucoup cela !

 

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

D’ailleurs, au-delà de l’héritage familial que vous évoquiez, avez-vous eu une méthodologie particulière de préparation pour ce rôle ?

Non, pas spécialement ! Là, pour le coup, le texte se suffisait, les relations aussi. Mes partenaires de jeu ont été super. Après, vous savez, vous mettez une tenue, l’habit fait le moine et vous y croyez, c’est tout ! Ce rôle n’a pas de nécessité particulière…Je n’ai rien à faire de particulier physiquement…Même si tout s’apprend ! En tout cas, j’avais déjà été aux champs avec mon grand-père, j’avais fait les pommes de terre, les carottes, j’avais conduit le tracteur. Après, on est tous différents, il n’y a pas un stéréotype d’agriculteur ou d’agricultrice…

Pour terminer, on vous imagine impatiente de pouvoir présenter le téléfilm au plus grand nombre de téléspectateurs possible sur France Télévisions…

Oui ! J’ai hâte…C’est vraiment d’utilité publique, c’est vraiment super et, en plus, ça nous fait passer un très bon moment…J’ai beaucoup ri, j’ai beaucoup pleuré donc ça y est, le contrat est rempliJ.

Merci, Carole, pour toutes vos réponses !

 

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

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France 2 / Le combat d'Alice : Luce Mouchel évoque Monique, rôle qu'elle interprète à merveille dans ce chouette programme !

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

 

Bonjour Luce,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve dans le cadre de l’édition 2024 du festival de la fiction Tv de La Rochelle, pour « Le combat d’Alice », prochainement diffusé sur les antennes de France Télévisions. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici ?

Oui ! Evidemment, c’est un téléfilm que je défends énormément, que j’ai découvert, ici, au festival. Je ne l’avais pas encore vu et j’ai vraiment été remuée. Au-delà du propos que je connaissais, c’est très bouleversant ! Le casting est formidable et le rapport à l’intime et au politique de ce film est très très réussi. Donc je suis un peu émue de ce film !

C’est la première fois que je viens au festival de La Rochelle, j’avais fait d’autres festivals mais pas celui-ci. J’aime beaucoup revenir dans cette ville parce que j’y suis souvent allé pour voir des amis ou en vacances. Dès que j’arrive, c’est la lumière de cette ville qui me happe, que je trouve très belle, qui me fait beaucoup de bien. J’adore cette ville ! En arrivant, j’ai tranquillement bu mon petit verre sur le port, en voyant les gens passer. J’ai adoré ! J’adore ces moments-là !

Ce téléfilm permet de mettre en avant des sujets qui parleront au plus grand nombre, les initiés mais pas uniquement…

Oui ! Il y a ce rapport à comment on tue les animaux pour les manger, à quelle est la limite. Le film est d’ailleurs toujours dans la limite, il y a une ambivalence qui fait que ça ne va pas empêcher les gens de manger de la viande après le film, et ce n’est pas le propos, mais, par contre, cela permettra de s’interroger, de se questionner, pour savoir jusqu’où on peut aller – toujours pour des questions d’argent d’ailleurs – dans le traitement de l’humain et de l’animal. Quand on traite bien les animaux, on traite bien les humains en général…

 

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

Au départ, c’est porté par l’histoire très intime d’une adolescente qui est en rébellion contre son père, qui va découvrir ce combat auquel elle ne s’était pas préparée. Elle est aussi en plein révolte à cause de l’absence de sa mère depuis deux ans. La situation familiale avec son père est difficile. En fait, sa révolte va prendre tous les postes de sa vie, politiques, intimes…Quand l’intime rejoint le politique, c’est toujours plus prenant parce que ce n’est pas juste un documentaire.

Votre personnage vous permet une palette de jeu large et variée, qui a probablement dû être plaisante à interpréter…

Oui ! Je fais la grand-mère de la petite Alice, c’est quelqu’un de très empathique, qui a beaucoup d’amour et beaucoup d’écoute. Ce n’est pas quelqu’un de rigide…Petit à petit, elle va s’interroger aussi et écouter le combat d’Alice, de vouloir sauver un petit veau de l’abattoir. Elle va trouver que sa petite fille a tellement raison. Même si on ne peut pas faire tout ce que l’on veut, elle va la suivre, elle va avoir peur pour elle et on sent un lien très proche. Cette femme est solaire, elle veut que l’amour prenne toujours le dessus et elle y arrive. Cela raconte aussi le mélange générationnel : avec les parents, c’est toujours plus compliqué qu’avec les grands-parents, où il y a moins d’injonctions et plus de volonté d’écoute, d’empathie et d’envie, ici, d’être à la place de cette ado très dense, très mûre, révoltée. Cette femme a, elle-même, aussi vécu des choses comme cela, elle s’est battue, plus jeune, dans les années 80, contre le nucléaire, à un moment où on en parlait beaucoup, où il y avait beaucoup de manifestations. Là, elle voit que sa petite fille reprend le flambeau pour un autre combat mais on peut dire que tous les combats sont les mêmes, autour de l’avenir de l’humanité. Du coup, c’est très émouvant parce que ça la remet, elle, dans son propre combat. Pour le coup, ce sont les générations qui s’égalisent…

 

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

Ce programme est aussi l’occasion de côtoyer un chouette casting…

C’était un vrai plaisir de jouer avec eux ! Avec Nicolas, qui fait son fils, il y avait, là aussi, une espèce d’évidence empathique. Je ne sais pas, peut-être que c’est la magie de la distribution de ce film, on avait vraiment l’impression de se connaitre depuis très longtemps, alors que l’on ne se connaissait pas. Par contre, je connais Thierry depuis très très longtemps, j’avais fait son premier court-métrage, c’est pour vous dire. On était amis mais on ne travaillait plus ensemble. Là, voilà, le hasard a fait qu’il m’a recontactée et j’étais très heureuse de faire ce rôle d’agricultrice, de femme très les pieds dans la terre, dans les difficultés de l’agriculture. Cela me plaisait parce que c’était quelque chose que je n’avais pas fait que de jouer une femme simple, dans le beau sens du terme, qui a beaucoup de sensibilité et de solarité pour sa petite fille.

Sans doute avez-vous hâte que le public de France Télévisions puisse découvrir ce chouette contenu…

Oui ! Franchement, c’est vraiment intelligent de la part du service public. Là, pour le coup, je pense que ça ne peut que toucher tout le monde. Après ce film, on est forcément un petit peu secoué. Je ne dis pas que le comportement est différent mais le regard sur ce que l’on mange l’est peut-être. Ce que l’on mange est capital, c’est ce que l’on fait de la vie aussi. Le téléspectateur sera sensibilisé et un peu titillé, c’est super important et courageux aussi, je trouve. Ce film est fait avec énormément de subtilité, il n’est pas blanc ou noir, il comporte toute l’ambivalence face à ce problème-là aussi.

 

© Nicolas ROBIN - FTV - APRIMEGROUP

 

Pour terminer, en complément, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

On me retrouve régulièrement dans « Demain Nous Appartient » et j’ai fait aussi deux séries. Je continue également le théâtre très ardemment, j’ai écrit un texte que je vais produire et jouer en janvier à Paris, au théâtre de la flèche. C’est très important pour moi de pouvoir allier les deux. Ce sera la première fois que je jouerai quelque chose que j’ai écrit. C’est un monologue et je pense que ça arrive au bon moment. A l’âge que j’ai, je vais jouer une enfant…Je souhaite une longue vie à ce projet !

Merci, Luce, pour toutes vos réponses !

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Margaux Billard évoque sa belle actualité à l'image !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Margaux,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Récemment, nous avons pu vous retrouver dans « Culte », la nouvelle mini-série de Prime Video. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous ?

Oui, c’était un projet très original et une belle expérience ! C’est une série réalisée par Louis Farge, sur les coulisses de la première saison de « Loft story », avec Loana. On découvre les dessous d’une première en France : la télé réalité, le début d’une mise en scène de soi même…Cette période précède l’ère des réseaux sociaux, elle est donc très intéressante, je pense, à comprendre. Il y a de supers acteurs dans la série avec des rôles de femmes fortes : Marie Colomb dans le rôle de Loana et Anaïde Rozam dans la peau d’une productrice dure à cuire. Citons également Morgane Cadignan humoriste et chroniqueuse sur France Inter qui joue une des candidates du loft.

 

 

Un mot, peut-être, sur votre personnage ?

Je joue le rôle de Marie Guillaumond, la reporter du tapis rouge, qui accueille les candidats. Elle est en binôme avec Benjamin Castaldi qui est, lui, en direct sur le plateau de M6. Le directeur de casting a d’ailleurs choisi des acteurs proches physiquement des personnes qu’ils incarnent…

 

 

En amont du tournage, aviez-vous (re)visionné le programme originel ?

Oui, j’ai visionné les rushs de l’époque, disponibles sur YouTube. Je les ai évidemment regardés avec attention et je trouve que la série a bien reproduit l’ambiance et le contexte de l’époque. En 2001, j’avais dix ans et je me souviens que c’était marquant ! Mes parents ne voulaient pas que je regarde mais les magazines parlaient beaucoup de l’épisode de la piscine…Donc c’était assez intriguant ! C’était aussi l’époque de « Star academy » et de « Popstar », tout était nouveau et nous paraissait moderne.

Quels retours avez-vous pu avoir sur la série, depuis sa mise en ligne ?

La série marche très bien, je crois qu’elle est très appréciée du public, elle a même été numéro 1 sur Prime Video. Elle est très rythmée, elle est colorée, je dirais qu’elle est entrainante. La trame est bien faite, le scénario est bien ficelé et les deux comédiennes font toute la série ! C’était un programme très attendu, tout le monde était intrigué de le découvrir car le sujet est original, il pique la curiosité. Je trouve que c’était un pari risqué mais qui a été relevé !

 

 

En complément, vous avez tourné sur la saison 2 de « Marie-Antoinette » pour Canal+…

Tout à fait ! C’est produit par Banijay, comme « Culte » ! Il n’y a pas de hasard… Je joue un rôle énigmatique, celui de Nicole d’Oliva, une femme qui se fait embaucher par une escroc, pour séduire le cardinal de Rohan, qui a envie d’acheter les faveurs de la reine. C’est basé sur le roman d’Alexandre Dumas, « Le collier de la reine ». Mon personnage se fait passer pour une amie de la reine, ce qu’elle n’est évidemment pas...Elle a des ancêtres nobles mais qui ont tout perdu, elle a donc grandi dans la misère, lui donnant une soif de revanche. Elle décide ainsi de créer la plus grosse escroquerie de l’histoire de France…

Elle fait acheter un collier de diamants, la reine ayant une réputation de dépensière. Cela passe comme une lettre à la poste…Après une fuite à Londres, le collier est démantelé en plusieurs parties avant d’être vendu…

 

 

Ce tournage est certainement l’occasion de chouettes souvenirs…

Oui, c’était une expérience inoubliable ! Un rôle de composition avec une belle évolution qui m’a permis d’explorer pas mal de facettes. J’ai eu la chance d’être dirigée par deux réalisateurs différents, Edward Bazalguette et Raf Reyntjens. Deux approches tout aussi créatives que différentes. C’était aussi passionnant de tourner en costumes d’époque. Deux heures de préparation étaient nécessaires chaque matin pour rentrer dans la peau du personnage. Toute l’équipe a fait un travail remarquable ! Tous les vêtements étaient faits sur mesure, à la main dans l’atelier de création…Une quarantaine de femmes aux doigts de fée ont tout recrée de A à Z. Sans oublier la mise en beauté : le maquillage, la perruque…

J’ai eu aussi le plaisir de travailler avec Maud Amour (Maud Leone), danseuse burlesque chez Madame Arthur, qui m’a chorégraphiée dans une scène d’effeuillage ainsi que le compositeur Franck-Emmanuel Comte, avec qui j’ai enregistré une chanson.

 

 

Où peut-on voir les deux séries ?

“Culte” est disponible sur PrimeVideo depuis novembre 2024 et “Marie-Antoinette” est sortie le 17 février sur Canal +.

En complément, quels sont vos autres projets artistiques à venir ?

Je tourne un court-métrage en italien en Sicile cet été et je prépare une pièce de théâtre.

Merci, Margaux, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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