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Mickaël Durard évoque pour nous ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Mickael,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions sur le blog.

1/ Votre fin d’année est riche en actualités. Pour commencer, vous avez tourné deux projets « Survie d’un fauve en Terre moderne » et « Why now », qui vous ont permis de jouer sur deux registres bien différents. Pourriez-nous nous raconter ces deux belles aventures ?

Le premier est plutôt quelque chose de comique, un humour un peu grinçant d’ailleurs. Car Ambroise, l’auteur et le réalisateur, a un humour décalé, qui me plait bien. J’avais déjà tourné avec lui dans un autre court-métrage, cela s’était super bien passé. Il est donc revenu vers moi avec un texte qui m’est destiné, ce qui m’a touché. Une projection a récemment déjà eu lieu.

« Why now » est quelque chose, je dirais, de plus commun. C’est l’histoire d’un homme âgé d’une cinquantaine d’années, qui est à un tournant de sa vie. Il est marié, a deux enfants mais rencontre un autre homme avec lequel va naitre une aventure. Ce film-là est en montage.

2/ En parallèle, vous avez tourné avec le youtubeur Florian. Que dire sur ce programme ? Comment le présenter ?

Florian est un jeune artiste qui fait des vidéos sur le thème de la nourriture, que je trouve très drôles. Il rencontre aussi les gens qui le suivent, autours de défis. Il voyage un peu partout en France.

Des élèves de 3iS, une école de cinéma de Paris ont écrit un scénario et ont souhaité intégrer Florian à l’histoire. Sur le thème aussi des repas, ils ont repris l’idée d’Antoine de Maximy en l’adaptant sur le principe de « Je viens manger chez vous ». Dans l’histoire, il tombe malheureusement chez un psychopathe, que j’interprète.

3/ Attiré par l’écriture, vous avez développé le scénario « La main dans le sac ». Quelles en sont les principales thématiques ?

Dans ma vie de tous les jours, j’ai horreur du conflit et je pense que je suis en train d’essayer de guérir de cela en écrivant des histoires sur cette thématique. La genèse du projet remonte à un stage fait il y a deux ans avec Bruno Esposito, qui nous avait demandé d’écrire une petite scène pour la filmer ensuite dans des conditions réelles. Afin de découvrir l’autre côté de la caméra.

J’avais écrit sur un flic qui vient arrêter un coupable qu’il traquait depuis quelques temps et dont il vient d’avoir les preuves de sa culpabilité. Je suis parti de ces deux minutes-là pour montrer ce qui s’est passé un tout petit peu avant. Des éléments sont amenés pour comprendre la finalité de l’histoire.

4/ Quels sont aussi vos autres projets et envies artistiques actuels ?

Dans le cadre du Festival Nikon, j’ai écrit et réalisé « Je suis une purée de carottes ». De 2 minutes 20, ce film a été tourné en septembre dernier.

Mes envies à présent sont uniquement cinématographiques. Après 25 ans de théâtre qui m’ont permis de travailler avec des gens très intéressants, j’ai la volonté de découvrir autre chose. Je me suis donc lancé dans l’image il y a trois ou quatre ans. J’ai vraiment envie de réussir, j’ai de l’ambition et je l’assume.

J’ai tourné dans « Incompatibles », un long métrage. J’écris aussi, j’ai envie de développer des choses, notamment un scénario de film auquel il manque encore quelques ajustements, avant de pouvoir le proposer. Sans oublier le développement d’un atelier d’écriture où j’invite les gens à venir discuter autours de la rédaction cinématographique pour, au final, fédérer un groupe afin d’écrire et de réaliser des films.

La thématique du peintre américain Edward Hopper me plait, j’aime les couleurs, les éclairages, les situations et les ambiances de ses œuvres. Nous pourrions partir d’un de ses tableaux pour, dans un long métrage, découvrir ce qui s’est passé avant ou après.

Ce fut une joie, Mickael, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Phany Brière Marret évoque son actualité et revient sur son parcours !

Publié le par Julian STOCKY

                                                   Crédit photo Serge Uzan

 

Bonjour Phany,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoigne vos expériences notamment en télévision, au cinéma mais aussi en publicité. Pourquoi prenez-vous chaque jour autant de plaisir à exercer ce métier ? Qu’est-ce qui vous y plait tant ?

C’est de pouvoir justement avoir plusieurs métiers dans un seul, car la comédie permet de jouer plusieurs personnages et de retranscrire plusieurs métiers. Cela est l’occasion de toucher à tout, je fais aussi de formidables rencontres avec des comédiens, des réalisateurs et même des jeunes artistes. Je prends un plaisir fou à rencontrer tous ces gens-là et c’est génial!

2/ Vous arrive-t-il de retrouver quelques complémentarités entre ces différents domaines ?

Complètement ! Par exemple, il y a, dans la publicité, un jeu d’acteur. On peut interpréter un rôle d’une fille ravie d’aller au sport, comme dernièrement pour la campagne « Keep Cool ». On joue ce que l’on vend, c’est assez complémentaire des plateaux.

C’est pour cela que je suis moins adepte des défilés, car j’aime avant tout interpréter (ce qui peut être d'ailleurs le cas pour un shooting et alors interpréter encore une fois le stylisme proposé).

3/ Une expérience vous a-t-elle jusqu’à présent plus marquée que les autres ? Pour quelles raisons ?

Pour le côté humain, j’ai adoré participer au tournage de « Alex Hugo », de Olivier Langlois, avec Samuel Le Bihan et Lionnel Astier. Nous avons passé trois jours ensemble géniaux. Il y avait d’ailleurs Barbara Laurent, que vous avez rencontrée pour le blog.

Ce fut une expérience très sympathique, avec de belles rencontres. Nous avons beaucoup rigolé sur le tournage. Je remercie Jacques Emmanuel Astor pour cette petite expérience.

4/ Face au rythme soutenu des plateaux de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont ?

Je cherche à connaitre mon personnage, à le rencontrer au travers des lignes de mon texte. Je vais ensuite avoir beaucoup de questions, pour mieux cerner les traits du rôle. J’aime connaitre ses réactions selon les répliques, pour avoir l’intention la plus pertinente possible et pouvoir incarner véritablement le personnage.

Cela va de soi, il faut aussi apprendre son texte. Il est vrai que je fais aussi des propositions au réalisateur si ce dernier est à l’écoute. J’aime apporter ma petite touche personnelle. Sinon je reste disponible pour me laisser guider.

5/ Quels sont vos actualités, projets et envies artistiques actuels ?

Je suis actuellement sur quatre projets. D’abord « Offenders », un long métrage indépendant fait par des jeunes sortis d’école de cinéma. Ils ont réalisé ce gros projet de science-fiction par leurs propres moyens. J’ai un rôle un peu mystérieux, d’une femme ligotée à une étrange machine.

Le réalisateur s’appelle Marvin Zana et j’ai pris beaucoup de plaisir. Le rôle pourrait paraitre secondaire, mais pas du tout, mon personnage est présent tout au long du film et on se demande pourquoi je suis ligotée. Il y a des émotions assez fortes et j’ai beaucoup aimé, la qualité sera au rendez-vous. Le long-métrage est actuellement en postproduction.

En parallèle, Stéphanie de Pablos a réalisé la web-série « Le séjour des morts ». Ce projet d’une association ambitieuse est post apocalyptique, s’inspirant de l’ambiance de « The Walking Dead », sauf que l’on n’est pas dans le côté gore mais davantage dans la psychologie des personnages. On s’aperçoit que le danger peut provenir plus des hommes que des morts vivants, ce qui est intéressant à découvrir. Je suis le rôle de Victoria, qui est froide et distante. Elle est certes peu présente dans la série mais c’est un personnage clé. Actuellement sur YouTube.

L’autre web-série « Speed rating » est assez humoristique. Elle met en avant un certain côté loufoque des speed dating, en enchainant les râteaux. C’est vraiment excellent. Cette série est réalisée par Arnaud Raymackers et Ghislain Quesnel. Un distributeur a signé avec les deux acolytes pour que le programme soit distribué à l’étranger. On croise les doigts mais c’est plutôt bien parti. J’y interprète le rôle de Fanny Gaillard, il y a tellement de situations drôles dans cette web-série que je vous invite à la regarder. Première saison à disposition sur YouTube.

Enfin, « Osef », pour On s’en fout, est une web-série réalisée par Benjamin Pallier, parrainée par Kev Adams. Il y a aussi Arthur Harricot, un acteur plein de talents. Cela rappelle un peu les années collège. Elle est diffusée sur la TV d’Orange et est aussi suivie, soutenue, et diffusée par le magazine Public, version ado. J'interprète le rôle de Mlle Georgi, infirmière scolaire. Première saison également visible sur YouTube. La seconde débarque le 5 mars, d'ailleurs en cours de tournage.

J’aimerais aussi m’axer un peu plus sur le cinéma, en commençant par des seconds rôles. Je suis tellement passionnée que j’ai hâte de vivre de belles expériences.

Ce fut un plaisir, Phany, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Aline Hamou : actualités, projets, parcours - elle nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aline,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment sur grand écran, sur petit écran et sur scène. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ? Pourquoi prenez-vous chaque jour autant de plaisir à exercer ce métier, et même ces métiers ?

Vous avez raison de dire « ces » métiers, car même s’ils font partie d’une même famille, l’exercice du jeu sur scène est extrêmement différent de celui face à la caméra. J’ai eu l’occasion de jouer sur les planches et j’aime particulièrement l’interaction avec le public. Le théâtre me semble être plus difficile que le jeu face à la caméra car une fois sur scène, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Tout doit être calé au millimètre afin qu’il y ait du rythme et que l’on ne perde pas l’attention du public. Au cinéma, c’est différent. On joue uniquement avec son partenaire mais on oublie la présence des caméras et de l’équipe technique. Les scènes peuvent être tournées jusqu’à des dizaines de fois pour obtenir exactement ce que recherche le réalisateur. Je ne pourrai pas vous dire si je préfère le jeu sur scène ou sur un écran. 

Ce qui me passionne et m’anime, c’est de pouvoir jouer des personnages complètement différents, quelqu’un que je ne suis pas du tout ou que je n’oserais pas être dans la vie. J’ai l’impression de vivre plusieurs vies à la fois et comme je suis quelqu’un qui ne supporte pas la routine, cela convient à ma personnalité. Ce qui me plaît évidement, c’est aussi de pouvoir créer ou recréer des sentiments sincères, de les vivre pleinement et de les partager avec mes partenaires de jeu. Ce métier m’apprend également tous les jours à être un peu plus tolérante car je me dois de comprendre les personnages que j’interprète et de ne jamais les juger. 

2/ Ponctuellement, retrouvez-vous une certaine complémentarité entre les différents exercices artistiques évoqués ?

L’un ne va pas sans l’autre. C’est grâce aux cours de théâtre que je me sens plus à l’aise face à une caméra. J’y ai appris à respirer, à placer ma voix et à utiliser mon corps dans l’espace. 

3/ Face au rythme soutenu d’un plateau de tournage, comment vous préparez-vous en amont ?

Pour ma part, la première étape est de me débarrasser de mon texte. C'est-à-dire le connaître sur le bout des doigts pour pouvoir me concentrer sur l’interprétation. J’aime arriver à l’heure sur un plateau pour ne pas laisser de place au stress.

Quand il n’y a pas de répétition en amont, cela me permet aussi de rencontrer mes partenaires de jeu que je ne connais pas toujours et de répéter avec eux en loge maquillage. 

4/ Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations prédominent en vous ?

J’ai joué dans la pièce « les champions de l’amour » mise en scène par Frank Victor il y a 2 ans, et derrière le rideau les sensations se mélangeaient. Une boule au ventre avec un certain stress, mais aussi une grande adrénaline et l’envie impatiente que le rideau s’ouvre.

Une fois sur scène, la peur disparaît car on est dans le jeu. 

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

J’ai joué en télévision dans des fictions sur TF1 et France 2 et joue actuellement un rôle semi-récurrent dans une série diffusée sur TMC, mais le cinéma fait partie de mes priorités. Il y a un an, après un casting à Paris, j’ai obtenu le rôle de Marylin dans le long métrage « Paris holiday », du réalisateur hongkongais James Yuen. le film a été diffusé dans plusieurs pays en Asie.

J’apparaitrai également l’année prochaine dans le film « Je la rencontrerai » de Raphaël Kirgo aux côtés du comédien Quentin Santarelli ou encore dans le prochain film de Syrine Boulanouar dans lequel je joue une scène avec Eléonore Sarrasin et l’artiste Sneazzy. Pour ce qui est du théâtre, je n’ai malheureusement pas le temps en ce moment mais il est clair que j’y reviendrai un dès que j’en aurai l’occasion. 

Merci Aline pour votre gentillesse et votre disponibilité !

 

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Barbara Laurent nous présente son court-métrage et ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

                                                   Crédits : Frédéric Vignale

 

Bonjour Barbara,

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

1/ Vous participez actuellement au Nikon Film Festival avec le court-métrage «Je suis fidèle». Pour commencer, comment décrire son contenu ? Quelles thématiques y sont abordées ?

Cette année, le concours s’oriente autours du thème « Je suis une rencontre ». On pense, pour mon programme, qu’il s’agit à priori d’une histoire d’amour mais l’amour est ailleurs.

C’est un sujet d’actualité, qui nous touche et qui, grâce à ce thème, risque de faire parler.

2/ Vous y êtes coréalisatrice, aux côtés de Roxane Le Texier. Quelles ont été vos principales sources d’inspiration ?

J’ai écrit le scénario et choisis les comédiens. Comme je souhaitais aussi me donner un rôle, il me fallait un regard artistique extérieur. J’en ai parlé à Roxanne, une de mes meilleures amies, qui a de suite accepté.

Au fur et à mesure de l’écriture, comme cela lui a plu, on a réécrit les dialogues ensemble, j’ai vraiment délégué et c’était très agréable. Sur le plateau, lorsque je n’étais pas derrière la caméra, j’avais comme un deuxième œil car, avec Roxanne, on s’entend tellement bien que l’on arrive à voir la même chose.

Comment êtes-vous parvenu, sur une durée aussi courte, à faire passer les messages et émotions que vous souhaitiez ?

Je me suis beaucoup aidée d’un livre, écrit par Jérôme Genevray, qui s’appelle « Cinéma Guérilla - Comment écrire les courts-métrages avec les moyens du bord », qui aborde beaucoup de thèmes.

Nous nous sommes beaucoup concentrées sur le scénario et sur l’écriture des dialogues. Nous n’en avons pas mis beaucoup, le texte n’est pas si important que cela au final. Nous avons plutôt insisté sur l’importance des images et des musiques, composées par Sébastien Agius. La musique y est tellement incroyable, c’est comme si c’était un acteur.

Nous avons resserrés le tout pour tenir en 2 minutes 20 secondes.

3/ Selon vous, pourquoi ce programme va plaire au public ? Comment se distingue-t-il des autres ?

Par sa thématique et l’angle que l’on a choisi. Ce thème n’a pas encore été abordé car c’est un sujet sensible en ce moment. L’angle est quelque chose d’assez intelligent, sans prétention de ma part, pour suggérer et ne pas imposer aux spectateurs.

J’ai hâte de vous le faire découvrir. En tout cas, on ne cherche pas l’indifférence. On attend avec impatience vos réactions.

Si cela plait, pourquoi ne pas prolonger l’aventure sur une plus longue durée, qui nous permettrait de développer davantage les choses. Un moyen métrage me ferait très plaisir.

4/ En parallèle, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

J’écris aussi un spectacle, j’ai eu envie de développer un concept de sketchs- chansons, pour mêler deux de mes passions. « Mes ex » met en avant une fille qui, à chaque rencontre, croit que c’est l’homme de sa vie. Plutôt que manger du chocolat ou regarder la télévision pour noyer son chagrin, elle écrit des chansons pour régler ses comptes.

Il  y a donc une dizaine de titres avec le nom de mes jules. On voit qu’à chaque fois ca ne se passe pas très bien. Je suis aidée par un humoriste, Daniel Camus, qui me donne des conseils pour l’écriture des sketchs qui ponctuent les chansons. La musicienne Marion Laurent est aussi présente.

Je joue aussi un spectacle pour enfants, je vais en développer un autre pour l’année prochaine. Parallèlement, je termine un doctorat en droit, avec un sujet sur le festival audiovisuel. J’ai aussi d’autres projets de courts-métrages. Citons également « La fabuleuse histoire des opérettes marseillaises » que je vais jouer le 15 janvier prochain à Toulon. A côté de cela, je chante dans les maisons de retraite, je fais de l’événementiel, je donne des cours de chants et j’anime des leçons de comédie musicale avec les enfants pendant les vacances.

Ce fut un plaisir, Barbara, d’effectuer cette interview avec vous !

Publié dans Télévision, Musique

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Ludivine Bigéni évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Ludivine,

C’est un plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous êtes actuellement sur scène, à la Comédie République, dans la pièce à succès « Adopte un jules.com ». Comment présenter ce chouette spectacle ? Quelles thématiques y sont abordées ?

Je dirais que c’est à la fois une comédie de boulevard et un three women show. C’est drôle, et écrit de la même manière que l’on peut parler dans la vie de tous les jours. Les personnages sont assez caricaturaux. Cela retranscrit bien les trois caractères distincts de chacune.

On y traite avec dérision les rapports hommes-femmes via les nouvelles cyber-plateformes de rencontres.

Le public passe un bon moment, de détente et de rires.

2/ Comment décririez-vous votre personnage ? Quelles en sont ses principales caractéristiques ?

Clara est le garçon manqué du spectacle. C’est une grande gueule, un peu bourrine, pas vraiment élégante. Elle est brute de pomme.

3/ Le spectacle cartonne depuis plusieurs années maintenant. Selon vous, quels facteurs expliquent cet énorme succès ?

Je pense que c’est d’abord parce-que c’est drôle et léger, et peut-être aussi que cela vient du fait que  c’est un sujet d’actualité. Les rencontres via les sites internet sont plus que jamais en effervescence. Tout le monde connait la thématique, même ceux qui ne la pratiquent pas ont probablement dans leur entourage quelqu’un qui est inscrit. C’est donc assez parlant.

La pièce est rigolote ; Nous tournons les situations en dérision, ce qui permet de prendre un peu de distance avec ce sujet-là, auquel tout le monde n’adhère peut-être pas.

4/ La distribution est alternante sur la pièce. Cela implique-t-il une adaptation particulière pour vous en fonction des comédiennes qui vous accompagnent sur scène ?

Il nous est demandé d’être attentifs sur le texte et les relances, justement pour que chacune puisse reconnaitre les tops. Le fait de faire tourner les équipes et un vrai exercice, chacune ayant sa propre façon de jouer son personnage.  

5/ En parallèle, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

J’aime tellement de choses que j’ai beaucoup de projets !

Je suis danseuse à l’origine, puis j’ai appris à chanter et jouer. Je me suis trouvée un très gros penchant pour les comédies musicales qui allient toutes ces disciplines.

J’ai pour projet la création de vidéos sous forme de clips, dans lesquels je partagerai mon plaisir de danser, chanter et/ou jouer avec des proches qui ont aussi ça comme passion.

Je suis aussi sur la création d’un court métrage, et divers spectacles. Tout ça demande du temps et de l’implication, maos j’essaie de faire au mieux pour réaliser tout ce dont que j’ai envie.

En parallèle, je suis chanteuse-comédienne à Disney, encore un autre univers. Je suis donc sur deux opposés avec la pièce.

6/ Vous êtes une artiste aux multiples talents, vous êtes comédienne, danseuse et chanteuse. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ?

Je crois que j’ai beaucoup de choses à donner, à partager et à dire. De nature très émotionnelle, j’ai trouvé dans l’artistique de bons moyens d’être moi-même en exposant tout ce que peux être et tout ce que j’ai envie d’exprimer.  Allier l’utile à l’agréable, en fait ! (rires)

7/ Pour conclure, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Une très belle carrière dans le cinéma. C’est mon aspiration principale en ce moment.

Le jeu devant une caméra, beaucoup plus minimaliste que sur une scène de théâtre, me plait énormément et colle à ce que je suis.. J’ai testé le fait d’être au plus sincère lors de mes cours et j’ai très envie d’y retourner.

Merci Ludivine pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Antoine Gorczewski revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Antoine,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment sur scène, à l’écran, mais aussi en publicité. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ? Pourquoi prenez-vous autant de plaisir chaque jour à effectuer ce métier ?

J’ai envie de défendre des valeurs, de transmettre des messages. Je suis passionné par l’ambiance d’un plateau de tournage, avec une équipe qui tire dans le même sens pour aller de l’avant. J’ai l’impression que je ne me sens jamais aussi vivant que lors d’une répétition ou devant une caméra.

Au théâtre, le travail est plus profond, la recherche du personnage et la compréhension de l’auteur, de ce qu’il a voulu dire sont très intéressantes. C’est à chaque fois une sorte de petite chasse au trésor. J’y prends beaucoup de plaisir.

Je trouve que le théâtre possède quelque chose de sacré, un peu comme dans une église. Il faut rentrer sur scène en parfait accord avec soir même. Tout est très solennel, avec une union et un esprit de groupe.

J’ai aussi ce petit égo d’acteur, j’aime que l’on me regarde. J’apprécie l’échange avec le partenaire, c’est quelque chose de simple mais qui procure beaucoup de joie.

2/ Retrouvez-vous, ponctuellement, une certaine complémentarité entre les différents domaines évoqués précédemment ?

Tout sert. N’importe quelle expérience de vie est utile. Au théâtre, on fait souvent appel à des souvenirs, des odeurs, des sensations donc chaque métier apporte quelque chose.

3/ Juste avant l’ouverture du rideau, comment vous sentez-vous ? Quelles émotions prédominent alors en vous ?

Tout dépend du contexte. Dans tous les cas, il faut être concentré au maximum pour tout donner. Globalement, je suis inquiet mais je cherche à me recentrer, à respirer pour trouver les énergies de mon personnage.

Il ne faut pas avoir peur du public. Un professeur me suggérait d’imaginer, en regardant à travers le rideau, que je serre chaque spectateur dans mes bras, pour justement éviter l’appréhension de la salle. Je pense progresser et avoir franchi un cap. J’ai envie de transmettre, de faire plaisir, ce qui me donne de l’énergie et réduit le stress.

4/ Sur les plateaux de tournage, les rythmes sont généralement très soutenus. Du coup, comment vous préparez-vous en amont ?

J’ai principalement tourné dans des courts-métrages. Il n’y a pas de petit rôle, il faut à chaque fois s’inventer un personnage, lui trouver un contexte, un cadre et une histoire. C’est même souvent plus dur quand il y a peu de répliques.

Il est important de s’amuser, cela aide à être bon.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Tous les domaines m’attirent. J’ai très envie de jouer au théâtre, les planches me manquent terriblement.

J’apprends beaucoup avec un livre, basé sur l’actors studio. Je m’efforce chaque semaine à m’entrainer pendant plusieurs heures. C’est très instructif. Je vais souvent voir des pièces, ce qui m’enrichit et me cultive.

Je ne joue pas pour jouer, je cherche des projets qui me plaisent avec une équipe de gens passionnés. Je suis patient, ouvert.

Mon objectif principal est de monter mon équipe, de comédiens et de techniciens. J’ai envie d’une famille de travail avec un noyau de six à sept comédiens. J’écris des petits formats courts en vidéo sur des thèmes de la vie en société que j’aimerais leur proposer. Ce programme s’annonce très drôle. Si cela peut éveiller certaines consciences, j’en serais très heureux. J’espère déjà tourner six épisodes pilote.

Merci Antoine de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Frédéric Jeannot : parcours, actualités, projets - il nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Frédéric,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme le montrent vos expériences au théâtre mais aussi sur les plateaux. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ?

J’y trouve une liberté et une créativité.. J aime  travailler à partir de la matière qu’est notre vie .

Créer est fondamental  et Le métier d’acteur est une forme de création qui me parle : utiliser  le corps, la voix, l’esprit, ça me plait.

2/ De façon ponctuelle, retrouvez-vous une certaine complémentarité entre ces différents domaines ?

Il ne faut pas oublier, je trouve, que l’on fait le même métier,  bien que la technique  diffère le fond reste le même.

Mais, oui, des passerelles existent. Elles m’aident et me nourrissent.

3/ Au théâtre, quelles sensations éprouvez-vous juste avant de rentrer sur scène ?

 Je crois que ça dépend des jours ; de comment je me sens, du rôle , de la pièce ; je peux avoir le trac , ressentir  de l’excitation,  de la joie. J’essaie d’être le plus à l écoute  de  ce qui se passe en moi,  afin de l’utiliser pendant la représentation.

4/ Sur les plateaux de tournage, le rythme est plutôt soutenu. Quelle est alors votre méthodologie de travail en amont ?

J’ai besoin, autant que possible, de venir avec le texte su sur le bout des doigts. Pour me libérer ensuite dans le jeu. Car il est nécessaire aussi, en plateau, de gérer l’aspect technique demandé par le metteur en scène et la présence de l’équipe autours.

J’essaie d’avoir travaillé ma situation sous différents aspects pour être, au moment du tournage, aussi malléable que possible. Il faut être capable de réactivité.

5/ Quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Je suis actuellement en tournée avec « Le marchand de Venise », de Shakespeare, mis en scène par Pascal Faber.

Je répète beaucoup ce grand auteur en ce moment, car je vais me lancer prochainement dans une autre de ses œuvres, « La mégère apprivoisée », qui va se jouer à partir de février, en tournée aussi, avec Hélène Laurca à la mise en scène. J’ai aussi la chance de participer bientôt à une adaptation, sur Paris, de « Roméo et Juliette », mise en scène par Stéphane Bénazet.

Ce fut un plaisir, Frédéric, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Les Liberty Girls évoquent leurs projets pour nous !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Sarah, Anaïs et Louna. Sans oublier Christian Chardin, votre manager, qui nous accompagne aujourd’hui.

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions sur le blog.

1/ Vous formez, avec brio, talent et succès, les « Liberty Girls ». Comment vous êtes-vous rencontrées ?

Louna : Nous nous sommes rencontrées lors d’un casting de danse, pour lequel nous étions venues séparément. Même si Sarah et moi nous connaissions déjà. Nous avons, dans la file d’attente, rencontré Anaïs et nous avons rapidement sympathisé. Pas mal de points communs nous ont vite rapprochés.

Anaïs : On est rapidement devenues copines, même amies.

Quelles sont vos inspirations musicales communes ? Qu’est-ce qui vous rassemble ?

Louna : Je crois que ce sont nos différences qui nous rassemblent. Le fait que l’on se complète chacune les unes les autres. Anaïs est plus dans la soul, je suis davantage dans la pop et Sarah aime beaucoup les divas, notamment Beyoncé.

Sarah : C’est vrai, on se complète pleinement !

2/ Vous vous êtes récemment fait connaitre avec votre premier titre « Vivre plus fort ». Comment présenter cette chanson ?

Anaïs : « Vivre plus fort » est un hymne pour nous. Le fait de croire en ses rêves est un peu l’image de notre groupe.

Sarah : C’est un message pour encourager à s’accrocher, malgré les épreuves de la vie. Même si on est triste, il faut continuer à y croire, encore, encore et encore. Jusqu’au jour où on y arrive.

Anaïs : Je pense que l’on est un peu la preuve qu’il faut vivre plus fort.

Louna : Je pense que le terme « Vivre plus fort » touche beaucoup de gens, énormément de personnes ne sont pas bien. Leur transmettre ce message peut les inciter à positiver, à ne pas baisser les bras, à leur montrer qu’il faut y aller. Nous essayons donc de leur transmettre ce que nous avons à l’intérieur de nous.

3/ Actuellement, vous êtes en studio pour de nouveaux enregistrements. Quels thèmes souhaitez-vous aborder ? Avec quelle ambiance musicale ?

Anaïs : Le nouveau titre est beaucoup plus rythmé, plus dansant, plus pop.

Louna : Il est un peu plus femmes. Nous nous affirmons davantage, nous y mettons plus notre personnalité. Le public nous connaitra alors mieux.

Anaïs : Il nous correspond plus, c’est un peu jeune, notre public va s’élargir grâce à cette nouvelle chanson.

Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour ces nouvelles chansons ?

Sarah : Ce qui se fait actuellement. Nous avions envie de quelque chose de positif, qui donne envie de danser, qui incite à la joie de vivre.

Anaïs : C’est un titre un peu plus urbain que le premier.

Louna : Je me répète un peu, mais ce nouveau single est un petit morceau de chacune de nous. Nous nous inspirons les unes des autres, plutôt que d’autres artistes.

Anaïs : C’est vrai, chacune apporte sa personnalité.

Sarah : Nos individualités se démarquent, nous sommes toutes différentes. Mais on est évidemment une unité, car nous nous complétons. 

4/ Vous n’habitez pas au même endroit, vous êtes, pour certaines, distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Quelle est du coup votre méthodologie de travail d’un point de vue artistique ?

Anaïs : Nous pouvons dire merci aux réseaux sociaux, à Skype notamment. Nous sommes tout le temps en contact pour partager nos idées. On essaie de se voir de temps en temps, je suis moi-même allée en Corse récemment pour rejoindre les filles.

Sarah : Merci internet, pour garder ce lien.

5/ Serez-vous prochainement sur scène ?

Louna : Nous l’espérons. Nous avons déjà eu une date sur Rochefort à la fin du mois de novembre.

Christian Chardin (manager) : Cette première date a permis à des tourneurs de voir les filles sur scène. Nous espérons que cela déclenchera de nouvelles scènes. Beaucoup de plateaux radio vont aussi être déclenchés. En 2017, après la sortie de l’album, nous ferons une vingtaine de dates en tournée.

Quels sont vous souhaits pour la suite ?

Louna : Avoir notre public, ciblé, pour connaitre cet échange privilégié.

Sarah : Se produire sur scène un maximum serait magique ! C’est vraiment un souhait pour nous, c’est là où l’on est le plus à l’aise !

Anaïs : Ne pas décevoir nos fans!

6/ En conclusion, si ce n’est pas déjà fait, que lire à nos lecteurs pour les inciter à vous suivre ?

Louna : Nous suivre est l’occasion de soutenir un projet naissant. Cela fait longtemps que l’on n’a pas vu un nouveau groupe de filles.

Anaïs : Il y a des paroles positives, nos textes sont plein de bon sens. Nous sommes vraiment passionnées !

Sarah : Nous en avons encore sous le pied, nous vous réservons de belles surprises.

Ce fut un plaisir de nous entretenir avec vous !

Publié dans Musique

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Fanny Vambacas évoque pour nous son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Fanny,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Je viens de changer d’agent, je suis désormais représentée par Nathalie Dubourdieu chez DS Talents. J’en suis très contente, elle m’a vu jouer dans différents registres, elle me connait donc déjà en tant qu’actrice. C’est une bonne chose car il m’arrive, dans la vie, d’être un peu réservée, tout l’inverse de ce que je peux être sur scène ou en tournage. Elle est vraiment très dynamique et actuelle dans sa façon de travailler. Je compte bien tourner davantage pour le cinéma et la télévision, et avec Nathalie à mes côtés, pas de doute, de belles choses m’attendent en 2017. J’ai aussi très envie de faire du doublage, j’ai assisté sur des plateaux, j’ai déjà été à plusieurs reprises derrière la barre. C’est une autre facette du métier d’acteur, cela demande beaucoup de précision et de liberté de jeu. Je trouve ça très intéressant et enrichissant.

J’ai tourné cet été sur un projet de série, pour un rôle récurrent. J’espère que c’est un programme qui verra le jour car c’est très drôle et je suis sûre que ça peut marcher auprès du public. Nous en saurons plus dans quelques semaines. J’y interprète une coiffeuse sexy, très souvent à côté de la plaque. Dès que j’ai su que j’avais le rôle, j’ai foncé chez ma coiffeuse pour faire un stage ! Je voulais absolument être crédible et avoir le bon coup de ciseau. On me donne de plus en plus de rôles légèrement décalés. Sans être blonde, je fais la blonde, et c’est ça qui est drôle. Un ami me disait récemment que c’est grâce à la candeur que je suis capable de dégager, cette même candeur qu’avait Jacques Villeret, cela permet de tout passer avec sincérité sans avoir l’air complètement niaise. J’essaie, de façon générale, pour ce type de rôle, qu’elle ne soit pas seulement une parfaite idiote et de lui apporter du caractère, de la sensibilité. C’est ce qui fait la richesse de ces personnages-là et c’est ce qui les rend attachants.

2/ Vous êtes actuellement sur scène, à La Folie Théâtre, dans « Père Noel 2.0 ». Pour commencer, quelle histoire est racontée dans cette pièce ? Quelles sont les principales thématiques ?

C’est une pièce très drôle avec beaucoup de magie et de poésie. Elle est moderne, autour du jeu vidéo et des nouvelles technologies. Il y a aussi des chansons, dont un Rock endiablé sur Noël qui met le feu dans le public, autant auprès des enfants que des adultes. Matthieu Devaux a fait un superbe travail sur la musique. Le sujet ? Le Père Noël est devenu accro aux jeux vidéo et en a oublié Noël qui arrive à grands pas. Ses lutins vont alors essayer de trouver une solution.

A coté de cela existe un monstre, Vérus, qui se nourrit de tout ce que l’on jette en technologie, dans notre société de consommation, et qui grossit au fur et à mesure. Plus on jette, par exemple, de téléphones portables pour en acheter de nouveaux, plus il prend du poids, de la puissance et de l’emprise sur le Père Noël hypnotisé par le jeu vidéo.

Il y a donc différents thèmes sur notre société et sur l’environnement. Je trouve que c’est important dans un spectacle pour enfants d’avoir une histoire avec un vrai fond, tout en restant ludique.

3/ Quel personnage y interprétez-vous ? Quelles sont ses caractéristiques ?

Je suis le lutin crétin Grelo et Sabotine, la délicate fée qui sort des chaussures et qui intervient pour aider le lutin Greli à sauver le Père Noël. Cette dernière aime chanter pour se présenter, j’ai donc la chance d’interpréter cette très belle chanson à chaque représentation.

Je passe facilement de l’un à l’autre, d’autant plus que j’aime bien donner des caractéristiques très précises à mes personnages. En termes de voix et au niveau du corps. Les costumes aident aussi beaucoup, ils sont d’ailleurs tous très beaux.

C’est une pièce très sportive, jouer un lutin demande énormément d’énergie, de plus mes personnages sont quasiment tout le temps sur scène, je n’arrête presque jamais. Je me change beaucoup de fois en très peu de temps. C’est un plaisir mais en même temps un challenge.

4/ Selon vous, quelles sont les clés de succès de cette pièce ? Qu’est-ce qui plait aux spectateurs ?

La thématique des jeux vidéo est un sujet d’actualité, il y a beaucoup de gens qui s’y retrouvent. Certains trouvent marrant que même le Père Noël soit devenu accro.

Sans oublier le côté magique et festif de Noël, où nous avons vraiment mis l’accent sur l’esthétisme. Les costumes sont beaux, un gros travail a été fait sur le décor et les lumières. Nous avons inclus de la projection vidéo pour le monstre, cela renforce le côté moderne et technologique de la pièce.

5/ Le fait de s’adresser à un public jeune implique-t-il des adaptations particulières, comparativement à une pièce plus traditionnelle pour adultes ?

L’exigence est la même pour moi. Surtout quand l’écriture le permet, comme celle de Philippe Dorin ou de Denis Lefrançois. J’essaie de ne pas faire de différence, car les enfants comprennent beaucoup de choses. Je m’amuse énormément à faire ce lutin crétin, ce sont les joies du spectacle jeune public, mais si ce personnage était dans une pièce pour adulte, ça ne changerait rien : il serait tout aussi bête et drôle.

La pièce s’adresse aux enfants à partir de 3 ans, mais nous visons tout autant les 8-10 ans. Même les adultes réagissent et prennent du plaisir. Tout le monde passe un bon moment, c’est là la clé d’un spectacle jeune public réussi. Avec plusieurs niveaux de lecture à l’intérieur, il y en a pour tous les âges.

Nous jouons À La Folie Théâtre à Paris les mercredis et samedis à 16h30, ainsi que les dimanches à 15h. Pendant les vacances de fin d’année, nous serons sur scène à 10h30, du lundi au vendredi, en plus du week-end. Jusqu’au 4 janvier.

Je pars aussi en tournée avec « Soum, l’ami des fantômes », une autre pièce jeune public, qui est du même auteur et metteur en scène, Denis Lefrançois. J’y joue trois personnages distincts, notamment une sorcière, je prends un plaisir fou sur scène en la rendant la plus méchante possible. C’est souvent le rôle qui plait le plus aux enfants. En plus d’être bien écrite, c’est une pièce qui me tient à cœur car elle aborde un sujet d’actualité très fort : le respect de l’autre et de la différence. Un message que nous n’avons pas fini de défendre, auprès de toutes les générations.

Ce fut un plaisir, Fanny, de nous entretenir avec vous !

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