Mickaël Durard évoque pour nous ses projets !
Bonjour Mickael,
Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions sur le blog.
1/ Votre fin d’année est riche en actualités. Pour commencer, vous avez tourné deux projets « Survie d’un fauve en Terre moderne » et « Why now », qui vous ont permis de jouer sur deux registres bien différents. Pourriez-nous nous raconter ces deux belles aventures ?
Le premier est plutôt quelque chose de comique, un humour un peu grinçant d’ailleurs. Car Ambroise, l’auteur et le réalisateur, a un humour décalé, qui me plait bien. J’avais déjà tourné avec lui dans un autre court-métrage, cela s’était super bien passé. Il est donc revenu vers moi avec un texte qui m’est destiné, ce qui m’a touché. Une projection a récemment déjà eu lieu.
« Why now » est quelque chose, je dirais, de plus commun. C’est l’histoire d’un homme âgé d’une cinquantaine d’années, qui est à un tournant de sa vie. Il est marié, a deux enfants mais rencontre un autre homme avec lequel va naitre une aventure. Ce film-là est en montage.
2/ En parallèle, vous avez tourné avec le youtubeur Florian. Que dire sur ce programme ? Comment le présenter ?
Florian est un jeune artiste qui fait des vidéos sur le thème de la nourriture, que je trouve très drôles. Il rencontre aussi les gens qui le suivent, autours de défis. Il voyage un peu partout en France.
Des élèves de 3iS, une école de cinéma de Paris ont écrit un scénario et ont souhaité intégrer Florian à l’histoire. Sur le thème aussi des repas, ils ont repris l’idée d’Antoine de Maximy en l’adaptant sur le principe de « Je viens manger chez vous ». Dans l’histoire, il tombe malheureusement chez un psychopathe, que j’interprète.
3/ Attiré par l’écriture, vous avez développé le scénario « La main dans le sac ». Quelles en sont les principales thématiques ?
Dans ma vie de tous les jours, j’ai horreur du conflit et je pense que je suis en train d’essayer de guérir de cela en écrivant des histoires sur cette thématique. La genèse du projet remonte à un stage fait il y a deux ans avec Bruno Esposito, qui nous avait demandé d’écrire une petite scène pour la filmer ensuite dans des conditions réelles. Afin de découvrir l’autre côté de la caméra.
J’avais écrit sur un flic qui vient arrêter un coupable qu’il traquait depuis quelques temps et dont il vient d’avoir les preuves de sa culpabilité. Je suis parti de ces deux minutes-là pour montrer ce qui s’est passé un tout petit peu avant. Des éléments sont amenés pour comprendre la finalité de l’histoire.
4/ Quels sont aussi vos autres projets et envies artistiques actuels ?
Dans le cadre du Festival Nikon, j’ai écrit et réalisé « Je suis une purée de carottes ». De 2 minutes 20, ce film a été tourné en septembre dernier.
Mes envies à présent sont uniquement cinématographiques. Après 25 ans de théâtre qui m’ont permis de travailler avec des gens très intéressants, j’ai la volonté de découvrir autre chose. Je me suis donc lancé dans l’image il y a trois ou quatre ans. J’ai vraiment envie de réussir, j’ai de l’ambition et je l’assume.
J’ai tourné dans « Incompatibles », un long métrage. J’écris aussi, j’ai envie de développer des choses, notamment un scénario de film auquel il manque encore quelques ajustements, avant de pouvoir le proposer. Sans oublier le développement d’un atelier d’écriture où j’invite les gens à venir discuter autours de la rédaction cinématographique pour, au final, fédérer un groupe afin d’écrire et de réaliser des films.
La thématique du peintre américain Edward Hopper me plait, j’aime les couleurs, les éclairages, les situations et les ambiances de ses œuvres. Nous pourrions partir d’un de ses tableaux pour, dans un long métrage, découvrir ce qui s’est passé avant ou après.
Ce fut une joie, Mickael, de nous entretenir avec vous !