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C8 / Les Mandrakes d'or : Charlotte Bermond nous en dit plus sur cette édition anniversaire!

Publié le par Julian STOCKY

@ Kriss Logan

 

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

La 35è saison des « Mandrakes d’Or » sera diffusée en fin d’année sur C8. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente pour cette édition anniversaire ?

Oui bien sûr ! C’est toujours un grand plaisir de co-animer cette soirée magique au Casino de Paris ! D’autant plus que cette année est une édition spéciale, puisque nous fêtons les 35 ans des Mandrakes D’or. Une soirée anniversaire où les plus grands magiciens de monde seront présents pour recevoir l’oscar de la magie et nous émerveiller tout au long de la soirée !

L’émission sera diffusée le mercredi 1er janvier 2025 à 21H10 sur C8 et on a hâte de vous la faire découvrir.

Plus concrètement, quels artistes allons-nous pouvoir retrouver lors de cette soirée ?

Une programmation d’exception cette année puisque nous aurons la chance de recevoir sur une même scène, deux champions du monde en titre : le français Markobi, champion du monde en cartomagie et Le belge Laurent Piron, champion du monde toutes catégories. L’un manie les cartes à la perfection au point de nous rendre fou, tout ça sous le ton d’un humour complètement décalé ! L’autre nous embarque dans un univers plein de poésie en donnant vie à une boulette de papier.

L’envoûtante Solange Kardinaly nous offrira un numéro de quick change bluffant ! On la retrouvera également dans un numéro de grande illusion incroyable avec son partenaire Arkadio.

 

 

Nous aurons également le plaisir de recevoir le coréen Sangsoon Kim qui nous offrira un numéro de manipulation très original puisque ce ne sera pas avec des cartes cette fois-ci mais avec des chaussures qui changeront de couleurs et de taille, à vue !

De la partie également, la révélation française : Ben Rose, avec qui j’aurai le grand honneur de participer à un numéro ! Je suis très chanceuse !

Nous aurons le plaisir de recevoir à nouveau le magicien allemand Topas toujours aussi exceptionnel ; la magicienne et danseuse Jaana Félicitas, qui mêle danse et magie pour nous offrir deux tableaux poétiques ; et enfin, tous nos sociétaires des Mandrakes d’or qui ont tenu à être présents pour fêter cette 35ème édition : Vincent C, Fabien Olicard, Kevin Micoud et Reginald.

 

 

Le producteur Gilles Arthur nous offre cette année encore un programme riche et varié avec de la grande illusion, de la poésie, de l’humour, du grandiose, de l’émotion…Oui, c’est une émission qui a vocation à plaire à tous : que l’on soit ou non adepte de la magie, on reste émerveillé de ce que l’on voit ! Et c’est la soirée idéale pour passer un très bon moment en famille pendant les fêtes.

Comme chaque année, des parrains et marraines montent sur scène pour remettre les fameux Mandrakes d’Or…

En effet, chaque année nous décernons un Mandrake d’or aux plus grands magiciens du monde. C’est la plus haute distinction dans le domaine de la magie. Pour ce faire, nous avons le plaisir d’accueillir, cinq personnalités du monde de la télévision et du spectacle.

Cette année nos cinq parrains sont : Nicoletta, un monstre sacré de la chanson française ; l’aventurier Moundir, connu pour sa participation à l’émission « Koh lanta » et qui anime aujourd’hui une émission de poker sur RMC ; l’humoriste Olivier De Benoist, fan inconditionnel de magie, qui revient pour notre plus grand plaisir ; Zoé Clauzure, notre benjamine ! C’est la gagnante de « l’Eurovision junior », et désormais, la plus jeune meneuse de revue dans le spectacle jeune public de Kamel Ouali au Paradis Latin; et enfin le comédien et chanteur Alexis Loizon que vous avez pu applaudir dans divers comédies musicales comme « Grease », « Footloose » ou encore « La belle et la bête ».

 

 

Vous l’avez dit, cette année encore, en plus d’animer l’émission, vous participez à certains des tours de magie présentés…

Avec mon co-animateur Maxime Guény, nous allons faire une entrée fracassante, digne d’un numéro de Copperfield ! Mais je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir la surprise !

Et comme je vous disais, j’aurai la chance de me retrouver aux côtés de Ben Rose, dans un numéro très touchant. Je suis hyper heureuse ! Même si j’aime me laisser porter et être émerveillée par un numéro, en faire partie, en tant qu’artiste, est un vrai kiff ! J’en redemande !

 

 

En tout cas, même si les éditions se succèdent, votre œil de spectatrice reste intact…

Mon œil de spectatrice et d’enfant reste émerveillé. La magie est un art tellement riche qui évolue au fil des époques et qui continuera à nous transporter et nous faire rêver éternellement. C’est un art inépuisable. Que l’on soit petit ou grand, on se laisse emporter dans des univers divers et variés.

Je suis très admirative du travail de ces artistes. La créativité, l’ingéniosité… c’est un travail d’orfèvre. Toutes ces heures de travail, ces jours, ces mois et bien souvent toutes ces années de recherche, de répétitions pour arriver au résultat final… c’est magique.

A quelques jours de la diffusion, certainement êtes-vous curieuse de découvrir les retours des téléspectateurs ?

C’est toujours intéressant, en effet, de découvrir les retours des téléspectateurs. Nous avons déjà conquis 2000 spectateurs au Casino de Paris, et dans quelques jours nous aurons le plaisir de partager ce spectacle avec les téléspectateurs de C8 et Olympia TV.

Rendez-vous donc le mercredi 1er janvier 2025 à 21H10 sur C8 pour la 35ème édition !

 

 

Fin janvier, en complément, auront lieu plusieurs représentations au Grand Rex, regroupant quelques-uns des plus grands numéros proposés ces dernières années…

Oui ! Enfin ! les « Mandrakes d’or » partent en tournée. Et celle-ci commence avec trois représentations exceptionnelles au Grand Rex le 31 janvier, 1er et 2 février 2025. Ca va être génial !

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure télévisuelle des « Mandrakes d’Or » ?

Que l’aventure continue ! Cela fait 35 ans que ça dure… et je pense que les « Mandrakes d’or » ont encore de belles années devant eux !

Vive la magie ! et belles fêtes de fin d’année !

Merci, Charlotte, pour toutes vos réponses !

 

 

 

 

Publié dans Télévision

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France 5 / C pas si loin : Karine Baste nous en dit plus sur cette nouvelle émission quotidienne diffusée à partir du 13 janvier !

Publié le par Julian STOCKY

@ Nathalie Guyon

 

 

Bonjour Karine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle émission quotidienne de France 5 « C pas si loin » sera diffusée à partir du 13 janvier prochain. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement ! Ma joie est immense ! Quand on m’a proposé ce magazine, j’ai eu un immense sourire aux lèvres et le « oui » est arrivé quelques secondes plus tard. Cela tombait à un moment où j’avais envie et besoin d’autres choses…et ça correspond parfaitement à qui je suis. C’est-à-dire mettre l’humain au cœur de nos préoccupations et du jeu, prendre le temps, expliquer, transmettre…Donc c’est tout ce qui fait Karine Baste j’ai envie de dire, c’est tout ce qui fait ce que je suis : je suis profondément humaine, j’ai besoin qu’on parle des gens pour ce qu’ils sont, et non pour ce qu’ils représentent ou pour le territoire qu’ils occupent, j’ai besoin qu’on puisse vraiment se rappeler qu’il y a des réalités communes, bien plus qu’on ne l’imagine et que se comprendre, c’est s’accepter et c’est mieux vivre ensemble. Donc je suis absolument ravie et surexcitée.

26 minutes est une durée qui passe vite mais, pour autant, le contenu sera riche, avec un mélange d’interviews, de témoins, de datas, pour s’adresser au plus grand nombre…

Exactement ! 26 minutes, ça passe vite mais on a pris le parti de ne pas trop charger en reportages pour qu’ils se suffisent à eux-mêmes mais aussi pour que les invités aient le temps de prendre le temps. C’est important ! Surtout parce que je sors d’années de JT où on n’a pas le temps parce que l’actualité est ce qu’elle est et que l’on n’a pas le choix, donc c’est normal. Mais, là, c’est vrai qu’on aura ce grand format de 7 à 8 minutes pour poser la problématique. C’est d’autant plus important que l’on parlera de choses qui ne sont pas nécessairement connues du grand public.

Après, les deux invités qui vont échanger avec moi auront aussi 7,8 voire 10 minutes s’il le faut…On ne va pas s’interdire d’allonger un peu et de prendre le temps de discuter avec les invités, à qui je laisserai avant tout la parole. Je ne suis pas là pour connaitre mieux qu’eux ni pour savoir mieux qu’eux, ce sont eux les experts donc on prendra le temps de les entendre.

Ensuite, la petite pastille que l’on propose sera un peu de l’innovation, des solutions, on verra comment d’autres, sur la planète, font avec la même problématique. Là aussi, ce sera un petit reportage de 3 à 4 minutes, pas trop long, juste le temps d’expliquer et de mettre en lumière. Ce qui fait que l’on aura largement le temps de discuter avec les invités.

Et il ne faut surtout pas rater la petite pastille savoureuse en fin d’émission, qui sera tous les jours une photo d’archive ayant un lien avec les outremers mais pas que…Vous verrez que la petite histoire cachée dans la grande est absolument savoureuse. On a commencé à extraire des photos vraiment intéressantes cachées dans nos archives et je peux vous dire que j’apprends plein de choses. Quand on aura le plaisir de mettre cela à l’antenne, je pense que ce petit rendez-vous sera attendu, comme le reste de l’émission.

Donc c’est une émission épurée de façon à ce que l’on puisse expliquer au mieux.

 

@ Nathalie Guyon

 

Le vendredi, un grand témoin viendra conclure la semaine, dans la droite lignée de ce qui aura été partagé précédemment…

Exactement ! Le vendredi est effectivement une émission un peu particulière, dans le sens où on va revenir sur ce que l’on aura évoqué et expliqué tout au long de la semaine. Avec un invité un peu fil rouge, qui pourra être l’actuel ou l’ancien ministre des outremers, ce pourra aussi être quelqu’un issu du monde culturel ou du monde sportif, ce pourra être un écrivain, qu’importe on ne s’interdit rien mais ce sera quelqu’un qui, effectivement, depuis Paris, sera en présentiel à mes côtés, pour revenir sur toute la semaine. Là, on prendra encore plus le temps que du lundi au jeudi, dans la mesure où il n’y aura pas de grand format mais juste le rappel de ce qui aura été traité tout au long de la semaine. Ce temps d’échange permettra de revoir chaque étape, pour que cette personne nous apporte son expertise, son vécu, son recul, sa prise de distance. Cela est capital : pour se rappeler des interconnexions qu’il y a entre nous, il faut regarder des deux côtés à chaque fois.

Plus globalement, les enjeux sociétaux des territoires mis en avant sont tels que cette émission permettra des sujets très riches et variés…

On se rend compte, avec ce qui se passe en Calédonie, en Martinique, à Mayotte, que plus que jamais il y a une nécessité, effectivement, d’aller plus loin sur ce qui se passe dans ces territoires. C’est capital ! Mais le fait est que les outremers, c’est bien plus que cela…C’est vrai que, vue des Etats-Unis par exemple, la France est un pays de grèves mais la France est bien plus que cela. Pareil, les territoires ultramarins sont bien plus que des barrages, des échauffourées et des grèves contre la vie chère…Donc, en fait, oui il y a ces actualités-là qui méritent d’être décryptées parce que ça va bien plus en profondeur qu’une mobilisation sociale mais, de la même façon que nous, français de l’hexagone, somme perçus par les américains et autres comme juste des râleurs et des grévistes, on a bien plus de choses que cela à dire et à montrer.

Oui, on s’arrêtera sur ces actualités, on les décryptera mais on montrera aussi tout ce que le grand public ne sait pas, tout ce que, moi, je ne sais pas encore non plus parce que je suis en train d’apprendre une quantité phénoménale de choses sur les territoires ultramarins et d’autres pays. Chaque jour, je m’enrichis, c’est comme si on me remplissait de bouquins…Tout ce que je suis en train d’apprendre, je n’ai qu’une hâte, c’est de le partager et qu’on puisse sortir des clichés, de la même façon que nous, français de l’hexagone, avons envie de sortir des clichés parfois.

Donc, oui, ce sera une porte ouverte sur la culture et sur la connaissance, pour connaitre les autres êtres humains qui partagent la terre avec nous.

 

@ Nathalie Guyon

 

A quelques temps de la première, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je disais que j’étais surexcitée et c’est vrai que, là, je n’ai qu’une hâte, c’est d’être dans le bain. J’y suis déjà un peu avec les équipes car on prépare tous les jours, on met des thèmes sur la table, j’écris, je lis, je me projette déjà sur plein de choses, comme si les émissions existaient. Donc, oui, j’ai peut-être un petit côté impatient. J’ai très hâte mais, à la fois, je savoure chaque étape de ce qui est en train de se passer maintenant. Parce que lancer un nouveau produit est merveilleux…J’ai eu la chance de le vivre il y a 8 ans, quand on avait lancé France Info, la chaine toute info sur le canal 27 et c’est vrai que ces petites étapes qui précédaient le lancement étaient merveilleuses. C’était une excitation folle, c’étaient des équipes qui allaient proposer un nouveau produit, quelque chose qui n’existait pas encore au sein du groupe France Télévisions et, là, c’est pareil, on va proposer un nouveau produit, qui n’existe pas encore sur les antennes de France Télévisions. France 5 nous accueille pour cette émission, à laquelle je crois profondément…Je savoure chaque étape qui mène jusqu’au 13 janvier et, après, ce sera l’apothéose.

 

@ Nathalie Guyon

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette aventure naissante ?

J’ai envie de dire que tout se passe déjà tellement bien professionnellement pour moi : sur mes épaules, je n’ai pas un petit ange et un diable, j’ai deux petits anges. J’ai toujours tendance à dire cela car j’ai une sacrée bonne étoile…On me propose des choses et, chaque fois, ça se passe très bien. J’ai eu la chance, jusqu’à maintenant, de présenter des émissions ou des JT qui se passaient très bien, où j’ai été très bien accueillie par les équipes et où le public était au rendez-vous. Donc j’ai envie de dire que ce que l’on peut me souhaiter, c’est que ça continue, c’est que le public voit en moi ce que je suis, c’est-à-dire cette personne naturelle et profondément désireuse de partager et d’informer - parce que, finalement, ça continue à être de l’information -, c’est aussi que le public soit au rendez-vous, qu’il ait envie de nous suivre tout le temps !

Merci, Karine, pour toutes vos réponses !

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France 3 / Enquête parallèle - Un crime presque parfait : David Mora évoque ce chouette téléfilm duquel il est à l'affiche!

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas ROBIN - France Télévisions - Brain Productions

 

 

Bonjour David,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le téléfilm « Enquête parallèle - Un crime presque parfait », dans lequel vous interprétez le rôle de Thomas Bellemin, sera diffusé le samedi 4 janvier prochain sur France 3. On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Tout à fait ! D’autant que l’on ne me voit pas forcément souvent dans ce genre de registre-là donc j’étais ravi et fier d’incarner ce personnage de commandant de gendarmerie, aux côtés de Florence Pernel et de Jean-Baptiste Shelmerdine, des camarades très agréables.

Plus personnellement, quel regard portez-vous sur votre personnage, commandant de gendarmerie ?

En fait, il doit déjà sa place au personnage de Florence Pernel et ce qui est intéressant, justement, c’est qu’en tant qu’ancienne reporter de guerre maintenant journaliste locale, elle est vraiment investie dans l’idée de résoudre des enquêtes, alors qu’elle n’a plus vraiment la possibilité de le faire, ne faisant plus le même métier. Du coup, c’est intéressant de voir un peu leur cohabitation…Par moment, mon personnage est bien content d’avoir son soutien parce qu’elle a un coup d’avance. En même temps, elle se permet des choses que lui a du mal à tolérer parce que la fonction fait que l’on ne peut pas forcément faire confiance à tout le monde dans toutes les enquêtes. Ce rapport qu’ils ont tous les deux est intéressant !

Artistiquement parlant, ce personnage vous permet ainsi une palette de jeu large et variée…

Effectivement ! C’est vrai que tout ce qui peut me sortir de ma zone de confort de mon personnage que j’incarne un peu toute l’année dans « Scènes de ménages » qui est très caricatural, où je vais plus chercher des ressorts comiques, est intéressant. Là, je suis allé chercher un peu plus dans les graves, j’étais plus posé, j’avais peut-être un peu plus de poids dans ce que je disais et c’est vrai que c’est intéressant de se frotter à ce genre de personnage-là aussi. C’est tout l’intérêt, pour moi, de mon métier : que l’on puisse m’imaginer dans différents registres est tout ce qui compte !

 

© Nicolas ROBIN - France Télévisions - Brain Productions

 

D’ailleurs, au moment de vous glisser dans sa peau, aviez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Pour la petite histoire, ce qui est marrant, c’est que j’avais passé le casting pour un autre rôle…Je ne vais pas vous dire pour lequel mais Stéphanie Pillonca, qui avait bien aimé mes essais, m’avait ensuite proposé ce rôle de commandant de gendarmerie. J’étais surpris et, à la fois, intéressé. Mais c’est vrai que ce rôle-là était plus intéressant, au final, dans le téléfilm. Après, je pense qu’on est quelque part un peu inspiré par les différents téléfilms que l’on a pu voir ou entrevoir en télévision. Je pense que l’on essaie tous de faire son commandant de gendarmerie au mieux, sans trop rentrer dans des clichés, même si le genre veut qu’il y ait, scénaristiquement, toujours un mort au début. En tout cas, j’ai essayé de le faire le plus sincèrement possible, j’ai essayé de me surprendre moi-même pour espérer surprendre le téléspectateur et être légitime le plus possible.

Peut-être même vous étiez-vous (re)plongé dans le premier téléfilm de cette collection, pour mieux encore vous imprégner de l’atmosphère ?

Justement, je n’ai pas voulu voir le premier pour ne pas forcément, même inconsciemment, vouloir copier quoi que ce soit. Je suis toujours commandant de gendarmerie, comme Medi Sadoun l’était dans le premier, mais nos rapports avec le personnage de Fred ne sont pas tout à fait les mêmes que dans le premier, où il y avait peut-être plus un jeu de séduction un peu lattant, que l’on n’a pas forcément joué dans le nôtre.

Ce téléfilm a aussi été l’occasion de collaborer, vous l’avez dit, avec un chouette casting…et de tourner dans le cadre très agréable de la région lyonnaise…

Tout à fait ! Région que je ne connais pas très bien…C’était très agréable du coup, on s’est retrouvés dans des endroits très beaux. Donc, oui, c’est toujours aussi sympa, dans notre métier, de pouvoir découvrir la France ou d’autres pays d’ailleurs et d’être surpris. On change de bureau, c’est bien !

On vous imagine curieux, sinon impatient, de découvrir le rendu final mais surtout les retours des téléspectateurs …

Ah, tout à fait ! C’est vrai que je ne l’ai pas encore vu et j’ai hâte de voir et le résultat et ce que les gens en auront pensé.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités, en cours ou à venir, en plus de M6 ?

Pour l’instant, j’ai fait deux lectures pour le théâtre. Maintenant, cela ne veut pas encore dire que ça va être produit donc je me garderai bien de vous en parler davantage. Mais c’est vraiment une envie qui me tient à cœur parce que ça fait quand même depuis 2016 que je ne suis pas monté sur les planches, depuis « Je vous écoute », une pièce avec Bénabar. Donc ça me manque ! C’est vrai aussi que les projets de qualité ne courent pas les rues non plus donc aller au théâtre, avec grand plaisir mais dans les meilleures conditions, en ayant envie de défendre et mon personnage et l’histoire. Donc ça suit son cours, certaines choses sont déjà en réécriture, d’autres cherchent encore une production. J’aimerais beaucoup qu’en 2025, quelque chose se décante vers le théâtre !

Merci, David, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Erica Angelini nous en dit plus sur ses deux actualités théâtrales !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Erica,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène dans deux spectacles bien différents. Notamment « On ne badine pas avec l’amour », au théâtre espace marais. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! C’est, déjà, vraiment un honneur de pouvoir faire du théâtre classique…Etant arrivée aux cours Florent en deuxième année, je n’ai pas participé à la première année où, justement, les auteurs classiques sont travaillés. J’ai senti que c’était un peu un manque et une lacune dans mon parcours. Donc, là, d’avoir cette opportunité d’y revenir, après les études, est vraiment une chance !

J’apprécie particulièrement la thématique de l’amour ! J’ai, souvent, dans mes petites expériences, pu jouer les amoureuses et les petites amies, mais cela restait des personnages périphériques. Je crois que je m’y prête assez bien. Là, de jouer un tel texte, avec une telle profondeur et une telle psychologie, est un plaisir et un honneur !

Avec vos mots, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

Comme notre metteur en scène aime aussi le dire, le cerveau humain ne va pas retenir la négation dans le titre, donc ce sera plutôt « On badine avec l’amour »…Ce qui est très juste aussi et que l’on essaie de démontrer tout au long de l’œuvre. C’est, en fait, Camille qui est un peu prisonnière de son éducation religieuse, qui a l’intention de rester au couvent et qui se voit, malgré tout, engagée, par un mariage forcé, à son cousin Perdican. Mais, en fait, ni l’une ni l’autre perspectives ne l’emballent plus que cela. Dans toute la pièce, elle est en quête de sens pour savoir quelle serait la meilleure perspective pour elle.

Elle apprécie évidemment beaucoup son cousin et elle va essayer, un peu comme un mentor, de lui adresser toutes ses questions par rapport à ces deux chemins de vie qui s’offrent à elle. Pendant toute cette recherche, ils vont s’amouracher et, malheureusement, vont prendre comme appât, Rosette. Il va, ainsi, y avoir un triangle amoureux tout au long de la pièce et c’est littéralement une œuvre dramatique, qui met en exergue les sentiments amoureux, la tromperie, la trahison, la lutte pour se faire respecter. Cette pièce date de l’époque du romantisme, au XIXe siècle et cela se faisait alors beaucoup.

 

 

Autour de ces trois héros, il y a les fantoches, que vont être, en fait, le baron, le gouverneur et le curé de la paroisse. Ces petits êtres un peu cocasses représentent la société, le peuple et leurs travers. L’un est alcoolique, l’autre est gourmand, un autre encore est avare…

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Je joue Camille, cette jeune fille âgée de 18 ans qui doit normalement retourner au couvent et qui doit aussi être la fiancée de Perdican. Je dirais que Camille est pleine de doutes et que c’est aussi une grande romantique en fait, une jusqu’au-boutiste, qui est assez utopiste parce qu’elle est proche d’une réalité très confinée. Elle s’est construite de par des livres et de par les sœurs du couvent donc elle a une réalité qui est un peu limitée et en laquelle elle croit très très fort.

Ce que je vois beaucoup en Camille, c’est que c’est une battante, qui se veut être la porte-parole pour toutes ses sœurs du couvent, desquelles elle a pu apprendre et entendre les récits. Elle va aller à la rencontre de son cousin avec cet esprit revanchard et donneuse de leçons, lui qui, sans doute, n’a jamais croisé le destin de ces femmes-là et qui est plutôt volage, qui a déjà pu plaire et séduire jusque-là. Donc je dirais que c’est une femme déterminée, battante et idéaliste.

Camille, au fur et à mesure des discussions, est quand même interpellée par ce que Perdican dit, la vie, la légèreté. Elle écoute très attentivement ce qu’il dit, il a une autre vision qu’elle, qui l’a trouble complètement aussi. Et qui va l’amener à aller au bout du jeu aussi pour comprendre. 

Au moment de vous glisser dans la peau de ce personnage, quelle avait été votre méthodologie de préparation pour cette œuvre bien connue et déjà souvent jouée ?

J’avais travaillé quelques passages de l’œuvre en deuxième année, donc je l’avais alors forcément lue. Cela m’avait aussi permis de faire une remise dans le contexte mais c’était assez bref, sans aller en profondeur. J’avais ensuite vu l’œuvre au festival d’Avignon, où un ami l’avait montée : ce n’était pas la même vision, j’avais alors beaucoup apprécié de voir qu’une même œuvre pouvait complètement être détournée de par la mise en scène. C’était plutôt comique, moderne, avec des insertions de chants. Cela m’avait permis d’avoir un autre regard sur les personnages et sur l’œuvre.

 

 

Ici, le travail avec le metteur en scène a encore été tout autre parce qu’il a une manière bien à lui, que j’ai découverte, de séparer l’œuvre non pas en actes ou en chapitres mais en segments. Sur une même page, il peut y en avoir jusqu’à dix…C’est assez réduit mais ça délimite vraiment les idées. Pareil, cela donne une toute autre lecture à l’œuvre, ce que j’ai beaucoup apprécié. Ainsi, les mots résonnent d’une toute autre manière !

Donc j’ai travaillé la pièce avec cette nouvelle construction, ce qui m’a permis de mieux comprendre le texte. Puis j’ai fait mes recherches et ai regardé pas mal de films. Ces derniers m’aident beaucoup, me donnent énormément d’images et constituent mon corpus, ce qui est important. J’aime aussi beaucoup parler avec ma tante, ancienne critique de théâtre, pour avoir son avis et lui demander quelques recommandations. Cela me permet aussi d’avoir un lien plus personnel avec elle, sur un thème commun que l’on aime toutes les deux.

En complément, on peut également vous voir à la Manufacture des Abbesses dans « Profite ! ». Un mot, peut-être, sur les thèmes et sujets abordés ?

C’est une comédie contemporaine qui aborde les sujets de la vie. Au départ, on suit l’histoire d’une famille, qui va se rencontrer autour d’un podcast que je suis amenée à diriger en tant qu’intervieweuse principale. La pièce pousse à réfléchir au sens des priorités, au sens de l’existence, à la famille, à l’amour, aux blessures, au pardon. Ce sont des grands thèmes que tout le monde traverse et je trouve que c’est rudement bien écrit.

D’ailleurs, il y a des passages qui me font penser à Alfred de Musset, notamment au monologue de Perdican. Ici, « un jour, sans savoir pourquoi, on prend soudain la mesure de ce qu’il s’est passé. Alors on s’arrête, un peu perdu, un peu essoufflé. On regarde des mains creusées de rides et on murmure : « Voilà, c’était ça ma vie. » » Les thèmes principaux sont donc assez classiques mais indispensables !

 

 

Quels principaux retours du public avez-vous déjà pu avoir ?

Les retours saluent l’écriture et son intelligence : d’une scène à l’autre, il y a vraiment des leviers saisis par les mots, qui permettent de changer d’ambiance, tout en restant sur le même thème. Je trouve que c’est très finement écrit !

Un autre point positif concerne les changements de personnages à l’aide d’accessoires, comme une veste ou encore une paire de lunettes. Les gens apprécient beaucoup cet aspect très cinématographique de la pièce, dans la même idée que les différentes œuvres d’Alexis Michalik.

Le fait de jouer deux spectacles différents vous permet de passer par différents registres et de proposer des palettes de jeu bien différentes…

Oui, c’est effectivement ce que j’apprécie beaucoup ! D’avoir commencé par l’interprétation de Camille m’a beaucoup appris, je pense qu’elle a vraiment énormément de facettes de personnalités que mon autre personnage a peut-être un peu moins. En tout cas, l’une nourrit beaucoup l’autre, c’est très complémentaire !

J’essaie de me remettre tout le temps en questions, de me nourrir des deux personnages mais aussi de ce que les gens en perçoivent. Parfois, notre perception n’est pas du tout fidèle à ce que les gens ressentent. A la limite, je commence même à me détacher de mon avis pour aller plus vers ceux que j’entends. C’est un exercice très difficile mais qui me permet de nourrir mon personnage et mon expérience.

 

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de ces deux belles aventures théâtrales ?

Que le public continue d’être curieux et au rendez-vous de ces deux univers tout à fait particuliers et similaires en aucun point ! On le fait d’abord pour le public qui vient nous voir et pour les échanges à la sortie donc on peut nous souhaiter que le public continue d’avoir envie de nous soutenir et d’en apprendre plus avec ces mises en scène ainsi qu’avec ces regards-là !

Merci, Erica, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Théâtre

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Luna Lou évoque sa belle actualité à venir, sur le petit écran et sur le grand !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Luna,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Votre actualité télévisuelle va être chargée dans les mois à venir. Vous avez tourné pour TF1 dans la saison 2 de la série « Le négociateur ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous ?

Oui j'étais ravie de pouvoir participer à cette saison 2, réalisée par Vincent Giovanni, avec qui j’avais déjà travaillé. C’était chouette de le retrouver ! C’est un réalisateur qui a gardé son âme d’enfant, il fait tout avec passion, s’emballe sur le tournage à chaque séquence et nous entraine vraiment avec lui. En termes de jeu, tous les comédiens étaient hyper bons, ce qui était enrichissant.

Qui dit prise d’otage, dit flingue sur la tête donc ce n’étaient que des émotions très fortes. Cela tombait bien, le drame, les pleurs, les cris sont ce que je préfère jouer…J’ai vraiment pris du plaisir ! Il y avait très peu de texte, c’est vrai qu’en arrivant, je ne savais pas comment j’allais être dirigée mais il y avait, en fait, énormément de choses à jouer dans les regards. Donc je me suis vraiment amusée, c’était très subtil à interpréter et très intéressant.

Un mot, peut-être, sur la thématique de l’épisode et sur votre personnage ?

Je joue une championne d’équitation, on ne le voit pas car elle est prise en otage. Autour de cette enquête et de mon épisode, je parlerais de brisures familiales et de secrets familiaux. C’est sous cette tension que les secrets vont se dévoiler et qu’on va apprendre tous des choses les uns sur les autres, qui vont faire exploser la famille qui était déjà fragilisée.

En amont du tournage, vous étiez-vous (re)plongée dans la saison 1 pour mieux encore vous imprégner de son atmosphère ?

Je n’ai pas ressenti le besoin d’aller regarder la saison 1, j’ai simplement regardé un épisode. Etant donné que c’est un guest, j’ai surtout bossé mon personnage et je me suis laissée surprendre par la prise d’otage au haras familial et les émotions qui en découlent, en fonction aussi de ce qu’allait donner les camarades autour de moi.

Au-delà des indications et du texte, vous étiez-vous construit un passé fictif de votre personnage ?

Cela dépend vraiment des personnages. Pour celui-ci, que j’ai pris en cours de vie, je ne savais effectivement pas ce qu’il avait vécu avant. Dans mes techniques de jeu, je suis plutôt viscérale, et peu intellectuelle dans ma façon d’interpréter, je ne me raconte pas tout le temps le pourquoi du comment les émotions arrivent, je suis plus comme un enfant qui répète une phrase en boucle, pour faire monter une émotion.

Mais, là, en l’occurrence, j’ai quand même pu me raconter toute cette pression qu’elle a sur les épaules en tant que championne d’équitation. Elle n’a pas envie d’être-là, elle n’est pas à sa place. Elle n’a qu’une envie, dire « merde » à tout le monde, ce qu’elle n’arrive pas à faire. Je me suis aussi raconté qu’il y avait une peur bien ancrée du père, avec une certaine violence psychique, générant chez elle une envie de fuir et se rebeller. Michel Bonpoil a été très généreux  dans l’interprétation de son personnage et de ce père que l’on n’aimerait pas avoir.

 

 

En complément, toujours pour TF1, nous pourrons vous retrouver dans le tout nouveau programme « Carpe diem ». Cela devait être sans doute chouette de participer au lancement d’une nouvelle série ?

Pour créer cet esprit de famille que j’aime tant dans ce métier-là, c’est plus facile de démarrer l’aventure avec tout le monde. Et encore, je ne suis que dans un épisode. Quand je suis arrivée, ils avaient déjà fait quelques jours. Mais il est vrai que participer au lancement d’un projet est super !

Pour en revenir au « Négociateur », en jouant une prise d’otage, on ne ressent pas du tout le fait de n’être là que pour un épisode car on tournait tous les jours avec les mêmes personnes. En fin de compte, cela a créé des liens tout aussi forts que sur un tournage que l’on fait du début à la fin. C’est juste plus court…

« Carpe Diem » était très chouette aussi, on a tourné à Nice dans de super décors en bord de plage avec une belle équipe. On a pu faire le marché de Noel en petite chemise, tellement il faisait bon et beau. Donc c’était fort sympathique !

Sans tout en dévoiler, dans quel cadre arrive votre personnage ?

Il y a encore un truc de sportive…Cette fois-ci, mon personnage est une gymnaste ! Petit spoiler : ce n’est malheureusement pas moi qui ai fait les quelques figures de gym que l’on verra à l’image. Je ne touche même pas mes pieds debout donc ce ne pouvait pas être moi.

C’est une enquête policière, mon personnage est soupçonné d’un meurtre et du vol du masque de Napoléon dans un musée. A cela se mêle une histoire d’amour et donc des choses à cacher pour protéger l’un et pour protéger l’autre. C’est Samuel Le Bihan, son avocat, qui va l’aider à sortir de là. C’est avant tout une comédie portée par le rôle de Samuel le Bihan, un avocat un peu farfelu qui trimballe lui-même de gros bagages. Il est doué,  déterminé et très impliqué (voir trop) au près de ses clients.

Ce rôle vous a probablement permis une palette de jeu complémentaire à celle du premier personnage précédemment évoqué …

Je restais dans des émotions plutôt dures mais c’est vrai que, dans « Le négociateur », c’était beaucoup plus extériorisé de par la panique et la peur de mourir à tout instant. Ici, elle est plutôt anéantie, triste et victime de ce qui se passe, c’est plus intériorisé.

En parallèle, vous avez tourné récemment aussi pour France 2…

J’ai rejoint cette aventure avec Didier Bivel en réalisateur, avec qui j’avais déjà tourné deux fois et avec qui j’adore travailler. Quand on retrouve un réalisateur avec qui on a déjà tourné plusieurs fois et qu'il te reprend après un casting, cela met en confiance. Donc c’est chouette mais, en même temps, ça met une certaine pression car tu as encore moins envie de décevoir quelqu’un qui apprécie ton travail.

On a tourné à Lille, une chouette ville aussi. C’était également de l’enquête policière, avec une histoire d’amour cachée…

Globalement, aimez-vous regarder le rendu final, aussi pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Il y a déjà la curiosité de voir à l’image le programme dans son ensemble et le travail de tout le monde. Cela m’aide aussi à perfectionner mon jeu et à corriger ce qui ne va pas mais ce qui est très drôle, c’est que la première fois que je regarde un film dans lequel je joue, je n’arrive pas du tout à me dire que c’est moi à l’image. C’est étrange mais il y a vraiment un spectre qui se crée…Je n’ai alors pas de sens critique, je regarde simplement le film et me laisse emporter par l’histoire. Souvent, c’est plus lors du deuxième visionnage qu’un jugement se met en place, ainsi qu’une observation beaucoup plus professionnelle, critique et perfectionniste.

Je suis plutôt de l’école à ne pas me regarder au combo. Quelques fois il y a des choses que je ne vais pas aimer dans mon jeu mais qui ne vont pas gêner le metteur en scène et inversement. Donc je fais confiance à l’avis extérieur et me laisse diriger, pour ne pas perdre en spontanéité ni en naturel.

 

 

Plus généralement, votre parcours artistique est déjà très riche et très varié. Sans doute retenez-vous certaines expériences encore plus particulièrement ?

« Juillet août », réalisé par Diastème, a été mon premier rôle principal au cinéma, j’avais alors 14 ans. L’expérience était folle, j’étais tous les jours sur le plateau pendant deux mois, c’était très intense. Cela m’a permis d’apprendre plein de choses avec un réalisateur qui est devenu un vrai ami dans ma vie et un pilier professionnel pour moi. C’est un super directeur d’acteur, présent, perfectionniste et bienveillant. C’est aussi quelqu’un qui aime profondément les gens avec qui il travaille, que ce soit à la technique ou à l’image. C’est vraiment agréable, cela nous rend très malléables, on peut faire totalement  confiance.

Vous l’avez d’ailleurs retrouvé récemment pour un petit clin d’œil dans le film « Joli joli » qui sortira en salle le 25 décembre prochain…

Diastème est quelqu’un de très fidèle professionnellement parlant. J’y étais pour une courte apparition mais j’ai retrouvé toute la famille qu’il a créée donc l’ambiance était vraiment chaleureuse. Franchement, allez voir ce film, c’est une pépite de comédie musicale, un bonbon pour Noel !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour l’année 2025 qui arrive à grands pas ?

Tellement de choses ! Des rôles qui permettent de se surpasser, se challenger ! Des rôles principaux dans l’idéal, avec de belles choses à défendre !

Merci, Luna, pour toutes vos réponses !

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TF1 / Plus belle la vie, encore plus belle: Morgane Frioux fête avec nous le premier anniversaire de la série !

Publié le par Julian STOCKY

© Laurent le Crabe / Hans Lucas / NEWEN / TF1

 

 

Bonjour Morgane,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La série quotidienne de TF1 « Plus belle la vie, encore plus belle » fêtera le mercredi 8 janvier prochain son premier anniversaire, avec un succès d’audiences qui ne se dément pas. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, en effet, c’est toujours très plaisant de voir la communauté de « Plus belle la vie » nous soutenir, comme c’était déjà le cas auparavant, depuis bien des années. C’est quand même une série qui a 18 ans d’âge, « Plus belle la vie, encore plus belle » n’est qu’une sorte de renouveau. On a une communauté très fidèle, très bienveillante et, pour une première expérience et ce tout premier rôle que j’ai eu la chance de décrocher, c’est un vrai bonheur que de voir tout l’engouement de cette communauté. C’est une vraie chance que de pouvoir participer à tout cela et de voir le bien que ça peut procurer à des tas de personnes.

Votre personnage, Ophélie, a connu une première année riche en évènements. Justement, quel regard portez-vous, plus personnellement, sur elle et sur son évolution ?

Déjà, j’ai beaucoup de tendresse pour le rôle d’Ophélie. C’est une personne que j’ai appris à apprécier depuis maintenant un an que je la côtoie. Je dirais que je suis assez heureuse de pouvoir la représenter parce qu’elle a quand même beaucoup évolué. Au tout départ, c’était une chance merveilleuse de pouvoir défendre l’agoraphobie. J’ai reçu des messages de personnes qui ont aussi eu de l’agoraphobie et qui se sentaient représentées donc c’était un bonheur de pouvoir incarner cela. Elle a aussi beaucoup évolué, dans la mode et dans la rédemption avec son ancienne meilleure ennemie. Bien sûr également dans toute cette intrigue autour de sa famille, avec ce qu’elle apprend. On va dire qu’elle a eu une année plus que chargée en émotions.

 

© NEWEN / TF1

 

C’est vrai que, au départ, Ophélie était une fille toute timide on va dire, assez réservée et fermée. De vivre avec elle toutes ces aventures et de la voir s’ouvrir comme cela a été un vrai bonheur. C’est vraiment un personnage qui me touche énormément parce qu’elle est complètement entière, très sensible. Je grandis aussi, en fait, avec elle.

Ce personnage vous permet ainsi une palette de jeu riche et variée, qui doit être plaisante artistiquement et personnellement…

Exactement ! Elle a son caractère, elle a sa passion aussi…En fait, dans ses rêves, je projette un peu mes propres rêves : quand elle a décroché ses premiers contrats de mode, j’ai eu plaisir à m’imaginer en train de décrocher un casting ou apprendre que j’allais travailler avec un grand nom du cinéma. C’est un peu la même chose et c’est très fort parce qu’il y a une vraie connexion entre elle et moi.

 

© NEWEN / TF1

 

Vous évoquiez les retours du public. Sans doute qu’ils doivent vous faire particulièrement chaud au cœur…

Bien sûr ! Pour être très honnête, étant à l’affiche d’une série comme celle-ci pour la première fois, on m’avait dit « tu verras, d’être dans une quotidienne est quand même important, les gens vont te reconnaitre ». Je n’ai jamais vraiment pris conscience de ces choses-là et, parfois, on se le dit souvent avec nos camarades de jeu, on oublie un petit peu que l’on participe à tout cela. Quand on nous reconnait dans la rue, quand on nous parle, quand on nous écrit, c’est toujours un peu étonnant parce qu’on se dit que l’on est exactement comme n’importe quelle autre personne. Même si, effectivement, on nous voit sur l’écran, on est pareils. Donc c’est toujours très étonnant mais oui, bien sûr, ça fait chaud au cœur. C’est toujours fait avec une extrême bienveillance, on a beaucoup de chance, c’est vraiment une très bonne communauté, les gens sont vraiment très proches de nous, ils ont l’impression que l’on fait partie de leur famille et nous nous sentons de suite très intégrés. La dernière fois, je me promenais dans la rue quand une grand-mère m’a attrapée par le bras et m’a parlé comme si j’étais sa petite-fille…C’était assez étonnant ! Mais c’est vrai que ça fait chaud au cœur parce que l’on voit quand même que les gens nous suivent, qu’ils sont à fond dans les histoires et qu’ils sont passionnés autant qu’on l’est. Donc de pouvoir faire cela et d’avoir un retour concret est, c’est vrai, assez jouissif !

 

© NEWEN / TF1

 

Les interactions qu’a Ophélie dans la série vous offrent la possibilité de travailler avec une large partie du casting, ce qui est certainement très enrichissant…

Ah oui, oui, c’est très salvateur ! L’arrivée d’Ophélie dans la série s’est faite très en douceur : vue qu’elle était agoraphobe, elle ne fréquentait que sa famille. Jérémy Charvet, Agathe de La Boulaye mais aussi Johanna Boyer étaient mes partenaires principaux de jeu. Au fur et à mesure du temps, elle a retrouvé son ancienne ennemie, elle est rentrée pour la première fois au Mistral, elle a découvert des tas de gens et compris les histoires de familles. Que ce soit avec les comédiens principaux ou avec des comédiens de passage, il y a énormément de rencontres et c’est toujours très très salvateur ! Les gens, même de passage, sont très heureux d’être là et on en rencontre beaucoup, c’est un vrai melting-pot très agréable : on apprend avec des gens de tous les âges et, pour moi, c’est une des meilleures écoles.

 

© NEWEN / TF1

 

Plus globalement, le cadre de tournage, que ce soit Marseille, Allauch ou encore les studios de la Belle de mai, est un formidable outil de travail…

Bien sûr ! Par exemple, pour la famille Kepler, on a des lieux principaux. On a notre maison qui a d‘ailleurs changé et on a des endroits dits de sécurité. Le Mistral est aussi devenu un lieu de sécurité pour Ophélie, il y a eu également le pavillon des fleurs. Tous sont des décors magnifiques qui ont été construits très rapidement. C’est la première fois que je tourne dans des décors comme ceux-là et c’est vrai qu’on n’a pas l’impression, en fait, d’être en intérieur, quand on regarde la lumière. C’est toujours bizarre le soir : quand on sort à 19 heures, on a l’impression qu’il fait encore jour.

Pareil pour les lieux extérieurs dans Marseille…On s’imprègne énormément de la ville, c’est une vraie chance parce que nos personnages traversent un peu cela. D’être ancrés comme cela a énormément d’importance, effectivement, dans la narration de nos personnages. Donc on a beaucoup de chance dans les décors…On tourne dans les parcs, sur les plages,…c’est très diversifié et on apprend à s’adapter. Quand on tourne dehors, il peut y avoir des chiens qui aboient, des bruits de voitures ou encore d’avions mais c’est très agréable car cela demande une certaine concentration qui ne peut que nous faire évoluer dans notre travail. Un jour, il peut faire très beau, tout peut être calme, la scène passe alors assez bien et, parfois, il peut y avoir beaucoup de vent, nous obligeant à parler plus fort. On est comme un instrument, on se met à l’écho de tout ce qui est autour de nous. C’est vrai que c’est très salvateur !

 

© NEWEN / TF1

 

Certainement aussi que, les mois avançant, vous peaufinez votre méthodologie de préparation et de travail, pour être toujours plus efficace ?

Bien sûr ! En arrivant, en voyant les textes qu’on nous envoyait quelques semaines à l’avance, on pouvait se demander comment s’y prendre pour apprendre 15 pages. Je sais que, au départ, j’apprenais tout très à l’avance pour être sûre de bien tout savoir mais cela peut, parfois, créer une sorte de surcharge, avec trop d’informations dans la tête. Evidemment, quand on a huit séquences, il faut s’y prendre à l’avance mais c’est bien, déjà, de lire une première fois les textes. Comme je le disais dernièrement dans un des lives que j’avais fait avec Jérémy Charvet, en fait maintenant, on sait un peu comment nos personnages vont parler et réagir. A présent, en lisant plusieurs fois, ça vient assez naturellement…On a aussi beaucoup de chance de travailler avec des scénaristes qui s’adaptent à notre façon de parler. Quand ils remarquent qu’on utilise un mot plus qu’un autre, ils vont aussi le favoriser dans un prochain texte. Donc ça devient de plus en plus fluide, effectivement.

Quand il y a des termes techniques, c’est plus compliqué mais disons que la tambouille de l’acteur évolue elle aussi et c’est vrai que, maintenant, c’est plus facile d’apprendre. Au début, on tâtonnait sur notre composition et, à présent, on comprend nos personnages, on sait ce qu’il va se passer.

 

© NEWEN / TF1

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

J’espère qu’Ophélie trouvera des réponses à ses questions, j’espère aussi qu’elle saura parler et communiquer avec les gens qu’elle aime, je lui souhaite également de s’épanouir dans tous ses projets, de mode, de travail et de passion.

Merci, Morgane, pour toutes vos réponses !

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TMC / Les Mystères de l'Amour : Elsa Esnoult nous en dit plus sur le prime-time de dimanche, ainsi que sur l'édition collector de son album de Noël!

Publié le par Julian STOCKY

@ Julien Cauvin / TMC

 

 

Bonjour Elsa,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Ce dimanche 22 décembre, les téléspectateurs de TMC pourront retrouver trois épisodes inédits de la série « Les Mystères de l’Amour », autour du prime-time « Si on se mariait à Noel ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de pouvoir offrir au public cette belle soirée ?

Ah, c’est sûr ! Je sais que le public attend depuis très longtemps les retrouvailles Fanny / Christian parce qu’ils ont été séparés un long moment. Forcément, le fait de les remettre ensemble et, en plus, d’en faire un mariage est, comme on se l’est dit avec Sébastien Roch, un cadeau pour les gens qui nous soutiennent. J’étais donc très heureuse pour les téléspectateurs et pour mon personnage !

Votre personnage a vécu, cette année encore, beaucoup de péripéties, qui ont, pour la plupart, impacté son couple. On peut penser notamment à la maladie de Christian, au voyage avec Adrian ou encore aux coups bas d’Adeline. Ce nouveau mariage entre Fanny et Christian illustre leurs retrouvailles et, surtout, symbolise l’amour fort qu’il y a entre les deux depuis tant d’années…

C’est vrai qu’on a vraiment bien matché, Sébastien Roch et moi. Dès que l’on nous a fait tourner ensemble, il y a eu tout de suite des délires et des fou-rires. Vraiment, on s’entend très bien, Sébastien est un très très bon ami. Du coup, ce couple fictif que l’on représente à la télévision nous tient à cœur, on affectionne nos personnages, je pense que ça se ressent et c’est pour cela que ça fonctionne, tout simplement, je le crois, auprès du public.

Cette nouvelle union, cinq ans après la première, est aussi, on peut le dire, un joli conte de Noel…

Oui, oui ! De toute façon, les épisodes de Noel restent magiques…En plus, on a eu une chance énorme, c’est qu’il y a eu de la neige le jour du tournage. Symboliquement, avec la neige et le mariage, on était exactement dans le thème du titre « Si on se mariait à Noel »…En plus, ça permettait de bien illustrer aussi ma chanson puisque c’est le titre de mon album collector de Noel que l’on ressort donc c’est parfait, tout fonctionne, tout s’accorde !

 

 

Ce prime-time sera aussi l’occasion, pour votre personnage mais aussi pour le public, de retrouver quelques anciens amis de la bande, qui ont fait le déplacement pour l’occasion…

Oui ! Là, j’ai eu la chance énorme d’avoir Bradley Cole, qui joue le père biologique de Fanny dans la série et Rochelle Redfield…Tous les deux venaient des Etats-Unis exprès pour le tournage ! C’est vrai que c’est un très beau cadeau…J’étais super contente en voyant Rochelle parce que, forcément, je la vois moins souvent que Brad. Quand je l’ai vue, je lui ai dit « Ah là là, t’es là, c’est génial ! », elle m’a répondu « Bah oui, je ne pouvais manquer cela ! ». C’est cool, on a l’impression de retrouver nos amis, on faisait quelque part la fête ensemble. En plus, tout le monde était habillé et apprêté pour l’occasion…On aime bien se voir aussi comme cela, on se complimente tous mutuellement, « Oh, ça te va bien ! »…C’est une petite fête, c’est sympa, c’est chaleureux !

Sans rien en dévoiler, on peut tout de même dire que l’organisation de ce mariage ne sera pas de tout repos et que rien ne se passera comme prévu…

Ah, ça c’est sûr…Sinon, il n’y a plus d’histoire ! Comme le dit l’auteur, si c’est trop simple, ça n’intéresse personne. Donc il faut toujours mettre un peu de piment, il faut mettre du stress, il faut mettre du suspense, tout simplement…C’est comme cela que marche une série.

En tout cas, ces épisodes seront l’occasion de très belles images, pour certaines mêmes, vous l’avez dit, enneigées….

Oui ! De toute façon, on a de la chance parce que déjà notre série est vraiment très familiale, elle est faite pour tous les âges. Là, en plus, avec le mariage, effectivement, tout est un peu comme Disney, c’est mignon, c’est féérique, c’est romantique, c’est doux, c’est bienveillant, je trouve que ça donne le moral, ça donne un petit peu de baume au cœur et ça fait du bien.

 

@ Thomas Braut

 

Vous êtes présente dans la série depuis 13 ans maintenant. Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur le parcours de Fanny ?

J’ai un regard bienveillant et protecteur. Je suis très protectrice pour mon personnage, j’ai envie de défendre Fanny quand elle a des malheurs, j’ai envie de la défendre quand elle se sent trahie. Je veux la rendre vraiment femme mature : j’aime qu’elle ait son innocence d’enfant, bien évidemment, mais je veux qu’elle reste forte. J’ai besoin de montrer l’image d’une femme forte, qui ne se laisse pas faire, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, c’est très important ! Pour les toutes les petites filles et les jeunes filles qui aiment ce personnage, j’ai besoin de représenter la femme forte…

Je ne change évidemment rien au scénario mais, par contre, je me permets d’apporter ma touche personnelle au niveau de l’interprétation. Parfois, je trouve que les dialogues sont écrits trop « gentiment » pour mon personnage donc j’essaie de lui donner du caractère : je peux transformer une phrase pour qu’elle soit plus imposante, par exemple juste en utilisant un synonyme. Si je le fais, c’est aussi parce qu’on a le droit…L’auteur sait très bien que l’on connait par cœur nos personnages et il nous laisse cette liberté d’interpréter comme on pourrait le sentir nous. C’est également cela qui fait la magie de cette série…C’est ça aussi qui la rend naturelle ! Tous, on respecte notre texte mais c’est comme une chanson, on l’interprète ensuite. Donc on y met, nous, un peu notre personnalité.

En tout cas, je sais que je veux rendre Fanny forte, c’est très important pour moi, même si, dès fois, j’aimerais qu’elle réagisse encore différemment, notamment avec Alex : plutôt que de lui dire que ce n’est pas grave, j’aimerais qu’elle dise que non, que c’est grave.

D’ailleurs, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir la concernant ?

Déjà, ils me disent adorer le personnage. Ils soutiennent beaucoup Fanny, ils adhèrent, c’est génial ! Dès fois, quand elle n’est plus en couple avec Christian, les téléspectateurs me demandent quand les deux personnages vont se remettre ensemble. Ou même, en ce moment, ils m’interrogent pour savoir quand notre couple aura son premier bébé.

En parallèle, vous l’avez rapidement évoqué, votre album de Noël vient de ressortir en édition collector, avec 25 chansons de Noël dont 9 titres inédits. C’est, là, un magnifique cadeau pour les fêtes…

Effectivement, cela me fait plaisir de pouvoir ressortir cet album collector qui avait déjà très bien marché jusqu’à présent. En plus, cela permet d’apporter des chansons inédites et, surtout, pour moi, quelque part de me dire que je fête Noel avec le public. J’ai, ainsi, l’impression de passer les fêtes avec les gens qui me soutiennent. C’est magique, on est ensemble ! Ils me le disent, notamment en me taguant sur leurs publications des réseaux sociaux, « Elsa, tu es avec nous »…avec la musique en fond… Je me vois sous leurs sapins, c’est génial !

 

 

Pour en revenir à l’image, vous avez tourné en novembre des nouveaux épisodes d'« Amour, Gloire et Beauté ». Certainement que cela a été, là encore, un très agréable moment…

Oh oui ! Cela a été extraordinaire pour moi d’avoir cette chance d’aller à nouveau aux Etats-Unis tourner avec eux. J’avais l’impression aussi de retrouver mes amis de là-bas, mes amis américains. Vraiment, ils étaient adorables et hyper chaleureux, ils m’ont tous pris dans les bras. J’ai revu aussi le producteur de la série, qui est également celui des « Feux de l’amour », qui me disait « Je veux, Elsa, que tu restes beaucoup plus longtemps ». Donc c’est en discussion…J’espère y retourner une nouvelle fois, ce serait avec grand plaisir mais il faut voir au niveau des plannings…

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour l’année 2025 qui approche à grands pas ?

Toujours, évidemment, de continuer mon activité, qui est ma passion, entre comédie et chant. Toujours plus de voyages, en continuant à tourner à l’étranger et en faisant des concerts à l’étranger. Donc que tout grandisse encore et encore pour que je continue ma passion, ce qui serait génial. Mais aussi que je puisse, parfois, avoir un peu de temps : je me souhaite d’avoir un peu plus de vie privée, notamment un peu plus de vacances pour moi. C’est vrai que le travail est quelque chose de très bien et de magnifique mais il faut, parfois, ralentir légèrement la cadence, pour repartir encore plus fort. Il faut que j’arrive, en fait, à faire les deux !

Merci, Elsa, pour toutes vos réponses !

 

@ Angélique Le Goupil / AWCréation

 

Publié dans Télévision, Musique

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France 3 / Un Si Grand Soleil : Moise Santamaria nous partage sa vision de Manu, son personnage dans cette belle quotidienne !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Moise,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

On se retrouve dans le cadre de l’édition 2024 du festival de la fiction TV de La Rochelle. Vous qui êtes un habitué de l’évènement, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présent ici ?

Non, non, non J !... Si, c’est sympa de venir à La Rochelle, on est toujours bien reçus, c’est toujours agréable de rencontrer les gens et de venir se balader, tout simplement. Oui, on est contents ! Je suis quelqu’un qui ne ment pas trop, je ne vais pas dire que je saute de joie quand on m’informe que l’on va aller à La Rochelle, je suis simplement content de passer un bon moment. On fait ce qu’il y a à faire, le public nous rencontre, c’est surtout ça qui est sympa !

Quel regard portez-vous sur les derniers mois vécus par Manu, votre personnage ?

Il a vécu sa routine de policier, son histoire d’amour avec Eve…On ne l’a pas tellement vu non plus…En tout cas, mon personnage évolue avec le temps, il s’assagit, il est moins border line, il est un peu plus calme et posé, même si on sent qu’il pourrait déborder dès fois. Mais je le sens plutôt calme et apaisé dernièrement, oui…Il n’y a pas eu de grandes arches émotionnelles, il n’y a pas eu de grands troubles.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

En tout cas, sa relation avec Eve l’a canalisé…

Complètement ! Sa relation avec Eve est super importante, c’est sa complice, sa partenaire. Elle-aussi s’est canalisée avec cela donc, en fait, c’est un couple qui s’apporte mutuellement, qui s’aide à grandir mutuellement, même si ce sont des personnes qui ont déjà une expérience de vie. Ils se font grandir, il y a une grande complicité entre eux et je pense qu’elle ne va faire qu’évoluer !

Artistiquement parlant, cette relation vous permet une autre palette de jeu que celle, par exemple, au commissariat…

Bien sûr ! Ce qui est bien, quand on interagit avec plusieurs personnes, c’est que c’est comme dans la vie : je ne vais pas être avec vous comme je vais être avec un pote que je connais depuis dix ans ou comme je vais être avec ma chérie ou encore mes enfants. On interagit avec les personnes en fonction du cadre dans lequel on est, de qui est la personne par rapport à nous…C’est pareil pour un personnage ! Manu, au commissariat, n’est pas pareil avec le commissaire Becker qu’avec Alex. Il n’est pas du tout pareil non plus avec Eve, c’est intéressant de le voir dans son aspect de mec doux, tendre, amoureux passionnel.

L’éventail de jeu est ainsi très varié…

Tout à fait ! On apporte des nuances en fonction de ce qui nous est donné à jouer, c’est ce qu’il y a de plus important. C’est aussi en fonction de comment on est dans la vie : si on est lisse, on est lisse…si on est nuancé, on est nuancé…On ne peut pas faire grand-chose…La quotidienne, en vrai, depuis sept ans que j’interprète ce personnage, me permet d’avoir joué et de jouer plein de registres différents sur une même personne et, en plus, de la faire évoluer dans le temps. Ce qui n’existe pas forcément sur un long-métrage, un unitaire ou même une mini-série : on ne voit pas les personnages évoluer autant. C’est très important, quand on fait une quotidienne, de penser à les faire évoluer, comme nous évoluons dans la vie…Il y a sept ans, on n’était pas pareils !

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Sur le plateau, on sent une vraie complicité entre vous…

Avec Benjamin ? Oui… Attendez, on va lui faire une blague…Vous me reposez la même question et je vais enregistrer notre échange, en lui faisant croire que j’ai fait une fausse manipulation sur mon téléphone….

« Avec qui, avec Benjamin ? …Avec Bibi, oui, on s’entend super bien…mais avec Benjamin, pouff…on est obligés car on est sur un tournage mais, en vrai, c’est un peu compliqué de travailler avec lui, il n’apprend pas son texte, il ne le connait jamais, il faut faire beaucoup de prises, …Il se fait passer pour un mec sympa mais, en vrai c’est vraiment un con ! Il ne faudra pas le mettre dans l’interview, je le dis en off, on ne s’entend pas du tout, cela fait sept ans qu’on se supporte…Mais il est réputé, tout le monde le sait mais personne ne lui dit…Mince, attendez, c’est mon téléphone qui bugue ou quoi ? »

Non, plus sérieusement, on s’entend super bien, cela fait sept ans que l’on bosse ensemble, ça roule, c’est un super pote. Vraiment, c’est un plaisir de travailler avec lui ! J’ai beaucoup de plaisir à travailler avec lui, j’ai beaucoup de plaisir à travailler avec Emma Colberti, vraiment c’est très très plaisant ! J’aime beaucoup !

On s’éclate bien aussi avec Yvon, au commissariat…Yvon a un comique un peu naturel, on a créé un rapport en ce sens. Dans ce commissariat, entre ces trois personnages, on a vraiment créé quelque chose, je trouve, de très bon ! Je le dis en toute humilité. Il y a des couleurs différentes, ces trois personnages sont vraiment différents et on a créé une vraie synergie, une vraie comédie entre les trois, avec leurs codes. Chacun a ses codes : avec le commissaire Becker, la porte, je l’ouvre, je la ferme,…Cela fait marrer, c’est du comique de répétition que l’on a inventé et c’est super ! Avec Benjamin, c’est pareil…Donc c’est très cool !

Entre les scènes, en tout cas, il y a un mélange de vannes mais aussi de recherche…

Bien sûr ! On fait un grand nombre de séquences donc c’est notre façon de travailler, au commissariat, avec Benjamin. On se libère du texte, c’est un support, c’est tout…Ce qui compte, c’est la relation. Il faut créer une relation entre les personnages. Le texte est une balise mais la direction est ailleurs…C’est pour cela que, quand on se fait des journées avec Benjamin, ça roule ! Comme, d’ailleurs, quand j’en fais avec Eve ou avec Yvon.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Votre personnage et celui d’Alex, au-delà de collaborer professionnellement, ont beaucoup de respect et d’amitié l’un pour l’autre…

Et ils ne s’empêchent pas de s’engueuler ni de se dire les choses ! Ce qui est la définition, je dirais, de l’amitié sincère…A un moment donné, quand on aime, il faut savoir dire à l’autre que, là, il fait de la merde… C’est vrai ! S’expliquer ne veut pas dire que l’on ne se verra plus, c’est juste que l’on se dit les choses…

Merci, Moise, pour toutes vos réponses !

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France 3 / Un Si Grand Soleil : Fabrice Deville nous donne son point de vue sur tous les rebondissements vécus par son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Fabrice,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

On se retrouve dans le cadre de l’édition 2024 du festival de la fiction TV de La Rochelle. Vous qui êtes un habitué de l’évènement, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présent ici ?

Ce que j’aime bien, c’est que, en effet, c’est un moment qui est privilégié. On se retrouve avec des gens qui sont adorables ! On retrouve tous les copains, le rythme est soutenu, on essaie de voir tout le monde alors que, au final, on ne voit personne… On se donne 5 targets importantes, que l’on essaie de ne pas rater. Ensuite, c’est du plaisir, on mange des huitres, on boit du vin blanc. On voit le public tellement heureux de nous rencontrer donc c’est sympa. Il ne faut pas prendre la grosse tête, évidemment, mais je ne l’ai pas, j’ai de la marge.

Votre personnage a vécu une année chargée, personnellement et professionnellement. Justement, quel regard portez-vous sur ce qu’il a pu vivre ces derniers temps ?

Je dirais qu’il a été quand même pas mal secoué…La séparation avec Claire a été difficile, cela emmène le personnage dans des terrains nouveaux, qu’il ne maitrise pas mais cela m’a permis de jouer, en tant que comédien, des choses très fortes. J’ai été habité par la mort récente de mon frère donc cela m’a porté dans mon jeu, cela m’ai aidé à rendre les scènes encore plus crédibles, j’ai transposé le départ de mon frère avec le départ de Claire. Donc je me suis amusé avec cela, autant que j’essaie de trouver des petits moments de sourire. J’ai joué certaines scènes en pensant à lui, cela m’a permis d’aller dans des terrains très chouettes, de larmes mais maitrisés. Car il est hors de question que ma vie perso prenne le pas sur ma vie pro. Il faut juste que ça puisse me servir et, une fois que c’est terminé, je me marre et je me dis « Putain, tu m’as bien aidé ! ». Donc, oui, une vie mouvementée mais le regard que je porte, c’est que Florent a porté ses couilles, il s’est dit « bon, allez, on se sépare », il a accepté la décision de Claire, il a osé dire « ben oui, c’est vrai que l’on ne s’aime plus ». Il a une vie de patachon, un patachon léger, il va au boulot, il ne repasse plus ses chemises et donc il se retrouve un petit peu à avoir une vie d’ado. Il se rapproche aussi de son fils et il a cette histoire avec la juge…

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Certaines scènes lors de la séparation ont été particulièrement marquantes car fortes en émotions, notamment celles à la nuit tombée…

Oui, il y a une scène géniale ! Je pers Claire, je suis dans les larmes, dans l’émotion et je joue, je suis bien. Evidemment, je transposais sa perte avec celle de mon frère, c’était des larmes qui coulaient naturellement et, en même temps, en tant qu’acteur, Fabrice regardait Florent jouer, c’était assez jouissif. Une fois que les larmes se sont arrêtées, je suis reparti sur autre chose car il était hors de question de me laisser embarquer. Je n’avais jamais eu ces scènes-là à jouer donc c’est chouette que la série me les offre. J’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à faire tout cela !

Au cabinet, on l’a senti médiateur entre les deux figures féminines…

Les deux me font marrer ! Au cabinet, je suis comme à la maison…Je m’entends très bien avec les deux, on a une vraie liberté, on bosse chacun beaucoup nos textes, ce qui fait qu’on peut y amener des choses. C’est, ainsi, très sympa, on ne s’endort pas ! Catherine me fait beaucoup rire, elle est comme dans la vie, pétillante, stressée, stressante parfois pour d’autres, exigeante donc je me marre parce que, parfois, la vie privée du personnage se mélange avec sa vie professionnelle, parce que je suis obligé de calmer un peu le jeu et parce que je suis comme à la maison : « Arrêtez, les filles », « Claudine, arrêtez de faire cela, arrêtez avec Johanna, elle vit des choses compliquées ! » et tout le monde joue le jeu. Il y a toujours, en tout cas, une bonne ambiance…Tout le monde s’entend très bien, c’est plus pour dire que, quand elles se prennent la tête toutes les deux, je dois les arrêter. C’est très drôle à jouer !

Le personnage connait maintenant un rebond amoureux…

Oui ! Il a un côté plus rock’n roll, je fais en sorte de ne pas être trop gnangnan, je bosse encore plus mon texte pour accentuer davantage encore les intentions qu’il y a. Je suis vigilant, je donne encore plus de choses d’un acteur, pour inspirer les scénaristes et ne pas être juste l’amoureux transi de Cécile. Je veux être un bonhomme, je ne veux pas être lisse, c’est ma responsabilité d’y mettre un peu plus de contours et d’aspérités.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Plus globalement, ce qu’a vécu votre personnage a-t-il suscité certains retours des téléspectateurs ?

Je dirais que les téléspectateurs aiment beaucoup, qu’ils trouvent cela chouette. J’ai des retours qui sont super positifs, où on me dit « Ben, tiens, c’est dommage que vous soyez séparés mais vous avez pris vos responsabilités tous les deux », « Ne retombez pas dans des travers, ce serait dommage ». J’écoute avec une oreille distraite car les gens sont parfois beaucoup trop impliqués…Redescendons un peu !

Cette séparation de ce couple, après tant d’années, a certainement permis à une partie du public de s’y retrouver …

Oui, oui, il faut que ça parle au public ! Tout ce que je fais, ça doit parler au public : soit ça doit les faire marrer, soit ça doit les émouvoir et les renvoyer à leur propre histoire. Pour moi, c’est ça le but du cinéma ou de la télévision…Je n’ai pas envie que ça soit gratuit donc prenez vos responsabilités quand il y en a besoin, réfléchissons ensemble, amenons de la réflexion. Ce n’est pas que du Coca-cola où l’on ne retient rien en le buvant, ça reste une quotidienne, ça traite de sujets importants. Je trouve que les scénaristes traitent des sujets qui sont importants, et les traitent bien. On s’était d’ailleurs déjà engueulés avec Claire, elle m’avait envoyé une lettre, il y a longtemps : « Je suis désolée, je te demande pardon pour tout le mal que je te fais, je vais suivre une thérapie », elle m’avait déjà trompé une fois, elle avait déjà été loin. On était déjà passés par toutes ces étapes, il ne faut pas l’oublier ! Je me revoie en train de lire la lettre, je n’étais pas loin de l’arc de triomphe à Montpellier, j’ai même gardé la lettre, elle était vraiment bien tournée par les scénaristes, je me suis dit que j’allais peut-être la garder pour plus tard…Ca peut servir ! J

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle et longue aventure ?

Qu’elle continue sur sa lancée ! On peut me souhaiter de continuer à travailler autant mes textes et de trouver encore de belles idées pour que ça nourrisse encore le personnage ! On peut me souhaiter que d’autres propositions viennent et on peut me souhaiter que les différentes productions puissent s’organiser afin que les plannings ne pénalisent pas tout le monde. Donc on ne peut me souhaiter que le meilleur !

Merci, Fabrice, pour toutes vos réponses !

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France 3 / Un Si Grand Soleil : Mélanie Maudran revient sur l'année pleine d'émotions vécue par son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Mélanie,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

On se retrouve dans le cadre de l’édition 2024 du festival de la fiction TV de La Rochelle. Vous qui êtes une habituée de cet évènement, sans doute est-ce à chaque fois une joie de venir ici ?

Oui, complètement ! C’est un des rares endroits, un des rares rendez-vous où on est certain de croiser des gens que l’on ne voit pas le reste du temps, à savoir et les professionnels et le public, parce que ça reste une relation malheureusement virtuelle. Là, c’est vrai qu’entre les rencontres, l’architecture de la ville et le festival, on se balade, on va d’un endroit à un autre, on rencontre les gens dans la rue. C’est très chouette, c’est une ambiance que j’aime beaucoup, simple. L’accès est facile, finalement, pour les gens : que ce soient les professionnels ou le public, tout le monde est dans cette ambiance-là et c’est très sympa, ce n’est pas guindé, j’aime beaucoup !

Votre personnage, Claire, a connu une année intense, remplie d’émotions. Justement, comment avez-vous vécu cette période ?

Pour Claire, c’est évidemment la fin d’un cycle, c’est quand même quelque chose qui a été inscrit dans le temps comme rarement les histoires d’amour l’ont été dans notre quotidienne. On était un peu le couple d’irréductibles, cela faisait presque cinq ans. Cela a été un plaisir immense d’être avec Fabrice et avec la famille que l’on s’était constituée avec les enfants. Mais comme c’est le jeu et le principe d’une quotidienne, à un moment donné évidemment il fallait que ça arrive…Bon, c’est arrivé maintenant, ça aurait pu arriver bien plus tôt, ça aurait pu arriver plus tard aussi mais c’est comme cela. Il faut aussi un peu relancer les dés pour les personnages régulièrement. On peut lasser…Je sais que les gens étaient attachés, au même titre que nous, très profondément à ce couple. Mais, voilà, le départ des enfants a un peu précipité notre rupture…On n’allait pas se regarder dans le blanc des yeux, parler de nos enfants qui sont partis pour que ça nous déprime. Justement, je n’aurais pas aimé tomber là-dedans trop longtemps donc la solution était de les séparer. Après, ce qui était important pour nous, comme on a toujours inscrit notre histoire dans un seul et même mot, celui de la tendresse dans ce couple, c’est qu’on ne voulait pas d’un déchirement ni d’un truc dégueulasse, on ne voulait pas d’une fin merdique, bien que toutes le soient plus ou moins. On ne voulait pas que ce soit un déchirement mais plutôt un délitement, avec l’usure d’un couple, parce qu’il y a beaucoup de ruptures qui se passent aussi comme cela. Ce n’est pas que l’on ne s’aimait plus mais avait-on vraiment encore quelque chose à se raconter ? Avait-on encore un bout d’histoire à écrire ensemble ? Malheureusement, le constat est que non et c’est douloureux.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Le cycle de vie est très représentatif de ce qui peut arriver à de nombreux téléspectateurs, qui ont sans doute pu se reconnaitre…

Clairement ! Ce ne sont pas des gens qui, d’un coup, se détestent ou se trouvent tous les défauts du monde, juste ils se retrouvent assis à table le soir et n’ont plus rien à se dire. Il n’y avait plus de chemin à tracer ensemble, de cette manière-là en tout cas. C’était un peu leur histoire et c’était important de représenter cela parce que c’est très fréquent.

D’ailleurs, avez-vous eu des retours du public suite à ce qui s’est passé pour Mélanie cette année ?

Les gens regrettent vraiment cette séparation, c’est sûr que j’ai eu beaucoup de retours comme « Pas eux ». C’est vrai que c’est dommage, dans le sens où on représentait un couple vraiment uni et que ça existe, que ça peut durer jusqu’à la fin de la vie, heureusement. Je crois en cela mais, là, on n’est pas dans la vraie vie, on est dans une quotidienne et, comme on le disait, il y a aussi des codes à respecter pour tenir un peu en haleine. Les auteurs travaillent d’arrachepied pour donner des climax à chaque personnage tous les soirs à 21h. Cela passe forcément par des rebondissements et par des ruptures !

 

© Fabien MALOT - FTV

 

De nombreuses scènes ont été fortes en émotion, notamment celle, à la nuit tombée, où Claire attend votre mari, assise en haut de l’escalier…

C’est marrant que vous parliez de cette scène parce que je ne devais pas la jouer assise sur l’escalier, je devais être plutôt en bas des escaliers, à l’attendre. Et là, je me suis dit que non, qu’elle est là à l’attendre, qu’elle sait que c’est fini, qu’elle sait ce qu’il est en train de faire. Tout cela se joue dans le calme absolu, il n’y a pas d’énervement, il n’y a rien… Il y a notamment cette phrase terrible où il lui dit « qu’il monte se coucher » et où elle répond « oui, et surtout tu penseras bien à prendre une douche »…Cela ne peut pas être plus clair…Tout cela sans cri, sans heurt mais c’est terrible !

Il y a aussi eu cette scène de rupture, où l’intention était de jouer la tristesse et le déchirement quoi qu’il arrive, mais on a tous les deux été happés par une émotion, c’était un au-revoir de nos personnages mais c’était aussi un au-revoir pour nous deux ! On va se revoir, bien évidemment, j’espère que l’on aura bien d’autres scènes ensemble mais jamais plus de cette manière aussi constante. C’est une page qui se tournait aussi pour nous, comédiens.

Vous rappeliez le départ des enfants. Pour autant, le personnage de Kira est revenu sur quelques épisodes, ce qui a certainement dû vous faire plaisir…

Oh, ben oui ! Après, c’est une quotidienne, on part, on revient, des départs sont définitifs, d’autres temporaires mais, à chaque fois, il y a une histoire dans l’histoire. Ce sont des gens qui travaillent ensemble, on a quand même des journées très denses, on passe beaucoup de temps ensemble et c’est toujours un pincement au cœur de se dire au revoir. Mais c’est la vie ! On a déjà cette chance d’être dans quelque chose de pérenne, dans quelque chose qui dure depuis des années alors qu’un tournage, grosso modo, dure un mois et demi. On est donc habitués à ces au-revoir et, puis, on se recroise dans des endroits comme La Rochelle, ou peut-être sur un autre tournage mais dix ans après. C’est la vie de comédien, c’est le jeu !

 

© Vincent DAMOURETTE

 

Sans doute que le rebond personnel du personnage sera l’occasion d’une palette de jeu complémentaire pour vous…

Bien sûr, c’est l’idée : à partir du moment où il y a ce rebondissement, c’est de partir dans d’autres directions. Après, j’attends de découvrir ce que les auteurs me réservent…Dans un premier temps, ce qui est certain, c’est que je vais aller explorer un peu un autre décor donc d’autres personnages, en l’occurrence les jeunes parce que je vais partir travailler en tant qu’infirmière scolaire au lycée, ce qui va m’amener à développer des liens avec les ados que je n’ai pas eu l’habitude de croiser jusque-là. Cela me plait bien, je trouve ça sympa !

Je pense que je vais évidemment avoir d’autres rencontres, pas amoureuses dans un premier temps, ce que je trouve plutôt logique : il faut le temps qu’elle se remette, voilà on ne se remet pas comme cela d’un Florent Grasset…Elle va suivre son chemin, elle va apprendre à vivre à nouveau seule, à tracer son chemin sans un homme.

Merci, Mélanie, pour toutes vos réponses !

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