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Fort Boyard : Amandine Petit, Miss France 2021, évoque sa participation au célèbre programme de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Amandine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On pourra vous retrouver, ce samedi soir, dans le deuxième numéro de la 32è saison de « Fort Boyard », sur France 2. On imagine, à titre personnel, le plaisir et la joie que ce doit être de participer à cette émission emblématique ?

Oui, oui, complètement ! En fait, c’est une émission assez mythique pour les Miss France, elle est faite par toutes les Miss, chaque année on y va, c’est un peu le passage obligatoire. Mais, en même temps, ce passage mythique permet de faire quelque chose qui nous a toutes un peu fait rêver ou qui nous a fait peur quand on était plus petites. Je sais que ça me faisait rêver par les épreuves et par le lieu mythique du fort, même si le Père Fouras me faisait extrêmement peur. J’ai pu le rencontrer et c’était sacrément chouette.

Justement, que représente ce programme pour vous ? Quels souvenirs en aviez-vous ?

Plus jeune, je le regardais avec mes parents et même avec mes cousins quand on était en vacances. En fait, j’étais vraiment prise dans le jeu. Tous les samedis soirs, je regardais et j’étais prise à fond dans les épreuves, dans les énigmes du Père Fouras. J’avais un peu ce stress en même temps que les personnes qui étaient présentes sur place pour défendre l’association. Là, c’est moi qui me suis retrouvée à leur place et j’ai ressenti tout ce stress que l’on a quand on est sur le Fort. Comme on ne sait pas à l’avance sur quelle épreuve on va tomber ni quelle énigme on va avoir, c’est un petit peu angoissant quand même.

 

 

On peut penser que, parmi les motivations qui vous ont incitée à répondre à l’invitation, le fait de défendre l’association « Les bonnes fées » y était pour beaucoup ?

C’était clairement mon leitmotiv, y aller pour représenter l’association « Les bonnes fées ». C’était une chance d’être invitée sur le fort, de pouvoir y aller, j’étais vraiment ravie de pouvoir le faire, d’avoir cette chance-là. Après, c’était aussi une manière de se surpasser et de s’inscrire quelque part dans l’histoire de l’émission. Je ne sais pas si j’aurais l’opportunité d’y retourner mais je l’espère. En tout cas, ma première motivation était de le faire pour cette association.

Vous êtes accompagnée notamment de Sylvie Tellier, une habituée. Elle a sans doute pu vous conseiller avant de rejoindre les lieux ?

Oui, bien sûr, c’était carrément chouette de pouvoir y aller avec Sylvie car, du coup, elle m’a donné toutes ses astuces sur les différentes épreuves. Elle a pu me dire à l’avance ce qu’elle avait fait  comme erreurs pour que je ne les reproduise pas. C’était sa huitième participation, elle m’était d’un précieux conseil. Dans mon équipe,  j’avais aussi Bruno Guillon qui, lui, fêtait ses 10 ans. Lui aussi nous a donné ses petits conseils. On s’était retrouvés la veille et on s’est fait un brief tous ensemble pour partager nos bonnes ondes, nos encouragements ainsi que les astuces qu’eux pouvaient avoir.

Appréhendiez-vous particulièrement certaines épreuves ?

Ah ah ah, évidemmentJ. Les épreuves que j’appréhendais le plus étaient celles qui ont lieu dans le vide ou avec des insectes, voire des bêtes. Je n’étais pas forcément très très à l’aise lorsque je suis arrivée. Mais j’ai été honnête, dès le début je leur ai dit que ce serait très compliqué si je me retrouvais à faire une épreuve en hauteur, plus particulièrement le saut à l’élastique. Vous pourrez voir samedi ce qui m’attend, je crois que je n’ai pas été épargnée.

 

 

A l’inverse, sans dévoiler de grand secret, vous êtes vous vous-même surprise, en dépassant certaines de vos craintes ?

Je ne dirais pas si j’ai réussi ou non le saut à l’élastique mais, dans tous les cas, peu importe que je l’ai fait ou non, le simple fait de venir sur « Fort Boyard », de croiser des insectes, des bêtes avec lesquelles je ne suis pas trop à l’aise, de se lancer est déjà super. On peut vraiment prendre le mot « épreuve » au pied de la lettre, pour le coup il faut se surpasser dans tout ce que l’on fait sur « Fort Boyard ». En plus, on est forcément suivis par des caméras. Il y a des fois où je me ressaisissais en me disant qu’il fallait que je sois « Poker face » pour que tout se passe bien mais on ne peut pas, en fait. Il y a des moments où on est terrorisé, des moments où c’est un peu l’angoisse, des moments où on glisse, des moments où on a un peu plus froid. Donc, en fait, c’est le vrai « nous » qui est sur le fort. Oui, je me suis dépassée, oui, je suis fière de l’avoir fait et je suis fière de mon équipe, de tout ce que l’on a pu réaliser ensemble.

Une fois que les caméras ont commencé à tourner, quelles sensations ont prédominé en vous ?

Ce qui a prédominé, c’était clairement l’esprit d’équipe. On était ensemble une vraie petite famille. Je sais que j’ai la chanson facile, du coup j’en avais trouvé une pour motiver les troupes, j’étais souvent en train de relancer tout le monde, ça me tenait à cœur. Donc, oui, c’était vraiment le fait d’y aller en équipe, de se surpasser ensemble et de passer vraiment une journée en immersion. Quelque part, ça crée de vrais liens parce qu’on a une histoire en commun à partir de ce moment-là.

 

 

Si l'on revient à l'émission elle-même, sans rien en dévoiler, quel principal souvenir gardez-vous du tournage ?

Il y a différents moments. Typiquement, il y a un grand moment de stress que j’ai pu avoir sur une des épreuves, j’avais extrêmement peur parce que j’ai la phobie du vide. Il y a forcément des moments comme celui-ci que je retiendrais car ce sont des moments forts en émotions pendant lesquels on est soutenu par son équipe. Après, la fin de l’émission est aussi un moment très fort parce que c’est la concrétisation de ce que l’on a fait. Alors, je ne vais pas vous dire comment ça se termine mais je peux vous dire que ce moment-là est un moment que je retiendrais, c’est sûr. Aussi, l’aventure en elle-même et le moment où j’ai rencontré le Père Fouras, un autre moment fort.

Selon vous, avec le recul d’une première émission, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour faire une bonne aventurière ?

Pour être une bonne candidate sur le Fort, il ne faut pas forcément avoir une grande aptitude physique, à mon avis il faut avoir un esprit d’équipe, il faut être solidaire, il faut être bienveillant, il faut être motivé surtout et je pense qu’il ne faut pas se poser de question, être un peu comme un enfant, foncer sans vraiment faire attention à ce qui nous entoure. Il faut profiter, il faut le faire pour être fier de soi après.

 

 

Pour finir, cette première participation vous a-t-elle donné l’envie de renouveler l’expérience ?

Mais complètement, avec grand plaisir ! Parce qu’il y a des choses pour lesquelles, si c’était à refaire, j’irais plus loin. Vous verrez samedi de quelle épreuve je parle. Rien que pour ça, je souhaiterais revenir sur le fort. Aussi pour soutenir soit « Les bonnes fées », soit une autre association.

Merci, Amandine, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Télévision

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C8 - Les Mandrakes d'Or : Charlotte Bermond évoque le prime-time inédit diffusé ce samedi 19 juin !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On pourra vous retrouver ce samedi 19 juin, en prime time sur C8, aux côtés de Maxime Guény, pour un numéro inédit des « Mandrakes d’Or », commémorant les 30 ans de l’évènement. Comment décririez-vous ce programme ?

Et bien c’est un voyage dans le temps, à travers 30 ans de « Mandrakes d’Or ». L’occasion de découvrir ou redécouvrir des monstres sacrés de l’art magique, avec des numéros récents et plus anciens. Parmi eux : Norm Nielson, les Pendragons, notre cher ami Vincent C, Victor Vincent, la sublime Joséphine Lee et pleins d’autres belles surprises. On y fait également un clin d’œil aux Mandrakes d’honneurs avec David Copperfield, ou encore les Erlish Brothers. C’est un programme familial avec une diversité d’artistes, d’émotions et d’univers. Tous les ingrédients réunis pour passer une belle soirée sur C8 !

Au travers de ces 30 années de magie qui sont revisitées, voit-on une certaine évolution de la magie ?

Absolument. La magie est en perpétuelle évolution. Comme chaque art, elle évolue avec son temps dans le but de toujours nous surprendre, et continuer à nous faire rêver. Ce voyage à travers 30 ans de magie, est l’occasion de nous plonger dans l’histoire, et de se rendre compte que la plupart des numéros n’ont pas pris une ride ; on en prend plein les yeux tout au long du programme.

 

 

On imagine que la sélection de ces numéros n’a pas été évidente ?

Ce que vous allez voir samedi soir, ce sont quinze numéros qui ont marqué l’histoire du programme, sélectionnés parmi plus de 300 ! Un travail de longue haleine pour notre producteur Gilles Arthur qui a d’abord commencé avec ses souvenirs personnels. Des numéros qui pour lui, étaient une évidence. Puis s’en sont suivies des semaines de visionnages pour choisir les numéros incontournables de ces 30 dernières années ! Vous imaginez bien que le choix fut difficile. Il y a une sorte de frustration qui se créée, où on a envie d’en montrer plus. Il est évident que nous serons heureux de vous en présenter d’autres lors de prochaines émissions. « Les Mandrakes d’or » est un programme riche de tant de virtuoses !

A titre plus personnel, cette émission a-t-elle été l’occasion de découvrir ou de redécouvrir certains artistes et tours ?

Bien sûr ! Pour ma part, j’ai découvert la magie il y a maintenant 8 ans en intégrant la « famille » des Mandrakes d’or, et je suis tombée amoureuse de cet art. A travers ce programme, j’ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas, des stars mondiales. Il y a des numéros incroyables, je pense notamment à « La malle des indes » des Pendragons. J’ai eu des frissons quand j’ai vu ce numéro. Concernant les magiciens plus récents, c’est une redécouverte pour moi et un bon souvenir puisque nous les avons présentés avec Maxime au cours de ces dernières années sur C8. Donc, en conclusion, ça a été aussi bien de bons souvenirs que de belles découvertes.

 

 

Justement, vous l’évoquiez, vous retrouvez Maxine Guény. Ce doit être à chaque fois un plaisir et une joie de collaborer à nouveau ensemble ?

Oui parce que l’on a un objectif commun qui est de mettre en valeur des artistes, de mettre en valeur l’art magique. Donc c’est vrai que l’on est un binôme assez en adéquation, ayant le même but, celui de faire découvrir aux téléspectateurs des choses qui nous touchent, qui nous animent. C’est un plaisir de le faire à deux.

Au-delà de l’émission du 19 juin, d’autres projets autours de la magie sont en cours, pour la rentrée voire le dernier trimestre de l’année.

On est en préparation de deux nouvelles émissions qui seront destinées à la chaine spécialisée dans le monde du spectacle, Olympia TV. On est encore sur un autre format, on a voulu faire découvrir dans un premier temps trois lieux de spectacle et de théâtre, le Casino de Paris, les Bouffes Parisiens et Bobino. Trois lieux qui ont accueilli les « Mandrakes d’Or » pendant plusieurs années et à travers lesquels on va faire redécouvrir des magiciens hors pair. On met en avant la ville lumière, la ville des artistes qu’est Paris et les artistes qui ont eu la chance de s’y produire. C’est une ballade parisienne et artistique. Les deux numéros sont en cours de finalisation, et vous pourrez les découvrir sur Olympia TV à la rentrée.

En plus, la 32è édition des « Mandrakes d’Or » est en cours de préparation, la programmation se finalise et l’émission sera tournée au Casino de Paris le lundi 11 octobre. Les places sont déjà en vente, si vous avez aimé le voir à la télévision, nous serions ravis de vous accueillir en live pour vous offrir un beau spectacle !

Un dernier mot ?

Rendez-vous sur C8 ce samedi 19 juin à 21h05 !

Merci, Charlotte, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Maxine, grande gagnante, évoque son aventure, ses souvenirs et les moments décisifs !

Publié le par Julian STOCKY

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Maxine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez été sacrée grande gagnante de l’édition « Koh Lanta, les armes secrètes ». Avant de revenir sur votre victoire, on imagine le plaisir et la joie que cela a dû être pour vous, vendredi dernier, de revoir tous vos camarades aventuriers ?

Oui, franchement, c’était une très très bonne soirée. J’avais un peu peur car je n’avais pas forcément reparlé à tout le monde. Même ceux avec lesquels j’avais moins d’affinités sont restés hyper corrects, on a tous passé une très bonne soirée. Forcément, on a partagé tellement de choses, des mauvaises comme des bonnes, que ça ne s’oublie pas. Oui, c’était super cool de se retrouver !

Les retrouvailles ont sans doute été très chaleureuses ?

Oui…forcément, il y a encore quelques tensions qui persistent mais, vraiment, j’ai trouvé que tout le monde avait fait un effort, que tout le monde avait pris un peu de recul. C’était bien. Je ne dis pas que j’ai parlé à tout le monde mais je peux dire que j’ai passé une très très bonne soirée et, pour ça, je les remercie parce que c’était cool.

Au moment du dépouillement puis surtout de l’annonce finale par Denis, ce fut sans doute une énorme délivrance pour vous ?

Oui, ce sont des moments toujours très spéciaux. Il y a un peu mille émotions en même temps. Bien évidemment, j’étais hyper heureuse. Après, c’est hyper dur, je trouve, de réaliser qu’on gagne « Koh Lanta ». Même encore aujourd’hui, j’ai du mal à réaliser. J’ai bien évidemment serré Lucie dans mes bras, regardé Laure direct, j’ai senti, dans ses yeux, beaucoup de fierté. Très heureuse, nostalgique aussi parce que ça marque la fin d’une très belle aventure pour moi. Quand je suis revenue, après, dans la loge, j’ai appelé direct mes parents, mon chéri et mon frère. C’était beaucoup d’émotion, beaucoup de joie évidemment et de bonheur.

On l’a vu, vous avez gagné les poteaux, en un peu plus de deux heures. Vous avez semblé très stable et quasiment immobile tout au long de l’épreuve.

C’est vrai que j’étais plutôt à l’aise. Après, on va dire que j’ai bien su cacher aussi que j’avais mal, je ne voulais pas le montrer à Jonathan et à Lucie. Forcément, il y avait des moments où je me sentais moins bien qu’à d’autres. Dans l’ensemble, j’ai quand même passé une super épreuve, dans laquelle je me suis très bien sentie. Je ne me suis pas trop fait peur, c’est vrai mais, voilà, j’ai travaillé aussi beaucoup sur ma concentration, j’ai fixé toujours le même point pendant les 2h 08, c’est vrai que je ne me suis pas trop dispersée, je me suis concentrée sur des choses simples, je me répétais toujours la même chose, je n’arrêtais pas de dire « papa, maman, Alex, Ben, Laure », qui sont pour moi des personnes forcément très importantes dans ma vie. En plus de cela, j’avais promis à Laure que j’allais tout déchirer aux poteaux. Oui, cette épreuve, je l’ai bien gérée mentalement je pense.

La veille a eu lieu la terrible épreuve de l’orientation, où vous finissez par trouver le poignard dans l’eau, sans forcément avoir découvert la balise associée. On peut penser que, au fur et à mesure du temps qui passait, cette épreuve devenait de plus en plus intense ?

« Terrible épreuve », c’est totalement le mot ! Pour moi, c’était la pire épreuve de « Koh Lanta », en tout cas que j’ai vécue là-bas. C’était horrible, c’était hyper long, je savais que ce n’était pas du tout mon point fort parce que, dans la vraie vie, je suis nulle en orientation, je n’arrive pas à m’orienter, je ne fais jamais franchement attention. C’était un calvaire, d’autant plus qu’à la fin, je me retrouve sur le même élément que Laure et Arnaud. Avec Laure, on voulait aller toutes les deux sur les poteaux, on s’est vite rendues compte que ça n’allait pas être possible et qu’il y en avait une d’entre nous qui n’y serait pas. Donc d’autant plus dur je dirais. Après, c’est là toute la magie de la course d’orientation aussi, c’est qu’il n’y a pas forcément de règle, même si j’aurais bien évidemment préféré tout trouver et réussir à gagner ce poignard on va dire de façon un peu plus sportive. Je crois que j’ai une sacrée bonne étoile au-dessus de moi, j’ai réussi à trouver ce poignard mais c’était une épreuve très stressante. Je crois que, mentalement, c’était la pire épreuve pour moi dans « Koh Lanta ». Mais, voilà, on le dit, il ne faut jamais rien lâcher dans la course d’orientation et je crois qu’il faut vraiment prendre cette phrase au mot.

Globalement, quel regard portez-vous sur votre aventure ?

Honnêtement, que de très belles choses….même les moments les plus compliqués, quand il pleuvait beaucoup sur le camp, notamment la tempête que l’on s’était prise où j’avais une coupe assez originale, même les épreuves que j’ai pu rater…c’est marrant, pour le coup, c’étaient des moments un peu difficiles mais en fait, aujourd’hui, même ces moments là je les ai transformés en pur bonheur et quand je regarde mon aventure, je me dis que j’ai vraiment vécu une aventure hyper belle du début à la fin, avec Laure d’ailleurs. Je dis toujours que j’ai gagné bien plus qu’une aventure parce que j’ai rencontré des gens extraordinaires. Je suis très fière de cette aventure, quand je porte un regard sur elle.

Quels sont les moments clés que vous retenez ?

C’est drôle mais je dirais que tout a commencé par Jonathan. Parce que Jonathan a fait une super performance sur les trapèzes, en épreuve statique, qui permet d’éliminer Mathieu. Donc premier moment très marquant de cette aventure parce que ça commence à tourner en notre faveur. Ensuite, dans la foulée, le retournement de Vincent, forcément, qui nous aide bien. Derrière, qui élimine Shanice. Pour finir, Lucie et Laetitia qui sont aussi de notre côté pour éliminer Myriam, ce qui nous permet de prendre le dessus. Ce sont ces moments que je retiendrais le plus parce qu’ils nous ont permis aussi de rependre la supériorité numérique avec les rouges et avec notre très belle équipe Arnaud, Jonathan, Laure et moi, puis Lucie par la suite. Voilà, c’est aussi grâce à ces moments là que l’on est allés aussi loin. Merci Vincent, merci Laetitia, merci beaucoup ! C’est ça qui est beau dans « Koh Lanta »…on est arrivées à la réunification, on n’était pas belles quand même avec Laure, on s’est dit que ça allait être compliqué mais dans « Koh Lanta », il faut toujours se dire qu’il peut y avoir des retournements de situation et que rien n’est fini.

 

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

Parmi vos moments marquants, on peut aussi penser à cette version originale des ambassadeurs, à deux au départ puis à trois dans la réalité des faits ?

Oui, carrément ! Déjà, c’était assez cool pour moi d’aller aux ambassadeurs. Je ne pensais pas que je dirais ça, quand je regardais à la télé, je me disais que je n’aimerais pas être ambassadrice. C’est vrai que c’était plutôt cool pour moi à ce moment-là, ça m’assurait quand même de rester un peu plus longtemps dans l’aventure. Et j’étais encore plus heureuse de découvrir que l’ambassadrice secrète était Laura, j’ai eu un coup de stress quand je ne savais pas encore qui c’était. Mais bon, quand j’ai vu que c’était Laure, c’est vraiment un moment marquant. Avec Vincent, je pense que c’est aussi là que l’on a commencé à créer des liens tous les trois. Donc, oui, ces ambassadeurs étaient aussi un sacré moment, bien stressant mais hyper cool à vivre.

Cette aventure vous a aussi permis de nouer une vraie belle amitié avec votre camarade Laure….

Oui, oui, carrément ! C’est vrai qu’avec Laure, on est sur un bon rythme depuis que l’on est rentrées de « Koh Lanta », on se voit environ toutes les deux semaines, soit je viens, soit elle vient chez moi, elle a rencontré toute ma famille, j’ai rencontré la sienne. Chez elle, je me sens comme à la maison et je pense que c’est pareil pour elle. Cette amitié est un peu inexplicable, complètement inattendue mais je crois que c’est l’une des plus belles que je n’ai jamais vécues dans ma vie. Donc merci « Koh Lanta » parce que sans cette émission, je n’aurais jamais rencontré cette petite pépite. Et c’est loin d’être fini, on va faire plein de voyages ensemble déjà parce que j’ai envie de l’emmener partout, vu qu’elle n’est pas souvent sortie de sa ferme. Donc, voilà, ce n’est que le début d’une très très belle et longue amitié.

Vous avez commencé à le dire, avez-vous déjà réalisé ce qui vous arrive et le fait d’être la grande gagnante ?

C’est très dur de réaliser quelque chose comme ça. Pour moi, ça me parait tellement improbable. Quand je suis arrivée dans cette aventure, loin de moi l’idée de me dire que j’allais aller aussi loin. C’est pour ça que ça me parait limite impossible, j’ai l’impression d’être dans un rêve. C’est vrai qu’il y a beaucoup de personnes qui me félicitent, du coup ça me ramène un peu à la réalité. Mais, même avec cela, j’ai un peu du mal à y croire encore. C’est juste ouf, c’est inexplicable ce qui m’arrive là.

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Déjà, il y en a un qui me vient direct en tête, ce sont toutes les chansons que l’on a pu faire avec Laure autours du feu, ce sont des choses qui n’ont pas forcément été montrées mais qui, pour nous, restent de très bons souvenirs. On s’est quand même bien marrées sur le camp rouge quand on chantait Diams, Vitaa, …il y avait du level. Après, je dirais ma victoire sur l’épreuve d’équilibre, elle était très très crispante en termes d’émotions parce que, franchement, Arnaud m’a donné vraiment du fil à retordre et je ne l’attendais pas spécialement sur cette épreuve. Voilà, c’était une très belle finale, avec beaucoup de pression et, finalement, je me sentais quand même plus légère quand j’ai gagné le totem. Je ne faisais pas la maline, franchement il m’a fait flipper sur la finale. Et bien évidement les poteaux, depuis toute petite je regarde « Koh Lanta » et je me dis que, si un jour je pouvais y être, ce serait un truc de fou et c’est ce qui s’est passé. En plus, je les ai gagnés donc c’est trop cool. Vraiment, ces trois moments là resteront mes meilleurs souvenirs je pense.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été le plus compliqué pour vous à appréhender et/ou à supporter ?

Tout était très difficile. Après, j’ai bien réussi à gérer la faim je trouve. En revanche, ce qui m’a le plus gêné, c’était bien évidemment la pluie, c’est toujours très relou, en plus il a quand même pas mal plu. Surtout, le fait de dormir par terre et de ne plus du tout avoir de confort à ce niveau-là, vraiment à la fin je sentais que mon corps commençait à me sonner l’alarme et à me dire que c’était bien que ce soit bientôt fini. J’avais hyper mal aux cervicales, je n’arrivais plus à dormir allongée donc j’étais obligée de m’asseoir. A la fin, je ne dormais plus du tout. Pour moi, c’était ça le plus dur. Même en rentrant de « Koh Lanta », j’ai mis hyper longtemps à m’en remettre.

Sur le camp, au quotidien, quelles étaient vos tâches et activités favorites ?

Vu que je dormais mal, j’aimais bien gérer le feu la nuit. J’aimais bien me lever, comme j’avais froid, on va dire que ça me réchauffait de m’occuper du feu. Avec Laure, on est allées chercher plein de fois le bois ensemble, c’était plutôt cool. J’aimais bien aussi écailler les poissons et enlever les arêtes, c’était cool aussi. J’aimais bien également faire la petite popote avec Lucie de temps en temps, les fameuses frites de noix de coco qui étaient succulentesJ.

Pour boucler la boucle, en conclusion, si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater à « Koh Lanta » ?

C’est vrai que j’avais du mal à tourner la page de mon arrêt de carrière un petit peu difficile au plongeon, avant les Jeux Olympiques de Rio. Voilà, c’est vrai que depuis pas mal d’années, je cherchais un peu un challenge pour combler ce vide je pense. J’ai pensé à « Koh Lanta », j’avais candidaté une première fois en 2018, ça n’avait pas abouti. Ça a marché lors du confinement l’année dernière. C’était vraiment un challenge pour moi, c’était l’occasion de partir un petit peu loin, de faire le vide, d’arrêter de réfléchir parce que je suis quelqu’un qui réfléchis beaucoup, j’ai tendance à me prendre pas mal la tête avec toutes les pensées. Là, ça m’a permis de vraiment partir loin de tout, de faire mon aventure pour moi aussi, c’est vraiment un projet qui me tenait à cœur et de sortir de ma zone de confort, pour voir ce que je valais forcément encore au niveau sportif.

Merci, Maxine, pour toutes vos réponses et bravo encore pour votre victoire !

Publié dans Télévision

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Le saut du diable : Maira Schmitt évoque son personnage dans cette création de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

© NICOLAS GOUHIER / CPB FILMS / TF1

 

Bonjour Maira,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On pourra vous retrouver le jeudi 17 juin prochain, en prime time sur TF1, dans l’unitaire « Le saut du diable ». Vous qui avez vécu cette aventure de l’intérieur, comment présenteriez-vous ce téléfilm ?

Alors, c’est un bon téléfilm d’action, c’est une certitude. Ce sont les retrouvailles d’un père et d’une fille au bout d’un long moment de doutes existentiels du père. Donc ce sont des retrouvailles assez intenses, assez fortes. C’est la relation qui s’installe, tout le passé est vraiment mis à nu au cours du téléfilm. Mais c’est aussi le côté action, aventure, avec le meurtre dont je suis témoin, entre passeurs et migrants. Donc c’est une question d’actualité qui est traitée dans un film d’action et de divertissement, c’est aussi cela que j’ai beaucoup aimé.

Après, c’est une course contre la montre, contre le temps, dans la montagne, avec un mélange de canyon et d’escalade.

Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ? Qui est-il ?

C’est une jeune fille très mature pour son âge, point sur lequel on a vraiment insisté au cours du tournage. On ne voulait pas la rendre ennuyante, ni trop jeune, ni ado typique que l’on peut retrouver dans pas mal de films. Donc on a voulu lui donner un caractère très mature, capable de se poser beaucoup de questions, avec une capacité d’adaptation qui est quand même assez grande puisqu’elle va suivre son père dans cette aventure-là sans se douter de tout ce qui va se passer. Et, pourtant, elle va le faire, elle va descendre des montagnes de 60 mètres de haut, elle va se jeter dans des canyons d’eau glacée, elle va traverser l’orage, la montagne,… Donc c’est vraiment une jeune fille qui a du caractère, qui aime en découdre et qui, malgré tout cela, sait gérer ses relations familiales et est beaucoup à l’écoute de son père pendant toute l’aventure dans laquelle ils s’embarquent.

 

© NICOLAS GOUHIER / CPB FILMS / TF1

 

D’ailleurs, pour son interprétation, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

C’était difficile car ce n’est pas une aventurière dans l’âme. On ne pouvait pas prendre Lara Croft ou n’importe qui puisqu’elle est vraiment une fille qui se retrouve là-dedans un peu par dépit et qui se lance dans cette aventure mais sans le savoir. Donc je n’avais pas forcément de source d’inspiration précise puisque c’était assez original d’avoir un personnage comme cela qui soit pris au dépourvu. Il n’y avait pas besoin d’avoir des capacités sportives ou d’escalade surhumaines, c’est juste une personne normale, une adolescentes normale, qui se lance dans cette aventure.

Par rapport à l’actualité, bien évidemment comme on a tourné à proximité de l’Italie, il y avait beaucoup de centres de migrants à côté de nous. On en a donc beaucoup parlé avec le réalisateur, même si ce n’est pas là l’élément principal du film. Mais ça fait partie de l’actualité et j’ai trouvé très intéressant de traiter cela dans un film de divertissement comme celui-ci. Parce qu’on aurait pu bien sûr faire un autre sujet, avec juste le père et la fille qui partent à l’aventure. Donc j’ai beaucoup aimé mettre de l’actuel dans tout cela et mélanger les genres…cette histoire pourrait finalement presque faire un documentaire.

Face à cette diversité des thèmes et des émotions, vous avez pu utiliser de nombreuses couleurs de votre palette artistique…

Bien sûr ! C’était vraiment génial. Quand j’ai lu le scénario, la première demande que l’on m’avait faite avait été d’écrire toutes les choses d’action que je ne pourrais pas effectuer, pour qu’une doublure s’en occupe. En fait, au fur et à mesure de l’aventure dans la montagne, je me suis rendue compte que j’étais capable de tout faire donc j’étais super contente. Parce que c’était très très physique et je ne pensais pas avoir toutes ces capacités-là, même si je sais que je suis très débrouillarde. J’ai su m’adapter, on n’a eu que trois jours en fait avec les guides de montagne pour s’entrainer au canyoning et à l’escalade. C’est vrai que ça a vraiment élargi ma palette de possibilités au niveau physique. Je trouve que c’est vraiment important d’utiliser le corps quand on joue. Là, c’est vraiment un film qui est centré sur ça, sur comment appréhender une descente en montagne. Cela m’a beaucoup aidé pour le jeu, j’ai eu la chance de ne jamais avoir peur en hauteur, je n’avais pas du tout le vertige. Devoir jouer la peur et l’angoisse liées au scénario a permis d’élargir encore plus la palette des possibilités parce que ce n’était pas juste jouer la peur en étant tétanisée et en tenant debout droite comme un piquet, c’était vraiment la peur profonde d’une situation extrême.

Cela m’a montré aussi que je pouvais résister au froid et à l’eau. Je n’ai pas le vertige mais j’ai assez peur de l’eau, je n’ai jamais été très à l’aise dans ce milieu-là. Je me suis dit que, maintenant que j’ai vu que je pouvais le faire, même physiquement je pourrai m’adapter à d’autres situations extrêmes.

 

© NICOLAS GOUHIER / CPB FILMS / TF1

 

Selon vous, et même si ce n’est pas toujours évident à définir, qu’est-ce qui pourra plaire aux, on l’espère, nombreux téléspectateurs qui suivront ce programme ?

Déjà, j’imagine que ce seront les images parce que c’est vrai que la montagne est extrêmement bien filmée. Les cadreurs et les chefs opérateurs ont fait un super boulot, sous la réalisation d’Abel Ferry. Les images sont vraiment splendides, c’est très original, surtout pour la chaine TF1. J’imagine aussi que ce sera la relation père/ fille qui est toujours assez intéressante, surtout à cet âge-là. En tout cas, j’ai adoré la traiter. Et bien sûr l’aventure et l’action qui, encore une fois, sur des sujets qui sont extrêmement rares sur une chaine de télévision française.

A titre personnel, avez-vous déjà eu la chance de le visionner ?

Oui, oui, je l’ai découvert il n’y a pas très longtemps, c’est pour cela que je parle des images, j’étais vraiment époustouflée et très heureuse de les découvrir. Ça fait toujours une sensation toute drôle, ça m’a rappelé plein de souvenirs du tournage, de comment ça s’était passé, c’était vraiment un grand plaisir de découvrir ce film.

 

© NICOLAS GOUHIER / CPB FILMS / TF1

 

Pour terminer, en quelques mots, que peut-on vous souhaiter avec ce téléfilm ?

Bien évidemment, on peut souhaiter que beaucoup de monde regarde ce beau film parce que ça a été vraiment une aventure tant au niveau scénaristique, qu’humain ou physique. J’espère que tout ce travail sera récompensé parce que, quand on fait des choses comme cela, on a envie de les montrer. Je pense que je ne suis pas la seule à être fière de ce beau projet et de tout ce qu’il apporte finalement. Surtout, encore une fois, j’insiste sur son originalité que je suis très très fière de défendre. Je me dis que ça peut montrer qu’il n’y a pas que les séries policières qui peuvent marcher sur des chaines comme TF1, qui sont très familiales. Je suis très heureuse de montrer aussi cette autre facette de la télévision française, qui est en train de se développer de plus en plus j’ai l’impression.

Merci, Maira, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Jonathan se remémore l'épreuve mythique des poteaux !

Publié le par Julian STOCKY

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Jonathan,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vendredi dernier a été diffusée la grande finale de « Koh Lanta » sur TF1. On imagine le plaisir et la joie que cela a dû être de revoir tous vos camarades ?

Oui, c’était vraiment sympa de tous se retrouver pour ce dernier clap. Voilà, ça permet aussi de clôturer une belle aventure tous ensemble.

On suppose que les retrouvailles ont été chaleureuses ?

Oui, oui, carrément ! Après, c’est vrai qu’il y a toujours de petites tensions, de par le fait du jeu qu’il y a eu. Pour ma part, aucun problème avec personne, très content de revoir tout le monde. Après, il y en a certains dont je suis un peu plus proche.

On l’a vu lors du dernier épisode, vous avez été éliminé à l’issue de la mythique épreuve des poteaux. Racontez-nous ces un peu plus de deux heures d’immobilité, à finir sur un carré de 10 cm de côté.

Il faut savoir que ça se passe un peu en plusieurs étapes. Avant de monter sur les poteaux, on est assez confiant, « bon allez, je vais donner tout ce que je peux », même si on a vu que les épreuves d’équilibre n’étaient pas trop mon fort. Au moment où je monte sur les poteaux, dès la première minute, je me dis que ça va être compliqué, que ce n’est pas une épreuve pour moi mais qu’il faut se battre le plus longtemps possible parce qu’une des filles peut faire une erreur et tomber. Donc il ne faut rien lâcher. C’est vrai que je me bats, on pense à beaucoup de choses et c’est marrant parce que le temps passe à la fois peu vite et à la fois vite. Quand Denis annonce que ça fait deux heures que l’on y est, que l’on va tirer la dernière cale du poteau, je suis quand même très très content d’en arriver là parce que je m’étais dit qu’il fallait que je tienne un quart d’heure, juste pour sauver les meubles. Donc, finalement, deux heures plus tard, je suis plus que content, même si je tombe.

On vous a vu souvent vous rattraper à la dernière seconde….

Oui, c’est vrai, là où les filles sont plutôt détentes en équilibre, je suis plutôt en gainage, du coup la moindre tension est compliquée, sachant que c’était déjà très tendu. C’était un peu la folie, je me suis rattrapé quelque fois, c’était rigolo à revoir. Sur le coup, je ne me suis pas rendu compte que je m’étais pris autant de déséquilibres mais, en revoyant les images, il y en a eus pas mal.

Avec le recul, quel bilan faites-vous de votre aventure ? Qu’en retenez-vous principalement ?

J’en retiens ce pour quoi j’étais venu, faire le meilleur parcours que je pouvais. Je ne suis jamais allé à « Koh Lanta » avec la prétention de gagner, je voulais juste faire le plus beau parcours pour être fier de moi. Et pour que ma famille et mes amis le soient aussi. C’est chose faite, je pense que d’aller jusqu’à l’épreuve mythique des poteaux est quand même cool. Si je dois regarder de près mon aventure, très content de mon parcours, très content des amis que je me suis faits sur la route, très content de toutes ces rencontres, des paysages, de l’aventure en elle-même, c’est une aventure qui est énormissime. Si je pouvais, je repartirais la faire.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

C’est assez fou, assez paradoxal mais, en fait, avec du recul, comme maintenant ça fait six mois que j’ai vécu l’aventure, le tournage étant en octobre et novembre, franchement tous les moments sont des bons moments. Même les moments difficiles, où on est sous la pluie, en train d’attendre, finalement quand on y repense, on aimerait juste les revivre.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été, pour vous, plus compliqué à appréhender et/ou à supporter ?

Je dirais que le plus compliqué a été forcément, pour moi, la pluie. Elle a été difficile à gérer. Le stress aussi, la pression. C’est vrai que l’on n’est pas juste dans un jeu où il faut survivre, c’est un jeu avec des éliminations tous les deux à trois jours. Donc, forcément, on stresse et on a un peu la pression. Donc c’est très très stressant comme jeu.

 

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

Les derniers jours ont-ils été encore plus compliqués que les précédents ? Ou la dotation de riz par Denis lors de l’un des derniers conseils vous a-t-elle bien aidé ?

C’est vrai que, quand on est à quelques jours de la fin et que l’on n’a plus de riz, bon, on se dit que l’on va serrer les dents, de toute façon, c’est comme ça, on n’en a pas, on ne va pas en fabriquer. Quand Denis nous en donne, franchement, c’est un soulagement et c’est vrai qu’il en restait largement en rationnant bien, pour qu’il y en ait pour tout le monde jusqu’à la fin, et de belles portions. On a eu les plus belles portions à la fin que l’on n’ait jamais eues, c’était plutôt cool de finir une aventure en mangeant je ne vais pas dire correctement mais en mangeant bien plus qu’au départ.

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches aimiez-vous plus particulièrement faire ?

Je n’aimais pas trop aller ramasser le bois, c’est fatiguant, c’est pénible, c’est une tâche un peu ingrate. J’aimais bien aller à la pêche avec Arnaud, j’aimais bien aller ramasser des noix de coco avec lui aussi. On faisait tout avec Arnaud en s’amusant, c’était pas mal, aussi la pêche aux crabes.

Quel regard portez-vous sur ce qui s’est passé après la réunification, où les jaunes étaient pourtant arrivés en forte majorité ?

On a eu une petite part de chance. Il y a eu plusieurs facteurs qui nous ont aidés, le fait que Shanice menace Vincent, du coup il n’apprécie beaucoup et retourne son vote contre elle. On a sauté sur l’occasion, on a tous voté Shanice. Là, on a réussi à prendre un peu l’avantage. Ensuite, il y a eu des épreuves où on a eu de la chance, qui ont tourné en notre faveur, du coup on a pu mettre ça à profit pour l’équipe des ex-rouges. Ensuite, il y a eu le bracelet noir de Lulu, qui m’a sauvé notamment, Magalie aussi. Voilà, ce sont plein de petites choses qui ont fait que l’on a pu reprendre l’ascendant et où j’ai pu rester dans le game.

C’est finalement Maxine qui remporte cette édition. On vous imagine très content pour elle ?

Oui, carrément content pour elle. Pour vous dire, les cinq derniers que l’on était à l’orientation, je m’étais dit que si je ne gagnais pas et que je voyais l’un des quatre gagner, ça m’irait très bien. Arrivé à ce stade du jeu, ça ne me dérangera plus de voter pour quelqu’un. Un peu avant, ça m’aurait un peu embêté de voter pour certaines personnes, si elles avaient été en finale je n’avais pas forcément envie de les élire « meilleur aventurier de Koh Lanta ». Les quatre derniers restés avec moi, je me dis que je peux voter pour n’importe lequel, ça m’ira très bien.

En conclusion, et pour boucler la boucle, si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater à « Koh Lanta » ?

C’est le fait d’avoir regardé ça depuis que je suis gamin, j’ai commencé à regarder tout minot, avec mes parents. J’ai toujours aimé le côté aventure, le côté compétition, c’est vraiment pour cela que je me suis inscrit, c’est vraiment pour la compétition et l’aventure en elles-mêmes.

Merci, Jonathan, pour toutes vos réponses !

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Roland Garros sur France Télévisions : Inès Lagdiri évoque son premier tournoi en direct à la télévision !

Publié le par Julian STOCKY

@ Nathalie Guyon / France Télévisions

 

Bonjour Inès,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le tournoi de Roland-Garros est actuellement diffusé sur les antennes de France Télévisions. On imagine  votre plaisir et votre joie de voir cette édition se dérouler, malgré le contexte du moment ?

Tout à fait, je pense que les spectateurs sont heureux de revenir sur les courts, même si la jauge est encore très très limitée. Il y a un petit peu d’ambiance la journée sur les courts et je pense que ça fait plaisir à tout le monde, autant aux spectateurs qu’aux joueurs. D’autant que l’on voit la différence avec les night sessions à huis clos. Même s’il n’y a pas encore beaucoup de monde, un peu de monde c’est déjà mieux que rien.

A titre plus personnel, quelles sensations vous procure votre premier tournoi en direct à la télévision ?

Beaucoup de plaisir ! Un peu de stress aussi, forcément parce que, comme toute première, c’est toujours un peu stressant. Mais, voilà, je fais de mon mieux, je prends du plaisir. C’est vrai que j’avais commenté, l’année dernière, le tournoi sur les antennes numériques, j’avais donc une mini-expérience aux commentaires, quand même assez restreinte. Là, cette année, en direct à la télévision, c’est le grand bain on va dire mais beaucoup de plaisir principalement. J’essaie de profiter au maximum et de prendre de l’expérience aussi avec les consultants et les autres journalistes. J’essaie d’avoir les oreilles bien ouvertes.

Justement, en amont des matchs, quelle est votre méthodologie de préparation ?

Ca dépend. Dès fois, je sais quels matchs je vais faire et, dès fois, comme samedi dernier, en fin d’après-midi, certains commentaires n’étaient pas prévus à mon programme. Alors là, c’est vite vite vite quelques infos…on a des sites de prédilection, ceux de la WTA et de l’ATP, qui sont assez bien faits, avec tous les matchs de la saison de chaque joueuse et chaque joueur, les face-à-face, toutes les infos sur les profils. On a aussi des documents qui sont préparés par le tournoi exprès pour les journalistes. J’utilise tout cela, j’essaie de travailler au maximum pour avoir le plus d’infos et aider les téléspectateurs à comprendre un petit peu les profils de chaque joueuse et chaque joueur, ainsi que les enjeux aussi. Il y en a pas mal que je connais déjà et, pour ceux que je ne connais pas, j’essaie de regarder des images de matchs précédents, sur Youtube notamment.

En plus, on le sait, pendant la quinzaine, le rythme est soutenu pour tout le monde….

Oui, oui, ce sont de longues journées. Samedi dernier par exemple, j’ai commencé à commenter à 11h mais j’étais déjà à Roland-Garros à 9h. A 18h 30, je m’apprêtais à commenter mon dernier match de la journée, mon troisième. Voilà, c’est un rythme intense mais, en même temps, c’est beaucoup de bonheur de pouvoir vivre un tournoi comme cela de l’intérieur, qui me faisait rêver quand j’étais plus petite.

Pendant une rencontre, quelles sont vos préférences personnelles, notamment pour les moments d’intervention ? Aimez-vous privilégier les commentaires entre les échanges ? Ou même pendant ceux-ci ?

Pendant les échanges, j’essaie de ne pas trop parler. Je suis une passionnée de tennis, j’ai beaucoup regardé le tennis à la télé et c’est vrai que je préfère quand on ne parle pas pendant l’échange. Voilà, j’essaie de ne pas trop le faire, sauf si vraiment je suis emballée par quelque chose. J’essaie de plutôt parler entre les échanges. Ca dépend aussi du consultant avec qui je suis, j’essaie de m’adapter, il y en a qui aiment parler tout de suite après le point, d’autres plus tard. Il faut trouver un peu son rythme, ne pas se marcher dessus et laisser la place au consultant qui est quand même la personne la plus habilitée à commenter et à analyser la rencontre.

Cela fait partie de la force de France Télévisions, vous partagez l’antenne avec des consultants de renom.

C’est sûr ! Quand j’ai commenté mon premier match avec Justine Henin, ça m’a fait tout drôle, elle a gagné quatre fois ici, je la regardais, j’avais des posters d’elle dans ma chambre quand j’étais petite. Pareil pour Mary Pierce. C’est vrai que c’est toujours un peu impressionnant. Je pense que je l’étais au début. Ce n’est pas forcément évident de faire de l’antenne la première fois, en plus avec des joueurs et joueuses que l’on admire beaucoup. Dès fois, on a un petit peu peur de ne pas être à la hauteur mais, bon, il faut faire le job quand même, je fais de mon mieux.

 

@ Nathalie Guyon / France Télévisions

 

Quel regard portez-vous sur ce début de tournoi ? On voit notamment de nombreuses surprises pour les têtes de série dans le tableau féminin…

Beaucoup de surprises, oui. On en a l’habitude dans le tennis féminin, c’est vrai que ça fait quelques années que l’on a du mal à avoir des joueuses qui performent régulièrement, comme ça peut être le cas dans le tennis masculin. On a quand même eu Osaka qui a gagné quatre Grands Chelems très récemment mais qui a eu quelques difficultés en dehors du terrain sur ce tournoi. C’est vrai qu’on a l’habitude, à Roland Garros, d’avoir des vainqueurs qui sortent un peu de nulle part, avec Swiatek l’année dernière, avec Ostapenko aussi. On est un petit peu habitué à cela mais les joueuses encore présentes dans le tournoi sont plutôt des joueuses qui ont performé ces dernières semaines ou ces derniers mois. On le sait aussi, c’est une surface très différente des trois autres tournois du Grand Chelem. Les joueuses qui performent sur dur ont souvent plus de difficultés ici, ce n’est pas forcément les mêmes que l’on a l’habitude de voir tout au long de l’année performer sur les autres tournois qui le font ici, ce n’est pas plus mal aussi, ça donne un petit peu l’occasion à d’autres joueuses d’évoluer et d’aller loin dans un tournoi du Grand Chelem.

Je trouve que Swiatek a toute ses chances, vraiment, d’aller loin encore dans le tournoi cette année, elle a gagné l’année dernière, ce serait la première fois depuis longtemps qu’une joueuse, ici, arrive à garder son titre. Voilà, elle m’a fait forte impression pour l’instant sur ce début de tournoi, on verra la suite.

Pensez-vous d’ailleurs que la jauge réduite des spectateurs rebatte certaines cartes ?

Je pense que oui, dans le sens où notamment il y a des français qui ont joué tard, sans public. C’est sûr que le fait qu’il n’y ait pas forcément le soutien habituel peut jouer. Après, ils commencent à être un petit peu habitués, ça fait un peu plus d’un an maintenant que l’on joue la plupart des tournois à huis clos ou avec très peu de spectateurs. Ce n’est pas une bonne chose forcément pour le sport, on a hâte de voir le public revenir.

Du coup, selon vous, à quoi peut-on s’attendre pour la deuxième semaine ?

A voir Rafael Nadal gagnerJ. On verra…mais bon, il est encore impressionnant. Dans le tableau féminin, je vous le dis, j’ai l’impression qu’Iga Swiatek a vraiment de bonnes chances, elle n’a pas perdu un set depuis l’année dernière et c’est toujours le cas depuis le début de ce tournoi. On verra si elle a la maturité nécessaire pour performer. Dans le tableau masculin, on a aussi une nouvelle génération qui arrive, avec des joueurs très talentueux, à l’image de Musetti ou de Berrettini, ou encore de Sinner. Tsitsipas a un tableau ouvert, à voir s’il arrive en finale comme il est supposé le faire, à la vue du tirage au sort. J’ai hâte, en tout cas, de voir ce que ça va donner.

En parallèle, à l’issue du tournoi, où et quand pourra-t-on vous retrouver à l’antenne ?

Très bonne question, je ne sais pas. Pour l’instant, ce qui est prévu, c’est que je retourne à France 3 Lorraine, là où je travaille en CDI tout au long de l’année. Je m’y occupe des sports, c’est mon job à plein temps, là j’ai été détachée pour ces trois semaines à Roland-Garros. C’est mon sport de prédilection et, au service des sports, à Paris, ils le savent. Donc ils ont fait appel à moi cette année pour le linéaire, après avoir fait appel à moi l’année dernière sur le numérique. Donc, voilà, j’espère qu’il y en aura d’autres, j’espère qu’il y aura d’autres occasions, d’autres opportunités pour moi au service des sports. C’est un service que j’aimerais rejoindre à temps plein mais on verra quelles opportunités j’aurai après.

En conclusion, pour boucler la boucle, que peut-on vous souhaiter pour la suite du tournoi ?

De prendre toujours autant de plaisir, de ne pas faire de bourde, ce qui est le cas pour l’instant mais on ne sait jamais donc je reste sur mes gardesJ. Voilà, ce sera déjà pas mal.

Merci, Inès, pour toutes vos réponses !

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Les Mystères de l'Amour : Mathilda Delecroix évoque son personnage dans la série à succès de TMC !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Mathilda,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez rejoint l’aventure « Les Mystères de l’Amour » il y a quelques mois maintenant sur TMC. A titre plus personnel, on imagine la joie et le plaisir que ce doit être de faire partie de cette belle et grande famille artistique ?

Eh oui. Je ne fais pas partie de la génération « Hélène et les garçons », je connaissais de nom mais sans plus, je ne savais pas trop ce qui m’attendait et, dès le début, c’est Lakshan qui m’a accueillie en premier. Adorable, un « bébé chat » si je puis dire et, très vite, je me suis rendue compte que tout le monde, acteurs comme équipes techniques, s’entend très très bien. Je pense que ça fait même partie des codes. Toujours est-il que mon rôle, qui ne devait pas durer à la base, a été prolongé. Je suis contente, c’est que j’ai bien rempli mon rôle, c’est sans doute aussi que je me suis bien entendue avec tout le monde. J’ai rejoint cette grande aventure et je suis très contente aujourd’hui. Ça fait un an et demi, déjà.

Avec vos propres mots, avec votre propre regard, comment caractérisez-vous maintenant votre personnage ?

Elise est plus femme que moi, je pense. J’ai un style très ado, très « street » alors qu’Elise est toujours en talons, avec un petit tailleur. J’ai souvent essayé de demander à la costumière si je pouvais mettre des baskets mais en vainJ. Elle a un côté plus femme que moi mais on nous laisse pas mal libres sur ce que l’on en fait. J’en ai fait un personnage un peu timide mais qui cherche sa force au fur et à mesure. Je cherche malgré tout encore un peu qui elle est. Au fil des textes que l’on m’envoie et que je lis, j’en apprends plus sur elle pour la broder un peu plus.

 

 

Avez-vous ou avez-vous eu des sources d’inspiration pour son interprétation ?

Pas tant. Je travaille les textes chez moi la veille et, après, en fonction de la personne avec qui je joue, il se passe un truc. Je suis quelqu’un de très spontanée en général, je fais avec ce qui se passe au moment présent autours de moi. Je ne vais pas trop chercher à l’extérieur, j’avoue.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu. On peut penser que, au fur et à mesure, vous prenez de plus en plus vos marques ?

Oui, très clairement, j’ai beaucoup mieux compris comment ça fonctionnait. Après, j’apprends très vite mes textes, je peux donc très vite imaginer la scène et ce que j’ai envie de faire. De toute façon, sur le plateau, il peut toujours y avoir des changements. J’y vais, je suis une fonceuse.

Vous arrive-t-il de vous servir de la diffusion pour modifier votre jeu ?

Oui, carrément. Même si je n’aime pas du tout me voir… je n’aime pas du tout me regarder, que ce soit à l’écran ou sur scène quand il y a des captations de mes spectacles. Mais je le fais parce que c’est important. Il y a dès fois où je me dis « ce n’était pas top, là », d’autres fois où je me dis « ah, ça c’est bien, c’est juste, ça colle bien avec le personnage, je vais garder cet aspect-là ». Effectivement, je fais attention, par rapport aux diffusions, à voir ce que ça donne, à voir ce que rend Elise.

 

 

Après environ dix-huit mois de présence à l’antenne, quels sont les principaux retours que vous pouvez avoir des fidèles téléspectateurs du programme ?

Au tout début, je sais que les gens n’avaient pas confiance, ils pensaient qu’elle allait elle-aussi rouler Rudy dans la farine. C’est vrai que, au début, ce personnage n’était pas là pour être aimé. Je crois que, au fur et à mesure, les gens ont commencé à vraiment plus l’apprécier. Je vois que les gens apprécient mon duo avec Rudy mais aussi celui avec Guéant. Je pense qu’Elise a gagné la confiance des gens. Après, en fonction de ce qui va se passer plus tard, on verra…

C’est vrai que ce personnage vous permet d’utiliser de nombreuses couleurs de votre palette artistique, que ce soit avec Lakshan ou avec Jean-Luc….

Complètement ! C’est un plaisir de jouer avec l’un et avec l’autre. Ça n’a rien à voir pour le coup. Quand je joue avec les deux en même temps, j’adore, on s’entend tellement bien, on a tous un caractère et des personnages hyper différents, il se passe vraiment quelque chose. Je pense que, à l’écran, ça se voit. Jean-Luc a un côté très théâtre aussi, lui qui en fait beaucoup, du coup, quand on travaille nos scènes, on va parfois chercher quelque chose presque de comédie de boulevard. J’espère que le public aime, en tout cas je prends beaucoup de plaisir. C’est ce qui est bien avec nos textes, on a pas mal carte blanche, on peut proposer, on a une certaine liberté, c’est vraiment un plaisir.

Pour la suite, aimeriez-vous pouvoir aborder et défendre certains thèmes en particulier avec votre personnage ?

Je n’y ai pas tant réfléchi mais j’aimerais bien voir plus le côté davantage comique qu’Elise peut avoir. Je n’ai pas eu beaucoup l’occasion jusqu’à présent. Elle pleure beaucoup, c’est une fille assez torturée mais j’aimerais bien que l’on voit son côté plus joyeuse, plus heureuse et plus drôle. Je pense justement qu’avec Guéant, on peut avoir de belles choses.

 

 

En parallèle, quels sont vos autres projets du moment ?

Je continue à jouer dans « Synthèse », une pièce que j’avais interprétée en 2020 et on va bientôt la rejouer dans le sud de la France. On essaie de continuer à faire vivre cette pièce de science-fiction, qui pose beaucoup la question de la mort. En dehors de cela, je suis élève en comédie musicale, moi qui joue, chante et danse. On est en train de monter, avec mes camarades, une comédie musicale que l’on jouera au théâtre du châtelet. J’écris aussi un peu et j’aimerais bien, un jour, réaliser ou mettre en scène. Mais c’est très loin encore pour l’instant.

En conclusion, pour boucler la boucle, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours sur LMA ?

Je ne sais pas, j’espère rester heureuse, c’est tout. J’ai un peu cette philosophie-là. Je sais que, quand je vais en tournage sur LMA, je vais rigoler toute la journée. C’est déjà arrivé que j’y aille en étant pas bien et triste, tout le monde m’avait alors donné la pêche. Ce que je veux, c’est juste pouvoir continuer à prendre du plaisir avec tout le monde et faire évoluer mon personnage pour que le public continue à l’apprécier.

Merci, Mathilda, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Maria Bernal évoque son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maria,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez rejoint il y a quelques mois l’aventure « Demain Nous Appartient » sur TF1. A titre personnel, on imagine la joie et le plaisir que ce doit être de faire partie de cette belle et grande famille artistique ?

Oui, totalement ! J’étais hyper contente de l’apprendre, ça a été hyper vite et, en plus, c’est arrivé juste avant le deuxième confinement. Donc c’était un moment très particulier où j’ai été agréablement surprise parce que, au niveau de tout ce qui se passait, il n’y avait pas énormément de travail.

Avec vos propres mots, comment décrivez-vous Mathilde, votre personnage ?

C’est une fille, jeune, gentille, je dirais qu’elle n’est pas naïve, contrairement à son image. C’est une fille bien mais ce n’est pas pour autant qu’elle est gnangnan, elle a un petit caractère, elle n’est pas bête, elle a envie de faire des choses. Elle est peut-être moins casse-cou que son frère mais elle a un caractère bien à elle, elle est peut-être moins impulsive que lui mais plus indépendante. Au final, c’est une fille bien, une fille gentille, qui fait ses expériences, qui découvre un peu la vie.

Au moment d’interpréter ce personnage, avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Pas vraiment, il n’y a pas un humain sur qui je me base. Je suis une fille, je suis passée par là, j’ai plus tendance à utiliser mes souvenirs personnels de quand j’étais plus jeune, quand j’étais à l’école. Notamment comment je me sentais vis-à-vis des autres, des garçons, de ma mère, de l’autorité…Il y a beaucoup de thèmes avec Louise où elle les gronde parce qu’il ne faut pas faire ci ou ça et c’est vrai que, du coup, je me souviens de cette époque-là.

Elle a un côté très universelle, toutes les filles « normales » qui ont une situation familiale « normale » passent par ça, l’école, le premier copain, les premières fugues, bêtises, soirées en secret,…

Regardez-vous les épisodes pour découvrir le rendu final à l’image et vous en servir ensuite lors des tournages ?

Au début, je ne voulais pas, j’ai vraiment tenu jusqu’à ce mois-ci avant de le faire. J’ai été « obligée » parce qu’il faut que je trouve des images à envoyer à mon agent pour d’autres castings. Alors, je remarque forcément la progression, le fait d’être plus à l’aise, les relations créées entre acteurs, c’est plus fluide qu’au début. Forcément, je remarque aussi les défauts, je les note et je me dis qu’il faut que je travaille sur ça ou sur ça.

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Avez-vous une méthodologie particulière, du coup, de préparation en amont ?

Il faut apprendre son texte. Le texte est, pour moi, la base. Après, il y a des scènes plus difficiles qu’il faut forcément un peu plus préparer. Ce sont des scènes très quotidiennes de la vie réelle, sans être un rôle de composition, le côté naturel de ce que l’on trouve avec son partenaire sur le moment est important. Mais, pour ça, j’ai besoin du texte, il faut qu’il soit clean.

Depuis votre arrivée il y a un an environ sur ce programme, quels principaux retours avez-vous pu avoir des téléspectateurs ?

Les gens sont contents, de ce que j’ai pu lire. Même si je ne lis pas forcément toujours les commentaires, pour ne pas être déstabilisée. En tout cas, pas mal de personnes me disent sur les réseaux bien aimer Mathilde. D’autres personnes, au début, ne comprenaient pas trop le nombre de bêtises que l’on faisait avec notre frère.

Justement, avec tout ce qu’a vécu votre personnage, quel regard portez-vous sur l’évolution de Mathilde ?

Je la trouve bien, je trouve que Mathilde a quand même bien évolué, du coup ça me fait plaisir pour elle. Elle était vraiment arrivée comme la petite fille gentille, un peu fille à sa maman, avec un côté un peu rabat joie à tout le temps dire qu’il ne faut pas faire ci ou ça, mais je trouve que, avec Ben déjà, elle a bien changé, elle a fait ses petites aventures, qui lui ont apporté du caractère. Je trouve que, du coup, maintenant, elle se tient, c’est cool.

Lorsque vous jouez les bêtises que fait Mathilde, y a-t-il un petit plaisir personnel à pouvoir faire des choses pas forcément très autorisées dans la vie de tous les jours ?

Bien sûr, c’est beaucoup plus marrant. Même les scènes de dispute, où l’on a plus quelque chose à défendre, où l’on va plus loin, on est moins dans la retenue, c’est plus intéressant en termes de jeu.

Sans dévoiler de grand secret, on imagine que, les beaux jours arrivant, le cadre de Sète permettra de tourner de belles images avec votre famille ?

Oui, c’est très joli, il y a plein d’endroits où l’on peut tourner et de chouettes choses arrivent à l’image. Je ne connaissais pas la ville, j’étais allée seulement à Cannes et à Marseille, c’est hyper joli.

En parallèle, quelles sont vos envies artistiques pour la suite de votre parcours ?

J’aimerais bien faire plein de choses, notamment du théâtre. Pour l’instant, c’est compliqué mais c’est quelque chose que j’aimerais beaucoup beaucoup faire. Après, tourner sur d’autres projets, j’aimerais bien avoir des rôles avec des enjeux. Là, c’est un rôle très fun, très « famille » qui est très agréable à faire et j’aimerais bien tourner aussi des histoires avec des enjeux humains, autours du développement personnel. Après, on verra bien ce qui se passera, je ne sais pas…

En conclusion, pour boucler la boucle, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre aventure « Demain Nous Appartient » ?

Que ça continue, j’espère que j’aurai plein de projets, que ça plaira aux gens, que ça va bien se passer !

Merci, Maria, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Arnaud nous raconte son élimination à l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Arnaud,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous aviez quitté l’aventure « Koh Lanta » suite à la mythique épreuve de l’orientation. Racontez-nous comment vous avez vécu ces environ quatre heures de recherche à retourner une bonne partie de l’ile.

J’étais parti en me disant que j’avais toutes mes chances, il y avait trois poignards pour cinq. Arrivé là, il n’y avait pas de raison que je n’aille pas plus loin, j’étais parti en jouant toutes mes chances. J’ai voulu d’abord mettre un point d’honneur en montrant tout de suite aux autres où j’allais, en espérant justement que personne ne me suive. Ce qui s’est bien déroulé du coup, ça s’est passé comme prévu. Sauf que, derrière, ce qui ne s’est pas passé comme prévu, c’est que je me suis complètement perdu, j’étais à l’autre bout de l’ile, je ne sais pas trop où. A un moment, me voilà revenu un peu sur mes pas et je tombe sur Lucie qui, elle, avait trouvé l’endroit que je cherchais au départ.

Ensuite, on voit Maxine arriver au même endroit, donc on se retrouve à trois sur cette souche, à chercher la borne. Jusqu’à ce que je trouve cette borne. Une fois cette borne trouvée, j’avais Lucie qui n’était vraiment pas trop loin donc j’ai furtivement regardé la borne, ce qui m’a valu du coup une tromperie au niveau de la couleur. J’arrive à la table d’orientation, j’annonce blanc à Denis alors qu’il n’y a pas de blanc du tout. Mais j’avais croisé Lucie qui, elle aussi, avait trouvé la borne auparavant. Donc je me suis dit que mon orientation sera vers Lucie, vu que j’espère qu’elle n’a pas fait la même erreur que moi. Donc je me redirige vers ma borne, je fais les pas que j’avais vers Lucie. On cherche, on cherche, on cherche jusqu’à ce que Lucie trouve ce poignard. En se disant bien que l’on avait déjà entendu la corne de brume de Denis, on savait qu’il ne restait plus que deux poignards. Lucie a trouvé le deuxième, elle est qualifiée avec Jonathan.

Derrière, on se retrouve sur la troisième zone avec Laure et Maxine. A ce moment-là, on cherche très longtemps aussi jusqu’à ce que je trouve le corail. Là, pendant longtemps, je chercher cette borne aussi, que je trouve également, avant les filles. Elles n’avaient encore ni l’une ni l’autre trouvé ce corail. Pendant longtemps, du coup je suis assez seul pour essayer de trouver ce poignard. Après être allé à la table d’orientation, j’avais bien ma direction, j’avais mes pas, j’avais tout ce qu’il fallait pour trouver le poignard. Je refais mes pas plein de fois jusqu’à ce que Laure trouve aussi la borne. On s’est mis à chercher tous les deux à peu près au même endroit. Max, n’ayant pas trouvé la borne, s’est dit qu’elle allait chercher autours de nous, jusqu’à ce qu’elle tombe sur le poignard au bord de l’eau, ce qui lui a permis de prendre la dernière place sur les poteaux. Du coup, l’aventure s’arrête là pour Laure et moi-même.

On l’a vu, l’épreuve de l’orientation était particulièrement intense et disputée. Au fur et à mesure de l’avancée du dénouement, comment réagissiez-vous ?

C’est une épreuve qui est vraiment intense effectivement, tant au niveau mental qu’au niveau physique. On ne court pas pendant les quatre heures mais on se donne vraiment beaucoup, on court pas mal, on fait pas mal de bornes je pense. Entendre cette corne de brume une fois, deux fois, on se dit que ça se restreint, qu’il n’y a plus beaucoup de place sur les poteaux, ça stresse un peu. Moi, tant qu’il en reste un, je suis vraiment focus, comme on dit tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Je suis un peu stressé parce qu’il ne reste qu’une place sur trois mais je suis focus sur ce qu’il reste à faire, je me donne à fond.

A titre personnel, comment aviez-vous vécu la diffusion des images ? Avait-elle ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions ?

Oui, oui, tout à fait mais pas forcément que ces quatre heures là. En vérité, quand on regarde tous les épisodes de ce « Koh Lanta », pour ma part, on revit presque tous les moments et, du coup, il y a certaines choses qui nous reviennent, il y a certaines émotions que l’on revit. Devant les épisodes, j’étais comme un fou, à m’encourager, même si je savais que c’était déjà fini. Sur ces quatre heures là, forcément j’ai un peu de regrets, quand je vois que je ne suis pas très loin quelques fois du poignard. C’est vrai que j’ai quand même l’impression de l’avoir revécu presque une deuxième fois.

Plus globalement, quel bilan faites-vous de votre aventure et de ces 34 jours dans le jeu ?

Quand je me retourne et que je regarde ce que j’ai fait, je me dis que mon aventure a été vraiment belle quand même. Même si mon côté compétiteur me dit qu’elle n’est pas aboutie. Je n’ai pas fini sur les poteaux, je n’ai pas fini sur la première marche non plus. Ça, c’est mon côté compétiteur. Après, si je regarde bien, si je fais un petit retour en arrière, je n’avais quand même pas été choisi dans les équipes de départ, il y avait un casting quand même plutôt costaud, je pense que, au tout départ, si on m’avait demandé de signer pour l’orientation, j’aurais signé de suite, sans aucun soucis. Donc un bilan très très positif.

Quels resteront, d’ailleurs, vos plus beaux souvenirs sur place ?

Oh, il y en a plein. Déjà, ces paysages magnifiques, cette eau de mer, cet aquarium géant dans lequel on allait pêcher, les rencontres notamment celle avec Jonathan. J’ai rencontré un réel ami dans l’aventure. Et puis cette aventure, ce rêve complet que j’ai vécu, un rêve que j’ai depuis plus de dix ans. Je pense que vivre un rêve n’est pas donné à tout le monde, je l’ai fait et c’est plutôt agréable.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été le plus difficile à supporter ou à appréhender ?

J’avais appréhendé pas mal de choses en regardant l’aventure tout au long de ces dernières années. Après, je n’appréhendais pas le manque de mes loulous et le manque de ma femme. Donc ce manque de ma famille était vraiment dur pour moi, plus que la pluie ou la faim ou le sommeil. Tout ça existe effectivement mais on le sait, ça fait partie de l’aventure. Après, je n’avais pas forcément appréhendé le manque de ma famille qui a été le plus dur pour moi.

 

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

On a vu, au fur et à mesure de l’aventure, une vraie montée en puissance vous concernant. Quels ont été les déclics qui l’ont permise ?

Je ne pense pas avoir eu forcément de déclic, je me donnais toujours à fond, sauf que, on l’a bien vu, tout au long de l’aventure j’ai fondu, je suis arrivé un peu en surpoids au début et j’ai perdu onze kilos dans toute l’aventure. Donc je pense, en résumé, qu’il n’y a pas forcément eu de déclic, j’étais peut-être plus en forme.

Après la réunification, l’aventure a été riche en rebondissements. On pensait voir les rouges partir les uns après les autres mais, au final, vous étiez quatre à l’orientation…

Oui, bien sûr. On sait que, finalement, dans « Koh Lanta », il se passe toujours plein de choses, notamment là avec ces armes secrètes. Il y a eu Jonathan qui gagne une épreuve, qui lui a permis de mettre en duel deux jaunes. Forcément, un jaune s’en va. Le soir-même, retournement de situation avec Vincent. Finalement, dans « Koh Lanta », rien n’est jamais joué, il ne faut jamais s’avouer vaincu.

Au quotidien, sur le camp, quelles tâches aimiez-vous plus particulièrement effectuer ?

Ce n’est pas non plus un scoop, j’aimais beaucoup aller pêcher. C’est quelque chose que je ne fais pas du tout chez moi, que je n’ai pas du tout fait en rentrant non plus. Mais bon, voilà, il fallait aller chercher à manger, il y avait quoi de manger dans l’océan. Le fait que l’on ait le harpon et les cannes à pêche rendait la chose un peu plus simple. Du coup, je prenais un plaisir fou à aller chercher à manger dans l’océan, j’ai passé des heures, je pense que ça peut être l’activité qui m’a plu le plus.

La grande finale a été l’occasion de revoir tous vos camarades aventuriers. Les retrouvailles ont sans doute dû être chaleureuses, malgré les éventuels désaccords ou incompréhensions avec certains pendant le jeu ?

Oui, oui, oui, bien sûr. Pour ma part, en plus, je m’entendais avec tout le monde, je n’ai jamais eu d’accroche avec qui que ce soit. Donc j’étais vraiment content de revoir tout le monde. Après, forcément, il y a plus d’affinités avec certains qu’avec d’autres, on a plus accrochés avec certains qu’avec d’autres, on a passé un peu plus de temps avec certains qu’avec d’autres. Mais, voilà, dans l’ensemble ça a fait plaisir de revoir tout le monde, tout beau en plus.

C’est finalement votre camarade Maxine qui a remporté l’aventure. On vous imagine très content pour elle ?

Oui, oui, oui, bien sûr, je suis très content pour elle. Après, j’aurais été très content pour Lucie aussi ou Jonathan encore plus. Je suis très content, ça aurait pu être n’importe lequel des trois, aucun n’aurait démérité. Après, comme ce n’est pas moi, j’ai envie de dire que je suis très content mais ce n’est pas moi quand mêmeL.

Pour terminer et pour boucler la boucle, si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater à « Koh Lanta » ?

C’est vraiment un ensemble de choses qui fait que cette aventure m’a toujours plu. Le social, les épreuves physiques, la survie, tout ça me plaisait, je me disais en moi-même que c’était vraiment une aventure pour moi, que j’avais vraiment envie de vivre. Notamment encore plus quand j’avais entre 20 et 25 ans, où j’aurais aimé aller chercher plus de totems. Mais bon, voilà, au fil du temps, cette envie ne s’est jamais enlevée et je suis très heureux d’avoir pu réaliser un rêve.

Merci, Arnaud, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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