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television

Caroline Godard évoque sa belle et riche actualité artistique, à l'image, sur les planches et au micro !

Publié le par Julian STOCKY

@ Christophe Brachet

 

 

Bonjour Caroline,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pourrons vous retrouver, à la rentrée de septembre, dans « Je sais pas », sur France Télévisions (France 2), sous les traits du personnage de Céline. À titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Clairement ! Cela a été une super belle nouvelle, pour moi qui étais plutôt au théâtre ces dernières années.  À la base, j’envisageais un rôle différent, avec moins de jours de tournage mais le réalisateur ayant apprécié mes essais, m’a donné le second rôle, celui de Céline, la maîtresse d’école. J’ai tourné une bonne dizaine de jours, c’était super ! Moi qui me disais que j’adorerais avoir un rôle récurrent dans une série, même s’il s’agit là de quatre épisodes, j’ai, malgré tout, eu le temps de faire évoluer mon personnage et d’y apporter des couleurs. C’est top pour un comédien ou une comédienne : au-delà du texte, c’est toujours intéressant de faire vivre son personnage !

Ce qui est passionnant dans mon métier, c’est de pouvoir interpréter des personnages d’horizons professionnels différents. Pour une maîtresse d'école, on a souvent l’image d’une gentille personne, au tableau, proche des enfants…C’est quelque chose que j’ai découvert, je n’avais jamais tourné avec les enfants, cela a été une nouvelle expérience ! Au début, je me suis demandée si j’allais être à l’aise et si j’allais m’en sortir avec eux mais, en fait, ils étaient, je trouve, très matures, ils écoutaient, je n’ai pas eu à hausser le tonJ. C’était très chouette !

Même si c’est un personnage décrit comme gentil et doux, malgré tout, avec les bons conseils de Fred Grivois le réalisateur et de Laure-Anne Nicolet sa scripte, on a pu lui donner des couleurs et apporter des nuances de jeu. C’était super intéressant ! L’histoire de la série fait aussi que l’on ne peut pas rester tout le temps de marbre…

Donc c’était une très bonne nouvelle, qui m’a fait beaucoup de bien aussi personnellement. C’est un métier qui n’est pas toujours évident, on est dans l’attente, on peut perdre confiance après plusieurs échecs et, finalement, il suffit d’une fois, des directrices de casting et du bon réalisateur pour que ça reparte…

 

 

Avec vos mots, comment pitcher cette mini-série ?

Elle est adaptée du roman éponyme de Barbara Abel, une autrice belge spécialisée en thrillers psychologiques, que je me suis fait un plaisir à lire. C’est une lecture très intense, on a dû mal à lâcher le livre!…

L’histoire commence par une sortie scolaire en forêt. Tout se déroule agréablement, jusqu’à ce que la petite Emma s’écharpe un peu avec sa maîtresse, Jade, et finit par disparaître…C’est la panique, on appelle les parents et la police, les fouilles démarrent et, heureusement, la petite finit par réapparaitre…mais Jade, elle, ne revient pas ! C’est alors qu’Emma répond « Je sais pas » à la question : où est Jade ?

D’où le titre ! Que s'est-il vraiment passé dans la forêt ? Emma a-t'elle vu ou entendu des choses ? Mais elle se borne à ne dire qu'une seule phrase : « Je sais pas ». Cela devient un peu le running-gag de la série ! Je ne veux pas en dire plus, si ce n’est que ça va plus loin qu’une disparition d’enfant en forêt et de la non réapparition de sa maîtresse d'école…On va rentrer dans la vie privée de la famille d’Emma, s’intéresser aussi à ce village de Charente, à ses habitants. On va découvrir que certains d'entre eux peuvent avoir des choses à cacher…C’est vraiment un thriller psychologique, où l'on se demande comment fonctionne la psychologie humaine, quels en sont ses vices et ses travers. Comment quelqu’un de bien sous tous rapports peut finalement avoir quelque chose de mauvais en lui, si une fillette de six ans est complètement innocente, est-ce qu'une figure d'ange ne pourrait pas cacher un démon ?…Le doute va être posé et, en cela, c’est flippant.

Ces quatre épisodes sont passionnants. Fred Grivois aime ce qui n’est pas lisse, il gère cela très bien tant techniquement qu'artistiquement, il avait notamment réalisé les séries « Piste noire » pour FR2 et « Machine » pour Arte, entre autres.

 

@ Baptiste Langinier

 

Ce projet a aussi été l’occasion de côtoyer un très chouette casting…

Oh, oui ! J’ai essentiellement joué avec Lola Dewaere, le rôle principal féminin, qui interprète la maman de la petite Emma. On a bien accroché toutes les deux, je me suis sentie à l’aise. Ainsi qu'avec David Kammenos, qui joue le papa. C’est un super comédien, vous le verrez dans la façon dont il compose son personnage. Ce sont aussi les débuts de l'adorable Elodie Batard Gaultier dans le rôle d'Emma, quel talent pour une si jeune comédienne !

Je n’oublie pas Michaël Abiteboul, qui interprète le policier en charge de l'enquête, j’ai rarement vu un comédien aussi consciencieux, il avait toujours sa tablette avec lui pour écrire ses notes et modifications sur le scénario. Il est d’une précision et d’une rigueur que j’avais rarement vues. Son jeu s’en ressent ! Il a la capacité de se fondre dans des personnages très différents, ici un flic un peu baraqué, qui peut faire penser à un ancien rugbyman.

Ma complicité avec Delphine Chuillot, qui joue la directrice d’école, est l'un de mes meilleurs souvenirs sur ce tournage. Je n’ai malheureusement pas eu de scène avec Hubert Delattre et Selma Kouchy, mais ce sont des personnes que j’apprécie beaucoup.

C’était une chouette équipe ! La Charente a la chance d’avoir de très bons techniciens, du HMC, à l’image, en passant par le son. Ces personnes sont vraiment super, bienveillantes et travaillent bien. C’est une vraie richesse, que n’ont pas forcément toutes les régions. C’est d’autant plus important que ça a créé une belle dynamique et une bonne ambiance. J’aime cet esprit d’équipe, je l’ai bien ressenti sur ce tournage !

Vous l’évoquiez, le cadre et les décors de tournage ont été très plaisants…

C’est une région assez vallonnée, on a de belles vignes à perte de vue, j’adore cela, je trouve que c’est très beau. On a aussi de belles couleurs, de belles pierres, de jolis villages,…On a beaucoup tourné à Villebois-Lavalette, dont l’histoire et le château sont à découvrir, ainsi que dans un grand domaine près d'Archiac. Comme on commençait tôt, on a souvent eu de jolis levers de soleil…Le terrain de jeu était plaisant, on avait de quoi faire, on était bien lotis.

 

 

On vous imagine, du coup, curieuse sinon impatiente de découvrir le rendu final ainsi que les retours des téléspectateurs ?

En postsynchronisation, j’ai pu visionner quelques passages, cela m’a confirmé que c’est un beau projet. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai vu, c’est propre, sobre et efficace. Du peu que j’ai pu voir me concernant, je suis plutôt contente ! J’y ai cru, je me suis dit que cette maîtresse d'école avait vraiment l’air inquiète (rires) donc, oui, j’ai hâte que tout le monde puisse découvrir la série, que ce soient mes proches, mes amis et les professionnels du milieu. On sait à quel point c’est aussi l’occasion de se faire découvrir par des personnes qui ne nous connaissent pas. Je sais que des gens qui me suivent sur les réseaux ont hâte de me revoir à l’image, il me tarde d’avoir leurs retours, j’espère que ça leur plaira. Certains connaissaient en plus déjà le livre…

Comme je le disais, le casting et le travail du réalisateur devraient bien plaire ! La série a déjà été présentée au festival Séries Mania de Lille. Je croise les doigts pour qu'elle soit sélectionnée au festival de la fiction TV de La Rochelle, ça serait vraiment une très bonne chose. Cela me ferait bien plaisir d’y aller avec ce beau projet !

 

@ Christophe Brachet

 

En complément, vous allez continuer à mettre en avant cette belle région, au travers de podcasts…

Avec Olivier Marvaud, producteur et auteur, on a récemment finalisé ce projet. Une première séance d’enregistrement aura lieu courant avril. On y parle de la région, de la nature, du patrimoine, pour donner envie aux gens de découvrir ou de redécouvrir leur belle Charente-Maritime. C’est, pour moi, un nouvel exercice parce que seule la voix est utilisée. Je faisais déjà des lectures à  voix haute, pour des personnes âgées en maisons de retraite, qui apprécient beaucoup ce moment de partage et d'écoute. J’ai souvent de bons retours sur ce que ma voix dégage.

 

 

C’est quelque chose que je découvre aussi moi-même : on dit souvent que c’est un métier d’images mais c’est aussi un métier sonore. La voix est très importante…Je suis donc contente de ce projet diffusé sur la radio locale « Demoiselle ». On espère pouvoir être diffusés ensuite sur RCF Charente. Mais on ne s’emballe pas, on y va petit à petit.

J’aime, en tout cas, sortir de ma zone de confort et découvrir de nouvelles choses, ce métier le permet, on apprend tout le temps.

La richesse de la région sera probablement l’occasion d’évoquer des sujets variés…

Complètement ! On sait que les vignobles font beaucoup vivre la région. Derrière, il y a l’histoire, les belles pierres des villes,… Entre le littoral, les cultures, les festivals de cinéma, de musique, de littérature, on ne peut pas s’ennuyer, il y a toujours de belles choses à raconter !

On a du tourisme mais c’est toujours bon d’aller en chercher encore plus… Voire même de donner l'envie aux auditeurs/spectateurs de venir s'y installer !

 

 

Vous l’avez rappelé au début de l’échange, vous êtes une habituée des planches de théâtre, que vous retrouverez d’ailleurs en mai prochain, à Toulouse, dans deux spectacles aux registres variés…

Je serai à la Comédie de la Roseraie, à Toulouse, au mois de mai. J’y jouerai avec Tony Atlaoui, producteur, comédien, humoriste et ami, « Mars et Vénus ». Cette pièce parle du couple, des anecdotes, des situations, dans lesquelles beaucoup de gens se reconnaissent à chaque fois. Je joue ce spectacle depuis quatre ans mais il existe depuis bien plus longtemps ! Son succès ne se dément pas. Finalement, le monde change mais pas les histoires de couple…(rires)

En parallèle, je serai dans le spectacle jeune public, « La Belle et le Bête ». Il est très agréable à jouer, j'interprète Belle depuis deux ans, c’est ma première pièce pour enfants. C’est un exercice complètement différent, il faut être à l’écoute, savoir rebondir, sans leur laisser non plus trop de temps de parole pour ne pas perdre le fil de l’histoire. C’est très mignon, il y a de l’humour, on respecte le conte mais on joue sur certains détails, c’est un peu poétique par moment…

D’ailleurs, considérez-vous tous ces domaines artistiques, que sont la scène, les planches et le micro, comme autant de métiers différents ? Ou y voyez-vous davantage de complémentarité ?

Le théâtre est plus récent dans mon parcours professionnel, je suis sur scène depuis cinq ans, ça m’a appris une autre façon de jouer. Porter la voix sur scène est différent de ce qui est demandé sur un plateau de tournage. D’ailleurs, quand je suis arrivée sur la série « Je sais pas », il a fallu que je me réadapte, après autant de dates sur scène, notamment dans le ton. Mais aussi au niveau de mes expressions du visage, pour ne pas en faire trop et rester sobre.

Au théâtre, contrairement à l’audiovisuel, le retour du public est immédiat, entre les répliques et à la sortie des lieux. C’est très agréable de pouvoir échanger avec les gens, on est contents de les voir repartir en ayant passé une bonne soirée et en nous remerciant. Après, c’est une vie un peu différente aussi, le rythme de la journée change : on voyage, on répète, on attend avant de jouer le soir. Au début, j’ai eu du mal à m’y habituer, il a fallu que je sorte de mes habitudes mais c’est aussi ce qui fait la vie d’un comédien.

Le podcast est encore un autre terrain de jeu, il faut travailler la voix différemment. C’est une autre façon d'évoluer dans mon métier de comédienne, ce qui me permet toujours d'apprendre, de découvrir de nouvelles choses et de se renouveler. Lors de mes essais, le producteur m’avait, d’ailleurs, conseillé de sourire au moment de parler car ça se ressent de suite dans le ton.

Pour terminer, quels sont vos autres projets en cours ?

Depuis peu, je travaille sur un tout nouveau projet, qui me sort complètement de ma zone de confort, le chant ! Mon ami et manager, le producteur Pascal Barbe, m'a invitée à participer à l'enregistrement du prochain single « Aktebo » pour l'association éponyme, en faveur des enfants malades. Je me forme donc avec un coach réputé dans le milieu, Michael Merle, afin de travailler ma voix, mon endurance et ma justesse. On enregistre et on tourne le clip très bientôt sur Paris ! C'est un nouveau challenge pour moi !

Merci, Caroline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Romain Rocchi se remémore sa carrière de footballeur professionnel et évoque ses envies pour la suite de son parcours !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Romain,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Votre parcours de footballeur professionnel a été très varié, on aura l’occasion d’y revenir. Si l’on en revient à sa genèse, d’où vous vient cette passion du ballon rond ?

A 4 ans et demi, ma maman m’a amené, un peu par hasard, à l’école de foot. J’étais tellement petit que je n’avais pas trop de prétention mais, à partir de ce jour-là, je n’ai plus lâché un ballon. Vous parliez de passion et, je le dis souvent, c’est vraiment elle qui m’a toujours animé. Je n’ai pas été footballeur professionnel parce que je voulais avoir de belles voitures ou gagner beaucoup d’argent, j’ai réussi à être footballeur professionnel parce que j’étais passionné de ce sport, que j’ai pu faire les concessions et les sacrifices associés, en étant motivé pour y arriver. Donc c’est vrai qu’au départ, j’étais le petit garçon qui était là pour s’amuser avec les copains, qui prenait beaucoup de plaisir, qui arrivait à s’épanouir parce que j’étais plutôt bon. Cela m’a permis de devenir ce que je suis : en tant qu’homme, j’ai pu prendre confiance en moi. Vraiment, c’était un épanouissement plein d’insouciance…

Vers 11 ou 12 ans, j’ai eu mes premières sélections régionales, on commence à parler de recruteurs et c’est vrai qu’on commence à avoir des idées qui viennent un peu « parasiter » ce côté insouciant et de plaisir total. Très rapidement, je suis arrivé en centre de formation de l’AS Cannes et, là, j’ai basculé dans un autre monde, avec des termes que je ne connaissais pas, comme « concurrence », « progresser », « être jugé »,…J’ai aussi pris conscience que j’étais là pour travailler, afin d’arriver à un but, celui d’être footballeur professionnel. Tous les gens présents au centre de formation avaient ce même état d’esprit, certains mêmes étaient beaucoup plus motivés pour y arriver. Donc j’ai compris plein de choses et c’est là que le monde du football a un peu changé pour moi. Mais je suis arrivé à trouver du plaisir aussi, même s’il était différent…J’étais plus en mode compétiteur, à chercher à être efficace et à être bon.

Après ces débuts à l’AS Cannes, vous rejoignez le PSG alors que vous êtes encore très jeune. Comment aviez-vous vécu cette montée à Paris à l’âge de vingt ans ?

Je fais souvent ce rapprochement : j’ai vécu le même écart entre le BCI Football de l’Isle sur la Sorgue et l’AS Cannes, qu’entre l’AS Cannes et le PSG. J’ai vraiment passé une étape, j’ai changé de monde et, là aussi, il a fallu s’adapter : de nouvelles façons de penser, des choses qui viennent un peu parasiter certains fonctionnements,…J’y suis plus ou moins bien arrivé mais cela a été quelque chose de fantastique. Pour moi, le PSG a été un tremplin magnifique. J’ai eu la chance de côtoyer des champions, je me suis beaucoup inspiré d’eux. En les côtoyant, je me suis rendu compte de certaines choses…notamment l’humilité – même si ma mère m’en avait souvent parlé quand j’étais plus jeune, ou encore le sérieux. J’ai appris plein de choses auprès de mecs comme Pauleta, Pochettino, Dehu, Ronaldinho,…On s’inspire toujours de ces personnes-là. Je me suis beaucoup inspiré aussi de Gabriel Heinze, de sa grinta, de son envie de toujours être à 120% sur le terrain. Voilà, cela a été très enrichissant ! Médiatiquement, ça a aussi été très bien pour moi, cela a été un peu un tremplin qui m’a suivi tout au long de ma carrière. D’ailleurs, certains pensaient même que j’étais parisien…

Oui, c’était fantastique ! En plus, j’ai pu gagner la coupe de France avec eux. Cela a été vraiment un changement de vie pour moi !

Justement, quels souvenirs gardez-vous de ce premier trophée qu’a été cette coupe de France, gagnée en finale face à Châteauroux ?

Je vais le dire d’une manière un peu enfantine : ce qui m’a le plus marqué, c’est d’être à côté du président de la république, de prendre la coupe et de la lever, comme je le voyais à la télé ! C’est vrai que c’est un geste puissant et fort. Aussi de jouer au stade de France…

 

 

Mais, en fait, on est tellement dans une bulle, avec la concentration. C’est un sentiment que j’ai, que je trouve un peu dommage aussi : pendant ma carrière, je ne suis pas arrivé à bien profiter. En même temps, il ne faut pas être spectateur, on doit être concentré, sur ce que l’on a à faire donc je me mettais souvent dans une bulle pour être bien dans mon match. Du coup, bon, je n’arrivais pas trop à garder de souvenirs de ces moments.

En tout cas, en finale de la coupe de France, je suis vraiment heureux d’avoir vécu et mémorisé ce moment où je lève la coupe. Ma famille était dans la tribune, c’était un instant fantastique !

Après Paris, vous descendez en Corse, d’abord à Bastia puis à Ajaccio. Est-il facile de passer d’un club corse à un autre en aussi peu de temps ?

Cela a vraiment été une période un peu spéciale. J’avais besoin de temps de jeu, j’avais vu qu’au PSG, ça risquait d’être compliqué et, là, j’en reviens aussi à la passion : à un moment donné, j’avais envie de jouer donc je réussis à trouver une solution, je me fais prêter à Bastia. Malheureusement, on descend en deuxième division…Mais, là, je joue, je prends plus confiance en moi encore, j’arrive à engendrer de l’expérience donc j’étais très très heureux.

En partant de Bastia, jamais je m’imaginais revenir à Ajaccio. Il y a eu un concours de circonstances…Je m’étais très bien entendu avec Stéphane Ziani à Bastia, sur le terrain et en dehors. Pendant la trêve, Stéphane me dit qu’il va aller à Ajaccio et Rolland Courbis m’appelle souvent pour faire un travail sur moi. Ma marraine était aussi à Ajaccio et je me dis, avec mon agent, pourquoi ne pas y aller un an, dans la continuité. Donc ça s’est fait relativement facilement, je n’ai pas été embêté par les supporters, je pense qu’ils ont compris que j’avais juste été prêté à Bastia. Comme, en plus, on était descendus…Je pense que si on était restés en première division, je serais resté à Bastia.

Ajaccio a vraiment été le tournant de ma carrière, je fais un début de championnat magnifique, je mets deux buts en l’espace de dix journées dont un qui est resté dans le Top buts toute la saison et grâce auquel je suis même allé aux trophées UNFP. Malheureusement, après ce beau début de saison, il y a eu des choix du coach, l’équipe a moins bien tourné et je me suis blessé aux adducteurs. Au final, la saison a été compliquée mais, malgré tout, j’ai eu des possibilités d’aller à Toulouse, Sedan, Sochaux, Lorient,…Pas mal de clubs étaient intéressés mais, là, le président a pris l’initiative de dire que personne ne partirait malgré la descente en Ligue 2. Je me suis senti trahi, j’ai vrillé…On avait bien dit que je ne venais que pour un an mais il m’a expliqué que, s’il me laissait partir, tout le monde voudrait faire de même. D’un côté, je « comprenais » sa logique mais j’ai pris cela comme une trahison et c’est vrai que, là, j’ai eu beaucoup de mal à remettre le cerveau en marche, j’ai été vraiment déçu et, pendant un an, je n’ai quasiment pas joué. C’était difficile…

 

 

Puis, j’ai eu la chance que Gernot Rohr arrive, lui qui m’avait connu en Ligue 1 et qui m’aimait beaucoup. On a eu un super relationnel, il a réussi à me remettre le cerveau à l’endroit. J’ai joué …puis Metz est venu !

A Metz, c’était génial ! Dans l’esprit, ça collait bien avec mes objectifs, le club voulait absolument retrouver la Ligue 1, j’avais toujours adoré ce stade et ce maillot. J’appréciais aussi le président Molinari. Malheureusement, on loupe deux fois de très peu la montée en Ligue 1, cela a été vraiment dommage. J’aurais vraiment voulu remonter avec le club et le laisser en Ligue 1 mais bon, c’est comme ça !

Vient ensuite une expérience à l’étranger, à l’Hapoël Tel-Aviv, où vous disputez la Ligue des Champions. Sportivement et humainement, cette période a certainement été très riche ?

Elle a été courte et riche à la fois. Je ne suis resté que six mois, finalement. Je me sentais prêt, j’étais à un âge où je me sentais capable de partir à l’étranger. J’arrivais de Metz avec deux déceptions importantes de ne pas être monté en Ligue 1, l’équipe voulait repartir avec des jeunes, ce n’étaient plus trop les même objectifs donc j’ai trouvé que c’était le bon moment pour tenter une aventure à l’étranger. J’ai eu cette opportunité-là de l’Hapoël Tel-Aviv, qui était intéressante sportivement et financièrement. Il y avait la possibilité de faire la ligue des Champions, en passant par les tours préliminaires.

 

 

Oui, cela a été une expérience incroyable, pas forcément facile mais très enrichissante. Il y a eu la barrière de la langue, j’ai fait comme j’ai pu avec l’anglais, j’ai baragouiné mais j’ai bien progressé. Le pays était dans un contexte particulier mais la ville reste quand même fantastique. Je parlais précédemment de la coupe de France que je lève, là, de me retrouver aligné au Benfica et d’entendre la chanson de la ligue des Champions m’a, c’est vrai, vraiment marqué, c’était une expérience fantastique. Je me suis retrouvé, dans une équipe israélienne, à aller jouer aussi au Kazakhstan et c’est vrai qu’on s’est demandés où on était. Quand on partait à l’étranger avec des israéliens, il faut avouer que la sécurité était renforcée…C’est assez bizarre, c’est une expérience qui m’a marqué, on était vraiment militarisés. J’ai un souvenir d’avoir, du bus à l’hôtel, une rangée de militaires. Même dans les hôtels, des militaires assuraient notre sécurité dans les étages…Vraiment, je me suis retrouvé dans la peau d’un israélien et c’était marquant, c’était même enrichissant.

Parmi les autres moments marquants, évoquons ensuite votre retour aux sources. Une première boucle était alors bouclée, à être au plus haut niveau sportif, dans une région qui vous tient très à cœur…

Cela a été une opportunité, là-aussi, que je n’aurais jamais pu imaginer. A Tel-Aviv, je me retrouve dans une situation compliquée : j’ai beaucoup souffert de la chaleur, de la langue aussi malgré tout, d’une blessure,…J’aurais pu y rester mais j’ai eu l’opportunité d’aller à Avignon…Truc incroyable de me dire que j’allais me retrouver à jouer en Ligue 1, tout en étant chez moi ! Cela a été aussi un moment fort pour moi, j’étais très fier. C’est vrai qu’en arrivant à Arles-Avignon, je me voyais y finir ma carrière et même avoir une reconversion dans le club. J’étais dans cet esprit-là mais bon, encore une fois, avec le foot, on ne sait jamais, ce n’est pas un long fleuve tranquille… Je ne suis pas tombé d’accord avec le président et je décide de ne pas prolonger : je pense qu’il croyait que ce serait facile car je voulais rester donc il a été un peu agressif dans sa proposition on va dire…Peut-être aussi que, financièrement, il ne pouvait pas suivre, je ne sais pas. En tout cas, j’ai estimé que ce n’était pas une proposition honnête.

 

 

Là, je n’ai alors plus d’agent et j’envoie au président messin, juste pour information, que, finalement, je ne vais pas prolonger à Arles-Avignon. Très naturellement alors, ça s’est fait avec lui. Je me rappellerais toujours, j’étais dans ma piscine au moment où le président Serin m’a appelé. Rapidement, on a trouvé un arrangement et me voilà reparti pour Metz ! J’ai adoré y vivre, malgré le froid …Il faut en parler quand mêmeJ. J’ai adoré cette ville, les gens, le club. Cela a été un coup de cœur de ma carrière.

Au départ, j’y allais pour encadrer les jeunes…Là-aussi, l’histoire est sympa, comme quoi, dans le foot, on ne sait jamais : on fait une année fantastique, une des plus belles saisons de ma carrière, que ce soit collectivement ou personnellement, on est champions de France, on remonte en Ligue 1 ! Ce n’était que du plaisir, l’année a été incroyable !

 

 

Dix ans après la coupe de France avec le PSG, remporter ce titre de Ligue 2, qui est la consécration d’une certaine régularité tout au long de la saison, a dû être très savoureux…

Oui, oui ! Et puis, il y a toute l’histoire, de ce club qui voulait remonter en Ligue 1 après être reparti du national. C’est la première fois que j’ai vu le président Serin pleurer, lui qui montre rarement ses émotions. Cette montée, c’est vrai, a été très forte et très puissante, pour le club et, pour moi, par rapport à mon histoire avec le FC Metz. Emotionnellement parlant, oui, cela a été très très puissant !

Plus globalement, quelques années plus tard, quel regard portez-vous sur votre très beau parcours professionnel ? Que vous en reste-t-il aujourd’hui ?

Il m’en reste de la fierté ! En toute humilité bien sur parce que je n’ai pas non plus fait une carrière exceptionnelle. Mais je le dis souvent, jeune je n’étais pas forcément ambitieux, j’étais le petit garçon qui voulait jouer au foot avec ses copains et si on m’avait dit que j’allais vivre tout ça, jamais je ne l’aurais cru et j’aurais signé de suite. Ce que j’ai vécu est, c’est vrai, quand même incroyable ! Il y a donc de la fierté, aussi un tout petit peu de regret mais ça fait partie du football car on est obligé de faire des choix. Comme je l’expliquais, celui d’Ajaccio n’était peut-être pas le bon à ce moment-là mais c’est compensé, au final, par le fait que je vais à Metz pour encadrer les jeunes, avant de retrouver la Ligue 1…L’un dans l’autre, je pense que ça se compense, malgré tout !

Surtout, maintenant que je suis papa, je me rends compte que de partir à 13 ans et demi de chez soi est un choix fort, que tout le monde ne peut pas faire. Choix qui a aussi un impact sur ce que l’on est et sur sa vie. J’ai 43 ans, je suis revenu dans ma région auprès de certains amis qui me restent. On n’en parle pas souvent, à 13 ans, finalement on abandonne sa vie, sa famille, ses amis, pour partir dans un autre monde, un peu dans une bulle. Il faut, malgré tout cela, arriver à vivre avec, et on s’en rend compte après, seulement. C’est important d’en parler, on parle souvent du terrain, du côté sportif, de l’argent, qui sont une réalité mais il y a aussi tout l’après et l’impact qu’a, dessus, un départ si jeune. Je pense au travail pour y arriver, aux sacrifices à faire, aux blessures, à la solidité mentale,…Je m’en rends compte gentiment, maintenant ! Aussi, il faut digérer cette vie que l’on a eue…

Sans doute que vous continuez à avoir un œil attentif au monde professionnel ?

En fait, quand je me suis arrêté, j’ai eu une envie de tourner la page parce que c’est vrai que ce n’est pas facile au début : tu regardes les matchs dans ton canapé, alors que tu sais que tes potes ont repris la saison. D’un côté, j’ai pu profiter de la vie, faire des barbecues, avoir des week-ends de libres, choses que je n’avais jamais mais, en même temps, il fallait digérer cet arrêt de carrière. Pour cela, j’ai mis de côté le football et je me suis concentré sur d’autres projets, de chambre d’hôtes, de vie de famille…

Là, petit à petit, maintenant que c’est digéré, j’ai envie de peut-être revenir dans le football, je ne sais pas sous quelle forme mais, en tout cas, de transmettre ce que j’ai appris. Je me dis que c’est dommage de garder pour moi toute cette expérience. Egalement, je me suis aperçu que, dans la « vraie vie », hormis le fait que j’ai été footballeur, malheureusement la triste réalité est que je n’ai pas beaucoup de bagages. Si on veut repartir professionnellement, il faut quasiment repartir de zéro et faire ses preuves. On a l’image du footballeur qui est un peu spéciale : quelque fois, il y a de très bons côtés parce que ça ouvre des portes mais il y en a d’autres, avec une vision un peu péjorative. Je me suis aussi aperçu que c’était très dur d’arriver à se faire un nom dans la vie de tous les jours et qu’il fallait du temps. A 43 ans, j’en ai mais pas tant que ça non plus. Je me dis que, dans le football, j’ai déjà une image et une réputation, je peux m’appuyer là-dessus pour m’épanouir et je sais que c’est ce qui m’a toujours animé, toute ma vie : depuis l’âge de 4 ans et demi jusqu’à mes 35 ans, j’ai été là-dedans.

Donc j’ai tourné la page pour pouvoir digérer mon arrêt de carrière et mon changement de vie mais, maintenant, je me dis pourquoi ne pas revenir dans le football…

Aujourd’hui, quand vous regardez une rencontre d’une de vos anciennes équipes, les battements de cœur sont-ils plus forts ?

Oui ! Dernièrement, je suis allé voir Cannes jouer en coupe de France, c’était super car je n’y étais pas retourné depuis. C’est vrai que j’ai eu des émotions assez intenses, je revoyais d’ailleurs le centre de formation à côté du stade, plein de souvenirs sont revenus et j’étais très content de voir ce club revivre, moi qui y suis énormément attaché. On en a parlé au début, l’AS Cannes a été quelque chose de très puissant : je suis arrivé à 13 ans et reparti à 20 ans, je suis devenu un homme finalement, je me suis formé en tant que footballeur et, vraiment, ça a été un passage super important, qui m’a vraiment marqué et qui me sert aussi encore tous les jours.

Oui, je suis attaché à mes anciens clubs. Je n’ai jamais eu une âme de supporter mais, par contre, je suis attaché au beau football. Quand je vois un beau match, je prends du plaisir…Forcément, j’ai un attachement supplémentaire à mes clubs de cœur, dans lesquels je suis passé. Je suis de loin leurs performances mais je prends du plaisir à les suivre, d’autant plus que je sais aussi l’impact qu’ont, derrière, de bons résultats. Le fait que l’équipe tourne bien a un impact énorme pour les gens qui travaillent au club mais aussi pour les supporters. Cela me touche…

Ces derniers temps, vous avez eu l’envie de partager sur vos réseaux quelques souvenirs et quelques points de vue footballistiques. Cela s’inscrit sans doute dans la continuité de ce que vous évoquiez juste avant…

En fait, il y a plusieurs raisons…Cela me fait du bien d’en parler, même si je ne saurais pas vous dire exactement pourquoi. Cela me fait du bien aussi de les partager parce que je vois que des gens y sont attachés et qu’ils sont curieux de connaitre certaines choses. J’ai aussi envie de parler de tout ce qu’on ne voit pas en fait : les gens ne voient que ce qui est diffusé à l’écran et j’ai envie d’en parler de manière plus profonde. Notamment de tout le côté psychologique qu’il y a derrière, dont les gens ne peuvent pas se rendre compte parce qu’ils n’y ont pas accès. Le fait d’en parler et de proposer un point de vue un peu différent peut, je pense, apporter, au football, aux éducateurs, aux parents, aux joueurs, …L’expérience est la seule chose que l’on ne peut pas acheter donc c’est vrai que de pouvoir la partager peut, je pense, apporter des choses positives à des gens.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

On peut me souhaiter d’arriver à toujours me lever le matin avec des objectifs. J’attache beaucoup d’importance à mon rôle de papa mais, aussi, j’ai besoin, personnellement, d’exister et d’être épanoui. C’est vrai que la difficulté est d’arriver à accepter que rien ne sera jamais aussi puissant que ce que l’on a vécu dans le passé. C’est une évidence, il faut la comprendre et vivre avec mais, par contre, il faut se lever le matin en ayant des projets qui nous motivent. Je sais que je suis très attaché à cela, à me mettre des objectifs.

Aussi, d’essayer de retrouver un peu ce milieu de l’exigence que j’ai quitté. C’est vrai que c’est quelque fois frustrant dans la vie de tous les jours…On peut prendre du plaisir, tout en étant exigeant ! Je me rends compte aussi que certaines personnes prennent mal le fait que l’on soit exigeant avec elles…Alors que j’ai appris à faire de l’exigence quelque chose de positif ! Donc c’est vrai que j’ai envie de retravailler avec des personnes avec qui on va pouvoir chercher cette exigence.

Merci, Romain, pour toutes vos réponses !

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TF1 / Léo Mattéï, brigade des mineurs : Kathy Packianathan nous en dit plus sur Ophélie, son personnage dans cette saison 12 !

Publié le par Julian STOCKY

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / TF1

 

Bonjour Kathy,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver ce jeudi 24 avril sur TF1, en prime-time, dans « Secrets de vacances », un nouvel épisode inédit de « Léo Mattéi, brigade des mineurs », sous les traits du personnage d’Ophélie. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, totalement ! C’est une très très belle équipe, avec Jean-Luc Reichmann, Lola Dubini, ou encore la réalisatrice Nathalie Lecoultre, avec qui j’avais déjà travaillé sur un autre projet. Donc j’étais très contente de pouvoir retrouver cette équipe, en plus dans un très beau cadre. Je n’avais jamais tourné pour ce projet-là donc c’était vraiment cool de pouvoir être présente sur cet épisode-là, oui.

 

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / TF1

 

Cette série est l’occasion d’évoquer des sujets forts, que les téléspectateurs n’ont pas forcément toujours l’habitude de voir à cette heure-là sur une chaine de grande écoute…

Oui, oui ! Ces sujets sont, je trouve, souvent ramenés de manière très intelligente, sans dire qu’on va les traiter en particulier. Je trouve cela très bien écrit et très bien joué, c’est très cool de pouvoir traiter ce genre de sujets à la télévision, on fait évidemment aussi ce métier pour ça.

 

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / TF1

 

Plus personnellement, quel regard portez-vous sur Ophélie, votre personnage ?

C’était assez marrant parce que je n’avais jamais joué une maitresse nageuse donc j’étais très contente de pouvoir interpréter ce personnage-là, qui n’a pas une histoire banale. Elle a vécu des choses et, malgré tout, elle est très investie dans ce qui se passe. Souvent, aux premiers abords de gens qui ont vécu des choses très fortes, on ne peut pas dire que ces personnes ont vécu des choses si intenses…En fait, c’est vrai que c’est toujours remarquable ! Je trouve cela très touchant, après, quand on apprend que ces personnes ont vécu ceci et cela…C’est une forme de résiliation chez ces personnes et ça peut être vraiment bouleversant. Là, grâce à Léo Mattei, on va en savoir plus sur cette jeune femme…Vraiment, c’était très intéressant de pouvoir défendre ce personnage-là.

Il vous permet, une nouvelle fois, une palette de jeu plaisante à défendre…

Complètement ! C’était très chouette de pouvoir défendre ce personnage-là, je n’avais jamais joué une maitresse nageuse donc, oui, en effet, c’était vraiment très plaisant de le faire !

 

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / TF1

 

Au moment de vous glisser dans sa peau, aviez-vous peut-être eu certaines sources plus personnelles d’inspiration ?

Ça a été plus dans le travail, j’ai regardé pas mal de vidéos de maitres-nageurs, pour voir la posture et la démarche, pour savoir ce que je pouvais faire et ne pas faire en tant que maitresse nageuse. Puis, la tenue a beaucoup aidé, tout comme le sport d’ailleurs. Donc le travail a plus été dans ce sens-là !  

Même s’il s’agissait d’un guest qui n’a pas de lien direct avec ce qui s’était passé en saison 11, peut-être vous étiez-vous (re)plongée dans les derniers épisodes de la série pour mieux encore vous imprégner de son atmosphère ?

Oui, j’avais regardé mais pas forcément tout de suite avant. J’avais déjà regardé des épisodes de la série et j’avais donc déjà un peu une idée de l’ambiance et de l’atmosphère. Mais, là, c’est vrai que j’avais envie de créer mon univers, tout en collant à l’univers déjà proposé.

 

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / TF1

 

Certainement êtes-vous curieuse de découvrir les retours des téléspectateurs ?

Oui, oui, totalement ! Cela me fait toujours plaisir, je reçois toujours des messages via les réseaux, je suis très heureuse de pouvoir les lire, j’essaie d’y répondre le plus possible. En tout cas, cela me fait toujours autant plaisir d’avoir le soutien de ces personnes-là qui ont commencé à me suivre avec « Ici tout commence », c’est toujours très chaleureux en tout cas, bien sûr.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Je viens de finir en mars le tournage d’un 6x52 minutes pour France Télévisions, j’ai hâte de vous en dire plus !

Merci, Kathy, pour toutes vos réponses !

 

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / TF1

 

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Joyce Franrenet évoque sa belle et variée actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Joyce,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, en alternance, au théâtre Le Lucernaire, dans la pièce « Le bourgeois gentilhomme ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

C’est une version qui est revisitée mais sans l’être : c’est quand même le texte original de Molière, auquel le metteur en scène Bastien Ossart a rajouté des chansons. Il y a également un petit passage qui rappelle une émission de télé, et qui fait un peu penser au sketch des Inconnus sur la 5, avec des grands intellectuels qui vont parler de la notion du paraitre dans la société. En revanche, même s’il s’agit du texte original, il a été coupé parce que la pièce initiale dure très longtemps.

Il faut savoir qu’à la base, « le Bourgeois Gentilhomme » était basé sur la musique, c’était une commande du roi Louis XVI à Lully. Suite à une visite du roi turc, qui ne s’était pas bien passée, le roi français avait demandé l’organisation d’un gros bal, pour se moquer des turcs. Lully, ne s’en sortant pas dans la création de ce que l’on peut considérer comme une des premières comédies musicales, avait alors demandé l’appui de Molière dans l’écriture. Donc la genèse de cette pièce est vraiment ce mélange de musique et de théâtre dansant !

Quels personnages y interprétez-vous ?

Je joue le maitre d’armes et Nicole, la servante. Le premier est très pédant, autoritaire, il y a notamment une scène où il débat avec trois autres maitres (de danse, de musique, de philosophie), chacun veut faire admettre aux deux autres que son art est le plus important. Nicole, elle, est coquine, mimi, adorable, on a envie de lui faire des gros câlins et, en même temps, elle est facétieuse. C’est un personnage très agréable à jouer !

 

 

J’avais vu cette pièce en Avignon… A la base, l’assistance metteuse en scène, Iana Serena, qui a créé le rôle de Nicole dans ce spectacle, est une amie. Elle est d’ailleurs exceptionnelle dans son interprétation, j’ai même toujours des scrupules à donner mes dates, tellement elle est incroyable. Quand elle m’a proposé de faire son alternance, j’étais hyper touchée, c’était une grande preuve de confiance mais j’étais aussi impressionnée car ce n’est pas évident de passer après elle sur ce rôle. C’était un challenge mais cela ne m’empêche pas de m’amuser et d’avoir trouvé, maintenant, mon axe à moi.

Artistiquement, interpréter, dans une même pièce, ces deux rôles bien différents doit être très plaisant…

Oui, c’est vraiment top ! C’est très différent de ce que je fais habituellement, je joue surtout dans des comédies, registre dans lequel s’inscrit aussi cette pièce, mais je n’avais jamais joué dans un classique. Je trouve chouette de toucher à tout !

« Comme on brûle encore », pièce que j’ai jouée en Avignon et avec laquelle j’y retourne cette année, est encore différente. On y évoque les violences faites aux femmes, on est dans un jeu beaucoup plus naturaliste et cinématographique, là, où, dans « Le bourgeois gentilhomme », on est dans le grandiloquent, le baroque. C’est hyper intéressant de se fondre dans ces différents codes et ces différentes formes de jeu. C’est challengeant ! Je pense qu’à la base, j’ai voulu faire ce métier aussi pour cela, on n’y fait jamais la même chose.

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir des spectateurs à la sortie du Lucernaire ?

Les gens sont enchantés par l’univers visuel ! Il y a des perruques très colorées et de magnifiques costumes… C’est un honneur de porter des costumes aussi incroyables.

Il se passe beaucoup de choses dans la pièce, il y a aussi du chant ou encore de la danse donc les retours sont très positifs, les gens ressortent avec des paillettes dans les yeux.

 

 

En complément, vous serez à nouveau cet été au festival d’Avignon, avec deux pièces…

Oui c’est une chance ! Il m’est déjà arrivé d’y jouer deux pièces et je suis heureuse de renouveler l’expérience. « Comme on brûle encore », de Macha Orlova, est bouleversante à plein de niveaux. Elle parle des violences faites aux femmes, des gens nous attendent à la sortie, en pleurs, pour nous prendre dans leurs bras et nous remercier d’avoir mis des mots sur certaines choses qu’ils ont pu vivre. Quand on aborde les gens dans la rue pendant le tractage, il arrive que certaines personnes se braquent en nous disant « qu’on a assez parlé de ce sujet », ou « qu’il faut arrêter de se victimiser ». Or, je pense que les partages d’expériences ne sont pas une manière de se positionner en victime.

Cela peut, en revanche, aider des personnes ayant subi des violences (ou les subissant) à reconnaître certains signes, à comprendre qu’elles ne sont pas seules dans leur processus chaotique de guérison (on parle notamment à plusieurs reprises du sentiment de culpabilité, partagé par énormément de femmes qui ont été la cible de violences sexuelles ou physiques, et qui fait parfois rester ces femmes dans des situations où elles sont violentées). Bref, cette pièce n’est pas un lieu où l’on entend « des femmes se plaindre » comme certaines personnes peuvent le craindre, mais un espace de liberté, d’expression et de guérison. D’autant plus qu’elle est riche : il y a du chant, de la danse, des sketchs, des témoignages…          

Quoiqu’il en soit, le rapport au public est vraiment incroyable, Et puis, j’adore l’équipe, on est toutes devenues copines, c’est vraiment chouette de se dire qu’on va repartir ensemble !

La deuxième pièce, « Sherlock Holmes contre Arsène Lupin », mise en scène par Pierre Leandri, va être une comédie grandiose ! Elle est très bien écrite, vraiment drôle, mes partenaires de jeu sont formidables. Je ne peux pas encore trop en parler car nous commençons tout juste le travail, mais j’ai vraiment hâte de poursuivre la préparation, la pièce est tellement prometteuse !

Ces deux actualités sont très enthousiasmantes. C’est important d’aller à Avignon avec des pièces que l’on est content de défendre. On tracte toute la journée, il faut donc avoir à cœur de défendre ses spectacles.

Le festival est un moment grisant, c’est le rendez-vous annuel à ne pas louper…

Complètement ! Il y a une effervescence énorme, des gens paradent en costumes à chaque coin de rue, c’est une sorte de folie ! Il faut venir, on se régale, on est hors du temps pendant trois semaines, c’est vraiment top !

 

 

A l’image, les téléspectateurs de TMC peuvent vous voir en ce moment dans « Les mystères de l’amour ». Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage ?

De très chouettes souvenirs ! L’équipe artistique est adorable, vraiment. Tous les comédiens m’ont fait un super accueil, les réalisateurs aussi, ça s’est très bien passé. Je ne demande qu’à y retourner, je serais ravie que Natacha revienne…On verra si Jean-Luc Azoulay est inspiré par mon personnage, ce serait avec plaisir en tout cas !

Ce genre de série est un challenge, on tourne énormément en très peu de temps donc il n’y a pas trop le droit à l’erreur. Il faut être de suite dans le ton…Plus on est efficace, mieux c’est ! Donc la préparation est primordiale. En tout cas, je me suis bien amusée, j’ai beaucoup aimé mes partenaires et c’était un bonheur de tourner avec Patrick !

Pour terminer, quelles sont vos envies pour la suite de votre parcours artistique ?

Je fais beaucoup de théâtre, je suis très heureuse, j’adore cela et, là, j’ai eu beaucoup de tournages en très peu de temps, entre « Orig’ami » et « Les mystères de l’amour ». Cela m’a fait du bien de renouer avec la caméra, je me suis rendue compte que c’était aussi un jeu qui me plaisait beaucoup et que, si je pouvais tourner un peu plus à l’avenir, ce serait du bonheur. J’aimerais écrire aussi, j’ai d’ailleurs un projet en ce sens pour le théâtre, dans lequel il me plairait de pouvoir jouer.

Merci, Joyce, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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TF1 / Koh Lanta : Maxime nous donne son sentiment suite à son élimination par les ambassadeurs !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Maxime,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Forcément, en revoyant les épisodes, on se rappelle de ce que l’on a vécu, ça ramène des souvenirs et des images. C’est cela qui est plaisant ! C’est sûr que ça ravive des émotions qui sont un peu diverses : de la joie mais aussi, cette semaine, de la peine !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

C’est un rêve de gamin, tout simplement ! J’ai tout de suite accroché au programme : la nature, le dépaysement, le dépassement de soi,…Du coup, j’ai tenté ma chance.

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant les 4 grandes régions de France ?

C’était un plaisir, franchement, cette « revanche des 4 terres », sachant que j’avais adoré la première édition, avec des personnes hautes en couleurs. Du coup, une revanche comme cela est une édition que l’on connaissait donc un grand plaisir, un grand kif !

Parmi les autres surprises, on peut penser à l’existence de l’ile de l’exil, au cadre très rude. Sans doute que c’était incitatif à ne pas finir derniers …

C’est sûr que l’ile de l’exil faisait peur mais, bon, on ne l’a pas connue.

Les précédents épisodes avaient montré la fin des 4 équipes d’origine et le regroupement sous les couleurs traditionnelles jaune et rouge. Comment avez-vous appréhendé votre rôle de capitaine ?

C’était un honneur, franchement, d’être capitaine ! C’était un pur plaisir, vraiment ! C’est symbolique d’être capitaine à « Koh Lanta », il n’y en a pas beaucoup par saison, il n’y en a que deux.

Ce mardi a eu lieu la tant attendue réunification des deux tribus et la réunion des ambassadeurs. Comment les avez-vous vécues ?

Comme je le dis à l’écran, vraiment, je plane parce que j’ai un collier, je me sens vraiment tranquille, je me sens en sécurité. Après, il y a Louise qui y va, elle nous représente. Depuis le premier jour, je lui fais entière confiance donc je me dis que c’est une question de formalité, que c’est une étape de turbulence à passer mais qu’une fois qu’elle est passée, hop, on va lâcher les chevaux en individuel. Mais bon, ça ne s’est pas passé comme prévu, on est à « Koh Lanta », tout peut arriver au final…Je me voile un peu la face et j’en paie les frais au final. Ça fait mal au cœur de revoir cela, c’est sûr…Mais bon, on est à « Koh Lanta », c’est le jeu, on ne peut pas arriver à tout appréhender, malheureusement….Mardi soir, j’en ai fait les frais !

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

La vie au début, avec les verts ! J’ai vraiment bien sympathisé, c’était court mais super chouette, avec Christian. On a testé des expériences vraiment incroyables, à manger des vers et des choses insoupçonnées, qu’on ne mangerait jamais dans la vraie vie. C’était une expérience forte ! Surtout, après, mon souvenir propre à moi est ma victoire à la première épreuve individuelle. C’est tout un symbole : premier jeu individuel, première victoire, je me suis senti bien, je me suis donné par rapport aux autres, je savais que j’avais le niveau.

A l’inverse, au quotidien, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?

La vie en communauté h 24, je pense. Le problème, quand on perd, quand on enchaine les défaites, est que la vie en communauté devient pesante. Après, la difficulté aussi de la fin, de la fatigue,…Tous ces facteurs additionnés rendent l’aventure compliquée mais ça la rend quand même belle aussi, dure mais belle. C’est la difficulté qui rend le jeu paradoxalement beau. Si « Koh Lanta » était facile, ce ne serait pas aussi beau !

Sur le camp, aviez-vous l’habitude de faire certaines tâches plus particulièrement ?

Ce que j’adorais faire, c’était aller explorer la forêt et ramener la nourriture qui vient de la forêt. Je ne suis pas à l’aise dans l’eau donc je me suis rattrapé en explorant la forêt. J’adore, je passe beaucoup de temps dans les forêts vosgiennes donc, là, j’avais envie d’explorer un peu les forêts des Philippines. Donc cela était un pur bonheur !

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

Je vis l’instant présent ! J’ai savouré la fin de mon aventure et je vais savourer la suite de l’aventure de tous les autres aventuriers. Je suis dans l’instant présent, je ne veux pas me projeter. Dans la vie de tous les jours, je ne suis pas quelqu’un qui va se projeter sur le moyen / long terme, je savoure l’instant présent…Après, j’adore partir toujours en vadrouille, partir en voyage vers l’inconnu,…Donc, voilà, ce sera le destin ! Mais je savoure le moment présent, c’est ma réponse.

Merci, Maxime, pour toutes vos réponses !

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RMC, France Télévisions, WateRugby, RFF : Yann Delaigue évoque ses nombreuses casquettes et actualités !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Yann,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver régulièrement sur les antennes de RMC à l’analyse des rencontres de rugby. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, effectivement, c’est toujours un plaisir ! D’abord, il y a une bonne ambiance à RMC, donc c’est toujours un plaisir de retrouver les copains. D’autre part, c’est un plaisir aussi de pouvoir parler de ma passion qu’est le rugby sur les antennes de RMC. On diffuse ce que l’on aime le plus, c’est-à-dire le rugby, pour le plus grand nombre d’auditeurs, c’est toujours un plaisir de faire connaitre ce sport, de le faire aimer. C’est un peu notre mission quand on est consultant…C’est vrai que c’est un plaisir, sur les ondes de RMC, de pouvoir échanger et de parler rugby, effectivement.

Ce doit certainement être plaisant de partager aux auditeurs votre expérience du haut niveau et votre regard sur les rencontres ?

C’est exactement ça : je partage mes connaissances rugby et mon vécu rugby au plus grand nombre d’auditeurs, je fais aussi transpirer ma passion aux autres personnes donc, effectivement, le challenge est celui-ci et j’y prends beaucoup de plaisir.

 

 

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir des auditeurs de la radio ?

On parle rarement de moi, on parle plus des matchs en fait, de ce qui se passe sur les terrains. C’est plus cela l’idée…Les gens que je connais me disent m’avoir entendu commenter les matchs, parler des matchs et que c’est un plaisir d’avoir mon avis sur ces différentes rencontres. Après, ce sont toujours des retours positifs parce que j’imagine que ceux qui n’aiment pas m’écouter ne vont pas m’appeler pour me le dire…

Ces analyses sont complémentaires des commentaires de matchs internationaux que vous faites sur France Télévisions…

Exactement, la télévision vient compléter, effectivement, ce que je fais déjà à la radio, notamment avec le tournoi des 6 nations sur France Télévisions. C’est le même plaisir partagé envers les téléspectateurs parce que la mission est toujours un peu la même, à savoir partager ma passion et être le plus précis possible, notamment pour les connaisseurs de rugby mais aussi de savoir utiliser les bons mots pour les gens qui connaissent moins le rugby, afin d’ouvrir ce sport au plus grand nombre, notamment à ceux, peut-être, qui le découvrent, qui sont novices, qui ont envie de s’y intéresser et qui n’ont peut-être pas toutes les subtilités. Il y a donc aussi ce message à faire passer, de façon simple, à bien expliquer ce qu’est le rugby, à la fois techniquement mais aussi sur ces valeurs.

A la radio, c’est surtout la voix qui permet de porter les émotions alors qu’à la télévision, l’image joue un grand rôle également…

Tout à fait ! La voix porte beaucoup plus en radio, les messages sont différents, évidemment. J’y prends le même plaisir mais c’est vraiment un exercice très différent puisque l’image permet déjà aux téléspectateurs de voir le match donc c’est plus un accompagnement que de l’explication de ce qui se passe réellement sur le terrain.

Dans les deux cas, une préparation en amont de l’antenne est certainement nécessaire mais ce qui se passe en live reste prépondérant…

Bien sûr qu’il y a un travail préparatoire, que ce soit pour la télé ou pour la radio. Il faut savoir de quoi on parle donc, effectivement, avant les matchs, j’analyse les équipes. Quand c’est sur France Télévisions, généralement c’est un seul match donc j’analyse les forces et les faiblesses des deux équipes, leur palmarès, où elles en sont dans le tournoi. Il y a toute une analyse autour des joueurs et des équipes…A la radio, comme c’est souvent le multiplex que j’anime, là, je fais la même chose mais sur quatre matchs. Donc j’ai huit équipes à analyser, sur lesquelles je dois savoir quels sont les nouveautés, les points forts, les points faibles, les blessé et où elles en sont dans le Top 14. Donc, effectivement, oui, il y a un travail préparatoire à chaque fois avant l’antenne !

Plus personnellement, quel regard portez-vous sur la saison de Top 14 en cours ?

C’est encore un Top 14 incroyable, avec beaucoup de suspense ! Les équipes sont très proches les unes des autres. Trois équipes se dégagent sur le haut du tableau, qui sont Toulouse, Bordeaux et Toulon. Après, il y a énormément d’équipes qui vont lutter pour se qualifier dans les six premiers et puis, en bas de classement, il y a une lutte incroyable entre Vannes, Perpignan, le Stade Français et le Racing. Il y a beaucoup de clubs qui ne sont pas sortis d’affaire non plus…Le championnat est très très serré, d’un week-end à l’autre le classement change et c’est tout l’attrait, justement, de ce championnat resserré. Cela amène une dramaturgie qui est incroyable et j’imagine que ça va durer jusqu’à la dernière journée de ce Top 14.

En complément, vous êtes très impliqué aussi dans l’organisation de l’Eden Park WateRugby…

Effectivement, c’est mon évènement, c’est mon bébé ! C’est quelque chose que j’ai construit il y a sept ans maintenant. C’est un évènement à Toulouse, du 3 au 6 juillet cette année, ça me prend beaucoup de temps aussi et beaucoup d’énergie mais quel plaisir de regrouper tous les passionnés de rugby, pendant quatre jours à Toulouse. Que ce soient les fans mais aussi les joueurs et joueuses de tous niveaux, puisqu’il y a un tournoi étudiants, un tournoi des entreprises, un tournoi amateur, un tournoi de rugby fauteuil, du rugby féminin de haut niveau et les anciennes légendes internationales. C’est un évènement très complet pour tous les passionnés de rugby ! Je prends beaucoup de plaisir, justement, à donner ce rendez-vous, à chaque fois, aux nombreux fans de rugby parce que c’est le regroupement des copains mais aussi de tous les gens qui aiment le rugby.

 

 

…et dans l’association RFF, dont vous êtes l’un des vice-présidents…

Exactement ! C’est un autre coup de cœur, effectivement ! Je suis vice –président de l’association Rugby French Flair, c’est une association qui œuvre pour les enfants dans des situations d’extrême pauvreté, au Sénégal, à Madagascar ou encore en Colombie. Il n’y a pas longtemps, j’étais aussi au Vietnam. On lève des fonds tout au long de l’année, avec pas mal d’anciens joueurs, pour aller aider les enfants via des projets humanitaires. Ce peut être dans des écoles, des orphelinats, des dispensaires, des associations de quartier,…Ce sont des gamins qui ont du mal à vivre au jour le jour, à manger, à s’habiller donc on les aide sur la nutrition, sur l’éducation et sur la santé. C’est quelque chose qui me tient à cœur parce que, quand on a ces échanges-là avec les enfants et qu’on sent qu’on leur fait du bien, on se sent tellement utile qu’on continue bien sûr parce qu’on n’a pas envie de les lâcher. C’est quelque chose d’important humainement, ce sont des moments où je me sens très très utile socialement, cela me fait du bien !

En conclusion, cet agenda déjà bien rempli vous permet-il de travailler sur d’autres projets encore ?

Pas en ce moment…L’idée est d’essayer de développer le WateRugby un peu ailleurs aussi, ce serait sympa qu’il y ait plusieurs dates. Mais bon, tous ces engagements-là me prennent quand même beaucoup de temps, entre mes rôles de consultant, mon évènement, quelques évènements privés aussi que je fais pour des sociétés et l’association. Tout cela me prend beaucoup de temps et j’essaie aussi de dégager un peu de temps pour ma famille parce que c’est important également. J’ai une belle famille et je veux vivre des moments avec elle parce que ça fait partie des choses importantes de la vie.

Merci, Yann, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio, Télévision

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Marie Piton évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

© Olivier Martine/CAPA PICTURES / STUDIO TF1/TF1

 

 

Bonjour Marie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous avons récemment pu vous retrouver dans la quotidienne de TF1 « Plus belle la vie, encore plus belle ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous ?

Oui, tout à fait ! Je m’attendais à un tournage rapide, où on n’a pas le temps de poser les choses. Je me demandais si l’écriture, l’équipe technique et les acteurs allaient être à la hauteur de ce rythme si singulier. Et oui ! Je me suis retrouvée plongée au milieu d’une équipe formidable, que ce soient les techniciens ou encore les acteurs. Tous ont été de belles découvertes, vraiment !

J’ai eu énormément de plaisir à travailler avec tous ces comédiens, ils posent leur personnage, ils sont complètement impliqués dans ce qu’ils font, ils sont présents à 100%. Je dirais même que la rapidité de tournage amène un petit plus : si tu n’es pas pile dedans au moment où ça se fait, ce n’est pas la peine et ce n’est pas possible. Finalement, ce cadre hyper rigide nous contraint à être plongés dans nos personnages et dans l’action : quand ça tourne, on y est à 100%, tout le monde joue vraiment les yeux dans les yeux ! Je le redis, la technique et l’image sont très bien aussi, c’est pointu, c’est très pro ! Le tout dans une ambiance très joyeuse…

 

© Olivier Martine/CAPA PICTURES / STUDIO TF1/TF1

 

Marseille, ses alentours et les studios d’intérieur sont d’incroyables cadres de tournage…

On ne va pas se mentir, c’est vrai que les scènes face à la mer ou dans les petites rues sont agréables ! Mais être en studio est intéressant. Cela concentre l’attention. Cette alternance est une bonne chose, ce ping-pong permanent est un plus : à l’intérieur, on est quand même des équipes serrées dans de petits lieux et, tout d’un coup, on se retrouve plongés dans le charme de l’extérieur, avec d’autres possibilités.

Sur place, l’accueil des nouveaux est toujours très chaleureux, j’ai été reçue par une coach qui m’a présenté tout le monde.

A noter aussi une très bonne qualité scénaristique…J’ai même retrouvé, dans l’équipe de scénaristes, une ex-actrice avec laquelle j’avais joué sur scène il y a 25 ans. Amusant ! Donc tout était joyeux…J’en profite pour remercier l’ensemble des équipes !

Votre personnage vous a permis une belle palette de jeu…

Le personnage est vraiment incroyable ! De but en blanc, c’est une préfète…En télévision, en général, ces personnages sont sérieux, un peu serrés, un peu en tension, sans fantaisie et, là, c’est un personnage amoureux ! De belles couleurs à jouer…et une grosse ambiguïté à défendre ! Parfait !

Nicky Naudé jouait mon mari, ça a matché dès la première scène …Fort heureusement d’ailleurs car il fallait alors que l’on s’embrasse goulument. C’était bon enfant, c’était un bonheur de travailler avec ce bel acteur ! Inaki et Diane ont été également formidables et adorables…

 

© Olivier Martine/CAPA PICTURES / STUDIO TF1/TF1

 

L’arrivée de votre couple, au-delà de l’intrigue en elle-même, a permis de mettre en avant, pour les téléspectateurs, d’autres failles chez les personnages récurrents…

Oui ! En ce sens aussi, c’est très bien écrit : avec l’arrivée de nouveaux personnages, tout à coup, on ajoute de nouvelles couleurs aux palettes des récurrents. C’était extrêmement intéressant, pour Inaki et, par ricochet, pour Diane !

Quels retours avez-vous éventuellement pu avoir de la part des téléspectateurs ?

Oui, des gens m’ont contacté et, pour beaucoup, m’ont reparlé de « Section de recherches ». Je pense que ce personnage a pas mal marqué…C’était aussi une amoureuse, mais il y avait moins d’ouverture vers la fantaisie. J’ai, ainsi, été étonnée que, dans une quotidienne, on ne reste pas dans des cases, ils osent emmener les personnages sur des chemins que l’on n’attend pas.

Plus généralement, à l’image, aimez-vous regarder le rendu final, notamment pour capitaliser sur votre propre jeu ?

J’aime regarder le rendu final mais par rapport à la technique. Je gère la lumière, c’est instinctif mais j’y veille quand je regarde les images. Sinon, je ne reviens jamais sur l’idée du jeu parce que celui-ci se fait vraiment à l’instant T: ce jour-là, à tel moment, il se peut que l’on soit plus ou moins fatigué ou alors qu’on enchaine, ce qui peut avoir un impact.

Par exemple, avec Inaki, on a enchainé, en intérieur, trois scènes dans le même décor, aux mêmes positions, mais à des moments différents dans la série. Cela a, d’une certaine façon, impacté notre jeu ! C’était le moment qui était comme cela…Donc ce serait une erreur de faire une analyse après coup : ce qui compte, c’est l’instantanéité, ce que l’on donne sur le moment et ce que l’on prend de l’autre. Finalement, ce n’est qu’un jeu de ping-pong…Typiquement, sur TF1, j’ai pu passer mes essais face à un acteur, j’ai donc pu réellement jouer et j’étais en situation optimale.

Toujours d’un point de vue méthodologique, avez-vous, parfois, besoin de sources plus personnes d’inspiration au moment de vous glisser dans la peau du personnage ?

Il est clair que, sur des rôles où on peut aller chercher et fouiller, on y va tout le temps. C’est, par exemple, le cas pour un rôle de médecin ou un rôle de procureur. Quel que soit le rôle… je me renseigne toujours!

Plus c’est technique, plus le vocable et l’attitude physique sont particuliers, plus j’approfondie les recherches. Nicky, qui jouait le professeur Carteron, a fait cela très bien, il a regardé comment un médecin se lave les mains par exemple.

Votre parcours témoigne de vos nombreuses cordes et casquettes artistiques. Actuellement, vous finalisez la coécriture d’une comédie de théâtre…

Oui, j’avais commencé l’écriture avec des musicaux, cela m’avait beaucoup plu et j’adorerais y revenir. J’ai recroisé la route d’une amie de longue date, avec qui on a écrit ensemble une première pièce, musicale, qui s’est jouée au théâtre de l’œuvre. Aujourd’hui, nous sommes reparties sur un projet de comédie qui nous tient à cœur, une pièce à 3 femmes. C’est sur l’amour et l’amitié ! On s’interroge sur l’éventuel bouleversement que peut connaitre une amitié de longue date en cas d’arrivée d’un compagnon beaucoup plus jeune, on voit également ce que ça révèle sur la féminité. Ceci sur fond de comédie…

Nous allons bientôt finir l’écriture et avons hâte de commencer à préparer des lectures pour faire en sorte que ce projet existe bientôt.

Ces différentes cordes artistiques sont certainement très complémentaires pour vous. Sans doute que votre expérience de jeu vous aide au moment d’écrire ?

Oui, bien sûr ! Le fait de travailler en équipe m’aide beaucoup. Je n’ai jamais écrit toute seule car j’adore ce ping-pong, que je trouve tellement enrichissant. C’est intéressant d’avoir quelqu’un en face qui vient heurter notre idée et notre point de vue, pour venir déclencher quelque chose de vivant. Il faut mettre son égo dans sa poche mais c’est pour le bien du projet !

Je retrouve cette logique lorsque je tourne sur un plateau : j’adore, également, échanger avec les équipes techniques, elles nous portent !

En conclusion, quelles seraient vos envies pour la suite de votre déjà beau parcours artistique ?

J’aurais vraiment envie, maintenant, de retourner sur un récurrent. C’est super de faire des guests, on est très bien accueilli, c’est joyeux, on a un challenge mais l’idée d’ancrer un personnage qui évolue, avec une vraie construction, me manque un peu. Je l’ai fait sur « Section de recherches », j’avais adoré. J’aime bien cette idée de rester et que ce soient les autres qui m’amènent les changements pour approfondir le parcours, comme j’ai pu le faire sur « Plus belle la vie, encore plus belle ».

Merci, Marie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Dorothée Deblaton évoque sa belle et riche actualité, sur scène et à l'image !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Dorothée,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Votre actualité à l’image et sur scène est riche et variée. Nous pourrons, notamment, vous retrouver prochainement sur France 2 dans un épisode de « Tropiques criminels », sous les traits du personnage d’Alexandra Tell. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oh oui ! Un plaisir infini…Une sorte de casting-cadeau…S’il y a vraiment un casting à passer au mois de février / mars et s’il y a bien un tournage à faire ensuite, ce sont ceux de « Tropiques criminels ». C’est en Martinique, on est logé dans un hôtel avec la mer juste devant, le tout entouré d’une équipe extraordinaire et gentille. Sonia Rolland et Béatrice de La Boulaye sont absolument adorables, conviviales et bienveillantes. J’avoue que mon rôle d’Alexandra Tell était très agréable à jouer, c’était vraiment une méchante, riche héritière, hautaine et détestable…Que demander de plus ? C’était vraiment, je le redis, le tournage cadeau, la belle surprise de ce métier…

Au moment de rejoindre pendant quelques jours, en tant que guest, une telle série, vous étiez-vous (re)plongée dans certains des épisodes déjà diffusés pour mieux encore vous imprégner de son atmosphère ?

Je n’ai pas beaucoup regardé, honnêtement, les épisodes, j’ai pris connaissance évidemment de la série, du thème, du ton et j’ai voulu voir quand même plusieurs scènes avec Béatrice et Sonia, pour connaitre leur jeu et leur complicité. Cela me donnait des informations sur mes scènes au commissariat avec elles deux, pour savoir comment positionner mon personnage. Pour le reste, c’est du jeu, c’est une création, c’est une fraicheur à amener…

Ce personnage est un vrai rôle de composition, ce qui a certainement dû accentuer votre plaisir à l’interpréter…

Ses caractéristiques ne font pas du tout partie de mon quotidien mais je pense que l’on est tous multifacettes. Même si on n’est pas méchant dans la vie, on ressent quand même, parfois, des petites choses…C’est là où je suis allée puiser, comme si j’avais pris cette petite graine que l’on a tous de méchanceté, d’avoir envie d’être hautain, que je l’avais ouverte et exacerbée. J’ai, surtout, essayé de comprendre pourquoi ce personnage d’Alexandra était comme cela et quelles sont ses raisons. Je me suis inventé une histoire, elle est seule, ce n’est pas facile de naitre dans une famille qui a beaucoup de moyens et qui est déjà successful, cela veut dire qu’il faut faire ses preuves, qu’il faut être à la hauteur, que l’on a déjà tout ce que l’on veut matériellement. A l’inverse, quand on est nait dans une famille plus pauvre, on a la niaque pour aller chercher ce que l’on veut. Je pense que c’est une vraie difficulté de ne pas avoir cette niaque quand on a déjà ce que l’on veut. Tout cela ne rend pas forcément plus heureux…Je suis allée chercher ces frustrations pour comprendre et défendre le personnage. J’ai trouvé cela passionnant, c’était très agréable à faire, je me suis beaucoup amusée !

La richesse du métier de comédienne vous permet, d’un rôle à un autre, d’interpréter des personnages bien différents. Comme ce sera le cas prochainement sur France 3, dans « Un Si Grand Soleil »…

Iris Guillon est totalement différente, elle est une femme plutôt « normale » de la vie quotidienne, elle divorce et se fait harceler par son mari. C’est plus proche de moi parce que je me suis aussi séparée. Ce n’est pas que j’ai vécu du harcèlement mais un peu quand même donc j’ai pu beaucoup plus facilement me projeter en elle. J’avais, de suite, en moi les sentiments qu’elle éprouvait, je n’ai pas dû les construire.

 

 

Le cadre et les conditions de tournage de la série sont aussi très agréables…

Oui ! Mais j’ai tourné de soirée à Montpellier, la semaine où il faisait moins six degrés donc, en fait, j’étais frigorifiée. Je pense à une scène de peur, où je me fais courser et où je saute dans le tram qui repart, j’ai dû faire beaucoup de prises dans le froid, c’était dur.

Ce que j’ai bien aimé dans cette expérience, c’est que je n’avais jamais tourné dans des studios aussi grands. Ils rappellent un peu les studios à l’américaine donc c’était plaisant et impressionnant. Quatre équipes tournent chaque jour et, la première journée, je suis passée de l’équipe 1 le matin à l’équipe 4 l’après-midi. J’étais comme mangée un peu par cette grosse machine mais, passée la première journée, je me suis rapidement habituée et c’était très bien. C’est vrai, en tout cas, que, sur cinq jours de tournage, j’ai travaillé avec cinq réalisateurs différents, ce n’est pas banal, c’était une première pour moi. Avec, chacun, sa façon de faire, sa façon de voir le personnage,…C’est une grosse adaptation ! Mais, encore une fois, l’aventure, la nouveauté et l’adaptabilité me plaisent énormément parce que ça va convoquer beaucoup de choses hyper enrichissantes en moi. J’adore !

Un épisode est mis en boite chaque jour, il vous a donc fallu tenir la cadence …

Il faut être à la hauteur, il faut être là et, en réalité, j’ai été agréablement surprise parce qu’on a quand même du temps. S’il y avait encore du travail après les deux premières prises, on en faisait quand même d’autres en plus, pour peaufiner un peu le jeu.

Toujours à l’image, vous avez récemment tourné dans un long-métrage indépendant en noir et blanc, qui commence son chemin de diffusion. Un mot sur cette autre aventure ?

Ce film s’appelle « La clé », il a été réalisé par Paul Sportiello, de façon complètement indépendante, avec sa propre boite de production. En fait, c’est un ami commun qui nous a présentés, Paul cherchait, pour le rôle de Victoire, une actrice d’une trentaine d’années, il voulait une femme très froide, très forte, une carriériste qui consomme tout. Il a vu cela en moi visiblement J

A chaque fois, ce que j’aime dans ce genre de rôle, c’est d’aller trouver la faille derrière. Des gens sont très forts d’apparence mais on est tous humains…Dans ce film, il y a une très belle scène où Victoire, mon personnage, a sa mère au téléphone et où on apprend alors tout : sa mère est dysfonctionnelle et Victoire hurle, craque, on voit ainsi toutes ses failles. Donc on commence par voir sa force, avant cette scène de craquage…C’est très vrai !

Plus généralement, ce film est l’histoire de trois hommes d’un certain âge, qui sont plus ou moins SDF et qui ont pour habitude d’entrer dans les appartements de gens fortunés, quand ils ne sont pas là, pour y rester deux à trois jours. Parfois même, ils arrivent à habiter chez les gens en la présence de ces derniers, ils se dissimulent sous le lit. A un moment donné, ils arrivent dans l’appartement de Victoire et un des personnages est fasciné par elle, il tombe amoureux.

C’est presque hitchcockien, c’est tourné en noir et blanc, cette relation entre ces trois hommes est très jolie. Dès la lecture du scénario, j’ai été extrêmement touchée par cette délicatesse d’écriture et par la beauté de la relation entre ces trois hommes.

Ce film va certainement aller au marché du film à Cannes et ira peut-être dans des festivals. En tout cas, il commence son chemin de diffusion. J’aimerais beaucoup qu’il soit vu et apprécié car il est très beau.

Vous êtes également sur scène, dans la pièce à succès « L’embarras du choix ». La fidélité du public doit certainement vous faire particulièrement chaud au cœur ?

Cela fait très très chaud au cœur ! Pareil, c’est un cadeau…Il n’y a pas énormément de pièces qui fonctionnent au théâtre, il est rare qu’elles fassent d’ailleurs plus qu’une saison mais celle-ci se joue sans discontinuer depuis presque quatre ans. Le public est toujours autant au rendez-vous ! Les applaudissements et la joie des gens au salut sont un pur bonheur, vraiment. Cette pièce le mérite, Sébastien a toute mon admiration là-dessus, il sait divertir, il sait donner au public de la joie, du plaisir, des émotions, du divertissement. Il fait du bien au théâtre ! C’est magnifique de faire cela, c’est hyper important…De pouvoir, moi, par mon rôle dans « L’embarras du choix », participer à cette démarche est vraiment superbe !

 

 

Plus concrètement, comment pitcher cette pièce ?

C’est l’histoire de Max, un homme de trente-cinq ans, qui réside à Lens et qui a une vie un peu plan-plan. Il est en couple et est à peu près heureux, il est dans une bonne moyenne. Tout d’un coup revient, à Lens, Alice, que j’interprète, son amour de jeunesse…En la renvoyant, il va être extrêmement perturbé, il va revivre un peu le passé, jusqu’à se demander si, finalement, il n’a pas besoin de plus d’aventures que ce qu’il n’a dans sa vie. Ainsi, il va faire appel au public plusieurs fois dans la pièce, en lui demandant le choix qu’il doit faire au fur et à mesure de l’histoire. Cette dernière change donc en fonction des réponses…Cela nous mène, petit à petit, vers un personnage qui a, finalement, fait son chemin émotionnel, pour finir soit avec Alice, soit avec sa femme. Cela permet de s’interroger sur où se positionne l’amour : dans la passion ou dans la raison ? Ces questionnements sont réels, les gens sont vraiment très concernés, ça les fait vraiment réfléchir à chaque fois.

Tout est bien écrit, ce n’est pas de l’adaptation, simplement une multitude de scènes est possible. Au bout de deux ans, une forme d’habitude s’est créée en moi et c’est très agréable de jouer cette pièce, du fait de ces changements et de ce sujet. Finalement, même après tout ce temps de représentation, je n’ai toujours pas trouvé la clé de ce qu’il faut faire en amour…C’est une perpétuelle réflexion. Donc c’est vraiment sympa !

Toujours sur les planches, mais dans le domaine cette fois-ci de la mise en scène, vous accompagnez actuellement la préparation d’un seule en scène…

C’est encore une autre façon de vivre ce métier, de vivre le spectacle et de raconter une histoire ! Ce n’est plus en l’incarnant, mais en matérialisant sur scène ce que je ressens, ma vision d’un texte et ma sensibilité. Capucine Héry est une artiste très singulière, que j’aime énormément, qui me touche beaucoup, elle est une magnifique danseuse et elle écrit, tout aussi magnifiquement, des poèmes. Elle vient d’écrire son seule-en-scène, qui mêle théâtre, danse et poésie. C’est un sublime OVNI, je me suis demandé comment faire pour le mettre en scène mais, en même temps, c’est passionnant parce que c’est challengeant. On est en préparation, on fait des lectures dans des théâtres et j’espère que ce spectacle va aboutir.

Le sujet est comment une femme peut vivre sainement ce métier en étant danseuse. Capucine était danseuse au Crazy Horse, elle dansait donc nue mais dans un show magnifique qui met vraiment la femme en valeur. On s’interroge, ainsi, sur comment, dans cette vie parfois misogyne, toujours un peu patriarcale, on peut avancer au milieu des regards des hommes…

Merci, Dorothée, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

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France 3 / Le crime de la tour Eiffel : Flore Bonaventura nous présente ce chouette téléfilm et Laura, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Stéphane GRANGIER - France Télévisions

 

 

Bonjour Flore,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 5 avril prochain sur France 3, en prime time, dans le téléfilm inédit « Le crime de la tour Eiffel ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, oui ! J’étais très heureuse de mener une enquête quand même portée sur l’histoire, sur l’art et tournée sur la tour Eiffel, ainsi que de rencontrer Benoit Michel mais aussi de tourner avec Julien Séri. C’était super !

Ce projet a été l’occasion de côtoyer un chouette casting…

Bien sûr ! Il y a un très beau casting, c’est cool !

 

© Stéphane GRANGIER - France Télévisions

 

…et de mettre en avant un lieu culte du patrimoine français. D’ailleurs, peu à peu se lève le voile sur l'histoire insoupçonnée de cet édifice pendant la Seconde Guerre mondiale.

Tout à fait ! On le voit un petit peu sous pas mal d’angles et de pas mal de manières. On découvre vraiment des faits historiques qui se sont réellement passés. Notamment dans des tunnels souterrains…

Quel regard portez-vous sur Laura Giordano, votre personnage ? Cette capitaine est encore marquée par la mort de son ancien partenaire, elle veut à tout prix mener l’enquête en solitaire mais elle est contrainte de faire équipe avec un nouveau venu à Paris, Mathieu Bellanger. 

C’est vrai que j’ai été assez touchée par ce personnage à qui il est quand même arrivé un évènement traumatisant. C’est, déjà, une très bonne flic qui adore son boulot mais c’est vrai qu’elle est touchante parce qu’elle a perdu un peu goût à la vie. Elle dort dans son bureau, elle est un peu dans un espace-temps de pause, jusqu’à ce qu’on lui colle son nouveau binôme qui va venir la réveiller un peu.

 

© Stéphane GRANGIER - France Télévisions

 

Elle vous permet sans doute une palette de jeu large et variée…

Oui, oui ! C’est un personnage qui est assez complexe mais qui reste profondément humain donc, évidemment, elle a des côtés un peu sauvages et elle est un peu sèche, ce qui était drôle à jouer mais, en même temps, à la fin, elle va se ré-ouvrir à la vie, il y a un lâcher-prise qui se fait. Oui, c’était riche à jouer !

D’ailleurs, au moment de vous glisser dans sa peau, avez-vous eu certaines sources plus particulières d’inspiration ?

Déjà, on a eu des répétitions pour tout le côté cascades, pour savoir aussi comment tenir correctement un flingue,…Il y a donc ce côté du terrain où il y a eu un vrai travail pour trouver la bonne posture d’un flic. Après, émotionnellement, je me laisse assez porter par le scénario donc la façon dont me viennent mes personnages reste un peu floue, je ne sais pas trop…

Peut-être, plus personnellement, aviez-vous approfondi vos recherches sur l’histoire de l’édifice ?

On avait quand même pas mal de documents et d’explications sur son histoire dans le film en fait, c’était donc déjà assez complet…

 

© Stéphane GRANGIER - France Télévisions

 

Certainement avez-vous hâte, si ce n’est pas déjà fait, de découvrir le rendu final mais aussi les retours des téléspectateurs ?

Oui, oui ! J’espère que ça va plaire parce que ça a été un tournage quand même assez fou. Rien que toutes les scènes sur la tour Eiffel, tournées de nuit…On a eu super froid mais on a tous mis beaucoup d’énergie parce qu’on a beaucoup aimé ce scénario et notre duo avec Benoit.

Justement, pendant le tournage, avez-vous quand même pu prendre conscience du privilège que c’était que de tourner dans un tel lieu ?

Oui, j’ai vraiment, justement, essayé de ne pas me faire trop prendre par le tournage. Parfois, quand on est emmené comme cela sur un plateau, en décor ou en studio, on ne fait pas toujours attention à où on se trouve, on est surtout là pour faire nos scènes. Là, quand j’étais dans la voiture avec le régisseur pour aller sur le décor, j’avais pleinement conscience que je me rendais sur la tour Eiffel, c’était quelque chose de très fort, je me sentais super privilégiée, ça a été vraiment une semaine comme dans un rêve, pour tout le monde. On était très fatigués mais, en même temps, c’était magique !

Je ne vois plus du tout cette édifice pareil. Je peux dire que je me suis brossé les dents au deuxième étage de la tour Eiffel J, que j’ai changé de costume là-haut, que je me suis faite maquillée, que j’y ai couru, que j’ai vu des endroits que le public n’a pas la chance de pouvoir voir, que je l’ai vue aussi sans touristes, …Du coup, oui, la tour Eiffel a une place particulière maintenant !

 

© Stéphane GRANGIER - France Télévisions

 

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

J’ai tourné dans une série TF1, qui paraitra bientôt, qui s’appelle « Rien ne t’efface », avec Gwendoline Hamon, c’est un 6x52, c’est même une adaptation d’un roman de Michel Bussi. Actuellement, je suis aussi en tournage sur une nouvelle quotidienne produite par Netflix et TF1, qui s’appelle « Tout pour la lumière ».  

Merci, Flore, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Le crime de la tour Eiffel : Wendy Nieto évoque ce téléfilm inédit !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Wendy,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 5 avril prochain sur France 3, en prime time, dans le téléfilm inédit « Le crime de la tour Eiffel ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, bien sûr ! Cela a même été une très belle surprise parce que je ne m’attendais pas du tout à pouvoir faire le téléfilm. En fait, j’avais accouché à peine un mois et demi avant le début du tournage donc je n’étais pas sûre à 100% de pouvoir y participer. Finalement, d’avoir eu l’accord de mon médecin et d’avoir pu le faire m’a ravie, j’étais très contente !

Ce projet a été l’occasion de côtoyer un chouette casting…

Oui, oui ! Ce sont des comédiens que je ne connaissais pas du tout et ça a été très agréable de tourner avec eux. Ils sont vraiment très gentils, il y avait une super bonne entente et, en fait, de tourner avec différents comédiens apporte beaucoup en termes de jeu, on s’adapte beaucoup à l’énergie de chaque partenaire, c’est enrichissant.

…et de mettre en avant un lieu culte du patrimoine français…

Exactement ! C’est vrai que ça permet de mettre en avant la tour Eiffel, cela a été une expérience incroyable de pouvoir tourner là-bas. J’ai eu la chance de tourner dans une tour Eiffel complètement vide, la nuit, et ça a été un cadeau en fait. C’était merveilleux de pouvoir se balader dans ce monument historique où, d’habitude, il y a toujours énormément de monde et où c’est compliqué de pouvoir circuler. Là, la tour Eiffel était à nous et ça a été un véritable plaisir !

 

 

Du coup, pendant le tournage, vous avez certainement pu prendre conscience du privilège que c’était de tourner dans un tel lieu…

Oh oui ! Même s’il faisait froid à 4 heures du matin dans la tour Eiffel, à ce moment-là, on oublie complètement cela, on se dit que c’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde. Donc, en fait, on oublie tous ces petits tracas et on y va parce que c’est une chance inouïe. On a tous mis cela complètement de côté !

J’ai habité à Paris pendant 15 ans, je passais devant et, à un moment, on s’habitue à tous ces monuments. C’est vrai que d’avoir cette chance-là de pouvoir être à l’intérieur de la tour Eiffel vide est comme si on avait pris le temps de se rencontrer elle et moi. Cela peut paraitre stupide mais, quand même, c’est la tour Eiffel…Quand on se retrouve en bas en pleine nuit, qu’on lève la tête et qu’elle est devant nous, c’est quand même assez impressionnant ! Donc j’ai un regard complètement différent à présent sur elle : maintenant, quand je la vois, je me dis « waouh, en fait, j’ai eu cette chance de presque avoir été seule avec elle, ce qui est un privilège ! ».

Quel regard portez-vous sur Charlie, votre personnage ? C’est elle qui seconde les deux capitaines… 

J’aimerais bien avoir son peps en permanence J…Elle est pleine d’énergie, elle est ultra enthousiaste pour chaque enquête, elle voit toujours les choses du bon côté. Du coup, auprès de ces deux capitaines, Laura, qui est aussi son amie, qui est quand même assez torturée par son passé, et Mathieu, qui est tout nouveau, qui arrive et qui, du coup, essaie de trouver ses marques là-dedans, Charlie détend l’atmosphère à chaque fois. Elle essaie de faire en sorte que tout se passe bien, que tout roule, en faisant des petites blagues.

 

 

Son énergie est paradoxale car je venais d’accoucher donc je n’avais pas cette énergie-là. De me mettre là-dedans m’a mis un petit coup de jus, un petit coup de boost et je pense que, au final, Charlie a été un peu mon médicament.

Elle vous permet, une nouvelle fois, une palette de jeu très appréciable…

Bien sûr ! Après, c’est vrai que, ces derniers temps, j’ai fait pas mal de personnages qui avaient beaucoup d’énergie et de peps, donc ça n’a pas été des émotions ni des sentiments qui m’étaient inconnus mais c’est ce dont j’avais besoin à ce moment-là dans ma vie. Surtout, c’est la première fois que je tournais avec Julien Seri, le réalisateur de ce téléfilm, c’est quelqu’un qui a fait beaucoup de films d’action, du coup il tourne comme si c’était un film d’action, ça pulse, il n’y a pas de temps de repos, l’énergie ne retombe pas. C’est la première fois que je tournais de cette façon-là, avec ce rythme-là et j’ai beaucoup apprécié en fait…Mine de rien, quand on tourne un film, on ne s’en rend pas compte, mais il y a pas mal de temps d’attente entre les changements de plan et les changements de séquence. L’énergie a alors le temps de retomber et il faut à chaque fois se remettre ensuite dedans…Là, avec Julien, ce n’était pas le cas, ça pulsait à chaque fois, dès qu’il avait ce qu’il voulait on changeait de plan, ça allait très vite. C’est la première fois que j’ai très peu attendu sur un tournage. Ça a été enrichissant, ça a été une très bonne énergie et j’ai beaucoup apprécié en fait cette façon de travailler !

 

 

D’ailleurs, au moment de vous glisser dans sa peau, avez-vous eu certaines sources plus particulières d’inspiration ?

Je venais d’accoucher, je n’avais plus trop de ressource en moi, à part l’amour inconditionnel de mon fils qui m’a donné la force d’aller sur ce tournage. Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je quitte mon bébé aussi rapidement pour rien, que je le faisais pour lui, pour qu’il soit fier de sa maman. Donc ça a plus été ce challenge-là pour moi à ce moment-là. Au début, je n’ai pas pensé au scénario ou au projet, j’ai plus pensé, en fait, en tant qu’actrice et que jeune maman, à comment j’allais concilier tout cela. Je me suis dit que c’était un gros défi à relever mais que j’adore cela. J’étais contente que ça se passe comme cela…J’espère que mon fils, plus tard, pourra regarder le téléfilm, je lui dirais qu’à ce moment-là, il était encore tout bébé…j’espère qu’il sera alors fier de sa maman !

Certainement avez-vous hâte, si ce n’est pas déjà fait, de découvrir le rendu final mais aussi les retours des téléspectateurs ?

Oui, j’ai hâte de savoir ! Le téléfilm avait très bien marché en Belgique, j’avais été ravie de l’apprendre. Je n’ai pas encore eu la chance de le regarder, je le ferai en même temps que tout le monde, samedi soir. J’espère que ça va marcher et j’ai aussi hâte de voir le travail de mes partenaires parce que l’on n’est pas dans toutes les séquences donc je n’ai pas pu voir tout ce qu’ils ont fait.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Je viens de terminer le tournage de l’épisode 3 des « Secrets du Finistère », avec Evelyne Bouix et Jérémy Banster. Cela a été un véritable plaisir de les retrouver et j’ai aussi eu la chance de retrouver les sœurs Barbault, avec qui j’avais travaillé sur « Bellefond ». Il y a eu une super bonne ambiance sur ce tournage, j’étais très très contente.

Je continue toujours « Scènes de ménages » sur M6.  

Merci, Wendy, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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