Koh Lanta: Joaquina se rappelle de son aventure aux Fidji !
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Bonjour Joaquina,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Vendredi dernier a été le théâtre de votre élimination de la saison de « Koh Lanta » actuellement en diffusion sur TF1. A titre plus personnel, comment avez-vous vécu la diffusion des images ? Ont-elles ravivé en vous certains souvenirs ?
Très émouvant, je ne peux pas vous dire le contraire. Bien sûr, ça m’a pris aux tripes. On est toujours déçu d’être éliminée, on est toujours déçue que l’aventure s’arrête, qui plus est juste après mon binôme masculin. Donc, oui, très émouvant.
Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ? Vous sentiez-vous en danger ?
Ah oui, je savais que je sortais. J’avais perdu plusieurs personnes avant, qui étaient susceptibles de ne jamais voter contre moi : Beka, Hadja, Marie-France. Angélique a gagné le jeu d’immunité, si elle ne l’avait pas fait, il était sûr que c’était elle qui sortait. Je savais pertinemment que ma tête était mise à prix, que ça allait se jouer entre moi et Lola. J’étais quasiment convaincue que, de toute façon, c’était moi qui sortais. Je savais que Laurent s’était rallié aux jaunes, qu’Alexandra aussi. Donc il n’y avait plus d’équipe verte à ce moment-là.
Vous évoquez l’équipe verte. C’est vrai que, quelques jours auparavant, au moment de la réunification, cette équipe était encore au complet et, à présent, ses membres partent les uns après les autres.
On était au complet, on aurait dû arriver jusqu’au bout. On était en majorité. Après, il y a des affinités qui se font avec d’autres. Pour le coup, là, Laurent et Alexandra. Ça a commencé par Hadja, on est partis les uns après les autres, on a été décimés. Il se trouve que Beka a fait preuve de malchance ce jour-là. Tout cela a entrainé ma perte, c’est sûr.
Vendredi dernier, l’épreuve de confort était un peu originale, avec le choix à faire parmi trois récompenses potentielles. Qu’est-ce qui vous a incité à vous tourner vers le collier ?
Sans hésitation, c’était le collier. Mon but était de rester le plus longtemps possible donc, ne trouvant pas de collier sur l’ile, si je pouvais avoir un indice…Je suis venue à « Koh Lanta » pour jouer. Je souffrais de la nourriture comme tout le monde mais ce n’était pour moi pas une priorité. Donc je ne me suis pas posée la question, pour moi c’était logique de choisir l’indice.
Sur l’autre épreuve, celle d’immunité, comment avez-vous réagi à l’annonce par Denis de la sentence qui attendait le dernier, à savoir l’élimination immédiate ? Cela vous a-t-il boosté ou, à l’inverse, inhibée?
C’est hyper stressant, vous vous doutez bien. Mais oui, je me suis dit qu’il était hors de question de perdre. J’étais en rage au fond de moi, il fallait absolument que je gagne, ça aurait été mieux j’ai envie de vous dire mais au moins que je ne perde pas, ça c’est sûr. J’étais déterminée. On ne le voit pas mais quand Denis nous interroge tous, je lui réponds que je comparais ces trois plots à mes enfants. Il fallait que je les ramène, clairement. Il ne fallait pas faire autrement, il fallait que je ramène mes enfants.
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De façon plus générale, quels resteront vos plus beaux souvenirs ?
L’équipe verte, les moments passés avec cette équipe, des moments de galère, de fous-rires. Ça a été pour moi superbe. Sur l’exil, c’était la galère mais on avait toujours Beka avec nous pour nous faire relativiser, pour rire. Après, toute l’aventure est magnifique j’ai envie de vous dire. C’est compliqué de donner vraiment un instant mais je pense que mes plus beaux instants resteront ceux avec les verts. Après, mon épreuve des bambous, cette sensation a été super ce jour-là.
Quelle place aviez-vous sur le camp ?
Je pense que j’étais la daronne comme disait Beka. Oui, une sorte de maman protectrice, ça m’a suivi même jusqu’à là-bas. La sœur pour Hadja qui la réchauffait la nuit quand elle avait froid, qui la soutenait quand il y avait des bêtes, dont elle a très peur. Je ne pense pas avoir été la moins active, j’avais un rôle, oui, je pense, de maman.
Un truc tout bête, quand on a gagné le jeu de confort avec les rouges sur le bateau, on avait des brochettes de légumes et des brochettes de fruits. Brice n’aime pas les légumes, il est très compliqué pour manger, même sur « Koh Lanta » quand il a très faim, bizarrement. Je lui ai échangé mes brochettes de légumes contre ses brochettes de fruits parce qu’il n’en voulait pas. Comme une maman aurait fait avec son fils.
Vous le disiez, l’absence de nourriture a été l’un des éléments compliqués sur place. Etait-ce là d’ailleurs le plus compliqué ?
A titre personnel, c’est le manque de mes enfants, c’est une certitude. C’était difficile de ne pas savoir comment ça se passait. Aussi le manque de ne pas avoir de nouvelles. Le plus dur a été de déléguer, de les laisser comme cela du jour au lendemain. Ça m’était déjà arrivé d’être coupée de mes enfants mais on avait internet et le téléphone. Là, pour le coup, je suis restée jusqu’à la fin puisque je fais partie du jury final. Le fait de ne pas avoir de nouvelles a été très compliqué. Après, bien sûr, la faim vient tout de suite derrière. Le manque de sommeil, non, je suis habituée avec le métier que j’ai.
Pour terminer, au moment de partir, quels sont vos coups de cœur parmi les aventuriers encore en lice ?
Mes deux poulains, que sont Loïc et Brice. J’espère les voir aller jusqu’au bout.
Merci, Joaquina, pour toutes vos réponses !