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Un Si Grand Soleil : Sarah-Laure Estragnat évoque sa première session en tant que réalisatrice sur la quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

@ Paul Shaon

 

 

Bonjour Sarah-Laure,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Vous avez, il y a quelques semaines, réalisé une première session pour la série quotidienne de France 2 « Un Si Grand Soleil ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous ?

C’est une nouvelle expérience mais aussi une nouvelle corde à mon arc ! Cela s’est concrétisé après plusieurs années de démarche, prouvant que l’on n’a rien sans rien. Je suis assez contente de me dire que le travail et la motivation ont payé. J’ai vécu une expérience inédite, je pense que c’est une chance très rare qui m’a été offerte et que j’ai savourée sur le plateau, avec la production qui nous accompagne et les acteurs. Tous ont été bienveillants ! Et puis ça a été une découverte parce que le format de la quotidienne est très particulier, avec ses codes, dans lequel j’ai été un petit peu catapultée, venant d’un univers de fiction un peu plus classique. Il a fallu se mettre dans le bain très rapidement mais l’accompagnement a été vraiment génial. C’était, pour moi, clairement un exercice de style et ce qui était capital, c’est que ça reste avant toute chose de beaux souvenirs, au-delà du but que l’on se donne. L’objectif n’était pas uniquement de réussir l’exercice, c’était également d’y prendre beaucoup de plaisir ! C’était vraiment un mot d’ordre sur mes plateaux, il fallait que ce soit cool, que l’on passe un bon moment, que les acteurs se sentent écoutés. Le format est très court, ce n’est pas évident, pour tout le monde, d’y trouver sa place et comme j’ai cette âme et cette expérience de comédienne, ça m’a permis de prendre aussi un peu de temps pour la direction d’acteurs. Ça a été super, on a tellement rigolé, on a cherché des choses ensemble et je suis contente de la générosité des acteurs. Tous étaient bienveillants, avec le désir de trouver des choses ! C’est un travail d’équipe, c’est une fourmilière et je ne peux arriver à tenter ou trouver des choses que s’il y a des gens qui m’entourent pour cela. J’ai eu de la chance, j’ai eu une super équipe ! Je crois que l’on s’est bien amusés, c’était pour moi l’essentiel parce que c’est ce qui va rester…l’« humain » avant toute chose !

Au-delà des 2 semaines en plateau ou en décor naturels, il y a tout un travail de l’ombre, en amont, de préparation, qui doit certainement être crucial pour être prêt le moment venu…

Cela permet justement de prendre le temps avec les acteurs sur le plateau. Mais il peut quand même y avoir des problèmes techniques le jour J, comme par, exemple, un orage alors que l’on fait une scène de plage, ce qui a été le cas lors de mon premier jour de tournage. J’ai été bizutée par la nature elle-mêmeJ, cela a été un moment de grand flottement artistique pour moi, j’ai dû prendre des décisions rapidement, notamment j’ai dû faire des choix sur les plans parce que la lumière tombait très vite. J’ai ainsi décidé de passer à un plan séquence, alors que ce n’était pas prévu initialement, mais l’orage menaçait la lumière du jour dont nous avions besoin. Je ne suis pas mécontente du résultat, tellement les acteurs ont assuré. C’est génial d’être avec des comédiens rodés et professionnels, ils ont été parfaits et se sont également vite adaptés donc le résultat marche, et fort heureusement nous sommes merveilleusement accompagnés par nos coordinateurs artistiques ! En l’occurrence Delphine Cocault a été géniale avec moi sur cette première session de la série !

 

 

Effectivement, on a un travail de préparation qui est aussi important et intensif que le tournage lui-même, on fait autant de préparation que de tournage : on a 8 jours de préparation et 8 jours de tournage. L’idée est de savoir où on met les pieds, on anticipe beaucoup les décors les premiers jours pour ensuite pouvoir avoir une vision globale des placements de caméras, des axes et de ce que je souhaite en faire pour la séquence. Assez rapidement, on communique avec le chef opérateur et la technique pour définir le matériel nécessaire. Après, on se concentre sur l’artistique, notamment la psychologie des personnages, on a des réunions en ce sens avec la direction artistique. On est accompagnés aussi sur le choix des musiques par notre producteur artistique, M. Mathieu Bollet, qui a un rôle essentiel dans la création, et la couleur que l’on peut apporter à certaines séquences avec des enjeux narratifs importants. Cela nous permet justement sur certaines séquences plus fortes en émotions de pouvoir nous projeter dans une réalisation qui est plus sensible.

Cette préparation vous permet sans doute d’apporter votre touche personnelle mais tout en veillant à l’équilibre et à l’unité des épisodes et de l’arche…

Tout à fait ! C’est un exercice difficile que de pouvoir mettre les justes doses et ingrédients pour ne pas faire trop de zèle, artistiquement parlant, tout en répondant à une demande d’unité et tout en faisant des propositions fortes et adaptées à la séquence. Tout le monde est très investi dans la série et on peut proposer des choses un peu osées ou décalées par rapport au cahier des charges. L’équipe artistique et nos coordinateurs restent très à l’écoute, et c’est une chance immense sur une quotidienne !  J’ai notamment une anecdote où je devais découper une séquence avec une musique très vibrante et romantique, un peu comme les crooners américains. Cette musique m’avait été proposée pour un moment d’une rencontre très forte, où l’acteur trouve sa partenaire très belle et, quand j’ai travaillé sur cette séquence, j’ai voulu proposer un plan typique des comédies américaines : c’est un plan avec un retournement  en travelling avant au ralenti du comédien quand il la voit partir et où la femme elle-aussi se retourne en subjectif , avec le vent qui fait bouger ses cheveux en 50 images secondes (au ralenti)…les deux regards se croisent alors et un zoom avant est fait sur lui. C’est passé, je suis hyper contente, ils ont été très ouverts, ils m’ont proposé de tenter et ça a marché, la prise a été gardée au montage !

 

 

Vous évoquiez les différentes propositions que vous avez pu faire. Justement, avez-vous des sources particulières d’inspiration ?

Je travaille énormément en amont à m’imprégner de la série avant tout car elle évolue aussi avec ses personnages. Du coup, je regarde beaucoup le travail des autres réalisateurs du programme, je m’en imprègne et, ensuite, je m’inspire avec les classiques que l’on connait. Cela peut aussi être avec les séries que l’on peut voir sur Netflix. Je prends des petites notes, comme une bonne élève parce que j’ai une mémoire de poisson rouge et que j’ai du mal à me structurer. Cela me permet de revenir sur des choses qui m’ont semblé intéressantes.

Sur le plateau, on sent une réelle implication humaine et artistique de tout le monde…

« Un Si Grand Soleil » est vraiment une famille qui nous ouvre grand les bras, qui ne manque pas de répondre même dans des moments où on peut avoir des doutes, qui se rappelle tout le temps à nous pour nous dire « s’il y a quoi que ce soit, tu n’hésites pas, on est là ». Tous se veulent très rassurants ! Ils ont en tête de fédérer et de partager, cela passe par un travail très important de turn over des équipes parce qu’ils ont besoin que chacun puisse s’adapter et s’ouvrir à un autre plateau, à d’autres comédiens, à d’autres équipes et à d’autres savoirs. Je trouve que c’est pertinent de leur part parce qu’il y a des gens qui, en arrivant, sont plus ou moins expérimentés donc c’est toujours intéressant de mettre des moins expérimentés avec des plus expérimentés.

Je me suis sentie vraiment très bien accueillie et j’espère que ça va continuer pendant des années ! Cette série est phare dans la région et moi qui suis maintenant montpelliéraine de cœur et d’adoption, c’était un rêve pour moi d’être sur ce programme. Pour l’anecdote, quand je me suis installée ici il y a 6 ans, j’accompagnais ma petite file à l’école le matin tôt et je croisais alors souvent les équipes en train de tourner dans les décors naturels de la ville…J’avais tout le temps cette sensation très frustrante d’envier leur place. Je me disais qu’un jour, j’y arriverais ! A force d’obstination, de travail et de démarches multiples, mon vœu a fini par s’exaucer !

Votre parcours vous permet d’avoir plusieurs cordes à votre arc artistique, ce qui a sans doute été aidant sur le plateau pour être à l’écoute de chacun...

Complètement ! J’étais entourée de gens qui connaissent très bien leur métier ou leur personnage. Il était important que j’ai une capacité d’écoute et d’adaptation par rapport à cela. Ma longue expérience de comédienne, moi qui ai commencé par hasard à l’âge de 10 ans, est complémentaire à mes autres activités, notamment de réalisatrice et de photographe, ce qui m’a permis d’être dans un travail un peu plus axé sur la recherche au niveau de l’acting et, pourquoi pas aussi, sur la mise en danger de certains personnages, en les faisant sortir de leur zone de confort. Je fais également des ateliers de coaching, cela m’a intéressé de discuter avec les comédiens, on s’est nourris les uns les autres de nos expériences. Les comédiens semblent avoir particulièrement apprécié que je puisse avoir ce regard et cette écoute en tant que directrice d’acteurs parce que, souvent, les réalisateurs sont avant tout des techniciens de l’image et sont donc moins à l’aise avec l’acting pur et dur. Je commence à connaitre la sensibilité d’un acteur, non seulement pour l’avoir vécue mais aussi pour l’avoir figée. Je suis très sensible aux propositions des acteurs, à ce qu’ils ressentent et à la façon dont ils se projettent sur la séquence ou le personnage. Donc, très souvent, on part sur une première proposition qui est la leur et, après, on essaie de chercher ensemble, donnant, parfois, des petits moments de magie.

 

 

Au moment de la diffusion, avez-vous un œil particulier sur vos scènes ?

Oui ! J’ai pu faire des propositions qui, finalement, n’ont pas été gardées. Ce n’est pas toujours facile mais c’est une fourmilière, beaucoup de gens concurrent à l’unité de la série : ils s’y connaissent beaucoup mieux que nous donc ils peuvent être amenés à faire des choix qui n’ont pas toujours été les nôtres sur le plateau mais qui sont importants pour l’équilibre global. Je pense notamment à des plans peut-être trop extravagants, plans que j’appelle « à la one again a bistoufly » : souvent, quand j’ai le temps, je propose une dernière prise en lâchage totale…qui peut être retenue ou non lors du montage.

La diffusion permet aussi de découvrir ou de redécouvrir le montage final, c’est génial ! C’est comme s’ils avaient mis le nœud sur le paquet cadeau : dans les intentions de montage, on leur indique le paquet cadeau à choisir, de telle couleur avec telle forme et, lorsqu’ils mettent ensuite le nœud qui va bien, on redécouvre la séquence avec un autre regard. Leur valeur ajoutée donne une deuxième vie au plan…C’est un travail d’équipe sous l’œil averti du directeur artistique de post production, M. Christophe Canis !

Après cette première session, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Je me souhaitais très fortement une deuxième session, ce qui était pour moi un gage de confiance…J’aurais été très triste si je n’avais pas été reconduite sur cette série, sur laquelle j’avais adoré travailler….Le plus dur pour moi avait été de réussir à y être engagée mais le deuxième passage était une sorte de validation, « d’adoubement » ! Du coup, je suis plus que touchée par le fait qu’on m’ait rappelée pour faire une deuxième session : ça y est, j’ai l’impression d’être rentrée dans cette grande famille qu’est « Un Si Grand Soleil » !

L’art n’a pas de limite selon moi, je suis comédienne de formation et de cœur, je suis tombée dedans quand j’étais petite, c’est une drogue, c’est quelque chose qui me tient, c’est viscéral, c’est en moi donc ça m’est difficile de quitter le milieu. Mes nombreuses casquettes artistiques me permettent d’avoir une palette aussi large que possible, pour découvrir à chaque fois de nouvelles choses. C’est très important pour moi de me nourrir de mes rencontres, de l’humain et de toutes ces cordes artistiques que je peux ajouter à mon arc. Surtout, en tant que réalisatrice maintenant, des zones d’ombre qui existaient souvent me permettent, aujourd’hui, de mieux appréhender la suite et de mieux comprendre certains choix qui sont faits dans ce métier. J’avance plus sereinement avec mon jeu de cartes riche et varié !

Merci, Sarah-Laure, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Fort Boyard : Léa François évoque sa troisième participation à la mythique émission estivale de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

© Laurent VU - ALP - FTV

 

 

Bonjour Léa,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous serez, ce samedi soir, de nouveau à l’abordage du fort, pour cette première émission de la nouvelle saison de « Fort Boyard ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oh, je n’irais pas jusque-là J….A chaque fois qu’on me le propose, c’est un gros stressJ. Là, j’étais vraiment très disponible pour le jour du tournage, j’ai tellement tout le monde autour de moi qui rêve de le faire que tous m’ont dit « mais vas-y, nous on rêve de le faire mais on ne peut pas alors toi, quand on te le propose, tu y vas ! ». En vrai, évidemment que c’est une émission mythique que je regardais quand j’étais petite, évidemment que je suis contente d’y aller mais, à chaque fois que je sais que je vais participer à « Fort Boyard », j’ai quand même quelques bonnes journées de stress juste avant de savoir ce qui va m’arriver.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

D’ailleurs, quels souvenirs gardez-vous de votre précédente participation à l’émission ?

A chaque fois, ce sont de supers souvenirs, de gros stress et beaucoup d’émotions parce que je suis toujours confrontée à d’énormes peurs…Oui, j’en ai pas mal ! J. Mais, en vrai, à chaque fois que je ressors de la journée, je me sens trop heureuse de m’être surpassée. Mentalement, je trouve que c’est une émission qui fait vraiment du bien, qui nous pousse à nous dépasser et à faire des choses que l’on n’aurait jamais faites. On se sent « strong » après le tournage !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Le fait d’être déjà venue sur place vous a-t-il permis d’aborder et d’appréhender différemment les choses cette fois-ci ? Les peurs et appréhensions sont-elles décuplées ? Ou, à l’inverse, peut-être sont-elles plus modérées ?

Je trouve que ça accentue le stress : plus on connait l’émission, plus on se dit « mon Dieu, je peux tomber sur ça ou sur ça » donc ça me fait encore plus stresser à la limite. Si je ne savais pas du tout dans quoi je mettais les pieds, je me laisserais porter…Mais, là, le fait de savoir un peu, je trouve cela encore plus stressant !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

L’équipe est composée d’un mélange d’expérimentés et de novices du fort. Justement, quels conseils avez-vous pu donner aux nouveaux ?

En fait, très rapidement, je trouve que c’est une émission qui rapproche. J’ai souvent fait « Fort Boyard » avec d’autres personnalités que je ne connaissais pas forcément avant d’ailleurs et, à la fin du tournage, on était super potes. Donc c’est fou comme cette émission crée des liens très vite parce que l’on a tous besoin de toute l’empathie des copains et des encouragements de tout le monde. On est vraiment, sincèrement, tous les uns avec les autres, pour la bonne cause. Le seul conseil que je peux leur donner, c’est de vivre leur aventure et d’essayer de se dépasser…Enfin, ce sont des conseils que j’essaie de me donner à moi-même aussi en fait … je n’ai pas vraiment de conseil à leur filer, on se rassure comme on peut tous ensemble en fait, en se disant que, oui, tout ira bien, que l’on s’encouragera les uns les autres, que l’on va essayer d’aller au bout de nous-mêmes.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Vous défendez cette fois-ci les couleurs de « Projet primates ». Cela aide certainement au dépassement de soi que vous évoquiez…

C’est toujours trop cool de le faire pour une association, effectivement. On sait qu’à chaque fois, ils ont besoin d’argent, que ce soit pour sauver des vies, des enfants, des animaux,… Oui, on sait que c’est de l’argent dont ils ont énormément besoin, qui est utilisée à bon escient donc, bien sûr, ça donne envie de se défoncer !

Sans rien en dévoiler, quel principal souvenir allez-vous garder de ce troisième passage sur le fort ?

Comme les deux précédents, un super souvenir ! A la fin de la journée, à chaque fois, je me dis quand même « oh là là, quelle chance, qu’est-ce que c’était fou ! ». Je trouve que c’est vraiment une super séance de coaching mental, de se dire que j’ai encore survécu à ce troisième « Fort Boyard » et que, finalement, je suis beaucoup plus forte que ce que je pensais. Non pas que j’ai forcément réussi toutes mes épreuves, loin de là, mais en tout cas, que j’ai eu le mental pour le faire et que je me suis confrontée encore une fois à mes pires peurs. Oui, je trouve que c’est une super séance de confiance en soi !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Justement, quelles principales peurs appréhendiez-vous plus particulièrement ?

Le vide, j’avoue que ça ne me réjouit pas du tout…L’eau, non plus…Les insectes, c’est pareil ! Ce sont quand même mes 3 plus grosses peurs on va dire. La première année que j’ai fait « Fort Boyard », pour vous donner une idée, je n’avais jamais été me baigner dans la mer où je n’avais pas pied, je me contentais de jouer aux raquettes avec les chevilles dans l’eau… je leur avais dit que je ne pouvais absolument rien faire dans l’eau, limite que je ne savais pas nager parce que ça me terrifiait de ne pas savoir ce qu’il y avait en-dessous de moi…La première fois que j’ai donc été dans l’eau là où je n’avais pas pied, c’était à « Fort Boyard », en 2016, quand ils m’ont jeté d’une passerelle de 9 mètres de haut, sur l’épreuve de la balance. Finalement, ça m’a vachement servi pour ma vie personnelle : depuis, je ne suis pas encore ultra à l’aise dans l’eau mais j’ai pu plein de fois redépasser cette peur. Le fait d’avoir été jetée du haut du fort et d’avoir survécu, je me suis dit que, bon, je pouvais le faire, que c’était juste moi avec moi-même, que ce sont des peurs qui sont irrationnelles. Après, c’est facile à dire…

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Là, dans l’émission qui va être diffusée, j’ai fait le train fantôme…j’ai essayé justement de rationnaliser juste avant en me disant qu’en plus, j’avais déjà vu cette épreuve à la télé, que je savais qu’ils font des trucs exprès juste pour nous faire peur, avec des personnages à l’intérieur qui nous touchent les cheveux pour nous faire hurler. Donc je savais que ce n’était pas rationnel…Pour autant, une fois que le train fantôme démarre, ça y est, on a le cerveau qui se débranche, on reçoit des blattes et des scorpions plein la figure et, là, on n’arrive plus à se rappeler de ce qu’on s’est dit 5 minutes plus tôt…C’est terrifiant ! Donc c’est bien beau de dire qu’on peut réussir à combattre mais faut-il encore réussir à le faire…Ce n’est pas toujours le cas, j’ai encore des progrès à faire, je peux y retourner encore quelques fois !

D’ailleurs, êtes-vous déjà prête pour un quatrième passage ?

Ben, pourquoi pas ! Je n’aurais peut-être pas dit cela les autres fois parce qu’à chaque fois, je me dis « oh, c’est bon, maintenant je l’ai fait, je sais ce que c’est, c’est génial mais je ne suis pas sûre de le refaire » et, là, je me dis « pourquoi pas ! ». Il faudra me reposer la question dans quelques mois, pour que je sois bien redescendue et que je vous dise complètement oui mais, en vrai, c’est une aventure incroyable. Pour moi, c’était tellement un truc aussi de mon enfance que c’est quand même un peu le rêve de se retrouver là-bas. Et puis je ne sais pas, quand on arrive sur le fort, on est quand même investi d’une super puissance, où on se sent capable, mine de rien, de tout aller affronter !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Au fur et à mesure, c’est vrai que, participation après participation, vous aiguisez vos compétences d’aventurière sur le fort…vous incitant également à vous dépasser….

Exactement ! Il faudrait que j’arrive avec une meilleure condition physique les prochaines fois parce que, juste avant l’émission, j’étais quand même un peu en perdition sportive et on le sent que, dans les épreuves où il faut se déchirer un petit peu, avoir un super cardio et tout donner peut servir. Donc j’aimerais bien y retourner une prochaine fois mais avec un peu plus d’entrainement quand même. Parce qu’il en faut…Je ressors de là, j’ai mal partout, j’ai des courbatures…C’est bien, je me dis que je suis vraiment allée au bout de moi-même !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Parmi les belles images que vous gardez, sans doute également que la deuxième partie de soirée, de nuit, est la source de nombreux souvenirs…

Ah oui, oui, oui ! Une fois que l’on pense que c’est un peu fini, qu’on commence à souffler, et bien il y a l’after…Qui m’a promis encore quelques petites surprises…Je me suis retrouvée à faire la caserne des pompiers notamment, c’était un grand moment, c’était quelque chose…

Pour finir, aurez-vous l’opportunité d’être devant votre télévision ce samedi soir pour vivre l’émission une nouvelle fois, mais différemment pour le coup… ?

Je ne pourrai pas être devant ma télé samedi soir, je suis dégoutée mais, par contre, je suis sûre que je vais recevoir des messages des copains donc je suivrai à peu près où on en sera. Et je vais me faire le replay dès le lendemain avec les enfants. Cela va bien me faire rigoler je pense ! Je fais cette émission aussi vachement pour mes filles parce que je sais qu’à chaque fois, c’est trop bien de les voir regarder cela !

Merci, Léa, pour toutes vos réponses !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

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Festival d'Avignon 2024 : Maureen Park nous parle de la pièce qu'elle interprétera jusqu'au 21 juillet !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Maureen,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous serez sur scène, au festival d’Avignon, au Palais du rire, à 19h 15 (relâche les lundis) dans le spectacle « L’affaire est dans le sac ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, je suis trop trop contente ! C’est un festival dont on entend énormément parler…D’anciens camarades de mon école ont déjà fait ce festival et y ont même joué des pièces qu’ils avaient eux-mêmes écrites. On a toujours eu des retours indiquant que c’est une expérience de folie, que c’était vraiment une bulle où rien ne s’arrête, où on peut exploiter sa créativité à fond, où on peut se lâcher, où on peut essayer des choses que l’on ne peut pas faire lorsqu’on ne joue qu’une seule date. En jouant tous les soirs, on peut tenter des choses différentes et se réajuster pendant le festival…J’ai hâte !

 

 

Plus concrètement, comment présenter cette pièce ? De quoi parle-t-elle ?

Je dirais que c’est une comédie un peu noire, avec du suspens du début à la fin. Les personnages sont très attachants, les deux sont, je trouve, un peu barrés. Il y a une folie qui est jouissive à regarder parce que ce sont des personnages qui sont dans des extrêmes en termes de personnalité et qui sont face à une situation lunaire. En voyant comment ils réagissent et comment ils gèrent la chose, ça les rend hyper attachants…C’est une pièce à voir !

Justement, quelles sont les principales caractéristiques de Cindy, votre personnage ?

Cindy est une fille qui est complètement folle, elle a vraiment une folie de par ce qu’elle aime et de par ses centres d’intérêt. Mais je trouve que c’est un personnage qui est hyper sincère ! Je la perçois en tout cas comme cela : même si elle est complètement barjo, elle est sensible et elle est vraie dans ce qu’elle dit. Ce qu’elle joue n’est pas une façade…Elle est rigolote et, un peu comme les méchants dans Disney, elle est à fond, dans sa religion notamment, et est en marge des personnages plus classiques. Cela la rend un peu fascinante…Elle se retrouve dans une situation où elle revoit Dan, son ex et où elle doit l’aider face à un corps sans vie…Sans doute que les spectateurs se demanderont chacun comment eux auraient géré la situation…Avec ce qu’elle est, ce qu’elle dégage, sa manière de réagir, son côté barré, machiavélique, sans scrupule, détachée de tout, à prendre les gens de haut, elle réussit quand même à gérer à sa façon ce qui se passe et beaucoup seront sans doute surpris par sa méthode.

 

 

Au moment de vous glisser dans la peau de ce personnage, avez-vous mis un peu de vous en elle, notamment sur les traits les plus positifs de sa personnalité ?

Oui ! A l’école, Eva nous a beaucoup appris à nous rapprocher de nos personnages, à comprendre les enjeux, à ne pas jouer au ras des pâquerettes. Elle nous conseillait toujours de savoir de quoi on parle, quels sont les enjeux, quel est l’état du personnage, quelle est la situation…Avec Yannick, mon partenaire de scène, on était dans un réel travail de recherche, on se demandait ce que l’on pouvait chacun apporter à son personnage. Même si cette pièce est une comédie et qu’elle est donc là pour faire rire, j’imagine que Cindy a vécu des choses pas très drôles, qui font qu’elle s’est forgé un caractère, une manière de vivre et de s’exprimer…J’ai, du coup, rapproché cela de moi car, en cours, j’ai eu plus tendance à jouer des rôles assez noirs…! Physiquement aussi, on pourrait imaginer Cindy un peu comme moi, brune et un peu froide. Je sais que, quand je rencontre des gens, je ne dégage pas quelque chose de très solaire, je suis plutôt quelqu’un qui met de la distance. On peut certainement imaginer Cindy être un peu comme cela aussi…Je me suis donc rapprochée d’elle en cela.

J’adore l’univers Disney, j’ai grandi avec et, depuis que je suis petite, mes personnages préférés sont les méchants. J’essayais donc de faire ce parallèle-là et de transposer les situations vécues par Cindy aux Disney d’aujourd’hui. J’ai donc voulu composer avec ma personnalité, avec ce que j’ai vécu, avec ce que je m’imaginais qu’elle avait vécu, pour faire un melting-pot de tout cela afin de rendre Cindy vraie.

 

 

Vous l’avez dit, certainement que les spectateurs se demanderont comment eux auraient réagi face à la situation mise en avant dans la pièce…

Ce qui est sympa à Avignon et que je n’ai pas encore eu l’occasion d’expérimenter, c’est justement l’échange avec le public après la pièce, pour savoir ce que les gens en auront pensé. Oui, comme c’est une pièce où les personnages doivent faire des choix, ce sera l’occasion d’avoir les réactions des gens : Auraient-ils fait comme cela ? Sont-ils surpris ? Sont-ils d’accord ? Il me tarde d’avoir leurs retours !

Je n’ai encore jamais joué cette pièce, du coup je ne sais pas comment les gens réagissent à ce genre d’humour ni à ce genre d’intrigue…Je ne sais pas à quoi m’attendre !

La salle accueille une cinquante de places. Certainement que ce petit cocon sera appréciable et aidant pour votre premier festival d’Avignon ?

A l’école, j’ai fait plein d’auditions, en comédies musicales, pour des répertoires classiques ou contemporains. Parfois, des pros étaient invités et il y avait alors un enjeu un peu plus important. Sinon, la plupart du temps, nous invitions nos proches, nos amis ou des anciens camarades… Il y a donc toujours eu ce cadre un peu intime. Pendant deux années, on a même joué au théâtre des Mathurins, un très grand théâtre, avec des inconnus pour nous dans le public mais on savait que c’était bienveillant ! Là, de savoir que l’on va jouer dans un théâtre de 50 places, c’est rassurant : on sait que ce sera calme, que ce sera chill donc je ne me mets pas une pression énorme.

J’ai hâte, en tout cas, de créer ce lien avec un public différent tous les soirs, lien que je n’ai pas eu l’occasion d’avoir avant.

 

 

Parmi les autres moments importants du festival, le tractage en journée pour aller à la rencontre du public sera un rendez-vous incontournable…

Comme on reste du début à la fin, du 29 juin au 21 juillet, je pense qu’on ne voudra pas s’épuiser dès le début. Je n’ai jamais fait Avignon, je ne sais pas comment je vais gérer ce rythme-là donc je pense que l’on va tracter le matin et que l’on prendra, l’après-midi, du temps pour nous, pour se reposer, pour sa charger de ce qu’il faut pour jouer le soir.

Je sais aussi que l’excitation prendra le dessus dès le début, je sais très bien que je vais tirer Yannick par le bras, tellement j’aurai envie, en tout cas au début, d’aller tracter avec entrain tous les jours. Ça va être super ! Moi qui ai d’habitude du mal à aller vers les gens, je sais que l’ambiance du festival sera aidante et facilitante…

A quelques jours de la première, quels sensations et sentiments prédominent en vous actuellement ?

Il y a de l’excitation, j’ai hâte d’y être ! Après, il y a aussi de la fierté, je suis très contente de faire partie de ce projet. Je le ressens un peu comme un accomplissement de 4 ans pendant lesquels je me suis donnée à fond pour les cours. Ces années m’ont énormément appris mais m’ont couté beaucoup en énergie donc, là, c’est un peu ma récompense ! Je sais aussi que je serai entre de bonnes mains, Yannick étant une personne hyper bienveillante. On se connait bien maintenant, on s’est beaucoup rapprochés à force de travailler ensemble, je sais que je peux lui parler de tout. Je crois que si je l’avais fait avec quelqu’un d’autre, ça aurait été différent…Donc je suis sereine ! Je pense que le stress va venir le jour J, je suis quelqu’un qui stresse au dernier moment, lorsque je suis en costume et maquillée.

En résumé, de la fierté, de la joie mais aussi de l’émotion car c’est la première fois que je fais un vrai projet dans ce métier qui m’anime tant. Je sais que, dans un autre emploi, je ne serais pas heureuse…Faire ce festival est quelque chose de concret pour moi, mais aussi pour Yannick car il défend sa pièce…Tout cela génère de l’émotion…Je me dis que c’est le début de ce que je veux vraiment faire dans ma vie.

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour votre premier festival d’Avignon ?

Du succès, que la salle soit complète tous les soirs, que ça se passe super bien et que, à la fin, on ait envie de recommencer pour emmener cette pièce un peu partout en France. J’aimerais bien également que l’on me fasse des retours, c’est important, je trouve ! C’est comme ça que l’on se construit et que l’on peut réajuster sa manière de jouer, d’aborder les choses.

Merci, Maureen, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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N'Oubliez Pas Les Paroles : Elodie se remémore pour nous son premier concert en solo !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Le samedi 6 avril dernier, vous avez eu la chance de donner votre premier concert en solo. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a dû être pour vous de voir cette date se concrétiser ?

Oui, oui ! Je pense que j’ai réalisé à postériori ce plaisir de voir cette date arriver. Comme c’était une première et que je me mettais une énorme pression, c’est un peu comme quand on réalise un gros projet, on oublie presque la notion de plaisir quand on est tête baissée dans le travail et dans la préparation. Heureusement que j’avais des proches qui étaient là pour me rappeler cette notion parce que, sinon, je pense que j’aurais encore du mal, même aujourd’hui, à réaliser ce plaisir, en termes d’arrivée de cette date. C’est justement Dorian, qui ne pouvait pas être là avec moi ce jour-là, étant lui-même sur scène, avec la troupe « Des chansons plein la tête », qui me disait, quand la date approchait, de ne pas oublier le bon dans tout ça, de ne pas oublier que j’étais en train de préparer quelque chose qui représente du bonheur et donc de ne pas oublier cette notion de plaisir. Il a bien fait de me le rappeler car, comme c’était la première fois que je réalisais cela, je me mettais une pression de dingue, tant pour le remplissage de la salle que pour l’exigence scénique que j’avais en tête et que je souhaitais appliquer.

Il y a des choses de dernière minute que j’avais oublié de préparer, ce qui a remis un nouveau coup de pression. J’avais la peur d’oublier quelque chose, je pensais aux détails d’accessoires sur scène, à l’organisation logistique pour les musiciens et les techniciens, à l’accueil de la danseuse, Sandy, qui venait du sud de la France…Il y avait plein de petites choses comme cela qui me faisaient me dire qu’il fallait que je sois vraiment bien organisée pour tout gérer. Sur cette dernière ligne droite, tous ces sujets pouvaient effectivement voiler la notion de plaisir …que j’ai réalisée, je le disais, à posteriori. J’ai eu du mal à prendre conscience que c’était chouette que cette date arrive : je le disais aux gens mais j’avais une telle pression que j’avais du mal à le conscientiser avant.

Si on se replonge le 6 avril en fin d’après-midi, à quelques minutes d’entrer sur scène, dans quel état d’esprit étiez-vous alors ? Quels sensations et sentiments prédominaient en vous ?

Avant de monter sur scène, c’est assez drôle car il y a toujours l’idée que l’on se fait avant que le moment n’arrive et puis la réalité des choses…C’est très souvent comme cela dans des concerts, même si celui-là avait une saveur particulière parce que c’est le mien, ce n’est jamais comme on l’a prévu ! Sur le papier, on devait avoir fini les répétitions à 17h, les musiciens avaient 3 heures pour se détendre et j’avais 3 heures pour me centrer. Pour l’anecdote, j’avais même pris un gros matelas en mousse parce que je sentais, dès la veille, la fatigue me gagner….

Mais les répétitions ont fini bien plus tard que prévu…Etant seule sur scène, j’ai découvert ce que c’était que de chanter avec des ears…Quand j’ai entendu ma voix si proche de moi, il m’a fallu bien une heure de réglage pour que j’accepte de m’entendre de cette façon parce que, dans une oreillette, le son n’est pas comme dans une salle, il n’y a pas les échos ni la réverbération de la voix. Donc c’est extrêmement sec, c’est comme si on chantait les oreilles bouchées… Cela avait une incidence sur ma façon de chanter : je détestais tellement ce que j’entendais que je n’osais plus chanter, cela avait une conséquence sur mon souffle et a nécessité beaucoup de réglages avec l’ingé son…Décalant d’autant la fin des répétitions.

En plus, il nous manquait un choriste qui était coincé dans les bouchons, on a ainsi commencé plus tard aussi ces répétitions-là. Donc, à 17h, on était encore sur scène, au lieu d’avoir terminé…On y a été jusqu’à 18 heures 30 au moins donc je n’ai pas eu ce temps de off pour me concentrer sur les bonnes ondes et me reposer. Il y avait une certaine pression juste avant le show qui fait que je n’ai pas eu le temps de me concentrer sur mes ressentis, j’étais presque déjà lancée dans mon concert depuis la répétition ! Finalement, le seul instant où j’ai vraiment pu me dire « c’est le moment, on y va, ferme les yeux et prends tout le plaisir que tu as à prendre », c’était au moment où le concert a commencé ! Il y avait alors une longue introduction musicale rideau fermé, j’étais dans le noir, avec mon micro…Entourée des musiciens, j’étais quand même seule avec moi-même pendant bien 1 minute 30 voire 2 minutes. J’ai vraiment eu le temps de fermer les yeux, de prendre de longues inspirations, de souffler longuement et me dire « ça y est, là tu y vas ». C’est vraiment pendant ce moment-là que j’ai pris le temps de savourer et de me dire « on y est, ce moment tant attendu est enfin là ».

 

 

Le concert démarrant, certainement que la proximité du public a dû être plaisante pour le partage musical et artistique…

Pareil, j’ai eu différents ressentis. C’est génial de voir le public, j’adore être proche de lui mais j’avais, je ne vous le cache pas, une appréhension parce que j’ai eu du mal à remplir la salle. Une centaine de personnes étaient là sur 200 donc on a organisé les choses de manière à avoir le public au plus proche de moi et qu’il ne soit pas dispersé. Mais j’avais peur que le vide se voit et qu’il m’atteigne…Donc, quand le rideau s’est ouvert et que j’ai vu les gradins vides en haut, il a fallu accepter que ce ne soit pas plein, même si j’avais fait tout ce qui m’était possible, en termes de communication, pour que ce soit rempli.

Quand j’ai commencé à chanter, les gens ont commencé à applaudir et à crier, je me suis alors dit que ces spectateurs étaient là pour moi et qu’ils valaient le déplacement de 1 000 spectateurs. Beaucoup de proches étaient présents, des amis également, des fans aussi, venus du grand Est ou encore de la région parisienne et tous ces gens m’ont portée…Ils méritaient que je donne le meilleur de moi-même ! Je me suis accrochée à cela dès le début du concert, jusqu’à la dernière note.

Vous étiez accompagnée de musiciens en live, ce qui vous a certainement procuré de très belles sensations et émotions musicales…

On avait eu quelques frayeurs pendant les répétitions, on en avait 3 de planifiées mais toutes ont connu des imprévus…Donc, en fait, on n’avait jamais eu de répétitions au complet, ce pourquoi j’avais souhaité en faire une quatrième peu de temps avant. Ainsi, nous voir au complet le jour J était déjà un premier défi que l’on a relevé ! Les musiciens ont été de très bons conseils pendant toute la répétition, ils m’ont vu paniquer avec les ears, ils m’ont donné des astuces, il y avait beaucoup de bienveillance.

Dans un concert, comme pour l’organisation, musicalement tout ne se passe pas comme on l’avait prévu…Encore une fois, peut-être que, dans la vie personnelle, je me serais effondrée parce que ce n’était pas comme je l’avais envisagé. Peut-être que mon côté perfectionniste n’aurait pas accepté un changement de plan…Là, des choses ne se sont pas passées musicalement comme c’était prévu, elles étaient même parfois radicalement éloignées mais le défi était de ne pas le montrer au public. J’ai dû faire appel à mon théâtre et les musiciens m’ont vraiment aidée à aller dans ce sens. Il y a eu des imprévus mais ils n’ont pas forcément été constatés par les spectateurs, sans doute parce que je me suis accrochée. Mais j’ai pu le faire grâce aux musiciens, à mes invités sur scène et aux spectateurs qui m’ont accompagnée en ce sens !

J’étais entourée de 5 musiciens, beaucoup de regards et de professionnalisme de certains m’ont permis de tenir face à ces imprévus. Je leur en suis très reconnaissante ! Même si j’avais ce défi personnel de réussite, je pense que, sans leur soutien, j’aurais peut-être moins tenue jusqu’au bout.

Tout au long du spectacle, vous avez alterné quelques reprises avec des titres de votre composition, qui pouvaient être, pour certains, une découverte pour le public. Comment avez-vous vécu plus particulièrement ces instants-là justement ?

Je suis contente… et je vais lier la question avec le ficelage du spectacle dans l’ensemble. Ce dernier a duré 1 heure 40 et il y avait uniquement 5 reprises. Donc, effectivement, comme je l’avais évoqué dans la précédente interview, j’avais cette peur de désintéresser le public par des chansons qui ne soient pas commerciales et donc de l’ennuyer. Je pense qu’un des premiers retours que j’ai eu par beaucoup de spectateurs était qu’ils ne se sont pas ennuyés. Bien sûr, en étant tout à fait honnête, il y avait peu de gens qui ne connaissaient pas mes chansons : j’ai eu quelques locaux curieux mais l’essentiel du public était des gens qui me suivent. Mais certains étaient venus accompagnés d’amis qui ne connaissaient absolument pas mon répertoire et qui, pour autant, m’ont dit ne pas s’être ennuyés et avoir adoré.

Je pense que les reprises ont permis de dynamiser le concert mais, au final, toutes n’étaient pas forcément très connues. Il y avait certes « XXL » de Mylène Farmer mais aussi « Pendant que les champs brûlent » de Niagara. Finalement, même dans mes reprises, je n’étais pas dans le extrêmement commercial. Malgré tout cela, les gens ne se sont pas ennuyés, c’est une vraie victoire pour moi d’avoir réussi à garder le public avec moi du début à la fin, sur des chansons qui ne sont pas connues. Je suis très fière de cela et ça montre que ça valait le coup de s’arracher les cheveux pour trouver la bonne version du concert. Tous les éléments mis bout à bout ont permis vraiment de rendre ces chansons méconnues attractives !

Parmi les autres moments marquants de la soirée, sans doute que les passages de la danseuse pour accompagner certains titres ont été particulièrement remarqués par le public…

Effectivement ! Dans un concert personnel de ses propres chansons, il faut trouver le juste équilibre entre ne pas ennuyer les gens et ne pas transformer son propre spectacle en défilé de casting d’autres artistes. Là était toute la difficulté : je ne voulais pas non plus qu’à chaque nouvelle chanson, il y ait une nouvelle personne qui arrive sur scène. Sandy, la danseuse, est tellement talentueuse, douée et polyvalente que, si je lui avais demandé de danser sur chaque tableau, elle l’aurait fait, vraiment et se serait adaptée à l’émotion de chacun. Peut-être que la petite fille en moi qui manque de confiance aurait bien aimé que Sandy fasse chaque tableau, au moins cela aurait été une manière de ne pas ennuyer le spectateur parce que je savais qu’elle était douée. En même temps, je ne voulais pas trop de danse non plus parce qu’il y avait une autre partie de moi qui me forçait à assumer la chanteuse que je suis et donc à accepter d’être seule sur scène la moitié du temps, avec ma voix, mon émotion mon corps et mon propre déhanché. J’ai longuement réfléchi à cela pour trouver le bon dosage…

Sandy a finalement fait 4 danses sur tout le concert, 2 ballades très lentes à émotion, 1 un peu plus explosive avec beaucoup de couleur et 1 dernière très disco. Le public a été subjugué par ses interprétations ! Elle a été d’une telle générosité, elle a vraiment embarqué le public avec elle, c’est quelqu’un qui n’en fait pas trop mais qui est dans le juste pour l’interprétation. Je pense que l’on se retrouve dans nos arts respectifs, on est très complémentaires sur scène toute les deux : elle utilise la danse pour faire sortir ses émotions et j’utilise ma voix pour faire sortir les miennes. Cette danseuse, Sandy, est maintenant mon amie…

Donc c’était une énorme plus-value de l’avoir sur scène avec moi et j’espère revivre plein d’autres moments artistiques avec elle parce qu’elle est extrêmement douée.

La venue de mes deux amis Hervé et Violaine a également été remarquée par le public. Ils sont montés sur scène pour chanter (et même danser pour Hervé) avec moi. C’était de très beaux moments de partage et de sincérité, j’ai adoré ! Je leur en suis extrêmement reconnaissante. Leur intervention et leurs talents ont aussi dynamisé le déroulé du concert.

Et j’ai aussi été accompagnée, sur 3 autres morceaux, de jeunes choristes venus du nord, avec qui j’ai travaillé plusieurs jours en intervenant dans leur collège. Ils ont été formidables.

 

 

Au moment du dernier titre et des remerciements au public, quelles émotions avez-vous ressenties ?

La fin du concert est arrivée au moment des fameux imprévus que j’évoquais précédemment, qui ont fait que l’on a dû changer nos plans. Le rideau s’est ainsi fermé plus tôt que prévu et la chanson de rappel ne pouvait plus avoir lieu dans sa version d’origine. Sur l’initiative du chef d’orchestre, nous avons décidé d’improviser la dernière chanson de manière acoustique, devant rideau, au plus proche du public. J’ai commencé à chanter avec mon guitariste et, très vite, il m’a embarqué dans son délire, le partage musical était énorme, on s’est rapidement ambiancés l’un l’autre, c’était très chaleureux et dynamique. Au premier refrain, j’ai sauté de scène pour aller dans les gradins et j’ai commencé à chanter les yeux dans les yeux avec les gens qui étaient là…J’ai d’ailleurs découvert des venues surprise d’amis qui m’avaient dit ne pas pouvoir être présents…Cela a été une immense émotion !

C’était imprévu mais extrêmement fort. Dans ma tête, il y avait un mélange de plein d’émotions, une partie de moi était en colère de ne pas faire ce que l’on avait prévu et, en même temps, j’ai vécu parallèlement une émotion incroyable de pouvoir me lancer à l’improviste dans le public. Voir les gens debout à danser m’a portée, j’ai reçu une énorme vague d’amour et de confiance de la part du public ! Ce moment était déroutant mais cet imprévu m’a sans doute fait vivre l’un des moments les plus forts de mon concert ! C’est tellement paradoxal mais c’est peut-être une belle leçon de vie - que j’ai parfois encore du mal à appliquer - de se dire que, souvent, ce qui n’est pas prévu est plus beau, en termes d’émotions, que ce qui était écrit à la base…Je vous dis cela avec une grosse émotion dans la gorge J. Avec le recul, les regards de ces gens qui étaient là pour moi m’ont permis un moment des plus touchants !

Comme à l’habitude, sans doute qu’à l’issue du concert, vous avez eu l’occasion d’échanger plus longuement avec une partie des spectateurs…

Oui, quand le rideau s’est refermé, j’ai, dans un premier temps, laissé l’émotion m’ensevelir : ça y est, c’était fini donc, physiquement, une fatigue s’est immédiatement abattue sur mes épaules. Sauf qu’en fait, ce n’était pas complètement fini et mon conjoint est venu me rappeler que des spectateurs m’attendaient. Je me suis très vite ressaisie, j’ai séché mes larmes et je suis allée rencontrer mon public. Des gens que je ne connaissais pas m’ont fait des retours très gentils et très touchants. J’en ai profité pour remercier les parents des jeunes choristes qui ont chanté avec moi sur scène et qui ont été vraiment super ! J’ai remercié aussi ma famille, ce fut un instant très intense d’émotion parce que, dans un moment aussi fort, les langues se délient plus facilement : entendre ses proches dire qu’ils sont fiers de toi, que tu as assuré le show du début à la fin, que tu as donné toute l’énergie que tu avais, crée une vague de compliments extrêmement touchante ! Au final, c’est ce je souhaite, je ne veux pas que l’on soit fier de moi par proximité familiale mais par motivation artistique. Ces retours m’ont ainsi marquée parce que j’ai entendu ce que je voulais qu’ils voientJ. Donc ma mission était accomplie et ça m’a fait du bien d’aller les voir après ! Cela m’a aussi confirmé que ce qui n’était pas prévu n’a pas été perçu par le public donc mon job a été fait…

 

 

Cette soirée, malgré les imprévus, a été pleine d’émotions et de joie pour vous. A froid, cette première date vous donne-t-elle l’envie de renouveler l’expérience ?

Je me suis posé la question très vite après et je me suis refusé d’y répondre, en réalité parce que ce côté en moi d’extrême exigence me rattrapait trop vite. J’étais trop à vif pour pouvoir répondre à cette question. Quelques semaines plus tard, les échanges que j’ai eus avec mes amis, avec les ingénieurs lumière et son, avec le producteur, m’ont permis de comprendre qu’en fait, il ne fallait pas rester sur cette obsession de « ce n’était pas prévu comme cela donc ce n’est pas bien » et qu’il faut refaire une date. Aujourd’hui, j’ai envie de retenir le bon et de me dire que le show a été fait de A à Z. Je sais maintenant que je suis capable de tenir un spectacle de presque 2 heures, vocalement et énergiquement. Donc, du coup, cela mérite d’être refait, pourquoi pas vraiment dans le nord, où je pense qu’il y aurait plus de monde. Cela serait aussi plus facile pour moi de travailler sur la communication et de démarcher. Donc, oui, j’ai envie de réessayer, près de chez moi ! Toute l’équipe est super partante pour refaire une date !

J’ai envie de tester ce que c’est que de faire un spectacle dans le nord, tant pour mon entourage que pour la chaleur qu’il y a dans cette région. Je veux connaitre cela !

En complément, cette période a été très chargée artistiquement parlant : avant et surtout après cette date du 6 avril, vous avez participé à plusieurs concerts avec la troupe « Des chansons plein la tête »…

Effectivement, cela a été un mois d’avril extrêmement chargé : j’ai fait une mini tournée avant le concert, je suis rentrée chez moi le mardi, j’étais sur scène le samedi pour ma propre date avant de repartir 2 jours plus tard pour 8 autres dates encore de tournée. Emotionnellement, j’étais contente que tout s’enchaine : l’émotion était tellement forte dans mon concert du 6 avril que, finalement, j’avais besoin de temps avant d’être capable de faire un retour sur mon propre spectacle. De partir directement avec cette troupe, entourée d’amis d’une extrême bienveillance, en n’ayant rien d’autre à penser que la réussite des concerts qui allaient avoir lieu, m’a fait du bien. D’autant plus qu’il y avait beaucoup de nouveautés sur ces dates car nous retournions dans des villes dans lesquelles nous étions déjà allés…Il était alors hors de question de refaire le même concert et il nous a fallu travailler de nouvelles chansons et chorégraphies.

Cela a été bien de tout de suite me pencher sur autre chose, sans avoir le temps de faire décanter les évènements du 6 avril. Par contre, physiquement, cela a été très dur ! Je n’ai pas du tout récupéré de mon concert et chanter en étant fatiguée est compliqué. J’ai senti que je ne serais pas capable de chanter certains titres très aigus…et j’ai préféré décliner ma présence sur l’un des morceaux. J’aurais préféré être en meilleure forme physique mais je suis contente de ce que j’ai fait sur scène ! C’est aussi ça le métier, il faut être capable de tenir l’endurance, c’est un vrai défi physique que j’ai essayé d’assumer en toute humilité et j’ai eu de très bons retours. C’était donc physiquement très intense mais bénéfique psychologiquement !

Cette chouette aventure se poursuivra également tout au long de l’année…

Beaucoup de dates sont fixées jusqu’en 2025, dans toute la France. Nous revenons d’un concert qui a eu lieu le 1er juin à Chatillon, trois concerts s’enchaineront du 28 au 30 juin (et quatre autres début juillet). On se retrouvera fin aout et une énorme tournée aura lieu pendant les vacances de la toussaint. On remplit les salles, ça fait plaisir ! On revient même dans certains lieux, c’est vraiment chouette, cela signifie que le bouche-à-oreille fonctionne et que le public est satisfait ! Quand on revient, il y a un extrême engouement de la part des spectateurs donc on est très fiers de cela ! On ne peut avoir meilleure récompense qu’un public impatient de nous retrouver…Cela remplit bien le calendrier mais il ne faut pas que j’oublie de faire les démarches artistiques pour mes projets…

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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Andreea revient sur sa belle expérience à The Voice et évoque ses envies pour la suite de son parcours musical !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Andreea,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune artiste, avec déjà plusieurs expériences musicales. Récemment, nous avons pu vous découvrir dans la saison 12 de « The Voice ». Spontanément, quels souvenirs gardez-vous de cette émission ?

Je ne garde que du bon ! Il faut savoir que c’était ma première scène, je ne venais de nulle part, j’y ai découvert le monde de la musique, c’est là que j’ai le plus appris. J’ai encore des choses à apprendre, bien sûr, mais ma vie a totalement changé ! « The Voice » a, en fait, été un bouleversement, c’est incroyable ! Il n’y a pas de mots pour expliquer ce que j’ai vécu là-bas mais je ne garde que des bons souvenirs. Maintenant, il faut que je fasse mon chemin mais « The Voice » restera dans mon cœur : la production, les coachs, notamment Vianney, ont été tellement bienveillants envers moi et chaleureux, …entre talents, nous nous sommes beaucoup aimés…C’est vraiment une saison pleine d’amour ! Que ce soit en off ou sur le plateau, les souvenirs sont excellents.

Je n’oublie pas les conseils précieux de Vianney. J’observais énormément, je prenais un peu de tout le monde, j’étais comme un petit chat qui regarde et qui apprend. Je n’étais pas habituée à ce genre de monde en fait et, là, c’était autre chose, cela m’a changée. Quand le tournage s’est fini, le retour à la réalité a été brutal, tellement j’étais sur un petit nuage.

Lors des auditions de l’aveugle, deux fauteuils se sont retournés : d’abord celui de BigFlo & Oli puis celui de Vianney. Quelles sensations et quels sentiments cela vous a-t-il procuré ?

Je suis fan de Vianney donc c’était un honneur ! En fait, on a 2 minutes pour chanter et montrer ce que l’on sait faire, j’étais concentrée sur la chanson et, quand les lumières des fauteuils se sont allumées, comme il n’y a pas de bruit, je me demandais si je n’étais pas en train de rêver : pendant quelques instants, on se demande si c’est vrai ou non. Quand j’ai compris que c’était vrai, j’étais dans un rêve et sur un nuage, mais je restais quand même concentrée sur ma chanson. C’est un honneur en tout cas, on se sent écoutée et respectée, dans le sens où ce sont des énormes stars de la chanson française de générations différentes. Les autres coachs qui ne se sont pas retournés m’ont quand même félicitée, ça fait chaud au cœur de voir, en fait, que je vaux la peine : le simple fait d’avoir pris la peine de m’écouter et de m’avoir conseillée est quelque chose d’incroyable, qu’on ne vit pas tous les jours.

 

 

Sur les deux autres émissions, vous étiez en duo et cela a été l’occasion de découvrir des chansons que vous avez dû vous approprier…

Il faut savoir que je ne connaissais absolument pas la chanson « Don’t stop the music », j’ai appris en une nuit la version originale de Rihanna. Vianney, dans son arrangement, était dans une intention d’émotion, il voulait qu’on raconte l’histoire, là où Rihanna est plus dans une intention de fête et de rythme...Ce n’était pas évident pour moi au début mais j’ai eu une très gentille partenaire qui m’a beaucoup aidée. Elle est beaucoup plus expérimentée que moi, ça fait 15 ans qu’elle est dans la musique, elle est pianiste, elle a déjà sorti des singles…On était vraiment dans une entraide et non pas dans la compétition. Heureusement qu’elle et Vianney étaient là pour m’encourager !

« The Voice », c’est de l’authenticité ! On cherche à découvrir notre univers, à sortir un peu des codes originaux de la chanson initiale, on plonge un peu dans notre univers. Vianney a bien fait de faire cet arrangement, nous l’avons tous beaucoup aimé.

Le fait d’être en duo amène aussi une autre énergie et une autre façon d’appréhender la chanson…

En battle, il y a un enjeu : on n’est pas seul donc, si on se loupe, on emmène notre partenaire avec nous. Mais j’étais moins stressée car j’étais accompagnée de quelqu’un, je n’étais pas seule…Ce n’était pas une battle, c’était plus un duo selon moi.

Comment avez-vous vécu les diffusions des émissions ?

Oh là là…L’angoisse totale ! Je n’ai pas compris au début, je me demandais si c’était vraiment moi…Plein de questions et de sensations me sont venues : j’étais en admiration totale puis un peu choquée. En fait, c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que j’ai fait « The Voice » : ce n’était pas pendant le tournage, c’est en me voyant à la télé que j’ai compris que j’ai fait cette émission, que je suis dedans, que je suis diffusée et médiatisée.

C’était très angoissant de savoir que 5 millions de téléspectateurs me regardaient, ce n’est pas rien ! Au début, j’ai mal vécu la diffusion car j’ai eu quelques critiques pas gentilles. Certaines personnes n’étaient pas cool, j’ai perdu un peu confiance en moi, mais, au fur et à mesure, j’ai aussi eu beaucoup d’amour de la part des gens.

 

 

Quelques mois après la diffusion, vous continuez à échanger régulièrement avec les autres talents de votre saison et Vianney, votre coach, continue à être là pour vous. C’est aussi cela sans doute l’une des forces de votre saison, une saison familiale…

Ce n’est pas qu’une émission de télé, non ! Il y a tout un travail derrière : les coachs et la production restent tout le temps avec nous, on s’attache, on a des liens. Jusqu’à aujourd’hui, je suis encore en contact avec Vianney, avec la production, avec mes amis chanteurs,…On est tous dans le même bateau en fait ! On a beaucoup tissé de lien pendant cette année ensemble...  « The Voice », c’est plus ce que l’on ne voit pas que ce que l’on voit…Ce n’est pas qu’une émission, c’est tellement humain !

Les talents étaient gentils les uns avec les autres, j’ai fait mes meilleures rencontres là-bas, on s’aidait tous : c’est un concours, certes, on savait que l’on allait peut-être tomber les uns contre les autres mais ça nous faisait mal. Quand on s’attache aux gens, ce n’est pas facile de savoir qu’on va peut-être les éliminer. C’est une compétition, certes, mais on ne l’a pas vécue comme cela ! A un moment, on ne pense plus aux raisons pour lesquelles on est venu, on se fait des amis et, forcément, nos objectifs changent…C’est vraiment une belle histoire ! Si j’avais un conseil, ce serait de faire « The Voice ». C’est un avis subjectif mais je n’ai que du bien à dire de cette émission et des rencontres que j’ai faites.

Il y a des talents d’origines tellement différentes, des professionnels aguerris aux jeunes adultes, que c’est beau ! C’était super ! La production le sait et nous accompagne, nous guide et nous encadre en ce sens, de façon bienveillante : j’ai vécu une aventure exceptionnelle !

Artistiquement et techniquement parlant, cela vous aidera sans doute pour la suite de votre parcours et vos prochaines scènes publiques…C’est un véritable tremplin…

Bien sûr ! Je suis tout le temps en apprentissage, c’était ma première scène. Avant cela, je ne savais même pas tenir un micro…Nikos l’a dit, « il y a deux semaines, elle ne savait même pas ce qu’était une caméra ». Je ne savais pas où regarder, c’est la production qui m’a guidée. Après l’émission, j’ai été contactée pour faire plusieurs scènes. Au début, forcément, je n’avais pas confiance en moi mais plus tu goutes à la scène, plus tu es à l’aise. J’ai pris plus de maturité et d’aisance scénique…J’adore la scène, j’adore partager avec le public !

 

 

J’ai vécu tellement de choses en un an, toutes ces scènes m’ont permis de faire de nombreuses rencontres, musicales et humaines. Des gens venaient me voir après mes prestations, j’ai alors senti une sorte de reconnaissance envers ce que « The Voice » m’a offert. Ces rencontres m’inspirent et m’encouragent ! C’est plus du partage qu’autre chose, je ne chante pas juste pour chanter, je m’exprime à travers la musique. J’ai appris cela au fur et à mesure des scènes et des rencontres…Avant, je ne savais pas pour qui ni pour quoi je chantais mais, maintenant, je le sais : c’est pour moi et pour les autres, c’est pour le partage et pour l’amour des gens ! Il n’y a rien de plus précieux que cela…Je chante partout où je peux…

Pour terminer, quels sont vos projets pour la suite de votre parcours artistique ?

Je suis venue à Paris pour faire de la musique, j’écris énormément sur plusieurs thèmes, selon la saison également. J’ai beaucoup d’idées, les sujets sont variés et je ne mets pas mon univers musical dans une case. Je travaille en ce moment avec des gens sur des compositions et j’espère de tout mon cœur pouvoir sortir un single d’ici la fin d’année. Je pense que j’y mettrai mon univers à moi, un univers polyvalent, sans forcément donner trop d’informations.

Merci, Andreea, pour toutes vos réponses !

 

 

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Maeva Fischer nous en dit plus sur son EP en préparation pour cet hiver !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Maeva,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous êtes actuellement en train de préparer un EP original, de 5 titres, avec une sortie espérée en fin d’année. Si l’on revient à la genèse de ce projet, comment vous en sont venues l’envie et l’idée ?

En fait, dans tout ce que je fais dans la musique, ce qui me plait le plus, c’est vraiment la création. C’est la partie la plus intéressante, celle qui m’anime le plus et celle avec laquelle je me sens la plus à l’aise. Un premier album était sorti il y a 4 ans, mon deuxième album a vu le jour il y a 2 ans, entre temps il y a eu des titres et beaucoup de reprises. Là, je suis vraiment arrivée à un moment où je me disais qu’il me manquait quelque chose, en l’occurrence de recréer. Je savais que je développerai cette année un projet et j’ai eu un déclic il y a quelques mois, je me suis dit que c’était alors le moment de me lancer dans ce fameux EP. 

Très rapidement, j’ai voulu essayer de ne pas faire  comme le premier album, où j’avais « juste » écrit des chansons indépendantes les unes des autres que j’avais ensuite mises dans l’album. J’ai appris de mon expérience : cette fois-ci, j’ai voulu déterminer en amont quelle allait être l’histoire de cet EP, quelle allait être sa direction artistique, quels allaient être les thèmes abordés….J’avais besoin de parler de choses plus humaines, plus profondes, surtout dans le contexte actuel. Particulièrement ces derniers mois, j’ai pu constater, dans le monde, un manque d’empathie : les gens n’arrivent pas à se mettre les uns à la place des autres…

Ce qui est fou, c’est que, pour une même histoire, il y a toujours plusieurs versions différentes : si vous me racontez une histoire, je vous raconterai ma version qui ne sera pas la même, celle du voisin ne sera pas non plus la même, la vérité sera encore une autre version et, pourtant, personne n’aura menti ! Je me suis dit qu’il pourrait être très intéressant de raconter une même histoire sous plusieurs angles de vue différents, donc racontée par plusieurs personnes différentes, pour pousser justement à l’empathie

Il semble donc important, pour les personnes qui écouteront l’EP, qu’il y ait un fil conducteur entre les 5 titres mais aussi que ces derniers puissent s’écouter indépendamment les uns des autres…

C’est vrai que, quand j’ai commencé à trouver cette idée d’EP, je me suis dit, au début, que c’était super : j’avais déterminé la direction artistique, j’avais envie que ce soit un EP pop-soul, qui revienne un peu à mes premiers amours, à quelque chose d’un peu plus acoustique, moins électro. Mais, quand j’ai trouvé cette idée d’une histoire racontée sous 5 angles de vues différents, j’ai mis du temps à trouver le contenu et je me suis alors rendue compte que c’était un énorme challenge : il faut raconter une histoire mais il faut quand même rester intéressant musicalement ! Il ne faut pas partir du principe que tout le monde va écouter les 5 titres en comprenant de quoi on parle, il faut que chaque titre puisse être intéressant, indépendamment des 4 autres, il faut que quelqu’un qui tombe sur un titre se dise qu’il est cool, qu’il puisse, ensuite, aller chercher les 4 autres titres de l’EP puis comprendre qu’il y a une histoire. Effectivement, c’est un premier gros challenge…

Le deuxième est lié au thème que j’ai choisi : c’est une soirée entre amis avec quelque chose qui se passe et, quand on entend les 5 titres, il faudra comprendre que c’est un groupe d’amis, qu’on parle de la même soirée donc il faut des éléments redondants. J’avoue être passée, ces dernières semaines, par des phases variées : « c’est génial », « c’est nul », « c’est génial », « c’est pourri », « je ne vais jamais faire cela », « je ne vais jamais y arriver », « j’arrête tout » …Mais, heureusement, à chaque fois, il y a toujours eu une nuit qui m’a porté conseil, j’ai toujours trouvé une idée, j’ai parlé avec des amis qui m’ont aidée…Pour l’instant, je suis sur la bonne voie.

 

 

D’un point de vue méthodologique, avant même l’écriture des textes, il vous a fallu rédiger des scénarios pour garder de la cohérence entre les 5 titres…

D’habitude, quand j’écris une chanson, je me mets au piano, je trouve des accords, je trouve une mélodie, je chante un yaourt par-dessus et, ensuite, je trouve des mots. La mélodie inspirant un thème, c’est plutôt facile et intuitif, il n’y a plus qu’à trouver des rimes. Sauf que, là, clairement, c’est impossible de faire les choses de manière intuitive si on veut que ça reste cohérent donc je me suis dit qu’il fallait écrire, en amont, des petits scénarios. Il a fallu trouver notamment des prénoms, c’est assez dur car, en musique, on aime quand même laisser la place à l’imagination des gens…J’ai dû trouver des histoires, des liens entre les personnes donc c’est vrai que c’est un travail complètement différent de ce que je fais d’habitude. A la fois, c’est hyper amusant et intéressant car c’est différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à présent mais, clairement, c’est très challengeant : il ne faut pas être fatigué, sinon on broie du noir, ce qui peut être démotivant parfois.

Vous êtes multi-casquettes sur ce projet mais vous ne vous interdisez pas, le moment venu, d’avoir un regard extérieur en sollicitant un autre artiste pour notamment l’écriture d’un titre…

Exactement ! J’ai toujours été ouverte aux collaborations, je trouve cela toujours très enrichissant de travailler avec d’autres personnes, de mélanger les univers. Je pense que ça peut être encore plus légitime pour cet EP : écrire des scénarios en amont fait que l’on se retrouve parfois à chanter des titres avec des thèmes durs à aborder, avec des mots durs à interpréter…et je me suis dit plusieurs fois que, pour l’écriture, ça pourrait m’aider, que ça pourrait m’apporter une vision différente. Même pour l’interprétation, je pense qu’un feat pourrait être une bonne idée, notamment sur un des titres de « garçons ». 

C’est encore un peu tôt mais, quand j’aurai avancé un peu plus encore, je lancerai sans doute un concours sur Instagram ou je demanderai aux personnes qui m’entourent.

Nous le disions, vous êtes, sur cet EP encore, à l’écriture, à la composition, à l’interprétation, à la gestion du projet. Même si cela doit prendre énormément de temps, sans doute que ce doit être pour vous très épanouissant…

Oui ! La partie création est ce qui me nourrit le plus. J’avais besoin d’arriver dans cette période de création et, surtout, j’avais besoin d’un projet différent. Dans mon entourage, certaines personnes ont trouvé que je me compliquais la vie avec ce projet mais, en fait, je me suis rendue compte, à l’occasion de cette discussion, que ce n’est pas le fait de marcher ou de plaire aux gens qui m’intéresse avant tout – même si cela reste gratifiant car c’est une sorte de rémunération pour moi - mais que ce qui m’intéresse d’abord, c’est de faire quelque chose qui vient de mon cœur et, qu’après, si c’est apprécié, c’est encore plus satisfaisant. Donc ce n’est pas un projet qui a pour but de cartonner, c’est surtout quelque chose qui vient du cœur et si ça marche, tant mieux ! Pour plaire aux gens et au grand public, j’ai d’autres choses prévues pour cet été, plus légères.

 

 

L’EP sortira possiblement fin 2024 ou début 2025. Quels sentiments prédominent en vous actuellement : l’impatience de pouvoir le présenter au public ? la grandeur de la charge de travail encore à réaliser ?

Je suis très partagée entre les deux…A mes débuts, j’étais très impatiente : j’écrivais un titre la journée et, le soir-même, je le partageais avec tout le monde parce que j’en avais le besoin. J’ai travaillé sur cette impatience, je ne l’ai plus et je pense que c’est beaucoup plus sain de travailler comme cela. Pour l’instant, je suis calme, je travaille de mon côté, je ne veux pas me mettre de pression à annoncer une date précise de sortie, j’ai simplement promis un EP pour l’hiver et il sortira quand il sera prêt. 

C’est vrai que j’ai l’impression qu’il y a encore une grosse charge de travail mais, en même temps, c’est moi qui ai signé pour cela, c’est moi qui ai voulu ça donc je ne vais pas m’en plaindre : je suis très contente, chaque moment que je passe à écrire est un moment de plaisir, je garde cela en tête !

Vous l’avez rapidement évoqué, d’autres titres sortiront d’ici là, notamment des musiques aux sonorités estivales pour les beaux jours à venir…

J’adore partager ma musique, j’ai un mood qui évolue avec la période de l’année et le temps, un peu comme tout le monde et donc, à l’approche de l’été, j’ai un certain besoin de légèreté. Deux titres sont ainsi en cours de fabrication, dans des styles différents de ceux que j’ai l’habitude de proposer : j’ai fait de la pop soul, de l’électro et, là, je vais proposer un morceau en amapiano et un autre avec des sonorités très afro. Le pivoting, j’adore ça.

Avec T-Mike, avec qui on avait fait le morceau « Supernova », on a préparé une version acoustique du titre pour fêter sa première bougie. Ce sont en tout cas des petites nouveautés bien cools en attendant l’EP à l’hiver…

Cet été sera aussi l’occasion pour vous de retrouver le public, avec quelques dates sur scène à Paris et à Bordeaux…

C’est une partie très complémentaire ! Je serai en concert à Paris début juillet pour un évènement privé puis le 29 août pour la nuit des entrepreneurs. Deux jours plus tard, le 31, je serai sur scène à Bordeaux. Je suis toujours très contente, bien sûr, de chanter devant du monde.

Merci, Maeva, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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RT nous parle de son parcours musical ainsi que de ses projets à venir !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Roxane,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une artiste aux multiples cordes, entre la scène théâtrale ou encore la musique notamment. Justement, d’où vous vient cette passion pour l’art musical ?

Au début de mon parcours, j’étais comédienne mais j’ai toujours été passionnée par la musique. Je suis totalement autodidacte dans cet art, j’ai appris toute seule à jouer au piano, j’ai tout découvert toute seule. J’avais fait quelques téléfilms et quelques scènes de théâtre, cela m’amuse toujours autant aujourd’hui mais je me suis rendue compte que j’avais vraiment envie de faire de la musique. Surtout, cela me permet de réaliser mes propres clips, d’y jouer, de choisir mes costumes,…en fait, de tout choisir, ce qui est un bonheur ! C’est aussi l’occasion d’être devant et derrière la caméra. Je peux ainsi faire tout ce que j’aime !

 

 

J’ai fait mon premier EP, que j’ai écrit et composé. Grâce à cela, j’ai rencontré plusieurs musiciens, dont Pierre-Marcel, mon co-compositeur. Cette collaboration marche super bien, nous allons sortir mon premier album en fin d’année, je suis super contente, c’est super cool !

Vous évoquiez la sortie de votre EP. Quelles avaient alors été vos principales sources d’inspiration au moment de son écriture et de sa composition ?

J’avais vraiment envie que l’écriture soit personnelle…la musique est mon exutoire, un peu comme une thérapie. Cela ne se voit pas comme ça mais je suis vraiment très très timide. Du coup, je peux mettre par écrit, dans mes chansons, des choses que je n’arrivais pas à exprimer comme il le faut dans la vie de tous les jours.

Je ne vais pas mentir, Mylène Farmer est vraiment une inspiration. J’ai aussi beaucoup d’affect pour Patrick Dewaere. J’aime également Gainsbourg…Ce mix d’artistes que j’aime m’a donné l’envie de faire ce premier EP et d’y parler de moi. Peut-être, c’est ce que je me dis, que ça pourra parler à d’autres personnes et aider les gens qui me connaissent à me comprendre un peu mieux…Moi qui suis hypersensible, ce n’est pas forcément facile…

 

 

Ce qui est drôle sur cet EP, c’est que j’ai composé la chanson « Le diable au corps » la veille du dernier jour en studio et que je l’ai écrite en 15 minutes seulement. Je savais alors que c’était celle-là que je voulais clippée. Comme quoi, dès fois il y a beaucoup de travail et, dès fois, l’inspiration vient d’un seul coup ! La chanson « L’éco de tes émois » m’est venue d’un contrôle de français que j’avais eu en première, où j’avais obtenu la note de 18. Le texte avait finalement presque 10 ans…J’étais hyper contente de pouvoir enfin l’utiliser !

Vous l’avez dit, cet EP a aussi été l’occasion d’un clip sur une des chansons…

J’avais envie aussi de mettre en lumière ce que je savais faire en tant que réalisatrice et c’est la première fois que je collaborais avec Geoffrey Kenner comme chef opérateur. Je suis très fidèle en amitié comme au travail et, pour la suite, je pense que je reprendrai toujours les mêmes personnes : la force de l’habitude fait que le travail est plus productif et, en plus, c’est cool quand une bande de copains travaille ensemble. Je suis assez timide et anxieuse, le fait d’être entourée par des gens que j’aime et qui m’aiment aussi est quand même rassurant.

On a tourné à Samoreau, un village que je connais bien : je viens de Fontainebleau et, donc, je ne vivais pas loin quand j’étais petite. J’avais très envie de tourner là-bas, sur l’espace naturel du Parc Saint-Aubin : moi qui ai toujours été entourée de nature, j’étais contente de le mettre en avant !

 

 

Au départ, quand j’ai dit que j’allais mettre un piano dans l’eau et qu’on allait se faire des bisous avec d’autres personnes, entourés d’un perroquet, tout le monde a trouvé cela très bizarre…Au final, quand on a fait le tournage, la bonne idée a été reconnue !

Fin avril, on a tourné 3 autres clips en 2 jours : le premier jour, nous étions au théâtre La Grande Comédie, théâtre d’Alil Vardar. D’ailleurs, c’est ce même Alil qui a produit ces clips…Il est super cool ! Le deuxième jour, nous avons tourné au moulin de Dannemois, l’ancienne maison de Claude François, on avait loué une DS verte Pallas, c’était trop bien !

Plus globalement, quels principaux retours avez-vous pu avoir pour votre premier EP ?

J’ai eu des bons retours…Du côté de mes proches, on m’a quand même dit que la chanson « Le diable au corps » est un peu osée mais je suis une artiste : si j’ai besoin de m’exprimer sur n’importe quel sujet, je vais le faire, tout en respectant tout le monde…Je gère ma petite barque toute seule et le clip m’a fait gagner 30 000 abonnés sur Youtube. Récemment, la dernière chanson, « Comme BB » a fait grimper ce nombre de 2 000 autres abonnés, c’est cool ! Je n’ai jamais aimé un projet autant que celui-ci…J’ai même envie de faire de la scène, c’est pour cela que j’ai récemment fait une captation live des morceaux pour montrer ce que l’on sait faire !

 

 

Plus en détails, que pouvez-vous nous dire sur cette nouvelle chanson ?

Comme toujours, c’est une chanson personnelle et, pour le coup, c’est une chanson d’amour, on peut le dire. C’est, au final, le début de notre collaboration avec Pierre-Marcel, collaboration qui, je l’espère, va durer longtemps…Il m’a fait écouter un morceau de guitare, j’ai eu envie d’en faire quelque chose et je suis ainsi allée voir un arrangeur, Geyste. Ce qui nous a donné l’envie, avec Pierre-Marcel, de composer tous les deux …C’est comme cela que cette chanson est née…

Musicalement, il y a vraiment quelque chose de très fort qui se passe entre nous deux, j’aime trop, c’est trop bien… j’ai presque envie de pleurer en vous disant cela…

 

 

Pour la suite, quels sont vos projets et envies ?

On va peut-être monter notre label pour être indépendants, sinon j’aurai peut-être la chance de signer avec quelqu’un…J’aimerais bien signer chez « Tôt ou tard », le label de Vincent Delerm, un artiste que j’adore.

Il faut aussi que je finisse les montages des 3 clips que l’on a évoqués puis celui des captations live…Je suis à la réalisation et à la production, c’est cool, j’apprends beaucoup !

Un album est en projet, une prochaine chanson va sortir dans quelques semaines, probablement « Comment ne pas faire » ou « Slutshaming »…Pour le clip de cette dernière, on a utilisé une marionnette, Max le rat, c’était super cool, je n’avais jamais connu une telle expérience. En ayant les capacités de réaliser et de produire, je m’amuse, je peux continuer quand même à faire l’actrice mais en parlant beaucoup plus de moi, ce qui est super cool !

Merci, Roxane, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Meïssa fait le bilan de son aventure et nous donne son ressenti sur sa deuxième place !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Meïssa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » vient de s’achever. A titre personnel, la diffusion des images chaque mardi soir a-t-elle ravivé certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Ah oui, oui, clairement ! Je peux le dire, en regardant la diffusion, ça fait repartir toutes les émotions justement, ça nous remet dans le bain, ça nous donne vraiment l’impression justement de revivre le moment et, oui, ça fait quelque chose d’assez spécial.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Clairement, c’est pour pouvoir montrer que je peux me dépasser ! En fait, c’est comme si c’était un grand message personnel. J’aime bien me faire des certitudes personnelles, je suis quelqu’un qui aime bien être éprouvé pour pouvoir faire ce qu’il faut pour se sortir d’une épreuve…C’est un peu toute l’histoire de ma vie ! Voilà, c’est montrer que je suis capable de faire donc de réussir dans une situation inconfortable, en se créant son propre confort. Donc c’était vraiment pour montrer que, quoi qu’il arrive, si je veux le faire, je peux le faire et je peux y arriver d’une certaine façon.

La saison a été marquée par la présence d’un nombre record de colliers d’immunité, pour certains aux pouvoirs inédits. Comment avez-vous appréhendé leur présence et leurs conséquences ?

Franchement, je suis rentré dans le jeu très très discrètement, j’essayais d’observer, je n’ai pas fait de mouvement d’excitation parce qu’il y avait des colliers avec des pouvoirs inédits, je ne me suis pas plus posé de question que cela…Je suis rentré dans le jeu très tranquillement, je ne me suis pas précipité pour trouver les colliers, je regardais les pouvoirs de ceux qui étaient sortis aux conseils auxquels j’ai pu assister mais, vraiment, je n’avais pas d’appréhension particulière…C’était plus de l’excitation dans le jeu, dans le sens où ça me donnait envie d’en trouver un et de gagner les épreuves de confort pour avoir un indice. Mais, vraiment, aucune appréhension en arrivant au conseil, que de l’excitation par le jeu !

La fin d’aventure a été particulièrement intense. Vous remportez trois victoires individuelles consécutives et profitez ainsi notamment de la récompense avec votre papa. Cela a dû être un moment particulièrement émouvant et motivant pour vous ?

C’est exactement cela ! En fait, à ce moment-là de l’aventure, on se projette un peu plus loin, on commence à voir le bout du tunnel, on se dit que les poteaux ne sont plus très loin. Il faut savoir que, pendant toute l’aventure, j’ai avancé conseil après conseil, j’essayais de me faire une vision à 2 ou 3 jours dans ma tête…Là, on n’est plus que 6 quand je gagne le confort avec mon papa, je me dis qu’on n’est plus très loin de la fin. J’étais très très satisfait de cette victoire et ça m’a surtout donné une énergie positive indescriptible : j’étais dans une bulle, je ne savais même plus si on était à la fin du jeu, bizarrement, j’avais l’impression d’avoir davantage d’énergie dans mon corps alors que, de base, je me sentais lessivé…J’ai tout récupéré avec le confort avec le papa : physiquement j’ai tout repris, psychologiquement surtout ça fait une différence totale donc, dans la tête, j’étais vraiment plus fort…J’étais dans un moment de down et, avec l’arrivée du père, ça m’a tout rechargé et j’ai gardé la tête haute et droite.

Sur l’épreuve mythique de l’orientation, vous terminez deuxième, quelques secondes seulement après Léa. Même si vous auriez bien aimé empocher un quatrième succès consécutif, cette performance-ci a également dû vous rendre fier….

Oui, c’est exactement cela ! Il faut savoir que, quand je trouve le poignard, à ce moment-là, je ne savais pas du tout que Léa l’avait trouvé. Au début, je pensais que j’étais premier…Dans tous les cas, j’étais satisfait : le but était vraiment d’abréger cette souffrance qu’est l’orientation. Même si je ne sentais pas que j’étais stressé durant cette épreuve, je voulais abréger cela pour laisser le moins de chance possible de devenir stressé. Donc plus tôt je trouve ce poignard, mieux c’est et on assure la qualification pour les poteaux. C’est exactement ce feeling-là, ça fait un sentiment de : waouh, on arrive à la dernière étape, la mission n’est pas encore finie, on reste concentré mais on se rapproche vraiment de la fin, je commence à voir vraiment le bout du tunnel…

Le lendemain, vous tombez en deuxième sur les poteaux, juste après Julie, au moment où la surface est la plus petite, d’un carré de 10 centimètres seulement. Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué sur cette épreuve ?

Alors j’ai vraiment la sensation d’avoir tout donné sur les poteaux ! Franchement, j’appréhendais par contre cette épreuve-là : à l’orientation, ça dépend de moi-même, je ne suis pas stressé, je suis quelqu’un de calme, je vais trouver, je suis serein…Les poteaux par contre, je n’ai aucune idée de comment ça va se passer…Il faut savoir que les épreuves où il faut rester immobile et ne pas bouger, c’est quelque chose que je redoute un peu, ce n’est pas mon fort. Là, franchement, aux poteaux, on arrive dans une énergie, dans une bulle, on se dit que c’est impossible de lâcher…Et je tombe sur deux coriaces, les filles Léa et Julie qui ne bougent pas d’un centimètre, donc je n’ai pas le droit d’avoir un temps faible même si j’ai mal sous les pieds, je n’ai pas le droit de montrer quelque chose, je suis obligé de rester droit tant qu’elles ne m’ont pas fait de mouvement de panique. On arrive à la dernière clavette que l’on arrive à retirer, on est sur un petit carré de 10 centimètres par 10 et, là, je vois tout simplement Julie qui vacillé et qui tombe…A ce moment-là, je fais un regard sur la gauche, je pense que c’est ce regard que je n’aurais jamais dû faire parce que, quand je suis revenu à regarder tout droit, je me suis mis, pareil, à commencer à vaciller, j’ai fait le mouvement qu’il ne fallait pas et je pense que ça se joue à quelques secondes : j’avais limite un pied sur l’autre avec les 10 centimètres, je tombe et Léa n’a toujours pas bougé, elle a bien mérité sa victoire, elle n’a pas vacillé une fois sur ces 2 heures. Donc, voilà, si je pouvais enlever un mouvement, je dirais le regard sur la gauche mais je pense que ça s’est joué à quelques secondes dans tous les cas.

On vous sent ensuite très ému que Léa vous choisisse pour l’accompagner dans la finale à 2….

Exact ! Lorsque Léa me choisit pour affronter le jury final avec elle, dans ma tête, j’ai gagné le jeu ! C’est simple, je suis rentré dans cette aventure en tant que citadin, je ne connaissais absolument rien à la survie, j’ai été juste avec mon cerveau et mes armes, je me suis dit que j’allais me débrouiller et que ce serait surtout la tête qui allait faire la différence pour aller jusqu’au bout. Quand je refais le film dans ma tête depuis le premier jour, que je me dis que, là, on est au 38è, que l’on n’est plus que tous les deux, que l’on vient de finir l’épreuve des poteaux, pour moi j’ai fini le jeu…Mon frère m’a dit « tu rentres dans le tunnel, tu n’en ressors qu’à la fin » : là, je suis vraiment à la fin du tunnel, il y a la lumière, Denis Brogniart juste en face, la flamme est toujours allumée, j’ai un collier de finaliste,…pour moi, le jeu est gagné ! Après, le jury final mettre le nom qu’il préfère, tout dépend où on met le curseur du mérite, tout dépend leurs critères, ils mettent le nom qu’ils souhaitent…Mais moi, personnellement, dans ma tête, à ce moment-là, j’ai fini mon objectif, la mission est terminée ! La veille, j’avais dit à Denis que la mission n’était pas finie, aujourd’hui je peux lui dire que la mission est finie ! J’avais vraiment ce sentiment-là….

Le soir même, le dernier conseil de l’aventure a aussi permis à chacun de s’exprimer et ce fut pour vous l’occasion de donner votre vision de ce qui s’est passé après la réunification…

Exactement ! Là, on a eu l’occasion, Léa et moi, de pouvoir nous exprimer. En rentrant sur ce plateau final, je suis tellement fier et content de tout ce que l’on vient de faire, je suis content pour Léa, je suis content pour moi, je suis même content pour Julie, le sentiment est juste bon, je n’ai pas de place pour voir de la haine quelque part. Donc, quand j’arrive devant le jury final, j’ai le sourire jusqu’aux oreilles et, en face, le jury final avait des fusils à pompe dans les yeux…je me suis dit qu’il y avait une différence d’humeur que je n’avais pas anticipée, je ne savais vraiment pas qu’ils étaient frustrés à ce point-là et je ne comprenais pas pourquoi sur le moment. Donc ils ont eu l’occasion de s’exprimer et de me dire ce qu’ils me reprochaient : j’entendais mais je n’avais vraiment pas de place pour être déçu ou pour m’excuser ou autre…Non, je voulais vraiment qu’ils comprennent le jeu que j’ai fait, avec fierté, il fallait glorifier ce que j’ai fait : je ne suis pas arrivé là par hasard, chaque choix dans l’aventure était un choix pour me permettre d’avancer le plus loin possible et peu importe que j’avance avec quelqu’un qui est jaune, rouge, vert ou bleu, ce n’est pas une question de couleur, c’est une question d’humain, de feeling et de confiance avec qui je pouvais avancer. Cela n’a rien à voir avec les couleurs : on me dit souvent que j’ai trahi, que j’ai rejoint les jaunes mais pas du tout…Je n’ai jamais parlé à d’autres jaunes avant le binôme des destins liés ! Je n’avançais qu’avec Amri parce que je savais qu’avec ce frère qu’était Amri, j’avais toutes les chances d’avancer parce que je connaissais les intentions des votes des jaunes et je connaissais celles des rouges…C’est une stratégie dans ma tête et ça ne m’empêchait pas de vouloir éliminer des jaunes, comme Sébastien, Aurélien,…J’éliminais ceux que je pensais gênants dans mon jeu et j’ai gardé ceux que je pensais être des alliés. Cela pouvait être des rouges comme Mégane et Julie ou des jaunes comme Pauline et Léa. Voilà, c’était ma stratégie et c’est cela que j’ai voulu glorifier au conseil en leur expliquant que j’ai fait ça avec fierté et que je n’ai aucun regret parce que ça m’a emmené jusqu’à devant eux aujourd’hui.

J’ai l’impression qu’on dirait que je les ai trahis, qu’on dirait qu’on était amoureux, je ne sais pas, on m’a fait un reproche, je n’ai pas compris, il fallait doser sur les reproches, j’avais l’impression d’avoir trompé ma copine. Je ne sais pas en fait à quel point ils étaient déçus, je ne comprenais pas pourquoi…On m’a dit que, sur le camp, on avait bien parlé et tout à fait, on a bien parlé, on a eu de vrais échanges mais on peut vraiment bien parler et, dans mon jeu, le lendemain, je peux voter contre toi…Je sais qu’ils étaient capables de le faire, je dirais juste qu’ils n’ont pas eu le temps de le faire : je préférais mettre le premier coup plutôt que d’en encaisser un ! Dans l’aventure, ça m’est arrivé de me prendre des coups mais, heureusement, j’avais fait des alliances assez solides pour ne pas sortir…Les rouges ont voulu voter contre moi plusieurs fois, par exemple David qui parle de trahison a voté contre moi en premier avant que je ne vote contre lui. Donc je n’ai pas trouvé légitime tout ce que j’entendais contre moi au conseil mais j’étais tellement fier ce soir-là que j’étais obligé de leur dire avec fierté, et non pas venir faire des excuses, pas du tout : pour moi, il fallait glorifier le jeu de Léa, comment elle a fait pour en arriver jusque-là et glorifier le mien, comment j’ai fait pour en arriver jusque-là. Parce que ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a personne qui nous invite en finale, c’est certain !

La finale en direct a eu lieu ce mardi à Paris, en présence des 22 aventuriers. Vous retrouver tous pour célébrer cette fin d’aventure a sans doute permis de chaleureux moments collectifs…

Oui, exact ! On a eu l’occasion de se revoir, certains avaient l’envie de remettre les choses à plat donc, oui, c’était une très belle soirée, c’étaient de très beaux échanges, on a pu rencontrer les proches de chacun. Tout est rentré dans l’ordre, il n’y a pas eu d’animosité particulière, le jeu a été fait il y a un an maintenant donc, même si je pense qu’il y aura certaine frustrations qui auront du mal à être avalées, ce qui est fait est fait et ne sera pas changé dans tous les cas. Le discours qu’on a eu hier est le même aujourd’hui…Voilà, je pense que tout le monde a accepté : que l’on se soit tous compris ou non, il y a certains discours avec lesquels je ne suis toujours pas d’accord à l’heure actuelle mais on est 22 aventuriers, on a 22 expériences différentes et 22 vérités différentes, quoi qu’il arrive. On se respecte tous, c’est l’essentiel !

Pour terminer, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prêt à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Mon sac est déjà prêt ! Il n’est même pas encore rangé…En vérité, je repartirais sans hésiter, ça a été une expérience unique. C’est vraiment quelque chose d’unique auquel on ne s’attend pas et je suppose que chaque aventurier a une vraie aventure différente. Je pense que même ceux qui ont eu la chance d’y retourner une deuxième fois ou plus ont vraiment vécu à chaque fois des aventures vraiment différentes parce qu’on partage cela avec des personnes différentes également. Ce sont vraiment les valeurs de « Koh Lanta »…Vraiment, je n’hésiterais pas à repartir, avec grand plaisir ! Malgré toute la difficulté qu’il y a dans cette aventure, je repartirais direct !

Merci, Meïssa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Julie nous raconte son départ lors de la mythique épreuve des poteaux !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Julie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » vient de s’achever. A titre personnel, la diffusion des images chaque mardi soir a-t-elle ravivé certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, bien sûr, à chaque épisode je revivais les instants et je revivais même les tentations. A chaque épisode, je mangeais beaucoup, beaucoup de yaourts, beaucoup de fromage, ce qui m’a vraiment manqué à « Koh Lanta ». Oui, oui, je revivais les instants et les émotions que j’avais sur place.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

La première raison était d’être 50 jours sans mon téléphone, pour pouvoir souffler. Pour moi, « Koh Lanta » était une aventure égoïste parce que j’ai tout laissé derrière moi, ma famille, mon entreprise, mes salariés, mes clients,…Donc j’ai vraiment tout laissé pour me faire ma propre aventure et avoir cette remise en question personnelle, seule face à moi-même.

La saison a été marquée par la présence d’un nombre record de colliers d’immunité, pour certains aux pouvoirs inédits. Comment avez-vous appréhendé leur présence et leurs conséquences ?

Ce n’était pas du tout de l’appréhension, c’était plutôt innovant, c’était plutôt intéressant, du coup ça mettait d’autant plus de challenge dans le jeu. On ne savait pas si les colliers étaient pour nous, pas pour nous, s’ils étaient pour une ou deux personnes,….C’était d’autant plus palpitant et d’autant plus motivant de chercher des colliers.

La fin d’aventure a été particulièrement intense, avec cette succession, sur deux jours, des épreuves mythiques de l’orientation puis des poteaux. La première citée n’a pas été sans rebondissement : d’abord en difficulté pour vous repérer, vous finissez par perdre votre boussole puis quand même trouver le dernier poignard…Ces nombreuses heures de recherche ont certainement dû être riches en émotions ?

Oui, oui, ça a été très riche en émotions pour moi et pour mes proches, car je n’avais strictement rien dit. Après, c’est le jeu, « Koh Lanta » est un jeu,… pour moi j’ai bien joué, j’ai beaucoup marché, je me suis beaucoup battue pour trouver ce poignard donc, oui, oui, c’était une épreuve riche en émotions. Physiquement, je suis à un stade où je n’en peux plus donc je suis aussi allée au bout des limites possibles.

Le lendemain, vous tombez la première sur les poteaux, juste avant Meïssa, au moment où la surface est la plus petite, d’un carré de 10 centimètres seulement. Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué sur cette épreuve ?

Il ne m’a strictement rien manqué, je suis allée au bout du bout du bout : je ne pouvais pas aller au-delà avec la faim, la fatigue, tout mon corps qui est en état de faiblesse pas possible avec des carences pas possibles. Donc, là, je ne pouvais pas faire autrement, il ne m’a rien manqué du tout, je suis allée au bout du bout du bout.

Le soir même, lors du dernier conseil de l’aventure, les mots de vos camarades sur votre parcours ont certainement dû vous faire chaud au cœur…

Oui, bien sûr ! « Koh Lanta » est un jeu mais on lit des liens quand même très forts, on est quand même dans le même bateau pendant 40 jours et, oui, ça m’a fait chaud au cœur que les aventuriers m’aiment comme cela et me valorisent comme cela. Bien sûr, ça fait du bien et ça fait plaisir !

D’ailleurs, à titre personnel, quel regard portez-vous sur vos 38 jours d’aventure ? Quel bilan en tirez-vous ?

J’en retire un bilan très positif : malgré les premières apparences, je sais m’intégrer en communauté, je sais avoir ma place en communauté, j’arrive à rester calme face à des situations où, dès fois, j’aurais peut-être été plus virulente et plus speed. Donc, non, je suis fière de mon aventure, fière de moi et fière des valeurs que j’ai pu montrer.

Quels resteront vos plus beaux souvenirs sur place ?

C’est vrai que de s’endormir devant un coucher de soleil et de se lever avec un lever de soleil étaient pour moi des moments magiques. Après, la plus belle épreuve était, pour moi, celle des poteaux : vraiment, j’étais dans l’extrême total et je suis allée au plus loin. Et puis ma rencontre avec les aventuriers…

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter au quotidien ?

Le manque de nourriture n’est pas facile, cela a été vraiment la chose la plus dure pour moi de l’aventure. Après, mon petit regret est de ne pas avoir brandi un totem mais bon, je suis allée aux poteaux…A choisir, vaut mieux être aux poteaux que de brandir un totem ! C’était une belle aventure….

Sur le camp, quelles tâches ou activités aviez-vous plus particulièrement l’habitude de faire ?

J’étais sur le camp comme à la maison donc je faisais rapidement à manger, j’allais chercher du bois,…J’étais active sur le camp, j’essayais de tout faire pour être bien, pour que mes collègues soient bien, comme à la maison.

La finale en direct a eu lieu ce mardi à Paris, en présence des 22 aventuriers. Vous retrouver tous pour célébrer cette fin d’aventure a sans doute permis de chaleureux moments collectifs…

Oui, bien sûr, c’était chaleureux, agréable, c’était génial ! Après, je ne suis pas quelqu’un de très fêtarde et, en plus, j’avais mes enfants…Oui, c’était un bon moment d’échange tranquille entre aventuriers, c’était bien !

Pour terminer, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Oui, bien sûr ! Si on me propose de repartir à « Koh Lanta », je repars tout de suite, je mettrais 5 minutes !

Merci, Julie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Léa nous parle avec émotion de sa victoire dans cette édition des chasseurs d'immunité !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Léa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » vient de s’achever. A titre personnel, la diffusion des images chaque mardi soir a-t-elle ravivé certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, complètement ! Entre la diffusion et la fin de l’aventure, il y a eu plusieurs mois, on avait hâte de revivre toutes ces émotions à travers l’écran et on ne les a pas vécues tout seul, c’est ce qui est bien, on était avec nos proches pour partager tout cela. Donc, oui, les émotions remontent, on se rappelle ce que l’on avait fait, c’était un plaisir de revoir et de revivre tout ça.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

C’est une émission que j’adore, je la trouve complète, il y a de la survie, des épreuves,…J’adore les sports cos : au début de l’aventure, avant la réunification, on se bat pour notre équipe et, ensuite, on peut faire nos preuves seul. Il y a le côté humain, le côté stratégie, c’est tellement complet, je me disais que ça me correspond totalement. En plus, c’est une émission que je regardais avec mon papa, je lui disais que j’aimerais trop la faire et il me répondait qu’il me voyait vraiment la faire. Donc on avait partagé des moments avec cette émission, c’est aussi pour cela que je voulais la faire, il n’est plus là mais j’avais l’impression de repartager quelque chose avec lui à ce moment-là. Pour toutes ces raisons, je n’avais aucune raison de ne pas envoyer ma candidature.

La saison a été marquée par la présence d’un nombre record de colliers d’immunité, pour certains aux pouvoirs inédits. Comment avez-vous appréhendé leur présence et leurs conséquences ?

C’est vrai, notre saison est celle des chasseurs d’immunité. Quand Denis nous l’explique et nous apprend qu’il y aura plus de colliers que d’habitude, je me dis qu’il y aura un facteur supplémentaire : on savait qu’il fallait faire de la stratégie mais, quand il y a des colliers en plus, et que c’est le thème de saison, je me dis qu’il faut vraiment se transformer en aventurier et en chasseur de colliers. Donc j’avais hâte de rentrer dans ce jeu, j’espérais trouver un collier donc j’ai beaucoup cherché, je n’ai pas trouvé mais mes camarades en ont trouvés et c’était un plaisir de voir la manière dont ils les ont utilisés. Cela a eu des impacts et beaucoup d’impacts positifs pour nous, les Kadasi. C’était une excitation supplémentaire de savoir que c’était le thème de notre « Koh Lanta ».

La fin d’aventure a été particulièrement intense, avec cette succession, sur deux jours, des épreuves mythiques de l’orientation puis des poteaux. La première citée n’a pas été sans rebondissement : vous trouvez l’élément remarquable puis la balise en 12 minutes mais la découverte du poignard a ensuite été plus longue, vous avez retourné longtemps ce bout de plage avant la délivrance…

Oui, c’est vrai ! C’était extraordinaire de me dire qu’en 12 minutes, j’ai trouvé l’élément remarquable et la balise. J’ai eu le temps de repartir voir la table d’orientation mais j’ai mis tellement de temps pour trouver le poignard…En regardant, même moi je me demandais comment j’ai fait pour mettre autant de temps. J’avais confiance en moi dans la manière d’aborder la boussole donc je me disais que j’étais dans la bonne direction mais, après, il y avait tellement de choses partout, il y avait une liane où on ne pouvait pas mettre nos mains, tellement il y avait des ronces partout…je me suis arrachée les doigts, les mains, les pieds, les cheveux, partout…Donc je tourne autour sans le voir et, en réalité, quand j’y repense, j’ai touché ce poignard franchement une dizaine de fois, je n’ai pas tiré suffisamment dessus, j’avais l’impression que c’était une liane ou un bout de bois, tellement je trouvais que ça ne ressemblait pas du tout au poignard. On perd un peu de lucidité, il y a l’émotion, la pression, le stress, il y a tellement de choses que, finalement, je comprends que j’ai mis autant de temps et, en même temps, je me suis dit heureusement que je n’ai pas lâché, je suis restée concentrée, je me suis fait confiance et, au bout du compte, je tire ce poignard….Même quand je le tire, je n’ai pas l’impression que c’est ça, j’ai l’impression que c’est un bout de bois que je vais dégager, j’étais à 2 doigts de le jeter et on voit bien comment je suis vraiment surprise de l’avoir dans les mains !

Le lendemain, vous restez la dernière sur les poteaux, après plus de deux heures de jeu. Les images vous ont montrée très calme, très concentrée, presque impassible….

C’est sûr que, sur les poteaux, si on n’a même qu’une seconde d’inattention, je pense que c’est foutu. Donc, quand je suis montée dessus, je me suis dit que c’était hors de question que je n’ai même qu’une seule seconde d’inattention, qu’il ne fallait pas que je tourne la tête parce que ça déséquilibre, que si j’entends quelqu’un tomber je ne bouge pas, que si j’entends une deuxième personne tomber je ne bouge pas pour être sûre qu’elle est bien dans l’eau. Donc la concentration est maximum de la première à la dernière seconde. Je me suis dit que c’était ça qui allait faire la différence : si je ne suis pas concentrée rien qu’une seconde, ce serait terminé pour moi…

Gagner ces deux épreuves mythiques vous a certainement rendue particulièrement fière ?

Complètement ! Ce sont les plus belles épreuves : c’est pour nous, si on n’y arrive pas, on ne peut s’en prendre qu’à nous-même, on ne peut pas compter sur quelqu’un, aussi bien à l’orientation que sur les poteaux. Donc j’étais trop fière d’avoir trois victoires, en comptant celle sur l’épreuve d’immunité. Je suis trop contente ! J’aurais voulu aussi avoir une victoire sur un confort mais j’ai tout donné, j’ai 3 victoires au bout du compte, je sais à quel point cette aventure est difficile donc je suis fière de moi. Sur les 2 dernières, c’est juste magique…Je m’étais dit qu’il fallait que je me fasse confiance et que j’y aille. J’étais à bloc sur ces 2 épreuves et je suis tellement fière de moi. Je suis tellement fière de voir aussi dans les yeux de mes proches la stupéfaction de se dire que j’ai réussi les 2 épreuves qu’il ne fallait vraiment pas louper.

La finale en direct a eu lieu ce mardi à Paris, en présence des 22 aventuriers. Vous retrouver tous pour célébrer cette fin d’aventure a sans doute permis de chaleureux moments collectifs…

Mais oui ! C’est génial de pouvoir tous se retrouver, on avait tous nos proches aussi, on avait besoin de partager ce moment-là tous ensemble, avec des membres de la production également. Il y avait beaucoup de monde…C’est inexplicable de se retrouver…C’est vrai que j’avais retrouvé quelques aventuriers plusieurs fois, notamment des personnes qui sont sur Paris ou un peu plus loin. Mais d’être tous ensemble, de revivre cela ensemble, de regarder les images ensemble, c’était extraordinaire. C’est un moment magique et, en même temps, il y a déjà de la nostalgie de se dire que c’est fini, que c’était le clap de fin. Mais on en a profité à fond, j’ai essayé de profiter de chaque instant et de chaque personne donc c’était génial !

Vous remportez cette édition avec 8 votes pour vous, contre 3 pour Meïssa. A froid, quelques jours plus tard, commencez-vous à réaliser ce qui s’est passé et ce que cela signifie ?

Oui, je commence à réaliser ! C’est vrai que, sur le moment, on se dit : « waouh, est-ce que c’est moi ? ou ce n’est pas moi ? » et puis on est dans l’euphorie, dans l’excitation, on veut profiter des autres à ce moment précis. Mais, avec le recul, je me dis « waouh, génial ! ». J’espérais au moins un ou deux votes des ex-rouges pour avoir la victoire et j’en ai beaucoup plus. Je me dis que ces affinités que j’avais créées sont réelles, je suis tellement fière de cela. Oui, je commence à réaliser ce qui se passe, que je suis la grande gagnante de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité ». C’est une fierté, je ne saurais en fait même pas le décrire, c’est hyper compliqué toutes ces émotions et la sensation que ça procure…Je suis juste hyper heureuse, hyper heureuse de ma vie et de vivre ces moments extraordinaires.

A titre personnel, quel regard portez-vous sur vos 38 jours d’aventure ? Quel bilan en tirez-vous ?

On arrive dans cette aventure, on est novice. Pour ma part, je n’étais pas une aventurière, j’espérais le devenir et c’est vrai que c’est une formation express : on arrive, on s’adapte et je me suis étonnée moi-même mais j’ai tout donné pour être présente en survie, présente sur les épreuves, présente en stratégie. Cela me tenait à cœur quand même de faire de la stratégie et que ça fonctionne. Pour tout cela, je me suis dit « waouh, je suis devenue une aventurière »….franchement je vais le mettre sur mon CV ! Au-delà des 100 000 euros, j’ai gagné une nouvelle famille, ma famille « Koh Lanta », toutes ces personnes que j’ai croisées, que ce soient les aventuriers ou toutes ces personnes autour qui nous ont permis de vivre ce rêve. C’est ma nouvelle famille et c’est à jamais ! Donc je retiens surtout tous les liens que j’ai pu tisser avec toutes ces personnes.

Quels resteront vos plus beaux souvenirs sur place ?

Je n’ai que des beaux souvenirs ! Le premier qui me vient à l’esprit est mon premier jour d’aventure : quand on met un pied dedans, quand on comprend que c’est du concret, que c’est du réel, qu’on rencontre Denis et qu’on est tout de suite dans le bain avec les autre aventuriers, qu’on apprend le nom de l’équipe, la couleur, ce sont des émotions magiques !

Ce ne sont que des bons souvenirs parce que se battre pour les autres quand on est ensemble avant la réunification est une sensation que j’adore. Après, prouver ce que l’on est capable de faire quand on est en solo est encore une autre sensation. Et puis finir cette aventure de cette manière, je pense que je n’aurais pas pu rêver mieux ! J’avais peur de m’imaginer mon départ, même si je suis une grande rêveuse…Quand on arrive et qu’on se dit petit à petit que c’est possible, c’était la cerise sur le gâteau de vivre cela ! Donc ce ne sont que des bons moments, que des bons souvenirs ! Dans la douleur, je n’ai que des bons souvenirs, c’est ça qui est fou !

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter au quotidien ?

Je m’étais demandé si j’allais réussir à tenir par rapport à la faim et au manque d’hygiène. J’espérais souffrir de tout cela, du manque de nourriture, des proches, de l’hygiène et c’est ce qui s’est passé. Mais, en fait, je l’ai super bien vécu parce que c’est ce que j’espérais. Donc j’étais agréablement surprise de me dire « j’ai faim mais c’est cool, c’est l’idée en fait, il faut aller chercher à manger, se nourrir et se contenter de ce que l’on a ». Pareil, quand on veut un peu plus de confort, c’est à nous de nous bouger, de créer une table, une cabane, de faire ce qu’il faut pour que le confort sur notre camp soit de mieux en mieux. Donc hyper surprise de ce que j’ai pu faire ! J’ai créé quand même une petite barque qu’on laissait dans l’eau la nuit et, en se levant le matin, on allait voir s’il n’y avait pas un poisson qui avait mordu. J’espérais faire et vivre tout cela de cette manière, j’ai été surprise mais, en même temps, c’était une agréable surprise de me dire que j’ai réussi. J’ai souffert de plaisir dans tous ces moments mais c’était juste super agréable de le vivre comme cela !

Sur le camp, quelles tâches ou activités aviez-vous plus particulièrement l’habitude de faire ?

En fait, j’étais hyper active sur le camp ! Ce que je faisais le moins, parce que sur tout le reste j’étais à fond, c’était la cuisine. Il y en a qui adoraient cuisiner, comme Sébastien, Amri ou Pauline donc je laissais volontiers ma place aux personnes qui voulaient cuisiner. A la réunification, Julie aussi aimait beaucoup. C’est quelque chose que j’ai fait moins et, franchement, dans la vie de tous les jours, je n’aime pas cuisiner donc ça m’allait très bien. Sinon, j’étais à fond, j’allais chercher à manger, du bois,…On n’avait pas besoin de se dire les choses…Dans l’équipe des Kadasi, on était tous très actifs donc il n’y a jamais eu de problèmes par rapport à cela et quand on est arrivés à la réunification, tout le monde a retrouvé sa place au moment où les Matukad sont arrivés sur notre camp. Vraiment, il n’y a pas eu de conflit autour de la survie ! C’est cool, c’est vrai que ce n’est pas toujours comme cela…

Pour terminer, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Ah oui ! J’ai envie de vivre une vie extraordinaire avec des choses comme « Koh Lanta ». Donc si, évidemment, l’occasion se présente une nouvelle fois, je sais que ce ne sera pas le même « Koh Lanta » donc je sais que je vais vivre de nouvelles choses, de nouvelles émotions, avec de nouveaux aventuriers. Donc c’est un grand oui si on me rappelle ! Et puis, si c’est pour d’autres aventures, si c’est pour avoir des sensations fortes, je dis oui, toujours oui !

Merci, Léa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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