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Sophie Faguin évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sophie,

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

Vous avez de nombreux projets et notamment celui d’une adaptation d’une comédie musicale à succès. Sans tout en dévoiler, comment présenteriez-vous ce projet ? 

C’est une comédie musicale pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur. Nous nous chargeons de faire l’adaptation avec Adam Benghiat qui est un comédien et chanteur, basé à Londres depuis 5 ans. 

Nous avions présenté un extrait dans le cadre de « Broadway au Carré », son premier spectacle à Paris. Il s’agit d’un cercle musical qui met en relation des comédiens-chanteurs de Paris et des compositeurs londoniens, américains ou d’ailleurs dans le monde. Cela nous permet à nous, comédiens chanteurs, de rencontrer de très belles personnes et de travailler sur leurs projets musicaux. Et inversement, ces compositeurs peuvent obtenir un peu de visibilité à Paris, ce qui étend la culture de la comédie musicale en France. 

En ce qui concerne le projet, c’est une comédie musicale qui s’appelle « Soho Cinders » crée par Anthony Drewe et George Stilles, très connus à Broadway, notamment pour leur collaboration sur « Mary Poppins ».

De quoi traite cette comédie musicale ? 

En fait , c’est l’histoire de cendrillon à Londres dans les temps modernes . Sauf que Cendrillon est un homme gay  vivant dans le quartier de Soho. C’est dans l’air du temps . 

 

On a toujours les deux demies-sœurs qui sont absoluement horribles mais dans cette version, elles sont vulgaires et habillées très court. Tout est adapté et modernisé .En revanche, cette fois-ci, c'est un beau père !

 

Nous avons décidé de nous lancer il y a plusieurs mois après avoir chanté la chanson phare du spectacle "wishing for the normal" sur France musique. C'est un duo entre Robbie, notre Cendrillon des temps modernes et sa meilleure amie Velcro. Cette chanson parle de simplicité. Là où tout le monde rêve à des choses extraordinaires, eux espèrent un petit poisson rouge ou un chat, souhaitent être heureux dans une maison et trouver l’amour, ce qu’ils ne parviennent pas à trouver dans la société actuelle. Les musiques sont incroyables, l’orchestration magnifique. C’est une comédie musicale qui se joue énormément à Londres. La dernière adaptation date d’il y a deux ans. 

 

Adam Benghiat  a la chance de connaître les deux compositeurs et a pris contact avec eux pour savoir s’ils étaient d’accord pour que nous proposions un projet. 

Où en êtes-vous dans votre adaptation aujourd’hui ? 

Nous avons déjà commencé par tout adapter. Nous avons également envisagé ce qui nous semblait être un casting idéal. Christopher Lopez, qui est un comédien, danseur, aujourd’hui beaucoup dans la production, nous aide à structurer le projet, notamment du point du vue du démarchage des lieux de représentation et du financement. 

 

Pour l’instant, nous avons un peu moins d’une dizaine de chansons, sans compter les reprises. Les textes et l’ensemble du livret sont en cours d’adaptation. 

Tout ça devrait être terminé d’ici début 2019 si tout se passe bien et nous envisageons des enregistrements en studio avec le casting. L’objectif étant de faire un peu de vidéo pour promouvoir la première lecture publique qui se fera à Paris, courant 2019. Celle-ci est destinée à se confronter aux gens du métier, à trouver une production qui est assez solide pour donner au spectacle des moyens suffisants. 

La mise en scène sera totalement libre. Georges Stiles et Anthony Drewe ont vraiment conçu l’œuvre pour qu’elle puisse être jouée partout et tout le temps. Il nous faut encore les convaincre. 

Pourriez-vous nous en dire plus sur le casting que vous envisagez ? 

Nous présenterons Robbie et Velcro dans un premier temps car ce sont les personnages principaux. Puis ce seront les deux demi-sœurs, je pense mais nous déciderons le moment venu. 

Nous ne pouvons pas nous avancer davantage pour l’instant car cela dépend des engagements des artistes à Paris. Et peut-être que nous serons sur scène Adam et moi, qui sait ? Le but est surtout  de porter notre bébé. 

En parallèle, quels sont les autres projets, les autres envies que vous pouvez avoir ? 

J’aime beaucoup l’encadrement et le coaching. D'ailleurs, je viens d'être embauchée au Studio Internationnal Vanina Mareschal  en tant que professeur de chant, interprétation et mise en scène. C'est très touchant pur moi car c'est l'école où j'ai fait mes armes. Je m'occupe des cours du soir et des cours enfants. Tout cela m’intéresse vraiment. 

 

Nous, artistes, passons tous par les mêmes phases, les mêmes doutes et les mêmes problèmes. C’est universel. Il n’y a rien de mieux que de prendre du temps pour débloquer le comédien et l’aider à se dépasser.

En parallèle de cela, après 2 mois d’arrêt suite à un surmenage vocal, j’ai décidé de me relancer sur scène. J’ai repris les chemins des studios. Je m'atèle au doublage. 

J’aimerais beaucoup remonter à Paris le premier spectacle que j’ai créé en sortant d’Ecole, qui s’appelle « In Short », fait à l’époque avec Vincent Gilliéron, (la Famille Addams, La Cigale sans la fourmi), Alexandre Faitrouni, (La Belle et la Bête, Grease ), Prisca Demarez (Cats, Avenue Q) et Christopher Delarue (Oliver Twist ) en alternance avec Alexandre. Sous le coup de la nostalgie, nous avons décidé de relancer ce spectacle pour quelques dates .

 

C'est un cabaret dans luquel sont reprises des chansons de comédies musicales plus ou moins connues. J’ai créé une histoire tout autours . J’ai commencé ce projet avec l’aide de Lisandro Nesis via « Broadway au Carré ». Puis Julien Husser est venu m'aider pour la mise en scène. J’avais besoin d’aide car je ne parvenais pas à faire la direction vocale (en accord avec John Florencio, notre super pianiste), la mise en scène et jouer dans le spectacle en même temps. Il a été top ! 

 

Pourriez-vous évoquer, pour les lecteurs du blog qui ne connaissent peut-être pas ce spectacle « In Short », l’histoire de cette comédie-cabaret ? 

In short, c’est l’histoire d’une jeune fille qui pas comme les autres, qui est très passionnée et en devient excessive, surtout en ce qui concerne l’amour, car elle n'a encore jamais été aimée en retour. Elle tombe amoureuse d’un homme qui ne lui rend pas son affection encore une fois, elle va se mettre à le harceler… Jusqu’à ce qu’elle tombe sur l'Homme, avec un grand H, son meilleur ami. L’histoire retranscrit le parcours de cette femme, tandis qu’elle se découvre, grandit et devient la personne qu’elle est supposée être… une personne normale.

 

Ce fut un plaisir, Sophie, d’échanger avec vous ! 

Publié dans Musique

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Aurore Delplace évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aurore,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview en votre compagnie !

 

A quelques jours de la fin des représentations parisiennes du spectacle musical « Ohlala sexy crazy artistic », que retenez-vous de cette belle aventure ?

 

Je retiens que j'ai des cordes vocales musclées :) C'est toujours humainement génial de retrouver des gens qui viennent un peu de partout et qui ne sont pas du même univers. C'est très enrichissant.

 

A titre plus personnel, c'est un exercice différent de la scène car vous accompagnez, en chanson, les circassiens. Qu'en avez-vous appris ?

 

Je n'avais jamais vraiment fait de concert, j'ai surtout participé à des comédies musicales, donc j'avais deux à trois chansons par show. Là, j'en enchaîne treize, je me suis donc vraiment affirmée en tant que chanteuse. Car je suis plutôt chanteuse, comédienne et danseuse, un peu polyvalente. Personnellement, cela m'a apporté cette confiance en tant qu'interprète.

 

Comment êtes-vous parvenue à gérer le rythme, que ce soit pendant l'heure quarante de spectacle mais aussi sur la durée de trois mois de représentations ?

 

Je ne me pose jamais trop de questions, je me laisse vivre, j'aime prendre mon petit verre de vin rouge avant de chanter. C'est très psychologique, je me suis toujours dit que ça irait. En plus, j'ai eu un petit oedème et, finalement, je l'ai plutôt bien géré. Avec des médicaments et en faisant des petits exercices, chose que je ne pratique pas souvent.

 

 

Pendant toutes les chansons de ce spectacle, vous vous adaptez au rythme des circassiens. Comment avez-vous abordé cette exercice ?

 

J'ai énormément travaillé avec Christophe, le chef d'orchestre, qui a tout réarrangé en fonction des acrobates. Nous avons échangé avec eux aussi pour définir le nombre de temps dans les chansons, pour savoir à quels moments ils souhaitaient du rythme, à quels autres moments ils voulaient plus de douceur. C'était un gros travail en amont, qui a démarré près de trois mois avant la première.

 

Sur scène, pendant le show, devez-vous encore avoir systématiquement un petit œil sur scène pour vous adapter ?

 

Je n'en ai pas besoin mais je le fais car j'aime être en symbiose avec ce que je suis. Nous avons à chaque fois des regards avec les acrobates, ce qui donne quelque chose d'unique.

 

C'est rythmique, tout est calé dans les oreilles, tout est toujours au même moment donc ce sont plus dans les regards et dans l'interprétation qu'il y a un petit feeling avec l'acrobate.

 

Parmi les treize chansons que vous interprétez, l'une plus encore que toutes les autres vous tient elle à cœur ?

 

Oui, évidemment, «  Ohlala  », parce que je l'ai écrite  :) C'est la chanson de la fin, je l'ai faite avec Christophe mais aussi avec Tom, un ami. Elle met la pêche, je l'adore.

 

Dans le show en lui-même, celle que j'aime le plus chanter est celle avec Cécile et Romane, quand ils sont sur la baignoire. Je ne sais pas si c'est le numéro qui explique ce phénomène, si c'est la chanson qui fait cela ou si ce sont les deux. En tout cas, ce moment me plaît en particulier.

 

 

La fin de l'aventure parisienne approche à grands pas. Quelle suite aimeriez-vous voir donner à ce spectacle ?

 

Je ne sais pas, ça va me faire du bien de m'arrêter un peu, je l'avoue. Trois mois est finalement une longue durée, c'est un vrai marathon. Mais j'espère que cela va continuer à tourner, je pense que c'est sur la bonne voie. Ça serait génial que l'on fasse le tour du monde, il faudrait pour cela franciser un peu plus le spectacle pour pouvoir l'exporter.

 

Pour terminer, plus généralement, quels sont vos autres projets à venir ?

 

Je vais repartir sur des comédies musicales, comme toujours. Normalement sur «  Mozart, l’opéra rock  », à Taïwan et en Chine. Je suis également sur mes compositions, je travaille, je cherche, depuis de longues années, je crois que je suis enfin en train de trouver. Je voulais faire de la country puis, finalement, j'ai senti que ce n'était pas très bien apprécié en France. Du coup, je pars sur autre chose, peut être un peu plus électro. Je cherche, je crée, c'est cool.

 

Merci Aurore pour votre disponibilité !

Publié dans Musique

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Les Vilaines : Interview croisée des trois interprètes et de la metteur en scène du spectacle !

Publié le par Julian STOCKY

crédit photo: Frédéric Ponroy, Objectif & Motion

 

Bonjour Mélina, Margaux, Elsa F et Elsa B,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site. Vous êtes respectivement les trois interprètes et la metteur en scène du show.

 

Vous êtes actuellement en pleine préparation de votre spectacle « Les Vilaines ». Pour commencer, comment le décririez-vous ?

 

Elsa  B  : C'est un spectacle sur les coulisses des grandes revues parisiennes. Les personnages principaux sont tenus par un trio de trois jeunes filles qui ont des caractères différents. On les voit dans les loges, quand elles sont en train de travailler, on les voit sur des numéros de cabaret dans l'esprit du « Moulin Rouge » et on les voit aussi sur des monologues plus personnels, pour rentrer un peu plus dans leur intimité.

 

C'est un spectacle théâtral et musical, il est chanté, dansé et joué. Très bien chanté d'ailleurs, très bien dansé et très bien joué aussi.

 

Vous évoquiez le trio. Justement, pouvez-vous chacune nous présenter votre personnage et ses spécificités ?

 

Margaux  : Le mien est assez clair, je suis Léa, je suis un peu la doyenne de ce trio, cela fait plusieurs années que j'ai cette vie de cabaret. Au fil du temps, elle m'a peut être un peu usée voire blasée de ce monde de paillettes et de plumes. Je suis un peu plus désabusée que mes deux camarades, qui sont pleines d'entrain pour ce qu'elles sont en train de faire.

 

Je suis un peu la fille qui casse, qui remet à sa place, qui cadre les deux autres.

 

crédit photo: Frédéric Ponroy, Objectif & Motion

 

Mélina  : J'interprète Lili, je suis la plus naïve des trois, je suis un peu la médiatrice. Les deux autres filles sont tout le temps en train de se prendre le bec et je fais le lien. J'essaie d'être la plus douce, la plus gentille et la plus présente pour les autres. Je prends les choses aussi beaucoup à cœur, je m'emballe assez vite, je suis plutôt émotive. Je veux toujours que les choses soient jolies et douces, je fais un peu le liant.

 

Margaux  : Elle est un peu le cliché de la fille de cabaret, telle que l'on peut l'imaginer. Elle est dans le sucre.

 

Elsa B  : Elle prend tout avec beaucoup de philosophie mais sans méchanceté.

 

Mélina  : Je suis la plus pure des trois.

 

Elsa F  : Quant à moi, je joue Lou, la plus jeune du trio. Elle a cette naïveté de l'âge, dans le sens « c'est trop cool ce qui se passe ». Elle passe d'une extrême à l'autre, fonce un petit peu, ne réfléchit pas trop finalement, elle vit les choses. Parfois, elle peut être cassante et méchante, sans réelle volonté de l'être, juste parce que, en fait, elle ne réfléchit pas. Du coup, elle se prend pas mal le bec avec Léa, qui est exaspérée de cette fraîcheur, de la petite jeune qui est au cabaret, qui est pleine d'ambitions, qui veut faire sa place.

 

Margaux  : Effectivement, j'ai passé ce stade depuis un moment. Les petites jeunes mortes de faim, qui ont besoin de faire leurs preuves, me fatiguent.

 

C'est un spectacle assez riche, avec du chant, de la danse, du jeu. Comment parvenez-vous à gérer cette polyvalence ?

 

Elsa B  : C'est très difficile, il faut le reconnaître. Trouver le trio n'a pas été simple, trouver trois polyvalentes talentueuses dans ces domaines n'a pas été évident. Qui incarnent en même temps les caractères que je voulais. Sans oublier avec les mensurations des grandes revues parisiennes car elles ont toutes les trois 1m 80 et des mensurations pas loin des mannequins. Cela a été très compliqué mais on a trouvé et on en est très content.

 

crédit photo: Frédéric Ponroy, Objectif & Motion

 

Elles sont toutes les trois issues de milieux très différents, elles ont toutes les trois un peu leur spécialité et c'est ce qui en fait un vrai trio. Il n'y en a pas une qui est complètement en avant car elles s'entraident sur la discipline que chacune maîtrise le plus. C'est ce qui en fait aussi un moment de partage scénique.

 

Margaux  : Je pense que l'on a procédé assez méthodiquement, nous avons appris et monté une par une les disciplines. Nous avons monté la danse à part, monté le chant à part, monté le théâtre à part. Avant, ensuite, de tout mettre ensemble.

 

Mélina  : Comme on est à vue pendant tout le spectacle, la quatrième discipline est de se costumer, de se déshabiller sur scène en faisant partie de la chorégraphie, pour que ce soit le plus fluide possible. Ce n'est pas forcément mis en lumière mais ce n'est pas la chose la plus simple.

 

Elsa B  : Les filles sont en huit clos pendant tout le spectacle, il faut donc cohabiter mais cela se passe bien.

 

Selon vous, qu'est-ce qui fait l'originalité de ce spectacle ? Qu'est-ce qui va attirer les spectateurs ?

 

Elsa F : Selon moi, c'est le mélange. Toutes nos chorégraphies sont là pour sublimer mais ce ne sont pas que des chorégraphies, il y a toujours un jeu derrière.

 

Margaux  : Pour moi, c'est la définition même d'une comédie musicale. Il n'y a pas une histoire avec un début, un milieu et une fin, ce sont des tableaux, des moments de vie. Mais on passe de scènes de théâtre aux chansons, où ces dernières illustrent ce qui vient de se jouer. C'est vraiment très lié.

 

Mélina  : Les personnages s'expriment vraiment, ils parlent de leurs sentiments, ça personnalise les danseuses de cabaret.

 

crédit photo: Frédéric Ponroy, Objectif & Motion

 

Elsa F  : Finalement, revue théâtrale définit bien ce spectacle.

 

Si l'on revient à la genèse de cette aventure, quelles ont été vos sources inspiration pour son développement ?

 

Elsa B  : A la base, pas mal de textes viennent de mon père, Guy Bontempelli, qui a écrit des chansons géniales, qui est un vrai auteur de théâtre, de comédies musicales. Je ne fais donc pas cela pour mon propre discours ni pour ma propre écriture. Il est décédé il y a trois ans et j'ai retrouvé des choses tellement belles.

 

Il y a une double écriture. D'abord certains textes écrits il y a quelques années de la main de mon père, dont l'écriture se prêtait très bien aux femmes. Il a écrit pour Françoise Hardy et Juliette Greco notamment. Il aimait prêter ses mots aux femmes. Puis j'ai rajouté un monde, un décor, des anecdotes quotidiennes du monde de la revue au travers de mes années de travail au Lido.  Plusieurs de ces scènes sont du copier coller de ce que j'ai vu dans les coulisses à l'époque.

 

Vous venez d'achever une belle et longue résidence. Comment vous sentez-vous vis à vis du démarrage du spectacle ? Plutôt impatientes de rencontrer le public ? Plutôt stressées car c'est une création ?

 

Elsa B  : Malheureusement, j'aimerais être bien plus ancrée pour pouvoir les rassurer un peu plus encore. Je pense qu'il y a encore beaucoup de travail mais on va y arriver.

 

Margaux  : On a travaillé, la résidence nous a aidé à la mise en place. Comme le disait Mélina, on a un deuxième spectacle parallèle que sont justement tous ces costumes et ces techniques à penser, autre que notre jeu. C'est un challenge que l'on va relever. Ce sera réussi si ça se voit le moins possible pour les spectateurs.

 

Elsa B  : Les premiers filages ont montré que ça s'articule vraiment bien. Le déroulé prend forme.

 

crédit photo: Frédéric Ponroy, Objectif & Motion

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette préparation et de ce spectacle ?

 

Margaux  : Un maximum de dates !

 

Elsa B  : C'est l'année de lancement. En 2019/20, on espère faire tourner à fond ce spectacle. On a d'abord besoin de se rôder avant de se lancer sur le terrain parisien qui est très exigeant. Mais, en tout cas, c'est un spectacle que l'on va faire vivre, c'est sur !

 

Margaux  : Je rêverais d'être dans une salle parisienne. C'est dit, c'est lancé, c'est jeté.

 

En conclusion, comment définitivement inciter les lecteurs à venir voir le spectacle ?

 

Margaux  : Nous sommes toutes les trois à poil tout le long du show. C'est une raison suffisante ou pas ? Les gens vont en prendre plein les yeux, ça danse, ça chante, ça joue.

 

Mélina  : Il y en a pour tous les goûts, chacun peut y trouver son compte. Il y a de toutes les disciplines, c'est vraiment une heure et quart de fraîcheur.

 

crédit photo: Frédéric Ponroy, Objectif & Motion

 

Margaux  : Les costumes sont incroyables.

 

Elsa F  : Je viens de la comédie musicale, j'ai fait du cabaret et je vois vraiment le fossé. Là, c'est vraiment hyper cool d'avoir du cabaret qui raconte quelque chose. C'est un format que vous ne verrez nulle part ailleurs.

 

Mélina: C'est aussi une vraie opportunité pour nous. Quand on fait 1m 80, on n'a pas toujours des rôles qui nous correspondent. On en a toutes conscience et on fait en sorte que ça soit très chouette.

 

Ce fut un plaisir d'échanger avec vous toutes !

 

Le teaser du spectacle est à retrouver sur le lien suivant : 

https://www.youtube.com/watch?v=IzN_flD8ksY&feature=youtu.be

Publié dans Théâtre

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En panne : Interview croisée avec le duo de comédiens de cette nouvelle pièce !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Noémie et Yannick,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview avec vous !

 

Vous êtes actuellement à l'affiche, chaque mardi soir, à 21h 30, au théâtre de Dix heures, avec la pièce « En panne ». Pour commencer, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

 

Yannick  : C'est un duo, nous avions envie de travailler ensemble, de trouver un cadre qui nous permette d'explorer plein de choses et surtout de faire rire les gens. Nous sommes partis d'un couple, qui a un problème de couple, qui est en panne, en panne de libido. A travers cela, ils vont rencontrer des personnages, vont explorer de nouvelles choses pour pouvoir dépasser cette panne, continuer à s'aimer et sauver leur couple.

 

Sans tout en dévoiler, quels thèmes y sont abordés ?

 

Noémie  : Le premier thème est quand même celui du couple, du couple en difficultés, qui va voir un professionnel, un psy pour pouvoir régler son problème. A travers cela, on aborde le thème de la famille, qui va se mêler de leur histoire. On aborde aussi le thème de l'homosexualité, celui du féminisme également.

 

Yannick  : Le thème principal est le couple mais on aborde aussi la libido. C'est pour cela que notre sous titre est « quand la libido va, tout va ». Car c'est quand même cela le fil conducteur et ce qui a déclenché la panne puis la dispute. On aborde aussi plein de sujets qui peuvent amener à débat et, souvent, on n'est pas d'accord, on se dispute. Nous voulions aussi que les gens se disent que l'on peut ne pas être d'accord sur les choses mais que, si on aime et que l'on va au bout des choses, en général, l'un fait avancer l'autre sur ses idées ou les deux avancent ensemble. On voulait vraiment faire un spectacle dans ce sens, où, même si on aborde des sujets qui peuvent mener au clash, ils nous permettent de continuer à nous aimer.

 

Quelles ont été vos principales sources d'inspiration pour le développement de ce spectacle ?

 

Yannick  : L'inspiration vient souvent de l'expérience et de la vie, en premier lieu. Je pense que c'est pareil pour tous les auteurs. Ensuite viennent l'entourage et des actualités qui nous ont donné envie d'écrire sur certains sujets.

 

 

Noémie  : Quand on était en période d'écriture, on s'est posé chacun la question  : toi, qu'est ce qui te touche en ce moment  ? De quoi as tu envie de parler  ? Quels sujets sont importants pour toi  à mettre dans le spectacle  ? Pour moi, il était important de parler du féminisme par exemple. On a essayé, chacun, de mettre peut être pas toutes les parties, du moins tous les sujets qui, en ce moment, nous touchaient, nous tenaient à cœur et dont on avait envie de parler aux gens, tout en les faisant rire.

 

Selon vous et selon les retours des spectateurs, qu'est ce qui leur a plus dans ce spectacle ?

 

Yannick  : Ils ont aimé l'histoire, nous suivre, ils ont aimé que l'on soit un couple qui s'aime vraiment malgré toutes ses disputes, je pense que cela en rassure certains d'ailleurs. Ce qui revient le plus, ce sont les personnages.

 

En tout cas, on fait à deux reprises des performances où l'on fait des personnages qui sont extrêmement loin de nous, de l'autre sexe. Ils sont complètement fous et je pense que, soit dans le propos, soit dans ce que le personnage est en train de vivre, ce sont des choses qui n'ont pas trop été vues. On a réussi, je pense, à surprendre.

 

On est, à un moment, dans une télé-réalité et on joue ces personnages qui se font parfois passer pour plus bêtes qu'ils ne sont.

 

Face au rythme plutôt soutenu, comment passez-vous facilement d'un personnage, d'une situation à un autre ?

 

Yannick  : Je ne m'étais même pas rendu compte qu'il y a quatorze tableaux dans notre pièce. On a écrit quelque chose de rythmé. A la première, je ne sais pas comment on a réussi à faire tous ces changements. Maintenant, on commence à avoir bien nos marques. En loge, on court moins. Mais, oui, c'est un rythme soutenu, on est fatigué quand on a fini de jouer.

 

Après quelques dates, parvenez-vous déjà à prendre vos marques et vos repères sur scène ?

 

Noémie  : Bien sûr ! Après, c'est un spectacle que l'on a écrit assez rapidement, en trois mois. Parce que nous avons eu la chance que le théâtre de Dix heures ait particulièrement aimé notre précédente pièce qui se jouait ici, « Les gens heureux ne tombent pas amoureux ». Du coup, ils nous ont poussé à écrire ce spectacle tous les deux seuls sur scène. On a relevé ce challenge et, pour nous, cette pièce est en perpétuelle évolution. Encore aujourd'hui, on se retrouve pour l'interview juste après une répétition. C'est un vrai spectacle avec un début, un milieu et une fin qui se tient mais on le fait grandir un peu de la même manière qu'un one man show, on teste nos vannes et nos punch lines sur le public, on essaie perpétuellement de l'améliorer, on a sans cesse de nouvelles idées pour l'enrichir.

 

Yannick  : En fait, on a essayé de faire quelque chose de vraiment différent de ce que l'on faisait l'année dernière. C'était quelque chose de très codé, de très écrit, avec une histoire dramatique. En général, les gens nous disaient qu'ils avaient eu l'impression de voir un film mais au théâtre. Cette fois-ci, on est sur du vrai spectacle vivant, il y a même de l'interaction avec les gens, on va chercher le public. Tout cela se teste, se façonne constamment.

 

 

 

Nous le disions au début de cet entretien, vous êtes à l'affiche, pour le moment, chaque mardi soir à 21h 30. Aimeriez-vous, par la suite, développer davantage encore votre présence sur scène ?

 

Yannick  : Bien sûr !

 

Noémie  : On en a envie et on a aussi surtout envie, on avait commencé à le faire sur notre précédente pièce, d'aller jouer en province et de partir sur les routes de France. Pour pouvoir tester ce spectacle sur d'autres publics car on pense qu'il peut parler à tout le monde.

 

Yannick  : Le sujet de base est un couple mais je pense que, dans n'importe quel format de couple, on peut se retrouver dans ces deux personnages. Parce qu'ils sont attachants, parfois stupides dans leur réflexion, parfois avec des égaux qui les empêchent d'entendre ce que dit l'autre. Tout le monde est un peu comme ça quand on est en couple. Quand on s'aime, c'est parfois difficile de continuer à dialoguer parce que l'on place l’ego avant. En tout cas, on essaie de démontrer qu'il faut s'aimer et discuter.

 

Noémie  : Pas moi, surtout lui. Ce sont ses problèmes de couple :)

 

En conclusion, comment définitivement inciter les lecteurs à venir vous voir sur scène ?

 

Yannick  : Des filles sont sorties avec le maquillage qui coulait tellement elles avaient ri. C'est une pièce qui fait plaisir, il y a des punch lines tout le long. Il y a différents tableaux, on a plusieurs sortes d'humour. On se rapproche parfois du stand-up avec pas mal de vannes enchaînées, parfois c'est la situation qui fait rire, parfois c'est un peu burlesque.

 

Noémie  : Je crois que l'on a réussi à faire un spectacle vraiment diversifié et divertissant. Je pense, j'espère, que les gens passent vraiment un bon moment. Nombreux sont les spectateurs qui nous ont dit à la sortie ne pas avoir vu le temps passer, tellement le rythme est bon, grâce aux différents personnages que l'on propose.

 

Merci à tous les deux pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Juliette Sonet nous raconte sa participation à la nouvelle émission de France 4, Drôlement bêtes : les animaux en questions !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : Christophe Fillieule

 

Bonjour Juliette,

Quelle joie de nous entretenir avec vous !

Nous pouvons vous retrouver dans le nouveau programme de France 4, « Drôlement bêtes : les animaux en questions ». Comment vivez-vous cette nouvelle émission, comment la décrivez-vous ?

 

C’est une émission ludique et drôle, s’adressant à un public familial, très riche en enseignements sur le monde animal. On apprend des choses passionnantes, à la fois originales et du quotidien des animaux, tout en s’amusant.

 

Comment vous présenteriez votre rôle ? Diriez-vous que vous êtes là pour vulgariser le monde animal ?

 

Je suis en quelques sortes la caution scientifique. J’ai une expérience des animaux car je suis vétérinaire, même si je ne connais pas tous les animaux de la terre. Je connais leur fonctionnement. Le but est d’expliquer comment et où ils vivent, leur mode de communication, de reproduction etc… tout en s’amusant.

 

A titre plus personnel, quelle est votre méthodologie de préparation en amont de l’émission, sachant que vous ne venez pas du milieu audiovisuel ?

 

En amont, j’ai relu toute la classification du règne animal, comment se sont diversifiées les espèces, quelles sont les espèces vertébrées et invertébrées… J’ai fait des recherches dans ce domaine, ainsi que sur les disparités géographiques, la localisation des animaux… Puis on me fournit les questions avec quelques renseignements, et je complète ces informations, notamment sur le mode de vie de l’animal et ses particularités.

 

Par la suite, aimeriez-vous participer au choix des questions et à l’élaboration des thématiques proposées à l’antenne ?

 

Oui. D’autant que nous avons déjà tourné 40 émissions. Je commence à avoir du recul sur la façon de faire. Il pourrait être intéressant notamment de faire des émissions à thème, par exemple sur la reproduction ou la communication des animaux… en partant des animaux qui sont proches de nous, que nous connaissons déjà, pour aller vers des animaux plus lointains. Nous accentuons à chaque émission leurs points communs avec l’homme car nous nous rendons compte qu’il y a beaucoup de ressemblances entre le règne animal et humain.

 

Avec l’expérience, j’ai aussi des échos d’émissions, qui me permettent de mieux me rendre compte de ce qui marche et plait aux gens.

 

Copyright : Christophe Fillieule

 

Justement, avec ces retours des spectateurs de France 4, qu’est-ce qui leur plaît ?

 

Je crois que les animaux fascinent beaucoup de gens, qu’ils soient adultes ou enfants. Les spectateurs aiment découvrir les ressemblances avec les humains, que ces animaux peuvent communiquer entre eux, qu’ils peuvent avoir des sociétés hiérarchisées. Ensuite, dans ce qui plaît, il y a aussi les animaux originaux : ceux que nous n’avons pas l’habitude de voir.

 

Je compte aussi sur cette émission pour sensibiliser le public à la biodiversité. Même s’il y a beaucoup d’autres soucis dans la société, la protection du règne animal est une question majeure.

 

C’est une première expérience pour vous dans le milieu audiovisuel, comment l’avez-vous appréhendée ?

 

Le projet me plaisait parce que j’adore parler des animaux et que je me suis dit que j’apprendrais aussi plein de choses en étudiant en amont mes questions.

 

J’avais quelques réserves avant d’y aller, et j’ai découvert le contenu qui m’a énormément plu. Je suis très contente de faire cette émission. J’apprécie beaucoup l’aspect ludique car je crois qu’il est beaucoup plus facile d’apprendre des choses en rigolant plutôt qu’en lisant des textes très sérieux.

 

Alex (Goude) et l’ensemble des gens sur le plateau sont adorables et très professionnels. J’ai également découvert la masse de travail et le personnel que cela demandait, ce qui m’a donné un autre regard sur la télévision.

 

Copyright : Christophe Fillieule

 

Jusqu’à la fin du mois, l’émission est en access le dimanche, ça va ensuite être doublé en fréquence, il va également y avoir les primes à partir d’octobre. A moyen terme, est-ce que vous apprécieriez d’avoir un temps de présence à l’antenne plus important ?

 

Oui, sincèrement. J’ai mon métier de vétérinaire à côté qui me prend beaucoup de temps. Mais, après y avoir réfléchi, étant donné que l’émission me plaît vraiment, j’aimerais qu’elle soit diffusée plus fréquemment et que nous puissions en faire beaucoup d’autres, auquel cas j’aménagerai mon temps de travail.

 

Vous faites cette émission en parallèle de votre métier. En terme d’emploi du temps, avez-vous réussi à vous organiser ?

 

Pour l’instant, j’ai pris des jours de congé pour aller sur les tournages. Je suis enseignante à l’école vétérinaire à Lyon. J’ai demandé l’aval de la direction, de l’ordre des vétérinaires, car nous sommes une profession réglementée et je crois qu’ils sont tous assez contents que cela se passe comme ça.

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

 

Que ce programme fonctionne et que nous apprenions encore beaucoup sur le règne animal. Franchement, ça me passionne et j’espère que ça passionne aussi les spectateurs car c’est vraiment très intéressant d’un point de vue ethnologique, de comprendre la manière dont les autres espèces fonctionnent. Ça nous permet de nous rendre compte que nous autres, êtres humains, avons beaucoup de ressemblances avec les animaux.

 

Merci Juliette pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Alex Goude évoque sa nouvelle émission sur France 4 !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : Christophe Fillieule

 

Bonjour Alex,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Nous pouvons vous retrouver en access sur France 4 chaque dimanche soir et également le samedi à partir du 30 septembre, pour un nouveau programme, « Drôlement Bêtes : les animaux en questions ». Comment décririez-vous cette nouvelle émission ?

 

C’est un jeu très bon enfant, dont l’idée c’est de s’amuser en se racontant des histoires autour des animaux, en apprenant beaucoup de choses très surprenantes à leur égard. J’ai été entouré d’animaux toute ma vie, des chats, des chiens, des lapins… et les personnalités que nous recevons sur le plateau aiment également beaucoup les animaux, comme par exemple Ariane Brodier dont la mère élève des vaches ! L’ambiance est donc très bonne. Vous pouvez aller consulter sur internet les fameuses vidéos où ces animaux sont incroyables, parfois si proches de nous. D’ailleurs cela est à l’origine du format original dont nous faisons l’adaptation « They are just like us » ("Ils sont comme nous").

 

Comment présenteriez-vous les manches qui composent ce jeu ?

 

Nous changeons souvent le contenu des manches. Mais, dans les grandes lignes, lors de la 1ère manche, nous devons découvrir à partir d’un son de quel animal il s’agit. Cela est parfois très surprenant, car, quelques fois, de petits sons appartiennent à des grands animaux, inversement des gros sons appartiennent à des petits animaux, c’est amusant de découvrir la réponse en images.

 

Dans la 2ème manche, nous apprenons des choses incroyables sur les animaux. Il y a 3 questions avec 4 possibilités de réponses. Il y a toujours une réponse faite pour faire rire, mais aussi des réponses étonnantes et possibles.

 

La 3ème manche est dédiée aux devinettes. Evidemment, il y a plein de fausses pistes, et les candidats se font avoir.

 

La 4ème manche peut être un jeu du pendu, au cours duquel ils doivent deviner le nom d’un animal exotique ou si l’animal représenté sur une photo est réel ou non. Bien-entendu, ils se font avoir une fois sur deux car certains animaux réels ont des faces tout droit sorties de jeu vidéo, et d’un autre côté nous créons pour l’occasion des animaux qui semblent très réalistes.

La dernière manche est dédiée à la rapidité. Je pose des questions très étonnantes qui valent plus ou moins de points.

 

Copyright : Christophe Fillieule

 

L’objectif est que, lorsque vous sortez de l’émission, vous ayez appris quelque chose qui vous sidère, que vous puissiez ressortir en famille le soir au dîner, ou le lendemain devant la machine à café et que tous vous regardent en affirmant : « Mais non, c’est pas vrai ! » 

 

D’après les retours que vous avez pu avoir, qu’est-ce que qui fait le succès de cette émission aux yeux des personnes qui vous suivent fidèlement le week-end ?

 

C’est l’ambiance bon enfant qui règne, nous nous amusons et rigolons beaucoup tous ensemble. Les guests ont bon esprit, sont là pour rire, ils acceptent même de se mettre dans un costume ridicule à la fin. Nous sommes tous là pour nous éclater et apprendre !

 

Et puis bien-sûr Juliette Sonet qui est magnifique ! C’est une vétérinaire très accessible, très sympa et très crédible car elle est professeur dans la plus grand école vétérinaires de France, en plus de son coté très fun.

 

En terme de préparation, c’est plutôt chargé pour vous. Comment travaillez-vous en amont du plateau ?

 

Je mets un point d’honneur à écrire toutes mes émissions, donc ça me prend beaucoup de temps. Bien-entendu, il y a de nombreuses choses que l’on fait du tac-au-tac parce qu’on ne sait jamais ce qu’il va se passer quand on tourne une émission, mais les transitions, les suites, les histoires sur les animaux… sont travaillées.

 

J’essaye de ne pas connaître la réponse aux questions, ce qui me permet de la découvrir en même temps que les candidats lorsque Juliette la donne. En revanche, je demande toutes les questions, pour créer l’enchaînement. Tout ça peut paraître naturel mais en fait c’est beaucoup de travail. Il y a plein de blagues ou d’improvisations en live, mais également beaucoup de préparation pour rendre tout cela fluide… à l’instar de toutes les émissions.

 

Là, un jeune auteur, Aymeric, préparer un fil rouge de l'émission et, ensuite, je repasse et je rajoute mes transitions et les vannes notamment. Donc, oui, c’est chargé, mais ça reste fun.

 

Copyright : Christophe Fillieule

 

A titre plus personnel, auriez-vous aimé être candidat de ce jeu ?

 

Oh oui ! Ça m’aurait éclaté. On le fera peut-être un jour car j’y ai justement pensé récemment.

 

Pour la suite, que projetez-vous ?

 

Nous passons à deux access le week-end à partir du 30 septembre. Il y aussi les primes qui arrivent. Et nous souhaiterions développer la présence à l’antenne de ce programme. Car nous pouvons développer les jeux, sans tourner en rond. Pour les primes, nous avons déjà prévu une épreuve de mimes qui va être très drôle, ou d’autres épreuves de devinettes étonnantes. Les idées sont sans fin, nous pourrions passer tous les jours sans problème.

 

En conclusion, comment définitivement inciter les lecteurs à regarder ce programme ?

 

Si vous aimez les animaux, vous allez beaucoup apprécier et ne raterez plus jamais une émission (rires). Si vous n’aimez pas les animaux, que cela vous fait peur, c’est aussi l’occasion de découvrir plein de choses et de vous dire que vous êtes, nous sommes tous, des animaux, nous sommes tous un peu « bêtes » quelques part. Si vous cherchez un programme que vous pouvez regarder de votre gamin de 5 ans à votre grand-mère qui en a 87, c’est drôlement bien !  Enfin, l’émission est dispo en replay.

 

Merci, Alex, pour votre disponibilité !

   

Publié dans Télévision

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Léa Crevon évoque son spectacle musical et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Léa,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

Vous êtes actuellement en tournée avec votre spectacle musical, « Grain de folie ». Très simplement, comment le présenteriez-vous ?

 

C'est un spectacle musical, qui mélange sketchs et chansons. Toujours avec mon personnage complètement barré, déluré, excentrique.. Dans ce spectacle, on va assister à mon mariage. En passant de l'enfance au rêve de devenir vieille, on comprendra ce qui se cache sous cette carapace à travers aussi divers opinions.

 

Quelles ont été vos sources d'inspiration pour le développement de ce spectacle ? Pourquoi avez-vous eu envie d'aborder les thèmes que vous venez de citer ?

 

En fait, j'ai listé un peu tout ce qui me faisait peur, toutes mes appréhensions, les choses qui me révoltent et celles que je trouve drôles. De là, j'ai tenté de dédramatiser certaines situations.

 

Je me suis inspirée aussi de moi. Quand j'ai commencé à monter sur scène, j'étais assez renfermée, je ne savais pas trop où aller. Une fois l'écriture faite de mon personnage, mon intérieur a explosé et s'est libéré. Du coup, c'est un peu une caricature de moi.

 

Selon vous et selon les retours que vous avez pu avoir des spectateurs, qu'est-ce qui leur a plus dans votre spectacle  ?

 

Peut-être que c'est un peu plus original que dans d'autres spectacles, dans le sens où il y a beaucoup de chansons, entre deux sketchs. Ce personnage, malgré son franc parler, a du fond, il touche sans doute les gens Je fais un peu pin up sur scène mais, derrière, il y a de la simplicité.

 

L'interaction est forte dans votre spectacle. Comment, à titre plus personnel, gérez-vous ces moments là ?

 

C'est hyper important l’interaction, le spectacle est l'occasion de partager, sinon autant rester seule à jouer dans sa chambre. J'adore ces moments, je n'ai pas d'appréhension, ça sort et puis c'est tout. Ça fait partie du show. J'adore l'idée que les gens se surpassent en faisant ou en disant des choses qu'ils n'auront peut être jamais l'occasion de revivre.

 

Remarquez-vous une différence entre le public parisien et celui de province ?

 

Je joue beaucoup dans des cabarets, dans des music halls, je suis donc entourée d'une troupe ou d'autres camarades de scène. En tout cas, j'ai pu remarquer que, en province, le samedi est la soirée qui cartonne. A Paris, c'est presque l'inverse, on ne retrouve pas le même genre de public ce jour là.

 

En parallèle, quels sont vos autres projets du moment  ?

 

Je joue dans « Ohlala » jusqu'au 30 septembre. Je vais faire également pas mal de festivals d'humour. Je vais continuer à tourner et à travailler mon spectacle. D'autres projets vont aussi arriver mais je ne peux pas encore vous en parler.

 

Pour terminer, que dire pour définitivement inciter les lecteurs à venir vous voir sur scène ?

 

S'ils aiment rire, chanter, voyager, qu'ils viennent ! Une seule recommandation, il ne faut pas se fier aux apparences !

 

Ce fut un plaisir, Léa, d'échanger avec vous !

Publié dans Théâtre, Musique

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Marinelly Vaslon nous présente sa nouvelle pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marinelly,

C'est un plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

Vous êtes en tournée, depuis peu, avec la pièce à succès « Quelques vers d'amour et beaucoup d'eau fraîche ». A titre personnel, comment présenteriez-vous ce spectacle et l'histoire qui y est racontée ?

C'est l'histoire de Pierre (Thomas Vernant), un poète dépressif qui s’inscrit dans une salle de sport pour une remise en forme. Il va être pris en charge par Alex (Guillaume Renoult), un coach sportif assez bourru, et sa petite amie Chloé, coach également et pleine de peps.

Plusieurs intrigues vont se nouer entre les personnages, des duos vont se former à l'intérieur de ce triangle. Chaque personnage va beaucoup apporter à l'autre.

Vous interprétez, vous l'avez dit, Chloé. Qui est-elle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle est lumineuse, enjouée, vraiment bien dans ses baskets. Ell a un optimisme débordant, qui fait qu'elle essaie de tirer le meilleur de chaque situation. Aucun défi ne lui semble impossible, c'est assez contagieux, tous les personnages s’entraînent du coup mutuellement dans cette évolution et ce chemin de vie.

C'est une pièce à succès, elle a été créée il y a trois ans et cartonne depuis. Selon vous, qu'est-ce qui en fait son succès ? Pourquoi marche-t-elle autant ?

Il y a une vraie qualité d’écriture chez Guillaume Renoult, il a d'ailleurs remporté le Prix du jury au Printemps du Rire pour sa première pièce. Je trouve que c'est une comédie qui évite les stéréotypes et la facilité. Il y a beaucoup de ressorts comiques, dans les personnages, qui sont drôles et attachants, mais aussi dans des situations bien ficelées. L’humour n'est jamais gratuit, c'est toujours bien amené par l'histoire.

Les personnages sont très opposés, entre un poète au bout du rouleau, un coach sportif complètement coupé de ses émotions, schizoïde et sa petite amie qui, au contraire, est une amoureuse de la vie. Forcément, la rencontre fait des étincelles !

 

Il s'agit pour vous d'une reprise de rôle. Comment abordez-vous votre interprétation du coup ?

Je fais beaucoup d'abdos :) Dans une reprise, il y a toujours un savant mélange d’assimilation du personnage et d’apport personnel. Je me suis inspirée de ce que fait Lydie Melki qui était incroyable sur ce rôle et, après, je suis partie bien évidemment de ma personnalité pour amener une interprétation différente.

La tournée vient à peine de commencer. Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

Il y a toujours un bon trac, on va dire. Après, nous avons répété dans des conditions hyper agréables, nous avons eu le temps de faire un travail vraiment poussé. J'ai donc pu travailler le personnage de façon intense. Ça tombe bien, c'est justement une pièce qui est riche !

 

En parallèle de cette nouvelle aventure qui démarre, quels sont vos autres actualités et projets du moment ?

J'ai plutôt des projets de tournages en parallèle. J’ai retrouvé cet été l'équipe du « Palmashow » pour le tournage de leur nouveau prime, ce qui m’a fait sacrément plaisir ! Et je viens d’être confirmée pour un long métrage français aux côtés d’un grand acteur.

Merci Marinelly pour ce bel échange !

 

La pièce sera à l'affiche le 5 octobre à 20h 30 au Festival Briardise, à Vulaines-sur-Seine, salle Guy Cresson, 3 rue Riche.

Publié dans Théâtre

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Dîner de famille : Interview croisée de trois des comédiens de la pièce !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Carole, Emmanuel et Mathieu,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

Vous êtes actuellement à l'affiche, en alternance, au théâtre Edgar, de la pièce «  Dîner de famille  ». Pour commencer, comment présenteriez-vous ce spectacle  ?

 

Emmanuel  : C'est une comédie de famille, comme son nom l'indique, qui présente trois portraits de personnages qui vont de surprise en surprise. C'est une pièce que nous avons vraiment du plaisir à jouer, ce n'est pas une pièce à vannes comme on dit, c'est une pièce de situations où l'on rit grâce à ces dernières et grâce aux parcours qu'ont les personnages dans la pièce.

 

Sans tout dévoiler, quelle histoire y est racontée  ? Quels thèmes y sont abordés  ?

 

Mathieu  : Le thème principal est la relation d'un fils de 30 ans avec ses parents de 50 ans, qu'il n'a pas vus depuis un moment. Il voit davantage sa mère mais ce n'est pas non plus régulier. Quant à son père, il ne l'a pas vu depuis dix ans. Donc, pour ses 30 ans, il décide de les convoquer pour leur annoncer une nouvelle, ce que l'on découvre à la moitié de la pièce.

 

Pour les faire venir, il a raconté à sa mère qu'il avait une entorse et à son père qu'il allait mourir dans trois mois. Cela pose un peu la situation et annonce un repas catastrophique, on se doute que cela ne va pas être un dîner familial comme les autres.

 

Comment décririez-vous vos personnages respectifs  ? Quelles sont leurs principales caractéristiques  ?

 

Mathieu  : Alexandre s'est construit tout seul. Même si c'est une comédie, j'aime bien aborder mon personnage de façon dramatique. En me demandant quel est l'impact dramaturgique chez lui et qu'est-ce qui fait que  ? C'est cela qui fait justement rire dans les pièces de situations.

 

Je pense qu'il ne s'en est pas trop mal sorti vu le schéma familial, il n'a pas été élevé par son père et sa maman a vite refait sa vie. Il a un boulot, on apprend qu'il a même quelqu'un dans sa vie. Il a quand même des petites névroses mais que je trouve relativement maîtrisées.

 

 

Emmanuel  : Je ne peux pas tout décrire du père car on a aussi à découvrir sur lui mais on est dans un personnage qui est un peu parti, qui a pris la fuite. Alors que celui de la mère est plus dans l'hystérie d'une femme qui a consacré sa vie aux autres et qui se rend compte qu'elle ne s'est pas beaucoup occupée d'elle.

 

Carole  : Béatrice est une femme généreuse, pleine d'envies. Elle s'est très rapidement séparée de son premier compagnon, n'a pas forcément élevé son fils, s'est remariée et a, à présent, trois enfants. C'est une femme qui vit pour ces derniers, qui s'est sacrifiée. Au bout du compte, c'est une femme malheureuse, qui fait un constat de sa vie en se disant qu'elle a raté pas mal de choses. En même temps, elle est hyper attachante parce qu'elle y croit encore, parce qu'elle donne de l'amour. Elle reparle de son passé avec tendresse car elle a vécu de bons moments avec son mari mais, en même temps, elle lui en veut terriblement.

 

Selon vous mais aussi selon les retours des spectateurs à la sortie, qu'est-ce qui plaît dans cette pièce  ?

 

Emmanuel  : Il y a déjà l'écriture de Pascal Rocher et Joseph Gallet. C'est vraiment bien, c'est fluide. En plus, les gens se reconnaissent dans ces trois personnages. La pièce est construite de manière vraiment très intéressante, on va de surprise en surprise avec une super fin. Les gens sont vraiment très contents d'avoir été témoins de cette histoire et d'avoir vu cette pièce.

 

Mathieu  : Les dialogues sont vraiment ciselés, c'est très agréable pour des comédiens de jouer des textes aussi rythmiques.

 

Carole  : Je pense que cela fait écho avec énormément de vies de familles, de couples séparés. Les femmes de 50 ans viennent souvent me voir en me disant que la pièce leur parle quand j'évoque les enfants notamment. On touche les gens au plus profond d'eux mêmes. Souvent le public nous le dit.

 

 

On le disait, la distribution est alternante. Vous inspirez-vous les uns des autres dans ce cadre  ?

 

Emmanuel  : Oui, certainement.  Nous sommes la deuxième équipe, nous avons appris le texte et la mise en scène en regardant les autres. D'autant que ce qu'ils font est très bien. Il y a forcément des différences de nature.

 

Carole  : On s'en inspire, c'est la même histoire, ce sont les mêmes situations mais c'est incarné très différemment. En tout cas pour ma part, je suis beaucoup plus sèche et autoritaire, du fait de ma nature. Nous avons du coup deux propositions différentes. J'invite alors les gens à venir voir la pièce avec les deux distributions. On se nourrit des autres mais on s'approprie aussi les rôles, en fonction de ce que l'on a vécu mais aussi de ce que l'on ressent à l'instant présent avec nos partenaires. C'est agréable.

 

Mathieu  : Même Pascal Rocher, en tant que metteur en scène, va dans ce sens. C'est une pièce très carrée mais, à l'intérieur, on sent que l'on n'est pas bridé. On peut proposer, vivre en fonction de ce que l'on est. Pour le coup, j'ai joué avec les deux mamans et les deux papas, j'ai beaucoup appris de chacun. Mais, quelque soit la situation, ça marche, il faut juste faire une italienne avant de monter sur scène. L'écoute et le regard sont importants, on ne rebondit pas de la même manière selon les partenaires.

 

Carole  : Mais on vit les choses différemment, quoi qu'il arrive. Le spectateur, du coup, reçoit les choses différemment, quoi qu'il arrive, même s'il s'agit de la même situation.

 

Mathieu  : C'est donc enrichissant d'avoir deux équipes, forcément on se remet en cause et on mécanise moins les choses. On se renouvelle.

 

Emmanuel  : Il arrive aussi évidemment qu'entre acteurs, on se partage les bonnes idées.

 

Pour terminer, que dire pour définitivement inciter les lecteurs à venir voir la pièce  ?

 

Carole  : C'est une pièce dans laquelle on rit beaucoup, c'est un réel divertissement et, en même temps, on raconte des choses profondes. Nos trois personnages vivent intensément, on raconte vraiment une histoire, on est dans cette sincérité là. C'est très bien écrit, merci aux auteurs. En tant que comédien, on peut servir les deux, on est à la fois dans ce registre de comédie où on est généreux, avec une belle connivence vis à vis du public et, en même temps, plein de passages sont centrés sur notre histoire profonde et notre sincérité. C'est génial au théâtre.

 

 

Emmanuel  : Hier soir, une professeur à la retraite du cours Florent était venue à reculons mais a trouvé cela génial. Elle a vu du vrai théâtre.

 

Carole  : On rit beaucoup, on est un divertissement mais pas que. Des choses profondes sont évoquées, qui touchent et bouleversent les gens.

 

Mathieu  : On prend vraiment beaucoup de plaisir sur scène, ce qui est communicatif pour le public. Je le dis en toute sincérité, c'est une joie de faire partie de cette belle famille. Tout le monde vient en prenant du plaisir, ce qui est le plus important.

 

Ce fut une réelle joie d'échanger avec vous trois  !

Publié dans Théâtre

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Road trip - 700 km d'embrouilles : Interview croisée des trois comédiens de la pièce !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Lætitia, Bertrand et Serge,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

Vous êtes actuellement à l'affiche, au Funambule Montmartre, de la pièce « Road trip – 700 km d'embrouilles ». Sans tout en dévoiler, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

 

Lætitia  : Un road trip est quelque chose de rarement vu au théâtre, du moins à ma connaissance. C'est un genre cinématographique, le transposer au théâtre est audacieux, il fallait trouver des solutions pour donner cette idée de vitesse et de voyage. Ce que Serge a, je trouve, brillamment fait.

 

Quelle histoire y est abordée ? Quelles thèmes y sont évoqués ?

 

Bertrand  : C'est l'histoire de Clément, comédien égocentrique, un peu égoïste aussi, qui doit rejoindre le sud de la France pour un gros tournage. Je pense que c'est son plus gros tournage, il y a quelques répliques seulement mais avec des stars internationales. Rien ne va se passer comme prévu, il se fait emmener en voiture au train mais ce dernier ne démarre pas. Cela va être une avalanche de rencontres de personnages différents, jusqu'à ce tournage.

 

Toutes ces rencontres très drôles avec ses covoitureurs vont lui faire changer un peu sa personnalité, ainsi que sa façon de se voir lui et de voir les autres.

 

 

Justement, quels sont les différents personnages que vous avez l'occasion d'interpréter ?

 

Serge  : Il y a Clément, auquel on s'attache. On a un premier personnage avec son amoureuse occasionnelle qui le conduit à la gare, on a une bikeuse transsexuelle narcoleptique, on a aussi un contrôleur SNCF très à cheval sur le règlement, un motard de la gendarmerie nationale, un rappeur fan de K2000, un bouddhiste ainsi qu'un amant un peu psychopathe, un fou furieux qui poursuit Laurène, le deuxième personnage central que l'on retrouve au premier tiers de la pièce et qui va faire tout le road trip avec Clément.

 

Comment passez-vous facilement et rapidement d'un personnage à un autre ? Surtout qu'ils sont plutôt différents.

 

Serge  : Je ne sais pas, je passe par l'amusement, par l'envie de défendre plusieurs caractères, plusieurs psychologies, toujours dans l'humour. Techniquement, c'est juste une histoire de temps, pour changer de costume. On passe aussi de l'un à l'autre parce que l'on a beaucoup travaillé, beaucoup répété, pris des directions qui n'étaient pas forcément là à la base, lors de l'écriture.

 

 

Lætitia  : J'ai trois personnages. Un peu comme Serge, je trouve que c'est amusant. J'ai un superbe rôle féminin, il n'y en a pas beaucoup qui sont aussi riches et intéressants. Je remercie Serge de me l'avoir proposé. Je joue une fille très amoureuse, absolument dévouée à un garçon qui ne le lui rend pas très bien. La bikeuse transsexuelle est très rigolote à faire. Le troisième personnage est plus intrépide. Tout cela est très chouette à jouer.

 

De façon plus générale, selon votre idée et selon les retours que vous avez pu avoir, qu'est-ce qui plaît aux spectateurs qui sont venus vous voir sur scène ?

 

Serge  : Dans les critiques, c'est surtout l'originalité du sujet qui plaît. Ainsi que la mise en scène et la scénographie. Nous sommes vraiment très contents des décors. Je crois que l'histoire attire aussi.

 

Bertrand  : Le rythme et les rencontres. Le côté cinématographique aussi de ces histoires.

 

 

La pièce est à l'affiche depuis le 8 août. L'appréhension et l'angoisse du début sont elles déjà passées ? Ou sentez-vous encore un peu de stress ?

 

Serge  : Cela s'estompe mais très doucement :)

 

Lætitia  : Il ne faut pas prendre trop la confiance. On peut vite être rattrapés.

 

Bertrand  : Il n'y a pas de risque de mon côté, je suis quelqu'un de très angoissé. On prend nos marques, on prend de la hauteur sur l'histoire et nos personnages, on est de plus en plus à l'aise mais nous n'en sommes qu'à une grosse dizaine de dates, donc c'est encore un challenge et un stress. Mais cela durera jusqu'à la dernière, sinon ce n'est pas bon signe. Tout cela va aller en s'améliorant.

 

Vous êtes-vous déjà permis quelques petites adaptations par rapport à la version initiale ? Ou en êtes-vous encore très proches ?

 

 

Serge  : Il y a eu des changements au plateau lors des répétitions. Les comédiens et le metteur en scène ont apporté des idées de dialogues... Mais, une fois la première passée, on ne touche plus à rien ou presque....

 

Bertrand  : C'est aussi l'avantage d'avoir l'auteur dans la pièce, il est là pour valider ne serait ce qu'une virgule, un détail, un mot en plus. Ou encore un rythme, une intention, un temps, avec le metteur en scène.

 

Serge  : Il y a une soixantaine de tops sonores dans la pièce, on ne peut donc pas faire ce que l'on veut, c'est réglé ainsi. C'est plaisant aussi pour le spectateur.

 

Pour terminer, sur quel point souhaiteriez-vous insister pour définitivement inciter les lecteurs à venir vous voir sur scène ?

 

Serge  : Si vous en avez marre des pièces qui se passent dans un salon, avec un canapé et une histoire de couple, c'est nous qu'il faut venir voir.

 

 

Bertrand  : Je n'aurais pas dit mieux. En tant que spectateur, je n'avais jamais vu cette façon de raconter un road trip au théâtre. C'est aussi cela qui m'a attiré dans ce projet.

 

Lætitia  : La mise en scène est très chouette, elle est signée Maxime Lepelletier.

 

Ce fut un plaisir d'échanger avec vous trois !

Publié dans Théâtre

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