Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

France 2 / L'art du crime : Nelly Lawson nous parle de son rôle de bibliothécaire dans ce nouvel épisode diffusé le 4 décembre prochain !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Nelly,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 4 décembre prochain, sur France 2, en prime time, dans l’épisode inédit « Versailles, es-tu là ? », de la série « L’art du crime ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, absolument ! C’est une série que j’aime beaucoup : en plus d’être une série policière, c’est une série historique, sur toute l’histoire de la peinture et de la culture française. Donc, oui, c’était très inspirant pour moi !

Les plans sont magnifiques, les décors et les perspectives sont très impressionnants, c’est très beau, lumineux. Evidemment, on voit Versailles mais pas que, il y a aussi d’autres endroits dans Paris qui sont mis en valeur à l’image. C’est très agréable à regarder et c’est gratifiant aussi de se dire que l’on vit dans un pays avec de tels monuments juste à côté de nous. On ne prend d’ailleurs pas forcément le temps de les regarder ou on n’a peut-être même pas forcément l’habitude d’aller les voir. Là, je trouve qu’on leur rend vraiment grâce à travers cette série.

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

C’est un personnage qui est un peu hors de l’histoire mais qui y est mêlé malgré lui. Il arrive un peu en complément de l’enquête. Les rôles principaux mènent cette dernière un peu à la façon Cluedo et mon personnage arrive finalement plutôt en deuxième/troisième partie. C’est le côté extérieur à l’enquête de mon personnage qui va justement donner les derniers indices pour mettre les enquêteurs sur la voie. En même temps, c’est un personnage qui est érudit, elle est bibliothécaire, elle est très intéressée par la peinture, elle est en contact avec l’un des personnages concernés par l’enquête. Voilà, c’est un peu un pilier qui va faire basculer l’enquête sur une autre facette.

C’est un personnage qui amène aussi un peu de fraicheur, qui permet aux téléspectateurs, d’un coup, de regarder l’enquête de l’extérieur par quelqu’un qui voit les choses sans affect. Mon personnage a assez de distance pour pouvoir aider au regroupement des éléments.

Même si ce n’est jamais évident sur une durée courte, y avez-vous mis une part de vous en elle, sur certains traits de sa personnalité ?

Oui, absolument ! J’ai eu la chance de travailler avec Floriane et toute l’équipe, tous ont été supers et très à l’écoute. Ils étaient avides de propositions, c’était très chouette et rare sur un plateau. Notamment, les lunettes de cette bibliothécaire sont mes lunettes à moiJ. Moi qui suis myope, je leur ai proposées, c’est passé et je trouve que ça colle bien avec le personnage. Donc c’est le petit clin d’œil…

Ce personnage vous permet en tout cas une palette de jeu variée, ce qui doit être particulièrement plaisant d’un point de vue artistique…

Complètement ! C’est un personnage qui est très frais, qui veut bien faire, qui veut aider, elle ne calcule pas, elle voit la police arriver et elle est très spontanée avec cette dernière. Eléonore et Nicolas étaient supers sur le plateau et je pense que ça s’est ressenti dans notre jeu ensemble. Elle veut juste aider, elle ne se sent pas du tout coupable, cela amène de l’air à l’enquête et à la tension policière que l’on aime beaucoup aussi. Ses passages donnent une petite bulle d’air en deuxième et troisième parties de film, pour la suite de l’épisode.

 

 

On vous imagine sans doute curieuse de découvrir les réactions du public le 4 décembre prochain…

J’ai vraiment hâte ! J’ai eu de chouettes retours, notamment de la part des scénaristes et des producteurs, à la projection d’équipe, ils sont très contents de l’épisode. C’est une série qui a beaucoup de succès, c’est la saison sept et j’ai hâte. Je n’y ai pas une très grande partition mais j’ai énormément apprécié la faire : je crois que ce n’est pas la quantité qui compte mais vraiment la qualité. Donc je suis ravie et j’ai hâte de le revoir quand ça sortira le 4 décembre.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

J’ai intégré DNA avant l’été, mon personnage est arrivé dans une intrigue où le lycée Agnès Varda a explosé. Cette professeur d’EPS s’était retrouvée coincée sous les décombres pour son premier jour de travail…Après deux mois de convalescence, elle revient et fait sa rentrée dans un nouveau lycée, le lycée Georges Brassens, où elle va créer de nouveaux liens. Elle va rencontrer François Lehaut, le professeur de français joué par Emmanuel Moire, ou encore Georges Caron, le policier joué par Mayel Elhajaoui. Elle va se créer tout un nouveau petit réseau autour d’elle et c’est un personnage qui me plait beaucoup parce qu’il est très espiègle, dynamique, drôle, avec beaucoup de comédie et, en même temps, de la sincérité. Je le trouve très chouette…

C’est génial, j’ai beaucoup de chance ! C’est vrai que j’avais beaucoup joué de policières, notamment dans « Tandem » ou encore dans un unitaire qui va sortir l’année prochaine. Là, récemment, d’autres choses s’ouvrent : cette bibliothécaire, cette professeur de sport, la série « Panda » avec Julien Doré qui sort sur TF1 le 30 novembre, où je joue une jeune femme qui a un handicap et qui est suspectée dans l’enquête. Je suis ravie de pouvoir ouvrir ce champ des possibles et ces perspectives : jouer plein de choses différentes est la plus grande joie de mon métier, cela permet de se diversifier dans différents rôles. J’ai cette chance-là donc j’en suis très contente, en effet !

Merci, Nelly, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 2 / L'art du crime : Anaëlle Duguet évoque son personnage, pour ce nouvel épisode inédit tourné à Versailles !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Anaëlle,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 4 décembre prochain, sur France 2, en prime time, dans l’épisode inédit « Versailles, es-tu là ? », de la série « L’art du crime ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, ça fait toujours plaisir d’avoir ce genre de projet et, surtout, de pouvoir interpréter Marie-Antoinette ! A la base, je n’avais pas passé ce casting-là mais j’ai finalement été confirmée pour cet autre rôle.

On sait que cette série plait beaucoup…et certainement que cela a été une fierté pour vous de pouvoir y participer ?

C’est vrai ! C’est la septième saison, c’est sûr que ça fait plaisir. En plus, on apprend des choses en regardant ces épisodes, ce qui est encore mieux. Franchement, c’était une super expérience…

Quel regard portez-vous sur votre personnage, historique puisque vous jouez le rôle de Marie-Antoinette ?

Il s’est passé quelque chose, je me suis dit que c’est un rôle qui fait vraiment plaisir. Il y a d’autres rôles où on joue, tout simplement. Là, il y a une sorte d’incarnation à avoir, il y avait aussi un travail plus approfondi à faire en amont : on ne peut pas arriver comme cela sur un tournage juste en jouant Marie-Antoinette soi-même. Il faut connaitre son histoire, sa vie, savoir comment elle était, comment elle se comportait, voir aussi ce qui avait été fait avant par d’autres personnes. J’ai adoré ce travail de préparation, j’ai adoré essayer les costumes pendant très longtemps, c’était trop bien !

 

 

Vous l’avez dit, les téléspectateurs pourront naturellement vous découvrir en costumes d’époque. On peut imaginer qu’ils vous ont aidée à vous projeter dans l’incarnation de ce personnage ?

Oui, c’est clair ! A partir du moment où vous portez un corset qui empêche de respirer, à partir du moment où vous portez la perruque, c’est vrai que ça vous met tellement plus dans le personnage. C’est fou, c’est comme si c’était un tremplin gigantesque où, dès que l’on porte le costume, avec la perruque et le maquillage, dans ce lieu magnifique, c’est un peu magique : il se passe quelque chose d’inexplicable et c’est tout de suite plus simple.

Au-delà du personnage, vous avez eu la chance de tourner dans des décors historiques qui permettent des images magnifiques, entourée d’un casting de choix…

Oui, c’est vrai que c’était extrêmement bien filmé. Floriane, la réalisatrice, a tout mis en valeur, tout est beau. Après, ce n’est jamais facile d’arriver dans une équipe d’acteurs et de techniciens qui se connaissent depuis des années. Mais tout le monde a été d’une grande gentillesse, je suis repartie de ce tournage avec des papillons dans le ventre, ça m’a confirmé que c’est vraiment ce que j’aime faire. J’ai tourné avec Eléonore, qui a été d’une gentillesse, d’une bienveillance et d’une patience superbes. J’ai aussi croisé Nicolas, nous n’avons pas tourné ensemble mais lui aussi a été adorable. Je n’oublie pas Floriane, elle a été divine en tant que réalisatrice, ça a été un plaisir de travailler avec elle. Et tout simplement toute l’équipe, qui a été absolument géniale. C’était saisissant de voir à quel point elle était incroyable…J’aurais aimé rester avec eux pendant des mois et des mois.

On vous imagine du coup curieuse de découvrir le rendu final et les retours du public le 4 décembre prochain…

C’est vrai ! Après, c’est difficile de se regarder à l’écran, ce n’est pas toujours évident. Là, j’avoue que je me sens très mise en valeur dans cette Marie-Antoinette donc ce n’est pas désagréable. Ensuite, effectivement, je pense que les téléspectateurs de « L’art du crime » sont très bienveillants et j’espère avoir des retours positifs, qui m’accompagneront dans la suite de mes projets.

 

 

En complément, quels sont justement vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

J’ai plein de choses qui vont sortir. Notamment un film pour France 2 de Jérôme Cornuau, « Le jour de ma mort », qui devrait être diffusé en fin d’année. Ensuite, j’ai la série pour Apple Tv « The New Look », où je joue Madame Grey, dans l’épisode 9, avec Ben Mendelsohn et Zabou Breitman. La sortie aura lieu le 14 février. Je joue aussi dans un film plutôt comédie, « Tous frais payés », avec Camille Lellouche, Michèle Laroque et Gérard Darmon, la sortie devrait avoir lieu cet été. Enfin, je jouerai au théâtre en mai, dans la pièce « L’abattage rituel de Gorge Mastromas », une pièce écrite par Dennis Kelly. Ce sera normalement au théâtre du gouvernail, pour cinq dates.

Cela fait plaisir ! J’ai hâte du reste aussi, mon plus grand rêve serait, je crois, de faire un biopic : de tourner dans un film ou une série, où j’incarnerais quelqu’un du début à la fin, me ferait vraiment très très plaisir !

Merci, Anaëlle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Meurtres dans le Cantal : Zoi Severin nous en dit plus sur Katia, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO Fict

 

Bonjour Zoi,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 2 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans le programme inédit « Meurtres dans le Cantal », sous les traits du personnage de Katia. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, bien sûr, c’était un énorme plaisir ! Surtout quand Sandrine Cohen est venue me proposer le rôle…et quel rôle : comment ne pas être en joie face au personnage de Katia ? C’est un rôle très complexe, rempli d’incertitudes et de beaucoup de couleurs. Du coup, c’est vrai que ça a été un honneur de pouvoir jouer dans ce « Meurtres à… ».

On sait que cette collection des « Meurtres à… » plait beaucoup…Ce devait sans doute être une fierté pour vous d’y participer ?

Oui, oui, c’est sûr ! C’est un format qui est produit, reproduit,…et, pourtant, à chaque fois, ils arrivent à créer quelque chose d’unique. Dans celui-ci, on était plongés dans le Cantal, dans un vrai décor naturel. Ça fait vraiment plaisir de pouvoir faire partie de cette lignée de « Meurtres à… ».

Quel regard portez-vous sur votre personnage, Katia ? Son histoire personnelle est particulièrement forte et permet de défendre des sujets aux enjeux émotionnels importants…

Tout à fait ! Son parcours est très complexe, il attire à la fois de la compassion et du mystère. C’est toute la beauté du personnage que d’être dans cette ambivalence-là. Ça a été un vrai plaisir de l’interpréter, je le redis, parce que les couleurs de jeu étaient juste dingues !

 

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO fiction

 

Katia vous a donc permis une palette de jeu particulièrement large et variée, ce qui doit être extrêmement plaisant d’un point de vue artistique…

Oui, bien sûr ! Ce sont souvent ces personnages-là qui sont les plus beaux parce qu’il faut réussir à trouver la vérité, à trouver ce qui est juste ou moins juste, pour savoir les défendre. Il faut donc aller chercher loin loin loin chez nous pour trouver cette justesse dans le personnage.

Même si ce n’est jamais évident sur une durée courte, y avez-vous mis une part de vous en elle, sur certains traits de sa personnalité ?

Oui, forcément ! Je suis un peu partisante de cette vision des choses selon laquelle, dans chaque personnage, on peut trouver une partie de nous. Donc, oui, j’ai quelques similitudes avec Katia…mais pas toutes ! J’ai été cherchée des choses personnelles pour pouvoir interpréter ce rôle.

Au-delà du personnage, vous avez la chance d’être entourée d’un casting de choix…

Ça a été un vrai bonheur et je pense que l’on a eu une vraie rencontre amicale avec toute cette équipe, que ce soient les comédiens, l’équipe technique ou encore la production. Il y a eu une vraie synergie de groupe qui s’est mise en place rapidement et ça a été très agréable de tourner dans ce cadre. Oui, les partenaires de jeu étaient incroyables : Joséphine, Alexandre, Ambroise, Hubert, Florence,…Je les cite eux mais c’est toute l’équipe qu’il faudrait citer !

 

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO fiction

 

Et d’avoir tourné dans des décors qui permettent des images magnifiques…

Le cadre était tellement magnifique ! On était plongés dans les montagnes, sous la neige, entourés de vaches. Cela nous a beaucoup portés pour jouer ce que l’on avait à jouer et c’était un endroit rempli d’énergie. Du coup, c’était moteur pour ce projet !

On vous imagine alors impatiente de découvrir les retours du public le 2 décembre prochain…

Bien sûr ! C’est toujours un plaisir d’avoir les retours des téléspectateurs, surtout qu’ils sont souvent bienveillants donc j’ai hâte de savoir comment ce « Meurtres à.. » va être reçu. Il y a eu une projection avec l’équipe, j’ai donc déjà vu le rendu final et je serai à nouveau devant ma télé le 2 pour le regarder encore une fois, bien évidemment.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

J’interprète un personnage récurrent sur la quotidienne « Ici tout commence » de TF1, c’est le rôle de Jasmine, bipolaire, maman et étudiante dans une école de cuisine. C’est tous les soirs à 18h 30. D’autres projets sont en train de se construire mais je ne peux pas plus en parler pour le moment.

En tout cas, ces deux rôles ont pour le coup des similitudes. Katia serait peut-être le penchant le plus dark de JasmineJ. Les deux rôles sont très intenses, forts de couleurs, forts d’histoires, forts d’interprétation. Je suis plus que ravie !

Merci, Zoi, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Meurtres dans le Cantal : Claire Perot nous raconte avec passion le rôle du médecin légiste qu'elle y interprète !

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas ROBIN - FTV -

 

Bonjour Claire,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 2 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans le programme inédit « Meurtres dans le Cantal », sous les traits du médecin légiste. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Tout à fait ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de tournage, on est un pays qui cloisonne quand même pas mal, j’ai une image dans le monde du spectacle davantage portée sur la comédie musicale. Alors que, si on regarde mon CV, j’ai fait énormément de choses. En plus, je suis de celles qui considèrent que notre métier est celui d’interprète, de conteur d’histoires, qui peut utiliser plusieurs médias. Là, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu la chance d’avoir un rôle à la télévision donc, oui, j’étais ravie de retrouver l’image, qui a une façon de bosser très singulière. La petite cerise sur le gâteau est que l’un des auteurs est l’un de mes meilleurs amis. Je n’ai pas du tout été pistonnée, j’ai passé le casting comme tout le monde. Les gens qui me connaissent dans l’intimité savent que je suis quelqu’un de très ouverte, de très solaire, de très drôle et, dans le métier, j’ai souvent des rôles de diva, de tragédienne, un peu aux antipodes de qui je suis. Donc, lorsque j’ai passé le casting pour ce rôle très drôle, solaire, décalé, j’étais comme un poisson dans l’eau et enchantée de le décrocher ensuite. Tout à coup, j’étais libre de retrouver les plateaux et de pouvoir m’exprimer dans quelque chose qui se rapproche davantage de qui je peux être pour de vrai. En l’occurrence quelqu’un d’assez marrante, de curieuse, de solaire, comme le personnage…

Sandrine Cohen est une réalisatrice incroyable, l’équipe était hyper bienveillante, avec beaucoup de femmes sur le plateau, ce qui fait du bien. Joséphine Jobert est une copine, que je connaissais déjà depuis plusieurs années et que je n’avais pas revue depuis un moment. Découvrir Alexandre a aussi été super. Donc ce n’était que du bonheur…

On sait que cette collection des « Meurtres à… » plait beaucoup…et certainement que cela a été une fierté pour vous de pouvoir y participer ?

Oui, bien sûr ! Faire partie de la famille France Télévisions est un vrai plaisir. Je fais aussi beaucoup de voix, je fais notamment celle du générique du dessin animé « Le petit prince », qui connait un grand succès. Ses chaines permettent des propositions télévisuelles vastes, variées, intelligentes, concernées et revenir à l’image par cette famille était vraiment super. Cela se ressent, en plus, sur les plateaux : on a travaillé dans des conditions climatiques un peu difficiles et, finalement, ça a été bouclé avec énormément de joie et de bienveillance. C’est inouï de traverser ce genre d’aventure ! On a la chance d’avoir un service public intelligent, intéressant, avec des programmes qui valent le coup, donc c’est cool !

 

© Nicolas ROBIN - FTV -

 

Ce personnage vous permet en tout cas une palette de jeu artistiquement intéressante…

Oui, tout à fait ! Peut-être que si les gens se déplacent au théâtre, ils avaient pu me voir il y a quelques années et comprendre que je suis quelqu’un de très léger, de très joyeux, à la capacité comique inexploitée. J’ai encore une longue carrière devant moi donc libre à moi d’aller l’exploiter. Là, j’ai été gâtée, on m’a laissée être décalée, c’était super agréable. Cela amène une fraicheur à l’intrigue, qui n’a rien de joyeux. Je débarque là-dedans comme une petite fraicheur, c’était très agréable à faire !

D’ailleurs, en amont du tournage, vous étiez-vous renseignée sur les termes techniques médicaux employés, pour mieux encore les comprendre ?

Très bonne question…j’ai fait en sorte de ne pas prononcer des mots que je ne comprends pas parce que s’il y a bien quelque chose que je déteste dans mon métier, c’est quand on parle sans savoir véritablement le fond de ce que l’on dit. Mais je ne suis pas non plus allée faire une thèse…il faut remettre l’église au centre du village, on est dans un téléfilm et non dans un documentaire avec de la reconstitution. Justement, pour ne pas être envahie par tout le côté technique de ce métier, j’ai préféré mettre un point d’honneur à privilégier l’échange avec mes partenaires. Après, il est évident que, pour certains petits détails de jeu, on est obligé de se renseigner, sinon on fait des bêtises : pour savoir comment manipuler un corps quand on le retrouve sur une scène de crime, quel ustensile utiliser pour retirer le morceau de tissus dans la bouche,…

Au-delà du personnage, vous avez la chance d’avoir tourné dans des décors qui permettent des images magnifiques…

Complètement ! C’est vraiment super de parler de cela, on parle rarement du travail des cadreurs, des caméramans, de toutes ces équipes de tournage…On oublie tous ceux qui sont derrière les caméras et qui font un travail de dingue. Notamment tous ceux qui vont faire les repérages, pour trouver des endroits adaptés. Là, on a tourné dans le Cantal, en Auvergne, c’était incroyable. Je me souviens de ma première journée de tournage, je suis arrivée la veille au soir, il neigeait à grands flocons, c’était absolument magnifique et, en même temps, très effrayant. Le lendemain, c’était tout blanc, c’était incroyable ! C’est super de tourner dans des décors pareils, c’est la magie du cinéma et de la télévision, il n’y a pas que des histoires, il y a aussi des ambiances, des couleurs, des sons. Tout cela est un travail d’équipe ! On peut d’ailleurs le voir au travers de la liste de noms du générique de fin…Ce sont des heures, des jours, des mois de travail pour aller chercher des atmosphères, des teintes, des ambiances et, nous, acteurs avons la chance de pouvoir plonger ensuite dans ce travail !

 

© Nicolas ROBIN - FTV -

 

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir le rendu final ? Ou le ferez-vous en même temps que l’ensemble des téléspectateurs ?

Je suis allée à la projection d’équipe, j’ai eu la chance de le voir sur grand écran. C’était extrêmement émouvant de partager tout cela ! J’espère que le public appréciera…et que ça lui fera passer un bon moment…

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Je fais beaucoup de doublage, avec des rôles sympas et importants dans le monde des dessins animés. Je suis la voix du petit requin « Baby Shark », diffusé sur Netflix, on va bientôt attaquer la troisième saison. C’est donc moi qui pourris les oreilles de tous les parents francophonesJ. Je suis en enregistrement d’un autre programme pour la même plateforme, c’est très mignon, on est dans le pré school, j’interprète une petite peluche éléphant, c’est très sympa ! A côté de cela, je viens de finir un petit rôle très chouette pour Amazon Prime. Je fais aussi du travail de l’ombre, j’ai composé mon premier album pour une librairie musicale l’année dernière : un album de pop minimaliste y est donc de mon cru. D’une manière assez douce, je fais des choses pour moi aussi, avec, peut-être, un jour l’envie de les diffuser.

Merci, Claire, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Meurtres dans le Cantal : Benjamin Bourgois nous décrit Alex, le personnage qu'il incarnera le 2 décembre prochain dans cette belle collection !

Publié le par Julian STOCKY

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO fiction

 

 

Bonjour Benjamin,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 2 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans le programme inédit « Meurtres dans le Cantal », sous les traits du personnage d’Alex. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, absolument ! Cela m’a permis deux choses. Déjà, d’une part, de tourner dans un lieu sublime, dans la région du Cantal, vers Murat et ses environs. Mon lieu principal était un gite à côté de Murat, apparemment très connu des randonneurs et j’ai pu avoir ce plaisir-là de découvrir une nouvelle région, que je ne connaissais pas : c’était assez fou. Ensuite, professionnellement parlant, d’aborder un personnage qui est quand même un autre, qui est quelqu’un d’autre de ce que je fais d’habitude. C’était très chouette !

On sait que cette collection des « Meurtres à… » plait beaucoup…Cela devait sans doute être une fierté de pouvoir y participer ?

Oui, elle est très connue. C’est assez amusant, quand on reçoit des appels de casting, la collection est citée, elle est ancrée dans le domaine télévisuel. Effectivement, je suis très content d’y avoir participé, j’y participerai peut-être pour un autre, je le souhaite. Eventuellement dans ma région de naissance, ce pourrait être amusant ! Les « Meurtres à … » sont toujours liés à une intrigue policière et à une légende affiliée à la région voire parfois à la ville. Il y a plein de choses encore à faire en France, je serais ravi de pouvoir y participer et de pouvoir retrouver un habit de flic, évidemment différent de celui que je fais d’habitude. Cette collection est très ludique, c’est très très chouette, il y a une très belle ambiance sur le tournage donc ce serait un grand plaisir de pouvoir y retourner…

Quel regard portez-vous sur votre personnage, Alex ? Son histoire personnelle est particulièrement forte et permet de défendre des sujets aux enjeux émotionnels importants…

Absolument ! C’est un homme endeuillé, qui s’occupe seul de son enfant, qui doit tenir le gouvernail de sa vie. Il n’a pas encore fait le deuil, le décès de son épouse est plus qu’un accident, il y a quelque chose de particulier tout autour de cela. C’est encore assez frais, il arrive à gérer le deuil parce que, je le redis, il doit s’occuper de son fils, ce grand garçon de 8/9 ans. Il faut qu’il soit présent, qu’il soit là pour lui, il essaie d’avoir le plus de légèreté possible, c’est quelqu’un qui tente de ne pas se laisser abattre, notamment parce que sa femme était très très solaire. C’était le soleil de sa vie, il le dit d’ailleurs dans l’épisode. C’était assez intéressant de le prendre à ce moment-là, je n’étais pas dans un drame absolu mais dans quelqu’un qui doit tenir.

Il est aussi pris dans une tempête, on vient le voir pour des tas de raisons, je l’ai donc aussi pris à un moment où on lui pose des questions qui le perturbent beaucoup. Tout cela était très intéressant à jouer, effectivement ce n’était pas habituel.

 

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO fiction

 

Alex vous permet en tout cas une palette de jeu particulièrement large et variée, ce qui doit être plaisant d’un point de vue artistique…

Oui ! Ce qui était amusant, c’était d’aller sur une facette que je ne connaissais pas, de présenter une autre personne, un autre Alex. C’était intéressant de pouvoir travailler en ce sens, je remercie la réalisatrice, Sandrine Cohen, qui m’a fait confiance. Je sais que, dans ce que j’avais proposé dès le casting, il y avait une sorte de distance, pour essayer de tenir la barre, d’être droit et vertical, de rester les pieds sur terre, tout en montrant de la fragilité. J’ai tenté de continuer ainsi sur le plateau donc j’ai pu élargir ma palette, du moins j’ai pu essayer de toucher des nouvelles choses grâce à mon imaginaire et au travail de Sandrine. J’espère que ça va plaire et que c’est crédible !

Au-delà du personnage, vous avez la chance d’être entouré d’un casting de choix…

C’étaient de chouettes partenaires. On s’est beaucoup amusés, vraiment, que ce soit avec Joséphine, Alexandre ou Zoé. Le lieu est un peu atypique, c’était en période d’hiver, il y avait peu de monde, on était dans des hôtels où il n’y avait quasiment que l’équipe de tournage donc on arrivait à se retrouver sur certains moments. C’était vraiment une très très bonne ambiance, dans un environnement un peu dur, froid mais magnifique. Oui, le casting était très chouette et, surtout, je pense qu’il a apporté une belle contribution. En tout cas, j’espère que le public éprouvera les mêmes sensations que l’on a eues de bonheur à le faire.

Et d’avoir tourné dans des décors qui permettent des images magnifiques…

Ça a été, je crois, une volonté de la production et de Sandrine de mettre en avant ce paysage. C’est un peu le propre aussi de cette collection qui permet, à travers des intrigues, des légendes et des personnages de montrer aussi des lieux, des villes, des architectures, des paysages. Là, c’est exactement ça, avec ces grandes pleines à perte de vue, dans une période d’hiver. Quelle beauté ! J’ai eu un peu de chance, avec des périodes de beau temps, où la brume n’était pas si présente que cela : on pouvait vraiment voir les grands horizons au plus loin possible, c’était un moment de sidération. Malgré le froid, c’était très chouette !

 

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO fiction

 

On vous imagine curieux du coup de découvrir le rendu final le 2 décembre prochain…

Je prendrai plaisir à voir le rendu sur grand écran, je redécouvrirai certainement des choses.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

J’ai tourné pour « HPI » sur TF1, c’était très très chouette. J’ai un petit rôle de papa, qui a, là, des soucis avec son enfant. C’était très sympa de tourner sur Lille, une ville que j’adore, où les gens sont tellement chouettes.

Je suis très content aussi de retrouver régulièrement à Montpellier toute l’équipe de la série « Un Si Grand Soleil », je vais d’ailleurs y retourner pas mal au mois de janvier, avec mon collègue : on a une intrigue un peu policière dont on ne sera pas forcément les principaux acteurs. Il y a des choses un peu denses que j’ai faites fin aout et début septembre qui vont bientôt être diffusées sur France 2. Je suis très content, c’est un peu la famille, ce sont des amis. Je connais bien le système et le personnage. J’essaie de le faire évoluer avec les auteurs et la direction artistique par rapport à ce qu’il a déjà vécu, il y a encore de belles choses à faire avec Alexandre Levy.

En parallèle, je continue à passer des castings, je réfléchis à concevoir un projet de théâtre pour l’année prochaine et je reste ouvert aux autres supports. Sans oublier l’écriture…

Merci, Benjamin, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Meurtres dans le Cantal : Joséphine Jobert nous parle avec passion de ce nouvel épisode inédit !

Publié le par Julian STOCKY

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO fiction

 

 

Bonjour Joséphine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 2 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans le programme inédit « Meurtres dans le Cantal », sous les traits du personnage de Sarah. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas tourné en France, en français, pour un programme français. C’était déjà chouette et très sympa de retrouver une équipe française. Les « Meurtres à … » est une collection qui marque vachement bien et que les gens apprécient. Je m’étais dit que de pouvoir mettre ma petite touche dans un des épisodes était quand même très très cool. On a tourné cela l’année dernière et, pour être très honnête, au mois d’août de cette même année, j’avais eu beaucoup de remises en questions, beaucoup de ras-le-bol, à un point où j’envisageais d’arrêter ce métier. En tant que comédien, il y a beaucoup de hauts et de bas, beaucoup de remises en questions, c’est un métier qui est très difficile, il n’y a pas de règle, ça marche, ça ne marche pas, on travaille, on ne travaille pas, on passe des castings, on passe même des supers castings, on se dit que le rôle est écrit pour soi mais pour X raisons, ça ne marche pas…Cette année-là était un peu complexe pour moi, je me tournais un peu plus vers l’écriture que vers le métier de comédienne…J’en avais marre et c’est au moment où j’ai vraiment lâché-prise - je me souviens, j’étais en Grèce - que j’ai reçu un premier appel pour un autre projet. Ensuite, en rentrant, j’ai reçu cet autre appel pour « Meurtres dans le Cantal ». C’est marrant, c’est comme une petite étoile qui me disait « non, non, n’arrêtes pas… ».

Quel regard portez-vous sur votre personnage, Sarah Waro ? Son histoire personnelle est particulièrement forte et permet de défendre des sujets aux enjeux émotionnels importants…

Oui, c’est ce que l’on aime dans les personnages. En général, les comédiens aiment bien les personnages un peu torturés, les choses un peu dures à jouer car on a l’impression, d’un coup, de vraiment jouer, intensément. Au-delà de ça, souvent dans les séries policières, je trouve que l’intrigue policière est plus importante que celle des personnages principaux, les enquêteurs. Là, ce que j’ai trouvé chouette, c’est qu’ils ont une vraie intrigue, une vraie problématique, on s’attache aussi à leur histoire : ce ne sont pas juste des enquêteurs qui vont résoudre un meurtre, ce sont de vraies personnes qui ont un passé, des émotions et c’est vrai que leur histoire est un peu dark. Je ne suis pas maman, je n’ai pas d’enfant mais je peux tout à fait imaginer ce que c’est que de traverser ce que Sarah traverse. Donc c’était assez chouette quand même, on a pu jongler entre les intrigues policières et de jolies scènes avec Alexandre. C’était, je trouve, un plus dans cet épisode, qui le différencie des autres. Forcément, le nôtre est unique et meilleur que les autres… J. Je trouve qu’il a une petite touche particulière.

Sarah vous permet en tout cas une palette de jeu particulièrement large et variée, ce qui doit être plaisant d’un point de vue artistique…

Oui, c’est chouette parce que, je ne vais pas vous mentir, toutes les scènes très flics sont un peu chiantes. Il y a beaucoup d’informations, il faut les jouer mais, en tant que comédien, quand on ne fait que ça sur la journée, à la fin c’est moins plaisant que quand on a de vraies émotions à sortir. Ce que l’on aime bien faire en tant que comédiens. Quand on avait de belles scènes à faire avec Alexandre, le matin en se réveillant, on se disait que ça allait être chouette, que l’on allait pouvoir aller chercher des choses, travailler sur des petits détails qui ont peut-être moins d’importance sur les scènes plus techniques.

 

© Nicolas ROBIN - FTV -

 

Même si ce n’est jamais évident sur une durée courte, y avez-vous mis une part de vous en elle, sur certains traits de sa personnalité ?

Oui ! Malgré tout ce qu’ils traversent, qui est sans doute le plus gros drame que l’on puisse traverser en tant que parents, j’ai aimé le fait, et je pense que je me retrouve là-dedans, qu’elle ne se laisse vraiment pas abattre. Elle souffre, c’est clair et j’ai tendance aussi parfois, quand il y a quelque chose qui ne va pas, à la refouler un peu, à mettre la « happy face » et à me dire « on est fort, on y va, on avance », c’est ce qu’elle fait elle et je pense que, même si la vie ne l’a pas épargnée, elle aime la vie et elle veut se battre pour ce qui lui reste de plus beau, son couple et l’amour qu’elle a avec Fred. C’est là où je me suis vachement reconnue en elle, sur ce côté un peu battante : on y va quoi qu’il arrive, on ne lâche pas et la vie a encore de belles choses à nous offrir.

Au-delà du personnage, vous avez la chance d’être entourée d’un casting de choix…

Pour le coup, je peux en parler pendant des heures, je trouve que tout le monde est super, chacun a été hyper bien casté pour son rôle. Humainement parlant, on s’est éclatés, j’ai adoré travailler avec chacun d’eux, on s’est marrés, on a beaucoup discuté, on s’est vachement soutenus dans tout ce froid qui nous entourait. On est tous encore plus ou moins en contact, on s’envoie des petits mots, ce sont vraiment des gens supers. Il y a zéro fausse note, ce qui est rare ! Ce fut un vrai cadeau…

Et d’avoir tourné dans des décors qui permettent des images magnifiques…

Complètement ! On a vraiment rendu hommage à la région, les décors sont authentiques, le climat aussi, il n’y a pas de triche ni d’effet spéciaux. C’est super, le froid, la neige, la brume amènent un côté un peu plombant, lourd, un peu dramatique à cette enquête policière. C’est vrai que les images sont très belles, on a eu des petits moments de grâce.

 

@ Gilles Gustine/FTV/SOMBRERO Fict

 

On vous imagine curieuse de découvrir les retours du public le 2 décembre prochain…

On a déjà eu une projection avec l’équipe, c’était très chouette mais je regarderai à nouveau le 2. Forcément, ce qui est toujours un peu particulier, c’est que la diffusion a lieu un an après le tournage. Entre temps, il s’est passé plein de choses, on vit notre vie, on oublie un peu et, là, ça y est, on y retourne, on se replonge dedans, on se remémore le background. Avoir le retour du public est cool aussi : on le fait non pas pour nous mais que pour les gens le voient. Donc, oui, j’ai hâte d’avoir les retours. Je sais que les gens qui me suivent sont hyper bienveillants et, en général, ce n’est que du love, j’ai beaucoup de chance. Mais j’espère qu’ils vont aimer, on a quand même beaucoup donné de notre personne et c’est toujours plaisant de savoir qu’ils ont passé un bon moment grâce au travail que l’on a fourni.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Juste avant cet épisode, j’ai tourné en Italie une série en anglais, au nom de « Concordia ». Le montage est fini mais la date de diffusion n’est pas encore connue. Je ferai d’ailleurs bientôt le doublage en français. En ce moment, je suis beaucoup plus sur l’écriture, avec ma maman. On a beaucoup de projets et on a dû en sélectionner un à la fois, on a tablé sur un long-métrage. On va probablement commencer à écrire le scénario en début d’année prochaine et on a envie de trouver du financement pour le réaliser. L’écriture est une nouvelle de mes passions, la production artistique me procure énormément de bonheur !

Merci, Joséphine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Meurtres dans le Cantal : Manoelle Gaillard évoque Suzanne, son personnage dans ce programme inédit !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Manoelle,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 2 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans le programme inédit « Meurtres dans le Cantal », sous les traits du personnage de Suzanne. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, bien sûr ! Dès la lecture du scénario mais aussi pendant tout le tournage, j’ai eu beaucoup de plaisir ! C’était très agréable de travailler ce rôle-là, j’ai tout de suite été en osmose complète avec ce personnage. Je l’ai de suite senti et j’espère que ça se verra…

On sait que cette collection des « Meurtres à… » plait beaucoup…Sans doute que ce devait être une fierté pour vous de pouvoir y participer ?

C’est vrai, complètement ! J’aime beaucoup ces histoires qui s’inscrivent comme cela dans des régions, qui nous permettent de découvrir ces endroits merveilleux. J’étais très heureuse de participer à celle-ci, le Cantal est une région sublime, avec de magnifiques paysages…Franchement, ça a été un tournage magique, mené par Sandrine Cohen qui a su parfaitement nous diriger. C’était très agréable !

Quel regard portez-vous sur votre personnage, Suzanne ? Son histoire familiale est particulièrement forte et permet de défendre des sujets aux enjeux émotionnels importants…

Exactement ! C’est extrêmement bien écrit, cela s’inscrit dans une histoire familiale où des choses très fortes et douloureuses ont été vécues, qui se sont répandues sur toute la famille. Cela donne lieu à des non-dits, à des situations émotionnelles paroxystiques. C’est très intérieur et très douloureux. C’est vrai que c’était extrêmement agréable à travailler avec Sandrine…J’ai particulièrement aimé ce personnage, vraiment !

 

 

Suzanne vous permet en tout cas une palette de jeu particulièrement large et variée, ce qui doit être particulièrement plaisant d’un point de vue artistique…

Oui, c’est vrai, c’était très appréciable. J’ai tout de suite reconnu cette femme, d’ailleurs je l’ai dit au casting, je me souviens, à la question « Que pensez-vous de ce personnage ? » avoir répondu qu’elle a les mains dans le cambouis. C’est vrai que, quand il y a des choses qui ne se passent pas très bien, qu’il y a des problèmes, des douleurs, des souffrances au sein des familles, les femmes – fille, mère ou grand-mère – qui aiment cuisinier vont continuer à le faire, spontanément. Elles font ce qu’elles ont à faire pour tenir la maison, pour cuisiner, pour faire que ça sente bon dans la maison. Cela va réconforter Suzanne et, de fait, elle va aussi réconforter les autres. J’aime beaucoup cette idée de faire du bien malgré tout, malgré sa souffrance à elle.

Au-delà du personnage, vous avez la chance d’être entourée d’un casting de choix…

Bien sûr ! J’ai adoré travailler avec Joséphine, Alexandre et Pierre, ce sont des acteurs formidables, cela participe au fait que la mayonnaise ait pris. C’était organique sans qu’on y réfléchisse, ça s’est passé spontanément, avec l’intuition, sous l’œil de Sandrine. Tout s’est fait extrêmement naturellement, c’était très agréable, j’étais vraiment bien, c’était plus vécu qu’intellectualisé.

Et d’avoir tourné dans des décors qui permettent des images magnifiques…

Exactement ! On peut dire qu’il y a quatre sphères dans ce film : l’enquête, l’histoire du couple, les histoires de la famille et une chose très importante, effectivement, la région du Cantal. Sandrine l’a filmée merveilleusement bien, j’ai trouvé cela magnifique, c’est vrai que ça donne envie d’y être. Le Cantal fait vraiment partie prenante de ce film, c’est sûr !

 

 

On vous imagine ainsi curieuse de découvrir les retours du public au moment de la diffusion ?

Bien sûr ! On est fébriles, tous, on attend cette date, j’ai très hâte de voir comment ça va fonctionner. J’ai déjà vu le rendu final, j’ai adoré le film, je trouve que tous les acteurs sont biens, j’ai particulièrement aimé les scènes où on est tous autour de la table. J’ai aimé aussi le décor de l’intérieur de la maison, on a envie d’y être dans ce salon, avec sa cheminée. J’ai eu cette chance et il me semble que ça pourrait donner la même envie au publicJ.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Je viens de recevoir une pièce de théâtre avec un beau rôle, je ne peux pas encore en parler car c’est très frais. J’avais aussi tourné l’année dernière dans la série « Comme des gosses », pour M6, un programme court. Des premières diffusions ont eu lieu cet été, ça avait bien marché et ça vient de tomber, il y aura une deuxième saison. Elle part à l’écriture et on tournera en avril/mai prochains sans doute 300 nouveaux épisodes.

Merci, Manoelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Bellefond : Ambre Munié évoque Elise, le rôle qu'elle défend dans ce nouvel épisode !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Ambre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le mardi 28 novembre prochain, sur France 3, dans un épisode inédit de « Bellefond », sous les traits du personnage d’Elise. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’était super ! Le premier épisode avait été diffusé quand j’étais sur le tournage donc je ne connaissais pas le programme avant. Cela s’est fait très rapidement, j’ai passé un casting, qui s’est très déroulé et, juste après, j’ai rencontré les deux réalisatrices, Emilie et Sarah Barbault. J’avais peur, c’était l’un de mes premiers tournages : j’ai eu 5 cinq jours à La Ciotat, j’étais contente, toute l’équipe  a été hyper sympa, tous ont été à l’écoute et hyper présents. C’étaient vraiment de belles rencontres !

Au-delà de l’intrigue en elle-même, c’est une série qui met en avant et défend des thèmes sociétaux aux enjeux forts, notamment la lutte contre l’injustice et les erreurs judiciaires…

Je suis hyper contente d’avoir pu rencontrer ce personnage d’Elise, qui est hyper fort, qui se fait violer dans le téléfilm. J’avais vraiment peur de cela, je me demandais comment ça allait rendre et, quand j’ai vu les images, j’étais contente. C’est aussi le devoir du service public de montrer des choses aux gens qui n’ont pas forcément l’argent pour aller au cinéma ou qui n’ont peut-être pas les codes. Oui, je suis hyper contente de pouvoir participer à cela, de pouvoir montrer que les femmes qui sont agressées sexuellement ont le droit à la parole et à une justice. C’est quelque chose d’hyper important aujourd’hui ! On n’y est pas encore, les femmes n’arrivent pas non plus à avoir justice de tout ce qui leur arrive et je suis très heureuse de pouvoir montrer un cas comme cela dans « Bellefond ». C’est un gros morceau, je ne m’attendais pas du tout à cela quand j’ai tourné, c’est au rendu que je me suis dit « ah oui, quand même, c’est un personnage qui se fait violer, c’est énorme… ». Cela m’a vachement émue quand je l’ai vu.

Quel regard portez-vous justement sur Elise, votre personnage ?

C’est compliqué, j’ai tendance à ne pas analyser un personnage. C’est aussi le théâtre qui fait cela, en France la technique du théâtre est de ne surtout pas rendre psychologique un personnage. Qu’est-ce qui lui arrive à cette fille ? Elle tombe amoureuse de son professeur, elle se fait agresser sexuellement, violer. Comment elle s’en sort ? Comment elle en parle ? Le regard que je porte là-dessus est de me dire que ça pourrait m’arriver ! Je me suis demandée ce que je pouvais y mettre de moi, Ambre, de ma vie, quand je rentre tard à Paris, quand j’ai du désir envers des gens. Je me suis interrogée sur ce qu’il faudrait faire pour rester dans quelque chose d’hyper sain, qui protège une jeune fille. Je pense que je n’ai pas vraiment analysé le personnage d’Elise mais que je me suis juste mise à ma place : Elise n’est rien d’autre que moi, Ambre, à 20 ans. C’est un personnage qui est très proche de moi…

 

 

Face à la situation difficile vécue par le personnage, avez-vous cherché, en amont du tournage, à lire des témoignages de personnes qui ont vraiment vécu cette situation ?

Je n’ai pas du tout fait de recherche. Dû à ma cinéphilie, j’ai un univers très nourri et des femmes qui témoignent est quelque chose de présent au cinéma. Donc je n’ai pas cherché à comprendre. J’ai vraiment réalisé que c’était un gros sujet au moment du tournage quand tout le monde m’a demandé, dans la journée, si ça allait le faire pour moi sur la scène du viol. C’est seulement là que je me suis rendue compte que je ne m’étais du tout préparée psychologiquement. Mais tout s’est très très bien passé, il n’y a vraiment eu aucun problème, tout le monde m’a aidée et protégée.

Personnellement, ça m’est déjà arrivé de poser des mains courantes contre quelqu’un, pas forcément pour un viol. Je me suis donc plutôt servie de ce que j’avais déjà vécu. Malheureusement, j’ai l’impression que l’on n’a pas à aller chercher ailleurs que dans son propre quotidien pour connaitre ce genre de choses…

Sans rien en dévoiler, on peut dire que ce personnage vous permet de défendre une palette émotionnelle de jeu très intéressante et très plaisante…

Oui, et c’était un peu le challenge. J’ai dû donner beaucoup dans les émotions, je me suis mise dans des états pas possibles, j’ai vraiment senti les choses. C’est bizarre, quand je vois le rendu, j’ai l’impression d’être sur le même mode de tournage tout au long du téléfilm mais, sur le moment, il y avait plein de petits détails dans ma pensée qui faisaient qu’Elise est un personnage super vaste, façonné de plein de choses : elle est heureuse de vivre quelque chose et, en même temps, elle éprouve du dégout et de la peur face à la vie qu’elle a imaginée. Oui, c’était très dense !

J’ai beaucoup tourné avec Armelle, on a passé trois jours ensemble, en plus à un moment dans ma vie où je vivais des choses personnelles. On en a parlé toutes les deux, elle m’a beaucoup conseillée, elle a été un peu comme une mère, je suis très contente de l’avoir rencontrée, elle m’a touchée, elle a été hyper présente, elle a pris soin de moi. Elle a beaucoup d’expérience, on a même pu parler de théâtre, de formation théâtrale, de travail…C’était trop bien ! Je pense aussi à Julia, avec qui j’ai eu une scène, c’est également une fille super, je me suis très bien entendue avec elle, elle donne beaucoup quand elle joue. Le fait que l’on ait presque le même âge m’a apporté autre chose, on avait les mêmes peurs et les mêmes envies. J’ai vu aussi Stéphane, il était très sympa, je l’ai trouvé hyper humble, généreux, à l’écoute. Il était super, j’ai adoré jouer avec lui.  

A titre personnel, comment avez-vous vécu le visionnage en avant-première du rendu final ?

On regarde toujours deux fois. D’abord, on ne se regarde que soi, on ne voit que soi, avec un regard hyper technique, sur ce qui va et ne va pas. Puis, la deuxième fois, on regarde avec plaisir, en entièreté et j’ai beaucoup aimé, j’ai trouvé l’équipe très bien, le propos vrai, la réalisation excellente…J’étais contente !

 

 

On vous imagine en tout cas impatiente de découvrir les retours du public ? On se rappelle que le premier épisode, en octobre 2022, avait rassemblé 4,5 millions de téléspectateurs…

Curieuse et impatience ! Le public, c’est tout ! C’est lui qui donne vraiment les clés du travail. On dit souvent qu’il faut écouter ses professeurs et les gens du milieu, c’est vrai, c’est le principal mais le retour du public est forcément très touchant, par des gens qui n’ont pas notre formation et qui voient des choses que l’on ne voit jamais. On joue pour les téléspectateurs, je suis impatiente de découvrir ce qu’ils disent du personnage d’Elise, du film, de moi. Cela va me servir à travailler après. J’espère en tout cas que ça va plaire et que les gens passeront un bon moment.

Le premier épisode, je le disais, avait été diffusé pendant le tournage du deuxième et les audiences avaient encore plus boosté toute l’équipe : c’était comme un devoir de faire ce nouvel épisode.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques ?

En ce moment, au cinéma est visible « Marie-Line et son juge », de Jean-Pierre Améris, avec Louane, Victor Belmondo et Michel Blanc, dans lequel j’ai eu un petit rôle. Ensuite, « Master Crimes » est diffusé actuellement sur TF1, vous pourrez me voir dans l’épisode 5, une super expérience. Aussi un film toulousain de Malik Chibane, « Ma part de gaulois », dont j’attends beaucoup car c’est très symbolique pour moi d’avoir tourné à Toulouse. Il devrait sortir en février prochain. Sans oublier « Le déluge », un film italien, qui parle des derniers moments de la vie de Marie-Antoinette et de Louis XVI, avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent, où j’ai vraiment un petit rôle. C’était trop bien d’aller tourner à Turin.

Tous ces rôles sont bien différents : sur TF1, je joue une jeune fille muette, très timide, un peu folle, qui a été retrouvée en forêt, au bout de 3 jours. Avec Jean-Pierre Améris, je joue une fille hyper volubile, qui parle beaucoup. C’est hyper important pour moi, c’est ce qui nous plait, à nous comédiens. C’est une chance, je vois mon privilège, on me donne beaucoup de choses à jouer, du moins je passe beaucoup de castings et j’ai la permission de pouvoir jouer plein de choses. Je pense que ce n’est pas le cas d’autres personnes qui sont rapidement mises dans des cases.

Pour la suite, j’ai très envie de faire du théâtre, c’est hyper important pour moi, tout en continuant les tournages, notamment au cinéma. J’ai également envie d’écrire des scénarios…J’ai hâte !

Merci, Ambre, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Bellefond : Interview croisée avec Wendy Nieto et Julia Oberlinkels !

Publié le par Julian STOCKY

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / KISAYANG / FTV

 

 

Bonjour Wendy, bonjour Julia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous deux !

Nous pourrons vous retrouver le mardi 28 novembre prochain, sur France 3, dans un épisode inédit de « Bellefond », sous les traits des personnages de Camille et de Farima. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Wendy : Oui, de retrouver toute l’équipe, de retrouver Julia avec qui je m’entends très bien, de retrouver Stéphane qui est adorable, il est un peu notre nounours. On était dans un super cadre, on tournait à La Ciotat, c’était assez idyllique, on avait encore du beau temps en plein octobre donc, oui, c’était une chouette aventure !

Au-delà de l’intrigue en elle-même, c’est une série qui met en avant et défend des thèmes sociétaux aux enjeux forts, notamment la lutte contre l’injustice et les erreurs judiciaires…

Julia : Oui, ce sont des problématiques de tous les jours et c’est bien de pouvoir défendre ces sujets-là, de les porter sur France 3 au grand public, c’est un peu notre fierté !

Wendy : C’est souvent très risqué d’aborder ce genre de sujets, c’est délicat mais c’est vrai que j’ai apprécié le risque pris par France 3 d’aborder le thème du viol en l’occurrence. Forcément, c’est agréable pour nous de jouer dans quelque chose d’engagé. Oui, ça a été super !

Si l’on en revient à la genèse de cette aventure, quelles principales raisons vous avaient incitées à participer à ce programme, dès le premier épisode ?

Julia : Personnellement, pour l’expérience du tournage. Le premier épisode avait été alors l’un de mes plus gros tournages et l’un de mes plus gros rôles. C’était une super d’expérience, j’ai beaucoup appris en étant tous les jours devant la caméra, en répétant tous les soirs avec les autres comédiens,…J’avais beaucoup apprécié cette dynamique de tournage. J’ai beaucoup appris sur moi, grâce aux autres. Evidemment, à la lecture du deuxième scénario, j’avais vraiment trouvé cela bien de parler de ces thématiques-là, notamment du viol. Je me suis ainsi relancée dans l’aventure !

Wendy : J’ai trouvé le concept plutôt sympa, ça me rappelait un peu la série « Murder », en retrouvant trois étudiants qui aident leur professeur à enquêter. Forcément, de savoir que c’était Stéphane Bern qui devait incarner ce rôle - je ne le connaissais pas encore, j’avais simplement l’image du présentateur de « Secrets d’Histoire » et de toute cette richesse culturelle qu’il peut avoir -, je me suis demandé comment aller matcher cette symbiose entre les étudiants un peu plus rentre-dedans avec lui et lui beaucoup plus terre à terre et qui allait vraiment leur apprendre les principes de la justice…J’étais très curieuse de savoir ce que ça allait donner. Je suis plutôt contente, j’avais de super bons partenaires et Stéphane est vraiment adorable.

 

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / KISAYANG / FTV

 

Quel regard portez-vous chacune sur votre personnage ?

Julia : Pour le coup, Farima et Camille ont des caractères bien différents. Farima est beaucoup plus rentre-dedans, elle a soif d’apprendre, elle travaille dans la police donc elle a toujours eu ce truc. Elle n’a pas forcément cette limite entre prof et élève, elle parle à Bellefond dès fois comme s’il était plus son co-équipier que son professeur. J’ai bien aimé son caractère car c’est un genre de personnage que je n’ai pas l’habitude de jouer. Elle a ce côté « m’enfoutiste » parfois mais peut aussi détourner les règles pour arriver à ses fins. J’ai bien aimé ce caractère-là que peut avoir Farima, qui change des autres rôles que j’ai pu avoir.

Wendy : Camille est une jeune femme qui a très peu confiance en elle, elle est très discrète, très réservée, elle veut absolument bien faire les choses, elle admire Bellefond comme jamais. Ça a été intéressant pour moi car on ne m’a jamais proposé de jouer ce genre de rôle. De prime abord, on m’aurait plutôt castée pour le rôle de Farima. Donc c’était un peu une grande première pour moi de jouer un personnage aussi calme, aussi réservé, aussi timide. Mais j’ai bien aimé relever le challenge, le but d’un comédien est de pouvoir jouer plusieurs palettes de personnages donc c’était très agréable.

D’ailleurs, pour ce deuxième épisode, avez-vous pu lui apporter des compléments, des nuances ou de nouvelles couleurs ?

Julia : En ce qui concerne Farima, par rapport au premier épisode où elle était plus rentre-dedans et assez souvent dans sa bulle, là, dans l’épisode 2, elle s’est beaucoup plus rapprochée de ses autres camarades, elle s’est un peu plus calmée. Je pense que le fait d’être entourée de personnalités différentes, comme Camille qui est beaucoup plus réservée, lui a demandé de plus s’adapter. Du coup, j’ai senti une différence par rapport au premier épisode, elle est moins rentre-dedans, un peu plus calme mais toujours avec cette détermination, tout en s’adaptant aux gens avec qui elle est.

Wendy : Pour Camille, on approfondit un peu plus son personnage dans cet épisode, on en apprend un peu plus sur sa vie personnelle, on découvre qu’elle a eu un crush sur son professeur au lycée, que c’est lui qui lui a conseillé de devenir avocate. J’ai quand même pas mal de distance avec mon personnage parce que ce n’est pas quelqu’un qui me ressemble dans la vraie vie : j’ai son côté empathique mais, sinon, je n’ai pas ce côté réservé, je suis peut-être un peu plus rentre-dedans. Je trouve cela très intéressant justement de ne pas forcément ressembler à son personnage, ça demande un travail, je crois, en plus pour trouver quelque chose dans le corps, dans le phrasé, qui est loin de nous. C’est un peu le challenge des comédiens ! J’aime bien aussi garder de la distance avec le personnage que je joue, comme cela, après, quand on coupe, je remets la peau de Wendy et je continue ma vieJ.

Si l’on se replonge quelques temps en arrière, en amont du tournage du premier épisode, vous étiez-vous renseignées plus techniquement, dans les grandes lignes, sur le droit pénal et ses spécificités ?

Wendy : On préfère avoir cette distance, comme cela on se place un peu comme nos personnages, c’est-à-dire que l’on apprend en même temps. Dès que l’on avait une question sur le plateau, on avait toujours des réalisateurs, la scripte ou même Stéphane qui nous renseignaient. En fait, sur le tournage, on se retrouvait un peu à la place de Camille et de Farima parce que l’on était dans cet apprentissage. Donc ça a été intéressant de le jouer comme cela.

Julia : Comme le dit Wendy, on avait pris ce recul de base mais tout en s’étant renseignées quand même quoi qu’il arrive. Tout étudiant qui commence le droit se renseigne…

Wendy : C’est évident qu’il faut toujours savoir de quoi on parle… En plus, je tournais en même temps sur « Le code », je baignais déjà un peu dedans.

 

© Jean-Philippe BALTEL / BIG BAND STORY / KISAYANG / FTV

 

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir le rendu final ? Ou le ferez-vous en même temps que l’ensemble des téléspectateurs ?

Julia : On va le faire en même temps ! Au premier épisode, on avait pu faire une projection un mois avant mais, là, il n’y a pas eu cette occasion donc on va vraiment le découvrir le 28 novembre.

On vous imagine en tout cas impatientes de découvrir les retours du public ? On se rappelle que le premier épisode, en octobre 2022, avait rassemblé 4,5 millions de téléspectateurs…

Wendy : Ça avait été énorme, on espère avoir autant…voire peut-être même plusJ, ce serait super !

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Wendy : J’ai terminé un long-métrage cet été, où j’avais un petit rôle. C’était intéressant car il s’agit d’un film action, ça va s’appeler « Fatum », réalisé par Florent-Emilio Siri. Je joue vraiment la « bad cop » qui pète des gueulesJ, c’était super, c’est vraiment ce que j’adore faire car j’aime beaucoup quand ça devient un peu physique. J’ai également eu à apprendre à monter et démonter une arme. Je suis très très contente d’avoir fait ce projet. Là, j’attaque le tournage du programme « Le chant des sirènes » pour France 3.

Julia : Je viens tout juste de finir de co-écrire une web-série, avec un ami réalisateur. On va entamer le tournage en novembre/décembre pour une sortie spécialement sur les réseaux sociaux en janvier/février. Un épisode sortira par semaine. J’avais aussi eu cet été un petit rôle dans le film « Barbès d’Or ».

Merci, Wendy et Julia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

France 3 / Bellefond : Armelle Deutsch nous parle de son personnage dans ce deuxième épisode inédit !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Armelle,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le mardi 28 novembre prochain, sur France 3, dans un épisode inédit de « Bellefond », sous les traits du personnage de Christelle Legrand. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, tout à fait ! J’étais vraiment extrêmement enchantée déjà de rencontrer monsieur Stéphane Bern, c’est vraiment un être charmant, extrêmement bienveillant, très à l’écoute, qui, comme il le dit lui-même, débute un petit peu dans le jeu d’acteur. Donc c’était vraiment très agréable, c’est une personne très accessible. Et aussi de rencontrer les sœurs Barbault, les réalisatrices, avec qui j’ai pris un réel plaisir à travailler. Elles sont tellement de bonne humeur tout le temps que c’était vraiment un tournage très facile en fait au niveau de l’ambiance.

Au-delà de l’intrigue en elle-même, c’est une série qui met en avant et défend des thèmes sociétaux aux enjeux forts…

Le rôle m’a intéressée de suite, en tant que maman : quand on se retrouve face à sa fille, adolescente, qui vient de se faire violer, c’est un sujet extrêmement fort, qui peut être extrêmement tabou. Il y a souvent des non-dits, l’adolescent peut souvent se renfermer sur lui-même. Ce qui m’a plu dans ce rôle aussi, c’est d’interpréter cette mère qui est tellement submergée par son travail, par ses propres soucis qu’elle ne voit pas que sa fille ne va pas bien. C’est souvent le cas et quand ça arrive, l’ado, souvent, se renferme sur lui-même et est incapable de parler. C’est cela aussi que ça dénonce : vraiment, il faut réussir à apprendre aux jeunes filles, dès qu’il se passe la moindre chose un peu bizarre qui sort du cadre, à ne pas hésiter à en parler. Cela vaut pour le harcèlement, ça vaut pour beaucoup de choses.

Quel regard portez-vous ainsi sur Christelle, votre personnage ?

C’est une femme qui fait tout pour s’en sortir mais qui est débordée, qui est seule, qui tient son restaurant toute seule. C’est en cela où ça m’a plu, c’est de représenter ce genre de femme qui essaie de se débrouiller tant bien qu’elle peut et qui va se retrouver face à un drame, qui va complètement la dépasser. Malgré cela, elle va quand même se battre et renouer avec sa fille, avec qui une forme de distance s’était créée. C’est en cela aussi que je trouve que c’est intéressant de traiter cette relation.

Même si ce n’est jamais évident sur une durée courte, y avez-vous mis une part de vous en elle, sur certains traits de sa personnalité ?

Ah oui, complètement ! Là où j’ai eu un petit peu la place, c’est justement de pouvoir jouer le : « merde, je n’ai rien vu, je n’ai pas vu que ma fille n’allait pas bien ». Ça, j’avais la place de pouvoir le faire. Après, effectivement, c’est vrai que ça reste un guest donc il n’y a pas la place pour tout montrer mais, quand même, on a pu, je pense à la scène où je craque dans le restaurant quand je suis interrogée, montrer pas mal de facettes de sa personnalité et de ce qui se passe à l’intérieur d’elle.

 

 

Sans rien en dévoiler, on peut dire que ce personnage vous permet de défendre une palette émotionnelle de jeu très intéressante et très plaisante…

Oui, tout à fait. Même du point de vue de l’esthétisme, c’était très important, ce dont on a discuté avec les deux réalisatrices. On voulait que cette maman soit quand même assez fun, elle tient son resto, elle est habillée plutôt sexy, c’est une sorte d’abnégation je trouve : elle est là, elle ne lâche pas l’affaire, elle sait que la vie est dure mais elle coquette, elle s’apprête, elle est bien, elle ne se laisse pas aller.

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir le rendu final ? Ou le ferez-vous en même temps que l’ensemble des téléspectateurs ?

Non, je n’ai pas encore eu le temps de regarder le lien que l’on m’a envoyé, car je suis sur deux tournages en même temps actuellement. Pour la soirée du 28 ou en replay, on peut nous souhaiter que les téléspectateurs soient présents en nombre. En tout cas, ça vaut vraiment la peine car je trouve que Stéphane Bern a cette bienveillance qui va vraiment bien au personnage.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Là, je suis en train de tourner un 6x52 minutes pour France 2, qui s’appelle « L’éclipse », réalisé par Franck Brett, dont les deux rôles principaux sont interprétés par Anne Charrier et Claire Keim. On joue, avec mon mari, Thomas Jouannet, un couple de néo-ruraux. L’autre tournage se passe à Aix-les-Bains, c’est un film d’horreur d’époque, je ne peux pas en dire beaucoup plus, si ce n’est que ce sera destiné aux plateformes.

C’est vraiment mon rêve absolu que de naviguer à travers des univers différents - j’aime bien les univers forts - et aussi de vaquer, autant que possible, entre le cinéma, la télé et le théâtre.

Merci, Armelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

1 2 > >>