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Maud Forget revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maud,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences, notamment au théâtre, au cinéma ou bien encore en télévision. Qu'est-ce qui vous attire tant dans l'exercice artistique ?

 

J'ai commencé à l'âge de 16 ans, par le long métrage « Mauvaises fréquentations ». Au moment de me lancer dans les castings, j'étais surtout attirée par la vie derrière les caméras. J'ai toujours été intriguée par la caméra, par un travelling, par les making of. Cela me fascine.

 

Je me suis laissée pousser des ailes, alors que j'étais très introvertie. Le fait d'être devant une caméra, de parler avec des adultes pendant deux mois m'a fait me sentir en sécurité, à ma place. Ce fut une sorte de déclic, de révélation, ce que l'on appelle une vocation.

 

Maintenant, avec le temps, j'aime comment l'on cherche et l'on creuse un rôle, parce que l'on parle d'êtres humains. Je recherche la vérité la plus juste et je vais donc passer beaucoup de temps à travailler en amont, à construire le personnage structurellement. Jusqu'à retracer son passé pour comprendre comment cela l'influence ensuite dans l'histoire que l'on raconte.

 

Je ne laisse pas de message, l'acteur se doit de laisser une empreinte avec ses interprétations, par rapport à son point de vue sur le monde, par rapport à ce qu'il vit et par rapport à ce qu'il est. C'est pour cela aussi que l'on est touché par certains acteurs, qui nous transmettent leur humanité et leurs émotions. Un acteur, c'est un mélange assez paradoxal entre une part de soi et une part qui n'est pas soi même. Cela permet de rassembler les gens.

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Ce n'est vraiment pas le même travail. J'arrive surtout à associer ce que je vous expliquais précédemment, cette espèce de catharsis que l'on arrive à créer en télé ou au théâtre. Pour ce dernier, c'est fait de façon immédiate, au cinéma à posteriori. Mais le public, dans les deux cas, ressent cela de façon immédiate.

 

Mais le travail est différent. Le théâtre est une longue aventure, un rôle peut se faire sur trois ans et peut tellement évoluer en fonction de ce que l'on vit. L'acteur se construit chaque jour. Avec le cinéma, le travail est condensé, il demande beaucoup de concentration aussi, nous avons une journée pour faire une séquence. C'est beaucoup d'intériorité, avec les plans l'émotion est concentrée alors que le théâtre investit le corps de manière plus forte et plus large.

 

J'aime les deux, tout m'apporte des choses. Ces arts peuvent m'emporter très loin.

 

3/ Dans les derniers instants juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous ?

 

Avant la première, j'ai évidemment un stress immense car je ne sais pas comment le public peut recevoir le spectacle et le rôle. Par la suite, quand je suis un peu plus rassurée sur cela, j'en encore un peu de stress car j'ai envie de faire exister le personnage de la façon la plus sincère et profonde possible. Ce stress là m'apporte aussi un peu d'excitation. Une fois le spectacle lancé, je n'ai plus trop d'appréhension, j'essaie de m'écouter, de me faire confiance le plus possible pour être sincère, avec le plus de vérité possible. C'est le plus difficile, il faut être à l'écoute de soi mais aussi des autres.

 

4/ Spontanément, retenez-vous une expérience plus que toutes les autres ?

 

Mais toutes, pour des raisons différentes. Ma première expérience m'a révélé en tant que personne, m'a faite grandir. J'ai fait après un film avec Isabelle Huppert qui m'a révélée en tant qu'actrice. J'ai alors appris à composer un personnage, à avoir une part de moi et une part de l'autre. Ce film m'a beaucoup enseigné sur mon métier d'actrice. Il y en a plein d'autres, j'ai la chance, dans ma petite carrière, d'avoir fait des rôles totalement différents, qui n'ont rien à voir les uns des autres, ne serait ce que corporellement et émotionnellement. Ce sont des supers opportunités, qui m'ont apporté des choses différentes, j'ai appris énormément.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets ?

 

Je travaille sur plusieurs projets de théâtre, je ne peux encore vous en dire plus. Mais il y en a un dont j’ai proposé le sujet à un metteur en scène, c'est quelque chose que j'ai en tête depuis un petit moment, sur quelqu'un qui a existé. C'est un personnage hyper fort. Il est en cours d'écriture, ce devait être un seul en scène mais selon le point de vue du metteur en scène, nous nous adapterons peut-être. Un moment particulier de la vie du personnage est mis en avant. Bref. Tous ces projets vont prendre du temps mais ils sont tous aussi excitants et passionnants.

 

Je me suis lancée dans la réalisation, j'avais déjà fait un premier court métrage primé notamment au Festival de Saint Jean de Luz 2015, le prix du jury jeune. J'en développe actuellement un deuxième.

 

Ce fut un plaisir, Maud, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Leilani Lemmet évoque son actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Leilani,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview avec vous !

 

1/ Vous serez à l'affiche, à partir de novembre, au théâtre Clavel, de la pièce « Noël le grand Déballage », de et mis en scène par Romaric Poirier. Quelle histoire y est racontée ? Quelles thématiques y sont abordées ?

 

C'est une comédie dramatique, mélangeant humour et émotion. Six amis fêtent Noël ensemble chez l'un d'entre eux, ils se connaissent de longue date, depuis quinze ans. Ce qui devait être une super soirée tourne au règlement de compte. Les rancœurs, les secrets, les vieilles rancunes vont éclore et provoquer une cascade d’engueulades.

 

La maîtresse de maison, que j'interprète, est très organisée, à fond dans les codes et dans les traditions. Pour elle, Noël, c’est sacré, elle a mis les petits plats dans les grands, tout est minuté et elle veut que ça se passe exactement ainsi. Comme ce n'est pas le cas, elle part de plus en plus en vrille et en crise de nerf. Les problèmes qui jaillissent dans les relations entre les amis ainsi que l'angoisse que cela procure chez la maîtresse de maison amplifient les disputes.

 

Mais cela reste quand même sur un ton léger, avec des passages très drôles entremêlés de moments plus émouvants, dans la difficulté des relations.

 

2/ Comment présenter votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

C'est une jeune femme mariée depuis quelques années, qui a un certain vécu que l’on découvre plus tard dans la pièce.

 

Au départ, elles et son mari sont un peu les personnages comiques du spectacle. Elle est psychorigide, très stricte, très à cheval sur les traditions, elle va à la messe de minuit, à Noël la dinde est le plat principal, elle a fait un plan de table, elle s'est habillée spécialement pour l'occasion, il faut vraiment que les convives prennent bien le champagne au bon moment, qu'ils s'assoient à la place qui leur est assignée. Et si ça ne se passe pas comme prévu, cela lui procure une angoisse immense car elle veut tout contrôler.

 

Son mari est aux petits soins, c'est un couple qui s'aime mais, pour leur équilibre, c'est elle qui mène et lui qui suit. Elle le gronde tout le temps.

 

Elle a un côté autoritaire, mais elle n'est jamais méchante, jamais agressive, elle est assez naïve, pensant que la vie peut être planifiée comme un menu. Elle est d'humeur très changeante, elle peut être joyeuse, légère, inconsciente et, d'un coup, basculer dans une crise de nerfs, pour ensuite se remettre à rire.

 

3/ Selon vous, quelles seront les clés du succès de cette pièce ? Pourquoi va-t-elle plaire aux spectateurs qui viendront vous voir ?

 

Le mélange des genres, le fait que ça soit drôle et émouvant. On passe du rire à l'émotion. Vous aurez l'impression de quelque chose de complet, en ayant parcouru des sentiments très contrastés. Cela peut faire du bien.

 

Les thématiques abordées peuvent intéresser, elles sont assez actuelles. L'univers de la mise en scène sera anachronique, cela fera penser à une certaine époque sans être officiellement située. Il y aura une inventivité assez originale pour le décor et les vêtements. La période est suggérée sans être précisée. Le parti pris visuel est très intéressant, ça crée un univers.

 

4/ Plus généralement, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

 

Pour la période de Noël, je vais reprendre, pendant un mois et demi, un spectacle musical jeune public, « Aurore », mis en scène par Gaëlle Hispard. Il a été créé à l'Essaion il y a un an et demi, avant d'être présenté au Jardin Shakespeare. Une tournée s'en était suivie un peu partout en France. Nous revenons pour le coup à l'Essaion.

 

C'est un spectacle que j'aime beaucoup, il s'agit d'une adaptation assez libre de «  La belle au bois dormant  ». La princesse se pique le doigt, mais elle ne s’endort pas. Elle se retrouve au milieu d'un château endormi et doit trouver une solution toute seule. C'est un spectacle sur le passage à l'âge adulte, comment prendre conscience de qui l’on est et apprendre à faire des choix. Et il y a toutes sortes de personnages burlesques, on s’amuse beaucoup.

 

5/ En conclusion, très simplement, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

De trouver toujours autant de beaux projets, de continuer à travailler dans le théâtre, à l'image, en musique, de continuer à rencontrer des gens dont le travail me plaît et avec qui j'aime travailler.

 

Merci Leilani pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Emilie Mazoyer évoque sa nouvelle émission musicale sur Europe 1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Émilie,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

 

 

1/ Vous êtes, depuis la rentrée, à l'antenne d'Europe 1, du lundi au jeudi, de 21h à 22h, en direct avec « Shuffle ». Quel est le principe de l'émission ? Quel en est le contenu ?

 

Quand j'ai trouvé le titre, j'ai réussi à vraiment cerner mon contexte. Je fais des émissions de musique depuis 15 ans donc je sais le genre de musiques que j'ai envie de passer, je sais à qui j'ai envie de parler. Mais il fallait définir comment articuler justement ces musiques.

 

Je me suis souvenue de l'ipod Shuffle, dans lequel on rentrait 100 à 200 titres qui étaient ensuite diffusés de manière aléatoire. J'ai trouvé sympa de proposer aux auditeurs des titres qu'ils aiment mais articulés bizarrement. La première chanson est basée sur mon humeur du jour ou sur l'actualité. Se suivent ensuite trois chansons en rapport les unes avec les autres. On part alors sur un album de la semaine, sur une chanson qui ne vient ni de France, ni d'Angleterre, ni des Etats Unis, on essaie de surprendre avec des musiques chiliennes, portugaises, roumaines. On finit par un slow.

 

Ces balises sont présentes chaque jour et, à l'intérieur, ça peut changer, je peux avoir envie de parler d'une chanson en particulier, d'un artiste. C'est quand même assez souple.

 

2/ Être à l'antenne en fin de journée implique-t-il une adaptation particulière, notamment en termes de rythme ou de  dynamique ?

 

J'avais fait l'été précédent une émission de rock avec Philippe Manœuvre en plein après-midi. A ce moment là, on ne peut pas tout diffuser. Donc, oui, on s'adapte en termes de programmation. Dans le cas de ma nouvelle émission, on gagne en liberté.

 

On sait aussi que, le soir, les gens écoutent un peu plus longtemps, on peut donc installer des choses un peu plus lentes, ce qui est très agréable aussi. Il y a moins d'enjeux d'audiences à 21h, on est plus libre.

 

La manière de parler aux gens le soir est bizarrement assez proche de celle du matin parce que, à priori, on est chez eux. En journée, on est dans la voiture ou sur le lieu de travail. Je me permets d'être un peu plus proche, d'être davantage notamment sur la confidence.

 

3/ Quelles petites touches personnelles essayez-vous d'apporter à l'émission ?

 

Je choisis tous les disques, je ne travaille pas avec un programmateur. Je suis plutôt dans la bonne humeur, dans le sourire, je suis assez marrante, ça s'entend dans l'émission.

 

Je ne mens pas à l'auditeur, je ne fais pas semblant. S'il y a un problème technique je le dis, si j'ai perdu le fil je le dis aussi. Je n'ai pas une voix spéciale pour la radio, je reste naturelle. C'est plus sympa et ça plaît aux auditeurs. Je suis là pour partager ce que j'aime. Pour faire passer aux gens un bon moment, il faut que, moi aussi, je passe un bon moment.

 

4/ Comment préparez-vous l'émission ? Comment se font les choix des thèmes et des thématiques ?

 

Tout à l'humeur, à l'impro, au dernier moment. Ce qui rend dingue les patrons. Je donne ma programmation à 20h 15. C'est une émission sur l'immédiateté, on ne peut pas prévoir à l'avance.

 

C'est au coup de cœur, à l'envie. Je n'ai pas vraiment de filtre non plus. Cela vient du fait que j'ai appris mon métier à Radio France, sur Le Mouv' notamment. La direction d'Europe 1 me permet, et j'en suis très heureuse, de garder ma liberté de ton. Sous réserve bien sûr que j'ai les arguments en face. J'en suis ravie.

 

5/ Plus généralement, pourquoi aimez-vous tant ce domaine si particulier de la radio ?

 

Ça doit remonter, je pense, à l'adolescence. J'ai commencé à écouter des émissions au tout début des années 90, notamment sur Skyrock puis Fun Radio. J'ai senti une passion, j'avais envie de faire partie de leur bande. On avait l'impression d'une famille qui écoute du rock toute la journée, je trouvais cela formidable.

 

J'adorais leur façon d'apporter de la chaleur et un peu de présence à mes jeunes oreilles. J'étais bien consciente que l'on ne se connaissait pas dans la vraie vie mais, pourtant, j'avais l'impression qu'ils me comprenaient, que nous avions des points communs. Cela m'a apporté beaucoup de bonheur et de réconfort d'écouter de la radio pendant mon adolescence.

 

De là m'est venue l'envie de faire la même chose. Pendant mon parcours scolaire, j'ai même pu partir aux Etats Unis, une vraie belle période pendant laquelle j'ai commencé mes premières chroniques sur la vie d'un campus américain.

 

6/ Un petit mot, pour finir, sur votre rubrique matinale aux côtés de Patrick Cohen ?

 

Quelle fierté ! Patrick m'avait rencontré sur Radio France et c'est une joie de le retrouver. Il y a deux formats, une chronique culturelle le vendredi à 7h 20, pendant trois minutes, où je présente un disque ou une interview.

 

Dans « Melting Pop », de 9h à 9h 30, j'interviens les lundis, mardis et vendredis. Je parle de projets un peu plus confidentiels ou de découvertes. C'est très excitant d'être à l'antenne le matin. Je suis fière aussi que Patrick ait eu envie de m'avoir à ses côtés, c'est comme un petit diplôme:))

 

 

Ce fut un plaisir, Émilie, d'échanger avec vous !

Publié dans Radio

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Shemss Audat revient sur son parcours et évoque ses actualités !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit Photo : Martin Lagardère

 

Bonjour Shemss,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour le blog !

 

1/ Vous êtes une comédienne aux nombreuses cordes artistiques, sur scène, à la télévision ou bien encore au cinéma. Pourquoi prenez-vous autant de plaisir dans votre métier ?

 

Je ne me vois pas faire autre chose que cela, c'est vraiment mon oxygène. Je ne fais pas de distinction entre le plateau et la scène, j'ai fait beaucoup de danse quand j'étais petite, je chante aussi et ces endroits sont ceux où je me sens tout simplement vivante.

 

Je ne pourrais pas vivre autrement, j'ai fait plusieurs petits boulots lorsque j'étais étudiante et, clairement, ce rythme ne me convenait pas. Contrairement à la scène et au plateau, où je prends énormément de plaisir. Cela vient certainement de mon papa qui était comédien et que j'ai suivi dans de nombreuses tournées depuis toute petite. J'étais dans le ventre de ma maman quand j'assistais déjà à des répétitions et des représentations. J'ai eu la chance de voir des spectacles extraordinaires et des concerts splendides. J'ai des parents qui étaient extrêmement curieux de toute forme d'art différent et qui m'ont transmis cette curiosité, cet amour.

 

2/ Êtes-vous davantage attirée par un domaine en particulier ? Est-ce la diversité des arts qui vous intéresse ?

 

J'aime absolument tout faire et tout jouer. C'est justement ce que je trouve génial dans ce métier là, de pouvoir vivre mille vies en une. J'adorerais jouer tous les rôles que l'on pourrait me proposer et surtout ne pas être mise dans une case. Et chanter, danser aussi. J'ai fait une comédie musicale mais il me plairait dans faire d'autres. J'ai beaucoup pratiqué l'équitation, ça serait super de faire un film équestre. Pouvoir interpréter des personnages de toutes les époques, traverser les âges... J'aime beaucoup le théâtre classique, je suis une grande amoureuse de Racine et de Shakespeare, j'adorerais jouer Phèdre ou d'autres grandes figures. Entres autres mais pas que.

 

Donc, non, je n'ai vraiment pas de préférence, je suis une touche à tout et j'espère avoir l'occasion d'avoir un répertoire extrêmement varié : passer du rôle d'une grande humaniste, à celui de serial killeuse, d'une paumée... J'espère pouvoir toucher à tout, que ce soit dans le domaine de la comédie ou celui du drame.

 

3/ Spontanément, retenez-vous une expérience plus que toutes les autres ?

 

Mon premier rôle dans « Furieuse », un téléfilm pour France Télévisions, de Malik Chibane. Avoir un premier rôle est assez incroyable, il y a une sacrée pression sur les épaules. Pour le coup, je me sentais vraiment vraiment vivante. J'étais présente en amont mais aussi sur la totalité du film. Je jouais notamment avec Frédéric Diefenthal et Pascal Demolon. J'ai enregistré la bande originale.

 

D'ailleurs, c'était assez difficile pour moi de regarder le film car je m'y voyais sous tous les plans. Malgré tout, cette expérience reste forte et j'espère avoir à nouveau l'occasion d'interpréter des premiers rôles.

 

Au théâtre, je retiendrais mon seul en scène « ALLO », une nouvelle de Fellag, accompagnée à l'accordéon par Marc Perrone sur une mise en scène d'Hugues Massignat. C'était assez dingue, deux heures de spectacle seule en scène, sur un thème qui me plaisait beaucoup, celui de la guerre civile en Algérie. La cause féministe est une cause qui me tient particulièrement à cœur et le personnage que j'ai interprété en était une figure de proue. Elle a fait de hautes études de droit, comme moi, et elle se retrouve du fait des événements et de la montée de l’extrémisme en Algérie, enfermée chez elle par ses frères, ne pouvant parler que, chaque nuit, à son amoureux. C'est une très belle pièce que j'ai adorée jouer.

 

C'est toujours intéressant, en tout cas, d'être là du début à la fin du projet. Mais, de façon générale, j'ai adoré toutes les expériences artistiques auxquelles j'ai pu participer.

 

Crédit Photo : Martin Lagardère

 

4/ Le rythme sur les plateaux de tournage est généralement très soutenu. A ce titre, quelle est votre méthodologie de préparation en amont ?

 

Le rythme le plus effréné que j'ai pu connaître fut sur « Plus Belle la Vie » et bien sûr sur « Furieuse ». J'ai eu la chance d'avoir des supers partenaires de jeu. Sur « Plus Belle la vie », nous travaillions tous les soirs les scènes du lendemain, nous étions tous très consciencieux, nous avions beaucoup de plaisir à travailler et à jouer ensemble.

 

Je travaillais surtout mon texte. Sur le plateau, je faisais confiance au moment présent, au réalisateur et à la spontanéité de mon partenaire. Lorsque l'on se sent bien, on peut davantage lâcher prise car il y a un vrai rapport qui se crée. On arrive à rebondir plus facilement. On s'approprie le texte plus aisément.

 

Ce n'était pas toujours évident car cela allait très vite et, dans la même journée, on pouvait tourner des séquences d'épisodes très éloignés les uns des autres.

 

5/ Dans les derniers instants avant de rentrer sur scène, comment vous sentez-vous ? Quels sentiments dominent en vous ?

 

C'est là que l'on se sent vivant. Il y a cette excitation de retrouver la scène, de rencontrer les personnes qui sont venues vous voir. Chaque soir est une nouvelle aventure, tout est différent, l'ambiance d'une salle peut complètement vous porter ou même, par moment, vous inhiber. Nous adaptons le rythme aux réactions de la salle mais quand le public nous pousse c'est un bouleversement.

 

J'ai souvent très mal au ventre et, en même temps, je reste très excitée. Une fois sur scène, une magie folle opère alors, on oublie ce qui vient de se passer et on devient pleinement son personnage. C'est vibrant, on ressent tout. On a l'impression que toutes les cellules de notre corps sont en éveil.

 

6/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets artistiques actuels ?

 

Cet été, j'ai joué avec Pierre André Gilard, une lecture mise en scène d'un recueil de poèmes de Mériem Terki, une jeune poétesse extrêmement talentueuse. Elle écrit magnifiquement bien. Nous avons joué « Paroles blessées » au théâtre de Châtellerault. C'était top et j'ai vraiment hâte qu'on le reprenne. Je ne sais pas encore où mais très certainement sur Paris.

 

Je joue en ce moment un petit rôle dans « Baron Noir » sur Canal +, que je tourne entre Bordeaux et Paris. Je viens de finir le téléfilm « La pièce manquante » avec Odile Vuillemin, pour France 2. Je m'apprête à tourner dans la série « Tandem » sur Montpellier.

 

« La soif de vivre » dans lequel j'ai tourné l'année dernière avec notamment Claire Keim et Grégory Montel va bientôt être diffusée sur France 2. J'ai la chance d'avoir le deuxième rôle principal féminin. Ce fut une superbe expérience.

 

J'ai d'autres projets de théâtre et de web séries dont je ne peux pas trop parler pour le moment, si ce n'est que vous me verrez peut-être avec certains de mes anciens partenaires de « Plus Belle la Vie ». C'est en préparation...

 

Je travaille aussi sur l'écriture d'une pièce sur le thème des femmes combattantes, avec une amie, Rizlaine El Cohen. Sans oublier l'écriture d'un scénario.

 

Ce fut un plaisir, Shemss, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Isabelle et Olivier évoquent la nouvelle version de leur émission sur IDF1 !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : AWcreation

 

Bonjour Isabelle, bonjour Olivier,

 

C'est une joie d'effectuer cette interview en votre compagnie.

 

1/ Depuis la rentrée, les téléspectateurs d'IDF1 peuvent vous retrouver chaque jour, à 12h 30, dans la nouvelle formule de « IDF1 et vous ». Quelles sont les principales nouveautés de cette saison ?

 

Olivier  : Nous sommes deux alors qu'Isabelle était seule à l'antenne depuis trois à quatre ans. Au départ, nous avions fait cette émission ensemble, ça s’appelait « ID Club », juste après « IDF1 Midi », sur le même plateau.

 

Isabelle  : C'est un peu un retour aux sources.

 

Olivier  : L'émission est principalement axée autours de jeux avec les téléspectateurs, une sorte de libre antenne à la demande de Jean-Luc Azoulay, avec les gens qui nous parlent sur les forums et les différents réseaux sociaux. Nous sommes en fait les portes parole des téléspectateurs auprès de la chaîne pour qu'ils puissent intervenir à l'antenne.

 

Isabelle  : Nous avons un nouveau plateau tout beau tout neuf depuis la rentrée, rendant le contenu encore plus convivial. Nous sommes assis dans un canapé, c'est un peu comme si les téléspectateurs venaient chez nous. L'émission est plus longue, 30 minutes au total, de nouvelles chroniques et rubriques se sont ajoutées.

 

Olivier  : Nous essayons de faire découvrir des choses. Je voulais parler de musique de manière différente. De nos jours, les chansons sont sur MP3, c'est un peu triste, il n'y a plus l'objet comme lorsque nous étions petits. Les vinyles reviennent à la mode, du coup je dédie ma chronique à ce support. Je remercie les maisons de disques pour leur aide dans ce sens.

 

2/ A titre personnel, quelle touche personnelle essayez-vous d'apporter dans le programme ?

 

Olivier  : C'est notre complicité, du fait que nous nous connaissons depuis des années.

 

Isabelle  : Ça passe tout de suite entre nous, on se complète très bien.

 

Olivier  : En plus, il n'y a jamais eu de concurrence, nous formons un vrai binôme.

 

Isabelle  : Lors de notre première émission ensemble il y a quelques années, la présence d'Olivier à mes côtés m'avait beaucoup aidé, cela m'avait aidé à être moins stressée car je commençais à peine l'antenne.

 

3/ L'animation en duo implique-t-elle des changements ou des adaptations comparativement à la précédente saison ?

 

Isabelle  : Cela donne encore plus de complicité et de bonne humeur. Je trouve cela chouette.

 

4/ L'interaction avec les téléspectateurs est renforcée. Comment se passent ces petits moments sans filet en direct avec quelqu'un au bout du fil ?

 

Olivier  : C'est l'habitude de le faire. C'est vrai qu'il n'y a pas de filtre, du coup nous recevons même parfois des critiques. Il faut toujours les prendre avec le sourire. Notamment sur les programmes de la chaîne ou la fréquence de diffusion des séries. A l'inverse, il y a aussi de chouettes moments.

 

Isabelle  : C'est également de l'improvisation.

 

5/ Un petit mot sur vos autres actualités sur la chaîne ?

 

Olivier  : « IDF1 chez vous » continue, je vais depuis plusieurs années à la rencontre des lieux de sortie, sous formes de six pastilles de deux à trois minutes par jour. Je fais à peu près deux tournages par semaine.

 

En parallèle, dans la structure JLA, je travaille dans le label Ludoc Prod qui produit des documentaires. J'interviewe des personnalités dans ce sens. Dernièrement, nous avons fait le Club Dorothée sur C8, les enfants stars, la saga Hélène et les garçons, les héros de notre enfance. Au delà de cela, nous développons aussi beaucoup, je fais donc souvent des propositions documentaires et je suis ensuite en contact avec les chaînes pour leur proposer. C'est donc très varié, les journées sont rythmées.

 

Isabelle  : Je gère la production de l'émission « IDF1 et vous », j'aime bien trouver et démarcher des partenaires. Je fais aussi une émission de voyance pendant une heure, voire plus le vendredi soir avec le prime.

 

6/ Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison ?

 

Isabelle  : Un autre animateur:))

 

Olivier  : Toujours autant d'appels, toujours autant de bonne humeur avec les téléspectateurs, que l'on continue à s'amuser, que l'on trouve de nouvelles rubriques à faire.

 

Isabelle  : Que l'on peaufine l'émission, qu'elle soit totalement à notre image et qu'elle plaise à nos téléspectateurs.

 

Merci à vous deux pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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Marie Legault arrive sur France 3 dans Plus Belle la Vie !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marie,

 

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

 

1/ Les téléspectateurs de France 3 peuvent vous découvrir en ce moment, dans la série à succès « Plus Belle la Vie », où vous y interprétez le rôle de Sylvie Mazières, une maraîchère bio pétillante pleine de charme. Comment présenter ce personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

C'est une fille très nature, pétillante, elle aime forcément le bien manger, elle défend les bonnes valeurs, notamment le manger bio. Elle est sensible à la nature, c'est une fille très directe aussi dans ses rapports aux autres.  Elle vend ses produits sur les marchés, elle y est très appréciée. C'est une bonne vivante.

 

Elle est aussi passionnée de moto, elle aime faire des grandes ballades. Sylvie est une femme libre qui cherche l'aventure et, justement, il se pourrait qu'elle en vive une. 

 

2/ Comment avez-vous abordé l'interprétation de ce personnage ? Comment vous y êtes-vous préparée ?

 

Nous recevons rapidement les textes, ce qui est appréciable donc j'ai eu le temps, à chaque fois, d'assimiler l'esprit de la séquence et du texte. J'ai rencontré en amont l'un des comédiens avec lequel j'ai beaucoup de scènes et nous avons énormément travaillé ensemble avant le tournage, un peu comme si on répétait une pièce de théâtre. Pour essayer de trouver la gestuelle propre au personnage, l'émotion, le ton, un peu la chorégraphie de certaines scènes.

 

Comme cela va assez vite, il est important de faire ce travail en amont et j'ai vraiment eu le luxe de pouvoir travailler avec ce comédien que je ne peux pas encore révéler. Il s'est rendu très disponible et ce fut d'autant plus plaisant que ce n'est pas toujours le cas.

 

Face au rythme soutenu de tournage, quelles ont été vos clés pour un tournage efficace ?

 

J'ai eu la chance de commencer par des scènes en extérieur pour lesquelles nous avons un peu plus de temps, ce qui m'a donné un rythme similaire à ce que je fais en pubs ou en longs métrages. C'était plutôt détendu, même s'il faut gérer différents paramètres, comme le bruit du bateau ou les gens qui passent. Le cadre était vraiment très joli, avec la mer et nous avons tourné en août, avec une très belle lumière.

 

L'un des réalisateurs aime bien les plans séquence, l'un était de 4 minutes 20 initialement que nous avons finalement resserré.

 

En studio, c'est autre chose, c'est vraiment un rythme beaucoup plus rapide. Il y a moins de bruit et l'on sent que les équipes sont rodées, le tournage est très soutenu. Ce n'est pas toujours évident, pour un comédien, de prendre le temps et il faut savoir s'adapter. J'ai brisé la glace à la première séquence et tout s'est très bien passé. J'aurais adoré prolonger ces moments là tellement ils sont chouettes.

 

Existe-t-il des liens entre Sylvie et Marie ?

 

J'aime bien manger bio dans l'ensemble, nous avons une hygiène de vie proche. Sylvie est assez tonique, elle a du caractère, ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle me ressemble en cela. C’est une femme à l'esprit libre dans ses choix, qui est aussi une bonne vivante.

 

3/ Le personnage est un guest présent sur plusieurs semaines. Cela implique-t-il des adaptations particulières ?

 

Cela m'a permis de prendre mon temps, d'intégrer ce personnage et de vraiment devenir Sylvie. Parfois, quand on a un guest d'une à deux journées, on n'a pas le temps, on vient faire son numéro. On le fait bien mais sans que cela coule dans les veines. Là, j'ai eu le temps que son sang coule dans mes veines.

 

Chaque moment qui s'ajoutait me rapprochait un peu plus encore du personnage. Même mes cheveux ont été changés, pour qu'ils soient très ensoleillés. Je les ai d'ailleurs gardés ainsi car je n'ai pas envie de quitter Sylvie, elle est encore là, très présente même si j'ai repris d'autres projets.

 

Justement, aimeriez-vous voir revenir Sylvie ?

 

Oui, absolument mais je ne peux pas en dire plus. Je sais peut être déjà des choses. Je me sens très près d'elle mais elle est en même temps assez loin de moi. Quand j'ai lu le texte, je savais que ce rôle était pour moi car il était moi, je n'avais pas à créer un personnage, j'avais juste à être moi-même et à me glisser petit à petit dans le rôle de Sylvie.

 

4/ Selon vous, pour quelles raisons ce personnage plaira aux fidèles téléspectateurs de la série ?

 

Sylvie est pétillante, très souriante, elle apporte une sorte de vitalité, elle est chaleureuse et bienveillante. Elle est généreuse, tout entière, on va l'apprécier pour le charme qu'elle a avec les autres, pour cette histoire forte qu'elle va vivre avec un personnage. Sylvie est attachante, nature et un brin sexy aussi. Parfois, elle aime profiter de la vie, un peu border line.

 

5/ Pour conclure, comment inciter, un peu plus encore, les lecteurs à vous suivre dans ce nouveau rôle ?

 

Si vous voulez découvrir ce que je vais faire vivre d'intense à un autre personnage, suivez dès le 4 octobre jusqu'en novembre. Il y aura aussi des flash backs par la suite.

 

Il va y avoir plein d'intrigues autours de ce duo. Ce sera très coloré, très pétillant, très flamboyant, comme le personnage.

 

Merci Marie pour votre gentillesse  !

Publié dans Télévision

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Antoine Martin Sauveur présente son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Antoine,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

1/ Vous êtes, chaque jeudi soir, à l'affiche du chouette spectacle « A table ! », au restaurant Table. Comment présenter ce programme original ? Quel en est le concept ?

 

Il y a trois mini pièces de vingt minutes chacune, dans la salle annexe du restaurant que le chef Bruno Verjus met à notre disposition. Je joue dans la première, à 20 h 30.

 

Ce n'est donc pas une pièce qui se déroule dans une salle de spectacle, néanmoins il s'agit quand même de théâtre et non pas d'une expérience différente où les gens seraient intégrés.

 

C'est un peu comme si on était invité chez des amis, par des amis qui sont eux même invités par des amis et que, de fil en aiguille, on se retrouve autours d'une grande table avec peut être une dizaine de personnes. Juste après que l'on ait trouvé sa place et pris le premier verre de l'apéritif, certains se connaissent bien et ont commencé à parler entre eux et nous nous retrouvons au milieu, ne connaissant personne. A ce moment-là, deux des convives se mettent à parler, mais pas du tout sur le mode apéritif, mais du genre scène de rupture. On assiste, en étant extérieur à la situation, en ne connaissant personne, à la scène.

 

C'est très vivant, très libre comme interprétation avec un texte qui, lui, n'est pas improvisé. Les spectateurs sont comme autant de caméras et de points de vues sur une scène qui a lieu entre deux personnages.

 

2/ Comment décririez-vous votre spectacle « Entre amis » ? Quelle histoire y est évoquée ?

 

Il s'agit de deux amis très proches, amis d'enfance, qui se retrouvent autour d'un verre. L'un des deux évoque, au début de la scène, les difficultés qu'il a dans son couple, avec sa femme. A ce moment-là, l'ami d'enfance compatit à cette situation mais lui aussi a quelque chose de très important à dire à son ami. Il ne sait pas trop comment placer cela dans la discussion sans mettre les pieds dans le plat, parce que l'autre est perdu dans son histoire de couple.

 

De là naît une situation riche.

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés de réussite de ce programme ?

 

Le concept du micro théâtre immersif a été découvert en Amérique latine par Vincent Roger, le créateur, l'auteur du spectacle et mon partenaire de jeu. Cela fonctionne très bien là bas et en Espagne aussi. Il a adapté le concept chez nous.

 

Il y a une forme d'intimité en live, comme si on était avec son interprétation du spectacle, comme si on était dans son canapé à regarder un DVD tout seul. On assiste à un spectacle avec ce privilège de ne pas avoir la contrainte de se retrouver dans une foule. Comme si des musiciens venaient chez soi faire un concert privé. On a l'impression d'avoir ce spectacle pour soi tout seul.

 

Ça se passe dans un très bel endroit, avec une atmosphère très particulière et on se retrouve quand même néanmoins avec d'autres personnes qui assistent à ce spectacle. C'est tellement étonnant que l'on est surpris d'assister à cela. En même temps, on est content d'avoir d'autres gens à côté pour ne pas être tout seul à être conquis ni à partager tout seul ces émotions.

 

4/ La proximité avec le public et l'originalité associée impliquent-elles une adaptation particulière ?

 

J'ai fait de nombreux tournages pour le cinéma et les séries télé, où le rapport aux spectateurs se fait au travers d'une caméra. C'est la première fois que je me retrouve à jouer en vrai devant des gens .

 

On est au milieu des spectateurs, c'est un peu le même sentiment qu'un happening dans la rue, à savoir que l'on joue une situation fictive mais dans la réalité. A l'inverse du théâtre où l'on joue quelque chose de fictif dans un univers fictif.

 

Ici, le jeu est de reproduire une fiction dans les conditions du réel.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et actualités artistiques actuels ?

 

J'ai plusieurs casquettes que j'essaie de développer.  Je joue dans ce concept depuis un an maintenant. Mais j'attends aussi la diffusion de plusieurs choses que j'ai jouées à la fin du printemps. Notamment une série française, « Commissaire Magellan », mais aussi un pilote de série tourné en Italie pour lequel une suite semble attendue que j'attends déjà avec impatience.

 

Au cinéma, j'ai participé à l'écriture et à la réalisation d'un long métrage qui s'est tourné sur plusieurs années. Je suis très content de l'avoir fait. C'était très plaisant, sur un sujet très intéressant, la corruption en se demandant jusqu'où on serait prêt à aller pour l'éradiquer. Ce film vient d’être sélectionné au festival du film policier de Cognac, ce qui va être pour moi un moment très riche.

 

Merci Antoine pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Virgilia Giambruno évoque son actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Virgilia,

 

Quel plaisir d'effectuer cet entretien avec vous !

 

 

1/ Nous pouvons actuellement vous retrouver dans la nouvelle websérie, « Une fois, pas 2 ». Quelles en sont les thématiques ?

 

C'est un format humoristique, entre cinq et sept minutes, avec pour thématique une jeune femme de 22 ans à qui il arrive des histoires incroyables, qui sont toutes vraies.

 

Nous, auteurs, devons écrire des histoires qui se sont réellement passées. C'est le genre de choses qui arrivent une fois mais pas deux, d'où le titre.

 

Comment décririez-vous les personnages ? Quelles sont leurs principales caractéristiques ?

 

Dans les personnages principaux, Gildas est en fac de socio, elle est un peu perdue, elle n'essaie pas forcément de trouver l'amour, juste de trouver son chemin. Elle est de nature assez timide en société et la voix off nous offre son intime qui, lui, est beaucoup plus affirmé. Donc on a à la fois le masque social et ce qu'elle pense vraiment.

 

S'ajoutent des personnages assez hauts en couleurs, les colocs. Charlotte et Marylou ont deux tempéraments complètement différents. Une beaucoup plus émotive, l'autre davantage terre à terre, un peu caractérielle.

 

Sans oublier les copains de Gildas, avec Eric, un boute en train qui aime faire la fête, et Pauline, sa meilleur amie, très haute en couleurs, très libérée sexuellement parlant et qui a la blague facile aussi.

 

2/ Quelles ont été vos principales sources d'inspiration ?

 

Mon meilleur ami, un jour, m'a conseillé d'écrire un bouquin avec toutes les histoires que je vis, bien évidement pour se moquer de moi.... je me suis dit que c’était pas bête et puis j’ai écrit quelques épisodes comme ça…. Mais, à la base, cela ne devait pas être une web série,  je sortais de l'école et j'avais besoin d'une bande démo, je voulais donc faire quelques images avec ces anecdotes.

 

Le tournage s'est super bien passé et les images ont bien plu, d'où l’idée de la série par la suite. On a 7 épisodes pour la première saison et 10 épisodes pour la saison 2 qui est déjà écrite. Je suis actuellement en recherche de financement. Mais, avec Ricci le réalisateur, nous parlons d’en tourner un assez rapidement, peut être octobre et de lancer un crowfunding pour ne plus faire patienter trop longtemps notre communauté.

 

Selon vous, quelles sont les clés de réussite de ce programme ? Pourquoi plaît il aux internautes qui le regarde ?

 

On a essayé de faire quelque chose de proche de la réalité, où tout le monde peut s'identifier. Dans le premier épisode, il y a des mots trash parfois, c'est une vraie volonté d'avoir un langage commun avec des histoires loufoques qui peuvent arriver à tout le monde finalement.

 

3/ Plus généralement, quels sont vos autres projets et actualités artistiques actuels ?

 

J'ai écrit un épisode de la web série « Seltsam » saison 2, qui a reçu pas mal de prix et qui a été créée par Matthieu Kassimo. Dans un univers complètement différent, c'est une série fantastique antologique.

 

J'ai écris l'épisode 6 de la saison 2, il s'appelle « Dangerous woman » Il est très engagé. Je vais le réaliser à la fin du mois.

 

Je travaille aussi sur une autre web série humoristique, avec le youtubeur Paul Kabesa sur un nouveau couple un peu loufoque qui découvre les joies des débuts et de vivre à deux.

 

J'aimerais refaire du théâtre, tourner dans une série (j’adore les séries je suis une vraie addicte) et j’aimerais jouer dans des films d’action !! J'ai d'ailleurs comme projet d'en écrire un car c'est un genre que j’aime beaucoup et puis continuer d’écrire et de réaliser !!

 

 

Merci Virgilia pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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Pierre Montel revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Pierre,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

 

 

1/ Vous êtes un jeune artiste aux expériences variées, notamment en réalisation et dans le jeu. De façon générale, qu'est-ce qui vous plaît tant dans cet exercice ?

 

C'est une bonne question  ! Au départ, je suis allé vers des études de réalisation et je me suis rendu compte, en dirigeant les comédiens, pourquoi j'aimais cela et pourquoi je voulais faire cela. Petit, je regardais beaucoup la série «  Le caméléon  », où le personnage principal était capable d'exercer n'importe quel métier au monde. Il le faisait pour aider les gens en difficultés et rétablir, à sa façon, sainement, la justice.

 

Pouvoir devenir n'importe qui m'a intéressé, pour pouvoir arriver à me fondre dans la masse et être connecté à n'importe qui. Pour cela, il faut comprendre les gens. Pour les comprendre, il faut les observer, il faut réussir à penser comme eux, à vivre comme eux, à calquer les entités qui ne sont pas de notre caractère, les faire évoluer pour comprendre ensuite le pourquoi des choses. Donc devenir meilleur en se posant les bonnes questions qui nous amènent à ne pas faire de mauvais choix, qui peuvent nuire à une personne.

 

Ce qui sert le plus est l'observation. On apprend beaucoup en restant assis, en regardant faire les gens, en essayant de comprendre les raisons des actes, en fantasmant sur ce qui a pu se passer avant, en imaginant des histoires. Peut être alors arrivons nous à cerner le comportement de certaines personnes. C'est un ensemble de choses. Plus on maîtrise de choses, plus on comprend de choses et plus on est carré. Pour cela, pendant longtemps, j'ai fait trois métiers  : comédien, pompier volontaire et pâtissier bretzels. En gros, essayer d'aider les personnes, de les nourrir et de les amuser. Cela m'a appris beaucoup de choses, notamment d'un point de vue humain. Cela m'a fait voir le monde peut être plus posément.

 

2/ Spontanément, retenez-vous une expérience plus que toutes les autres ?

 

Non. Ce sont des petites choses qui font un canevas global. L'ensemble amène à une émancipation de la personne et à son éveil personnel. C'est un tout.

 

3/ Face au rythme généralement soutenu d'un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de préparation en amont ?

 

Cela dépend avec qui on tourne. Il y a des équipes qui font cela pour l'amour du cinéma, entre potes, avec qui on peut discuter et échanger les points de vues. Dans ce cas, le réalisateur sait en général comprendre le comédien et sait se remettre en question. Le rôle du comédien est vraiment orienté sur son personnage, alors que le réalisateur doit avoir une vision plus générale. Du coup, l'acteur peut parfois alors mettre en avant des petits points qui pourraient paraître des détails mais qui aident à crédibiliser son personnage.

 

Le comédien doit faire vivre son personnage, il doit donc le rendre vivant, le comprendre pour cerner les raisons de ses actes.

 

Dans le cas inverse, où l'argent est le cœur même du plateau, plutôt que l'amour du métier, toutes ces notions de compréhension des personnages passent souvent à la trappe, faute de temps.

 

4/ Quels sont vos actualités et projets artistiques actuels ?

 

Je tourne depuis quelques temps une web série, le cinquième épisode sera bientôt terminé et vous pourrez alors tous les découvrir. Ce projet bénévole est très intéressant, sur un rythme très soutenu. Cet ambiance n'est pas forcément vécue sur un plateau professionnel.

 

En parallèle, je vais peut être tourner un court métrage sur des jeunes qui vont braquer un Emmaüs. L'histoire est inspirée d'un fait réel. J'ai été interloqué et je me demande vraiment qui est la victime et qui est le plus à aider.

 

 

Ce fut un plaisir, Pierre, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Ana Daud évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Ana,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Les téléspectateurs de M6 peuvent actuellement vous retrouver dans la nouvelle série « Quadras ». Comment présenter ce nouveau et chouette programme ?

 

C'est une série chorale, qui parle de crise. D'une crise qui peut arriver à n’importe quel âge. Il y a un panorama de plusieurs personnages et au fur a mesure on rentre dans la vie de chacun d'eux pour expliquer leur propre crise.

 

2/ Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ?

 

Elle s'appelle Bodgana, une jeune fille russe qui est arrivée de St Saint-Pétersbourg à Paris il y a quatre ans. C'est une demoiselle avec beaucoup de rêves, une personnalité artistique qui travaille dans un magasin de papiers peints, elle y crée des modèles.

 

Elle rencontre, dans un musée, Gérard, un homme français d'âge mûr et aisé financièrement, et ils tombent amoureux. Dans le cadre du mariage mis en avant dans la série, on voit beaucoup de personnages qui ne vont pas accepter leur relation, qui vont beaucoup la juger. Ils voient surtout son apparence, elle est jeune, grande et belle mais, en fin de compte, elle n'est pas que cela.

 

C'est une fille courageuse qui est partie de Russie parce qu'elle voulait découvrir Paris depuis longtemps, la culture française l'a toujours attirée, elle est curieuse, positive et parfois naïve. L'intégration n'a pas forcément été facile mais, au bout d'un moment, elle rencontre l'amour de sa vie, ce qui l'aide, notamment à apprendre la langue et à évoluer.

 

Le couple est assez décalé mais je pense qu'elle est plutôt spirituelle, cette rencontre est une rencontre d'âmes avant tout.

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés de réussite de ce programme ?

 

Quand j'ai lu le scénario, je l'ai dévorée.. Même si je ne comprends pas certains mots de français, c'est le premier scénario que j'ai lu avec une telle fluidité. C'est très drôle, des personnages touchants, j'ai beaucoup rigolé sur cette comédie et je pense que beaucoup des gens s'y retrouveront.

 

La série est très contemporaine, romantique et drôle à la fois.

 

4/ Plus généralement, quels sont vos autres actualités et projets artistiques actuels ?

 

J'ai tourné aussi pour « Engrenages » sur Canal +, dans un très beau rôle. Je joue une proxénète et je n'ai pas voulu en faire une caricature, on verra plusieurs facettes, ce fut un rôle complexe. J'ai fini également un tournage pour Arte, où je jouerai l'assistante de Trotski.

 

Ce fut vraiment une année de réussite pour moi, j'ai adoré jouer ces trois personnages de composition. Je me suis éclatée à le faire, à travailler dessus avec enthousiasme et passion, entourée et aidée par des très chouettes équipes. Et je remercie de tout mon cœur les trois réalisateurs qui m'ont confié ces jolies rôles : Frédéric Mermoud (Engrenages), Melissa Drigeard (Quadras) et Fred Goupil (18-clash of futures)

 

5/ Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

Beaucoup de rôles et moins de clichés !

 

Ce fut un plaisir, Ana, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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