Audrey Ferin, artiste aux multiples casquettes, évoque avec nous le lancement de sa marque !
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Bonjour Audrey,
Quelle joie de vous retrouver pour cette nouvelle interview !
En plus de vos nombreuses casquettes artistiques, vous avez récemment lancé votre marque. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir que cela doit être pour vous ?
Oui ! Ça a été un vrai challenge : moi qui ai toujours gravité autour du monde de la mode, de la beauté, j’ai toujours rêvé de monter ma marque. Lors des shootings ou des tournages, on m’a beaucoup beaucoup démaquillée et je voyais toujours ces cotons démaquillants dans les poubelles, ce qui n’est pas écologique. De plus, le coton frotte sur la peau et fait des rougeurs. J’ai ainsi eu l’idée de développer une marque autour du démaquillage, et, plus précisément, autour des cotons démaquillants réutilisables. Je voulais vraiment un produit de qualité, ce sont des cotons démaquillants de 12 cm, ils sont donc vraiment grands, c’est molletonné à l’intérieur, c’est très doux pour la peau, ce qui évite les passages répétés. C’est un petit peu comme un moment au spa, c’est une parenthèse de douceur !
Nous les femmes, nous nous nettoyons le visage et nous démaquillons deux fois par jour, tout au long de notre vie, ce n’est pas rien, ce sont des gestes quotidiens, comme prendre une douche ou se brosser les dents. Il n’y a donc pas de raison de ne pas prendre ce sujet en considération. Cela aide aussi notre peau à mieux vieillir dans le temps et c’est agréable de se faire du bien. C’est donc de là que sont nées cette envie et cette idée de créer la marque Angel Face. Pour le moment, elle est disponible en e-commerce en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Le site https://angelfaceparis.com/ est donc retranscrit également en néerlandais.
D’ailleurs, d’où, plus précisément, vous est venue cette idée ?
En fait, j’ai fait le jeûne Buchinger en Allemagne, il y a deux ans. Je suis partie pendant deux semaines, tout au nord du pays dans un château, où j’ai marché dans la forêt chaque jour. J’ai eu alors comme une révélation : « il faut que tu fasses de l’entreprenariat ». Revenue en France, j’ai fait une formation et, de là, c’était parti !
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Comme toute nouvelle aventure, c’est certainement un défi, face à de nombreux domaines, notamment administratifs, que vous ne connaissiez pas avant ?
Ah oui, j’ai découvert les bons et les mauvais côtés du monde de l’entreprenariat. La paperasse n’est pas évidente, il y a énormément de choses à mettre en place : le statut de la société, le dépôt de la marque, la comptabilité, le compte bancaire,…et ce n’est jamais simple ! Donc, oui, c’est tout un monde que j’ai dû découvrir. J’ai dû m’entourer de toute une équipe pour gérer : la logistique, les fournisseurs, le SAV, le site internet, la production du produit, la publicité,…C’est ça aussi l’entreprenariat, c’est réussir à manager tout ce monde.
A titre personnel, cette aventure doit être sans doute super intéressante et valorisante…
Tout à fait ! J’en parle maintenant avec plus de légèreté mais ça a été parfois des nuits compliquées, à ressasser et à régler des problèmes. Aujourd’hui, je suis dans une autre étape : ça y est, la société est lancée, donc c’est autre chose, ce sont d’autres problématiques…En tout cas, il m’a fallu une bonne année pour le lancement de la société.
Quels premiers retours avez-vous pu avoir de la part d’acheteurs ?
Des retours que j’en ai, ce qui plait beaucoup, c’est justement la grandeur du coton réutilisable, sa douceur et le fait que ce soit molletonné. Et puis, j’ai voulu donner un côté un peu girly, ils sont vendus dans des pochons. Moi qui adore cela, je voulais aussi un produit qui soit en adéquation avec mes passions, mes valeurs,…Je suis assez contente car, à travers ce produit, j’ai l’impression que se transcrivent un peu mes goûts et mes valeurs.
Certainement que, vous aussi, personnellement, utilisez ce produit au quotidien ?
J’ai même voulu utiliser le prototype pendant sept à huit mois avant de le commercialiser, pour être sûre de ce que je vends. Il est réutilisable donc lavable, je le lave toutes les semaines à trente degrés à la machine et, depuis huit mois, le pads n’a pas bougé. Je continue aussi, avec l’usine, à faire de l’amélioration produit : là, on est en train de produire de nouveaux cotons, avec plus de douceur et de nouvelles couleurs, la microfibre y est plus travaillée et les couleurs sont toujours plus sympas.
Le côté écologique de ce produit est probablement un autre argument fort, qui doit plaire aux acheteurs ?
En France, on est plus en retard là-dessus qu’en Belgique ou aux Pays-Bas, c’est pour cela aussi que j’ai voulu commencer avec ces pays : chez eux, ça fait partie du quotidien. Chez nous, on est un peu au démarrage et il y a même beaucoup de gens qui ne savent pas ce que c’est. C’est vrai que j’arrive un petit peu en girl-power mais je veux vraiment convertir les français à ces produits. Il faut savoir que l’industrie du coton est la plus polluante au monde, elle exploite femmes et enfants, utilise énormément d’eau…donc ce n’est pas bon ! L’un dans l’autre, de toute façon, je ne vois pas un avenir sans coton réutilisable. Au-delà de l’aspect écologique, vous vous y retrouvez économiquement : vous en achetez une fois mais ça vous dure des années. J’ai fait les calculs, vous pourrez faire une économie annuelle de 150 euros, ce qui n’est pas négligeable ! En plus, ça ne prend pas de place, ni dans la salle de bain, ni dans les sacs de voyage…Donc il n’y a pas de raison de ne pas se convertir à Angel FaceJ.
Je l’ai dit, je suis une fan de spas, de massages, de soins du visage, c’est thérapeutique chez moi, donc j’ai voulu offrir aux femmes des cotons qui soient un peu comme une expérience de soins. Au-delà, vous pouvez faire des gommages et les enlever avec, ou même encore vous faire un masque puis le retirer avec.
Certainement que la partie communication, publicité et mise en avant de la marque est particulièrement importante pour vous en ce moment…
Oui, tout à fait ! C’est pour cela que je passe par la publicité et les réseaux sociaux. Le magazine Cosmopolitan m’a appelée récemment, ils sont intéressés pour parler de mon produit, j’en suis ravie parce que le groupe Marie-Claire correspond tout à fait à ma ligne éditoriale.
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D’un point de vue logistique, quelles modalités sont proposées aux acheteurs ?
Il y a un entrepôt derrière, avec des préparations sous un à deux jours pour traiter la commande. Donc, selon la poste, le produit arrivera chez vous entre six à dix jours après l’achat en ligne. La livraison se fait directement à domicile avec, évidemment, un lien de suivi du colis.
Réfléchissez-vous déjà à la suite à donner à cette belle aventure, notamment à proposer d’autres produits complémentaires ?
Tout à fait ! Ce que je veux créer, c’est vraiment un univers autour du démaquillage écologique vegan. En fait, il y a déjà des accessoires en vente : un petit pochon pour la machine, des bandeaux avec poignée pour se démaquiller, des petites trousses pour transporter ses pads démaquillants. L’idée, dans le futur, est de développer, de façon vegan, tous les produits possibles autour du démaquillage…
J’espère vraiment que ce n’est que le début d’une belle et longue aventure. Je suis très sincère dans ma démarche et je pense vraiment que c’est l’avenir. On lie l’utile à l’agréable : on se fait plaisir, tout en faisant des gestes écologiques. J’ai aussi le souhait de pouvoir dépasser toutes les frontières du monde : j’aimerais aller dans quasiment tous les pays d’Europe, aux Etats-Unis également, en Amérique du Sud, au Japon,….L’idée est vraiment de développer cette marque pour qu’elle soit connue dans le monde entier comme la marque de référence du démaquillage, avec ses belles valeurs.
Mon équipe sera là pour m’aider…Je me suis d’ailleurs rendue compte que, quand on crée une entreprise, il faut vraiment savoir recruter. C’est un vrai métier en soi, ce n’est pas évident, j’ai fait des grosses erreurs mais j’ai aussi eu de belles réussites. J’affine en fait mes compétences de RH au fur et à mesure du temps. C’est en tout cas très sympa de s’entourer d’une équipe et je pense qu’un bon chef d’entreprise est quelqu’un qui, justement, cherche des gens plus compétents que lui dans de nombreux domaines. Je cherche donc des gens plus compétents que moi… Lol
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Dans cet emploi du temps bien rempli, vous n’abandonnez pas pour autant vos autres casquettes artistiques…
Bien sûr ! Je n’ai pas arrêté, j’ai continué à faire quelques shootings et tournages mais c’est vrai que j’ai mis beaucoup d’énergie sur ma marque. Maintenant qu’elle est lancée, ça va être une autre organisation, que je suis en train de revoir, pour reprendre ma chaîne mode Youtube qui me tient énormément à cœur, pour poursuivre encore mieux ma création de contenus sur Instagram, pour continuer les tournages.
En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle année qui démarre ?
On peut me souhaiter un très beau succès avec la marque Angel Face Paris et de jolis tournages à venir !
Merci, Audrey, pour toutes vos réponses !