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TF1 / Koh Lanta : Cynthiana se remémore son élimination précoce dès le premier conseil de l'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Cynthiana,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La revanche des 4 terres » est actuellement proposée chaque mardi soir sur TF1. La diffusion de ce premier épisode a-t-elle ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Cela ravive les émotions, oui, on se remémore ce qui s’est passé.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Le dépassement de soi, en premier lieu !

Le début d’aventure, comme toujours, a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en comprenant l’existence de 4 tribus, représentant chacune une des 4 grandes régions de France ?

J’étais contente de représenter ma région, moi qui la représente déjà dans mon métier, où je vends plus les villages que les maisons en elles-mêmes.

La dernière place de la tribu orange sur l’épreuve de confort vous a envoyés directement sur l’ile de l’exil. Les images ont clairement montré la rudesse du lieu…

Ça allait parce que c’était le premier jour, comme l’a dit Jérôme. On était encore en forme…Après, ce qui a été plus compliqué, c’était d’être malade toute la nuit sur cette ile. Ce n’est jamais agréable d’être malade, même sur une ile paradisiaque donc encore moins sur une ile où il n’y a que des cailloux.

Les jours se suivent et se ressemblent, le lendemain vous finissez derniers de l’épreuve d’immunité. Avec le recul, qu’est-ce qu’il vous a manqué pour ne pas aller au conseil ?

Ah, ben, je le cherche encore…Un peu de justesse peut-être ?

Vous découvrez, ensuite, votre ile. Comment se sont passées les premières heures sur place ?

On a cherché l’eau, on a cherché surtout de quoi manger de suite, on a regardé où on allait pouvoir faire la future cabane…

D’ailleurs, au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je ne suis pas du tout confiante parce que je sais qu’ils vont voter contre moi. Donc je suis plutôt inquiète quand je pars au conseil. Mon coup de bluff du collier n’a pas suffi, je ne leur ai pas assez dit …

Une fois les 4 bulletins à votre nom, on sent beaucoup d’émotion de partir dès le premier conseil de l’aventure…

Bien sûr ! Ce n’est jamais un rêve de faire « Koh Lanta » pour être éliminée en premier donc, forcément, il y a beaucoup d’émotion et de tristesse à ce moment-là.

Vous avez, ensuite, ce beau geste de donner à votre désormais ex-tribu la noix de coco que vous aviez trouvée quelques heures auparavant…

Complètement ! Après, ça ne faisait pas partie de mes valeurs de la garder…

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure à l’autre bout du monde ?

Quand on arrive sur le premier jeu de confort, que l’on entend et que l’on voit Denis pour la première fois !

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été finalement le plus compliqué à appréhender et à supporter ?

Le plus compliqué a été l’élimination !

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’occasion venait à se présenter ?

Ah, je pars demain J ! Vu, en plus, ce que l’on met dans le sac, oui, il serait très rapidement refait !

Merci, Cynthiana, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Claire Morin évoque sa belle actualité, devant la caméra et en doublage !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Claire,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver, depuis quelques semaines, dans la quotidienne à succès de France 3, «Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage d’Axelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, je suis ravie ! Pour la petite anecdote, il y a six ou sept ans, j’avais fait le callback pour le rôle de Johanna, avec Folco mais c’est finalement Aurore Delplace qui a été retenue, à ma grande déception. Donc j’étais ravie de revenir et de retrouver Folco, que je connaissais donc déjà un petit peu. J’ai aimé arriver sur cette équipe…Moi qui avais déjà l’expérience de la quotidienne avec « Ici tout commence », je savais comment ça allait se passer…Autant, sur TF1, j’avais beaucoup appréhendé le format, le rythme et le nombre de personnes, autant j’avais été très agréablement surprise, tout le monde était hyper sympa, c’était ultra bienveillant et ça s’était super bien passé. Avec les échos de mes copains comédiens à propos de USGS, je savais que ça se passait bien ici aussi donc je suis arrivée, je dirais, assez détendue et ravie de pouvoir interpréter ce rôle d’Axelle.

D’ailleurs, j’ai eu ce dernier de façon assez rigolote. Je venais de tourner un moyen métrage d’une autrice réalisatrice quinze jours avant le casting, où je faisais déjà le rôle d’une menuisière. Pour le coup, avec elle, j’avais eu une journée de formation pour travailler le bois et apprendre à manier les outils donc, quand j’ai reçu le scénario et la proposition du rôle d’Axelle, cela m’a fait rire ! Je me suis dit que cette fonction me collait à la peau…Et j’ai eu le casting ! Je ne sais pas si c’est parce que j’avais déjà interprété une menuisière que j’ai eu le rôle d’Axelle Veton mais, en tout cas, j’étais dans mon élément quand il fallait travailler le bois.

Le cadre de tournage est particulièrement agréable, notamment celui de la ferme…

C’est vrai que j’aime beaucoup tourner à l’extérieur ! A la ferme, en plus, on est au contact des animaux… On a commencé le tournage début septembre, il faisait super beau, c’était hyper agréable parce que, pendant les séquences, on pouvait aller se poser au soleil. C’était très sympa !

 

 

Plus personnellement, quel regard portez-vous sur Axelle, votre personnage ?

Je me suis fait tout un petit scénario sur sa vie justement, cela fait partie de notre métier d’acteur que d’imaginer les backgrounds. J’imagine que, dans son passé, elle a dû avoir pas mal de désillusions amoureuses et de failles qui l’ont un peu blessée, d’où ses réactions peut-être un peu excessives parfois. Elle ne veut pas se faire avoir encore une fois donc elle se méfie un peu de la gente masculine.

J’essaie toujours, aussi, de coller aux personnages que j’interprète un peu de ce que je suis, pour les rendre un peu plus vrais. L’image que je me suis faite d’Axelle est celle d’une personne entière, impulsive mais aussi réfléchie, pleine d’humour et pétillante, qui aimerait trouver l’amour.

Ce rôle vous permet, ainsi, une palette de jeu large et variée, qui doit être très plaisante…

C’est sûr ! Je pense que tous les comédiens aiment bien avoir des émotions toujours différentes à jouer. C’est vrai que, dès les premières scènes, on voit que c’est quelqu’un de professionnelle mais qui, en même temps, peut se laisser perturber par le charme de Ludo. Elle veut y aller mais elle marche sur des œufs parce qu’il est un peu bizarre. C’est vrai qu’il y a pas mal de choses à jouer, également cette phase de séduction et de copinage, c’est assez plaisant !

Au début, on tâtonne car, tant que l’on n’a pas décroché le rôle, on ne sait pas exactement ce que veulent la chaine et les producteurs, c’est alors à nous de faire des propositions de comment on voit le personnage et de ce que l’on a envie d’y mettre. Donc c’est vrai que j’étais contente que ce que je propose ait retenu l’attention. Maintenant que l’on a commencé à tourner pas mal de scènes, c’est plus facile pour moi, je me la suis mieux appropriée, j’ai moins besoin de la chercher.

Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir des téléspectateurs, suite à l’arrivée de votre personnage ?

Forcément, des proches qui m’ont vue m’ont fait des retours. J’ai aussi eu quelques messages sur les réseaux, de bienvenue notamment. Si on peut comparer avec « Ici tout commence », c’est beaucoup moins intense en tout cas, c’était plus léger et plaisant. Sur la série de TF1, il y a une sorte de fanatisme que je n’explique pas : peut-être est-il lié à l’âge moyen du public, qui est plus jeune ? Je ne sais pas…Je n’étais restée que trois mois dans cette série donc je n’ose même pas imaginer ce que ce doit être pour les récurrents…Ce sont de vraies stars, c’est rigolo !

Ainsi, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure télévisuelle qu’est « Un Si Grand Soleil » ?

Que mon rôle devienne un gros récurrent dans la série ! J

 

 

En parallèle, vous qui êtes une artiste aux expériences variées, vous faites énormément de doublage, avec pas mal de projets et d’actualités en cours ou à venir…

J’enregistre actuellement un des rôles principaux d’une nouvelle série médicale qui va arriver sur les chaines. Je me dois de taire le nom car je suis encore sous confidentialité, c’est une nouvelle série un peu dans la veine de « Good doctor » ou même « Doctor House », c’est un très beau programme, avec beaucoup d’humilité et de condescendance, dont je suis assez fière.

Bientôt, sortira aussi un film au cinéma, avec Natalie Portman, où je double Eisa Gonzalez, une actrice que je retrouve régulièrement. La saison 1 de la série « Andor » est visible sur Disney+, je double aussi une comédienne que je fais très très régulièrement, Adria Arjona. Je l’aime beaucoup, c’est une super actrice !

Pour comparer, je trouve que le doublage et les tournages sont très complémentaires, le jeu reste l’essence même mais la technique est complètement différente. En fait, c’est comme quand on conduit, il faut vraiment avoir digéré la technique pour être libre dans le jeu. Je compare vraiment cela aux quatre fois où j’ai passé le permis : j’étais complètement terrorisée parce qu’on m’observait, je perdais alors tous mes moyens et, dès que j’ai commencé à automatiser la technique de la conduite, j’ai pu me libérer de ce trac du regard de l’autre…C’est tout à fait ça aussi dans le doublage : tant qu’on n’est pas libéré de la technique, on ne peut pas vraiment incarner le personnage que l’on voit à l’écran. Cela m’a pris beaucoup de temps, il y en a qui disent que ça arrive de suite mais j’ai mis un moment à ne plus penser à la technique, pour pouvoir être libre dans mon jeu. Même mes parents ne me reconnaissent pas, maintenant, sur certains personnages, ils pensent que ma voix a été aggravée alors que non, j’ai simplement trouvé, avec les années de pratique, l’instinct.

C’est vrai que c’est très complémentaire des tournages et vice versa en fait. En doublage, on nous demande aussi d’être très rapide dans les intentions : tout va très vite, on arrive, on voit la boucle une fois, on nous donne une intention et on y va, le cerveau est à 10 000 à l’heure, il faut être à 400% ! Du coup, en tournage, cela nous permet d’avoir cette immédiateté de jeu et, souvent, on m’a fait la remarque que je captais très vite…C’est grâce au doublage ! A l’inverse, je dirais que les tournages nous permettent de garder le naturel que l’on peut apporter pendant un doublage : si on ne fait que du doublage, on peut vite avoir des tics de jeu qui ne sont pas forcément naturels alors que garder les deux nous permet de sauter du naturel à la technique et d’avoir une bonne élocution. Donc les deux sont très complémentaires, je trouve !

On peut donc dire que vous êtes une artiste, qui ouvre et referme des tiroirs selon les domaines de travail …

C’est complètement le même métier ! Beaucoup de gens pensent qu’avec une belle voix, on va cartonner en doublage mais, même pour un comédien, ce n’est pas si évident. Le doublage demande une technique, une rigueur et une discipline acharnées. Notamment pour poser sa voix, pour être synchronisé et pour garder les intentions.

Un comédien de doublage n’est pas un doubleur, c’est un comédien ! Je suis persuadée qu’un très bon comédien de doublage sera un très bon comédien partout mais qu’un très bon comédien d’image ne sera pas forcément un bon comédien de doublage, surtout si sa technique n’est pas ancrée. Je pense même que, quand on est comédien, on devrait forcément faire au moins un stage de doublage, pour maitriser notamment sa postsynchronisation sur un film…

Le doublage reste un métier essentiel qui, je l’espère, ne se perdra pas avec les IA. C’est un autre sujet…

 

 

Pour terminer, que ce soit à l’image ou en doublage, aimez-vous regarder le rendu final, aussi pour capitaliser sur votre propre travail ?

Oui, j’aime bien regarder ce que j’ai fait pour, justement, voir ce que je peux améliorer mais j’ai un œil quand même très critique sur moi-même, je ne vois que les défauts. Après, ce sont peut-être des défauts que d’autres ne voient pas mais c’est vrai que je suis très perfectionniste et que je cherche toujours à m’améliorer pour les prochaines fois.

Merci, Claire, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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M6 / Mémoire vive : Elisa Erka nous en dit plus sur Célia, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

Photographe : Elodie Pichot

 

 

Bonjour Elisa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver sur M6, dans « Mémoire vive », sous les traits du personnage de Célia Le Goff. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, en effet ! C’est un très beau projet, que j’ai aimé de suite, dès la lecture du scénario. Je suis très heureuse du résultat aussi parce que je trouve que la direction artistique est très belle et que le montage est vraiment intelligent. La musique, également, me plait. Je trouve qu’il y a un soin particulier amené à ce projet.

En plus, je trouve tout le monde très bon, tous les acteurs sont formidables : Clémentine, Marc, Emilie,  …Je trouve le casting très bon, tous sont de super acteurs. Même les plus petits rôles sont très bien soignés…

D’ailleurs, quel regard, plus personnellement, portez-vous sur Célia, votre personnage, cette jeune flic talentueuse et fonceuse ?

C’est une fille proche de moi, je me suis retrouvée dans certains traits de ce personnage, notamment son côté brut, très direct, franche du collier. En même temps, elle a une forme de boulimie de la vie, elle sort beaucoup, elle dort peu, elle travaille énormément, elle se noie même un peu dans son travail. J’avais la sensation que c’est un personnage qui a besoin de combler quelque chose en étant dans la surenchère de tout. Elle comble un vide sans savoir ce qu’est ce dernier. C’est un personnage qui est très en colère, qui a le feu, qui est tenace, qui va au bout de ses convictions, qui fait un peu fie des ordres de son commandant, elle n’en fait qu’à sa tête parce qu’elle est instinctive. Elle est aussi désinvolte, c’est lié au fait qu’il y a quelque chose d’enfui en elle qu’elle ne comprend pas et qu’elle ne connait pas. Elle va se découvrir, en fait, elle-même grâce à cette enquête et grâce au personnage d’Esther joué par Clémentine.

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu large et variée…

Bien sûr ! De toute façon, quand un acteur ou une actrice a la chance d’avoir la possibilité d’explorer des endroits plus intimes, plus sombres, tout en montrant de la comédie, c’est un beau cadeau ! C’est aussi lié, ici, à une très bonne écriture et une très belle réalisation. Chacun a sa partition, finalement, là-dedans : je fais la mienne, au moment où je joue mais, après, je ne sais pas ce qui est gardé au montage. Je ne suis plus maître du projet une fois que j’ai joué ma partition…

 

Photographe : Elodie Pichot

 

La diffusion des premiers épisodes a été l’occasion d’un beau succès d’audiences. Justement, quels principaux retours des téléspectateurs avez-vous pu avoir ?

J’ai eu de jolis retours…A partir du moment où quelqu’un pense que l’on est le personnage, qu’on me dit « Bravo Célia », c’est que ça marche. C’est cool ! J’ai vu les retours, les chiffres d’audiences sont très positifs et la presse est bonne. Tout cela est encourageant !

En complément, la série « Extra » est disponible sur OCS depuis le 7 janvier dernier…

C’est un projet totalement différent, c’est une série en dix épisodes assez courts, chacun durant 26 minutes. Pour le coup, c’est vraiment une thématique de société, très politique, sur l’assistanat sexuel pour les handicapés. Je connaissais le sujet mais je ne savais pas à quel point c’était compliqué en France. Ce n’est pas légal chez nous mais ça l’est en Suisse. Au-delà d’une série très drôle et très bien interprétée par tous ces acteurs que j’adore, au-delà de la joie que m’a procuré cette série quand je l’ai lue et regardée, c’est un sujet vraiment important, je trouve. C’est bien, il est traité avec beaucoup d’humour, de décalage et de légèreté. Je trouve que c’est aussi une très très bonne série !

J’ai la chance d’avoir fait la musique du dernier épisode. D’ailleurs, le morceau sortira sur les plateformes le 28 février, il a le même nom que la série.

Le 18 juin sortira le long-métrage « Avignon », où vous tenez le rôle principal, de Fanny. Long-métrage qui a déjà été couronné de succès : Prix Canal Plus, Prix Coup de cœur de l'Alpe d'Huez et Grand Prix du Jury de l'Alpe d'Huez 2025…

A la base, c’était un court-métrage, que l’on a tourné il y a trois ans et qui a eu une vraie belle vie en festival, avec de très jolis prix. On était notamment à l’Alpe d’Huez avec ce court-métrage et c’est quand même plus que fantastique que l’on se retrouve trois ans plus tard au même festival, pour le long, avec plus ou moins le même casting. J’en suis très reconnaissante !

On ne s’attendait pas à un tel engouement, c’est trop bien, c’est très encourageant !

 

Photographe : Elodie Pichot

 

Pour terminer, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

J’ai terminé un album de musique, qui n’a pas encore de titre. Ce sont dix chansons d’amour déclinées en dix couleurs. Je vais sortir un single entre avril et mai, je garde l’album pour la rentrée.

Je suis en répétitions au théâtre avec Mathilda May, pour sa prochaine création, « Cut », sur le zapping d’aujourd’hui. C’est vraiment du clown choral, un peu satire de société. On sera sur scène à partir de septembre.

Merci, Elisa, pour toutes vos réponses !

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Europe 2 Nord Picardie : Vincent Leblanc évoque l'émission quotidienne qu'il anime à partir de midi !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Vincent,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver tous les jours de la semaine, de 12h à 16h, au micro d’Europe 2 en Nord Picardie. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Carrément ! Je suis passionné de radio depuis tout petit et je ne me vois pas faire un autre métier, donc c’est un plaisir de venir en studio pour parler en direct. Cela peut être dix secondes, trente secondes ou même une minute, de parler en direct aux gens est un plaisir quotidien. C’est pour cela que je me lève le matin…Oui, j’aime mon métier !

Vous accompagnez en musique, pendant quatre heures, les auditeurs, vous êtes un peu le fil conducteur de l’émission…

Les auditeurs qui écoutent à midi ne sont pas forcément les mêmes que ceux qui écoutent à quinze heures. Souvent, à midi, ce sont des gens qui sont en pause déjeuner, qui habitent peut-être à dix ou vingt minutes de leur boulot et qui prennent la voiture le temps de faire l’aller-retour à la maison. Alors qu’à quatorze heures, ce sont plutôt de gens qui sont sur la route, qui sont en déplacement ou qui vont à un rendez-vous. Je le constate à travers les appels que je reçois…Du coup, pertinemment, je sais que je vais avoir beaucoup plus de retours si je place un jeu à midi que si je le mets plus tard dans l’après-midi. C’est donc à moi de m’adapter !

En parlant d’adaptation, aimez-vous varier vos sujets selon l’horaire de l’après-midi ?

Je mets un point d’honneur à ne pas redonner une information, sauf s’il s’agit d’un bon plan à faire dans l’immédiat ou d’un de nos évènements. Avant l’émission, je sais aussi, pertinemment, qu’à telle ou telle heure, je vais parler des cadeaux offerts en national. Mais ces cadeaux-là sont plus difficiles à rendre locaux donc je sais que, sur le speak d’après, je vais plutôt axer sur quelque chose qui parle dans la région : une information locale, un bon plan local, un cadeau local, …En tout cas, pour en revenir à votre question, je me pose toujours la question, avant le direct, d’à quelle heure je vais parler du national car je sais que, pour le reste, je ne vais parler que du local.

Par contre, la difficulté est de réussir, même localement, à intéresser tout le monde : un auditeur de Soissons ne sera pas forcément curieux d’une information lilloise, j’en suis conscient…Donc il faut être local au maximum mais il faut essayer quand même de faire des choix. La priorité, j’ai envie de dire, est plutôt Lille car c’est la grosse agglomération. Néanmoins, s’il y a quelque chose qui va m’intéresser à Saint-Quentin, je vais en parler aussi.

Plus globalement, avez-vous une méthodologie particulière de préparation en amont de l’antenne ? Aimez-vous, par exemple, écrire vos interventions à l’avance ?

J’arrive le matin, vers huit heures trente ou neuf heures, je me concentre vraiment sur la promo jusqu’à onze heures environ. Puis je viens en studio charger ma journée, pour que tous les titres diffusés pendant l’émission s’affichent avec l’habillage, et je commence à mixer, afin de ne pas avoir cette partie-là pendant l’émission. Ensuite, je vais commencer à écrire mes speaks pour le début d’antenne. J’écris le reste petit à petit, durant le direct. En fonction aussi de la quantité d’informations locales, je sais si je vais avoir besoin ou non de m’organiser pour parler également d’autre chose.

Les auditeurs ne le voient pas mais, en plus du micro, vous gérez également la technique et la réalisation de l’émission…

C’est ça ! J’ai la partie réalisation, je gère la bonne diffusion des titres, des enchainements, de la pub, je réponds au standard quand je lance un jeu, je gère aussi les éventuels problèmes techniques,…Je suis assez multitâches, ce qui est également un plaisir !

Justement, le plaisir doit certainement aussi être lié à l’ambiance musicale dans laquelle vous baignez pendant quatre heures ?

Carrément ! C’est un métier cool, globalement ! Quand une info artiste vient d’arriver, tu la donnes sans problème. Mais le souci vient quand tu as un peu moins d’actualité autour d’artistes que tu diffuses régulièrement, il faut alors essayer tout de même de trouver quelque chose pour soit redonner une information mais de manière différente, soit rendre ton speak local. Je suis là quatre heures mais l’auditeur lambda qui zappe ne m’entend peut-être qu’une seule fois dans sa journée, pendant dix secondes. J’espère que, sur ces dix secondes, ce que je dis aura été local…pour que cet auditeur se dise qu’Europe 2, à cette heure-là, est proche de lui. Au-delà de cette vigilance, cela reste quand même sacrément agréable !

Généralement, quels retours vous font justement les auditeurs sur l’émission ?

Evidemment, il y a ceux que j’ai au téléphone quand ils gagnent un cadeau, ils sont alors toujours dans l’euphorie. Sinon, ce qui fait plaisir, et là on passe de l’autre côté de la barrière, c’est la rencontre physique avec les gens, lors de concerts ou d’évènements locaux. Là, ils nous parlent vraiment…et, souvent, nous remercient. C’est toujours plaisant !

Vous l’avez dit, la radio est, pour vous, une passion depuis tout petit…

Depuis l’âge de 10 ans, j’ai voulu faire de la radio ! J’écoutais alors Mickael, le soir, sur NRJ, parce que je n’arrivais pas à dormir. Cela m’a donné envie : il me faisait rire et j’aime bien faire rire les autres, j’aime bien passer un bon moment, …Puis, j’ai zappé sur Fun Radio, moi qui adore l’électro, et Skyrock, pour Difool, toujours le soir. Pendant des années, j’écoutais la radio le soir, je vous jure que je ne savais même pas que la radio était beaucoup plus écoutée le matin, je l’ai compris seulement au lycée.

Je n’ai jamais pensé faire autre chose, je ne me voyais pas faire quelque chose d’autre que de la radio, c’était impossible pour moi ! C’est un métier de passion…A travers mon parcours, j’ai fait de belles rencontres, au STUDEC ou en stages, d’autres passionnés, capables de retrouver des extraits d’il y a dix ans en arrière. Dans ce métier, clairement, les gens ne sont pas là par hasard, ils viennent par passion, pour la majorité d’entre eux.

Petit à petit, années après années, je comprends un peu mieux aussi les besoins et les attentes des auditeurs, mon regard de professionnel s’affine donc lui-aussi. Je suis plus précis encore, je le pense, sur mes interventions et le choix des cadeaux notamment. Je veille aussi à maitriser mes temps d’intervention, comme ma formation me l’a appris.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours radiophonique ?

De continuer à faire ce que je fais ! Surtout, de continuer à aimer faire ce que je fais ! Si c’est sur Europe 2, tant mieux, si c’est ailleurs, tant mieux aussi !

Merci, Vincent, pour toutes vos réponses !

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Sud Radio / But football club : Lionel Rosso nous en dit plus sur cette émission, qu'il présente chaque jeudi soir !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Lionel,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Vous animez chaque jeudi soir, de 20h à 21h, sur Sud Radio, l’émission « But football club ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie et le plaisir que cela doit être pour vous ?

Absolument ! Je pensais que je n’allais pas avoir un plaisir aussi important…J’ai fait, pendant très longtemps, des émissions de talk avec une bande, sur Europe 1, jusqu’à il y a deux ans maintenant, cela durait trois heures donc c’était assez lourd. J’étais un peu émoussé et c’est pour cela que j’avais arrêté pour me consacrer vraiment à la télévision, à CNews notamment. L’été dernier, j’ai même voulu arrêter les médias pour me consacrer pleinement au cinéma et c’est Michel Moulin qui a eu envie de faire cette émission, pour promouvoir le site « But ! Football club », un site historique et, à l’origine, un journal que je lisais quand j’étais adolescent notamment. Comme j’avais de bonnes relations avec Patrick Roger, le directeur général de Sud Radio, cela s’est assez vite fait finalement.

J’ai, en effet, retrouvé des automatismes, des réflexes et le plaisir du contact, de la tchatche en direct, des échanges parfois un peu animés avec beaucoup de mauvaise foi. C’est quelque chose qui ne m’a pas surpris mais qui m’a remis de suite dans le bain. J’avais l’impression de revenir à la maison, tout simplement…

Vous êtes entouré d’une belle bande, aux profils variés, ce qui permet de diversifier les points de vue et d’enrichir les échanges…

Complètement ! On est partis du principe qu’il fallait deux forts en gueule, que sont Michel Moulin et Karim Zeribi, avec des tempéraments assez différents. On a voulu y associer, ensuite, deux autres tempéraments pour apaiser, parfois, les situations. Même si je suis chargé de faire ce genre de chose, il est possible que ça m’échappe et m’appuyer sur Jimmy Algerino notamment, l’ancien joueur du PSG, ou sur Benjamin Danet, le patron du site « But ! Football club », permet d’apporter un autre contenu encore. Jimmy par rapport, bien sûr, à son expérience de joueur et Benjamin par sa grande expérience de journaliste. Cet ensemble, finalement, fait qu’il n’y a jamais la même résonnance, on a des propos qui sont riches, fluides, denses mais contradictoires, dans un débat.

Surtout, ce qui est intéressant, c’est qu’on dit des vérités. Ce n’est pas parce que l’on fait cette émission tous les jeudis que je dis ça, c’est parce que c’est un vrai constat : en fait, il y a des choses dites dans cette émission qui ne sont dites nulle part ailleurs ! Certains dirigeants doivent trembler, je pense, chaque jeudi, en se demandant ce qu’ils vont encore prendre dans la figure le soir. Ce ne sont pas des agressions gratuites, ou des attaques gratuites, c’est basé sur des propos, des postulats et des situations existantes. Par exemple, ce qui se passe actuellement à la Ligue sur les droits de la Ligue 1 est quelque chose dont nous avons parlé et qui nous a alerté il y a déjà plusieurs semaines. Michel Moulin avait notamment expliqué alors le rôle du président de la Ligue. Lui qui avait été candidat à la FFF il y a quelques années se rend compte qu’aujourd’hui, le football marche sur la tête. C’est un peu cela que l’on décrit en disant des vérités que beaucoup d’émissions et de journalistes n’osent pas dire mais qu’ils savent. On n’a pas d’exclusivité particulière mais, en revanche, on dit les choses sans filtre et c’est ce qui fait le succès de cette émission.

Humainement parlant, échanger avec ces intervenants-là doit être aussi très enrichissant…

Oui, parce que c’est de la co-construction, on s’envoie des messages ou on se parle tous tout au long de la semaine sur les sujets qui nous intéressent alors. Souvent, j’ai des coups de gueule de Michel Moulin, qui râle sur la manière dont fonctionne le foot, ce qui nourrit ma réflexion pour déterminer les thèmes évoqués le jeudi soir. Avec Jimmy, cela a toujours été comme cela aussi, notamment à Europe 1. C’est quelqu’un que je connais depuis plus de trente ans maintenant parce que, quand j’étais journaliste à France 3 à Epinal, lui y était joueur, en prêt de Monaco. On s’était rencontrés, on avait sympathisé et on est toujours restés en contact, c’est donc devenu un ami. Il a toujours une très belle réflexion, bienveillante, sur le football mais sans occulter les problématiques qu’il peut y avoir. Voilà pourquoi il est un peu le juge de paix de cette émission et qu’il amène beaucoup de choses dans ses contacts, dans son expertise et dans le choix des thématiques.

Jimmy est d’ailleurs au micro comme il est dans la vie, posé et calme, ce qui s’inscrit très bien dans votre émission…

Exactement ! C’est l’eau et le feu, avec des gens au tempérament méditerranéen et un Jimmy, même s’il est toulousain, qui arrive à être un peu plus calme, un peu plus apaisé, sans tergiverser, avec une opinion très tranchée. C’est cela ce qui est intéressant….On ne cherche pas le buzz, en revanche on cherche à ce que la vérité sur ce que l’on pense puisse éclater à tout moment quand on est en train de la raconter.                                                 

Le créneau du jeudi est particulièrement stratégique, faisant le lien entre les soirées européennes de Ligue des Champions et, le lendemain, les premières rencontres du week-end de Ligue 1…

Oui, on est très très bien placés dans le calendrier, on est au sortir des soirées de Ligue des Champions et on s’approche des matchs de Ligue 1. C’est un entre-deux qui nous permet d’être soit en réaction, soit en approche d’un évènement du week-end notamment. Mais on ne s’interdit pas de parler de sujets un peu plus froids, c’est-à-dire de sujets, toujours polémiques bien sûr, qui peuvent être installés dans le temps. On n’est alors pas forcément sur l’actualité pure, on n’est pas là pour décortiquer une rencontre, d’autres le font très bien, on est plus sur du débat sociétal footballistique, avec tout ce que l’on peut aller chercher dans les entrailles de ce sport. Les thèmes sont aussi choisis en fonction de la présence des gens dans l’émission.

Il est vrai que l’actualité sociétale du ballon rond est tellement riche qu’elle doit être une source d’inspiration très grande chaque semaine…

Oui ! Il y a la coulisse, bien sûr, avec tout ce qui peut se passer avec les dirigeants mais il y a aussi le jeu, les matchs, le foot, avec toujours des sujets qui reviennent inexorablement : Paris, Marseille, Mbappé sont incontournables…On a parfois le sentiment de traiter les mêmes thématiques en priorité mais il y a toujours des ramifications, des choses que l’on peut aborder autour de ces sujets qui font de toute manière l’unanimité et qui intéressent la plupart des auditeurs.

Sur cette tranche horaire de 20h à 21h, la programmation de Sud Radio met en avant dès le lundi soir des émissions sportives. La vôtre s’inscrit ainsi dans la continuité du début de semaine…

C’est une cohérence de grille, c’est un mix entre le foot et le rugby. Sud Radio est très implantée dans le rugby depuis de nombreuses années, elle fait la part belle à ce sport, on dit même que c’est la radio du rugby. Depuis cette saison, en effet, le foot est venu s’inviter parce qu’il est incontournable et qu’il reste le sport numéro un. Il y a une émission le mardi, une le mercredi et la nôtre le jeudi, ce sont des talks de foot qui traitent de l’actualité et des mêmes thématiques que nous mais avec des tons différents, parce que la personnalité des invités permanents est différente. Ce qui est très bien, cela permet d’être dans un spectre beaucoup plus large et d’avoir des avis dissonants, en tout cas des musicalités radiophoniques différentes en fonction de qui sont les gens en studio avec nous.

Plus globalement, quels principaux retours des auditeurs pouvez-vous avoir sur votre émission hebdomadaire ?

On a beaucoup de retours d’auditeurs très satisfaisants mais qui sont, j’ai envie de dire, assez basiques, sans que ce ne soit péjoratif : « Enfin une émission de football qui dit les choses », « enfin des gens qui n’ont pas leur langue dans leur poche », « enfin des gens qui ne sont pas de mauvaise foi »,…Après, on a une catégorie d’auditeurs qui est assez critique, cela arrive toujours, dans toutes les émissions, personne ne faisant l’unanimité, où ils estiment que l’on évoque toujours les mêmes personnages et les mêmes clubs. On essaie de leur expliquer, quand c’est possible, que, malheureusement, parler de ceux que l’on appelle les petits clubs ou de sujets un peu plus mineurs pourrait faire fuir la plus grande partie de l’auditoire. Voilà pourquoi on a quand même créé aussi un rendez-vous avec le football amateur, dans notre émission du jeudi, à 20h 45 : on donne alors la parole à une présidente, à un président, à un dirigeant, à un acteur du foot amateur, pour expliquer quelles sont leurs problématiques. Ils représentent de nombreux licenciés, c’est donc important de les mettre en avant.

On évoque aussi les actions sociales de clubs : cette semaine, on a reçu un club de football humanitaire, qui fait des actions à destination de causes internationales. La présidente est d’ailleurs une ancienne internationale marocaine…C’est donc une découverte de personnalités à travers toute la France, qui permet de prendre le poult de ce qu’est le football en général. Ce coup de projecteur nous a aussi permis de fédérer et de récolter de nouveaux auditeurs.

Que peut-on, ainsi, vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

De continuer, tout simplement, avec la même liberté car on a beaucoup de chance. Le slogan de Sud Radio est « Parlons vrai », il n’y a pas de doute là-dessus, on parle vrai. Donc on peut nous souhaiter de continuer avec ce rythme hebdomadaire qui nous va très bien. S’il y a plus, why not mais, en tout cas, cette petite fenêtre nous va bien à tous. Je dis « nous » parce que, certes, je présente l’émission mais celle-ci est faite vraiment par une équipe et par des gens qui, lorsqu’ils prennent la parole, disent des choses que je ne m’autoriserais pas à dire. C’est cela aussi qui fait le sel de l’émission !

En parallèle, vous l’avez évoqué, vous continuez à développer d’autres projets artistiques, notamment en acting, devant et derrière la caméra. C’est, là, une nouvelle corde à votre arc, que l’on ne vous connaissait pas…

En effet, cela fait maintenant cinq ans que je me suis lancé dans cette aventure parce que j’avais envie de faire cela depuis toujours, sans jamais oser le faire et aussi parce que j’étais engagé dans une carrière journalistique qui me prenait tout mon temps. Un moment donné, je me suis dit que l’on n’avait qu’une vie et qu’il fallait tenter de le faire…Donc je me suis lancé, j’ai pris des cours de théâtre, j’ai fait des stages, j’ai activé mes contacts pour essayer de commencer à tourner dans des petits rôles, ce qui m’a permis de me retrouver dans des films de Fabien Ontoniente, notamment « 4 zéros » récemment ou encore « Les enfants des justes » il y a quelques temps. J’ai aussi pu tourner avec Jean-Pascal Zadi, dans la série « En place ». En y prenant gout et en me rendant compte, même quand on a un agent, ce qui est mon cas, qu’il est difficile de trouver des rôles et de réussir des castings, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’essayer de développer des idées pour m’attribuer des rôles plus intéressants et plus consistants. Pour cela, il faut du temps et il faut aussi pouvoir s’investir presque à 100%...C’est alors que j’avais décidé, l’été dernier, d’arrêter toutes mes activités médiatiques…Bon, je n’ai pas tenu ma promesse puisque je suis sur Sud Radio mais c’est moins chronophage que ça ne l’était avec CNews ou avec Europe 1.

Je suis, ainsi, en train de développer un projet de comédie, un road trip politique avec Gérard Lanvin. J’avais eu la chance de tourner avec lui il y a quelques années, on est devenus très amis, on a échangé et je lui ai proposé une idée qui lui a plu. L’écriture est en cours, le tournage aura lieu dans quelques mois, avec une date de diffusion encore indéfinie.

Avec la radio d’un côté et l’acting de l’autre, deux domaines qui pourraient paraitre différents, certainement que vous y trouvez quand même une complémentarité ?

Ils sont très similaires : c’est toujours du travail d’équipe, du travail de bande, de l’échange, de la communication,…Dans les deux cas, on raconte des histoires, la radio étant un média formidable pour cela. Donc on est vraiment dans le même univers : le support change mais, pour moi, la démarche reste la même !

Merci, Lionel, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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TF1 / Le fil d'Ariane : Jacqueline Corado nous en dit plus sur son personnage dans ce nouvel épisode inédit !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Jacqueline,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 3 mars prochain, sur TF1, en prime time, dans un épisode inédit de la série « Le fil d’Ariane ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! Chantal Ladesou est un personnage en soi donc, quand on m’a proposé ce casting, j’ai été ravie car j’aime changer d’univers et de style. Le personnage que je dois jouer est une manouche, elle travaille dans une fête foraine, je trouvais cela intéressant car il y avait comme un cycle : vers mes 30 ans, on me demandait souvent d’interpréter des gitanes donc je trouvais intéressant et rigolo, des années plus tard, de jouer ce rôle. Ce personnage était très beau à faire !

On retrouve, au casting, aussi Lionnel Astier, un acteur que j’adore. Il joue mon frère, j’ai beaucoup aimé travailler avec lui. L’apriori positif que j’avais en arrivant s’est, ainsi, confirmé sur le tournage. Ce n’est pas toujours le cas…Le réalisateur savait ce qu’il voulait, j’ai adoré ses réactions à chaque fois qu’il aimait un plan, à sautiller comme un enfant.

J’ai découvert le Cap d’Agde, on tournait dans une fête foraine avec un décor très chouette, j’ai aussi pu découvrir la ville de Sète, que j’ai adorée. D’ailleurs, j’ai vu qu’énormément de parisiens s’y installent, je comprends pourquoi.

Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur votre personnage ?

Mon personnage est celui d’une maman, qui perd son fils au début du téléfilm. Je jouais encore la perte d’un enfant, comme dans « Meurtres au Puy-en-Velay ». J’ai, d’ailleurs, travaillé ces deux personnages de façons différentes. C’est intéressant, cela permet, à peu de temps d’intervalle, de voir deux mères dans la douleur d’avoir perdu leur enfant mais avec des personnalités différentes. J’ai hâte de découvrir le résultat final !

 

 

Ce nouveau rôle vous permet, ainsi, une palette de jeu encore différente…

Oui ! Ce qui me plait beaucoup, c’est le travail du corps, que l’on oublie souvent. Après avoir joué dans « Culte », beaucoup de gens pensaient que j’étais espagnole…C’est magnifique car je n’ai pas eu de coach, j’ai travaillé toute seule, j’ai travaillé la prosodie, j’ai travaillé le corps et ces retours montrent que j’ai été crédible.

Sur France 3, mon personnage était régisseuse lumière d’une cathédrale, il était donc dans une création artistique. Sur TF1, mon rôle est celui d’une manouche dans un camp…Il était intéressant, pour moi, de comprendre, culturellement, le caractère de ces femmes. Ici, pour les figurants et les petits rôles, il y avait des gens de la communauté, je parlais avec une dame qui fait la barbe à baba, cela m’a intéressé de comprendre les codes et les valeurs. Ces derniers impliquent que l’on tient son corps différemment.

En plus, on est dans un genre, on est dans de la comédie policière, on n’est pas dans l’hyper réalisme donc il faut aussi trouver le rythme et la grammaire qui répondent à ce que veut le réalisateur. Tout en essayant d’être vraie et honnête…J’aime bien m’éclater à chercher une vérité, sans prise de tête mais avec justesse.

Le premier épisode de la série avait connu un beau succès d’audiences. D’ailleurs, vous y étiez-vous (re)plongée avant le tournage ?

Il se trouve que j’avais vu l’épisode mais je savais aussi que c’était en évolution, le réalisateur voulant tourner un peu différemment cette fois-ci. Donc je l’aurais fait s’il y avait eu davantage d’épisodes, avec une grammaire très particulière. J’ai surtout revu des extraits de ce que le réalisateur a fait, pour comprendre son rythme et sa dynamique.

Prochainement, je vais tourner avec Eric Rochant, je sais que c’est un réalisateur qui est près de l’os, comme j’aime à dire. C’est presque du non-jeu…Quand on voit ce qu’il fait et comment il dirige les acteurs, il y a une recherche de méga vérité et de grande justesse. Donc, pour le casting, j’avais regardé « Le bureau des légendes » pour me rappeler de ses codes à lui. Il a fallu, en conséquence, que je travaille ma proposition et mon personnage de façon minimaliste.

Pour « Le fil d’Ariane », j’ai vu que l’on est dans une grammaire où le spectateur doit comprendre immédiatement donc il a besoin de codes. Cela se fait aussi par les costumes…J’ai bien analysé également le scénario et ce qui n’y est pas dit, pour faire la meilleure proposition possible. Une fois retenue, cela veut dire que mon interprétation a plu, je l’ai donc approfondie pour être encore plus dans la vérité. Sur le plateau, j’ai pris le temps d’apprendre à découvrir le réalisateur, il était très souriant et dynamique, tout en étant sérieux. Au moment des scènes, c’était comme un ping-pong, je réajustais le tir au besoin.

Plus globalement, cet épisode a été l’occasion de travailler aux côtés d’un super casting…

Je pense toujours que le réalisateur est un chef d‘orchestre qui donne la clé…Donc le fait d’avoir un chef d’orchestre extrêmement positif, solaire, qui sautillait parfois comme un enfant, n’empêche pas de faire les choses sérieusement et donne une note joyeuse. J’ai adoré travailler avec cette équipe, j’ai découvert notamment Kenza et Tim, qui viennent de quotidiennes et qui ont un rythme incroyable. Tout a été extrêmement fluide ! Ce fut un très grand plaisir.

Merci, Jacqueline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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TF1 / Le fil d'Ariane : Tim Rousseau évoque son personnage dans cette chouette série, dont le deuxième épisode sera prochainement diffusé !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Tim,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 3 mars prochain, en prime time, sur TF1, dans un nouvel épisode de la série « Le fil d’Ariane ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! On avait tourné, il y a un peu plus d’un an, l’épisode pilote, histoire de voir si ça pouvait plaire au public et à la chaine. C’est vrai que je m’étais bien entendu avec toute l’équipe et, tout particulièrement, avec Florent Peyre, qui est quelqu’un d’assez exceptionnel. Cela m’a fait beaucoup rire de le retrouver, j’ai eu beaucoup de barres de rire.

Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur Amaury, votre personnage ?

Il faut savoir que, de base, le personnage avait été écrit sans réelle intention derrière, dans le sens où j’ai essayé d’y apporter quelque chose qui n’était pas forcément écrit dans les lignes. Merci d’ailleurs à Jason, le réalisateur, qui m’a conseillé à la production pour ce rôle. Il m’a, ainsi, donné l’opportunité d’incarner Amaury. J’ai rajouté un petit côté niai, naïf, ce sont des petites détails tout bêtes mais il est souvent en train de se tripoter les mains, de tourner les poignets, il a les pieds dirigés vers l’intérieur, il dit « bonjour » et « au revoir » à tout le monde, même aux méchants, il est toujours souriant, il est un peu dans son monde, …C’est un flic que l’on n’a pas l’habitude de voir, je voulais aller un peu à l’inverse de ce que l’on a l’habitude de retrouver en acting, en tout cas dans les séries policières actuelles en France, d’un personnage charismatique, à la voix grave, qui sert la mâchoire…J’ai voulu complètement défaire cela et ajouter quelque chose de très enfantin parce qu’il y a des policiers, en France, j’imagine, qui doivent être tout aussi gentils qu’Amaury et tout aussi naïfs à certains moments.

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu large et variée…

Tout simplement, c’est très jouissif de se glisser dans la peau d’un autre… Particulièrement, d’ailleurs, quand il y a des rôles qui sont un peu plus éloignés de moi. C’est pour cela, d’ailleurs, que je fais ce métier.

Souvent, on nous prend aussi pour ce que l’on est, évidemment on a alors à jouer mais il y a une grande partie du personnage qui est très inspirée de nous-même. Il y a des moments où on ne joue alors pas tant que cela, on reste sur des bases de jeu assez simples, on dit le texte, on le ressent, des choses peuvent rester superficielles…Du moins dans ce que j’ai pu ressentir dans mes expériences à la télé. Du coup, c’est vrai que c’est très sympa quand on rentre dans la peau d’un personnage que l’on construit vraiment, que l’on incarne d’une manière tout autre que si c’était, en quelque sorte, un peu soi que l’on jouait.

 

 

Ce projet est aussi l’occasion de travailler dans un chouette cadre…

J’avoue que je n’ai pas eu le temps de beaucoup visiter la ville mais elle est très sympa. Le décor principal de cet épisode est celui d’une fête foraine, j’ai beaucoup aimé les gens qui nous ont accueillis, ils étaient incroyables, avec une énergie débordante. Ils étaient très curieux en fait et c’était trop cool de pouvoir partager ce moment-là de tournage avec des gens aussi intéressés et aussi loin du milieu.

…et de côtoyer un très beau casting…

Ah oui, oui, tout à fait ! Le cadre était génial, de par la présence de certains comédiens et comédiennes qui sont juste bourrés de talent et qui, sur le plan humoristique, savent exactement comment interagir avec les équipes techniques sur un plateau. Je pense notamment à Florent Peyre, qui a ce don de placer la juste phrase avec la juste intention, au juste moment et ça arrive à faire rire toute l’équipe. Je crois que c’est ce genre de personnes que l’on aime bien avoir en tant que mentor quand on débarque sur un plateau et que l’on ne connait personne. Même, au-delà de ça, l’équipe était formidable…On est du sud, on s’éclate dans le sud, plus que dans les studios à ParisJ.

Certainement êtes-vous impatient et curieux de découvrir le rendu final ainsi que les retours des téléspectateurs, après un premier épisode qui avait connu un très beau succès ?

J’avoue que je suis curieux, tout simplement, de voir ce que ça donne, de voir le résultat final. Surtout que c’est un peu un risque car, comme je l’ai dit, je joue un personnage qui n’est absolument pas moi donc on peut vite être à la limite du sur-jeu ou du pas drôle voire du gênant. Il y a des choses qui ont très bien marché sur le plateau et qui m’ont énormément fait rire, mais qui pourraient ne pas marcher du tout au rendu à l’image. Et vice versa : peut-être qu’en voyant des choses que je n’ai pas du tout aimées, je me dirais qu’elles sont finalement cool. C’est en cela que c’est intéressant, pour voir si ça matche ou si j’étais complètement à côté de la plaque. C’est sur ça que je suis curieux !

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

J’ai tourné, pour France Télévisions, un rôle de résistant qui se fait capturer par des nazis, c’était très très sympa à jouer. J’ai aussi donné ma voix à un livre audio, c’est un magnifique roman sur l’histoire d’un jeune marseillais de 17 ans qui arrive à s’émanciper un petit peu du milieu d’où il vient, celui de la cité. Il y parvient en rencontrant une libraire qui lui donne le goût de la littérature, de la culture et des livres, lui qui vend des substances et dont la maman est à l’hôpital. Il y avait beaucoup de personnages à incarner pour ce projet qui va être disponible sur la plateforme audiolib.

Enfin, votre personnage dans la quotidienne de TF1 « Plus Belle La Vie, encore plus belle » vient de rejoindre l’Australie. Quels souvenirs, spontanément, vous viennent à l’esprit au moment d’évoquer toutes vos années marseillaises ?

C’est un peu compliqué, c’est comme si vous preniez un jeune de 20 ans qui a grandi dans une famille nombreuse et à qui vous demandiez quels sont ses moments préférés…En a-t-il en particulier ? Ou dira-t-il que ce sont juste les moments le soir, quand toute la famille était crevée, et qu’ils étaient sur le canapé à regarder la télé ? Ces moments-là ne paient pas de mine mais, en fait c’est l’ambiance et l’aura que ça dégage qui sont le plus important. Parce que des blagues et des moments précis, en soi, oui j’en ai mais c’est plus l’atmosphère qui se dégageait du plateau et des années-là que je retiens. Il faut savoir que je suis arrivé sur « Plus Belle La Vie » à 16 ans et demi, j’en suis parti, j’en avais 21. De nos 16 ans et demi à nos 21 ans, je pense qu’on est plus ou moins d’accord pour dire qu’il n’arrive que des choses incroyables. Sur cette tranche d’âge, on découvre ce qui nous anime, ce qu’on désire, on commence à savoir ce que l’on aime et ce que l’on n’aime pas, on commence à gagner de l’argent pour les premières fois de notre vie, on commence à découvrir ce que sont l’amour et les vraies amitiés. Je retiens toutes ces choses-là, plus que des moments précis.

 

 

Je terminerai, si vous me le permettez, par une petite phrase de Michel Cordes, mon Dieu, qui m’a dit, un des premiers jours où je suis arrivé : « Petit, tu vas évoluer dans un monde de requins mais ne sois pas un requin, sois un dauphin ». J’avoue que j’ai fait « Waouh ! ». C’est une belle phrase qui m’est bien restée dans la tête…

Merci, Tim, pour toutes vos réponses !

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TF1 / Clem : Bernard Yerlès évoque Didier, son personnage dans cette soirée inédite du 24 février !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Bernard,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Lundi 24 février sera diffusée sur TF1 une nouvelle soirée inédite de la série « Clem », où vous y interpréterez le rôle de Didier. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! C’était vraiment une belle opportunité. Evidemment que, comme tout le monde, j’avais vu le succès de la série…Je n’avais pas vu tous les épisodes mais j’en avais vus quelques-uns. A l’époque, on m’avait déjà contacté, je ne sais plus pour quelle raison ça ne s’était pas fait et c’est Philippe Lellouche qui avait joué le rôle que l’on m’avait proposé, du mari de Victoria Abril. De nouveau, j’ai eu une proposition…Je connaissais un peu l’équipe, j’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver des anciens camarades, notamment Jean Dell. Avec Laurent Gamelon, on s’était déjà croisés plein de fois et on s’était dit qu’on aimerait bien travailler ensemble. Donc j’étais très flatté que l’on me propose de participer à l’aventure, avec cette belle troupe d’acteurs et c’était un plaisir de tourner pendant cinq semaines avec eux.

Ces nouveaux épisodes permettront également aux téléspectateurs un certain dépaysement et surtout de (re)découvrir une petite partie d’une très belle région de France…

Absolument ! La Bretagne, où il fait plusieurs saisons en une journée, mais une région pleine de charme. On tournait du côté de Dinard et de Dinan, non loin – et cela nous a servi de décor – de la propriété de Lucie. Elle y a un très beau projet, écologique, elle a plein d’ambitions avec ce lieu-là.

C’est vraiment une façon de proposer des pré-vacances aux téléspectateurs, en tout cas de découvrir cette belle région. Il s’agit, en plus, d’une grande ballade que l’on décide de faire en l’honneur de la grand-mère, qui est décédée. Elle était grande promeneuse, elle faisait partie d’un groupe de marche dont le personnage de Didier, que j’interprète, est responsable, donc nous voilà partis pour une randonnée en famille de trois jours.

 

 

Cette soirée sera aussi l’occasion, pour le public, de retrouver les principaux personnages historiques d’une série qui l’a marqué…

Tout à fait ! Il y a vraiment une fidélité qui a accompagné la série. Ce personnage de Lucie a grandi vraiment avec une génération de téléspectateurs. Quand on voit le casting global de ces je ne sais combien d’années de fiction, c’est une belle histoire ! C’est une belle histoire, d’ailleurs, qui j’espère trouvera encore son public et qui continuera.

Plus personnellement, quel regard portez-vous sur Didier, votre personnage ?

C’est un bon gars ! Pour moi, c’est vraiment une bonne pâte, comme on dit. C’est le véritable ami. C’est par le personnage de Laurent qu’il est amené à faire partie de cette famille…Il a été médecin de la grand-mère, qu’il avait donc l’habitude de soigner. C’est un peu, vous savez, le médecin de famille à l’ancienne, qui se déplace encore dans les maisons et qui est un peu proche de ses patients, comme ça devrait d’ailleurs toujours l’être…J’ai abordé ce personnage de cette façon-là.

On ne va pas révéler les choses mais il entretient un secret avec le personnage de Laurent, ça va être aussi un peu l’enjeu de cet épisode, de savoir comment ils vont se débrouiller avec ça. C’est, évidemment, sur le ton de la comédie, il y a à la fois cette légèreté propice à la comédie et puis, malgré tout, des sentiments très forts qui vont apparaitre au fur et à mesure de l’épisode.

Certainement vous a-t-il permis, une nouvelle fois, de proposer une belle palette de jeu, large et variée…

Tout à fait ! Entre, de temps en temps, du théâtre et des guests, je joue, pour l’instant, principalement dans la série « Alexandra Ehle », sur France 3, avec Julie Depardieu, qui est un peu sur le ton de la comédie mais, malgré tout, mon personnage d’Antoine est un flic un peu sérieux, qui rattrape d’ailleurs parfois les petites folies de sa sœur. Ici, le personnage de Didier est beaucoup plus solaire, engageant, plein d’enthousiasme et d’énergie, dans une température et une couleur très différentes d’Antoine. Donc c’est toujours un plaisir, effectivement, de pouvoir aborder d’autres caractères.

 

@ Julie GÉANT - FTV - CARMA FI

 

On vous imagine certainement curieux de découvrir les retours du public ?

Oui ! On croise les doigts, comme toujours…On dépend de ce dieu d’audimat, pour savoir si les gens ont voulu être au rendez-vous et ont apprécié. Donc, oui, j’espère de tout cœur que ça marchera…Je pense, en tout cas, que la série le mérite. C’est marrant, quand on tournait en Bretagne et qu’on prenait le temps d’aller boire un café en terrasse, il y avait souvent des gens qui nous repéraient et qui étaient très heureux de savoir que « Clem » continuait. On a même eu des téléspectateurs qui sont venus sur le tournage voir comment ça se passait et qui étaient des vrais fans de la série. Je crois qu’elle a créé tout un environnement propice à sa revenue sur l’écran.

En parallèle, le 11 mars prochain, sera diffusé, sur France 3, un nouvel épisode de la série à succès « Alexandra Ehle », « Feu sacré », où vous y campez, vous l’avez dit, Antoine Doisneau, commandant de police et frère d'Alexandra…

On a créé ce que l’on appelle vraiment un sentiment un peu de troupe avec tous les acteurs de la série, Julie en lead comme on dit. J’aime beaucoup ce principe en fait de la comédie policière mais où, tout à coup, on suit le parcours du médecin légiste et pas celui du flic. En fait, c’est cela qui m’avait fait partir sur le pilote, je me disais qu’il y avait une originalité, en tout cas, dramatique avec ce personnage que l’on voit, dans toutes les séries, au début pour donner deux à trois informations aux policiers avant de disparaitre et qui, là, au contraire, est suivi, avec d’ailleurs toute la dimension que Julie apporte au personnage, un peu décalée et hors des normes. Je m’entends vraiment bien avec Julie, on a ce même gout de la liberté et du jeu, on a la même philosophie de vie et on s’est vraiment retrouvés presque en famille…J’avais déjà travaillé avec son père, j’avais aussi travaillé, à l’époque, avec Guillaume, son frère, on s’était très bien entendus. J’avais déjà rencontrée Julie à cette époque-là parce qu’elle était souvent proche de son frère sur les tournages. Donc il y a comme un cousinage…Le fait de jouer son frère, moi à qui on disait, en Belgique, quand j’étais jeune, que j’avais un côté Depardieu jeune, m’a vraiment bien plu ! J’ai bien fait d’accepter car c’est une affaire qui roule depuis maintenant cinq ans. On va encore tourner deux épisodes, en mai, juin et juillet.

 

© Crédit photo : Christophe BRACHET / FTV

 

Pour terminer, en parallèle, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Vous savez, je vis entre la France et la Belgique, étant de maman belge et de papa français. Mes prochaines actualités seront ce tournage puis une pièce de théâtre, « Le masque de fer », où je jouerai D’Artagnan, vingt ans après. Ce sera au théâtre royal du parc, à Bruxelles. Je serai sur les planches bruxelloises jusque mi-octobre et, après, j’enchainerai sans doute avec un cross-over retour entre « Alexandra Ehle » et « Astrid et Raphaëlle ». Cette fois-ci, ce ne sont pas Astrid et Raphaëlle qui se déplacent à Bordeaux, c’est le personnage d’Alexandra qui se déplace sur Paris et sans doute que je l’accompagnerai pour quelques jours….

Merci, Bernard, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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TF1 / Carpe Diem : Jisca Kalvanda nous présente cette nouvelle série !

Publié le par Julian STOCKY

© FREDERIC PASQUINI / ESCAZAL / TF1

 

 

Bonjour Jisca,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve dans le cadre de l’édition 2024 du festival de la fiction TV de La Rochelle, pour « Carpe Diem », prochainement diffusé sur TF1. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de participer à ce beau projet télévisuel ?

Oui, carrément ! J’ai eu d’autres expériences télé mais pas sur un si grand rôle, avec toute cette place que « Carpe Diem » m’offre. Donc, oui, je suis très heureuse et très contente d’apporter mon travail et ma personne, de mettre du Jisca dans Sigourney. Je suis très heureuse de le faire et très heureuse, oui, qu’on me laisse la place de le faire.

 

 

Justement, quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Je la trouve très attachante, je trouve que c’est quelqu’un avec un fort vécu - je me suis d’ailleurs raconté un background – et c’est pour cela qu’elle se crée cette façade d’une femme toujours de mauvaise humeur. Mais c’est une manière de se protéger et c’est une manière, aussi, de tester les gens. C’est-à-dire qu’elle va faire une blague un peu dure et va voir comment les autres vont réagir : s’ils réagissent bien, cela veut dire qu’ils sont un peu rigolos et qu’on peut un peu commencer à discuter. Je la ressens comme ça….Je la trouve également très maternelle, même avec Simon et Tom, il y a un truc où elle veut les protéger. Moi, Jisca, j’ai aussi un peu ce côté-là avec mes proches…C’est quelqu’un de bosseuse, de très cash mais très rigolote. Je la trouve hyper marrante, avec beaucoup de dérision. Au fur et à mesure de la série, ils se rencontrent vraiment avec Tom et Simon, ils apprennent à se connaitre donc elle est de plus en plus « elle-même » pour moi. Mais, au premier abord, il y a cette façade que je crois indispensable.

 

© FREDERIC PASQUINI / ESCAZAL / TF1

 

Artistiquement parlant, ce personnage vous permet ainsi une palette de jeu large et variée…

Carrément ! Je n’avais jamais joué un personnage comme cela…Surtout, vraiment, au fur et à mesure, c’est bien plus vaste, c’est beaucoup plus large et c’est excitant à jouer ! A l’inverse, pour moi, la difficulté a été de jouer cette jeune avocate et jeune juriste. Au départ, sur les premières semaines de tournage, c’était le décor du container et c’était difficile : oui, par le texte mais ce n’était pas que cela…C’est très technique, au même niveau que les noms des organes pour un médecin. C’était un peu difficile d’avoir ces termes techniques, du coup j’ai dû me renseigner, pour savoir vraiment ce que ça voulait dire, quelle procédure prendre à quel moment. En fait, c’est fou, grâce à notre métier, on en découvre toujours plein d’autres ! C’est très beau et c’est ce que j’adore faire…

C’était vraiment difficile mais, en même temps, c’est toujours comme cela…et c’est ce que j’aime !

 

© FREDERIC PASQUINI / ESCAZAL / TF1

 

Avec Samuel, on a le sentiment d’une vraie rencontre artistique et humaine…

Oui, c’est quelqu’un de généreux, c’est quelqu’un qui aime partager son savoir-faire et ses expériences. Je crois, oui, que c’est une belle rencontre, humainement et artistiquement. J’ai adoré travailler avec Samuel et Pierre. J’ai beaucoup moins rencontré Julien mais, oui, j’espère vraiment qu’on va pouvoir continuer.

 

© FREDERIC PASQUINI / ESCAZAL / TF1

 

On vous imagine curieuse de découvrir aussi les retours du public…

On espère vraiment que ça va plaire pour pouvoir, nous, continuer à nous amuser. En fait, on est vraiment comme des gosses à dire « Maman, tu as vu le dessin que je viens de te faire ? Tu veux que j’aille t’en refaire un autre ? ». On en est là, tellement on a pris du plaisir à créer cet objet et à donner un peu de nous. Donc, oui, on espère que ça va pouvoir continuer ! Cela permettrait de monter les curseurs et, vraiment, d’aller encore plus loin. Après, je vous dis ça mais je ne suis pas décisionnaire…Samuel, lui, est à l’origine du projet donc il a vraiment un autre rapport que moi à la série. En tout cas, je fais confiance les yeux fermés à l’équipe et on verra ce que ça donne !

Merci, Jisca, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 2 / Haute saison : Clément Michel nous raconte comment il a abordé la réalisation de ce téléfilm !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Clément,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Ce vendredi 21 février sera diffusé, sur France 2, en prime time, le programme inédit « Haute saison », que vous avez réalisé. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous ?

Oui, oui, un très grand plaisir que la production Summertime et Karé, avec évidemment France 2, me propose, il y a quelques mois, ce projet ! Un projet que je trouve très original : la comédie policière est un genre très couru à la télévision actuellement mais cela faisait longtemps, je trouve, que l’on n’avait pas vu une vraie bande. C’est ce qui m’a plu immédiatement : ce n’est pas seulement un binôme, j’ai développé ce programme en me disant que ces cinq protagonistes sont comme un groupe de rock. Je les ai vus comme une bande…Moi qui adore cela, ce fut un grand plaisir !

Si le pilote fonctionne, cela deviendra peut-être une série donc il fallait appeler tout l’univers : j’ai eu le plaisir, plutôt que de réaliser un épisode d’une série qui existe, ce que j’ai déjà fait et qui est très sympa, d’avoir ce côté encore plus agréable, comme sur les longs-métrages ou au théâtre, de choisir, avec les producteurs et la chaine, la musique et le casting. « Haute saison » n’existait pas avant que je commence à le réaliser, il était simplement écrit donc j’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce pilote… En tout cas, je défends tous mes projets de la même manière, jusqu’au bout.

A noter que le cadre de tournage a certainement été source d’inspiration pour vous…

Oui, oui, oui ! Je connaissais un petit peu le pays basque en tant que touriste, j’adore ce coin, c’est vraiment une région extraordinaire. Région qui est peu filmée et qui n’est pas facile parce que « la météo peut changer d’une minute à l’autre », comme le dit la commissaire Echeberria, interprétée par Cécile Rebboah. C’est d’ailleurs une ligne de texte que j’ai moi-même faite rajouter parce que, effectivement, on connaissait les quatre saisons en quinze minutes, ce qui est très difficile sur un tournage. Cela donne aussi, je trouve, un petit plus à la série : c’est magnifique d’avoir des moments gris très beaux puis un soleil pluvieux, comme même le mois d’août peut offrir là-bas. Donc j’étais très heureux de passer du temps dans ce coin, et pour le plaisir personnel et dans le cadre du travail, tellement la région est belle à filmer.

 

 

Accompagner les débuts d’un nouveau programme, en tout cas, doit certainement être plaisant, permettant une touche plus personnelle…

Oui, c’est très agréable ! C’est une grosse responsabilité, c’est un challenge pour un réalisateur, un pilote est comme le patient zéro d’une potentielle série, si jamais les téléspectateurs apprécient le téléfilm. J’ai agi en accord avec les auteurs, la chaine et la production, on a choisi ensemble beaucoup de choses, je n’étais pas le patron de la série, elle avait été écrite et développée bien avant qu’on ne me la propose. En revanche, on est venu me chercher pour, j’imagine, un certain savoir-faire, un goût et une direction artistiques que je peux proposer. A commencer par le casting, que l’on a fait ensemble, dont je suis très fier. J’ai été très heureux de leur fraicheur, de leur côté bande, j’ai adoré travailler avec tous ces comédiens.

J’ai choisi une compositrice et un compositeur, ainsi que les techniciens et la monteuse. J’avais aussi ma petite idée sur le genre de couleurs que je voulais mettre. C’est aussi pour cela que j’ai accepté. C’était ma première avec France 2, j’étais d’ailleurs hyper heureux que la chaine me sollicite. En tout cas, oui, il y a ce côté très agréable de faire quelque chose qui n’existait pas… Je suis très fier que le téléfilm existe à présent et très impatient de voir comment il va être reçu vendredi.

Travailler avec ce chouette casting a probablement été enrichissant, humainement et artistiquement…

Oui ! Je ne suis pas sur un tournage pour me faire forcément des copains mais si ça se passe bien, tant mieux et, en général, ça se passe bien. Là, en l’occurrence, c’était le démarrage et je sentais bien que j’avais à faire à des comédiens qui avaient envie de jouer tous ensemble, comme une équipe, en s’envoyant des passes décisives, afin que chacun marque son but - pour faire une métaphore sportive.

J’ai fait beaucoup de théâtre donc le côté troupe est quelque chose qui me parle et que j’aime. Cela ne me fait pas peur d’avoir cinq à dix acteurs sur un plateau, au contraire ça me plait. En l’occurrence, ça me plait de mélanger des gens qui ne se connaissent pas, pour créer une équipe qui devienne une petite famille le temps du tournage.

Donc, oui, ça s’est très bien passé ! Je crois que l’on vient aussi me chercher quand ce sont des projets que je n’ai pas écrits parce que j’aime énormément les acteurs. J’ai, moi-même, pas mal joué, j’ai fait pas mal de théâtre, j’ai adoré partir en tournée, c’est une vraie émulation. Personne, sur ce tournage, n’a tiré la couverture à lui et ça se ressent très vite, dès le début du téléfilm. En même temps, ces cinq personnages qui ne se connaissent pas du tout vont devenir une petite bande parce que chacun a besoin de l’autre. « Haute saison » est vraiment une série digne d’un sport collectif : ça ne marche pas s’ils ne sont pas tous les cinq ensemble…Je parlais précédemment d’un groupe de rock, Vinnie est le chanteur, Jeff est batteur, Lily est bassiste, Joséphine est guitariste et Paul est synthé. Il n’y aurait plus qu’à leur faire des chansons… J J’ai adoré ce côté bande, j’ai trouvé cela super, autant à fabriquer qu’à regarder. Je le disais, j’en vois peu à la télé, la plus grande étant celle de « Friends » selon moi.

 

 

Une projection d’équipe s’est déroulée il y a quelques jours. Comment l’avez-vous vécue ?

C’est toujours très agréable, les gens présents sont heureux, on est entre copains. Une grande partie de l’équipe était là, j’en étais très content : malgré le fait qu’ils travaillent tous à droite et à gauche, beaucoup ont pu se libérer, c’était très sympa ! J’ai été ravi de leur montrer ce que l’on a fait tous ensemble.

Ce n’est pas à moi de le dire mais je vais le dire quand même : la région est très belle, très cinématographie, je pense que nous l’avons bien filmée, je trouve que ce téléfilm a une exigence et une qualité artistiques que l’on ne voit pas tout le temps. En tout cas, c’est comme cela que je l’ai anticipé. Le résultat passait, du coup, très bien sur grand écran, ça ne souffrait pas le grand écran, au contraire, ça s’y prêtait très bien. C’était donc un moment très joyeux !

On vous imagine, du coup, curieux, sinon impatient, des retours du public vendredi soir ?

Maintenant, ce n’est plus de ma responsabilité, cela m’échappe complètement. J’ai fait mon travail du mieux possible, avec un beau projet que l’on m’a confié. Après, c’est toujours pareil, c’est mystérieux de savoir qui va allumer France 2 à 21h 10 pour voir « Haute saison »…J’espère, en tout cas, plein de gens.

J’ai pu lire quelques articles élogieux et positifs, c’est toujours très agréable, qui mettent en avant le casting et cette bande que l’on a envie de voir, avec qui on a envie de passer du temps. C’est vraiment ce qui ressort et ça me touche particulièrement ! J’en suis très heureux !

 

 

Pour terminer, en complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Je suis actuellement en écriture de deux long-métrages, ce sont toujours des chantiers longs mais j’avance. C’est un travail quand même très solitaire, encore plus pour moi qui aime le sport collectif, vous l’aurez compris.

J’aimerais revenir au théâtre, en tant qu’auteur : j’ai terminé l’écriture d’une pièce, que j’adorerais monter prochainement.

Je reste, bien entendu, très ouvert à des propositions en télévision, comme j’ai pu en avoir ces dernières années, sur TF1, M6, France 2 et ARTE. J’aime arriver sur des projets que je n’ai pas écrits car je peux apporter du recul, avant de devenir chef d’orchestre.

Merci, Clément, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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