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Koh Lanta : Jacques évoque son parcours aux Philippines qui l'aura mené jusqu'à l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Jacques,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions ?

Ah oui, oui, bien sûr ! Parfois, je ne réalise même pas que c’est moi à la télé, tellement « Koh Lanta » était l’opposé de moi. C’est vrai que, toutes les semaines, j’étais fier de me voir à la télévision, fier, parfois, d’aider mon équipe à remporter des conforts, fier d’avoir gagné un confort, qui était très important à mes yeux. Et triste que ça se soit terminé cette semaine…

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

J’avais besoin d’un nouveau challenge dans ma vie, donc quoi de mieux que « Koh Lanta » pour se tester, tester ses limites et pour sortir de sa zone de confort ? Je voulais gagner en confiance, je voulais gagner 100 000 euros et je voulais gagner en visibilité parce que, quand on est artiste, c’est toujours bien d’être vu et d’autant plus dans une si belle émission sur une si grosse chaine qu’est TF1.

Le début d’aventure a été particulièrement riche en rebondissements. Justement, comment aviez-vous réagi en voyant débarquer sur la plage Ugo et Frédéric, deux aventuriers expérimentés ?

Je ne connaissais pas ni l’un ni l’autre parce que je n’ai jamais vraiment regardé « Koh Lanta ». Je zappais parfois sur la télévision et je tombais sur des épreuves. J’aime le côté sportif mais tout le reste était tellement loin de moi que je ne connaissais pas bien ni l’un ni l’autre. Je ne réalisais pas l’impact et l’importance surtout de leur venue. C’est vrai que Frédéric a été un élément hyper important pour moi dans l’aventure parce que c’est un ancien gagnant, chose que j’ai apprise après. Surtout, Frédéric, pour ma part, et même Ugo, étaient des gens expérimentés qui nous ont conseillés et c’était rassurant de les avoir auprès de nous.

L’épisode de ce mardi a été le théâtre de la mythique épreuve de l’orientation. Dès le début, Cécile et vous cherchez le même arbre repère…On le voit sur les images, être à deux dans la même zone n’est pas forcément simple…

Parfaitement, oui ! C’est sûr qu’en regardant l’épisode et en voyant Thibault seul, je continue à dire que la difficulté est la même mais que ça crée un peu moins de stress, effectivement, d’être seul. On est deux, après j’allais à l’orientation avec pas tant de stress que cela, tellement déjà je me sentais heureux d’être si loin dans l’aventure. Je refusais de me mettre trop de pression, bien que plus l’échéance arrive et que j’entends la première corne puis la deuxième, je comprends qu’il ne reste plus qu’une place. Là, on est trois sur l’élément et la recherche du poignard, ça devient très compliqué et très stressant.

Lorsque Charlotte, plusieurs heures après le début de l’épreuve, vous rejoint, c’est une course finale à trois, vous le disiez…Pour autant, vous avez tous joué le jeu d’essayer de trouver par vous-même le repère puis la balise…

Exactement ! C’est, je pense, ce qui est important de souligner ! Je suis comme cela, je suis un garçon avec des principes et des valeurs. Bien que l’on soit dans un jeu, chacun mène son jeu comme il l’entend donc je ne porte absolument aucun jugement sur les autres saisons mais j’ai cru comprendre que quelques-uns ont un peu volé la victoire de l’un ou de l’autre. Je trouve que l’on a été une saison globalement hyper humaine, sincère et loyale, jusqu’au bout. Je l’ai vu à l’orientation encore, on est une belle équipe, on est déjà ravis d’être cinq finalistes, d’être quatre jaunes et un rouge…donc notre alliance du début a été respectée, on a réussi notre challenge. Surtout, on est ravis de voir que les trois finalistes sont trois jaunes et que tout le monde s’est respecté, que tout le monde a été hyper sain.

Les heures avançant, comment avez-vous fait pour essayer de garder la motivation de fouiller et encore fouiller les mêmes endroits, tout en sachant que vous aviez trouvé l’arbre mais sans être capable, dans un premier temps, d’y retourner ?

On connait l’enjeu, je savais que les poteaux m’appelaient et j’étais persuadé de pouvoir les remporter. Donc, malgré la fatigue et les quarante jours sans trop manger ni dormir, et malgré les trois nuits blanches que je me suis tapée à cause du mauvais temps juste avant l’orientation, il y a une force à l’intérieur qui est là et qui te pousse à te surpasser, à te dépasser pour aller chercher ce poignard alors que tu es au fond du sac.

Au moment où vous comprenez que votre aventure s’arrête, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous ?

A ce moment précis, je suis déçu mais surtout soulagé et content que ça se soit terminé. Il y a la réponse, on sait quels sont les trois finalistes des poteaux et mon envie de me laver, de manger, de dormir et de revivre un peu normalement est bien présente et je suis quand même très satisfait. Même si, aujourd’hui, ce n’est pas du tout le même bilan ni le même constat, au moment précis où je perds, je suis déçu mais tellement soulagé et heureux que ça se termine.

Vous le dites très joliment devant Denis ensuite, cette aventure vous aura changé…

Oui, tout à fait ! C’est une manière de répondre à toutes ces personnes qui me critiquent et qui m’insultent depuis toutes ces années, depuis que je suis petit, une manière d’être fier d’être parmi les cinq finalistes, alors que, à la base, je ne suis pas un aventurier. Finalement, on va pouvoir dire que je suis bel et bien un aventurier de « Koh Lanta », que j’ai fait une très belle aventure et, encore une fois, c’est énormément de fierté d’être arrivé si loin.

…Et vous rappelez l’importance qu’a eu pour vous le choix fait par votre capitaine au moment de sa composition d’équipe…

Exactement ! Cela a été essentiel à mon aventure d’avoir été choisi en premier parce que ça te donne de la confiance. En fait, Frédéric m’a pris sous son aile, je l’ai senti comme cela. Il y a des moments où j’étais un peu fatigué et démoralisé mais il était toujours là pour trouver les bons mots et me relever. Donc c’est vrai que le fait qu’il m’ait pris en premier m’a donné une force inconsidérable et, par la suite, c’est grâce à lui si je suis allé aussi loin dans l’aventure, il a une vraie responsabilité dans mon parcours.

Plus globalement, quel bilan tirez-vous de votre aventure ?

Je suis extrêmement fier de moi, j’ai grandi, j’ai appris à me surpasser. En fait, cela m’a appris que, peu importe les difficultés que l’on peut rencontrer dans sa vie, on peut toujours les contrer, on peut toujours se battre. Je repars grandi de cette aventure, avec le compte toujours aussi vide parce que je n’ai pas gagné les 100 000 € J mais je suis vraiment hyper heureux.

Quels resteront d’ailleurs vos plus beaux souvenirs ?

Le fait d’avoir fait danser ce village donne des images qui seront gravées en moi pour toujours. On montre que la danse est un pouvoir d’amour, de partage, c’est une langue universelle : sans parler, on peut rendre des gens heureux. D’avoir gagné cette épreuve de l’étoile, une épreuve mythique mais si importante à mes yeux, est le symbole de ce parcours de danseur étoile que je n’ai pas réussi à faire quand j’étais petit, à cause de l’accident de voiture que j’ai eu. Finalement, je peux dire que je suis l’étoile de « Koh Lanta » et ça me va, à défaut d’être danseur étoile. Cela me va très bien comme cela !

Parmi les autres moments marquants, on peut penser à la course avec les sacs, pour laquelle votre maman est venue vous soutenir…

Oui, oui parce qu’avec maman et avec la famille, on a vécu des choses très difficiles, on a eu une vie compliquée. Donc c’est vrai que c’est beaucoup d’émotion quand je la vois arriver. Je confonds avec ma sœur parce que j’ai tellement pleuré en voyant les autres proches arriver que je ne voyais plus rien entre mes yeux bleus, le soleil et les pleurs. Mais très très heureux…C’est un moment incroyable, je vois maman et je comprends combien elle était angoissée à l’idée que je parte, tellement elle avait peur pour moi de la nature. Cela l’a rassurée de me voir, j’ai été rassuré aussi de la voir et surtout de lui dire « maman, tout va bien et je vais me battre jusqu’au bout pour être finaliste, pour rendre fier tout ce que tu as fait pour moi dans ta vie et rendre fière toute la famille ».

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

J’espère que, quand on va raccrocher, on va m’appeler pour me dire que le départ est prévu demain ! J’ai loupé ces poteaux alors que je sais pertinemment que si j’avais été dessus, je gagnais les 100 000 euros …et j’ai toujours besoin des 100 000 euros donc, effectivement, tout est prêt. Je crois que le départ va bientôt se faire ! J

Merci, Jacques, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Cécile dresse le bilan de son aventure, après avoir été éliminée à l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

@A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Cécile,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions ?

Ah oui, complètement ! Chaque mardi, on revit toutes les émotions que l’on a vécues sur place. Ce ne sont pas forcément des choses que l’on avait oubliées mais le fait de les voir avec un œil un peu plus externe ravive un peu tout cela, ravive tous ces souvenirs. Personnellement, je faisais les diffusions avec mes proches et de partager toutes les émotions avec eux permet vraiment des moments incroyables chaque semaine.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Déjà, cela fait 23 ans que je candidatais. Depuis que j’ai découvert cette incroyable aventure, j’ai toujours su que c’était quelque chose qui était fait pour moi. J’avais envie de me mesurer à moi-même quelque part, de me mesurer aux autres, de me dépasser, de voir quelles étaient mes limites et jusqu’où j’avais besoin de pousser la machine.

Le début d’aventure a été particulièrement riche en rebondissements. Justement, comment aviez-vous réagi en voyant débarquer sur la plage Ugo et Frédéric, deux aventuriers expérimentés ?

Tout d’abord, une très grande surprise de voir des anciens aventuriers arriver. Je les ai tout de suite reconnus puisque j’avais suivi leurs saisons. C’étaient des personnes vraiment emblématiques qui avaient un parcours extraordinaire. Ensuite, un petit peu de joie et de soulagement, dans le sens où je me suis dit qu’ils allaient m’apporter quelque chose. Je comprenais bien qu’ils allaient faire partie de nos équipes, qu’ils allaient nous donner des conseils, des astuces, qu’ils allaient nous guider un petit peu. Donc il y avait un côté un peu rassurant de les savoir avec nous. Très très vite derrière, mon côté compétiteur est reparti, en me disant : ben mince, ils ont un énorme avantage par rapport à nous puisqu’ils savent comment appréhender l’aventure, ils ne vont pas forcément tout nous dire, peut-être qu’ils vont garder des petits trucs pour eux parce que c’est un jeu et qu’eux aussi sont là pour avancer tout comme nous.

L’épisode de ce mardi a été le théâtre de la mythique épreuve de l’orientation. Dès le début, Jacques et vous cherchez le même arbre repère…On le voit sur les images, être à deux dans la même zone n’est pas forcément simple…

Non, ce n’est pas forcément un avantage d’être à deux sur une zone, effectivement. Après, ça s’est fait comme ça s’est fait. J’y étais préparée puisqu’il y a trois zones et qu’on est cinq donc, statistiquement, j’avais de la chance d’être avec quelqu’un. J’ai choisi mon élément remarquable un petit peu au feeling, je pense que Jacques a fait de même et on s’est retrouvés finalement sur la même zone de recherche. Donc ça met un petit coup de pression supplémentaire dès le début !

Les heures avançant, comment avez-vous fait pour essayer de garder la motivation de fouiller et encore fouiller les mêmes endroits ?

Je ne sais pas comment j’ai fait pour trouver la motivation de continuer, je pars du principe que, quand on commence quelque chose, on va au bout. A aucun moment, c’était envisageable pour moi d’arrêter, de laisser tomber, de faiblir. Si j’avais été seule dans ma zone et que j’avais eu trois jours pour chercher, j’aurais pu chercher pendant trois jours, jamais je n’aurais abandonné jusqu’à ce que je trouve ce fameux poignard. Je ne sais pas trop où j’ai été cherché cela, une motivation peut-être à toutes épreuves, je ne sais pas, un mental assez costaud aussi…Peut-être que ce sont ces deux points-là qui m’ont permis de tenir pendant ces quasiment cinq heures de recherche.

Lorsque Charlotte, plusieurs heures après le début de l’épreuve, vous rejoint, c’est une course finale à trois…Pour autant, vous avez tous joué le jeu d’essayer de trouver par vous-même le repère puis la balise…

Oui, je pense que, même si on est des caractères différents, on a tous les trois ce point commun de vouloir faire les choses correctement. On nous voit douter tous les trois, chacun à tour de rôle dans l’épisode, je pense que, chacun, on est passé par une phase à se demander « Qu’est-ce que je fais ? Je regarde l’autre personne, je la suis ? Ou je fais par mes propres moyens ? ». On s’est tous posé cette question un moment donné et, au final, on a tous fait notre petit parcours pour arriver dans les dernières minutes dans un beau coude à coude, dans une belle fin de jeu. C’était une course contre la montre et on en était conscients tous les trois.

Au moment où vous comprenez que votre aventure s’arrête, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous ?

Quand Charlotte l’emporte, Jacques et moi, c’est vrai, avons eu une réaction plutôt positive. J’étais très contente pour Charlotte de la voir gagner, pas de regret, pas d’énervement, encore mois d’amertume puisque, à ce moment-là, c’était le meilleur d’entre nous trois qui l’avait emporté, avec une manière d’avancer qui était dans les règles de l’art d’un jeu bien fait, en respectant les autres à chaque fois.

Plus globalement, quel bilan tirez-vous de votre aventure et de votre parcours ?

Déjà, c’est une aventure extraordinaire ! Ce sont les premiers mots qui me viennent quand je prends du recul sur cette aventure…Quelque chose de vraiment incroyable et de surprenant. Surprenant dans le sens où, ce que j’étais allé chercher, je ne l’ai pas trouvé et j’ai trouvé, à l’inverse, des choses que je ne m’attendais pas avoir à la fin de cette aventure. J’y allais pour le côté sportif et j’ai toujours dit, avant d’intégrer le premier jour de l’aventure, que je n’étais pas là-bas pour me faire des amis. J’étais là-bas pour gagner, quoi qu’il en coute et quelle que soit la façon d’avancer. Donc le côté social et le côté humain ne m’intéressaient pas vraiment, ce n’était pas pour cela en tout cas que j’allais dans cette aventure. Au final, c’est ce qui ressort en premier : ce que je retiens, c’est une incroyable aventure humaine. C’est vraiment ce qui a marqué mon aventure, ce qui la rend encore plus incroyable…J’ai rencontré des gens vraiment formidables et, pour le coup, en ce qui me concerne, le côté sportif est vraiment passé au second plan dans cette aventure.

Quels resteront d’ailleurs vos plus beaux souvenirs ?

J’en ai plein les yeux, plein la tête et plein le cœur ! Je crois que chaque minute, chaque jour, chaque parole, chaque action, chaque épreuve,…tout ce qui s’est fait, tout ce qui s’est dit, je ne suis pas prête de l’oublier. Comme si chaque jour était un jour de ma vie qui était mémorable. Ces quarante jours, vraiment, étaient mémorables pour moi !

Parmi les moments marquants, on peut penser à la venue des proches pour la dernière épreuve de confort…

Effectivement, c’était très bouleversant, d’abord. Parce que c’était une vraie surprise. On n’imaginait absolument pas à ce niveau-là de l’aventure ni précédemment d’ailleurs que l’on allait voir nos proches. On ne savait pas que dans la saison précédente, ça s’était fait donc, pour nous, cela ne se faisait plus depuis des années donc on n’envisageait même plus cela. Donc une très grande surprise et, forcément, des corps déjà affaiblis, des jambes qui ont du mal à nous tenir sont, personnellement, devenus complètement coton, tellement j’étais bouleversée de voir ma petite sœur arriver aux Philippines, avoir traversé la terre entière pour venir me voir- on sait que le voyage n’est pas facile -, au final pour quelques minutes. Donc c’était vraiment un très grand moment, un moment fort de mon aventure, que je n’oublierai pas non plus.

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si jamais l’opportunité se présentait ?

Oui, j’ai toujours mon sac qui est prêt à partir, évidemment ! Je suis comme cela depuis toujours, je suis toujours prête à dégainer et à partir tout de suite quand il y a quelque chose qui m’anime. Ce genre d’aventure, clairement, est quelque chose qui vit en moi, qui est en moi, qui m’anime et je pense que c’est une flamme que l’on n’éteindra jamais.

Merci, Cécile, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Profite ! : Tanya Mattouk évoque la nouvelle pièce de théâtre qu'elle interprète à la Manufacture des Abbesses

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Tanya,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview ensemble !

A partir du 1er décembre prochain, vous serez sur scène, à La Manufacture des Abbesses, dans le spectacle inédit « Profite ! ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Je suis ravie, effectivement, de ce nouveau projet. C’est une pièce dans laquelle je crois énormément et qui raconte une très belle histoire, avec une très belle équipe. 

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter cette pièce ?

Le point de départ est un père mourant qui dit à son fils et à sa fille de profiter de la vie. Le fils comprend cela comme le fait d’aller voyager, de tout plaquer et de vivre de grandes expériences à travers le monde. La fille, que j’interprète, comprend cela comme profiter de chaque instant avec les siens, vivre pleinement son quotidien, composé de toutes ses petites expériences et ses petites histoires.

Dans quel registre s’inscrit ainsi ce spectacle ?

C’est une pièce chorale, très énergique, il y a aussi la situation du cœur de la pièce autour d’un podcast qui permet de donner une certaine dynamique. Il y aura un mélange de temporalités… et s’enchaînent pas mal de scènes dramatiques voire même tragiques et énormément de scènes de comédie. On n’est pas dans un seul registre, on a vraiment un mélange de genres. On est cinq comédiens sur scène et on joue une vingtaine de personnages au total. Il y a des personnages-clé avec un jeu authentique voire parfois quasi naturaliste et d’autres qui gravitent autour et qui sont, pour la plupart, plus burlesques. Ainsi, c’est une pièce qui va vite, c’est une belle épopée !

 

 

Personnellement, quel regard portez-vous sur votre personnage ?

C’est un personnage qui m’a beaucoup émue dès la lecture. C’est une pièce très très bien écrite, par deux auteurs, Anthony Giron et Lucas Zélie. Hana, mon personnage, est dense, avec beaucoup de dimensions, c’est une femme très touchante qu’on retrouve à plusieurs moments de sa vie. Elle a vraiment le sens de la famille, elle a le sens de profiter de chaque instant, comme je le disais, avec un vrai élan de vie sans vouloir tout plaquer non plus… On peut vivre une belle vie en restant là où on est, en sachant chérir chaque expérience de sa vie quotidienne. Mais il y a des choses qui la plombent, entre autres la mort de ses parents… C’est un drame familial commun mais qui est immense et unique pour chaque personne qui le vit… Il y a aussi le départ de son frère, qu’elle vit comme un abandon et qui va déterminer tout le reste de sa vie. Donc il y a une sorte de dualité dans cette envie de ne pas gâcher sa vie, comme son père le lui a suggéré et, en même temps, dans le fait d’être retenue par cet abandon. J’aime bien cette complexité dans le personnage, je trouve que ça lui donne un caractère extrêmement attendrissant. On peut tous, d’une certaine manière, s’identifier, je pense… On a tous des désirs et en même temps des choses qui nous empêchent, qui nous retiennent et, finalement, des envies de tout balancer et de vivre pleinement. 

Son histoire est vraiment poignante, c’est un personnage fort, ce n’est pas une victime pour autant, elle se bat et se débat. J’aime bien ce genre de personnage, qui ne se laisse pas aller.

 

 

On comprend que cette pièce va vous permettre une palette de jeu large et variée…

Tout à fait ! J’essaie de garder cette exigence où chaque nouvelle expérience m’aide à grandir artistiquement tout en racontant une belle histoire, en divertissant le public et en lui faisant vivre des émotions riches. Personnellement, en tant qu’actrice, ce que j’aime, c’est avoir un nouveau défi à chaque projet. Là, le défi est cette large palette de personnages aux couleurs variées en peu de temps. Ils sont tous uniques et très différents les uns des autres, dont Hana, qui est le rôle phare de ce panel. C’est super plaisant, il y a quelque chose de très enfantin dans le fait de jouer avec tous ces registres, avec des corporalités variées, des voix différentes, des trajectoires narratives diverses et pourtant précises. C’est vraiment jubilatoire ! J’aime beaucoup les pièces qui font cela, il y a de très grands et supers metteurs en scène qui le font dans le théâtre français d’aujourd’hui et j’aime bien que cette pièce s’inscrive dans cette lignée très intéressante, aussi bien pour le public que pour les artistes.

A quelques jours de la première, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quelles sensations prédominent ?

Oh là  ! C’est un mélange ! En vrai, évidemment, c’est en travail donc on est en train de peaufiner, de faire le plus beau spectacle possible, on est encore au cœur des répétitions, de la mise en scène, de la scénographie, du travail des costumes… On est en plein dedans, tambour battant, pour proposer le meilleur spectacle possible. On est tous très alignés pour faire une pièce qui, je l’espère, va plaire et va marquer les esprits. J’ai hâte de la faire découvrir au public, pour que les gens passent un super moment ! Donc il y a et de l’appréhension et de l’excitation : l’appréhension parce qu’on est en plein dans l’attente de le présenter et l’excitation de le partager.

 

 

Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour cette belle aventure naissante ?

Que ça continue ! On est heureux de faire cette première exploitation à La Manufacture des Abbesses, c’est un beau théâtre, qui se niche au cœur de Montmartre, c’est un très beau coup d’envoi. On espère que la salle sera pleine, que les gens passeront un bon moment, que les retours du public et des critiques seront positifs, pour que ça nous permette de faire vivre ce projet le plus longtemps possible. Tout ce que l’on veut, c’est que ces personnages et cette histoire vivent et aillent voir peut-être d’autres scènes à Paris et d’autres contrées en France. Quand j’aime un projet, j’espère qu’il va durer, pour que le plaisir continue !

Merci, Tanya, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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TF1 / Commandant Saint-Barth : Joyce Bibring nous en dit plus sur Avril, son personnage dans cette nouvelle mini-série !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Joyce,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver sur TF1 dans la mini-série « Commandant Saint-Barth », sous les traits du personnage d’Avril Rosier. A titre personnel, on peut imaginer la joie que cela a été pour vous de participer à ce beau projet télévisuel ?

Ah oui, complètement ! Je l’avoue, je suis particulièrement enthousiaste d’avoir fait partie de cette aventure, pour plein de raisons. Déjà, parce que, pour moi, ce rôle était vraiment un cadeau : j’ai pu explorer des choses que je n’avais clairement jamais explorées auparavant et montrer des facettes que je n’avais jamais montrées précédemment. Et, ensuite, parce que j’ai pris énormément de plaisir sur ce tournage. Je pense d’ailleurs que l’on était tous très enthousiastes à l’idée de cette nouvelle série. Donc, oui, j’avoue que j’ai beaucoup de tendresse pour ce projet !

En plus, le cadre est absolument magnifique, donnant aux téléspectateurs de magnifiques images …

Tout à fait ! Je ne voulais plus repartirJ. Le retour a été vraiment très très dur ! Je n’ai pas passé trois mois sur place comme Philypa ou Florent par exemple mais j’ai quand même vécu un mois et demi sur l’ile. En plus, il se trouve que je ne tournais pas tous les jours donc j’ai vraiment pu découvrir un petit peu l’ile. J’avoue qu’en fait, j’ai adoré l’énergie qu’il y a sur cette ile !

Il y a des endroits qui donnent de l’énergie, où on se sent particulièrement à sa place…C’est difficile à expliquer mais c’est vraiment ce qui s’est passé pour moi là-bas. Les guadeloupéens sont incroyablement accueillants, tous ceux que j’ai rencontrés étaient ravis d’avoir un tournage sur leur ile ! On a eu beaucoup de locaux dans l’équipe technique et dans les figurants. En plus du cadre idyllique, la Guadeloupe est un personnage à part entière de la série…La série ne serait pas la même sans la Guadeloupe !

On a déjà pu voir, dans les deux premiers épisodes, plusieurs facettes de votre personnage, tant personnelles que professionnelles. Cette diversité artistique et les différentes palettes de jeu associées sont probablement particulièrement plaisantes pour vous…

Complètement ! Je le disais, j’ai vraiment pris ce personnage comme un cadeau. Je suis très très reconnaissante vis-à-vis du réalisateur Denis Thybaud, des producteurs et de la chaine de m’avoir fait confiance et d’avoir osé m’imaginer sous un jour sous lequel on ne m’avait encore jamais vue. J’avais déjà travaillé avec Denis mais sur un personnage beaucoup plus classique et sombre. C’est vrai qu’après le casting, il m’a dit vouloir que je « m’avrilise » complètement, il m’a dit clairement qu’il ne voulait pas qu’on me reconnaisse ni qu’on voit la Joyce que l’on voit d’habitude…Il voulait que j’enfile le costume d’Avril comme on enfile un costume d’époque et que je m’y habitue. C’était vraiment un super challenge pour moi. Il fallait, en effet, que je pousse ma féminité au maximum. On a cherché à créer un personnage extrêmement solaire, magnétique, lumineux et, en même temps, très naturel, qui n’a pas vraiment conscience de l’effet qu’il a sur les gens.

 

 

Avril a beaucoup de couches et énormément de facettes. Là-dessus, je trouve que les scénaristes, Hugo Nathan-Murat et Anouk Filippini, ont fait vraiment un super travail. Tous les personnages ont une identité et beaucoup de profondeur, je pense que c’est ce qui fait la force de cette série. En ce qui concerne Avril, c’est une femme sensible et amoureuse. C’est Saint-Barth qui va venir réveiller ce grain de folie qu’elle a gardé dans un coin depuis vingt ans…Mais c’est aussi une avocate, une femme très ancrée, active, c’est également une maman qui, on va le voir, peut devenir une lionne quand on touche à sa famille. C’était très très plaisant de trouver la nuance entre toutes ces facettes-là ! Vraiment, j’ai pris énormément de plaisir…

Ce programme a aussi été l’occasion de travailler aux côtés d’un très chouette casting…

Oh, oui ! Le casting, pour moi, est très très réussi ! Comme on a une diversité de personnages, on a une diversité tout aussi exceptionnelle d’acteurs. On a eu la chance d’avoir des comédiens tous aussi humbles et humains les uns que les autres…Florent est un vrai bosseur, il a été un artisan dans sa façon d’aborder son travail. J’ai pris énormément de plaisir à tourner ces scènes avec lui. J’ai retrouvé Matthias Van Khache que je connaissais un peu, qui joue mon mari…Il a un potentiel comique vraiment extraordinaire…J’ai énormément ri avec lui. On le voit peu mais les scènes valent le coup. Margot Heckmann, qui joue ma fille, est sublime à l’écran et je pense que l’on va continuer à entendre parler d’elle. Elle est d’une authenticité parfaite. Je n’oublie pas Roxane Bret…ni Nathanaël Beausivoir…On se connaissait quand on était gamins et, là, on s’est retrouvés vingt ans après. Humainement, ce tournage a été extrêmement riche. Je pense et j’espère que ça se ressent. Je crois que, quand on met autant de plaisir et d’énergie positive dans le travail, ça transparait quand même à l’image.

La première soirée, jeudi dernier, a été un beau succès. Sans doute que cela vous a ravie ?

On reste toujours sur nos gardes, on ne maitrise plus le bébé, on attend encore jeudi soir et les replays pour savoir si les téléspectateurs seront une nouvelle fois au rendez-vous. Mais c’est vrai que j’ai très envie qu’ils puissent continuer à s’identifier à ces personnages et à prendre plaisir à les suivre. J’espère, on croise les doigts, qu’ils pourront les retrouver dans une suite, qui sait…

 

 

D’ailleurs, peut-être avez-vous pu avoir des premiers retours du public ?

J’ai eu des retours très touchants. Le public qui me suit depuis quelques années a l’habitude de me voir dans des rôles beaucoup plus masculins, j’ai souvent joué des personnages de gendarme ou de policier assez rock. Là, j’ai eu de très jolis retours de gens qui étaient heureux de me voir, en effet, sous un autre jour, avec un côté plus féminin et plus magnétique. De ce que j’ai entendu, j’ai l’impression que les gens ont beaucoup aimé ce lien électrique entre Gabriel et Avril et qu’ils ont envie d’en savoir plus. Je suis vraiment ravie que ça fonctionne à l’image et que ce duo ait touché les gens. Donc j’ai hâte qu’ils découvrent la suite !

Pour finir, que peut-on vous souhaiter, justement, pour la suite de cette belle aventure ?

De nous faire repartir en Guadeloupe au printemps pour continuer à explorer davantage ces personnages, avec la même équipe qui a su les faire exister ! Pour la construction d’Avril, la cheffe costumière, Nadia Chmilewsky, et ses équipes avaient vraiment joué un rôle important donc tout ce que l’on peut nous souhaiter, c’est de repartir ! 

Merci, Joyce, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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A tout prix : Kriss Goll évoque sa pièce de théâtre actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Kriss,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La pièce « A tout prix », dont vous êtes l’autrice, se joue actuellement chaque vendredi et chaque samedi à La Divine Comédie. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

C’est vrai que, parfois, je ne réalise pas qu’elle se joue encore. Les représentations ont commencé en 2020, il y avait ensuite eu le Covid mais il y a toujours eu quelque chose pour m’inciter à me relancer et à continuer. Je me souviens notamment d’un appel, un an et demi après le confinement, d’une femme de la mairie de Bessancourt, pour me dire que la ville aimerait beaucoup accueillir la pièce. Je m’étais même demandé si ce n’était pas une blague mais non…

Cela fait maintenant bientôt cinq ans que l’aventure a commencé et je n’ai pas vu le temps passer !

 

 

Si l’on revient à la genèse de ce projet, comment vous sont venues l’envie et l’idée d’écrire cette pièce ?

C’est marrant, on a souvent des rêves en tête mais qui restent à leur état de rêves…Mais le fait d’écrire revenait souvent chez moi…Petite, je faisais des mini spectacles et, en 2013, à l’âge de 22 ans, alors que je travaillais déjà dans le milieu de la nuit, j’en avais discuté avec un collègue et cela m’avait incitée à me lancer dans l’écriture d’une pièce de théâtre.

L’histoire était ensuite sortie de mon imaginaire, j’aimais bien l’idée que ce soit un peu une énigme, avec plein de quiproquos, du comique de situations et que le sujet soit un thème universel sur l’argent. Ne sachant pas forcément alors comment écrire, je l’avais fait un peu spontanément. C’est quelques mois plus tard sur mon lieu de travail, que j’ai rencontré Fabrice Blind, auteur de pièce de théâtre, je lui ai demandé s’il pouvait prendre le temps de lire ma pièce, puis nous nous sommes rencontrés pour faire un point, et il m’a donné des conseils très précieux, notamment sur les actes et le nombre de personnages...Plus il y a de comédiens, plus ça revient cher à produire ! J’avais ainsi pu réécrire quelques extraits de mon spectacle. Mais les rencontres suivantes m’avaient ensuite découragée et j’ai laissé dormir ce projet…jusqu’en 2018.

J’ai alors eu un déclic : cette histoire de pièce me trottait tout le temps en tête, j’avais envie d’aller au bout…Et je me suis lancée ! En trois semaines seulement, au fil de rencontres et de connaissances, je me suis retrouvée à boire un verre avec trois comédiens qui voulaient jouer dans ma pièce. C’était trop dingue de voir que des comédiens croyaient en mon projet et en moi. À partir de là, je n’ai plus rien lâché !  J’ai contacté des théâtres au culot et j’ai fini par rencontrer Éric Delcourt, le futur metteur en scène du spectacle. Mais il me manquait encore des financements …Ne connaissant aucune production, ni contact, j’ai eu l’idée de trouver des sponsors pour m’aider à financer mon projet. Puis l’un des sponsors m’a proposé de jouer ma pièce dans un plus grand théâtre, j’ai alors démarché la Comédie de Paris, au culot, et je me suis présentée directement au bureau de Monsieur Jean-Pierre Bigard pour lui proposer ma pièce ! Pour lui, le décor était trop grand, mais je n’avais pas dit mon dernier mot ! Et c’est un mois plus tard, une fois l’histoire du décor réglée, que Jean-Pierre Bigard m’a appelée pour me dire «  Tu pourras jouer ta pièce les mardis et mercredis à partir de janvier ! »

Au fil des années, la pièce a continué à évoluer : c’est toujours la même histoire mais il y a plein de choses qui ont été modifiées. Même encore aujourd’hui, des choses changent….Contrairement au cinéma où tout est figé, une pièce évolue tout le temps.

 

 

Avec vos mots, sans tout en dévoiler, comment pitcher ce spectacle ?

C’est un couple qui est au bord de la rupture et qui ne sait pas qu’une grosse somme d’argent volée est cachée dans l’appartement. Argent qui doit à tout prix être récupéré par Max, un vrai bras cassé…Je ne vous dirai pas l’intrigue, il faut venir, pour cela, voir la pièce ! Mais, en gros, c’est une parodie de boulevard, c’est une pièce très cartoon, très second degré. Même un enfant de dix ans peut venir voir le spectacle car c’est quelque chose d’assez dynamique et parodique.

 

 

Quels principaux retours du public avez-vous pu avoir jusqu’à présent ?

Je sais que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, ce que j’accepte. Je sais que c’est un style d’humour auquel certaines personnes pourraient ne pas adhérer. Oui, ça m’est arrivé d’avoir de mauvaises critiques... Au début, cela me touchait profondément, je n’étais pas bien pendant 24 heures mais, maintenant, je me dis que ça fait partie du jeu ! J’ai aussi de très bons retours…Ce que les gens aiment, c’est que c’est un spectacle dynamique, dans lequel on ne s’ennuie pas. C’est, en tout cas, assez rigolo et, surtout, je pense, dans l’air du temps…C’est un boulevard moderne.

 

 

En tant qu’autrice, lorsque vous assistez, dans la salle, à une représentation, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Honnêtement, ce n’est pas simple. Je vois toujours des choses, je trouve des idées d’amélioration donc j’avoue que, aujourd’hui, je n’ai pas encore totalement délégué …Mais ça commence ! J’ai une super équipe de comédiens, ils sont tous très pros. Avant, je jouais dans la pièce mais avoir mes propres comédiens est préférable pour moi car je me sens mieux derrière le rideau que devant. Je suis donc très contente d’avoir une talentueuse comédienne à ma place.

 

 

Justement, lorsque vous étiez sur scène, comment aviez-vous abordé cette double casquette d’autrice et d’interprète ?

Dans la vie, on ne peut pas tout faire, on ne peut pas être autrice, gérer la production et s’occuper des évolutions du spectacle. C’était beaucoup trop et, même si c’était une expérience inoubliable de rencontrer le public et d’être sur scène, je n’avais plus le point de vue de l’auteure et je me concentrais sur mon jeu …Le travail d’acteur est un véritable métier qui demande non seulement du talent mais aussi beaucoup de travail, surtout dans le boulevard, qui est rempli de ruptures et de nuances. Dans ce contexte, avoir des années d’expérience est un atout précieux, ce que je n’avais pas.

 

 

En tout cas, le fait d’avoir écrit la pièce doit certainement être aidant pour vous au moment d’accompagner et de conseiller les équipes…

Oui, oui, cela aide ! Je suis maintenant à ma place…Ce qui s’est passé est une leçon de vie, je suis mieux comme cela ! Je peux davantage me concentrer à l’évolution de la pièce. Bon, il va falloir aussi que j’arrête de changer ( rires ). Pour vous faire une confidence, j’ai modifié trois fois la scène du flashback. Il y avait des choses à améliorer et je n’arrivais pas à le trouver…Je me dis que ce n’est pas grave : l’essentiel étant d’arriver à un moment donné à une version qui ne bouge plus. Pour cela, la meilleure école est tout simplement le public : entendre ses réactions et comment il interagit avec les comédiens est le meilleur professeur pour dire ce qui va et ne va pas.

Que peut-on ainsi vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Mon rêve serait de jouer mes pièces à l’international, de partir en tournée, d’avoir plein de dates. J’ai été contactée pour la jouer à Istanbul, c’est en cours de discussion. En tout cas, je souhaite que cette pièce ne s’arrête pas, qu’elle continue dans cette dynamique, qu’elle continue à faire du bien et à apporter de la joie au public, partout.

 

 

Pour terminer, cette pièce vous a-t-elle donné l’envie de renouveler l’expérience de l’écriture théâtrale ?

Oui, carrément ! J’ai déjà ma deuxième pièce, « Totalement givrés », que l’on jouera en janvier et février prochains, lors de trois showcases. Et ma troisième pièce parlera de mes années de travail nocturne ! Je vous en dirai plus prochainement ! Mais l’écriture évolue avec l’âge et les expériences personnelles. J’y parle davantage de mon vécu.

Merci, Kriss, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Koh Lanta : Ugo se remémore sa troisième participation à cette mythique aventure !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Ugo,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions ?

Oui, bien sûr ! « Koh Lanta » est en deux étapes : il y a l’Aventure avec un grand « A » qui est, pour nous, le fait de vivre sur l’ile et, après, il y a le fait de se voir à l’écran et de voir un petit peu tout ce qui s’est passé. On revit cela, on revit les moments forts et on ne s’habitue jamais, enfin je ne m’habituerai jamais au fait de me voir, de m’entendre et de voir ce que l’on a pu voir. C’est une deuxième aventure je trouve !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à repartir une nouvelle fois dans le jeu ?

C’est un mélange de plein de raisons différentes, j’ai beaucoup de mal à dire non à « Koh Lanta » parce que ça reste une expérience tellement incroyable que l’on ne peut pas dire non. Et puis, je crois que j’avais envie de quelque chose de nouveau…J’avais envie de jouer, j’avais envie de vivre quelque chose de différent des premières. Je suis très heureux de mes deux premières aventures et j’aime tout autant celle-là, la troisième ! Mais je suis parti pour cela, pour vivre quelque chose de différent, un « Koh Lanta » autre que mes deux premiers.

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Vous êtes arrivés à deux sur un bateau avec Frédéric…Comment aviez-vous réagi au moment de comprendre que vous seriez les seuls aventuriers expérimentés ?

Au début, on se demande à quelle sauce on va être mangé parce qu’on ne sait pas du tout à quoi s’attendre, on se dit qu’il doit y avoir d’autres anciens quelque part…et, quand on voit les anonymes, il y a un côté un peu déception…On s’est regardés avec Frédéric, on s’est dit que ça sentait mauvais et qu’on n’allait pas être ensemble. On s’était dit qu’on aurait éventuellement pu être dans la même équipe mais, là, on a bien compris qu’on allait être deux capitaines. C’est un peu un honneur d’être capitaine dans un premier temps et, après, je me suis rendu compte que ce n’était pas une tâche facile. Donc ma première réaction est de prendre ce rôle de capitaine à cœur…C’est ce que j’ai essayé d’emmener tout au long de cette saison, à savoir cette envie d’être un capitaine qui s’en sort. Donc, oui, la réaction est plutôt de la surprise, au début…

Lors de la première partie d’aventure, vous l’avez dit, vous êtes le capitaine de la tribu des rouges. Comment avez-vous vécu cette période ?

Je n’aime pas regarder ce que font les autres, je n’aime pas juger ce que font les autres, chacun fait comme il veut et, là, je me suis retrouvé « garant » de cette équipe. Donc, oui, c’est forcément un poids en plus, d’autant plus que ce n’est pas facile à faire. Par contre, il y a un des aspects que j’ai vraiment adoré, c’est de revivre une nouvelle fois les choses comme si c’était mon premier « Koh Lanta », à travers les yeux de nouveaux aventuriers. J’ai adoré ce côté-là, le fait de les voir découvrir tout cela. D’habitude, quand il y a un retour sur « Koh Lanta », on n’est que des anciens et donc on a tous de l’expérience. Là, de revoir un peu ces aventuriers découvrir « Koh Lanta » m’a ramené pas mal en arrière, en 2012…Ils ont fait les mêmes erreurs que j’ai faites en 2012. Donc, oui, je leur ai laissé la place pour cela…Ils étaient suffisamment malins, ils n’avaient pas besoin de moi, ils sont vite devenus indépendants mais ce côté de découverte de « Koh Lanta » dans les yeux de nouveaux aventuriers était très chouette …J’ai adoré !

Une fois l’aventure devenue individuelle, vous avez sorti à deux reprises un collier d’immunité pendant le conseil, juste avant le dépouillement. Notamment un que vous aviez donné à Cassandre, ce qui était un geste fort…

Oui ! Sur le moment, cela m’a paru logique : j’étais capitaine et, pour moi, je suis resté capitaine le plus longtemps possible, j’ai essayé de mener cette équipe rouge jusqu’au bout. C’est vrai que j’ai vécu différemment cette partie individuelle, dans le sens où je suis resté dans cette alliance rouge parce que je me sentais un peu garant de cette équipe et que j’avais envie de la faire avancer. De plus, Cassandre, qui était avec moi depuis le début de l’aventure, est quelqu’un qui mérite énormément, elle n’a pas eu de chance sur les boules noires mais, par contre, elle était toujours présente sur la survie. C’est quelqu’un que j’apprécie énormément donc c’était logique, je n’ai pas trop réfléchi, ça m’a paru normal. C’était un beau coup de poker à jouer, je n’ai prévenu personne, j’ai fait un peu cavalier seul sur le moment mais je me suis dit que ce collier était plus utile pour sauver Cassandre que pour faire autre chose. Donc, voilà, c’était un moyen de continuer à avancer avec la petite équipe rouge.

L’épisode diffusé cette semaine a été le témoin d’une épreuve de confort particulière, pendant laquelle votre compagne était présente. A ce stade-là de l’aventure, ces minutes ont certainement dû être précieuses pour le moral…

Oui, bien sûr ! On est dans une galère telle que de voir un visage commun de quelqu’un que l’on connait, que l’on aime, est juste énorme ! Cela m’a mis beaucoup de pression…Je me sentais faible sur cet aspect, je pensais perdre si j’avais trop de pression et, là, ma compagne a été très forte, elle m’a regardé et m’a rassuré en me disant de donner tout ce que j’avais et puis c’est tout. Donc c’était un moment très très fort, cela m’a reboosté ! J’avais peur de l’effet inverse, d’un petit coup de barre qui ferait vraiment regretter la maison mais non, Lisa a été très forte, elle a réussi à me rebooster. Même si je n’ai pas gagné, c’était un plaisir fou !

Les jours suivants ont été particulièrement rudes en termes de survie, avec cette pluie quasi incessante. La fatigue et les privations se sont probablement encore plus faire ressentir, on voit vos visages et vos corps très marqués…

Vous avez été très bon observateur…C’est vraiment le moment le plus dur de l’aventure pour tous…On est liés aux règles de la nature et, là, la nature nous a pris et rappelés à l’ordre…Il n’avait pas beaucoup plu, juste dans les premières parties de l’aventure mais très peu par rapport aux deux « Koh Lanta » que j’ai pu faire. Ce qui fait que l’on s’était détendu un peu sur la cabane…En plus, je n’étais pas avec les jaunes au début, je n’ai pas pu participer à la construction de cette cabane et, là, avec ce qui nous est tombé, ça a été simplement l’horreur ! J’ai passé, je pense, la pire nuit de tous mes « Koh Lanta », j’ai dormi la tête dans une flaque d’eau, clairement…On était dans l’eau, trempés, il n’y avait rien à faire, il n’y avait aucune solution, à part essayer de sauver le feu. La première nuit, on a tous dormi les uns à côté des autres mais c’était déjà terrible. Le plus dur, c’est que ça a duré deux nuits…Quand on a vu que ça avait repris, là, je pense que beaucoup de corps ont lâché…Bon, on était là pour vivre l’aventure donc on s’est accrochés…Mais c’était vraiment très dur, un des moments les plus durs que j’ai vécus sur « Koh Lanta ».  

Denis le rappelait, c’est la première fois que vous n’êtes pas finaliste…En tout cas, les mots forts de vos camarades à votre égard ont vraisemblablement dû vous faire chaud au cœur…

Oui, bien sûr ! Après, c’est « Koh Lanta », c’est le jeu, je le sais, je n’y vais pas parce que c’est facile, sinon je n’irais pas. Je sais que c’est dur, je sais que la survie est dure, que la stratégie est dure et que se faire sortir fait partie des risques. Voilà, c’est comme cela ! Je peux comprendre leur stratégie en plus à ce moment-là, ils me l’ont dit clairement à plusieurs reprises, ils considéraient que j’étais un peu fort sur les dernières épreuves et que c’était mieux de m’écarter. Clairement, à titre personnel, je ne m’en veux qu’à moi-même, j’aurais dû gagner au moins une des deux dernières épreuves d’immunité, ce que je n’ai pas réussi à faire. Je savais que j’étais en danger et je vais d’ailleurs à « Koh Lanta » pour être en danger donc je ne m’en prends qu’à moi-même…Eux ont fait leur boulot, les jaunes sont restés en cohésion, ce que, à aucune moment, je ne peux leur reprocher.

Plus globalement, quel bilan tirez-vous de votre aventure ?

Comme je le dis depuis le début, j’étais venu pour la vivre à fond, sans restriction, pour vivre la survie comme d’habitude, comme sur mes précédentes aventures, pour courir comme un dératé, à fond quand Denis fait « 3,2,1,Go ! », pour avoir un voile noir et vivre les épreuves à 200%. Voilà, j’ai ajouté la carte de la stratégie, en me disant que j’étais capitaine cette année et que je n’allais pas y aller pour faire de la figuration. Je ne voulais pas me cacher derrière les autres, je voulais être très actif dans l’aventure et, à travers cela, je suis ravi de cette aventure. Je suis incapable de classer mes aventures dans le sens des préférées, j’ai gagné une seule fois « Koh Lanta » sur mes trois participations mais ce n’est pas forcément mon « Koh Lanta » préféré, les trois ont été différents, les trois ont été fous. Donc, voilà, je suis très fier de cela !

Quelles resteront d’ailleurs vos plus beaux souvenirs ?

Il y a toujours des moments que l’on ne voit pas forcément à l’antenne, qui sont d’autres moments à côté. J’ai le souvenir d’avoir vu une tortue marine…Moi qui suis fan de nature, on avait une tortue dans l’eau qui a nagé avec nous pendant dix minutes, avec Maxim en allant pêcher…Il y a des grands moments sur la stratégie, il y a eu les destins liés que j’ai partagés avec Ilyesse, des pêches incroyables partagées avec Thibault, toute l’équipe des Pitogo qui était très soudée, …Ce sont autant de souvenirs ! C’est pour cela que la vie est faite, c’est pour aller chercher des beaux souvenirs un peu partout et « Koh Lanta », à chaque fois, m’offre des souvenirs indélébiles. Cette saison ne fait pas exception à la règle !

Pour terminer, seriez-vous tenté de refaire votre sac une quatrième fois si l’opportunité se présentait ?

Le sac n’est pas prêt pour l’instant, il est vide mais je sais le remplir, je sais comment on fait ! Donc, si jamais le téléphone sonne…Mais il va falloir me laisser un peu me reposer d’abord…On verra… « Koh Lanta » est une expérience incroyable, c’est une expérience unique…Même si j’y suis allé trois fois, à chaque fois, c’est une expérience unique donc on verra quand le téléphone sonne…Pour l’instant, je vais mettre le téléphone sur vibreur et on va attendre un petit peu J.

Merci, Ugo, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Sophia nous raconte son aventure à l'autre bout du monde, qui s'est terminée par une défaite lors d'une épreuve éliminatoire !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Sophia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, le visionnage des images a-t-il ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Ah oui, c’est sûr ! L’aventure est longue et on a eu la chance d’avoir une diffusion assez rapprochée du tournage donc on avait des souvenirs qui étaient quand même assez nets. Mais il y a plein de petites choses dont on ne se rappelait pas…C’est vrai que, au fur et à mesure de l’aventure, comme on n’est plus tout à fait lucide non plus, dès fois on dit des choses dont on ne se rappelle plus vraiment après. Pour le coup, le cerveau fonctionne un peu différemment. C’est assez surprenant dès fois mais, en même temps, une deuxième aventure commence…La diffusion est une seconde aventure !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

En fait, je suis fan du concept de « Koh Lanta ». Je ne suis pas une énorme fan dans le sens où je n’ai pas suivi toutes les saisons hyper régulièrement, je connais les épreuves mais pas toutes par cœur. C’était pour le challenge, pour le concept de survie, pour le fait d’être coupée du monde, de dépasser ses limites sur les épreuves…Je voulais me découvrir dans une certaine vulnérabilité que je n’avais pas encore connue jusqu’ici. Je ne connaissais pas du tout la survie, il y avait ainsi le goût du challenge. Les épreuves m’attiraient, je suis quelqu’un de compétitrice, je suis sportive. Au-delà de ça, je voulais gagner, c’était le but principal. J’avais un projet très précis avec les 100 000 € : pouvoir financer une partie d’une maison pour mes parents, afin de les remercier de plein de choses. Je me sens hyper redevable par rapport à eux et les remporter de cette manière-là, en y mettant toute ma force et tout mon cœur, était, je trouvais, un beau cadeau pour eux.

Le début d’aventure a été riche en rebondissements. Comment aviez-vous réagi en voyant débarquer sur la plage, le premier jour, Ugo et Frédéric, deux anciens vainqueurs ?

Comme je le disais, je ne connais pas toutes les saisons donc je ne les connaissais pas plus que cela…Du coup, je n’étais pas hyper impressionnée ! Mais, par contre, j’ai trouvé l’idée super, je me suis tout de suite dit qu’eux connaissent et que, donc, ils allaient pouvoir nous aider. J’ai, ainsi, surtout vu le côté positif de la chose, dans le sens où on aura une personne référente, qui pourra nous donner ses petites astuces, son feedback par rapport à ce qu’eux avaient vécu précédemment.

Si l’on en revient à l’épisode de cette semaine, le jeu de confort a été le témoin de la venue des proches. Certainement que, à ce stade-là de l’aventure, ces quelques minutes ont été précieuses pour le moral ?

Oui et non, en fait ! On le voit, je suis hyper émue, je suis hyper reconnaissante de voir ma meilleure amie mais, quand on perd ce confort, c’est quand même assez terrible…On sait que nos proches ont fait tout ce voyage pour nous, pour nous voir que cinq minutes et, là, on culpabilise pas mal. Surtout que, cette année, malheureusement il a fait beau tout le temps sauf au moment où ils sont arrivés. En fait, on les imaginait dans leur hôtel, sous la pluie, après avoir fait tout ce voyage et après ne pas nous avoir vus performer. Dans mon cas, en vérité, cela n’a pas forcément été très bénéfique dans le sens où ça m’a ravivé de suite des souvenirs de parler de ma fille et d’avoir des nouvelles sans en avoir. Non, ça n’a pas bien tourné pour moi, ça n’a pas eu l’effet escompté en tout cas.

Vous le disiez, les jours suivants ont vu une pluie battante ne pas cesser de tomber, jour et nuit. On le voit à l’image, la fatigue et la privation des 37 premiers jours d’aventure se font encore plus ressentir, vos corps sont tous très marqués…

Oui, effectivement ! On avait eu la chance de ne pas avoir de pluie mais ces 48h que l’on a passées…J’ai lu beaucoup de commentaires disant que «ça va, c’est juste 48h de pluie, on a eu de la chance par rapport à d’autres « Koh Lanta » » mais, très sincèrement, même Ugo qui a vécu quand même plus de 100 jours de « Koh Lanta » a dit que c’était la pire nuit de sa vie sur ce « Koh-Lanta »-là. Donc ce n’était vraiment pas rien, c’était non-stop, on était pétris par le froid, on n’a pas dormi. En fin d’aventure, comme cela, le corps est déjà hyper affaibli de base, qu’il pleuve ou non, mais, plus la météo et plus les proches que l’on a vus sans les voir, ça faisait beaucoup d’éléments quand même pour le mental. En fait, les derniers jours se sont joués vraiment sur ce côté mental…On ne voyait pas le bout du tunnel. Quand je revois les images, c’est vrai que l’on se dit « on est sur la fin, je pensais à abandonner ou quoi… ? » mais, en fait, on ne voit pas la fin, on se dit que personne ne va venir nous chercher…Le cerveau ne fonctionne plus de la même façon, on a l’impression que l’on va mourir ici. Alors que pas du tout…C’est assez difficile à expliquer quand on ne le vit pas en fait mais on a une notion du temps qui est complètement différente, chaque minute est longue à ce moment-là.

Juste avant l’épreuve d’immunité, Denis annonce son caractère éliminatoire pour le dernier. Sans doute que cela met un stress supplémentaire, à quelques heures de la mythique épreuve de l’orientation ?

Oui, tout à fait ! Après, on avait quand même calculé, on savait que l’on était assez nombreux pour une fin d’aventure donc on se doutait qu’à un moment donné, il y aurait une épreuve comme celle-ci, éliminatoire. Mais, effectivement, l’enjeu est double, le stress monte complètement et on se dit que ça serait dommage de partir sur une épreuve. En même temps, mon côté sportif me dit que c’est bien aussi qu’il y ait cela…Je ne suis pas contre les épreuves éliminatoires, je me dis « que le meilleur gagne ». Donc, que ça arrive avant l’orientation est difficile mais c’est juste !

Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué sur cette épreuve à l’aveugle ?

On ne le voit pas forcément sur les images, vous savez, il y a des bouts sur les planches, des bouts pointus et des bouts plats et, en fait, je me suis concentrée uniquement sur les chiffres et je n’avais pas calculé qu’il y avait des différences sur les bouts. C’est cela qui m’a fait perdre en fait… Cécile l’a compris au dernier moment, on le voit, à la fin elle touche les extrémités et, à partir du moment où elle comprend cela, ça va tout seul…Mais, moi, tant que je n’avais pas cette information, en fait je ne comprenais pas pourquoi mon schéma n’était pas bon alors que les chiffres l’étaient. C’est juste qu’il y avait un problème sur les extrémités…Après, il y a aussi le fait que mon cerveau ne fonctionnait pas super bien et que j’étais fatiguée…C’est un petit détail mais qui a fait toute la différence dans la réflexion sur le jeu !

Le fait de ne pas sortir sur les votes de vos camarades attenue-t-il quand même un peu la déception de partir à ce moment-là de l’aventure ?

Oui, totalement ! En fait, ce que je me dis à ce moment-là, c’est que ma flamme n’a pas été éteinte par Denis et que j’ai eu zéro vote contre moi…Tout au long de l’aventure, jamais personne n’a mis mon nom sur un bout de papier. C’est une victoire en soi pour moi ! Comme je vous ai dit, je suis quelqu’un de sportive donc je sais accepter la défaite…Je sais que je ne peux m’en vouloir qu’à moi-même et que, au final, le meilleur gagne. Dans le social, j’ai tout gagné et dans la stratégie, je n’ai pas été mauvaise…Je me console par rapport à cela. C’est sûr qu’au niveau de l’égo, ça blesse. On m’attendait beaucoup sur les épreuves, je sais que j’ai un physique qui peut faire penser que, sportivement, je vais tout cartonner…Mais « Koh Lanta », ce n’est pas que du sport et, surtout, on n’est pas dans les mêmes conditions qu’à l’entrainement en France, à Paris, où tout va bien, où on mange, où on dort. J’ai quand même pris un petit coup à l’égo, on ne va pas se mentir…C’est compliqué, moralement, de se dire que, alors que je suis sportive et que l’on m’attendait sur les épreuves, je pars sur une épreuve…

Plus globalement, quel bilan tirez-vous de votre parcours ?

Maintenant, avec le recul, je me dis que je n’aurais pas dû me mettre autant de pression pour absolument vouloir gagner des épreuves…Parce que ça a été contreproductif. Je pense que toute la pression que je me mettais pour absolument performer s’est retournée contre moi. Ce dont je ne me rendais pas compte quand j’étais là-bas et dont je me rends compte maintenant, c’est que j’ai quand même joué mon rôle dans la stratégie, que j’ai réussi aux ambassadeurs à sauver mon équipe qui était en infériorité numérique et que, quelque part, grâce à moi, grâce à quelques coups stratégiques, il y a quand même quatre jaunes qui arrivent en finale. Il y aurait même pu y en avoir cinq si je ne m’étais pas auto-éliminée on va dire. Donc je tire quand même un bon bilan de tout ça parce que là où je pensais être la plus mauvaise, c’est-à-dire en stratégie, je me suis retrouvée plutôt bonne je trouve. Socialement aussi, tout s’est super bien passé, j’ai réussi à arrondir les angles avec un petit peu tout le monde, avec tous les caractères, même s’il y en avait des pas faciles…C’est quand même une fierté !

Quels resteront d’ailleurs vos plus beaux souvenirs ?

L’un de mes plus beaux est la venue de Francesca, même si l’après-coup a été très compliqué. Mais le fait de savoir que ma meilleure amie a fait tout ce chemin juste pour moi, juste pour quelques minutes, c’est quand même un acte d’amitié incroyable. Donc, oui, la venue de Francesca a été folle ! Après, les conforts que l’on a vécus…Notamment celui avec Ilyesse, Charlotte et Jacques, à être au plus près de la population, à pouvoir danser avec les enfants…Cette image de nous en train de danser avec les enfants restera, je pense, gravée à jamais. C’est un très très beau souvenir !

Pour terminer, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure, si l’opportunité venait à se présenter ?

Bien sûr ! Je pense que, sur l’ile, on se dit tous que jamais plus on ne refera cela mais ce qui est drôle, c’est qu’une fois qu’on a mangé, qu’on a le ventre plein, qu’on est au chaud et que tout va bien, on n’a qu’une seule envie, c’est d’y retourner et de faire mieux en fait. Maintenant que l’on a l’expérience, que l’on sait où on a foiré et où on a performé, on n’a qu’une envie, c’est de faire mieux…Donc, oui, bien sûr !

Merci, Sophia, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Cassandre fait le bilan de son parcours, jusqu'à son élimination !

Publié le par Julian STOCKY

@A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Cassandre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, c’est sûr que quand on regarde les épisodes, il y a tous les souvenirs qui remontent donc on a l’impression d’un peu revivre l’aventure. Après, on découvre aussi de nouvelle choses que l’on n’avait pas vues avec les interviews des autres. Donc, forcément, oui, ça nous replonge totalement dans l’aventure !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Je suis fan de l’émission, je regarde depuis que je suis toute petite avec ma famille et, du coup, c’était un peu un rêve de participer et de voir ce que je pouvais donner sur les épreuves. Donc, oui, j’ai postulé en tant que fan de l’émission, on va dire.

Le début de l’aventure a été riche en rebondissements. Justement, comment aviez-vous réagi en voyant débarquer sur la plage Ugo et Frédéric, deux aventuriers expérimentés ?

Je pense que ça s’est vu à l’image, j’étais hyper contente et très surprise parce que, quand on a fait le naufrage, il n’y avait pas de héros. Du coup, dans ma tête, j’étais partie pour une saison qu’avec des nouveaux. Donc j’étais hyper heureuse…Surtout que j’avais regardé la saison des « légendes » avec Ugo juste avant de partir donc c’était encore tout frais dans ma tête. Je ne m’attendais pas du tout à le voir donc j’étais hyper heureuse de me dire que je pouvais partager l’aventure avec lui.

La première partie de l’aventure, en équipe, n’aura pas été l’occasion pour vous de participer à énormément d’épreuves, vous qui avez tiré 6 boules noires. On peut imaginer que cette situation n’a pas été simple à vivre…

Oui, c’était compliqué ! Quand on est sur « Koh Lanta », on a envie de faire ses preuves, surtout au début de l’aventure, quand on est équipe. Ce qui permet aussi de s’intégrer aux autres. Du coup, oui, c’était assez compliqué psychologiquement d’être mise sur le côté et de ne pas pouvoir faire les épreuves. Oui, c’était un moment pas facile du tout…

A l’issue du conseil des destins liés, vous pensant éliminée, vous quittez l’aventure et vous découvrez alors un message surprise vous indiquant de rejoindre l’ile maudite…En quelques minutes, ce sont les montagnes russes d’un point de vue émotionnel…

Oui, c’est ça ! On pensait vraiment être éliminés…En plus, l’élimination a été assez brutale, on ne s’y attendait pas…On ne pensait pas avoir autant de votes contre nous et je pensais que Maxim allait sortir son collier puisque, jusqu’au dernier moment, il m’avait dit qu’il le sortirait. Du coup, déjà l’élimination a été brutale, on était tous les deux hyper sonnés et hyper tristes…Et, après, quand on voit le message, c’est justement une montée d’adrénaline, on reprend espoir et on se dit que, peut-être, l’aventure n’est pas terminée. Donc, oui, c’est vraiment ouf au niveau des sensations !

Après quelques heures sur l’ile maudite, vous remportez un duel face à votre camarade d’aventure, vous permettant de réintégrer la tribu. Comment s’est passé, pour vous, ce retour ?

J’étais hyper contente de revoir Ugo et Gustin parce que je pensais, à ce moment-là, que Gustin ne m’avait pas trahie. Donc ça s’est plutôt bien passé parce que tout le monde était assez accueillant et assez content pour moi. Après, stratégiquement, forcément pour les jaunes ça ne les arrangeait pas on va dire donc ils avaient quand même une certaine retenue. Mais, globalement, tout le monde était gentil avec moi, ça s’est bien passé.

Lors du précédent épisode diffusé, Ugo vous fait la surprise de vous donner son collier d’immunité juste avant le dépouillement, ce qui était un geste très fort de sa part…

Oui…C’est sûr que c’était hyper fort. Encore une fois, je ne m’y attendais pas du tout, je ne pensais pas avoir des votes contre moi, je pensais que les votes allaient aller sur Gustin, sur Cécile ou même sur Ugo…Je n’avais pas du tout compris que j’étais la cible des jaunes et Ugo ne m’avait pas parlé du fait qu’il allait me donner le collier. Cela a donc été une grande surprise…et je lui en étais hyper reconnaissante !

Semaine dernière, l’épreuve d’immunité – la célèbre épreuve de l’étoile – se termine par un duel serré avec Jacques. Avec le recul, qu’est-ce qu’il vous a manqué pour l’emporter ?

Je ne sais pas…Je pense juste que Jacques a été plus fort que moi sur ce coup-là parce que, mentalement, j’étais à fond, surtout que je savais que j’étais menacée et que j’allais peut-être être éliminée. Donc j’ai vraiment tout donné. Et même physiquement, j’étais à bout, il me manquait un confort…Peut-être que si j’avais gagné le confort juste avant, j’aurais eu plus de forces mais, là, j’étais vraiment au bout…Mes jambes ont tétanisé et je ne pouvais plus tenir !

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je ne suis pas confiante. Je sais plus ou moins que je vais être éliminée…Je savais que ça allait se jouer entre Ugo et moi, je préférais quand même que ce soit moi parce que ça aurait été juste que je parte à ce stade, étant donné qu’il m’avait donné son collier et que si j’étais encore dans l’aventure, c’était grâce à lui. Du coup, j’étais hyper dépitée…Je savais que si je partais, quelque part j’allais être contente qu’Ugo reste mais, en même temps, c’était la fin de mon aventure…Si ce n’était pas moi, ça aurait été Ugo et, là, j’aurais été hyper mal de le voir partir…Donc, non, dans tous les cas, je savais que l’issue du conseil ne serait pas heureuse pour moi…

Ce conseil est même l’occasion d’un nouveau vote, pour départager les égalités…

Il n’y avait pas trop de suspense pour moi. A partir du moment où Ugo a sorti son collier, je savais que ça allait se jouer entre Ilyesse et moi…Et, à partir du moment où il y a cinq jaunes et trois rouges, les calculs sont vites faits…Non, il n’y avait pas trop de suspense pour moi, je savais que c’est moi qui allais partir.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Je pense que mes plus beaux souvenirs étaient vraiment sur l’ile des rouges, au début quand on a gagné le harpon et que, après, j’ai pu aller pêcher avec Ugo. On a passé vraiment de super moments à la pêche. Aussi toutes les nuits où on se rassemblait autour du feu, où on discutait…C’était la pleine lune au début de l’aventure, il y avait des lucioles, c’était un peu magique comme moments. Donc, oui, je retiens beaucoup de bons moments sur l’ile des rouges.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender et à supporter ?

Niveau pires souvenirs, je dirais les boules noires parce que c’est vraiment hyper frustrant. Sinon, après, les jours qui ont suivi le paresseux parce que j’avais tout donné sur l’épreuve et c’est vrai que ça m’avait quand même abimée, j’avais super mal au bras pendant longtemps, j’étais vraiment toute cassée après l’épreuve. L’épreuve en elle-même était incroyable mais, après, les répercussions étaient un peu dures.

Pour finir, si l’opportunité se présentait, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Ca dépend quand est-ce qu’on me le demande…Là, je pense qu’il faut encore un peu de temps pour s’en remettre…On est encore dans la diffusion donc c’est récent mais, après, dans quelques années, pourquoi pas, oui…

Merci, Cassandre, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Le petit chaperon rouge, au théâtre du chariot : Interview croisée avec Nina Cruveiller et Nina Ballester !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour à toutes les deux,

Quel plaisir d’effectuer cette interview tous ensemble !

Vous êtes actuellement sur scène, au théâtre du chariot, dans le spectacle « Le petit chaperon rouge ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Nina B : Oui, oui ! C’est un spectacle qui nous tient particulièrement à cœur, que l’on porte vraiment à deux : on l’a mis en scène à deux, on joue toutes les deux dedans et on est seules sur scène. Donc c’est notre bébé !

Nina C : C’est une aventure humaine que l’on porte toutes les deux, depuis cinq ans maintenant. Ce spectacle nous ressemble autant dans le travail hors scène que sur scène. C’est un peu la carte d’identité de notre binômeJ.

Nina B : Complètement ! On essaie aussi que le travail reste vivant. Forcément, en cinq ans, il y a des choses qui évoluent, dans notre travail et dans notre vie personnelle donc on apporte, de temps en temps, des petits ajustements au spectacle.

Nina C : Récemment, on a repensé, esthétiquement, la représentation du loup. Cela a été un vrai travail en amont à la table, puis au plateau avec le régisseur. On le fait dès que c’est nécessaire à l’histoire et au spectacle.

Plus concrètement, avec vos mots, sans tout en dévoiler, comment pitcher cette pièce ?

Nina C : C’est une adaptation du conte original dans une version contemporaine, avec la magnifique langue de Joël Pommerat, un auteur que l’on ne présente plus. C’est très contemporain mais ce n’est pas anachronique : c’est contemporain dans la manière dont ça aborde les sujets, c’est beaucoup moins édulcoré que la version de Perrault, ça parle vraiment beaucoup plus frontalement d’agressions - sans qu’il n’y ait jamais le mot agression - et de violences – sans qu’il n’y ait jamais le mot violence. C’est très axé sur la relation entre la petite fille et la maman. Dans notre mise en scène, on a voulu quelque chose d’extrêmement dépouillé pour au maximum faire entendre cette histoire. A chaque fois, on se dit que, quand il est absolument nécessaire, pour l’histoire, d’amener un élément théâtral, on l’amène…Donc, en fait, notre spectacle est très pur au début et, petit à petit, il prend vie grâce aux costumes et aux lumières pour finir avec la fameuse scène de la petite fille avec le loup.

Nina B : Par rapport au conte que l’on connait toutes et tous, le rapport mère / fille est longuement traité dans la pièce. Du coup, cela questionne aussi l’émancipation, la quête de liberté, la rencontre avec l’autre, la transgression,…Tous ces thèmes sont déjà contenus dans le conte mais, là, sont vraiment remis plus en lumière. Il me semble que c’est, du coup, un accès plus direct et concret pour les spectateurs, il y a moins de circonvolutions, les formules que l’on connait par cœur sont complètement évacuées du texte pour revenir à quelque chose de plus essentiel et de plus direct.

Nina C : On a une adresse très directe au public, on leur raconte vraiment l’histoire dans les yeux. C’est parfois déroutant mais c’est comme cela que l’on a voulu traiter cette histoire.

 

 

Un mot, chacune, sur votre ou vos personnages que vous êtes amenées à interpréter tout au long du spectacle ?

Nina B : On a décidé, depuis le début, que l’on porterait ce spectacle à deux, c’était important que l’on ne soit que toutes les deux sur scène.

Nina C : On s’est distribué les rôles de manière très naturelle parce que, pour nous, ce ne sont pas vraiment des personnages, c’est plus nous avec un texte. C’est comme cela que l’on a travaillé. Evidemment que l’on s’est posé beaucoup de questions…

Nina B : Notamment sur le traitement du personnage du loup, qui n’a pas du tout une forme animale. Pour en revenir à la distribution, c’était important qu’il y ait le personnage central de la petite fille. Autour, tous les autres personnages gravitent et sont joués par une seule et même personne. Tout cela a un sens bien précis, que vous découvrirez en venant voir le spectacle ! Cela permet des niveaux de lecture différents…

Nina C : C’est vraiment la confrontation de l’enfance avec le monde extérieur, notamment la violence. Au travers de la relation conflictuelle avec la maman, on y voit l’enfance massacrée et la naïveté déchue. On est dans de l’innocence face à de la cruauté.

Cette pièce vous permet ainsi, à toutes les deux, une palette de jeu large et variée…

Nina B : Carrément ! Le texte est tellement riche, il donne des personnages très complexes, sur lesquels on s’est posé beaucoup de questions. Il y a aussi la manière dont le texte est écrit, avec quand même une grande partie narrative. On s’est beaucoup interrogé là-dessus, sur comment rendre vivant, au théâtre, le récit, la narration et ce côté conte. C’est là où on a vraiment travaillé, chacune, sur comment chaque personnage prend en charge le récit pour raconter cette histoire le mieux possible. Oui, c’est un bonheur à jouer ! En plus, on adore jouer ensemble…Je pense que ça tient du texte, de ce que l’on a mis en place dans la mise en scène et de notre rapport à toutes les deux dans notre travail. Alors que l’on connait par cœur ce spectacle que l’on joue depuis cinq ans, on continue à se surprendre l’une l’autre…C’est hyper plaisant de se renvoyer la balle en permanence ! On joue ensemble, il se passe des choses à deux…Cela me plait énormément !

Nina C : On est un binôme qui fonctionne bien parce que l’on est toujours très ensemble. On arrive à sentir au plateau l’énergie de l’autre, à la prendre et à la transformer. Le fait que l’on mette en scène le spectacle aide : on a la conscience, à la fois, d’être à deux et du fait que le spectacle doit se jouer donc ce sont comme deux omnisciences qui font que ça se construit bien. Le texte est tellement bien écrit que ce n’est jamais rébarbatif de le jouer. On n’en a jamais marre ! Surtout, on découvre de nouvelles choses à chaque fois, alors que l’on a quand même fait de grosses exploitations. C’est sûr que c’est vraiment un plaisir !

Au travers des différents niveaux de lecture, on comprend que la pièce s’adresse aux enfants et aux grands. Justement, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir à l’issue des représentations ?

Nina C : C’est très varié ! Il y a des gens qui se prennent le spectacle en pleine figure : il est déjà arrivé que beaucoup de femmes en soient bouleversées à n’en pas trouver les mots. Les adolescents comprennent très bien la double lecture du viol, sans avoir encore cette barrière de protection qui s’est créée pour se protéger. Eux, généralement, réceptionnent le spectacle vraiment fortement. Les plus petits enfants sont chez Guignol, ils passent un trop bon moment.

Nina B : Ils ont peur et ils aiment avoir peur. On désamorce en plus toujours les situations, c’est en cela qu’il y a différents niveaux de lecture. On a voulu que le spectacle s’adresse à tout le monde et on a joué autant devant des salles remplies d’adultes uniquement que devant des salles remplies d’enfants, de familles ou de scolaires. Les âges sont vraiment hyper variés mais chacun y ressort avec quelque chose. Les retours sont aussi beaucoup sur le visuel car on a créé un univers lumière très fort. On a également pas mal de retours sur le décor modulable dans l’espace.

Nina C : Ce qui est fou, c’est que les retours dépendent vraiment des gens !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Nina B : Des salles remplies et beaucoup de public pour découvrir ou redécouvrir cette histoire.

Nina C : Que cette histoire continue à toucher les gens, que notre travail continue à étonner…Notre spectacle est un peu un OVNI donc on peut nous souhaiter que les gens continuent à être déroutés et intrigués autant qu’amoureux de notre travail. Aussi des grandes salles de tournéeJ.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Publié dans Théâtre

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TF1 / Commandant Saint-Barth : Philypa Phoenix évoque son personnage dans cette nouvelle mini-série diffusée à partir du 21 novembre !

Publié le par Julian STOCKY

@ Philippe Virapin / Fédération Stutio / TF1

 

 

Bonjour Philypa,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pourrons vous retrouver à partir de ce jeudi 21 novembre dans la nouvelle mini-série de TF1 « Commandant Saint-Barth » sous les traits de George Mondesir. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! J’ai vraiment pris cela comme un cadeau ! Aussi comme une chance de tourner avec des acteurs que j’affectionne particulièrement. Puisque j’avais déjà eu l’opportunité de jouer avec Florent dans « Le fil d’Ariane » et avec Yannig Samot pendant cinq saisons de « Balthazar ». En plus, j’ai pu rencontrer d’autres acteurs qui sont aussi formidables et j’ai eu l’opportunité de tourner en Guadeloupe, dans les Caraïbes, pendant trois mois. Il y avait donc beaucoup de choses positives ! Je n’oublie pas la partition de mon rôle, qui accompagne le héros…Sincèrement, je me suis sentie extrêmement heureuse !

 

@ Philippe Virapin / Fédération Stutio / TF1

 

La Guadeloupe est un personnage à part entière… Ses somptueux paysages sont un véritable écrin paradisiaque pour les intrigues de cette série…

Je trouve que notre réalisateur, Denis Thybaud, est un esthète, il a vraiment traduit à l’image la beauté de l’ile. En plus, on a eu beaucoup de figurants locaux, les habitants ont été intégrés au tournage, ce qui est super ! Tout le monde était ravi d’avoir un tournage sur l’ile…C’est vrai que la Guadeloupe est particulièrement belle et que les guadeloupéens sont particulièrement accueillants.

Votre personnage vous permet en tout cas une palette de jeu large et variée, ce qui a dû être très plaisant pour vous, artistiquement et personnellement…

Ce que j’ai trouvé extrêmement intéressant avec le personnage de George, c’est que j’ai eu l’espace pour le construire et pour montrer d’autres couleurs de jeu, que je n’avais pas pu encore montrer jusque-là. Comme elle est plutôt consciencieuse et rigoureuse, tout l’inverse du héros extravagant, le challenge était de trouver comment la rendre telle qu’elle a été écrite, sans qu’elle ne paresse antipathique. Voire même d’y glisser de la comédie, même quand elle ne parle pas…Donc ça a été vraiment une construction de personnage que j’ai trouvée super intéressante. J’ai aimé avoir l’espace avec Denis et avec Florent pour en parler et pour construire ensemble ces deux opposés…Oui, c’était super !

 

@ Philippe Virapin / Fédération Stutio / TF1

 

Justement, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration au moment de vous glisser dans la peau de votre personnage ?

En fait, j’essaie de travailler pas mal avec le corps : avant d’intellectualiser ce que je reçois d’un personnage, j’essaie de voir ce qui se passe dans mon corps quand je lis les répliques ou quand j’en apprends un peu plus sur qui il est. D’un coup, en lisant la vie du personnage de George et en voyant comment elle parle, j’ai su que cette fille se tiendrait toujours très droite et qu’elle aurait cette posture précise. J’ai bossé aussi la coiffure pour qu’il n’y ait pas un cheveu qui dépasse- moi qui, d’habitude, ai une coupe afro - afin de lui donner un côté plus strict. Donc les inspirations sont venues de mes lectures nombreuses du scénario : à chaque fois, je comprenais un peu plus une part de la personnalité de George. On ne sait rien de sa vie privée, on va dire que je lui ai créé une vie que personne ne verra dans cette saison 1. Bien évidemment, j’aime aller regarder sur Youtube, qui est une source d’informations impérissable, que ce soit la manière dont on tient un pistolet ou encore la manière dont on montre une carte de police. J’aime aussi regarder, dans des reportages, des gens qui font ce métier, car ça reste assez significatif pour essayer de retranscrire le réel. J’apprécie être au plus proche des personnes qui existent, je me dis toujours qu’un personnage que j’interprète est potentiellement quelqu’un qui existe dans la vraie vie.

Ce programme promet ainsi de bons moments aux téléspectateurs, avec des personnages riches en couleurs …

On l’espère ! En tout cas, on a tout donné…Quand les gens s’amusent sur un tournage, quand il y a une harmonie qui se crée, je crois que ça se voit à l’écran. Je pressens que les téléspectateurs vont le ressentir…C’est vrai qu’on a des personnages hauts en couleurs dans cette série, il n’y a pas que le héros et George, il y a aussi le personnage de Charlie, la cheffe de la PTS, jouée par la fabuleuse Roxane Bret, on a Joyce Bibring, qui joue l’ancien cruch de Saint-Barth, on a Nathanaël Beausivoir qui fait Théo, on a Elodie Frenck, qui joue formidablement bien la commissaire…Chaque rôle est, je trouve, bien défini donc je pense que les téléspectateurs pourront tous s’attacher à un personnage ou à un autre.

 

@ Philippe Virapin / Fédération Stutio / TF1

 

On vous imagine curieuse, du coup, de découvrir les retours du public…

Oh, là, là, je suis impatiente ! On est tous impatients parce que l’on a pris tellement de plaisir à faire cette série. On a envie d’embarquer les gens avec nous, on a envie qu’ils éprouvent autant de joie que celle que l’on a eue. Donc, oui, je vous avoue que je piétine un petit peu. C’est, à la fois, de l’excitation et une petite appréhension parce qu’on n’a plus le contrôle là-dessus : on offre le bébé et les gens en feront ce qu’ils en veulent.

…qui pourraient, pourquoi pas, permettre une saison 2 ?

C’est tout ce que l’on peut nous souhaiter J !

Merci, Philypa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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