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Christine Lemler, comédienne, nous présente son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Christine Lemler, comédienne, nous présente son actualité et ses projets !

Bonjour Christine,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes actuellement à l’affiche, à la Comédie Caumartin, de la pièce « Ma belle-mère, mon ex et moi ». Pour commencer, pourriez-vous nous raconter l’histoire de la pièce ? Quel en est le contenu ?

Nous avons débuté les représentations parisiennes le 24 septembre l’année dernière et nous espérons y être à l’affiche un long moment encore.

L’histoire se déroule dans l’appartement de Julien, interprété par Olivier Benard ou Franck Leboeuf. Il est un présentateur de télévision à qui tout réussit, gagnant beaucoup d’argent et collectionnant les conquêtes féminines. Il est même accompagné d’un homme à tout faire, en charge notamment de son emploi du temps.

Tout va pour le mieux, jusqu’au jour où revient son ex belle-mère. En forte difficulté financière, elle va essayer, par tous les moyens, de soutirer de l’argent à son ex-gendre. Semant alors la pagaille. Pour y parvenir, elle va se servir de tout et de tout le monde, même de sa fille que j’interprète avec plaisir.

Zoé, mon personnage, avait quitté Julien pour un autre, mais s’est rendu compte ensuite être toujours amoureuse de son ex-mari. Elle va donc tenter de le récupérer.

2/ Vous y interprétez le personnage de Zoé, bien décidée à reconquérir son ancien mari. Qui est-elle exactement ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle a une admiration sans borne pour sa maman. De plus, Zoé subit tout le monde et se fait aussi manipuler.

Je dirais que c’est une gentille fille.

3/ La pièce connait un franc succès depuis plusieurs mois maintenant. Quelles en sont, selon vous, les principales clés artistiques ?

C’est une comédie de boulevard, sans prise de tête. Je crois que les gens ont besoin de rire, dans une période sociétale compliquée. Notre pièce est une bouffée d’air frais.

Notre quatuor fonctionne à merveille et les spectateurs le ressentent. Ils sont d’ailleurs très nombreux à nous le faire remarquer à l’issue des représentations.

Nous sommes très heureux, le public se lâche et rit. Certains spectateurs reviennent même pour revoir la pièce.

Avant de débuter sur Paris, nous avions effectué une première tournée, en 2012. Les salles étaient complètes sur l’ensemble des villes et le gens prenaient plaisir à venir nous voir. Incitant les directeurs de théâtre à nous solliciter. Ce qui nous avait alors permis de lancer une seconde tournée l’année suivante.

Avec notamment un mois de représentations au Trianon de Bordeaux, un public pas toujours évident à conquérir. Ce fut un réel succès et nous avons même eu la chance d’avoir M. Alain Juppé comme spectateur.

Nous nous sommes accrochés, tout n’a pas systématiquement été simple et cette belle aventure se poursuit encore aujourd’hui.

4/ La distribution est alternante sur la pièce. Cela implique-t-il des adaptations particulières selon les partenaires avec lesquels vous jouez ?

Pas du tout. C’est une comédie de boulevard, nous permettant donc d’apporter des évolutions et d’aller plus loin que la démarche initiale. Les personnages s’adaptent à la personnalité de chacun et à la façon de jouer du comédien.

Les spectateurs qui ont déjà vu notre œuvre à plusieurs reprises nous disent avoir l’impression systématique d’assister à une autre pièce.

Nous rigolons toujours autant et prenons un plaisir énorme. Quelques surprises viennent aussi agrémenter l’ensemble.

5/ Revenons quelques instants à ces derniers moments avant de monter sur scène, lorsque le rideau est encore fermé mais que vous entendez le bruit de la salle. Quel est alors le sentiment qui prédomine en vous : l’excitation de retrouver le public ? ou l’angoisse, bien compréhensible, d’une nouvelle représentation ?

Ecouter le bruit de la salle avant la représentation procure un sentiment génial. D’ailleurs, entendre les spectateurs échanger entre eux avant l’ouverture du rideau est souvent le signe d’une bonne salle et d’un bon public. Les gens vont sans doute se lâcher et rire facilement.

A l’inverse, lorsque l’ambiance est très calme, l’on s’attend à un public plus difficile à emmener avec nous.

Nous, comédiens, venons au théâtre le sourire aux lèvres, heureux de faire ce beau métier et impatients de retrouver les spectateurs. Nous avons la chance de faire un métier formidable et de l’exercer avec bonheur et passion.

Bien entendu, une petite appréhension personnelle existe toujours avant de monter sur scène. Car le public est différent chaque soir et que nous sommes nous-mêmes dans un état et une condition autres chaque jour.

Nous avons effectué plus de 300 représentations et, très honnêtement, je ne pensais pas initialement avoir encore ce petit stress après autant d’expérience sur la pièce.

A l’inverse, cela permet une remise en question permanente. Il s’agit là, je crois, d’une autre clé du succès de cette pièce : nous ne fonctionnons jamais sur des acquis. Nous essayons en permanence de nous améliorer.

6/ De façon plus générale, quels sont vos projets et vos envies artistiques du moment ?

Nous espérons jouer jusqu’en décembre à Paris, avec les retours de Franck Leboeuf et de Sylvie Huguel fin septembre. Une nouvelle tournée est ensuite prévue avec le même quatuor, à partir de janvier 2016, pendant cinq mois.

Pour autant, les représentations parisiennes ne s’arrêteront pas, Olivier Benard et Sonia Dubois notamment reprenant alors leur rôle respectif.

En parallèle, j’ai très envie de participer à de beaux projets en télévision, avant, pourquoi pas, de repartir dans une nouvelle belle aventure théâtrale. C’est un art vraiment génial !

7/ Pour terminer, qu’auriez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à venir vous voir sur scène à la Comédie Caumartin ?

Vous passerez un bon moment ! Les rires s’enchaînent pendant une heure trente.

Si vous avez envie de vous détendre, venez nous voir sur scène, à la Comédie Caumartin !

Ce fut un plaisir, Christine, d’effectuer cette interview en votre compagnie.

Publié dans Théâtre

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Séverine Ferrer, comédienne, nous dévoile son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Micky Clément
Crédit photo : Micky Clément

Bonjour Séverine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous serez à l’affiche, en septembre prochain, au théâtre Dejazet, de la pièce « Je ne veux pas mourir idiot », de Wolinski. Pour commencer, pourriez-vous nous en raconter le contenu ? Quelle est l’histoire mise en avant par l’œuvre ?

Il s’agit avant tout d’une très belle aventure humaine. C’est une histoire d’amitié, permettant de recréer ce beau projet. La pièce avait en effet déjà été jouée en septembre 1968, suite aux évènements du moi de mai de la même année.

L’œuvre est une adaptation, au théâtre, des dessins de Georges Wolinski. La première version avait été créée par une bande d’amis, notamment Claude Confortès à la mise en scène, Georges Beller dans le rôle du jeune ouvrier et Philippe Ogouz.

Suite au décès de Georges Wolinski en début d’année, dans l’attentat contre Charlie Hebdo, tous se sont dits, en se retrouvant place de la République le 11 janvier, qu’il serait génial de remonter cette pièce en hommage à leur ami.

Cette belle aventure est remplie d’amitié et d’humanité, ce qui me ravit.

La pièce évoque les évènements de mai 68, la révolution faite dans un premier temps par les étudiants, rejoints ensuite par les ouvriers. Cette période importante de l’histoire de notre pays continue malheureusement à résonner très fort car la pièce est encore d’actualité.

La jeunesse d’aujourd’hui doit beaucoup à celle de mai 68 et je trouve chouette qu’ils puissent voir cette pièce pour comprendre et vivre l’espace d’un instant ce que leurs ainés avaient connus à l’époque. Pour, pourquoi pas, pouvoir retrouver leur espoir et leur fougue.

2/ Vous y interpréterez plusieurs personnages, dont une étudiante ou bien encore Miss Univers. Qui est cette étudiante ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

La jeune étudiante est celle présente en 68 sur les barricades, avec l’envie de voir le monde changer. Elle est revendicative, avec des valeurs et des notions à défendre. Elle a la force, l’énergie et l’envie de faire bouger les choses.

C’est un rôle qui ne m’est pas étranger car je pense être comme cela dans la vie en plus la thématique de l’œuvre correspond à une période qui m’a toujours fasciné.

3/ Cette pièce est, nous en avons parlé, l’adaptation des dessins de Wolinski. Cela implique-t-il une adaptation particulière, en termes de jeu, de mise en scène ou de lexique notamment, comparativement à une œuvre plus traditionnelle, écrite directement pour le théâtre ?

La pièce est le prolongement de celle interprétée il y a plusieurs dizaines d’années, avec quelques petites modernisations. Notamment en termes de rythme.

Le piège aurait été de vouloir en faire une pièce nouvelle, plus actuelle et plus innovante. Sa force est justement de la garder telle qu’elle était déjà à l’époque, pour rentrer à nouveau dans l’univers de 1968.

4/ Quelles sont, selon vous, les principales clés artistiques visant à plaire au public ?

La pièce n’est pas conventionnelle. C’est une comédie satyrique, à la fois drôle et dénonciatrice. L’œuvre se compose de multiples scénettes, toutes inspirées des dessins de Wolinski. Basculant d’un instant à l’autre, passant d’un colloque à une barricade.

Ce spectacle, complètement atypique, est un joyeux tourbillon. Toutes les scènes sont très fortes et tous les goûts peuvent s’y retrouver. La pièce peut attirer un large public car elle résonne pour tout le monde, le message étant universel.

Le contenu pourrait certes refroidir certains spectateurs potentiels, mais je les incite à venir quand même voir une représentation car ils vont être vraiment surpris. Comme j’ai pu l’être à la première lecture de la pièce. J’avais alors pris une véritable claque : quarante sept années se sont écoulées et j’ai presque envie de dire que nous avons fait un pas en arrière.

5/ Nous sommes à quelques jours des premières représentations. Quel sentiment prédomine en vous actuellement ? L’excitation de présenter aux spectateurs le fruit de votre travail ? Ou l’inquiétude, bien compréhensible, avant le démarrage d’un nouveau projet ?

Le sentiment est d’autant plus fort que la pièce est rejouée en hommage à Wolinski. Nous avons tous l’envie que ce dernier soit toujours aussi fier de son spectacle.

La troupe a aussi le souhait de refaire vivre dignement cette période forte de l’histoire aux spectateurs qui l’ont connue et vécue. S’ajoute aussi le poids de faire découvrir cette époque à la jeunesse d’aujourd’hui. Ce qui me tient très à cœur. Pour leur redonner l’espoir ainsi que l’envie de déplacer des montagnes.

Nous avons vraiment hâte de commencer les représentations car nous nous amusons réellement. Nous prenons déjà beaucoup de plaisir pendant les répétitions. Les émotions ressenties sur scène sont tellement fortes que nous espérons vivement qu’elles puissent aussi atteindre les spectateurs. Le partage sera fort et le public sera aussi acteur que nous du spectacle.

6/ Vous étiez cet été, dans ce même théâtre, aux cotés notamment de Georges Beller dans la pièce « Enfer et contre tout ». Quels souvenirs gardez-vous de cette belle aventure ?

Cette aventure a été vraiment géniale !J’ai tout de suite été séduite par cette pièce déjantée et le rôle génial qui m’était proposé. C’était aussi l’occasion de partager la scène avec Georges Beller. Un homme vrai, réel, sympathique, généreux et sincère. Il m’a beaucoup appris, notamment dans son travail de mise en scène et je lui en suis très reconnaissante. Travailler à ses côtés fut un bonheur, tant en tournée qu’à Paris.

Cette rencontre fut magnifique et comptera à coup sûr dans mon parcours de vie. Je suis sincèrement ravie de prolonger notre collaboration au travers des représentations de « Je ne veux pas mourir idiot ».

Jouer au Dejazet, le théâtre des enfants du paradis, est aussi un vrai bonheur, augmentant d’autant mon plaisir.

7/ De façon plus générale, quels sont vos envies et vos projets artistiques pour la suite ?

Une prochaine pièce est déjà prévue et un rôle que j’adore. « Ay, Carmela ! », de José Sanchis Sinisterra, est une magnifique pièce sur l’époque des franquistes.

J’aurai la chance de jouer cette œuvre superbe avec Jacques Dau. C’est une prochaine étape à laquelle je me prépare déjà car c’est un rôle très fort qui, lui aussi, demande beaucoup d’énergie.

Je suis consciente de la chance qu’est la mienne de me voir proposer d’aussi beaux projets. Je savoure la vie et la croque à pleines dents. Merci à elle de m’offrir tout cela !

Un grand merci Séverine pour cet agréable échange !

Publié dans Théâtre

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Pauline Bression, comédienne, nous dévoile son actualité et évoque ses envies artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Pauline Bression, comédienne, nous dévoile son actualité et évoque ses envies artistiques !

Bonjour Pauline,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous étiez sur les planches du théâtre Les feux de la rampe, au mois de juillet, pour la reprise de la pièce « C’est pas gagné ». Où vous y avez interprété le personnage de Marie, aux côtés de Juliette Chêne et Jean-Charles Chagachbanian. Quels souvenirs gardez-vous de cette belle expérience ?

Pleins de souvenirs me reviennent. Les représentations se sont déroulées sur un mois, nous espérons en faire davantage mais déjà en quinze dates il y a beaucoup de bons moments.

Je retiendrais avant tout mon intégration à cette chouette aventure, que j’ai apprise seulement deux semaines avant la première. Augmentant d’autant mon excitation car j’adore ce genre de chalenge.

J’avais très envie de travailler avec Jean-Charles, que je connaissais via la série «Plus Belle la Vie», et Juliette que j’avais déjà rencontré mais avec qui je n’avais pas travaillé. Ajoutons que ce fut aussi un réel plaisir de travailler avec le metteur en scène Patrick Chêne.

Il m’est donc impossible de ne retenir qu’un seul souvenir, je suis plus marquée par la globalité de l’aventure qui s’est très bien déroulée professionnellement et humainement. J’espère que l’histoire continuera.

2/ Souhaiteriez-vous poursuivre les représentations à la rentrée, que ce soit à Paris ou en tournée, en province ?

Nous aimerions tous beaucoup ! J’aime beaucoup le principe de la tournée, permettant d’aller à la rencontre d’un public que nous n’avons pas eu l’occasion de voir sur Paris. Nombreuses sont d’ailleurs les demandes de passionnés dans ce sens.

Une telle organisation est complexe à mettre en place mais nous serions tous les quatre ravis si une concrétisation pouvait avoir lieu.

3/ Revenons quelques instants à ces derniers instants avant de monter sur scène, lorsque le rideau est encore fermé et que l’on entend l’ambiance de la salle. Quel est alors le sentiment qui vous prédomine ? L’excitation de démarrer la représentation ? Ou bien l’angoisse et le stress, qui seraient bien compréhensibles ?

C’est un mélange des deux. Le stress se fait toujours ressentir car il n’est jamais anodin de monter sur scène face à un public s’étant spécialement déplacé pour assister à la représentation. Mais bien sur cette sensation n’est pas contreproductive, elle est même plutôt stimulante.

L’excitation ressentie est à lier à l’impatience de découvrir les réactions du public. Aucun soir ne ressemble au précédent ni même au suivant. La sensibilité des spectateurs varie systématiquement, ce qui est passionnant et ludique.

4/ En parallèle, les téléspectateurs de France 3 peuvent vous retrouver dans la série à succès « Plus belle la vie » avec le personnage d’Emma. Une jeune adolescente qui a eu des relations compliquées avec sa maman, qui vit actuellement avec son beau-père mais qui a, semble-t-il, trouvé l’amour. Racontez nous cette chouette aventure qui a démarré, vous concernant, en fin d’année dernière ?

Ma première journée de tournage a eu lieu effectivement le 24 novembre dernier, avec Mélanie Guth qui interprète ma mère, et Jean-Charles qui interprète mon beau père que j’ai ensuite retrouvé comme mon beau-frère au théâtre.

Cette expérience est fabuleuse et merveilleuse ! Il faut être sur place pour se rendre réellement compte de l’organisation incroyable que génère cette série.

Après avoir précédemment tourné des publicités et quelques films institutionnels, il s’agit là de ma première expérience sur une série aussi bien rôdée. N’ayant appris que trois jours avant mes premiers pas en plateaux que j’étais retenue pour le rôle, je ne me suis pas posée de question.

J’apprends beaucoup aussi au travers de l’organisation des tournages. Il n’y a pas de place pour l’à-peu-près, tout est calé au millimètre. Les onze années d’ancienneté de la série aident à cela.

5/ Si vous en aviez la liberté, comment aimeriez-vous voir évoluer votre personnage ?

Depuis qu’Emma a trouvé l’amour, son côté rebelle un peu excessif a été gommé. A juste titre d’ailleurs, se sentant mieux dans sa peau et étant à présent davantage intégrée parmi les habitants du quartier.

Il sera important pour autant, je pense, de veiller à ne pas effacer totalement cet aspect de sa personnalité. Les six mois déjà passés au Mistral ne peuvent suffire à inhiber pleinement un trait de caractère aussi important. Plusieurs années sont sans doute nécessaires pour cela. Les auteurs y sont d’ailleurs attentifs, ce que j’apprécie.

Je trouverais pertinent d’approfondir le contenu littéraire des études suivies par Emma. Comme ce fut déjà le cas au travers du concours de nouvelles au début de l’été. Sans oublier l’intérêt de mon personnage pour la boxe. Le parallélisme des deux serait, je pense, très intéressant à mettre en avant.

6/ A titre plus personnel, comment avez-vous réussi à mener de front, en juillet, la poursuite des tournages sur Marseille ainsi que les représentations théâtrales à Paris ?

Le train est devenu mon meilleur ami… J’ai eu la chance de ne pas avoir de tournage début juillet, me permettant de rester sur Paris pour la fin des répétitions et les premières représentations. Ce confort fut très appréciable.

Une fois les séquences de « Plus Belle à vie » à nouveau au programme, la production a fait en sorte de me libérer en fin de semaine pour que je puisse remonter sur Paris. L’ensemble s’est bien passé et j’ai ainsi pu rester pleinement concentrée à la fois sur les plateaux de tournage et sur scène.

7/ Le rythme de tournage est généralement très soutenu. A ce titre, quelle est votre méthodologie de travail ? Comment préparez-vous votre texte avant d’arriver sur le plateau de tournage ?

Chacun a sa propre organisation. A titre personnel, j’utilise systématiquement un support de texte imprimé. J’aime pouvoir y gribouiller et surligner mes répliques.

Je ne cherche pas à apprendre mes textes dès leur réception. Je commence par une première lecture pour en maitriser le contexte. J’apprends le contenu plus en détails deux à trois jours avant, et plus méticuleusement la veille. Afin de respecter au plus juste les mots choisis par les auteurs.

Une marge de liberté nous est laissée, dans la mesure du respect du sens et de la volonté des rédacteurs. Typiquement, il m’est arrivé de substituer des termes d’adolescents que je ne connaissais pas, tout en gardant l’idée initiale.

8/ De façon plus générale, quels sont vos projets et vos envies artistiques du moment ? Aimeriez-vous poursuivre, en parallèle, ces différents arts que sont le théâtre et la télévision ? Ou, à l’inverse, souhaitez-vous vous concentrer davantage sur l’un d’entre eux?

Mes envies sont nombreuses. J’adorerais poursuivre l’aventure sur les planches, un art qui me passionne. Sans oublier les tournages, car le mélange des deux domaines est nécessaire à mon épanouissement.

Participer à une série populaire qui accompagne le quotidien des spectateurs me plait énormément, j’en suis fière. En parallèle, je souhaiterais défendre des causes qui me touchent et auxquelles je suis sensible. Comme j’ai pu le faire récemment sur un court métrage traitant de l’homophobie. La défense des femmes battues, est un thème par exemple que j’ai étudié lors de mon master de droit et que j’aimerais pouvoir traiter à l’écran.

J’apprécierais tourner aussi sur des moyens ou longs métrages. L’esthétique y est différente, les comédiens ayant plus de temps. L’idée artistique du réalisateur y est ainsi davantage approfondie.

L’image travaillée pour défendre une cause est donc, vous l’aurez compris, une envie forte !

9/ Vous évoquiez le master de droit que vous avez précédemment effectué. Comment êtes-vous ensuite devenue comédienne ? Quel est le lien entre les deux ?

J’ai toujours beaucoup aimé les études, et dans le droit les causes à défendre sont nombreuses, ce qui me plaisait énormément. Alors j’ai été jusqu’au master.

Je n’oubliais pas pour autant, à cette période, mon amour pour l’art. Assistant à de nombreux spectacles et participant à de multiples cours de danse. Aussi, la passion a pris le déçu. J’ai cédé à la comédie.

10/ Pour finir, qu’auriez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à suivre votre parcours et à vous retrouver sur France 3 mais aussi, par la suite, dans vos futurs projets ?

La variété de mon travail et de mes envies me permet de participer à de beaux projets. Il est, je crois, agréable de suivre un comédien ayant le souhait de faire des choses différentes les unes des autres.

J’ai eu la chance, au théâtre, de prendre part à une comédie romantique, après avoir joué dans un drame familial. La série de France 3 touche beaucoup de personnes et en parallèle, d’autres causes profondes me tiennent également à cœur.

La diversité de mes envies, je l’espère, vous plaira. D’autant que j’y reste moi-même car ce sont autant de thématiques qui m’intéressent.

Ce fut un plaisir, Pauline, d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

Publié dans Télévision, Théâtre

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La comédienne Léa François, actuellement sur scène au théâtre Michel, nous dévoile son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

La comédienne Léa François, actuellement sur scène au théâtre Michel, nous dévoile son actualité et ses projets !

Bonjour Léa,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes actuellement sur les planches du théâtre Michel, pour la pièce « Coiffure et confidences ». Pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, pourriez-vous nous en décrire le contenu ? Quelle est l’histoire racontée par la pièce ?

La pièce est la retranscription théâtrale du film « Steel Magnolias » (Potins de femmes), avec notamment Julia Roberts et Shirley MacLaine. Didier Caron s'est chargé de l'adapter en français, il a pour cela choisi de conserver le contexte des années 80 et d’inscrire l’histoire en Bretagne, à Paimpol.

Six femmes se retrouvent chez leur coiffeur, le samedi matin, comme à leur habitude. C’est l’occasion pour elles de s’épancher, faisant fuser potins et confidences. Plus ou moins sérieux et graves. De petites choses assez badines à des sujets plus lourds.

Cette pièce est une jolie ode à la vie. Ces six femmes sont très différentes, mais toutes attachantes et charmantes. Bien que régulièrement en train de râler voire de se chamailler.

J’interprète le rôle de Magalie, la fille de Jeanne, jouée par Elisabeth Vitali. Ces deux personnages détiennent un secret qu’ils vont révéler assez rapidement à leurs copines et par conséquent aux spectateurs. Qui va retentir comme, c’est le cas de le dire, un vrai coup de théâtre !

2/ Vous y interprétez l’une des clientes. Qui est-elle exactement ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Magalie est une jeune fille joyeuse et pleine de vie, qui va se marier. Elle est très positive et l’on se rend compte au fur et à mesure de la pièce qu’elle n’a pas forcément une vie très facile. Pour autant, elle a l’envie de profiter pleinement de chaque moment.

Elle est très solaire et pétillante.

3/ Cette comédie est une ode à la fraternité féminine, une leçon de solidarité au fil des épreuves traversées par chacune. Quelles en sont les principales clés artistiques ?

Les spectateurs s’attachent, je pense, aux personnages. Tous sont différents, aussi chaque femme peut se retrouver dans l’un d’entre eux. Je crois même pouvoir dire que nous formons, à nous six, La Femme, avec ses défauts, ses coups de gueule mais aussi ses qualités et ses confidences.

Les hommes, pour leur part, ont alors l’occasion de découvrir par le trou de la serrure ce qui se passe, en leur absence, dans un salon de coiffure pendant une heure trente. Ce qui leur plait généralement beaucoup et les fait rire par la même occasion.

4/ Avez-vous l’envie de prolonger l’aventure la saison prochaine, soit à Paris, ou bien en tournée en province ?

Nous adorerions ! Les représentations s’arrêteront à coup sûr le 29 août, le théâtre Michel ayant déjà défini précédemment sa programmation de rentrée. Nous avons aussi toutes des projets pour septembre.

Toutefois, la salle est remplie et les retours sont positifs, les gens trouvant original d’être sur le fil entre rire et émotion. Il n’est donc pas impossible que nous reprenions l’aventure l’année prochaine.

5/ Revenons quelques instants à ces derniers instants avant de monter, lorsque le rideau est encore fermé mais que l’on entend le bruit de la salle. Comment vous sentez-vous alors? Quel est en vous le sentiment prédominant entre l’excitation de retrouver le public et le stress préalable à la représentation ?

C’est un mélange global ! Nous entendons effectivement les spectateurs derrière le rideau qui sont plus ou moins bruyants selon les jours.

Cela est toujours très motivant, nous incitant à donner le meilleur de nous-mêmes. S’ajoute aussi une petite pointe de stress, malgré le nombre grandissant de représentations. Nous avons systématiquement le souhait et l’envie d’accrocher le public pour l’emmener dans notre salon de coiffure de Paimpol au milieu des années 80.

L’enjeu est présent, dans une pièce très chorale et donc dynamique. Les six personnages sont sur scène presque en permanence, les répliques fusent de tous côtés, l’ennui est donc quasiment impossible !

6/ En parallèle, les téléspectateurs de France 3 peuvent vous retrouver dans la série à succès « Plus Belle la Vie », où vous y interprétez depuis quelques années le personnage de Barbara. Une jeune femme qui, au gré des difficultés de la vie, familiales notamment, a su trouver un équilibre affectif et professionnel. Racontez-nous cette belle aventure. Qu’en retenez-vous principalement ?

Il s’agit effectivement d’une superbe aventure artistique et humaine. Qui m’a permise de faire de très belles rencontres, parmi les techniciens et les comédiens. Beaucoup sont devenus de vrais amis.

Je cherche systématiquement à imaginer les réactions de mon personnage, que j’aime plus que jamais interpréter, en y apportant un petit plus. Je m’éclate réellement sur les plateaux de tournage. D’autant que les auteurs sont d’une grande inspiration, générant de multiples rebondissements dans la vie de Barbara. Ce qui est très agréable.

Le plaisir reste le même sept ans après mes débuts, ce qui est fortement appréciable, aux côtés de partenaires talentueux et sympathiques.

7/ Si vous en aviez la liberté, comment souhaiteriez-vous voir évoluer votre personnage ?

Les auteurs sont d’une telle créativité que les bouleversements mis en avant diffèrent souvent de l’imagination préalable de chaque comédien. Avec le temps, j’aime me laisser surprendre par leur écriture.

Ce qui sera encore très certainement le cas à la rentrée. L’année écoulée fut l’occasion de nombreux chamboulements dans la vie de mon personnage, en amour et dans le cadre professionnel. Barbara a notamment fondé sa propre entreprise, « C’home un chef » et s’est séparée d’Abdel pour vivre son amour avec Francesco. J’ai donc hâte de découvrir la suite de ses aventures.

Une fois la pièce terminée, je démarrerai une nouvelle grosse intrigue, qui sera probablement sujet à de nouveaux scoops.

8/ De façon plus générale, quels sont vos envies et vos projets artistiques du moment ? Aimeriez-vous vous orienter plus particulièrement sur un art ou bien préféreriez-vous mener de front théâtre et comédie ?

Faire les deux en même temps est une réelle source d’épanouissement. C’est aussi une chance incroyable. Ces deux arts sont, je trouve, très complémentaires dans le jeu mais aussi d’un point de vue artistique.

Les auteurs de la série « Plus Belle la Vie » sont plein de ressources, je pense que l’avenir de Barbara s’y inscrit pleinement. Je vous le disais précédemment, l’aventure « Coiffure et confidences » se poursuivra peut-être. Ajoutons que d’autres projets sur les planches sont en cours.

Ma belle collaboration cette année avec la marque de vêtements « Jalucsyin » fût également un réel plaisir. J’adore en effet la mode et le travail de la créatrice Lucie Jacquot. Les nombreuses séances photos effectuées furent de vrais moments de découverte, de partage et de joie.

Enfin, ma participation associative, notamment pour « Ela », « Tout le monde chante contre le cancer » et le « syndrome Moebius » me tient toujours autant à cœur et je garde systématiquement de la disponibilité dans cette optique.

De façon générale, cette diversité me plait. Plusieurs projets pourraient se concrétiser, mais rien n’est encore confirmé pour le moment. Quelles qu’en soient les réponses, je continue d’avancer.

9/ Pour terminer, qu’auriez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à venir vous voir sur scène, mais aussi à vous suivre dans vos différentes interprétations ?

Je m’efforce d’être présente et réactive sur la toile, au travers de mon site www.leafrancois.fr mais aussi des réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram. Où vous pouvez y retrouver toute mon actualité.

Ce lien avec le public est important. C’est aussi l’opportunité d’ajouter quelques messages et photos des coulisses, notamment en tournée. D’ailleurs, je rejouerai « Bonjour ivresse » le 16 septembre prochain à Saint-Raphaël.

N’hésitez pas à me suivre, ce sera un vrai plaisir ! Si vous passez par Paris avant fin août, venez faire un détour par le théâtre Michel. C’est une chouette pièce où se mélangent beaucoup de rires et d’émotions. Si vous le souhaitez, nous pourrons échanger quelques instants à l’issue de la représentation.

Ce fut un plaisir, Léa, d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Leslie Bévillard, comédienne et auteur, nous présente son actualité ainsi que ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Leslie Bévillard, comédienne et auteur, nous présente son actualité ainsi que ses projets !

Bonjour Leslie,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

1/ Vous êtes actuellement à l’affiche, à la Grande Comédie, de la pièce d’Alil Vardar « Familles (re)composées ». Pourriez-vous tout d’abord nous en raconter le contenu ? Quelle est la thématique de la pièce ?

L’histoire met en avant notamment les personnages de Jean-Claude et Marie, qui ont décidé de se séparer. Ils ont eu un enfant ensemble et, du fait de leur divorce, la garde est compliquée.

La pièce s’ouvre au moment où Jean-Claude vient rechercher les affaires de son fils, pour partir en vacances, accompagnée de sa nouvelle compagne. Marie est, elle aussi, à nouveau en couple mais elle cache cette information à son ex-mari car son nouveau compagnon est un peu particulier.

Ce dernier restant dans l’appartement, s’enchainent alors de nombreux quiproquos, avec les portes qui claquent.

2/ Vous y interprétez une jeune divorcée, qui refait sa vie d’une façon qui pourrait surprendre plus d’un spectateur. Qui est précisément cette demoiselle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Mon personnage a beaucoup souffert de sa rupture avec Jean-Claude. Marie est quelque peu dégoûtée des hommes, c’est pourquoi d’autres perspectives s’ouvrent à elle.

Elle se tourne du coup vers d’autres aventures et d’autres orientations. Elle a retrouvé l’équilibre et le bonheur dans une autre forme de vie amoureuse qui semble lui convenir pour le moment.

Cette nouvelle relation amoureuse a-t-elle nécessité une adaptation artistique particulière ?

Absolument pas ! J’ai abordé le sujet à l’identique d’une relation classique. Un partenaire est un partenaire et l’amour reste l’amour. Je n’ai donc pas eu besoin d’une méthode spéciale.

3/ La pièce est un franc succès et les rires s’enchainent à grande vitesse. Quelles en sont, selon vous, les principales clés artistiques ?

La présence d’Alil Vardar y est, je crois, pour beaucoup. Il est l’auteur de la pièce et l’interprète d’un des personnages principaux. Il y tient donc un rôle très important. On peut dire qu’il tient la pièce, même si nous sommes ses acolytes d’un jeu à quatre personnages.

Alil est reconnu pour son efficacité comique avec ses jeux de mots et sa capacité, au travers de sa plume, à enchainer les blagues. Les chutes marchent systématiquement, ce qui plait énormément au public.

Cela fonctionne, la salle rit chaleureusement et je suis certaine que ses répliques vont devenir cultes. Nous sommes ravis d’être classés en première position sur le site BilletReduc. Malgré les beaux jours, l’affluence ne désemplit pas.

Nous nous amusons chaque soir comme des enfants, ce qui est très agréable et appréciable !

4/ Alil Vardar est, nous venons de le dire, d’une grande efficacité comique sur scène. Arrivez-vous facilement à garder votre sérieux face à ses multiples facéties ?

Je suis mal placée pour répondre à cette question car je ne suis pas le bon exemple. En effet, Alil me fait beaucoup rire, comme tous les spectateurs dans la salle.

Il est, par moment, très difficile pour nous de garder notre sérieux. D’autant plus qu’Alil se plait à entrer dans chacune des fissures qu’il peut remarquer en nous lorsque nous avons des difficultés à rester concentrées. Il cherche alors à être encore plus drôle pour essayer de nous faire rire. Cela devient un jeu entre nous.

Nous nous efforçons pour autant de rester dans la situation et de ne pas dépasser les limites, car notre but est avant tout de faire rire le public.

De façon générale, une bonne ambiance existe entre nous. Nous nous entendons très bien, l’amusement est présent sur scène et les gens le ressentent.

5/ La distribution est alternante. Aussi, cela nécessite-t-il des adaptations particulières en fonction de vos partenaires sur scène ?

Il est vrai que nous sommes tous différents, notamment dans notre jeu. De façon générale, partager une scène avec les mêmes comédiens pendant une longue période permet de créer des habitudes et une certaine complicité. Changer de partenaire n’est donc pas toujours évident.

Pour autant, cette organisation est aussi très positive, nous sortant de notre routine et nous permettant de retrouver de la spontanéité. Alil a fait en sorte d’avoir un casting homogène, et cela fonctionne.

J’en profite pour citer mes partenaires sur scène : Alil Vardar bien entendu, mais aussi Arsène Mosca, Marie-Laetitia Bettencourt, Anais Nyl, Fabienne Tendille, Virginie Molina et Anne-Sophie Level.

En quoi cette polyvalence a-t-elle permise à la pièce de grandir un peu plus encore ?

Chaque comédien intègre l’équipe avec sa propre personnalité et ses propres bagages. Pour autant, Alil étant très rigoureux, il aime que le contenu et la forme restent sensiblement identiques.

En effet, du fait de la forte alternance, il nous est difficile de nous laisser aller à nos envies et nos fantaisies, car cela se ferait sans doute au détriment de l’histoire. Aussi, nous essayons de rester figés sur nos acquis et nos certitudes qui ont déjà fait leurs preuves auprès du public.

Pour garder l’efficacité de la pièce malgré les alternances. L’important étant de mettre en avant l’histoire et les mots écrits par Alil, nous restons axés sur le texte et la mise en scène.

6/ De façon générale, quels sont vos projets et vos envies artistiques du moment ? Aimeriez-vous écrire une nouvelle pièce, comme ce fut le cas précédemment avec « Complètement givré(e)s » ?

Je suis actuellement en train de monter une nouvelle pièce, « Panique au comic strip » qui, je l’espère, pourra se jouer à la rentrée. Des théâtres sont actuellement démarchés dans ce sens.

Sur le thème du cabaret, un trio féminin est mis en avant. Pour casser les clichés de la beauté que l’on retrouve dans les magazines. J’aime y montrer que l’on peut avoir des formes ou une « grande gueule », tout en étant bien dans sa peau.

7/ Pour conclure, qu’avez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à venir vous applaudir sur scène ?

Je vous conseille de venir voir « Familles (re)composées » car nous avons tous besoin de rire en ce moment. Vous passerez ainsi une heure trente de franche rigolade.

Nous prenons plaisir à être sur scène et avons l’envie de partager et de donner au public. Cela se voit et il s’agit sans doute là d’une des clés du succès de la pièce. Sans oublier la présence d’Alil Vardar, un véritable phénomène sur scène.

Bref, vous passerez un bon moment !

Ce fut un plaisir, Leslie, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Publié dans Théâtre

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La comédienne Jenny Del Pino nous dévoile son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

La comédienne Jenny Del Pino nous dévoile son actualité et ses projets !

Bonjour Jenny,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

1/ Vous êtes actuellement en tournée avec la pièce de théâtre « Scooop ». Pour commencer, pourriez-vous nous décrire l’histoire racontée dans la pièce ?

C’est une pièce écrite par Marion Dumas, qui est aussi présente sur scène. Accompagnée par Vincent Azé et moi-même.

D’une durée d’une heure, l’histoire se déroule en temps réel, où deux comédiennes se retrouvent dans les loges d’un Zénith, juste avant de monter sur scène pour jouer leur centième représentation. Elles en profitent pour se raconter des anecdotes personnelles et, en même temps, vivent des situations incongrues en lien avec leur travail.

Nécessitant alors l’intervention de Jérôme, le producteur, pour veiller à ce que les préparatifs se déroulent dans de bonnes conditions. Il est important pour lui, financièrement notamment, que le spectacle ait lieu.

Cette pièce représente donc les coulisses de la réalité des échanges entre comédiens et producteurs, dans le cadre d’une pièce de théâtre. Typiquement, il arrive que certains artistes soient plus connus que d’autres, ou que des comédiens soient davantage valorisés et mis en avant. Pouvant alors générer des jalousies non dévoilées, du fait d’un mélange d’humiliation, d’orgueil mais en même temps d’amitié.

L’auteur a donc voulu montrer ses relations superficielles, avec un fond de sincérité dans les rapports humains. Marion a souhaité faire une comédie de mœurs avant une comédie de boulevard. Le rire, s’il a lieu, est agréable mais il n’y est pas la recherche première.

2/ Quel personnage y avez-vous interprété ? Quelles sont ses principales caractéristiques?

J’interprète la comédienne la moins médiatisée et qui connait donc quelques difficultés notamment pour les heures d’intermittence du spectacle. Nombreux sont les artistes, dans la réalité des faits, à connaitre pareille situation. Tournant alors des publicités ou participant à des spectacles ne leur plaisant pas forcément, pour s’accrocher à leur passion.

Mon personnage est une bonne comédienne ne travaillant que peu. Par la force des choses, elle doit animer une émission pour enfants, sur une chaine internet peu valorisante. Mais elle n’assume absolument pas ce rôle et a d’autres ambitions artistiques.

Elle est notamment à l’origine de l’adaptation de la pièce de théâtre que s’apprêtent à jouer les deux personnages féminins de l’histoire. Ce dont elle est très fière. Sa partenaire, quant à elle, est l’héroïne de séries à succès et, en conséquence, est adulée.

La reconnaissance du public diffère donc fortement entre les deux artistes. Le producteur, pour sa part, n’a d’autre objectif que la capitalisation financière mais rencontre des difficultés dans cette quête, d’autant qu’il a vécu une histoire personnelle avec l’une d’entre elles.

3/ Quatre représentations ont eu lieu sur Paris, au théâtre Montmartre Michel Galabru, suivie d’une tournée. Quels souvenirs gardez-vous de ce démarrage ?

Nous venons de terminer la tournée à Vittel, à la mi-juillet, dans le cadre du festival « La cure de théâtre ». Ce qui fut très symbolique pour nous car nous avions démarré nos représentations en province dans cette même ville.

Premier du genre, ce regroupement artistique propose des pass, pour assister librement pendant cinq jours à plusieurs spectacles de genres différents. Ce fut une très belle expérience, enrichie par de belles rencontres et des échanges non moins agréables. Sans la prétention des gros festivals du genre d’Avignon, Patrick Jorge l’organisateur a su, chaque jour, réunir le public et les artistes avec un programme complet où toutes les occasions étaient bonnes pour partager la passion du théâtre et des spectacles dans la joie et la bonne humeur. J’espère déjà que nous pourrons être présents l’année prochaine !

Il est fort probable, mais non encore confirmé pour le moment, que nous reprenions la pièce à la rentrée au théâtre Montmartre Michel Galabru à Paris.

4/ Revenons quelques instants sur ces derniers instants avant de monter sur scène, lorsque le rideau est encore baissé. Quelles sensations et quels sentiments ce moment si particulier procure-t-il ?

J’éprouve alors réellement un sentiment de mal-être physique. Au travers principalement de nœuds dans l’estomac et de hauts le cœur. M’interrogeant systématiquement sur l’origine de ma volonté de faire ce métier de comédien. Bien au-delà d’une simple appréhension, j’ai surtout le sentiment d’avoir la peur de ma vie.

Bien qu’ayant déjà joué la pièce à de nombreuses reprises, cette angoisse reste présente car, à chaque fois, un nouveau public nous attend. La peur de ne pas les satisfaire, mais aussi celle d’oublier une partie du texte ou de la mise en scène se font alors pleinement ressentir.

Bien qu’étant douloureux, ces instants sont très vite oubliés la représentation débutée. Comme si un poids se détachait alors. Générant ensuite des moments de plaisir sur scène tellement généreux que, une fois le spectacle fini, seule une envie existe alors, celle de recommencer. Tel un saut en parachute.

5/ En parallèle, nous pourrons aussi vous retrouver dans le film de Dominic Bachy « Des amours, désamours ». Pouvez-vous nous raconter cette belle aventure ?

Dominic est un réalisateur très talentueux, qui a eu l’audace d’écrire un film inspiré de sa propre vie. Je crois qu’il n’y pas meilleure condition pour rendre le contenu sincère et délaisser le superflu.

Son authenticité m’a touché et son histoire m’a beaucoup plu. Sur fond dans un premier temps de célibat, puis de rencontre vers l’amour fou, en passant par la routine s’installant ensuite avant de laisser place d’abord à l’infidélité puis à la séparation.

C’est une histoire universelle de l’amour qui nous ressemble tous, à un moment ou un autre. Plusieurs petites histoires y sont racontées, différents couples mettant en avant la grande histoire du film. Ce qui est très original !

Un vrai sens se dégage et nous regroupe dans ce que l’on croit de l’amour, ce qui nous déçoit et ce qui nous donne de l’espoir en lui.

Personnellement, j’ai été ravie de prendre part à ce long-métrage et mon rôle est différent de l’habitude. L’émotion et la face cachée sous-jacentes à mon personnage m’ont grandement plu.

Le film, à voir sans doute cet hiver 2015, est une comédie d’amour réaliste et romantique et où tous les acteurs sont fiers et heureux d’être liés à cette aventure et à l’histoire de Dominique. Les deux vont de paire. J’espère d’ailleurs qu’une suite en sera donnée.

6/ Vous possédez plusieurs cordes à votre arc artistique, vous avez aussi notamment participé à plusieurs émissions de télévision ainsi qu’à des séries. Aussi, quelles complémentarités et, à l’inverse, quelles principales différences retrouvez-vous entre ces différents domaines ?

Les cours de théâtre auxquels j’ai pu prendre part dans ma jeunesse étaient initialement des activités extra scolaires, avant d’y trouver une vraie passion à but professionnel. Ma seule envie était alors d’interpréter des personnages sur scène, face à un public.

Pour autant, ma participation ultérieure à des cours de cinéma m’a permis de me rendre compte que les coupures y sont beaucoup plus nombreuses, contrairement au premier art cité, où l’effort est continu. Finalement au cinéma, il y a le travail sur le tournage et la surprise du résultat qui dépend principalement du montage et du travail technique. C’est une autre expérience passionnante, c’est une histoire que l’on raconte ensemble et l’émotion est tout aussi forte quand on l’a découvre plusieurs mois après.

Des rencontres m’ont ensuite offert la possibilité, via Dominique Farrugia, d’être en direct à la télévision, sur la chaine Comédie. A la différence du cinéma où il joue un rôle, l’artiste est lui-même face à des centaines de milliers de téléspectateurs. Aucun retour en arrière n’est possible et cela représente, je trouve, une vraie adrénaline. Pour ces mêmes conditions, l’expérience, quatre années durant, du « Morning live » a été extraordinaire.

Ce sentiment d’une première et unique fois qui, par définition, ne peut être reproduite, est superbe ! La télévision me plait donc beaucoup dans le principe des émissions tournées en direct, de part la spontanéité qui y est apportée. En cela mon apprentissage du théâtre m’a donné la confiance nécessaire pour maitriser cet exercice.

7/ Quelles sont vos projets et vos envies artistiques pour la suite ? Aimeriez-vous vous consacrer à un art en particulier ?

Continuer la pièce de théâtre « Scooop » dans laquelle je me suis investie et que j’adore est l’un de mes souhaits. L‘équipe est géniale, l’aventure humaine est aussi superbe.

En parallèle, j’adorerais travailler en télévision sur des émissions aux thématiques qui me passionnent. Typiquement, les faits divers m’attirent. Sans me limiter à la présentation, j’apprécierais mener un réel travail d’enquête et de fond. Pour citer un exemple : je ne rate jamais un « Faites entrer l’accusé » sur France 2 !

Des programmes comme « Les maternelles » ou, dans un registre autre, « C à vous » me plaisent aussi, les thématiques associées m’intéressant beaucoup. Dans le premier, ma vie personnelle, (je viens d’avoir un petit prince) me fait me sentir très concernée par les sujets abordés et dans le deuxième programme, l'idée de la recherche et de l’investigation nécessaires en amont, pour poser les bonnes questions aux invités, m’intéressent.

En outre, prendre part, pendant plusieurs mois, à un long métrage me donne aussi envie. Etre choisie par un réalisateur est très appréciable, pour ensuite se donner au maximum afin qu’à l’écran transparaisse le vrai aux yeux du public.

8/ Pour terminer, que souhaitez-vous dire aux lecteurs du blog pour les inciter à suivre votre parcours et votre actualité ?

Je les incite tout d’abord à continuer la lecture de vos interviews qui sont très intéressantes et pertinentes.

Pour ma part, j’effectue mon travail avec passion et l’envie de le partager. J’espère pouvoir annoncer prochainement de nouvelles dates pour la pièce. Ce pourrait être l’occasion, pour vous lecteurs de ce blog, de venir nous voir sur scène puis d’échanger librement tous ensemble, à l’issue de la représentation, sur votre ressenti.

Nous sommes là et nous avançons grâce à vous ! Je ne vous en remercierais jamais assez.

Un grand merci Jenny pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Théâtre, Télévision

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