Anais Nyl : actualité, projets, parcours - elle nous dévoile tout !
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Bonjour Anaïs,
Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !
1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes et multiples talents. Au travers de vos expériences notamment de comédienne, animatrice, chanteuse mais aussi mannequin. Quel regard portez-vous sur votre parcours jusqu’à présent ?
Il est vrai que j’ai plusieurs cordes à mon arc, si l’on peut dire cela comme ça. Il y a le chant, la comédie et l’animation, mais le point de départ est à chaque fois le même : l’envie de communiquer. Typiquement, au théâtre, avec le public, pour donner et recevoir.
Je peux aussi m’exprimer artistiquement, que ce soit sur scène, dans un rôle ou bien encore en chantant. Et même dans l’animation, où j’y retrouve un petit plus, celui de pouvoir écrire mes chroniques.
2/ Etes-vous davantage intéressée par un domaine artistique en particulier ? Ou est-ce plutôt l’ensemble qui vous attire ?
C’est plutôt la complémentarité qui me plait car, dans chaque corps de métier, je peux y trouver une valeur ajoutée. Comme je le disais, dans l’animation, j’aime le côté journalistique, au travers des recherches d’information et de l’écriture.
La musique, quant à elle, est universelle, elle permet de se retrouver. Il n’y a pas besoin de parler la même langue ou de partager la même culture pour se comprendre.
Au théâtre et en télévision, j’interprète un personnage, je suis quelqu’un d’autre. Mais j’y véhicule quand même une émotion, que je recherche dans mon fort intérieur. J’y mets du mien pour être dans la vérité.
3/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre les différents exercices précédemment évoqués ?
Le chant et le théâtre sont sources d’interprétation. Pour le premier cité, la scène m’aide à y véhiculer une émotion ou une sensation, en complément de la technique vocale nécessaire dans cet exercice.
Pour l’animation, je me sers de mon expérience de comédienne. J’aime bien y jouer des personnages mais aussi mettre un peu d’humour et du second degré.
4/ Vous êtes actuellement sur scène, à la Comédie République, dans la pièce à succès « Le clan des divorcées », où vous y interprétez le rôle de Mary Bybowl. Qui est-elle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?
C’est une jeune anglaise. Chacun a sa propre interprétation du personnage, je la vois comme une jeune femme délurée et fofolle. Je pense qu’elle est très naïve, très gentille, qu’elle parle souvent avant d’avoir réfléchi.
Mais elle n’est pas bête, elle est spontanée et fait partie de ces gens qui sont toujours enthousiastes. Elle est une nana rigolote, qui s’amuse et profite de la vie. Elle est fraîche dans sa façon d’aborder les hommes et la société.
C’est un rôle que vous aviez déjà joué il y a quelques années. Est-il facile de revenir ensuite? Avez-vous apporté des évolutions à votre interprétation et/ou au personnage ?
Je reprends ce rôle avec plaisir. Et j’essaie de lui donner d’autres nuances.
Pour essayer de retrouver de la spontanéité dans le personnage, il faut casser un peu la routine. Mais la base reste la même, je suis en effet toujours la grande saucisse un peu rigolote, nunuche, avec ses grandes mains.
Et Toutes mes expériences artistiques vécues entre temps m’aident aussi, (« Chambres d’Hôtes » au théâtre de La Renaissance à Paris, mes Eric Civanyan , avec Henri Guybet , « Pourquoi Moi » d’Olivier Lejeune , avec V . Lagaf etc …) j’essaie de mettre à profit tout ce que j’ai pu apprendre.
5/ De façon plus générale, quels sont vos projets et envies artistiques du moment ?
Je suis en train de travailler sur un concept de programme court humoristique que j’ai écrit. Nous allons tourner trois pilotes fin juillet, je finalise actuellement les détails. L’objectif étant ensuite de démarcher des chaines de télévision ou de gros sites internet pour leur proposer ce format d’une minute trente qui pourrait être en quotidienne. C’est une expérience passionnante et très prenante.
En parallèle, je monte actuellement un tour de chants avec un orchestre, de deux thèmes, un sur les années 60 et l’autre sur de la variété. Ce programme sera aussi scénarisé, sur fond de théâtre.
6/ Pour conclure, que souhaiteriez-vous dire aux lecteurs de cet entretien pour les encourager à continuer de s’intéresser à l’art ?
Je pense qu’il n’y a pas de mauvaise ou de bonne culture, ni de culture sotte ou intelligente. Elle est une signature en tant qu’être humain, c’est une façon de s’évader et de sublimer la vie pour arriver à faire voyager les gens.
Au théâtre, après une journée compliquée au travail par exemple, les spectateurs peuvent se détendre et passer un bon moment. La culture est importante pour la vie, tout simplement. Elle est une forme de communication.
Ce fut un plaisir, Anaïs, d’effectuer cet échange avec vous !