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beIN Center : Vanessa Le Moigne évoque son émission hebdomadaire sur les antennes de beIN SPORTS !

Publié le par Julian STOCKY

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Bonjour Vanessa,

C’est un plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Chaque dimanche, vous animez « beIN Center » sur les antennes de beIN SPORTS. Sans doute que ce doit être une vraie joie de retrouver chaque semaine le plateau mais aussi le lien avec les téléspectateurs !

Oui ! En fait, j’ai animé  surtout des quotidiennes avant, avec « L’Expresso » et « Happy Sports ». « beIN Center » est un programme un petit peu différent, ça regroupe un peu tout ce que j’aime faire. C’est un vrai marathon, ça dure six heures mais j’aime bien en fait. J’ai toujours un truc, depuis que je suis dans le métier, c’est de casser le mur avec le téléspectateur et d’être la plus naturelle possible. En six heures, forcément, je suis naturelle….Ce que j’aime bien, c’est qu’il y a à la fois des news, du magazine, de l’interview, de l’avant-match et du debrief. Ça me permet d’être collée au maximum aux droits diffusés sur beIN SPORTS et, moi, de progresser, au fur et à mesure, dans mon approche. Cela m’a permis, derrière, de passer un cap pour des compétitions un peu plus premium comme l’Euro ou la CAN.

Avec vos mots, comment décrire ce programme et ce long dimanche après-midi d’antenne ?

En vérité, c’est une continuité. Je n’aimais pas le mot au départ parce qu’il y a un côté un peu « c’est la forme sans le fond » mais c’est bien une continuité en proposant aux téléspectateurs finalement de passer, je pense, un bon moment et d’avoir la possibilité de venir picorer. On a la mosaïque où, pour le coup, on vend aussi ce qui se passe sur les autres chaines et sur les canaux max, histoire d’orienter au maximum les téléspectateurs. Pour ceux qui ont envie de rester avec nous tout au long de l’après-midi, on leur montre les buts, dès qu’il y en a. Sans oublier des points sur la Ligue 1. En gros, on balaie toute l’actualité du dimanche, tout en passant un bon moment.

Il y a un parallèle qui m’avait fait marrer de la part de l’Equipe, « c’est Michel Drucker mais version sport et au féminin ».

 

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Parmi les rendez-vous clés, il y a ces entretiens avec des personnalités de l’actualité sportive du moment…

Il y a des entretiens que l’on va faire en extérieur, notamment pour des joueurs à l’étranger ou à l’emploi du temps particulièrement chargé. Il y a aussi la partie interview en plateau, où l’on fait venir des sportifs de partout car j’ai un profil omnisports. Cela permet de découvrir en fait leur histoire, c’est ce que j’aime bien. Pour savoir où on va, il faut savoir d’où on vient. Quel est le facteur X chez les sportifs ? Qu’est-ce qui fait que cette personne-là a le petit truc en plus ? J’aime bien aussi me dire que le téléspectateur va pouvoir découvrir la personne que je connais en coulisses, que je rencontre. Donc ces interviews sont plutôt longues, entre 30 à 40 minutes, le tout en direct. Donc, parfois, on les voit un peu stressés puis, petit à petit, se relâcher.

Il y a un autre aspect, c’est le « beINSPIRED », initié à la base par beIN MEDIA GROUP. L’objectif était orienté RSE, de parler de thèmes sociétaux et de balancer une petite musique pour commencer à habituer les gens, à les sensibiliser à de véritables causes. J’ai repris cela dans l’émission quelques mois plus tard, j’ai trouvé ça intéressant, moi qui avais envie de parler de profils différents mais qui ne savais pas où les mettre. Généralement, c’est dans cette partie-là où on s’intéresse à des parcours un peu atypiques, à des associations, à des causes comme le handicap dans le sport ou la place des femmes, voire même les violences faites aux enfants. C’est une parenthèse dans laquelle je me retrouve bien, moi qui ai beaucoup d’engagements. Je me dis que ça pourra peut-être servir à quelque chose, c’est ma petite étoile de mer à moi que je remets à l’eau.

Face à cette richesse et cette diversité de contenus pendant toutes ces heures d’antenne, sans doute que la préparation doit être particulièrement intense ?

C’est beaucoup de travail. Quand j’étais en quotidienne, notamment en matinale, je me couchais très tard pour regarder les matchs, j’écrivais la veille, j’arrivais très tôt le matin et, après l’émission, j’étais libre, je pouvais rentrer chez moi faire une sieste. C’était une course de fond, parsemée de petits sprints. Là, c’est vraiment un marathon parce qu’il faut éditorialiser beaucoup. Quand on a un seul rendez-vous, il faut avoir un peu de hauteur et savoir anticiper. Il y a la recherche des invités mais pas seulement sur la semaine, sur celles qui suivent également. Je mets deux jours à écrire mes interviews, je cherche beaucoup d’infos, on contacte l’entourage.

Sans oublier le choix des thèmes et le calage des tournages, à anticiper deux à trois semaines avant. J’aime bien parfois faire aussi des petits coups, c’est un travail au long cours, il faut rester en contact avec la personne, essayer de trouver une date, j’ai une programmatrice, Charlotte Prato, qui m’aide aussi pour cela. Je travaille un peu la personne, je discute avec elle sur les réseaux sociaux …

Il y a aussi les avant-matchs de foot, c’est également beaucoup de travail pour le coup. Je suis un peu tombée amoureuse des stats avancées qui, je trouve, donnent toutes les infos. Au-delà des meilleurs buteurs ou passeurs, elles nous indiquent aussi qui a le plus gros travail sur le terrain, qui réussit le mieux ses dribbles, qui fait le plus de passes…ça permet de mettre en exergue des profils, ça m’aide beaucoup pour les avant-matchs.

Je prépare les news sur mon samedi, je regarde tous les matchs, j’écris, j’écris, j’écris. En fait, c’est un travail un peu en cascade et c’est aussi évidemment un travail d’équipe. J’ai une équipe qui me suit depuis des années, certaines personnes sont avec moi depuis près de vingt ans. Comme c’est un gros conducteur, j’écris tout, j’aime bien avoir un filet sur un drive, où tout le monde peut aller regarder sa partie. On essaie surtout de ne rien oublier, de ne pas faire d’erreur mais c’est vrai que sur un conducteur de six heures, c’est presque le plus difficile. La rigueur est donc très présente.

 

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Cela fait partie de la force des antennes du groupe, vous êtes accompagnée en plateaux de journalistes mais aussi de consultants de renom expérimentés et souvent jeunes retraités de leur sport…

C’est ma petite fierté…en toute pas humilité J J, j’ai le nez pour sentir les profils. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours fait de bons castings, dans toutes mes émissions. Le dernier en date est Damien Perquis qui se révèle être super bon, pour moi c’est vraiment très confortable de travailler avec lui. Il est très à l’aise sur les palettes notamment, un peu comme au foot, je lui fais des passes décisives et il met beaucoup de buts. Louisa Necib aussi, c’est un profil différent, c’est une ancienne numéro dix, elle « pue » le football, l’entendre parler foot est génial. On a aussi des nouveaux, qui viennent de la CAN, notamment Benjamin Monkandjo, il vit foot en permanence, c’est un puit de foot et c’est très appréciable.

Un consultant, pour moi, est celui qui va faire la force d’une émission. J’ai besoin de rester connectée à mes téléspectateurs, je veux que les personnes qui incarnent mon programme à l’antenne leur ressemblent. C’est très important, c’est comme cela que l’on s’attache aussi à une chaîne.

On peut d’ailleurs noter une chaleureuse ambiance dominicale entre vous tous…

Oui mais ça se fait un peu naturellement. Ma différence fait ma force, j’ai un côté un peu « normale », j’ai un peu de mal à rentrer dans un personnage et à être très propre à l’antenne. Du coup, on parle football et sport mais de façon normale, comme si on était à la maison, dans notre canapé, en train de discuter. Je sais qui nous regarde, je sais que les téléspectateurs sont en jogging donc on s’adapte. Pour moi, la simplicité est la base, le fond est très important mais la forme aussi, la forme doit surtout être au service du fond. Je veux donc que les téléspectateurs s’identifient à nous et qu’ils aient l’impression d’être un peu nos copains, c’est le cas je pense. 

 

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Justement, quels principaux retours pouvez-vous avoir sur ce programme ?

Je ne pense pas que les gens aient identifié finalement la marque « beIN Center », ce qu’ils ont identifié, c’est notre présence à nous pendant un long moment à l’antenne, depuis des années. C’est pour cela que je parlais de venir picorer finalement. « beIN Center » est juste un nom, je trouve qu’il est parfait justement, c’est un peu le centre de beIN SPORTS à ce moment-là. Les gens viennent, prennent ce qu’ils ont à prendre, vont voir un autre match, reviennent…

J’ai beaucoup de chance, les gens sont très gentils avec moi, ils sont bienveillants, je suis un peu « the girl next door », la bonne copine voire maintenant un peu la tata. On est regardés partout dans le monde, c’est cool. J’ai aussi, du coup, beaucoup de retours de l’étranger, via les réseaux sociaux notamment. Ce que j’aime bien, c’est que, maintenant, j’ai quand même de moins en moins de « retournes dans ta cuisine ». Même si j’aime bien répondre parce que ça me fait marrer.

Aujourd’hui, grâce à l’Euro et à la CAN, je suis validée, j’ai ma « football card », ça me fait plaisir, j’aime bien. Mêmes les joueurs parlent maintenant facilement avec moi de 4-4-2. J’aime les défis, j’ai fait ces deux compétitions sans doute aussi parce que j’avais des choses à prouver, à moi et à d’autres et je pense que j’ai réussi.

On sent en tout cas tout le plaisir que vous avez à faire tout ce que vous faites ….

J’ai le plaisir de pouvoir faire le métier de mes rêves. Je suis une passionnée de télévision, je suis une passionnée de sport, j’ai la chance que mes deux passions se soient croisées à un moment donné. Aujourd’hui, je vis ma meilleure vie, sincèrement. Alors ce n’est pas tous les jours facile, c’est un milieu qui est compliqué mais le prix à payer vaut cela. Parce que c’est trop bien. Ce n’est pas un travail, c’est une vie, c’est trop cool.

Parmi les autres évènements sur lesquels on avait pu vous retrouver à l’antenne récemment, il y a eu l’Euro et la CAN. Quels principaux souvenirs en gardez-vous ?

De la pression, beaucoup de stress, alors que je ne suis pas quelqu’un de stressée normalement. Surtout les débuts, les entrées en lice sont compliquées pour moi, j’ai une boule au ventre et je sais très bien que mon principal ennemi est moi-même. Pour éviter cela, je travaille beaucoup beaucoup beaucoup. Mais je suis fière du résultat.

Sur l’Euro, je suis contente, même si j’ai des mauvais souvenirs aussi…il m’arrive toujours des trucs…le match du Danemark, avec l’arrêt cardiaque d’Eriksen, est tombé sur moi. A ce moment-là, je me suis sentie à ma place, l’expérience des années d’avant m’a permis, je pense, d’avoir les bonnes réactions. Mais c’était assez traumatisant, sincèrement. Il y a tout qui se mélange, plein d’émotions et c’est difficile de vivre cela à l’antenne. Cela m’a particulièrement marquée.

La CAN était extraordinaire, c’est la première fois que j’incarnais un programme premium toute seule. J’avais une petite pression, j’ai fait tous les matchs mais bon, j’avais aussi envie de prouver. Franchement, j’ai passé de bons moments avec les consultants. Pour eux, c’était leur nation, il y avait donc ce côté émotionnel. J’étais triste avec eux, j’étais contente avec eux, oui c’était chouette ! J’ai eu beaucoup de retours dans la rue ou sur les réseaux. Avec la diffusion mondiale, j’en ai eu de partout, du Cameroun, de l’Algérie, de la Cote d’Ivoire, c’était assez incroyable.

 

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Du coup, quels sont les autres prochains grands évènements que vous attendez avec particulièrement d’impatience ?

Je ne sais pas si le mot est impatience parce qu’il y a, en même temps, un peu d’appréhension mais il y a le Mondial, évidemment. C’est un peu l’aboutissement. Il fait partie de mes objectifs finaux. J’ai passé les étapes avec l’Euro et la CAN, je vais essayer d’en profiter un maximum. Je vais essayer surtout d’assurer, de ne pas faire de bêtises, en plus ce sera au Qatar, je ne serai pas dans mon cocon, il va falloir que j’adapte ma façon de travailler à mon environnement. Mais oui, ça va être cool, je l’espère du moins !

Merci, Vanessa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Berlin Berlin : Anne Charrier évoque sa pièce de théâtre actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Anne,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Depuis janvier dernier, vous êtes à l’affiche, au théâtre Fontaine, de la pièce « Berlin Berlin ». Après la période compliquée que l’on a tous connue, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela a dû être de retrouver la scène et la proximité du public ?

Absolument ! C’est un projet que nous avions depuis deux ans, on l’a attendu, vraiment, on avait tous très envie de cette pièce. Il y avait aussi, effectivement, ces retrouvailles avec le public et le fait d’être sur scène…Le soir où on a retrouvé le visage des gens, lorsque les masques ont pu être enlevés, je vous assure, on avait une petite émotion…On a besoin de ça, l’humain, c’est ça aussi, c’est lire l’expression des gens, c’est lire quand ils sont heureux, quand ils ne le sont pas.

C’était très très important, après ces deux années. On a beaucoup de chance aussi que ce soit un succès, que le public soit revenu pour cette pièce. Ça reste très dur pour le théâtre en général et on est vraiment très heureux de se dire que les gens sont là. C’est vraiment la pièce en elle-même qui donne envie aux gens de venir, le nom aussi de Patrick Haudecoeur, son humour, son sens de la comédie. Mais c’est vrai que l’on est très heureux d’avoir fédéré un public très différent, c’est aussi bien pour les grands-parents que pour les petits enfants, le public est très familial, tout le monde peut venir voir « Berlin Berlin », c’est la grande qualité de la pièce.

Justement, en quelques mots, comment pitcher cette pièce ?

« Berlin Berlin », c’est l’histoire d’Emma et Ludwig, qui sont en couple, ils vivent en Allemagne de l’Est et souhaitent passer en Allemagne de l’Ouest. Emma trouve un passage par les caves qui leur permettra de passer sous le mur…mais ce passage est dans l’appartement d’un officier de la Stasi. Tout part de là, la comédie nait ici, les quiproquos aussi. L’agent de la Stasi va tomber amoureux d’elle, je ne peux pas vous en dire plus mais c’est très truculent !

 

 

Comment caractériseriez-vous votre personnage ?

C’est une femme très déterminée, assez désespérée aussi je crois, elle est prête à tout parce qu’elle n’en peut plus de cette vie-là. Elle est harassée par le système, elle n’y voit que de l’absurdité, elle n’a pas de conviction politique qui puisse lui faire accepter la situation. Donc elle est absolument déterminée et, en même temps, elle a peur, elle est terrifiée par ce dans quoi elle se lance, parce qu’elle sait aussi que si jamais ça échoue, c’est la mort ou la déportation.

Quels principaux retours vous font les spectateurs à la sortie du théâtre ?

Les gens qui n’aiment pas ne viennent pas nous dire qu’ils n’aiment pas, en revanche les gens qui aiment ont à cœur de nous le dire. Les spectateurs sortent en nous disant qu’ils ont « tellement ri qu’ils ont mal au ventre », qu’ils ont « ri tout le temps », qu’ils ont « hurlé de rire ». Je crois que c’est vrai, c’est ce que l’on entend dans la salle, c’est là la grande qualité du texte, c’est une farce politique, c’est un Vaudeville d’aventure, c’est complètement crétin au sens noble du terme, ce sont des personnages clownesques aussi.

Emma est une leader de l’action et elle est celle, je pense, à laquelle le public s’identifie le plus facilement. Elle est entourée d’une bande de chèvres incompétentes et très drolatiques.

Parmi les autres petites satisfactions, notons quatre nominations aux Molières. Cela doit sans doute faire plaisir à tout le monde ?

Bien sûr, on est très heureux de cela. Le succès, c’est la reconnaissance du public, les Molières, c’est la reconnaissance de nos pairs, c’est la reconnaissance de la profession, c’est la reconnaissance aussi d’un travail commun. Souvent, la comédie est dévalorisée, dans toutes les catégories, pas seulement au théâtre, aussi au cinéma parce qu’on a l’impression que c’est plus facile ou que ça traite de sujets moins forts. Mais la comédie est extrêmement difficile à faire, à réussir, ça demande une précision, un rythme, une concentration vraiment de tous les instants, on est beaucoup moins lâchés dans le jeu, c’est beaucoup moins confortable que même certains drames peuvent l’être. Là, quoi qu’il arrive, il y a des rendez-vous qui dépendent du rythme de la comédie et on le sait, si on les rate, il y a moins de rires.

 

 

Vous évoquiez tout le travail effectué. En amont, vous êtes-vous replongée dans le contexte historique de l’époque ?

Bien sûr, on a regardé, ne serait-ce que pour l’aspect graphique, des photos mais je ne peux pas vous dire qu’il y avait une identité très marquée de ces années. Parce que, finalement, même s’ils étaient coincés, ça s’était déjà un peu ouvert, les Allemands de l’Est arrivaient à avoir un jean par exemple. Ensuite, on s’est bien sûr plongés dans la vie de ces gens, j’ai rencontré une journaliste qui avait écrit sur l’Allemagne de l’Est et, surtout, notre auteur, Gérald Sibleyras a vécu cette période-là. Sa mère est allemande, elle est partie juste après la seconde guerre mondiale mais son frère est resté en Allemagne de l’Est. Donc les vacances familiales se passaient à Berlin-Est, ce qui fait que cette période est concrète pour lui. Les absurdités qu’il a mises en exergue dans la pièce sont réelles, elles naissent de quelque chose de véridique.

Vous serez, personnellement, sur scène jusqu’au 15 juin et la pièce, elle, continuera sur Paris. Que peut-on vous souhaiter pour vos dernières représentations ?

De l’énergie J… parce que c’est vrai que, là, au bout de cinq mois, on court un peu après. Toujours de la joie de retrouver mes camarades chaque soir et avoir la chance que le public soit là pour rire de nos bêtises.

Pour terminer, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

Alors, il y a une sortie de film pour septembre, « L’astronaute » de Nicolas Giraud et je vais tourner pour la télé, prochainement, avec Isabelle Gélinas et Arthur Mazet, que je retrouve, avec qui j’ai fait « 36 15 Monique ». Enfin, on partira en tournée avec « Berlin Berlin » en janvier…

Merci, Anne, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Pass Ligue 1 : Laurie Samama évoque la première saison du nouveau dispositif de Prime Video mais aussi ses autres émissions !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laurie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis le début de saison 2021/22, vous participez à l’aventure du Pass Ligue 1 sur Prime Video. On imagine sans doute la joie et le plaisir que ce doit être d’en faire partie, dès son commencement ?

Oui, et surtout le plaisir de retrouver les terrains ! J’ai débuté dans le foot en 2008, j’étais jeune journaliste et je suis rentrée dans les médias de l’OM. Donc j’ai très vite fait de la présentation, des émissions, je faisais les déplacements aussi avec l’équipe professionnelle, j’étais en duplex en avant et en après-match. Là, d’avoir eu cette possibilité de retrouver les terrains est vraiment ce qui m’a motivée et j’étais très heureuse de faire partie de l’aventure pour cela aussi. Parce que les dispositifs sont vraiment tops, chaque match est couvert de la même manière et puis c’est un plaisir de travailler avec des équipes pros comme cela. De faire vivre chaque match de la même manière est vraiment une belle source de motivation.

Au-delà de la nouveauté, parmi les forces du programme, il y a un dispositif complet, au bord de terrain, avant le match, à la mi-temps mais aussi après la rencontre…

C’est ça qui est vraiment bien, on est là pour faire vivre le match aux gens qui sont devant leur télé. Donc on a le même dispositif vingt minutes avant le coup d’envoi jusqu’à vingt, trente ou trente-cinq minutes après le match. Je fais, pour Prime, de la présentation et il m’arrive aussi de faire du bord terrain. Ce sont deux exercices différents, la présentation est quelque chose qui me correspond peut-être un peu plus mais je découvre aussi, également avec W9, ce métier de journaliste bord terrain, où tu es au plus près des acteurs de la rencontre, tu es sur la pelouse…On a le même plateau, le même dispositif sur chaque stade, tout est très rodé, tout est très calibré. A vivre pour nous, c’est vraiment génial, à regarder pour les gens, je pense que c’est appréciable.

 

 

En amont du match, quelle est votre méthodologie de préparation ?

Le chef d’orchestre est le chef d’édition. Sur chaque match, il y a un présentateur, un chef d’édition, un commentateur, un consultant et un journaliste bord terrain. On a aussi, depuis Paris, un rédacteur en chef des matchs, qui pilote un peu tout cela avec le chef d’édition. Celui qui travaille en début de semaine, c’est le chef d’édition, qui voit les infographies qu’il faut faire faire par les studios et, après, qui nous contacte et nous donne son conducteur. Ensuite, nous échangeons tous ensemble, avec lui, le commentateur et le bord terrain. Mais c’est vraiment lui qui fait le plus gros du travail, qui est du début à la fin vraiment, je le redis, le chef d’orchestre.

En étant présente au stade, vous pouvez vous-même voir des choses, avant la prise d’antenne, que vous n’auriez pas vues en plateau, voire même avoir de petits échanges en off.

Ah oui, bien sûr, parce que l’on est avec les joueurs, avec les équipes, avec les staffs, avec les gens du club. En plus, on arrive au stade deux à trois heures avant parce qu’on participe à ce que l’on appelle la réunion H-2, avec la Ligue, les délégués, les médias managers, nous permettant d’avoir toutes les infos en amont. Au-delà de ça, on se revoit tous, nous qui ne sommes pas tous au même endroit…personnellement je suis à Marseille, du coup quand je me déplace, je retrouve des gens qui viennent pour la plupart de Paris donc on essaie aussi de se voir en amont, en complément des échanges que l’on a les jours qui précédent la rencontre. Il y a ce côté-là d’esprit d’équipe que Prime veut vraiment insuffler, il est important de sentir à l’image qu’il y a une vraie cohésion d’équipe, un esprit d’équipe. Pour que ça se répercute à l’antenne, il faut que l’on s’entende bien, on a appris à se connaitre aussi, on déjeune ensemble avant, quand c’est possible. Il y a de nombreux échanges, globalement ça se passe super bien avec tous les gens avec lesquels je travaille, j’ai rencontré des personnes super, au-delà du fait qu’elles soient très pros. C’est important, je trouve, que, à l’image, ça ne soit pas formaté, qu’il y ait des échanges sympas entre nous, pas forcément de la familiarité mais une bonne entente.

Je vous le disais, je ne découvrais pas ce milieu, j’étais à l’OM et je faisais déjà les déplacements donc j’ai revu des têtes connues et des stades que je connaissais aussi. Même si, au début, j’étais plus dans le sud, maintenant on m’envoie un peu partout. Dans les équipes, ça peut tourner, on ne travaille pas forcément tout le temps avec les mêmes personnes, c’est bien aussi de voir comment chacun travaille, comment chacun s’organise, ça évite le côté un peu routinier. Mais bon, comme c’est toujours la même mécanique, c’est toujours bien, peu importe les personnes avec qui on bosse.

 

 

Pour vos deux autres interventions, à la mi-temps et en fin de match, le fait de vivre la rencontre à quelques mètres de la pelouse vous permet sans doute une vision différente d’un journaliste en plateau ?

Oui, oui, bien sûr, c’est vrai que l’on ne vit pas les rencontres de la même façon puisque l’on est sur place. Après, souvent, je vais voir le match dans le car régie, où il y a le réalisateur et le chef d’édition. Ça m’arrive aussi de le regarder en tribune mais c’est toujours bien d’être connecté à son chef d’édition pour savoir justement ce qu’il va y avoir à la mi-temps, ce que tu vas traiter, quel angle tu vas prendre. Après, là où on improvise le plus, c’est quand même l’après match parce que l’on est dans le débrief pur. Forcément, on doit se servir de ce qui s’est passé pendant la rencontre. On est aussi conditionné au temps que les gens vont mettre à arriver. Normalement, on a toujours deux intervenants par club qui viennent soit sur le plateau soit avec le journaliste bord terrain. Il peut y avoir une part d’impro, ils peuvent mettre du temps à arriver, ils peuvent arriver tout de suite, ….voilà, c’est plus l’après match qui est plus aléatoire. L’avant-match est calé avec tous les thèmes, la mi-temps aussi où on a souvent des teasers, des extraits qui vont passer dans « Dimanche Soir Football ». Dans l’après-match, il y a moins de choses similaires, il faut donc faire vivre avec ce que l’on a en instantané et ce qui s’est passé pendant le match.

Après ces premiers mois d’antenne, quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir ?

En interne, je pense que l’on est tous plus ou moins contents de ce que l’on a fait cette saison. De par les retours que j’ai sur le terrain, les gens nous accueillent plutôt bien, c’est toujours plaisant. On peut entendre des remarques comme « ah, c’est bien ce que vous faites », c’est bien d’avoir ce genre de retours-là. Après, on verra la saison prochaine mais je pense que l’on a réussi à construire quelque chose de qualitatif, d’agréable à regarder. Je pense que les gens sont plutôt contents. En plus, il y a la possibilité, pendant le match, d’enlever les commentaires, de suivre la rencontre juste avec l’ambiance du stade, on peut également suivre le multiplex, il y a donc pas mal de choix. L’offre est riche et variée !

 

 

Sportivement parlant, quel regard portez-vous sur la saison écoulée de Ligue 1 ?

Ça a été une saison riche, intense, à suspens, jusqu’au bout. C’était agréable à tous les étages, il a fallu attendre la dernière journée en haut et en bas du classement. Oui, ça a été assez palpitant et c’était agréable pour nous, comme, je pense, pour les gens. Après, il y en a qui ont un peu plus souffert, je pense notamment aux supporters de Bordeaux mais, en tout cas, oui, c’était intense !

Exception faite des incidents connus, le retour du public dans les stades aide aussi sans doute à cette effervescence…

Oui, c’est vrai, retrouver le public a été génial. Quand tu es justement au bord de terrain et que tu as toute une ambiance dans le stade qui te porte, c’est vraiment incroyable. J’ai fait quelques matchs à huis-clos et je peux vous dire que l’on voit la différence. Moi-même dans mon rythme, dans ma voix, je ne suis pas la même personne que quand l’on est porté par tout un stade, quelle que soit sa taille. Vraiment, on sent la différence, ça donne une espèce d’énergie assez incroyable. Et puis c’est vrai que l’on est toujours mieux avec du public et des supporters dans les stades qu’à huis-clos, où les matchs sont plus tristes.

Les incidents qui se sont produits sont graves et les conséquences sont dommages pour tout le monde je crois. Donc j’espère qu’il n’y aura plus d’incident, évidemment, et que l’on pourra continuer à vivre de belles ambiances.

 

 

En parallèle, on peut également vous retrouver sur les antennes de W9 ou M6, en bord terrain, pour les rencontres européennes. Cela doit sans doute être très complémentaire de votre activité pour Prime Video, dans un registre différent ?

Oui, ce n’est pas tout à fait pareil, j’ai fait quelques matchs de coupe d’Europe, pas mal avec Marseille, Monaco ou Lyon. C’est un exercice, le bord de terrain, je vous le disais, que j’ai découvert aussi via Prime, c’est vraiment différent de la présentation. J’apprends tous les jours dans ce rôle-là mais, pareil, je me rends compte de la chance que j’ai de vivre un match vraiment sur la pelouse. Sincèrement, c’est assez hallucinant, on ne voit pas la même chose que ce que voient les gens devant leur télé ou ce que voient les commentateurs en haut. Justement, il faut apprendre à retranscrire ce que les autres ne voient pas pour apporter quelque chose de différent. Je pense qu’il n’y a pas de formatage, pour moi chaque journaliste bord terrain amène sa touche. De mon idée, ce rôle-là est vraiment de dire, d’expliquer aux gens ce qui se passe, ce qu’ils n’ont pas forcément devant les yeux au même instant. Ça va très vite, c’est génial, on se sent forcément privilégié d’être au bord du terrain tout au long d’un match, c’est très très cool comme exercice.

 

 

Sans oublier également l’animation de « Mercredi c’est foot », un autre rendez-vous autour du ballon rond, sur la chaine Twitch de « La Provence »….

Oui, c’est ça. Je suis salariée du journal « La Provence » et on s’est dit, en début d’année, que c’était dommage de ne pas être suffisamment présents en vidéo pour l’OM…on a alors eu l’envie de cette émission hebdomadaire. Cette saison était plutôt cool, on va repartir à la rentrée, on parlera aussi un peu mercato avec une ou deux émissions spéciales pendant l’été. C’est un format complètement différent, on est sur Twitch donc il n’y a pas de contrainte de durée, on est assez libres. On travaille avec l’équipe du service vidéo, pour essayer de se démarquer, notamment au travers des invités que l’on fait venir. En tout cas, c’est plutôt positif pour le moment….

 

 

Que peut-on du coup vous souhaiter pour la suite de cette aventure du Pass Ligue 1 et pour la future saison en général ?

De continuer sur cette lancée puisque je m’éclate, donc pourvu que ça dure ! J’espère progresser, j’espère continuer à faire vivre de belles rencontres, en tout cas c’est vraiment quelque chose qui me plait d’être au bord du terrain. J’espère que ça se ressent, c’est important que les gens voient que l’on prend du plaisir et que l’on arrive à le transmettre, à le communiquer.

Merci, Laurie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Louana évoque son riche parcours dans l'aventure et se remémore ses moments les plus marquants !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Louana,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le totem maudit », diffusée chaque mardi soir sur TF1. Les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions de ce que vous aviez vécu sur place il y a quelques mois ?

Bien sûr ! Il faut savoir qu’il y a le casting qui dure six mois, ensuite on voyage sur place, ça dure environ deux mois, ensuite il y a la diffusion qui dure environ quatre mois, voilà au total ça fait presque une année complète. On se rend compte que cette aventure est complètement dingue et qu’on a vraiment l’aventure sur place et c’est une nouvelle aventure de vivre la diffusion. Parce qu’il y a plein de choses qu’on ne sait pas, il y a plein de choses que l’on n’a pas forcément vues, que ce soient les interviews, que ce soient les histoires sur le camp,….C’est beaucoup d’émotions de vivre cette aventure mais c’est aussi beaucoup d’émotions de la regarder parce que c’est magique. Il y a plein de choses dont on n’est pas au courant.

Si l’on revient à l’origine de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Je regarde le programme depuis à peu près ses débuts, depuis à peu près vingt ans. Après, ça dépend des saisons, si j’étais en France ou pas mais je regarde « Koh Lanta » depuis des années. Je suis une grande passionnée de « Koh Lanta » depuis toujours, j’avais vraiment envie de me challenger, de voir un petit peu mes limites. J’avais dit aussi dans mon portrait que j’avais eu une enfance un peu sauvage à la campagne, je suis originaire du sud de la France, j’ai toujours grandi en campagne, ça fait trois ans que j’habite sur Paris, c’était aussi une manière pour moi de me reconnecter à mon enfance, de me reconnecter à la nature. Voilà, j’avais vraiment envie de me challenger et de vivre une aventure complètement dingue.

Justement, vous étiez-vous préparée d’une manière spécifique ?

Pas vraiment ! En fait, je suis une ancienne cavalière professionnelle à cheval donc le sport rythme ma vie. J’ai toujours fait du sport dans ma vie, ça fait partie de mon quotidien. Maintenant, je ne peux pas dire que je me suis vraiment préparée à fond physiquement. Quand j’ai été sélectionnée, trois semaines avant mon départ, j’ai fait appel à un coach sportif pendant une semaine et demie. Mais c’était plus pour faire une préparation mentale que physique, c’était vraiment pour avoir un petit sas de décompression entre l’appel téléphonique et mon départ. Je ne suis pas sûre que l’on ait besoin d’avoir une condition physique extrêmement sportive pour faire « Koh Lanta », en tout cas ce n’est pas, moi, ce que je préconise. Par contre, il faut être prêt psychologiquement à faire cette aventure et je pense que la seule chose dont on a vraiment besoin pour faire « Koh Lanta », c’est d’avoir un gros mental et vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de motivation et de détermination pour aller au bout et pour se pousser à bout, vraiment.

On l’a vu, l’aventure avait démarré pour tous sur les chapeaux de roue, avec l’annonce par Denis dès les premières minutes de l’existence du totem maudit. Comment aviez-vous réagi à cette information ?

Je m’en souviens très bien, quand on voit Denis arriver en bateau, il nous annonce le totem maudit. Je ne sais pas, j’ai été choquée, je crois, de cette nouvelle, je me suis dit « oh là là, ok, donc on part sur une saison qui est complètement inédite, sur quelque chose qui est complètement inédit et ça tombe sur moi ». Il y avait un peu de pression, je me suis dit que je regarde le programme depuis je ne sais combien d’années, ça a toujours été à peu près les mêmes choses, à part pour les armes secrètes donc je me suis dit que « ça peut être compliqué ». En plus de cela, bon, on ne le savait pas à ce moment-là, le totem maudit, ça veut dire que l’on a besoin d’être très concentré pour les immunités mais on a besoin d’être très très concentré pour les conforts. Normalement, dans « Koh Lanta », on sait que les conforts, bon si on gagne, tant mieux, si on ne gagne pas, tant pis et que les immunités ont toujours été importantes. Là, le totem maudit, ça veut dire que les immunités sont importantes mais que les conforts aussi parce qu’il ne fallait jamais être dernier. Donc c’était une pression supplémentaire.

Un peu plus tard dans l’aventure, vous devenez capitaine de l’une des tribus. Comment aviez-vous appréhendé ce rôle ?

Je n’avais pas pour objectif de faire « Koh Lanta » et d’être capitaine, ce n’était pas un rôle que je voulais absolument avoir avant de partir sur « Koh Lanta ». Parce que l’on sait que le rôle de chef d’équipe est à double tranchant. C’est avoir un peu une épée de Damoclès au-dessus de la tête, ça peut être très bien comme ça peut être une mise en danger, si les conseils donnés ne sont pas forcément les meilleurs ou bons. Donc ce n’était pas forcément un rôle que j’avais souhaité, maintenant je pense que je l’ai assumé pleinement, j’ai pris mes responsabilités, j’étais super contente et fière en tout cas d’avoir constitué moi-même mon équipe. C’était vraiment l’avantage d’avoir le choix de constituer moi-même mon équipe. Je pense que j’étais une chef d’équipe relativement cool parce que chacun avait sa place, chacun avait son mot à dire, chacun avait ses atouts, ses avantages sur les épreuves, je pense que l’on avait une belle cohésion d’équipe. On n’a pas gagné beaucoup de conforts mais ça nous a rapprochés, ça nous a vraiment donné une bonne cohésion de groupe donc je pense que j’ai assumé mon rôle pleinement.

Par la suite, vous êtes désignée ambassadrice, sur l’épreuve du même nom. Quels souvenirs gardez-vous de cet échange que l’on a vu particulièrement intense avec Colin ?

Les ambassadeurs, c’est pareil, ce n’est pas forcément un rôle que je voulais avoir sur « Koh Lanta » parce que c’est très compliqué de gérer les ambassadeurs. On sait que l’on a son destin entre ses mains mais on sait que tout peut basculer à un moment parce que si on élimine quelqu’un de son équipe, on est en danger, si on élimine quelqu’un de l’équipe adverse, que l’on protège la personne en face mais qu’elle n’est pas protégée, ce qui c’est exactement passé pour moi, c’est aussi une mise en danger. Donc, sur le moment des ambassadeurs, j’ai été très fière de moi, très contente parce que j’ai tenu jusqu’au bout et j’allais vraiment à la boule noire. J’avais été conditionnée par mon équipe et par moi-même d’aller à la boule noire. C’est un sentiment qui est très bizarre parce que l’on voit son aventure défiler quand on va aux ambassadeurs, on voit vraiment son aventure défiler, c’est un moment qui n’est pas évident parce qu’on sait que l’on va faire de la peine à quelqu’un ou que l’on peut potentiellement sortir. Mais j’en garde un souvenir assez puissant parce que, mine de rien, j’ai quand même assumé pleinement mon rôle d’ambassadrice et je suis rentrée au complet chez les rouges donc j’étais quand même fière de moi.

Parmi les autres moments marquants de votre aventure, on peut notamment citer le parcours du combattant. On imagine que cette épreuve a également été une source de joie et de fierté pour vous ?

Tout à fait ! C’est mon plus beau souvenir, ma plus belle victoire sur « Koh Lanta ». Pour moi, qui dit « Koh Lanta » dit parcours du combattant, c’est une épreuve mythique de « Koh Lanta » depuis des années. Il y a les poteaux mais aussi le parcours du combattant. C’est vraiment l’épreuve que chaque aventurier rêve de faire, ça me tenait à cœur vraiment de la gagner et ça se voit, je pense vraiment que j’ai tout donnéJ.

Pour en revenir à l’épisode de mardi dernier, vous avez eu le droit à la dégustation. Comment s’est-elle passée ? On a le sentiment que vous avez beaucoup pris sur vous, par rapport à l’émotion que vous dégagiez avant cette épreuve…

Tout à fait ! Il faut savoir que l’épreuve de la dégustation est l’épreuve que je redoutais le plus sur « Koh Lanta ». J’ai énormément de mal à manger des choses qui me dégoutent ou des insectes, ça ne m’était jamais arrivé de ma vie. Mais je sais que quand j’ai ouvert cette assiette et que j’ai vu le vers vivant, ça m’a vraiment dégoutée. C’est vraiment l’épreuve que je redoutais le plus, je ne savais pas si j’étais capable vraiment d’aller au bout et d’être rapide sur ce genre d’épreuve. Ce n’est pas une épreuve physique, ce n’est pas une épreuve statique, c’était vraiment une épreuve où ça se jouait au mental. Je ne dis pas que je n’ai pas de mental mais c’était vraiment jouer sur la corde sensible de manger tout ça donc c’est vraiment une épreuve que je redoutais.

Quelques heures plus tard, sur l’épreuve d’immunité, on a presque eu l’impression que vous étiez une grande sœur pour Maxime tout au long de ces dizaines de minutes d’équilibre, pour l’accompagner, pour le motiver à rester debout…

Oui, on est restés plus de quarante-cinq minutes je crois sur cette épreuve…Il faut savoir que Maxime avait mal au bout des cinq premières minutes. C’est la deuxième plus belle épreuve que j’ai faite sur « Koh Lanta », après le parcours du combattant pour la simple et bonne raison que c’était une épreuve qui était extrêmement douloureuse. C’est ça la magie de « Koh Lanta » aussi, c’est aller au-delà de la douleur, aller au-delà de la fatigue, aller au-delà de ses capacités et j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à faire cette épreuve avec Maxime, à porter Maxime dans cette épreuve et j’ai été hyper fière de lui parce que quarante-cinq minutes d’épreuve alors qu’il était autant en déséquilibre depuis le début prouve que dès fois, le mental…Alors, on n’a pas gagné, ça aurait été bien…mais, dès fois, ça prouve qu’avec le mental, on peut aller au-delà et qu’on peut vraiment passer le cap de la souffrance avec un bon mental. J’en garde un très très très bon souvenir.

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Franchement, ça a fait plusieurs étapes dans ma tête. J’ai tiré la boule, je savais très bien que j’étais extrêmement mise en danger avec Maxime. Mais, en fait, je pense que j’ai eu beaucoup de naïveté. Quand je suis retournée sur le camp, je pensais que mon alliance verte était très forte et c’est là où, je pense, que je n’ai pas assuré. J’étais capitaine des rouges, j’ai sauvé l’aventure de tout le monde aux ambassadeurs, sur le camp j’avais clairement fait ma place chez les rouges et, en discutant avec les ex-verts, je pensais vraiment que l’alliance était très forte et je pensais que j’aurai eu la capacité d’être sauvée. Dans la journée, je me suis dit « bon, ben, finalement, être avec Maxime, ce n’est pas cool mais ça peut peut-être le faire parce qu’on s’était promis de rester entre ex-verts ». Je me souviens, Ambre et François m’avaient dit « c’est bon, on va éliminer des rouges, on ne va pas éliminer des ex-verts ». J’ai un sentiment mitigé, j’ai tiré la boule, je savais que j’étais en danger et puis, plus tard, sur le camp, j’avais été rassurée par les ex-verts, forcément ça faisait partie de leur stratégie. Mais, en allant au conseil, j’étais un peu mitigée et quand j’ai vu le nom de Maxime, je me suis dit que, finalement, ils ne sont pas allés au bout de ce qu’ils avaient dit.

Vous avez évoqué précédemment les deux plus belles épreuves vous concernant sur cette aventure. En complément, quels resteront vos autres plus beaux souvenirs ?

Un très très bon souvenir également pour moi, vous savez, on n’a pas eu beaucoup de conforts chez les rouges ni chez les verts donc je dirais le confort que l’on a eu avec François, du tir à l’arc. Parce que c’était un moment un peu hors du temps, hors du camp aussi, où on a pu manger, et ça c’est précieux, on a pu avoir l’appel téléphonique aux familles, on a pu dormir dans des lits. Ça restera des moments gravés, indélébiles dans ma mémoire parce que, forcément, quand on a des petites bulles à part du camp, ça marque.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué pour vous à supporter ou à appréhender au quotidien ?

Ce qui a été le plus dur pour moi dans l’aventure, ça a été la faim parce qu’on a vraiment des moments où une minute paraissait des heures voire des jours. C’était interminable. Les nuits sous la pluie étaient interminables pour moi. On avait froid, on était trempés, on était mouillés, on n’arrivait pas à dormir, c’était hyper rude de dormir sur des bambous. Donc on va dire que les premières nuits passées sur l’ile, quand il y avait la fin du cyclone, étaient des conditions de survie très très compliquées à gérer et j’en garde des souvenirs très durs.

Au quotidien, sur le camp, quelles étaient les activités que vous aimiez plus particulièrement pouvoir faire ?

J’avais le rôle de la cuisinière sur « Koh Lanta », j’étais à la marmite pour mon équipe, je m’occupais de faire à manger, le riz ou le manioc. Voilà, c’est vraiment le rôle que j’ai eu sur « Koh Lanta », c’est un rôle qui n’est pas évident non plus parce que, forcément, il faut réfléchir ce que pense la tête, ce que pense le corps et réellement ce que l’on a besoin de faire dans l’aventure. C’est-à-dire que « Koh Lanta » est un marathon, on ne peut pas tout manger en un jour, il faut vraiment rationnaliser à fond. Donc c’est vraiment un rôle qui n’est pas évident mais je prenais quand même du plaisir à cuisiner. Parce que, forcément, manger, c’était un plaisir. Oui, je m’en rappelle, sur le camp, j’avais vraiment le rôle de la cuisinière et ça me prenait beaucoup de temps.

Pour terminer, si l’opportunité se présentait à nouveau, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Evidemment ! Vous m’auriez dit cela à la fin de « Koh Lanta », quand on est rentrés, je vous aurais dit « jamais de la vie » parce qu’il faut vraiment être fou pour faire « Koh Lanta », il faut vraiment avoir un grain pour faire cette aventure. Mais, avec la diffusion, maintenant, on prend beaucoup de plaisir à regarder cela. Forcément il y a des choses qu’on aurait changées, qu’on aurait faites différemment et, en fait, j’ai un goût d’inachevé un petit peu, forcément avec les destins liés, je pars avec Maxime donc, forcément, j’ai un goût d’inachevé. J’avais pour objectif d’aller jusqu’aux poteaux. Je suis quand même très très fière de mon parcours et très fière de tout ce que j’ai accompli dans « Koh Lanta ». Mais, évidemment que si on m’appelle demain, j’y retourne, j’essaierais d’aller encore plus loin dans l’aventure et je pense que j’avais la capacité à aller encore plus loin dans l’aventure.

Merci, Louana, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Maxime évoque son élimination sur les destins liés !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Maxime,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le totem maudit », diffusée chaque mardi soir sur TF1. Les images ravivent-elles certaines émotions et certains souvenirs vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, effectivement, forcément ça nous replonge dans l’aventure, de façon pas aussi intense qu’on vivait les choses sur l’ile à ce moment-là mais quand même, clairement ça ravive certains souvenirs, heureux ou pas, il y a de tout.

Si l’on revient à l’origine de votre parcours, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

La première chose, c’est que j’aimais beaucoup le programme, c’est un programme qui me faisait vivre des émotions en tant que téléspectateur. Donc je me disais que, en tant que participant, ça devait être encore plus impressionnant. L’autre chose, c’est que mon objectif est d’avoir une vie remplie d’aventures un peu extraordinaires et, clairement, « Koh Lanta », ça en fait partie.

L’aventure avait démarré sur les chapeaux de roue pour tout le monde avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de l’existence du totem maudit. Quelle avait alors été votre réaction ?

On se doutait que l’aventure démarrerait sur les chapeaux de roue mais là, c’est sûr que partir avec un handicap aussi conséquent qu’un vote à chaque conseil jusqu’à la réunification était quelque chose qui faisait très peur. Donc c’était une première épreuve que l’on n’avait pas du tout envie de rater…que je n’avais pas du tout envie de rater.

Si l’on revient au dernier épisode diffusé, notamment à la dégustation lors de l’épreuve de confort, comment l’avez-vous vécue ?

En temps normal, je ne mange pas d’abat, je ne mange pas de cervelle, tout ça ne me plait pas particulièrement, même si j’aime la gastronomie française. Mais, là, on met tout cela de côté parce que l’on est dans des conditions très particulières et que l’enjeu est tel que j’étais prêt à avaler n’importe quoi.

Sur l’autre épreuve, celle d’immunité, on a vu un beau duo, une belle complémentarité entre Louana et vous, vous faisant, au final, n’échouer que de très peu…

Louana a pris les choses en main en me parlant et ça me faisait du bien de l’écouter. Comme sur l’épreuve de dégustation, les choses fonctionnaient plutôt bien à chaque fois que l’on était en épreuve parce que l’on est deux grands caractères mais on sait aller dans le même sens et travailler pour le bien d’une équipe. Même si elle n’est que de deux personnes, on fait tout pour que ça marche au mieux, peu importe qui doit soutenir l’autre.

Quelques heures plus tard, au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je ne suis pas tout à fait serein parce qu’il y a eu certains éléments dans la fin de journée qui m’ont fait dire que Fouzi et Géraldine n’allaient pas forcément suivre le plan que je leur avais proposé.

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de l’aventure ?

Clairement, le fait de se retrouver sur le bateau et de sauter dans l’eau le premier jour, j’étais hyper content que l’aventure démarre de cette façon, avec une épreuve individuelle. Avec cette symbolique du saut dans la mer. Et une autre épreuve, forcément celle avec Louana, la deuxième, qui a été l’une des plus belles, où on a œuvré, pour aller le plus loin possible, dans le même sens.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter ou à appréhender tout au long de l’aventure ?

Sans doute une contreperformance sur l’épreuve des cruches, qui m’a fait beaucoup de mal mentalement, même si le but était de ne pas le montrer et de le garder pour moi. Et puis peut-être aussi l’idée que tout se passait très très bien chez les bleus et que le remaniement d’équipes m’a mis dans une position beaucoup plus difficile. Où j’ai malgré tout réussi à tenir pendant plus d’une vingtaine de jours.

Sur le camp, au quotidien, quelles principes tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

Principalement, l’eau, le bois et le feu…

Pour terminer, si l’opportunité se présentait à nouveau, auriez-vous l’envie de refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Ah oui, mais dans un endroit où il pleut moins parce que, là, on a vraiment trop souffert au début…

Merci, Maxime, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Maud Buquet évoque son parcours mais aussi ses projets artistiques actuels !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maud,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoigne votre parcours. Si l’on en revient à l’origine de votre parcours, qu’est-ce qui vous a donné l’envie de faire de l’artistique votre quotidien ?

J’ai commencé toute petite, avec un tournage à l’âge de 9 ans, aux côtés de Jacques Baratier, un réalisateur, ami de la famille. Je pense que ça m’a marquée. Ma maitresse de CM1 m’a dit-je ne m’en rappelais pas- que petite, je parlais déjà d’être comédienne. Là où j’ai vraiment fait mon choix, c’est au moment où j’ai vu « Lawrence d’Arabie ». Ce film m’a marquée par sa puissance, son envergure, sa narration. J’aime beaucoup la dimension biographique et politique que peut avoir le cinéma, quand il apporte un éclairage, un regard sur le monde. Je me suis dit que c’était passionnant et que je voudrais y participer. Par la suite, j’ai oublié complètement cette envie, je l’ai mise de côté pendant des années et je me suis dit que j’allais travailler avec les animaux. Je voulais aider la terre. Arrivée au Bac, il s’est avéré que mon profil était beaucoup plus littéraire que scientifique, ça m’a orienté vers les langues, vers la Fac et c’est là qu’une amie m’a proposé de faire des essais pour l’école de Gérard Philippe. Je n’avais jamais pris de cours, ils demandaient deux ans d’expérience mais j’ai été prise quand même. J’ai fait une année avec eux avant de rejoindre l’école de Niels Arestrup. C’était une école éclectique, plein de gens du métier venaient y faire des stages, cela m’a ouvert sur l’international et sur plein d’horizons.

En sortant de l’école, je me suis retrouvée à une audition avec des anglais, pour un film sur Arte. Je n’avais pas fini l’école que je travaillais déjà. J’ai fait ce premier film et, juste après, j’ai eu vent d’un casting à Rome. Ils m’ont fait venir en me disant que le rôle me correspondait mais qu’il fallait que je parle italien et arabe, sous un mois. Je ne parlais ni l’un ni l’autre mais je leur ai dit « d’accord! ». J’ai bossé pendant un mois non-stop toute seule pour y parvenir… Ce premier rôle féminin a lancé ma carrière en Italie avant celle en France. J’ai eu un agent et ça s’est enchainé là-bas avec pas mal de rôles importants en télé et cinéma. J’ai partagé la tête d’affiche avec Alessandro Gassman sur une longue série télé. J’ai tourné mon dernier long métrage « Pizza e datteri » à Venise, dans lequel j’ai le rôle féminin principal. En France, j’ai travaillé aussi assez vite après l’école, j’ai fait l’un des premiers rôles de « Promenons-nous dans les bois », aux côté de François Berléand, un film qui a relancé le film de genre en France à l’époque. Après, j’ai fait beaucoup de télé et des rôles dans des longs métrages, comme « Agent Secret » où je jouais avec Vincent Cassel, ou le « Prix à payer » avec Christian Clavier. J’ai fait aussi un rôle principal dans un film américain qui m’a amenée à New York.

 

 

Au théâtre, j’ai été introduite dans une famille de comédie, j’ai fait pas mal de boulevards modernes, j’ai joué au théâtre Fontaine pendant un an, au Trévise aussi. Je pense qu’il y a eu un tournant dans ma vie à mes 30 ans, je voulais voir une ligne dans ce que je faisais. Cela m’a orientée vers aussi la mise en scène. J’ai commencé par une comédie satirique. Puis, pendant deux ans, j’ai fait une création autour d’un Best-seller, « Dialogues avec l’ange » (Gitta Mallasz), cela a été le démarrage de cette recherche un peu plus personnelle de questionnement et de sens. A la troisième création, j’ai collaboré avec des chanteurs de l’opéra de Paris.

Là, je viens de monter une comédie de Shakespeare, « Les Deux Gentilshommes de Vérone », au sein de la troupe de la Pépinière du Nouveau Monde, avec une quinzaine d’acteurs. Après avoir joué quelques dates à Paris, ce spectacle vient d’être programmé dans des théâtres prestigieux en 2023 : au grand Théâtre de la Garenne Colombes, pour le festival Shakespeare d’Avril à l’Auditorium de Vincennes et nous ferons même l’ouverture du Festival Shakespeare au Théâtre élisabéthain d’Hardelot, classé le plus beau théâtre en bois au monde!

 

 

La Pépinière est un collectif solidaire, un lieu de rassemblement et de création, c’était un besoin pour moi de le créer. C’est un lieu de mutualisation des savoirs entre cinquante artistes professionnels qui s’entraident, qui s’entrainent. On a une salle pour cela dans le centre de Paris. Chacun peut y créer des spectacles, c’est un peu de la co-production. On se donne le luxe du temps: on a créé le Shakespeare en deux ans!

On imagine que ces différentes cordes artistiques sont très complémentaires, artistiquement parlant ?

J’ai toujours eu le goût pour les groupes. Ce qui amène souvent l’excellence, c’est d’avoir le temps de faire des créations, de sortir des modes de production actuels qui sont très rapides et qui nous imposent aussi des choix artistiques que l’on n’a pas forcément envie de faire. Nous avons choisi ce terrain de jeu pour monter des œuvres qui ont plus de sens pour nous. J’ai créé la Pépinière au moment où j’avais besoin de retrouver de grands textes…pour me donner un nouveau souffle sans doute et une nouvelle stimulation. Je suis un peu comme la gardienne de ce groupe, mais on fonctionne de façon circulaire, collégiale, tout le monde est un peu leader dans ce groupe, chaque cercle collabore et on remet tout au centre. On est quatre metteurs en scènes dans la Pépinière qui œuvrent en ce moment. Pour ma part, j’ai plein de projets qui sont en train de se développer.

 

 

Je commence actuellement les auditions pour monter « Roméo et Juliette », en y mélangeant du chant. Je vais aussi monter une pièce sur Tchernobyl qu’une jeune auteure m’a proposé après avoir vu les « Deux Gentilshommes de Vérone ». C’est un très beau texte qui a reçu un prix à France Culture. Ce thème s’inscrit dans la droite lignée de la charte « Nature et culture » mise en place à la Pépinière. On est engagés dans la protection de la terre et on a décidé d’agir en créant un pacte avec la Nature : Pour une place achetée, un arbre est planté avec Reforest’Action. On a aussi des actions pour protéger les abeilles, les forêts, les coraux… Tout cela est important à mes yeux. Mais pour moi l’écologie passe aussi par les mots, la poésie et la beauté. Alors je crée des grands textes en troupe, tout en agissant pour l’environnement. J’ai réuni mes deux centres d’intérêts et j’accomplis mon rêve.

Merci, Maud, pour toutes vos réponses !

Pour plus d'informations : 

https://maud-buquet.webnode.fr

Publié dans Télévision, Théâtre

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Demain Nous Appartient : Yannick Laurent évoque son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Yannick,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver depuis quelques mois dans la série quotidienne à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». On imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous de faire partie de cette belle famille artistique ?

Oui, oui ! C’est un programme que je connaissais, que j’avais vu évoluer depuis 5 ans qu’il existe. Avec un grand changement l’été dernier, ils ont renouvelé en partie les personnages, les intrigues, l’image. C’est un nouveau souffle et une nouvelle énergie dont je suis heureux de faire partie.

J’ai un rôle de skippeur et pour moi qui suis passionné de voile, j’étais d’autant plus excité parce que ce n’est pas tous les jours que l’on me propose de faire du bateau à la télé J.

 

 

En plus, les lieux de tournage, en intérieur comme en extérieur, sont particulièrement plaisants pour les acteurs …

C’est une magnifique machine. Il y a des extérieurs qui sont superbes, la région est extrêmement photogénique, la qualité de tournage en extérieur est impressionnante. Les gens à Sète sont fiers de la série donc ça s’intègre bien dans le mouvement de la ville. Le port, pour ce qui me concerne, a été un décor important au départ… avant que mon bateau ne coule. La maison de Raphaëlle, jouée par Jennifer Lauret, avec qui je suis en couple, est magnifique, avec vue sur mer. C’est un vrai moment d’évasion. Et puis le studio, vraiment un outil incroyable : un commissariat, un hôpital, une école, un cabinet d’avocat, des cellules de garde à vue, des appartements, il y a eu une multitude de lieux fixes utilisés tout le temps, qui permettent de raconter les histoires avec une grande beauté et avec beaucoup de possibilités. C’est une fourmilière quotidienne qui donne vraiment le sentiment d’un monde, d’une unité. Je ne veux pas être trop shakespearien mais on a l’impression qu’à l’intérieur de ce théâtre, on pourrait raconter un peu toutes les histoires.

Il y a du coup une vraie synergie avec tous les corps de métiers, regroupés en un même lieu, pour faciliter les échanges et les interactions entre tous…

Oui, c’est très vrai ! C’est la dimension studio. J’apprécie beaucoup cette ambiance, aussi parce qu’elle est différente de ce que j’ai l’habitude de faire sur un unitaire. Là, dans le cadre d’une quotidienne, comme on travaille ensemble pendant des mois, ça nous permet à nous aussi, en tant qu’acteurs, de progresser, de regarder plus la technique travailler. A la cantine du studio mange tous les jours une centaine de personnes, à la fois les gens de la production, les techniciens, les gens de l’artistique et on peut prendre le temps d’échanger. On peut ajuster les choses pendant le tournage et trouver un rythme sur-mesure pour ce parcours d’endurance. C’est vraiment appréciable.

 

 

Pour redonner un peu de contexte, comment est arrivé votre personnage ?

Je suis skippeur et j’ai un coup de foudre pour une avocate. Ce qui est drôle, c’est que la rencontre nait d’un accident trottinette contre scooter. On retrouve, dans cette histoire d’amour, tous les ingrédients de la comédie romantique, avec les familles recomposées et le beau-père, le papa de Raphaëlle, joué par Xavier Deluc. J’adore Xavier et j’étais très très content de le retrouver sur cette série, où on a plusieurs scènes ensemble. Dans la série, il ne m’aime pas, en général les pères avec leur fille sont protecteurs, lui il est plus que protecteur : il est procureur !

Il a l’habitude de trancher très rapidement sur les gens et, au premier regard, il ne m’aime pas ! Contrairement à l’ex de Raphaëlle, qui était lui-même procureur… Moi, il me considère un peu comme un punk à chien mais sur l’eau. Il essaie de me chercher des poux et j’essaie, avec humour, de m’intégrer dans la famille. Raphaëlle a deux filles, une est à Toulouse chez son père et je côtoie l’ainée, avec qui je m’entends, pour l’instant, très bien.

Jennifer Lauret est une actrice incroyable, les gens la connaissent depuis qu’elle a 6 ans, elle est extraordinairement gentille, généreuse, talentueuse, j’ai une chance incroyable d’avoir commencé cette aventure DNA avec elle. D’une grande simplicité et d’une grande générosité, elle m’a très vite transmis tout ce que, entre acteurs, on peut se transmettre des codes d’une série comme celle-là. En plus de son talent d’actrice, elle a un savoir-faire sur ce type de programme qui lui permet d’appréhender presque en même temps l’artistique et la technique. De par le placement et la façon dont elle sent le plateau, c’est un plaisir de travailler avec elle, moi qui avais moins l’habitude de voir cela chez d’autres acteurs.

Xavier Deluc joue donc mon beau-père, c’est un acteur totalement différent de Jennifer, c’est un autre acteur emblématique de la télé française. C’est très enrichissant pour le mouvement d’une quotidienne, qui traite un gros volume avec des jours de tournage qui s’enchainent pendant des mois. Xavier, un peu comme moi, était habitué à des rythmes plus d’unitaires, c’est-à-dire plus en à-coups. Même dans la façon de jouer, je suis touché par le fait qu’avec la carrière incroyable qu’il a faite, il soit toujours dans cette recherche, cet abandon de l’instant. Sa fragilité est extrêmement riche et instructive. C’est une chance pour moi de le voir appréhender ce nouveau personnage.

 

 

Elisa Ezzedine complète notre quatuor familial, cette série est une école extraordinaire pour les jeunes, il y en a plein, ils ont leur façon de travailleur à eux. Cette génération a une façon de travailler différente de la mienne. Avec Xavier, je vois plein de choses en commun avec moi, notamment dans la façon de construire les choses. Les jeunes sont complètement différents, c’est la génération des réseaux sociaux, des écrans, des zappings mais ils ont une envie de bien faire, une spontanéité, un abandon, un lâcher-prise, ils ne sont impressionnés par rien ni personne, ça leur donne une force et une belle audace. Ils m’apprennent aussi beaucoup. Avec Elisa, il m’a fallu un temps pour comprendre quelle actrice elle est, au-delà de la très belle personne qui transparaît tout de suite. On se découvre au fur et à mesure.

Et puis je dois dire un mot d’Ingrid Chauvin avec qui je commence à avoir plus de scènes. Son authenticité, son énergie et son état d’esprit portent la série. Elle est aussi intense dans le contre champ que quand la caméra est sur elle. Je la sens là pour la série autant que pour son seul personnage. Et je vois que cela infuse sur toutes les actrices et acteurs avec qui elle joue… c’est à dire la totalité, je crois ?!?

Artistiquement parlant, dans le jeu, vous avez eu un champ des possibles très variés, ce qui doit être très plaisant et très enrichissant ?

Dans une quotidienne, il y a des cycles et de commencer par une comédie romantique est une chance. Je ne peux pas en dire plus sur la suite mais il va y avoir énormément de surprises… et en tant qu’acteur, j’ai la chance d’aller dans beaucoup d’univers de jeu différents.

Dans une quotidienne, on sait juste comment on commence… Ce sentiment de vouloir rester en vie et d’avancer alors que les intrigues se compliquent, est un moteur qui est assez formidable et unique.

 

 

Maintenant que les premières séquences ont déjà été diffusées à l’antenne, regardez-vous le rendu final pour capitaliser les points forts et ceux à corriger ?

Bien sûr ! Il y a un outil incroyable qui est mis à la disposition de tous ceux qui travaillent sur DNA, en l’occurrence une interface en réseau. Cela permet à tous les acteurs d’avoir en direct, l’ensemble des scénarios et des continuités des séquences de son personnage, son calendrier de tournage, les jours à jour, tous les épisodes diffusés depuis le numéro un. On a la possibilité de demander à voir des rushs avant la diffusion deux mois plus tard. Des coachs préparent en amont avec nous des options de jeu pour les séquences à tourner…

Je regarde tous les épisodes dans lesquels j’ai tourné, j’en regarde d’autres pour m’imprégner de ce que les autres personnages disent de moi et de mon environnement, pour voir également comment sont croisées les intrigues. Cela me permet aussi de mieux appréhender le montage, en intégrant cette grammaire d’images, ça me traverse et, inconsciemment, je pense proposer des choses plus justes ou qui pourront davantage coller à l’énergie de la série.

Merci, Yannick, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Anne-Sophie fait le bilan de son aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Anne-Sophie,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez à la saison de « Koh Lanta – Le totem maudit », actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions en vous ?

Complètement ! Par rapport déjà à l’épisode de cette semaine, on était tous en pleurs à la maison. Quand ils ont montré le passage de mes enfants, ça a été très émouvant, je me suis rappelé qu’à ce moment-là, ils commençaient à vraiment beaucoup me manquer. Donc tout est remonté à la surface. Après, il y a eu la stratégie qui n’a pas fonctionné derrière donc toujours un petit peu de regret. Bien évidemment, on revit chaque épreuve, chaque émotion comme si on y était.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Je suis très sportive, je fais du sport depuis que je suis toute petite. Donc c’était plutôt le côté sportif qui m’avait attirée. Et puis j’avais vraiment besoin aussi de voir de quoi j’étais capable, sans confort, en survie. J’ai un papa qui est militaire, il a fait de la survie pendant des années, pareil pour les parcours du combattant. Je voulais un petit peu gouter à sa vie, faire du sport sans rien, sans confort et puis voir de quoi j’étais capable aussi en survie. Donc c’était vraiment toute l’enveloppe qui m’a attirée sur « Koh Lanta ».

D’ailleurs, vous étiez-vous préparée d’une manière spécifique ?

Je suis coach de sport donc c’est vrai que j’avais une condition physique assez bonne, enfin c’est ce que je pensais, je pensais que sportivement ça allait le faire. En revanche, je me suis rendue compte qu’il y avait quand même beaucoup de technique sur les épreuves de « Koh Lanta » donc, non, je ne me suis pas préparée spécialement pour « Koh Lanta ». Ça fait partie de mes regrets aussi. En revanche, j’avais fait une belle préparation mentale. C’est vrai que le fait de laisser mes enfants, ça me faisait vraiment très peur et, en fait, je trouve que j’ai plutôt bien géré grâce, justement, à toute ma préparation, méditation et tout ça.

L’aventure avait démarré sur les chapeaux de roues avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de l’existence du totem maudit. Comment aviez-vous réagi à cette information ?

Stressée, beaucoup de pression mais aussi beaucoup d’excitation. C’est encore nouveau, on ne sait pas ce que vont être les malédictions. Déjà, on est sur le bateau, on est tous assez stressés, on voit Denis arriver et il nous balance qu’il y a le totem maudit. On se dit « oh là là, c’est chaud, dès la première épreuve, on peut être en danger avec les bracelets maudits ». Donc beaucoup beaucoup beaucoup d’émotions qui se mélangent mais qu’une hâte, celle de commencer.

Plus tard dans le jeu, vous devenez capitaine de la tribu jaune. Comment aviez-vous appréhendé ce rôle ?

Plutôt bien ! C’est vrai que j’ai une petite âme de leader donc c’est quelque chose qui peut me correspondre. Après, je ne suis pas la cheffe directive qui donne des ordres, pas du tout. Mais ça m’a plu, j’ai pris mon rôle très à cœur, non, non, c’était vraiment cool.

La réunification a eu lieu il y a peu. Comment aviez-vous vécu ce regroupement général et les nouvelles relations sociales associées ?

Il y a eu deux choses, j’avais un peu d’appréhension parce que d’une on était en infériorité numérique et de deux, on allait sur leur camp. C’est vrai qu’il faut se réadapter à tout, il y a un nouveau camp, on ne se sent pas chez nous donc il y a tout de suite beaucoup de nouvelles marques à prendre. C’est quelque chose qui m’a un petit peu déstabilisée. Après, on arrivait aussi à un tournant de l’aventure où on est de plus en plus fatigués. Donc on a plus de mal à aller vers les autres, on a l’envie mais on est moins dans la fougue du début où, vraiment, on veut découvrir tout le monde, où on pose plein de questions. Là, on est un peu fatigués, il y a beaucoup de stratégies qui se mettent en place donc c’est vrai que l’échange est beaucoup moins important qu’au début de l’aventure, à mon sens.

Pour en revenir à l’épisode diffusé ce mardi soir, on vous a vue, et on le comprend aisément, particulièrement peinée de ne pas avoir pu remporter l’épreuve de confort, vous privant de l’appel à vos proches…

Oui, oui, quand Denis nous annonce la récompense, je me dis que j’en ai vraiment besoin. Juste avant, quand on voit l’épreuve des flèches, on se dit que, forcément, c’est lié aux familles. Là, j’ai toutes les émotions qui remontent, je me dis que c’est le moment, j’ai vraiment besoin d’entendre mes enfants, j’ai besoin de savoir comment ça se passe sans moi à la maison. Donc, oui, très émue à ce moment-là. Le fait de ne pas pouvoir remporter le confort, c’est la catastrophe, vraiment. Je vois que, tout de suite, ça me met un coup dur et ça m’affaiblit, ça joue sur mon moral, je ne baisse pas les bras mais c’est le premier jour où, vraiment, je sens que c’est difficile à tous les niveaux.

Au moment, le lendemain, de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ? En quoi le collier d’immunité trouvé quelques heures auparavant par Olga pouvait-il changer votre stratégie et votre approche ?

Je me sens complètement en danger, c’est entre Olga et moi. Olga a un collier, je n’en ai pas, forcément si c’est mon nom qui sort en majorité, c’est moi qui sors, bien évidemment. Après, je suis très déçue de sortir, j’aurais pu ne pas sortir, j’ai essayé de faire des stratégies mais il y avait Nico qui faisait la taupe donc je pense que c’était difficile de s’en sortir. Mais je pense que j’aurais dû aussi faire sous-entendre à un membre des rouges que j’avais un collier, pour que les votes s’orientent sur Olga, qui allait jouer le sien. Je suis très déçue que le collier, au final, n’ait servi à rien.

Plus généralement, sur le camp, quelles principales tâches aimiez-vous plus particulièrement pouvoir faire ?

Alors, ce n’est pas une tâche que j’aimais faire… j’aime bien manger et c’est vrai que les rouges n’avaient pas pris l’habitude de manger beaucoup de cocos et tout ça…je sais qu’avec Olga, c’était notre principale préoccupation, on s’est dit « bon, allez, il faut ouvrir des cocos ». Du coup, on passait notre temps à ouvrir des cocos, à boire l’eau de coco, …donc coupeuse de noix de coco je dirais.

Quelles resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Nos victoires en équipe, nos conforts partagés et je dirais aussi le fait d’avoir été cheffe des jaunes, ça m’a fait plaisir.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été le plus compliqué à appréhender ?

Les stratégies, se sentir en danger tout le temps, avoir la boule au ventre parce que c’est peut-être ce soir et puis le regret encore de ma sortie de mardi où je pense que j’aurais dû aussi me battre plus afin de l’éviter. C’est mon plus gros regret !

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter à nouveau, seriez-vous prête à repartir à l’aventure ?

Ah oui, j’ai une revanche à prendre donc bien évidemment, si j’ai l’opportunité, j’y vais en courant !

Merci, Anne-Sophie, pour toutes vos réponses !

 

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Ici tout commence : Sandra Valentin évoque son personnage dans la série à succès de TF1 et en profite pour nous présenter ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo Charlotte Hess

 

Bonjour Sandra,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel échange !

Vous avez rejoint, il y a peu, la série à succès de TF1 « Ici tout commence ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous de faire partie de cette belle famille artistique ?

Tout à fait ! Oui, la joie déjà de travailler, d’être sur un plateau, de rejoindre ce gros paquebot. Avec un rythme très différent, par rapport à un autre tournage. C’est bien, je trouve, parfois, de s’y confronter et de respecter toutes ces règles. Plaisir aussi de faire partie de la famille Teyssier avec le fameux Emmanuel. Du coup, c’est chouette d’arriver dans cette famille où je connaissais d’avant Sabine Perraud, pour avoir déjà tourné avec elle. C’était sympa de se retrouver-là.

Il y a une qualité d’image, les décors sont très beaux donc, oui, il y a un vrai plaisir de tourner-là bas. On a des extérieurs, ce ne sont pas des studios, ce sont de vrais décors, c’est bien !

Vous y interprétez le personnage de Lola Teyssier. En quelques mots, dans quel contexte a-t-elle rejoint la série ?

Parce que son fils, Axel, veut faire de la cuisine, c’est sa passion mais le problème est que son père, maçon, frère d’Emmanuel, refuse qu’il aille vers cette carrière-là. Il y a des conflits, de grosses tensions et Axel décide de partir de la maison pour aller vivre son rêve, rejoignant alors la famille Teyssier à l‘institut. Lola a un rapport assez fusionnel avec lui et veut qu’il soit bien, elle veut que ça se passe le mieux possible, elle essaie de ménager la chèvre et le choux, afin de calmer toutes ces tensions. Donc elle arrive pour retrouver son fils, alertée qu’il était là-bas.

Vous serez de retour à l’image aux alentours de début juin…

Exactement ! Je vais revenir avec le papa aussi. On est en train de tourner la suite…

En termes de méthodologie, vous êtes-vous plongée dans les diffusions avant de rejoindre le plateau ?

J’avais vu, au début, les premières diffusions parce que ça m’intéresse de voir ce qui se fait et se passe. Là, du coup, j’ai regardé à nouveau avant de tourner avec eux, notamment la famille Teyssier. Je trouve que c’est bien de savoir où on va, dans quelle ambiance, dans quel univers. Cela m’a permis de me mettre dans le bain.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu sur une quotidienne. Comment l’avez-vous appréhendé ?

Oui, ça tourne vite, il faut être efficace, il y a un travail en amont qui doit se faire. En tout cas, que moi je fais. On n’a pas le temps de chercher sur le plateau, on travaille avec le réalisateur bien sûr, il nous dirige sur des choses mais il y a un rythme à tenir et il faut avancer.

 

Crédit photo Charlotte Hess

 

Aimez-vous d’ailleurs regardé le rendu final à l’image pour capitaliser les points forts et ceux à corriger ?

Oui ça m’arrive de le faire, même si c’est toujours un peu compliqué de se voir. Il y a très longtemps, j’avais travaillé avec Michel Drucker, je faisais une chronique sur les spectacles dans « Studio Gabriel ». Je me souviens, il m’avait dit « dans un métier d’image, regardes ce que tu fais, non pas parce que tu t’adores mais parce que tu vas voir aussi des choses peut-être à modifier ». Du coup, c’est resté dans un coin de ma tête.

En parallèle, on pourra vous retrouver prochainement sur « Tropiques criminels » pour France 2…

On a tourné en Martinique, c’était chouette. J’ai travaillé avec le réalisateur Denis Thybaud, ça fait trois fois que l’on collabore ensemble. Donc on se connait bien, j’aime beaucoup la personne. C’était chouette de se retrouver là-bas, on était encore dans la boucle des confinements et des restrictions, donc de partir en Martinique était incroyable.

L’intrigue tourne autour d’un meurtre dans une clinique, dont je suis la directrice. Il y a un côté un peu Cluedo, on est tous là, le personnel soignant et les patients. Je n’en dis pas plus…

Vous êtes une artiste aux multiples cordes, vous continuez à pratiquer régulièrement du doublage, ce qui doit être aussi très complémentaire ?

Oui, oui, c’est encore une autre façon d’aborder ce métier, c’est une autre facette que j’aime beaucoup, on peut avoir des personnages avec de vraies choses à défendre. C’est quelque chose qui me tient à cœur, que j’aime. C’est bien de pouvoir faire cela, de tourner, d’être au théâtre, ce mélange multi casquettes me va bien, je suis très contente.

Le doublage est un endroit qui me plait beaucoup, dans lequel je peux vraiment m’amuser en fonction des rôles. Je suis amenée à jouer des choses que, peut-être, je ne pourrais pas faire à l’image. C’est chouette aussi d’aller dans des endroits différents.

Récemment, j’ai fait le rôle de Lila dans « Umbrella Academy ». J’ai doublé pendant sept ans Troian Bellisario dans « Pretty Little Liars », une série qui a beaucoup marché notamment chez les jeunes. Là, je la double dans un film, « Doula », pour lequel elle avait le rôle principal.

Dans un autre registre, vous espérez pouvoir remonter sur les planches d’ici quelques mois…

Oh là, oui, j’adorerais ! C’est vraiment quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. En ayant fait « Les faux british » pendant deux ans et demi, j’ai vécu une aventure incroyable. Du coup, j’ai très très envie de revenir au théâtre, j’ai des projets dans les tuyaux comme on dit. Je croise les doigts pour qu’ils voient le jour et pour que d’autres choses viennent aussi. Le contact avec le public me manque, il est très important pour moi.

Merci, Sandra, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Yannick nous raconte son départ et ses moments marquants de l'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Yannick,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez à la saison de « Koh Lanta – Le totem maudit » actuellement diffusée sur TF1. Le visionnage chaque semaine des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place ?

Oui, forcément, de revoir toutes les images m’a replongé dans mon « Koh Lanta ». Il y a ce que l’on a vécu tout au long de l’aventure et le story stelling, la manière dont c’est raconté. C’est vrai qu’il y a eu des moments et des instants très très forts. De les revivre, c’est particulier, on le partage aussi avec nos proches. De voir leurs réactions lors de telle ou telle épreuve, ou sur ce qui peut se passer sur le camp ou lors d’un conseil, voilà, c’est génial à vivre et très plaisant, et surprenant aussi.

Si l’on en revient à l’origine de votre parcours, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Le fait d’aimer l’émission, déjà, le fait d’aimer le jeu et cette envie aussi de connaitre mes limites, de les dépasser surtout, de savoir si je pouvais les atteindre. Il n’y a rien de tel que « Koh Lanta » pour cela, c’est un grand terrain de jeu. Voilà, je me suis lancé et c’est passé. J’ai eu la chance de faire partie des élus.

D’ailleurs, vous le grand sportif, vous étiez-vous préparé d’une manière spécifique ?

J’aime bien cette appellation de « grand sportif » mais je ne mange pas encore à la table de Zidane ou JordanJ. Non, je ne me suis pas préparé de manière spécifique, je ne me suis pas préparé du tout en fait. Tout simplement parce que j’ai une double casquette, je suis basketteur professionnel et aussi coach sportif. En juillet, je coachais des basketteurs et, en aout, j’étais avec mon équipe nationale au Rwanda donc je n’ai pas pu avoir une préparation en tout cas propre à l’aventure. Maintenant, j’étais affuté, je cours beaucoup, c’est un entrainement on va dire propre à mes disciplines mais pas d’entrainement spécifique, en tout cas, à l’aventure.

Le début d’aventure avait démarré sur les chapeaux de roues, avec l’annonce par Denis de l’existence de ce nouveau totem inédit. Comment aviez-vous alors réagi à cette information ?

Grosse pression d’entrée ! Il plantait le décor en annonçant cela. C’est « Koh Lanta » en fait, un jeu plein de surprises et ça ne dérogeait pas à la règle donc juste génial. Un peu moins génial après pour moi, pour le coup mais on fait ce jeu pour ça, pour justement être surpris et faire partie intégrante de la surprise.

Vous avez eu successivement deux bracelets maudits. Aviez-vous réussi à en faire abstraction ?

C’est tout à fait ça. Denis me pose la question de « comment vous, le grand sportifJ, vous pouvez justement faire de telles contre-performances et comment vous allez gérer », ben, clairement, « Koh Lanta », c’est un marathon et, pour moi, je savais que j’allais avoir l’opportunité de performer sur certaines épreuves et de montrer de quoi je pouvais être capable. Donc, oui, un échec mais un échec reste un échec si on ne rebondit pas derrière et j’ai pu en tout cas rebondir dans la foulée, à plusieurs reprises.

On l’a vu, la réunification a eu lieu il y a peu de temps. Comment avez-vous vécu ce regroupement général et ces nouvelles relations « sociales » ?

Dans un sens, on a hâte, on se dit que c’est un nouveau jeu qui commence, une nouvelle facette du jeu qui commence. Là, il y a effectivement, en tout cas sur les épreuves, l’aspect individuel qui rentre en compte. J’avais à cœur de montrer réellement ce dont j’étais capable sur le plan individuel, en tout vas je ne vais pas dire faire taire les critiques mais effacer les contreperformances que j’ai pu faire. Je n’y suis pas parvenu donc un peu frustrant à ce niveau-là, maintenant j’avais aussi, forcément, cette envie de rester avec mon équipe et de gagner des épreuves ensemble parce que l’on a montré que, ensemble, on pouvait être forts. Donc, voilà, c’était un sentiment assez mitigé mais à la fois excité. Comme je l’ai dit, « j’adore ce jeu », au moment où Denis annonce la réunification.

Pour en revenir à l’épisode de mardi soir, quel regard portez-vous sur ce qui s’est passé lors de l’épreuve de confort ? Qu’est-ce qui vous a manqué ?

Il m’a manqué l’apprentissage du rétropédalage, tout simplement ! C’est difficile de demander à un bébé de courir quand il ne sait pas marcher. Non, je n’ai jamais appris le rétropédalage et je pense que ça m’aurait aidé à être un peu plus performant. Maintenant, force est de constater qu’un aventurier comme François qui a fait ça toute sa vie, qui a été formé avec, ça aurait été très compliqué de lui prendre la victoire à cette épreuve-là. Mais le rétropédalage m’aurait certainement permis d’éviter de prendre le vote noir.

Dans quel état d’esprit étiez-vous au moment de rejoindre le conseil ?

Forcément, une réelle inquiétude. Denis plaçant mon nom dans l’urne, j’avais déjà un vote contre moi. Forcément, je ne suis pas serein, sachant, en plus, que l’on était en infériorité numérique donc j’étais d’emblée ciblé. Pour les rouges, c’était le parfait prétexte pour pouvoir me sortir de l’aventure. C’est une situation dans laquelle je me suis mis personnellement. Donc, oui, inquiet, maintenant aussi dans l’attente et l’expectative de la décision du conseil parce que rien n’est figé et que tout peut basculer du jour au lendemain. Là, j’attendais de voir en tout cas le dénouement.

Plus globalement, au quotidien, sur le camp, quelles principales activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

Après les reproches de mon inactivité sur le camp, je me suis attelé à aller chercher du bois, tout simplement. C’est la tâche qui m’importait le plus. On avait besoin de bois mort pour entretenir le feu, qui était très important donc, oui, la recherche du bois et aussi, sur le camp violet, moi qui aime la propreté, je faisais en sorte justement de tenir et de nettoyer le camp, de le garder propre. D’ailleurs, Stéphanie m’a surnommé « Tony Micelli », en référence à « Madame est servie » donc c’était assez cocasse.

Quels resteront d’ailleurs vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Il y en a plusieurs, je dirais, dans un premier temps, l’épreuve de la poutre que l’on gagne avec les jaunes, notamment qui fait suite à un conseil houleux et qui clôt un peu la distension qu’il y a eue avec Olga. Avec ce que ça représente, le fait de gagner une épreuve où on a le riz et le poulet, qui nous donne un premier réel repas, et la soirée après où, justement, là on a vraiment passé un moment hors du jeu. Et la sensation que j’ai eue, l’émotion qui a été la mienne lorsque j’ai cassé la dernière poterie sur l’épreuve du même nom, qui a permis à mon équipe de vivre un moment exceptionnel, sachant que je n’avais pas été bon tout au long de l’épreuve. Oui, ces deux moments-là resteront gravés, c’est sûr !

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter ou à appréhender ?

La faim, l’humidité, la fatigue… et le conseil, mon Dieu, c’est pour moi une épreuve réelle, aussi bien mentalement que physiquement, et le moment, pour ma part, le plus détesté du jeu.

Pour terminer, si l’opportunité se présentait à nouveau, seriez-vous prêt à repartir à l’aventure ?

Quand est-ce qu’on signe ? J J

Merci, Yannick, pour toutes vos réponses !

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