Fort Boyard : Isabelle Vitari nous raconte sa nouvelle venue dans ce lieu emblématique !
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Bonjour Isabelle,
Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !
Samedi 6 août prochain, nous pourrons vous retrouver dans la sixième émission de la nouvelle saison de « Fort Boyard », sur France 2. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être pour vous de repartir à l’assaut du mythique fort et de participer à nouveau à cette émission emblématique ?
Oui, franchement ! C’est la deuxième fois que j’allais sur le fort et c’est toujours aussi impressionnant, c’est toujours aussi magique en fait. Cette arrivée sur le fort, j’ai l’impression, à chaque fois, de rentrer dans ma télé et je me revoie, petite fille, en train de regarder l’émission. En fait, elle n’a pas changé depuis plus de 30 ans qu’elle existe…A chaque fois, c’est la même magie, cette porte qui s’ouvre, l’adrénaline qui rentre et c’est vrai que, quand on regarde l’émission, on a la même adrénaline que le candidat, c’est ça qui est génial. C’est en ça que c’est bien fait, même quand on le fait, on ressent les mêmes émotions que quand on le regarde. C’est vraiment génial, c’est vraiment une aventure incroyable.
Nous l’avons dit, ce n’est pas votre première participation. Quels souvenirs gardez-vous de votre premier passage, en 2018 ?
En fait, cette année, j’étais plus zen. Comme je connaissais un peu mieux la machine, il y avait moins de stress, j’étais plus apaisée, j’abordais peut-être les épreuves avec un peu plus de sagesse. Ça, c’est bien, c’est vrai que c’est un petit luxe en plus par rapport à la première fois où j’étais complètement excitée, complètement paumée. Là, j’étais un peu plus zen et j’en parlais justement avec Camille Cerf qui était dans l’équipe, c’était sa septième participation et elle me disait que, elle aussi, prenait de la bouteille, que, à chaque fois, elle s’éclatait autant et que, en même temps, elle connaissait toutes les petites astuces du fort. C’est rigolo.
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Plus personnellement, attendez-vous certaines épreuves avec impatience ?
Ce pour quoi je vais à « Fort Boyard », c’est pour le dépassement de soi. C’est ça qui me plait, d’aller sauter dans le vide, de faire des choses que je ne ferai jamais dans la vie, des trucs complètement dingues, me retrouver couverte d’un liquide non identifié. Il y a aussi le fait d’avoir un but, d’aller chercher cette clé, on se met dans un état mental très aiguisé. Dans la vraie vie, on n’a pas cela, sauf si on est dans la police ou au GIGN. C’est complètement fou de pouvoir vivre ces moments-là. Donc je préfère les épreuves où c’est complètement flippant. Cela me plait !
A l’inverse, en redoutez-vous d’autres plus particulièrement encore, peut-être en lien avec certaines phobies ?
Oui ! Les insectes n’étaient pas trop ma passion mais je me suis rendue compte qu’en fait, une fois que je suis en mode soldat, en mode warrior, ça me fait moins peur. Comme, une fois, j’avais fait une émission où je devais attraper des poules, chose que je n’avais jamais faite de ma vie, du coup j’en avais attrapées plein, je ne m’étais pas posé de question. Comme quoi le cerveau est assez étonnant. Du coup, ma petite phobie des insectes part assez vite quand même, c’est ça qui est étonnant. En tout cas pour moi…je sais qu’il y en a d’autres pour qui ça s’est beaucoup moins bien passé…
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« Fort Boyard », c’est aussi la découverte, chaque année, de nouvelles épreuves concoctées par le Père Fouras, auxquelles on ne peut évidemment pas se préparer…
Absolument, il y a plein de nouveautés, vous verrez. C’est vrai qu’il y a toujours une petite part de nouveauté, du coup c’est encore plus excitant. Ce qui est génial sur le fort, c’est que l’on est toujours étonné.
Lorsque les caméras ont commencé à tourner, quelles principales sensations ont alors prédominé en vous ?
On était quand même une super équipe, on avait un fort esprit de camaraderie et ça, c’est chouette. Même quand les caméras ont commencé à tourner, on était déjà très unis. On était vraiment tous ensemble, ça aide à se sentir bien. C’est vrai que, quand on rentre dans une salle et que l’on doit aller chercher une clé, le fait de se dire qu’il y aura quand même pas mal de français qui nous regarderont quand ce sera diffusé, ça met un petit truc dans le bide, évidemment.
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Un mot, si vous le voulez bien, sur l’association que vous défendez, « Handi’Chiens » ? C’est sans doute une source supplémentaire de motivation pour vous et toute l’équipe ?
Absolument ! En plus, franchement, cette association permet de former des chiens qui aident des gens en situation de handicap, c’est très beau. Comment ne pas se donner à fond pour cette association, évidemment….
Vous avez commencé à l’évoquer, l’ambiance était, malgré les craintes et les peurs de certaines cellules, plutôt joyeuse, à vous encourager les uns les autres…
Exactement ! Ca a tout de suite pris. On se retrouve en fait la veille et, donc, on dine ensemble, on fait connaissance. Comme sur le fort il n’y a personne qui a le droit de venir, sauf l’équipe technique et les candidats, il n’y a pas d’attaché de presse, il n’y a personne qui gravite autour comme quand on va faire une émission télé, là, on est vraiment tous seuls. Ce qui est génial, c’est que l’on s’est vraiment tous retrouvés ensemble. Du coup, c’était beaucoup plus franc. Dès le début, on a fait connaissance, on a ri, je sais que Cindy avait très peur de certaines épreuves, tout de suite on a voulu l’encourager et, du coup, sur le fort, le lendemain, on était vachement avec elle et elle avec nous aussi. Ca a vraiment tout de suite pris. Théo est un sportif de haut niveau donc il nous a vachement inspirés aussi. Il y avait une énergie dans ce groupe…Damien a été le plus merveilleux des chefs de groupe. Franchement, c’est un très très bon souvenir humain aussi.
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Sans rien en dévoiler, quel principal souvenir gardez-vous du tournage ?
L’esprit de camaraderie qui a été incroyable, l’amitié, la chaleur humaine.
Sans oublier la deuxième partie de soirée « Fort Boyard, toujours plus fort ! ». C’est bien sûr l’opportunité de remporter des boyards supplémentaires, mais aussi, en quelque sorte, de boucler la boucle de cette belle journée sur le fort ?
Absolument ! Comme ça on reste encore un peu ensemble. Le jeu est fini, on est content, on a récolté de l’argent… et ben non, ce n’est pas fini, on continue, on repart encore sur quelques épreuves, on fait un débrief de ce que l’on a vécu, on donne des petites choses que l’on n’a jamais racontées sur le fort, des petites anecdotes que l’on a eues nous personnellement. Donc c’est un moment très sympa, on s’assoie, on est tous ensemble, c’est très sympa avec Olivier qui nous pose des questions. Franchement, c’est très chouette, j’aime beaucoup.
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Après avoir vu le fort de jour, le découvrir de nuit doit sans doute laisser des souvenirs plein la tête ?
C’est magique, franchement ! De toute façon, de jour comme de nuit, il est incroyable, il est tellement imposant et, en même temps, à l’intérieur, il y a tout ce décor de l’émission qui est magnifique et tellement bien fait. Franchement, ce lieu est magique, vraiment, je ne m’y fais pas. A chaque fois, c’est le bonheur !
Avec le recul, selon vous, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour être un bon candidat sur « Fort Boyard » ?
Déjà, il faut avoir les capacités physiques, il faut, je pense, être bien préparé physiquement. Parce que, sinon, on a vite peur de se blesser. C’est quand même très violent, on tombe, on se cogne, ce n’est pas rien quand même les épreuves. Et puis aussi le mental, il ne faut rien lâcher, il faut se dire que l’on va y arriver, même si ça parait impossible. « Je peux y arriver, allez, je peux y arriver » : ça, c’est le mental. Ensuite, être un bon coéquipier, donner des encouragements à ses copains quand on n’est pas dans les salles, c’est aussi important.
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En conclusion, si l’opportunité se présentait à nouveau, auriez-vous l’envie de revenir une troisième fois sur le fort ?
A chaque fois, je me dis « oh là, là, fini maintenant, j’arrête, je l’ai fait » et à chaque fois qu’on me rappelle, je dis « oh oui, j’arrive tout de suite »J. Je n’arrive pas à résister, c’est tellement une aventure géniale, c’est tellement fou ce que l’on vit là-bas que comment résister, évidemment…
Merci, Isabelle, pour toutes vos réponses !