Vladys Muller revient sur son parcours et nous dévoile ses projets !
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Bonjour Vladys,
Merci beaucoup d’avoir répondu favorablement à notre sollicitation.
1/ Votre parcours met en avant vos participations à différents domaines artistiques, la télévision et le théâtre notamment.
Pour commencer, pourriez-vous nous présenter justement ce parcours ? Comment vous est venue l’envie de devenir comédienne ? Quelles études avez-vous faites pour cela ?
Depuis toute petite, j’ai toujours voulu être sur scène. J’ai commencé le théâtre à l’âge de 12 ans. Dès mon plus jeune âge, j’expliquais que je voulais être une star. Ce qui signifiait, dans mon langage de l’époque, faire du théâtre, être sur scène.
J’ai commencé dans un petit conservatoire et très tôt, dès mes 13 ans, je faisais du théâtre avec des adultes. J’ai adoré ces moments. Même si cela créait alors un décalage avec l’école. Je passais plus de temps avec des trentenaires qu’avec des adolescents de mon âge.
Par la suite, j’ai fait un bac de théâtre. C’est sans doute grâce à cet art que j’ai obtenu mon diplôme. S’en est ensuite suivi un Deug de Lettres Modernes, mais je n’ai pas apprécié cette période-là. Je m’y ennuyais, si bien que j’en ai alors profité pour passer des castings, notamment de mannequins.
Comme cela marchait, j’ai poursuivi en faisant des photos et des publicités. Je m’y suis plu et suis donc restée dans ce milieu, tout en continuant le théâtre. Aussi, pendant plusieurs mois, j’alternais la Fac et différents castings.
Il faut être extrêmement disponible dans le métier d’artiste, il n’est donc pas facile de faire deux choses antinomiques en même temps. J’ai, du coup, arrêté ma deuxième année de Fac. Je me suis alors investie à fond dans le théâtre, allant même jusqu’à prendre des cours.
J’ai eu l’opportunité, à la même époque, de faire plusieurs publicités. Qui m’ont ensuite ouvert indirectement les portes de la télévision. Mais je n’ai pas voulu y poursuivre mon ascension car je ne m’y sentais pas à l’aise. Pour autant, si de nouvelles opportunités se présentaient à moi à présent, je les étudierais en fonction des personnes attenantes au projet.
J’ai alors eu très envie de faire de la mise en scène et de donner des cours. L’opportunité de monter une compagnie s’est présentée – La compagnie du petit Molière. Après avoir commencé dans les écoles, j’ai aujourd’hui 70 élèves et j’enseigne de 5 à 77 ans. J’y prends énormément de plaisir, d’autant plus que les gens y sont très spontanés et très naturels. C’est du plaisir partagé !
Je monte des spectacles avec eux et j’effectue de la mise en scène. J’en ai même fait pour moi, j’avais en effet écrit un spectacle sur Anne Frank, que j’ai joué et mis en scène, avec une chorégraphe. Je reviens donc petit à petit à mon premier amour, la scène.
2/ Quelles complémentarités et, à l’inverse, quelles principales différences retrouvez-vous dans les différents arts que nous avons précédemment évoqués ?
Le théâtre, de part la spontanéité et l’improvisation qu’il génère, m’a aidé pour être à l’antenne, en public et en direct. C’est là le principal avantage.
A l’inverse, la scène impose une façon de jouer ainsi qu’un phrasé haut et fort. Les mimiques y sont aussi accentuées. A l’écran, lorsque l’on est filmé en gros plan, même en pensant rester naturel, l’impression dégagée est trop importante. J’ai donc du travailler pour être beaucoup plus neutre face à une caméra.
3/ Le rythme de tournage sur les plateaux est généralement très soutenu. A ce titre, quelle est votre méthodologie de travail en amont ? Comment vous préparez-vous ?
Tout dépend du domaine. En tant que présentatrice de télévision, la charge de travail en amont est importante et systématique. Que ce soit, entre autres, le visionnage des sujets ou bien encore la préparation de la biographie de l’invité.
A l’inverse, au théâtre, nombreuses sont les répétitions bien avant la première. Une fois celles-ci effectuées, l’intensité de travail n’est ensuite plus la même.
Mais c’est un métier dans lequel nous sommes habitués à beaucoup travailler en amont. Les castings nécessitent toujours l’apprentissage d’un texte mais aussi la recherche d’un personnage pour se démarquer et ne pas juste réciter son texte.
De façon générale, j’aime bien garder de la spontanéité. Je prépare mes fiches ou mes textes, selon le contexte, mais j’apprécie maintenir un côté naturel et improvisé. Dans une juste mesure, pour ne pas dévier dans n’importe quel sens.
Souvent les moments les plus sympathiques sont ceux qui n’ont pas été préparés, lorsque l’on est en quelques sortes sur le fil.
4/ Pour la suite, quel serait votre souhait ? Aimeriez-vous vous consacrer à un thème en particulier ? Ou bien la pluralité des arts vous plait-elle davantage ?
L’idéal serait de pouvoir jouer au théâtre car j’adore cet art. D’autant plus que cela laisse la possibilité, dans la journée, de faire des tournages et des castings. J’aime beaucoup l’ambiance au théâtre le soir. C’est alors le moment des retrouvailles pour la troupe.
Je vois mon avenir principalement sur scène, tout en continuant à participer régulièrement à des publicités. Les tournages sont sympathiques, rapides et efficaces. C’est aussi l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes.
Sans oublier, bien évidemment, ma compagnie, avec laquelle je m’éclate ! De façon générale, je continue à faire les choses tant que je les apprécie.
5/ Quels sont vos projets et vos envies actuellement ?
Je ne délaisse pas le milieu de la télévision, j’ai fait récemment des essais pour une nouvelle chaine qui verra le jour en août, promouvant du télé-achat de luxe. Peut-être y ferais-je quelques interventions.
Je suis sur des projets de théâtre qui me plaisent. J’ai rencontré un metteur en scène, comédien et auteur, David Friszman, qui a écrit une pièce avec un rôle pour moi dedans. « Lovely Sunday » devrait être à l’affiche à partir de 2016. Je tiens beaucoup à cette pièce, le personnage me va bien.
6/ Pour finir, qu’auriez-vous envie de dire aux fidèles lecteurs du blog pour les inciter à suivre votre parcours et votre actualité ?
Gaïtez-moi, je suis toujours un peu partout. A titre d’exemple, j’ai fait au moins une publicité télévisuelle par an depuis 1996. Les gens qui me suivent fidèlement en sont ravis.
Mais je ne fais pas uniquement cela, comme j’ai pu vous l’expliquer tout au long de cet entretien. Le théâtre est certes plus confidentiel car les pièces sont majoritairement jouées à Paris. Mais il est prévu, par exemple, que nous montions sur la scène d’Orléans l’année prochaine.
Suivez-moi, car je suis toujours ravie que des gens puissent aimer mon travail.
Un grand merci Vladys pour ce bel échange !