Nadia Richard évoque son actualité et ses projets artistiques !

Bonjour Nadia,
Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.
A l’automne prochain, nous pourrons vous retrouver sur Slash, la plateforme de France TV, dans le nouveau programme « Mental ». Comment présenteriez-vous cette série ?
C’est une série qui parle de quatre jeunes adultes, qui ont des troubles du comportement, de l’alimentation,…en tout cas qui ont un problème mental. On les voit évoluer dans un hôpital psychiatrique. C’est tout simplement une série normale mais qui se déroule enfin dans un nouvel univers. On suit ces quatre jeunes dans leurs péripéties, dans leurs histoires d’amour, dans leurs problèmes et surtout dans leur combat contre la maladie.
Qui y serez-vous ? Quelles seront les principales caractéristiques de votre personnage ?
Je joue une aide-soignante qui connaissait une des quatre jeunes, de leur période lycéenne. Forcément, il se passe quelque chose entre ces deux ex camarades de classe, il se trouve que cette patiente a un petit peu peur de me retrouver car je n’ai pas été très sympa avec elle par le passé.
Les évènements avanceront de façon surprenante.
Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour incarner votre personnage ?
Je connais bien Slimane-Baptiste Berhoun, le réalisateur puisque nous avions déjà tourné ensemble sur « Le secret des Balls ». En fait, il a tendance à rigoler de mon côté petite fille gentille et, parfois, je fais de grands rires qu’il trouve diaboliques. Il m’a incité à jouer de cette dualité gentille/ méchante. Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment, pour ne pas spoiler l’évolution de mon personnage.
En tout cas, j’ai évidemment travaillé avec le réalisateur pour mon jeu. Maintenant, je dois le dire, c’était assez naturel.
Selon vous, qu’est-ce qui pourra plaire dans ce programme ?
La fraicheur ! C’est quelque chose que l’on n’a jamais vu. Généralement, on a toujours des jeunes gens qui ont des histoires d’amour au collège, dans un lycée, à la Fac, c’est bien mais c’est vu et revu. Là, on est enfin dans quelque chose de nouveau. On est dans un hôpital psy, on pourrait penser que ça va être « dark » mais pas du tout, c’est très frais et vrai. Ce sont simplement des jeunes qui ont des troubles mentaux ou des troubles autres mais ils continuent de vivre.
Dans une série lambda, les problèmes sont souvent des disputes avec les copains ou les parents, alors que, ici, ça peut être une difficulté à manger depuis trois jours. Je trouve cela plus profond, il y a peut-être un peu plus de sincérité.

Il s’agira là d’une première saison. Une deuxième pourrait-elle être envisagée ?
Je suis convaincue que cette série a vocation à avoir plusieurs saisons car il y a vraiment de la matière. Nous avons quatre personnages principaux donc quatre troubles de la personnalité ou autre. Oui, il y a la place à plus. Il faudra simplement voir si le programme plaît mais je n’ai pas trop d’inquiétude sur ce point.
De mon côté je serais ravie de poursuivre l’aventure même si, malheureusement, la fin de mon personnage me laisse penser qu’il y a peu de chance que je revienne. Mais je rêve de revenir s’il y a une saison 2, bien sûr.
En parallèle, vous animez votre chaine Youtube « Utile Futile ». Quel en est le principe ?
C’est une chaine sur laquelle j’essaie de faire une sorte de développement personnel. Je fais du « Docteur Love », en conseillant les gens sur leurs problèmes de cœur dont ils me parlent. Je parle d’amour mais l’idée est surtout de se sentir mieux dans sa vie, mieux dans son couple, mieux dans ses chaussures. J’ai fait des vidéos par exemple sur comment avoir confiance en soi.
Mon but est vraiment d’aider les gens à oser aller vers les autres. Parce que je me rends compte que, petite, mon soucis numéro un était de savoir comment dire au garçon que j’aimais que j’étais amoureuse de lui. Sauf que je n’avais pas d’élément de réponse. Pareil, comment savoir si celui que j’aimais avait aussi des sentiments pour moi ? Il n’y avait pas la réponse sur internet. J’essaie de donner des éléments de solution, évidemment je ne peux pas tout savoir parce que je ne suis en face de la personne mais, par mon expérience, par les informations que j’ai recueillies, j’essaie d’aider.
Des échanges sont-ils ensuite possible ?
Oui, absolument. J’organise mes vidéos de cette façon, je numérote généralement les questions pour permettre aux gens de réagir. Je ne cesse de le dire, je n’ai évidemment pas la science infuse. Même si, parfois, tous les éléments me laissent penser qu’une personne est clairement à fond sur une autre, je ne peux pas savoir à coup sûr car je ne suis pas cette personne-là. Donc j’adore avoir des retours sur mes conseils, sur ce que j’ai dit. Même, parfois, je peux dire des énormités encore plus grosses que moi, et tous mes abonnés me disent alors avec bienveillance que je me suis trompée en commentaire. J’adore le mettre en lumière car eux sont contents de me montrer que je me suis trompée quelque part, c’est un petit jeu entre nous. En même temps, j’en apprends moi-même tous les jours grâce à eux aussi.
C’est comme un échange en fait, j’ai l’impression d’être toujours un peu plus calée sur les histoires d’amour et eux m’envoient en retour des messages pour me dire par exemple qu’ils ont enfin osé aller parler à l’homme ou à la femme dont ils sont amoureux. Ils m’envoient même parfois des photos, il n’y a rien qui me rend plus heureuse que cela.

Comment se passe le choix des questions et des thèmes que vous abordez ?
Evidemment, les vidéos qui fonctionnent le mieux sont celles qui parlent des relations, où on se demande comment plaire, comment être sexy. Je me rends compte que je suis face à une audience jeune qui manque d’information, qui n’est pas éduquée sexuellement, qui n’est pas éduquée sentimentalement. A l’école, on nous apprend notamment l’histoire-géo mais pas comment être heureux dans la vie. C’est bateau comme phrase mais c’est la vérité.
J’ai le sentiment d’être heureuse par rapport à la moyenne des gens et je me dis que, si je peux donner des petits conseils pour aider, c’est toujours ça de gagné.
Quelles sont les fréquences de mise en ligne ?
Chaque lundi, je publie une vidéo sur le concept « Ça veut dire quoi ? #Demande A Nad ». Mes abonnés me racontent leurs histoires de cœur sur Instagram, et j’y réponds en vidéo, sur YouTube. J’en suis à l’épisode 24, c’est cool.
Un mercredi sur deux, je fais plus ou moins le même concept mais, pour le coup, juste sur des questions sexo. Et, après, je fais avec les idées qui me passent par la tête, ça dépend donc de ce que je vois autours de moi, potentiellement des propositions de mes abonnés.
Pour la suite, avez-vous des envies particulières pour le développement de la chaine ?
Récemment, Youtube a mis en place une option de souscription payante. J’ai organisé cela de façon à ce que les gens qui y souscrivent soient des abonnées de diamant. J’ai créé un groupe Facebook où je discute avec eux, je leur fais des live exclusifs. Ils peuvent aussi venir me parler de leurs problèmes d’amour en one to one, via Messenger.
J’en ai plus d’une centaine maintenant, je n’ai presque plus le temps de leur répondre tellement ils sont nombreux. C’est passionnant, j’en suis très contente mais je me suis dit qu’il faudrait que je trouve un moyen de faire cela encore différemment. Donc, en septembre, j’ai prévu l’ouverture de la chaîne Twitch, où je compte faire du « Docteur Love » en live.
Ce fut un plaisir, Nadia, d’échanger avec vous !