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Sarah S. vous dévoile son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Sarah,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous serez prochainement à l’affiche de plusieurs longs-métrages. Notamment le projet de long-métrage « En mal de Guerre » réalisé par Julien Boetzlé. Pourriez-vous nous en dire davantage ?

C’est la suite et le développement du court-métrage « Les Oubliés », dont vous avez certainement pu voir la bande-annonce sur mon site. Dans lequel j’y interprète un des rôles principaux, en l’occurrence celui de la Caporal Larriteau. Ce rôle a d’ailleurs beaucoup changé et fait évoluer mon jeu, car cela a été une révélation sur les raisons qui m’ont toujours poussées à vouloir jouer. D’incarner un rôle différent, plus profond, avec un sens vraiment beaucoup plus dur, et un dépassement physique durant les scènes de combat.

Ce court-métrage est actuellement inscrit au Short Corner de Cannes et est en développement de la version longue. La signature d’une production n’est pas encore effective, mais en prend le chemin.

Les tournages auraient sans doute lieu, en fin d’année, voire un peu plus. Le temps de tout concrétiser et d’effectuer la mise en place, avec les divers financements.

2/ Vous participez également au développement du long-métrage « La fleur du Mekong », un drame réalisé par Dimitri Franck. Quelle en est la thématique ?

Il s’agit d’une adaptation du roman « La putain de Phnom Penh », inspiré de faits réels, et écrit par un papa, Jean-Paul Gonzales. Son fils menant une vie de débauche et en constante confrontation avec ses parents, décide de s’échapper vers l’Asie pour entreprendre un voyage à travers notamment la Thaïlande et le Cambodge.

Il va y faire une rencontre amoureuse avec une jeune prostituée, vendue par son père à une maquerelle. Là va commencer un combat de vie pour sortir cette jeune fille de ce milieu. Derrière se cachent diverses facettes, montrant ce qui se passe à l’envers du décor. Comme la drogue et la prostitution.

Cette histoire est donc un beau compte de fée mais, pendant son développement, vous vous rendrez compte qu’existent sur place de nombreux sujets très sensibles. Qui donnent toute son âme et son sens au récit.

3/ Le projet a obtenu une sollicitation positive des internautes au travers du site de financement participatif Ulule. Où en est-il ? Quelles sont les prochaines étapes ?

Le développement suit son cours et j’y ai participé en tant que chargée de développement. La démo technique a été finalisé l’année dernière et est en ligne. La seconde phase, qui est en bonne voie, correspond à la production pour le financement du long-métrage.

4/ De façon plus générale, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

Ayant la chance d’être enceinte, et donc bientôt maman pour la seconde fois, les projets artistiques vont certainement reprendre à partir de septembre.

Je vous le disais, jouer dans « Les Oubliés », un rôle plus puissant avec une âme particulièrement forte, m’a vraiment révélé le sens profond du jeu. Ce rôle m’a touché et transcendé.

Pour la petite histoire, lors du casting pour cette maman militaire partie au front, j’ai ressenti une montée émotionnelle qui a créé un déclic. Je me suis finalement rendu compte que les expériences de la vie, en l’occurrence mon rôle de maman, étaient les plus belles sources d’inspiration pour l’interprétation. Il ne suffit pas d’appliquer ce que l’on nous a appris, il faut aussi vivre.

Cette sensation ne s’explique pas. La théorie et la technique des cours ne sont valables que lorsqu’on les oublie pour les appliquer. C’est là que le jeu prend tout son sens. Avec ce déclic dont je vous parlais, je me suis pleinement et définitivement rendu compte que jouer est pour moi une vraie drogue.

Pour revenir à votre question, je tends ainsi davantage à m’orienter vers des rôles profonds, avec une histoire et de forts sentiments, même si je suis toujours heureuse de simplement jouer, quel que soit le rôle.

D’ailleurs, à la rentrée, j’aurai la chance de participer à un autre projet, un court-métrage réalisé par Delphine Seignon sur la thématique des femmes battues. Sujet abordé avec beaucoup de profondeur par cette jeune et talentueuse réalisatrice. Reprenant toutes les situations complexes qu’une femme va vivre dans pareille situation. J’y interpréterai l’un des deux rôles principaux.

Merci Sarah pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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Coralie Bonnemaiso nous dévoile ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Coralie Bonnemaiso nous dévoile ses projets artistiques !

Bonjour Coralie,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions.

1/ Votre parcours est déjà très riche et varié. Au travers de la télévision, des courts-métrages, du théâtre, de la publicité mais aussi des voix off. Quel regard lui portez-vous jusqu’à présent ? Qu’en retenez-vous ?

Je trouve qu’il est assez éclectique. C’était d’ailleurs mon envie dès le départ. Généralement, un comédien commence par des cours de théâtre puis ses premières expériences professionnelles sont souvent dans ce même domaine, notamment quand il n’a pas d’agent de suite.

Le but ultime, me concernant, était de commencer par cet art-ci pour ensuite élargir ma palette, en télévision, au cinéma et en doublage. Ce dernier est d’ailleurs un exercice très intéressant, pour savoir placer sa voix. Ce qui est toujours, pour un artiste, un très bon complément.

Pour revenir à votre question, je suis aujourd’hui assez contente de mon parcours car j’ai mis un pied là où je voulais, dans chaque spécialité. J’en suis donc satisfaite, mais ce n’est qu’un début. Je ne suis qu’au commencement, dix ans après mes premiers pas.

2/ Ces différents exercices sont certes bien différents les uns des autres. Mais ils présentent aussi certaines complémentarités. Justement, selon vous, quelles sont-elles ?

Grâce à mon agent avec lequel je travaille depuis deux ans, j’ai touché au travail devant la caméra. Aussi, je crois pouvoir dire qu’il faut savoir s’adapter à l’art pratiqué. Le jeu est complètement différent.

Devant la caméra, j’ai appris à tempérer, parce que j’étais habituée à donner de la voix, dans de grandes salles, lors de mes nombreux spectacles pour enfants. Il a fallu que je baisse d’un ton et que je joue plus en douceur. Il faut être, sur un plateau, plus minimaliste et plus épuré.

Ces différents exercices sont complémentaires au sens où ils permettent de varier les plaisirs. A l’inverse, au théâtre, la représentation impose une présence et une concentration continues sur une heure trente. Alors qu’en télévision, de nombreuses coupures existent entre deux séquences, ce qui nous permet de sortir de notre personnage et de notre rôle.

Je n’ai pas fait de théâtre depuis deux ans. Cela me manque, notamment l’interaction avec le public.

3/ Vous avez déjà participé à de nombreuses pièces de théâtre. Majoritairement dans des spectacles pour enfants. Mais quel genre vous attire le plus ?

Cela a beaucoup évolué. Au début, en sortant de l’école, j’étais très attirée par le contemporain. C’était fort et grave. J’ai presque envie de dire que l’on ne riait pas.

Maintenant, avec le temps, j’ai le souhait, au théâtre, de sourire et j’aurais envie d’une comédie. De choses légères et de portes qui claquent.

4/ Les derniers instants avant de monter sur scène sont généralement très intenses en émotions. De nombreuses sensations se mélangent alors. A titre personne, comment vous sentez-vous à ce moment-là ?

Je suis très travailleuse, j’essaie de rester au maximum concentrée. Je suis toujours orientée travail. En parallèle, je fais du yoga, ce qui m’aide dans mes exercices de respiration. Tout en me servant de l’énergie de la salle, surtout pleine, pour m’aider à aller de l’avant.

C’est un vrai travail sur moi-même.

5/ Les plateaux de tournage imposent un rythme généralement soutenu. Aussi, il est important d’être prêt et efficace rapidement. A ce titre, quelle est votre méthodologie ? Quelles sont vos petites astuces ?

Il est important de savoir son texte sur le fil du rasoir. Pour être ouvert à tout changement ou toute péripétie. Il faut vraiment que le texte ne soit plus un problème, pour pouvoir être spontané et, au contraire, apporter de la richesse au jeu.

Pour y parvenir, je le répète souvent, en faisant le ménage ou bien encore dans la rue. Avec ma maman, une ancienne comédienne, ou mon mari.

Sur le tournage, en plateau, il faut avoir une disponibilité au réalisateur. Certains sont très directifs, d’autres nous laissent très autonome. Il est donc nécessaire d’être capable de donner ce qui est attendu ou, à l’inverse, de proposer sa propre couleur.

Un plateau, c’est aussi une équipe. Il faut créer des liens. L’énergie sur le plateau est quelque chose de très spécial. Il faut s’en imprégner, pour laisser la magie s’opérer. Ce mélange et ce tout doivent permettre au comédien de se libérer pour donner le meilleur de lui-même.

6/ De façon générale, quels sont vos projets artistiques actuels ? Et vos envies ?

Cela fait, comme je vous le disais, deux ans que je travaille avec un agent. Je suis aux anges. Je passe énormément de castings en publicité, mais aussi pour la télévision. Ce qui est nouveau pour moi. J’ai ainsi progressé.

Des projets très intéressants pourraient ainsi se dessiner. J’espère à présent décrocher un petit rôle sympathique et récurant avec un personnage riche et évolutif. Que je puisse vraiment montrer ce que je sais faire.

Au théâtre, je pense reprendre l’hiver prochain des spectacles pour enfants. Ce qui est très chouette. Ils me manquent. J’adore l’improvisation lorsque nous les faisons monter sur scène. C’est alors sans filet. Il faut savoir répondre. C’est un exercice magique, unique et juste incroyable.

7/ En conclusion, comment inciter nos lecteurs à continuer de s’intéresser à l’art, quelle qu’en soit la forme choisie ?

Nous avons la chance d’être dans un pays où l’art est très accessible, presque prédominant. Il est partout. Je vous incite à assouvir votre soif de culture et de découverte. Nos villes sont pleines d’histoires. Les musées et les expositions sont très intéressants aussi. La vie artistique bouge beaucoup, ce qui est très appréciable.

Continuez à être ouvert pour pouvoir être indépendant. Mangez de la culture, pour vous forger votre propre opinion. Pas forcément au théâtre, car tout peut être culture ou art. A partir de là, vous pourrez penser par vous-même.

Osez assumer votre opinion. N’ayez pas peur de dire que vous n’aimez pas quelque chose. C’est aussi une façon d’avancer dans votre réflexion avec l’art.

Ce fut un plaisir, Coralie, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Ambre Rochard évoque pour nous son actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

Ambre Rochard évoque pour nous son actualité artistique !

Bonjour Ambre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous serez sur scène, dimanche 10 avril prochain, à Chennevieres-sur-Marne, avec la pièce pour jeune public « La belle au bois dormant que veillent les fées… ». Quel en est le contenu ? Quelle histoire y est racontée ?

C’est en fait l’histoire de la belle au bois dormant, comme l’indique le titre, mais un peu remise à jour. En fait, l’auteur, Marine André, a pris la décision de ne pas regarder l’œuvre cinématographique, ni tout ce qui en découlait. Elle en connaissait l’histoire mais a souhaité la présenter comme elle la voyait et l’imaginait.

Sans trop en dévoiler, le spectacle tourne beaucoup autours des fées. Expliquant ainsi le titre quelque peu modifié. Ces fées veillent plus précisément sur la princesse Aurore, que j’interprète. La fée Dorée, ma marraine, est en quelque sorte le personnage principal, dans le sens où elle est le fil conducteur de la pièce. Elle guide tout le temps le prince à trouver la princesse. Enfin, on y retrouve aussi la fée Noire, qui est en fait une représentation de la fée Carabosse.

La morale tend à dire que l’amour sauve tout. Que la méchante a besoin d’amour pour arrêter d’être méchante. Ce spectacle étant destiné au jeune public, nous leur proposons donc une belle morale tout en les amusant.

D’autres dates sont-elles prévues ou envisagées ?

Nous l’espérons ! Le 10 avril est une date exceptionnelle car généralement nous faisons beaucoup de tournées pendant la période de Noel, où les enfants sortent beaucoup. Nous avions été programmés l’année dernière, à Paris, pendant trois mois.

Du coup, nous espérons, peut-être à la rentrée prochaine, reprendre le spectacle. Mais rien n’est sûr pour le moment.

2/ Quels sont les principales caractéristiques de votre personnage ? D’ailleurs, le fait de s’adresser notamment à un jeune public implique-t-il une adaptation particulière du jeu ou de l’interprétation, artistiquement parlant ?

Ce type de programme est bien différent des autres. J’ai eu la chance de faire trois à quatre spectacles pour enfants et, je dois le reconnaitre, cela n’a rien à voir. L’écriture est différente, il y a beaucoup d’interaction pour garder les enfants, les amener avec nous, les faire participer. Ils ont ainsi l’impression de créer l’histoire, ce qui est super. Du coup, le travail d’interprétation est vraiment différent, pour le chant et la comédie. Dans un sens, la manière de jouer est plus enfantine, car il est nécessaire que le jeune public se retrouve en nous.

Par exemple, dans un autre spectacle, j’ai joué la fée Sidonie, et la metteur en scène, lors des répétitions, m’avait alors demandé de m’imaginer ayant 8 ans. Parce que j’étais la fée et qu’il fallait que les enfants se retrouvent en moi.

Ce spectacle-ci est quelque peu différent car, jouant une princesse, c’est un idéal et une représentation. Je fais des photos à la fin avec les enfants, ils sont émerveillés, c’est génial à voir. Pour le coup, j’ai un jeu plus adulte.

Tout dépend donc du spectacle, du rôle et de la manière dont celui-ci est amené.

3/ En parallèle, les téléspectateurs de TMC peuvent vous retrouver dans la série à succès « Les Mystères de l’Amour ». Où vous y interprétez le personnage de Mélanie. Qui est-elle ? Comment la décrire simplement ?

Mélanie va devenir un personnage assez important, dans la saison 12 du moins. Elle va un peu faire bouger des choses.

C’est un personnage que j’adore interpréter. Je m’amuse énormément. Elle est assez éloignée de moi et de ma personne. Du coup, c’est un vrai travail de contre-emploi, ce qui est très drôle à jouer. C’est une super expérience !

4/ Quelle évolution aimeriez-vous lui voir donner ?

Pour l’instant, je m’amuse énormément à interpréter un rôle éloigné de ma personnalité. Si elle est amenée à rester longtemps dans la série, j’aimerais bien qu’elle évolue, qu’elle grandisse et qu’elle se rende compte de certaines choses. Elle est actuellement assez enfantine.

J’ai très envie de la faire avancer, j’aime ce rôle et j’ai hâte de découvrir ce qui va se passer.

5/ Le rythme sur le plateau de tournage est assez soutenu. A ce titre, comment vous préparez-vous en amont pour être ensuite efficace face au réalisateur ?

Il est vrai que le rythme est intense. Le tournage s’effectue à une vitesse incroyable, bien plus importante que sur un téléfilm ou, pire encore, au cinéma. Cela implique donc énormément de travail car nous n’avons pas le droit à l’erreur. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas connaitre notre texte ni d’avoir des hésitations ou des oublis.

J’ai la chance d’apprendre mon texte très vite, ce qui est appréciable et pratique. Car j’ai souvent beaucoup de séquences à apprendre en peu de temps. J’avoue m’y mettre assez tard car je privilégie la mémoire immédiate.

6/ De façon plus générale, quels sont vos autres projets et envies artistiques du moment ?

J’en ai mille, évidemment. C’est le principe d’un artiste, surtout à mon âge. J’ai la chance d’être pluridisciplinaire, ce qui multiplie les envies et les projets. Tant mieux d’ailleurs !

Toute petite, je ne voulais être que comédienne. J’ai fait mon premier tournage à l’âge de 6 ans. J’adorais déjà chanter mais je n’avais pas encore réalisé que l’on pouvait mélanger les arts. Les hasards de la vie ont fait que j’ai effectué un stage, à 17 ans, dans une école de comédie musicale, et je suis alors tombée radicalement amoureuse de cet exercice artistique. J’ai donc intégré à plein temps ces cours et ce fut une très belle expérience, pendant laquelle j’ai beaucoup appris.

Je ne veux pas dire que je suis principalement axée sur la comédie musicale en ce moment, car ce n’est pas le cas. J’aimerais en fait tout faire. Ce qui est le cas actuellement. Ce serait vraiment super si cette situation pouvait perdurer car j’adore ma vie et ce que je fais. C’est une réelle chance, à 21 ans. Espérons que cela dure.

7/ En conclusion, que souhaiteriez-vous dire aux lecteurs de cet entretien pour les inciter à continuer de s’intéresser à l’art et à la culture ?

Je pense que l’art est une bouffée d’oxygène, surtout en ce moment. Ce qui s’est passé l’année dernière avec Charlie Hebdo est la plus grande preuve que nous avons besoin de la liberté d’expression. J’étais sur scène à cette période et nous avons pris la décision de jouer assez rapidement après les attentats.

Le théâtre en particulier et les sorties en général permettent de trouver du réconfort, car c’est un échange. En tant qu’artistes, nous avons besoin des spectateurs pour vivre et eux ont besoin de nous pour continuer à sourire et à aimer la vie. Nous devons nous aider et nous soutenir mutuellement !

Merci Ambre pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Charlotte Augier nous révèle son actualité artistique. Ainsi que ses projets et envies !

Publié le par Julian STOCKY

Charlotte Augier nous révèle son actualité artistique. Ainsi que ses projets et envies !

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Votre parcours témoigne de la diversité de vos casquettes artistiques, comme le montrent vos expériences notamment sur scène et en télévision. Justement, comment jugez-vous votre évolution jusqu’à présent ? Quel regard y portez-vous ?

Je retiens avant tout que j’apprends beaucoup. C’est très formateur. Je suis, pour le moment, moins habituée à l’exercice de la télévision mais cela m’aide aussi dans la vie de tous les jours.

C’est ce que j’ai toujours voulu faire. Donc je prends beaucoup de plaisir et j’attends de voir la suite avec impatience.

Cette passion m’est venue très jeune. Je viens en fait d’une famille de musiciens, mon papa est auteur compositeur, et accompagne Hugues Aufray. Il avait précédemment travaillé avec Serge Gainsbourg et Johnny Hallyday. J’ai donc baigné dans la musique depuis toute petite.

Très rapidement, j’ai pris des cours de danse. Etre sur scène m’a beaucoup plu. J’ai donc voulu poursuivre dans ce domaine pour en faire mon métier.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre la scène, au travers de la musique, et les plateaux de tournage ? En quoi un exercice vous aide-t-il pour l’autre ?

Je pense avant tout à mon jeu, physique et parlé. Ne serait-ce que la voix. Lorsque j’ai commencé à la télévision, sur des tournages, je parlais trop fort, comme si j’étais au théâtre.

J’ai donc évolué dans ce sens, pour espérer obtenir d’autres rôles.

3/ Le rythme sur un plateau est généralement soutenu. Aussi, comment vous préparez-vous en amont pour ensuite être aussi efficace que possible face au réalisateur ?

Je commence par apprendre mes textes chez moi. Puis, en allant au tournage, je les relis à de nombreuses reprises. Sur le plateau, en plus des répétitions faites au travers de l’italienne, j’aime rigoler. J’ai besoin de cela. Je ne reste pas dans mon coin, sérieuse, à me concentrer.

Au contraire, je vais vers les autres, rigole avec eux, pour détendre l’atmosphère mais aussi pour m’apaiser moi-même et ainsi être plus à l’aise.

Je trouve durs les premiers tournages avec des gens que l’on ne connait pas. Je ne suis pas forcément très sereine. Ainsi, ce qui me fait rester concentrée, c’est le rire. Je trouve que l’on travaille beaucoup mieux comme cela. Bien entendu, quelques minutes avant l’action, je me recentre.

4/ Musicalement parlant, quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Avant tout la comédie musicale. C’est, en fait, ce que je voudrais faire principalement. Parce qu’une histoire y est racontée, permettant un partage avec le public.

Dans les styles musicaux, j’aime bien le reggae et les ballades. Au-delà de cela, je n’ai pas vraiment de genre particulier.

5/ De façon globale, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

J’apprécie avant tout être sur scène, pour performer devant un public. Si possible en chantant. J’ai d’ailleurs enregistré il y a peu un album avec le groupe Sonke. Il est en cours de mixage et j’espère sincèrement que cela va marcher. C’est vraiment de la musique de scène, qui est particulièrement plaisante lorsqu’elle est interprétée par de nombreux musiciens.

14 chansons y sont proposées, en duo voire en trio parfois. Les styles sont multiples et variés, du reggae, en passant par le rock, sans oublier une ballade. Je pense que nous pourrons proposer l’opus vers le mois d’août. Avant de tourner un clip, et de faire découvrir les titres en radio et en télévision.

J’aimerais beaucoup, en parallèle, intégrer une comédie musicale, pour jouer tous les soirs.

Je serai aussi de retour sur la scène de Disneyland Paris, à l’été, pour y interpréter la Reine des Neiges. Je prends d’ailleurs un grand plaisir dans ce rôle.

6/ Pour terminer, qu’avez-vous envie de dire aux fidèles lecteurs pour les encourager à suivre votre parcours ?

J’ai juste l’envie de vous dire que je suis passionnée par ce métier. Je ne l’exerce absolument pas pour être reconnue et signer des autographes dans la rue. Je le fais par passion.

Si cela vous plait, continuez à me suivre. Je ferai tout pour donner le meilleur de moi-même à chaque fois.

Merci Charlotte pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Musique, Télévision

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Jean Seleskovitch revient sur son parcours et nous explique ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Jean Seleskovitch revient sur son parcours et nous explique ses projets !

Bonjour Jean,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes, de part votre formation, musicien professionnel. Avant de vous orienter ensuite vers le métier de comédien. Quelle est l’origine de cette nouvelle orientation ?

Depuis tout petit, j’ai le plaisir de dire des textes et de chanter. En classe de 6è, « Barbara » de Prévert a été la première fois où j’ai senti que je pouvais peut-être être un petit peu intéressant. Quand j’ai entendu le silence se faire pendant que je lisais.

J’avais sans doute déjà beaucoup d’orgueil et d’amour propre à l’époque. Je me suis, ce jour-là, senti écouté et c’était très agréable. Chez moi, à la maison, je faisais des imitations, notamment celle de Jacques Dutronc chantant le générique d' "Arsène Lupin", une série culte de l'époque, ce qui plaisait beaucoup à mes parents.

En parallèle, dès l’âge de quatre ans, j’ai commencé à apprendre le piano et cela se passait plutôt bien. Ce qui m’a permis d’approfondir ce domaine et de suivre un parcours classique. En faisant du cor à partir de 12 ans, avant d’intégrer le conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Le théâtre est alors resté lettre morte, un domaine inexploré que j’ai mis de côté, ne pouvant m’adonner aux deux choses à la fois.

J’ai donc ainsi mené ma vie de musicien, avant, à 35 ans, de prendre des cours de théâtre. Par, au départ, volonté de me donner confiance sur scène pour y être plus à l’aise. Ce fut alors à la fois le coup de foudre, et comme si j’avais aimé avant cet art sans en avoir totalement conscience. J’ai alors eu la volonté de m’orienter plus concrètement dans cette voie. Mais il s’est passé beaucoup de temps avant que je ne décide, il y a un an et demi, de me donner les moyens de tenter d'y parvenir. En mettant entre parenthèse ma carrière musicale.

2/ En quoi votre première expérience professionnelle vous aide-t-elle dans ce nouveau domaine ?

Cela m’aide sur tous les plans. Notamment pour la préparation, parce que les musiciens sont très exigeants. A l’image des danseurs, ils ont une grande discipline quotidienne de travail, d’astreinte, de technique.

Mon expérience de soliste d'orchestre m'a bien aidé, notamment sur le plan de la concentration et de la gestion du stress.

Tout ceci m’a beaucoup aidé à avancer dans ma nouvelle carrière. Mais cette première casquette m’a aussi ponctuellement desservie, car je me suis aperçu que la façon de travailler des comédiens peut différer selon les écoles. J’ai donc dû m’adapter aux façons de faire des réalisateurs, des metteurs en scènes mais aussi des formateurs.

3/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre les différents exercices artistiques pratiqués, que ce soit la scène, au travers du théâtre ou bien les plateaux de tournage ? Vous préparez-vous de la même façon dans les deux cas ?

Je me prépare toujours de la même façon, mais selon le domaine abordé. Pour un casting, j’apprends le texte le plus possible au rasoir, vraiment avec les virgules, les points et les mots qui sont écrits. Pour ensuite pouvoir m’en défaire. Le temps est imparti, il n’est pas possible d’approfondir les caractéristiques du personnage car c’est comme pour un slalom en ski, seulement quelques secondes sont données pour convaincre. J’axe donc mon travail sur la mémorisation.

Ce qui n’est pas possible au théâtre. On ne peut pas, au départ, se contenter d’apprendre le texte. Il y a en effet tout un parcours du personnage au sein d’une œuvre. Une recherche artistique est donc à faire sur son corps et son vécu. Mais aussi sur ce qui va lui arriver, sur les autres personnages, sur l’histoire et sur la situation.

4/ Vous avez récemment tourné dans le court-métrage « Les petits pains », pour La Fémis. Pourriez-vous nous en dire davantage sur ce beau projet ? Quel est en le contenu ?

C’est une histoire très drôle écrite et réalisée par Luce Jalbert, d’une famille excessivement conservatrice. Les parents sont aisés et carrés, peut-être même un peu trop.

Ils achètent à leurs enfants des lapins, qui se reproduisent à une vitesse exponentielle. S’en suit ainsi tout un parcours humoristique et provocateur sur le fait que la nature fasse irruption dans ce foyer. Où les deux enfants découvrent brutalement que la sexualité existe, comme les enfants de paysans l'apprennent, sauf que c'est ici dans un bel appartement parisien! Et sur la réaction des parents, avec une finalité très dôle et en même temps dramatique. Ces derniers vont tout faire pour expliquer à leurs progénitures que la sexualité est quelque chose qu’ils auront bien le temps d’explorer... plus tard!!

J’y interprète donc le père de famille, qui est très colérique et soupe au lait. On comprend qu’il ne se passe plus grand chose avec sa femme. On ne sait d’ailleurs pas s’il s’est passé grand chose précédemment. Il est très sur la défensive. J’ai décidé de le jouer le plus humoristiquement possible. Il se bat contre des moulins à vent et se débat dans ses contradictions.

Il s’agissait de mon premier tournage avec La Fémis et ce fut pour moi un vrai privilège. Cette école a le mérite, à chaque fois, de proposer un vrai travail de qualité. L’ambiance y est à la fois studieuse et détendue. La rigueur est présente à chaque moment.

5/ De façon plus générale, quelles sont vos autres envies et projets artistiques actuels ?

Après avoir tourné pour TMC dans « Les Mystères de l’Amour », vous pourrez prochainement me retrouver encore en télévision dans d’autres programmes.

Chantant depuis un certain temps, j’aimerais aussi faire de la comédie musicale. C’est une envie, un projet et à la fois un rêve. Il faudra tout d’abord que j’apprenne à danser un peu mieux! Disons que, selon moi, le chant et la comédie se recoupent. J’ai donc décidé d’écrire un spectacle. C’est tout récent, ce n’est pas encore une actualité mais j’espère que cela va le devenir. Il s’appellerait peut-être "Jean qui rit et Jean qui pleure"...

Des chansons dans un registre musical mélancolique, au piano. Des sketchs qui mettraient en avant le côté léger et parfois absurde de la vie. Ce pour l'instant qu'une ébauche. J’ai, par le passé, déjà interprété de petites pastilles humoristiques dans un cabaret parisien.

J’ai également suivi une formation théâtrale à Vitry-sur-Seine, dans une école formidable que je recommande à tout le monde, dirigée Par M. Florian Sitbon: le Studio de Formation Théâtrale. Ce fut une expérience passionnante, même si je n’ai pu y rester qu’une seule année en raison de la nécessité de devoir gagner et de rester intermittent. J’aimerais, à ce titre, beaucoup et plus régulièrement jouer au théâtre. C’est, je pense, l’aboutissement pour tout comédien. Il s’agit de la pierre de touche.

6/ Pour finir, si ce n’est pas déjà fait, que dire aux lecteurs pour les inciter à s’investir dans l’art ?

Même si je ne suis plus tout jeune, je découvre combien ce métier est difficile et combien il faut avoir une lucidité permanente. C’est aussi un combat. Il faut poursuivre son rêve, mais il est nécessaire de faire attention à ne pas confondre risque et danger. L’art est traitre, car, lorsque l’on voit un grand comédien, cela parait tellement facile. Toutefois, il faut savoir que c’est un travail titanesque qui engage tout l’être.

Puis, une fois que vous y êtes, foncez et investissez vous complètement. L’abnégation est primordiale. Vous êtes seul face à vous-même, mais vous ne ferez rien sans les autres. Je suis partisan du lâcher prise, plutôt que d’une prise de pouvoir de l’individuel. N’hésitez donc pas à rejoindre une troupe.

Il faut bien se connaitre et savoir ce qu’on aime. C’est un art où l’on n’est jamais aussi convaincant que lorsque l’on est proche de soi, pour pouvoir interpréter un autre. C’est passionnant et dangereux. Il faut réussir à n’être ni complètement étanche ni poreux avec sa vie privée. Ce qui est un travail de chaque instant.

Et qu'ils se méfient de certaines écoles, dont je tairai le nom, qui font faire aux jeunes élèves comédiens des exercices de "gainage" musculaire en leur demandant de proférer à haute voix: "je serai comédien! je serai comédien! Si vous êtes en présence de cela, déguerpissez le plus vite possible! Ou faites du sport à la place...

Ce fut un plaisir, Jean, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Erik Chantry nous dévoile son actualité et ses envies artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Erik Chantry nous dévoile son actualité et ses envies artistiques !

Bonjour Erik,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour le blog.

1/ Vous participez, lundi 28 mars prochain, à une lecture, au théâtre Darius Milhaud, de la pièce « Tri sélectif ». Quelles sont les thématiques de l’œuvre ? Quelle histoire y est racontée ?

C’est une histoire de consumérisme. A partir d’une affaire sur les déchets en région napolitaine, tout un rapprochement est fait avec l’idée de se débarrasser des gens, comme on peut en faire de même pour les ordures ménagères.

En y ajoutant un certain sentiment d’inutilité où, à un moment donné, la société n’aurait plus besoin des gens. Ceux sans grande utilité ou valeur pourraient être débarrassés, peut-être même en les jetant n’importe où.

Je pense que l’auteur, même si je m’avance sans doute un peu, a une opinion sur la façon dont on se sépare à ciel ouvert de ce que l’on ne veut plus. Accentuant ainsi la pollution de la planète.

2/ Quelles suites aimeriez-vous donner à cette lecture ?

Il est important de savoir que, dans la démarche du groupe « Des mots et des actes », il n’y a pas forcément, d’entrée de jeu, l’idée d’en faire quelque chose derrière. Tout dépend de l’auteur lui-même.

Pour avoir fait pas mal de lectures, certains ont affiché dès le départ une volonté éventuelle, si le public accroche, de développer le projet. Mais ce n’est pas du tout le but avoué, ce n’est même pas la vocation de l’association. Celle-ci vise avant tout à faire découvrir une œuvre, si possible de quelqu’un qui n’a pas beaucoup écrit. Puis de partager autours de ce récit, au travers du débat qui s’engage avec les gens, sur un sujet d’actualité en lien avec des problématiques notamment de racisme ou de tolérance.

C’est donc un texte, mais aussi un prétexte à réfléchir et à partager ensemble un bon moment. Parmi le public, l’on retrouve des gens qui viennent sans trop connaitre le contenu, pour le simple plaisir d’écouter une œuvre et de donner leur ressenti.

3/ En parallèle, de façon plus globale, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

Je suis en tournée, depuis plusieurs années, avec la pièce « Festen », qui est l’adaptation du film de Vinterberg. Au-delà de cela, de part ma formation avant tout théâtrale, j’ai très envie de m’y remettre plus intensément.

J’ai notamment le souhait de travailler sur une pièce à deux personnages, avec une comédienne connue, dont je n’ai pas le droit, pour le moment, de vous citer le nom. J’aimerais jouer une œuvre en huit-clos, où les gens seraient embringués dans une histoire au travers de laquelle ils pourraient se reconnaitre. Il s’agira évidemment d’une histoire d’amour.

En parallèle, je tourne prochainement dans le film d’Audrey Dana qui va s’appeler « Si j’étais un homme ». Où je vais incarner un ouvrier, qui va, alors qu’il ne s’y attend pas et sans le vouloir au départ, se retrouver à réfléchir au discours qu’il peut avoir sur les femmes. Et notamment sur la rancœur que ses quelques copains ouvriers ressentent dû au fait qu’ils ont chacun eu des expériences malheureuses en couple. En l’occurrence, celui que je vais jouer s’est fait larguer, s’est retrouvé la tête sous l’eau du jour au lendemain, avec, qui plus est, l’obligation de payer une pension. Une tierce personne va alors tenir la dragée haute à tous ces hommes qui peuvent, à un moment donné, avoir des discours stéréotypés.

4/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, au regard de vos expériences au cinéma, en télévision ou bien encore au théâtre. Quel regard portez-vous sur votre parcours jusqu’à ce jour ?

Je retiens que j’ai réussi à faire des choix très différents. Je ne me suis pas cantonné à un genre et j’ai le sentiment d’avoir une certaine liberté. De ne pas aller dans des projets pour lesquels je n’ai pas envie de défendre quelque chose.

Si je me retourne sur mon parcours, j’ai eu, à chaque fois, l’impression de vouloir soutenir une thématique. D’avoir une conviction à travers cela, en me disant qu’il s’y raconte quelque chose et que j’ai l’envie d’en faire partie.

Même dans l’horreur, avec « Festen », où j’y interprète, disons le mot, un odieux personnage qui a abusé sexuellement de ses enfants. Je me dis que tout personnage ou tout être doit être défendu. C’est le point de vue de l’avocat dans sa mission première. Pour réfléchir sur l’être humain. Qui est-on pour se permettre de jeter la pierre sur telle ou telle personne ? C’est ce que j’aime au théâtre. Arriver avec mes propres idées, et ressortir de la salle avec quelques interrogations sur mes opinions.

5/ Pour finir, que dire aux lecteurs pour les encourager à continuer de s’intéresser à l’art, quelle qu’en soit la forme choisie ?

L’art est dans la rue, il est partout. Aujourd’hui, nous avons la chance, dans notre pays, d’avoir accès à toute forme d’art. Typiquement, on parle actuellement beaucoup du « street-art ».

Je vis à Vitry-sur-Seine, une ville où ce dernier a pris possession de la rue. Lorsque l’on s’y promène, on s’aperçoit que l’art est omniprésent.

S’intéresser à l’art, c’est s’intéresser à l’autre et aux autres. Je crois vraiment qu’aujourd’hui, avec le repli frileux que l’on nous impose, en nous incitant à rester chez nous, l’art permet de faire un pied de nez à tout cela.

Les artistes sont des passeurs, d’histoires et d’émotions. Ils sont une main tendue et, si on ne la prend pas, l’on est seul.

Ce fut un plaisir, Erik, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Jean-Christophe Bezaud nous présente avec passion ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Jean-Christophe Bezaud nous présente avec passion ses projets artistiques !

Bonjour Jean-Christophe,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

1/ Vous êtes un homme de théâtre, de télévision mais aussi d’écriture. Quel regard portez-vous sur votre parcours jusqu’à ce jour ? Qu’en retenez-vous ?

Je suis officiellement comédien depuis plus de trois ans maintenant. Avant j’avais un autre métier, j’étais éducateur auprès de jeunes en difficulté, sdf, femmes battues, réfugiés politiques, enfants handicapés et autistes…. Puisque j’avais fait des études et formations dans le social après le bac.

En parallèle, j’avais réussi le concours d’entrée au conservatoire de théâtre de ma région, à Limoges. J’avais malheureusement dû abandonner au bout d’un an, justement pour des raisons d’études. Une fois diplômé dans le social, j’ai alors quitté la région Limousin pour m’installer sur Paris, me permettant de suivre les cours Florent pendant trois ans, comme beaucoup de comédiens. Je travaillais la journée comme éducateur, et je participais aux cours du soir. Un rythme assez soutenu! Et un matin je me suis levé, il y a donc plus de 3ans, j’ai « plaqué » mon métier d’éducateur, pour me lancer dans cette aventure artistique certes très incertaine mais avant tout très intéressante et enrichissante. Je voulais aller au bout de cette envie professionnelle, devenir comédien.

J’ai joué à mes débuts au théâtre, notamment à l’Aktéon ou au Clavel à Paris. J’avais intégré des compagnies montées par des amis rencontrés aux cours Florent. Nous avons même écrit et jouer nos propres pièces. Ces heures de scène nous ont fait une bonne expérience et ont été l’occasion de se faire un peu connaitre et de prendre des contacts professionnels.

J’ai aussi tourné en télévision, dans des petits rôles. Je travaille également en publicité, pour le petit écran ou en photos. Par exemple, Wolkswagen, Orange, EDF, Norauto, Hachette, Samsung…

2/ Les différentes thématiques artistiques abordées sont riches et variées. Quels intérêts communs y retrouvez-vous ? En quoi un domaine est complémentaire d’un autre ?

En tant que comédien lorsqu’on est débutant, passer des castings et jouer dans des publicités permet de travailler son jeu et aussi d’être dirigé par des réalisateurs exerçant également parfois en télévision ou cinéma. On rencontre aussi les directeurs de castings que l’on croise régulièrement.

Ajoutons que le jeu, une fois le texte appris, demande au comédien d’amener ce qu’il est en tant que personne pour défendre et nourrir son rôle. Mais cela ne permet pas forcément de se rendre compte du travail en amont nécessaire pour aboutir au texte proposé. C’est pourquoi j’ai voulu découvrir l’envers du décor.

Je me suis alors pleinement rendu compte de la différence. Pour l’écriture, je me sers aussi de qui je suis, de là où je viens et de mes expériences… J’ai envie d’apporter mon univers. Quand je suis comédien, on m’impose la thématique et parfois les couleurs alors que lorsque j’écris, j’impose mon propre domaine, mes idées. L’écriture permet la construction d’histoires et de personnages et laisse libre court à l’imagination. Le travail est différent car la réflexion n’est pas la même. Cela prend d’ailleurs plus de temps que de jouer la comédie. Car il y a des codes, des normes et une certaine méthodologie dans l’écriture et construction scénaristique, on est en perpétuel travail jusqu’à la finalisation.

Je trouve que les deux exercices sont passionnants. Je suis un acharné de travail et un passionné, je croise alors les doigts pour que ces deux domaines m’amènent vers la concrétisation de projets divers et variés.

3/ Vous êtes actuellement plongé dans l’écriture de projets. Quels sont-ils ? Pouvez-vous nous en dire davantage ?

J’ai débuté l’écriture il y a peu, lorsque j’ai découvert que j’aimais cela. Je viens d’ailleurs de finaliser un court-métrage de vingt minutes. L’histoire se déroule en juin 1944.

Etant originaire du Limousin, ma famille vit à quelques kilomètres du village martyr d’Oradour sur Glane. Je suis passionné d’histoire et j’ai la chance d’avoir encore mes grands-parents que j’affectionne énormément, pour me parler de cette période qu’ils ont très bien connue.

Je n’ai pas voulu faire une reconstitution historique de faits réels (ce serait prétentieux de ma part), mais j’ai voulu évoquer cette période. Tout en étant une fiction, je retrace un moment de vie d’une famille de paysans dans le Limousin à cette période, cachant une petite fille d’origine juive âgée de 6 ans, puisque cette communauté est en fuite dans la région, pourchassée par les SS.

Quelques mois auparavant, ce couple a perdu leur propre fille du même âge. Le paysan va alors faire un transfert sur cette petite et la prend sous son aile. Sa femme étant encore dans un moment de deuil, la fillette n’est pas la bienvenue dans cette famille. Un climat tendu va s’installer dans le couple, provoquant ainsi la haine, l’agressivité, l’incommunicabilité… mais aussi de l’affection. La suite, vous la verrez lorsque ce court-métrage sera fait ! Suspens…

J’espère que la réalisation aura lieu cette année, je suis dans les démarches de production.

4/ En parallèle, quelles sont vos autres envies artistiques actuelles ? Vers quels domaines aimeriez-vous vous tourner ?

Je suis en train d’écrire une web-série avec une amie, Eve Herszfeld, très bonne comédienne que l’on retrouve aussi en télévision et en théâtre. Nous venons juste de débuter et puisque nous sommes un peu superstitieux, nous n’en parlons pas plus. Affaire à suivre, mais le début de notre travail semble prometteur. Croisons les doigts !

5/ Quelle est votre méthodologie de travail en amont des plateaux pour ensuite essayer d’être aussi efficace que possible face au réalisateur ?

Un comédien, lorsqu’il prépare un casting ou un rôle important à défendre, n’a pas toujours le recul suffisant pour analyser son propre travail. Personnellement, il m’arrive parfois de faire appel à un coach pour des scènes où il y a grand enjeu. Je collabore avec Marie-Line BURGUIERE, coach d’acteurs sur Paris et qui a aussi réalisé ma bande démo, visible sur YOUTUBE ou sur la bande démo du comédien. L’approche avec Marie-Line est de travailler un texte avec méthodologie et intelligemment, à me poser les bonnes questions pour comprendre et défendre mon personnage.

J’essaie d’amener à ce dernier, mon vécu et mes émotions, pour ainsi donner différentes couleurs à ses traits de caractère. Désormais lorsque je joue, je peux dire que je suis 100% dans l’état qu’on me demande. Je propose et l’équipe de réalisation valide ou pas, et m’amène alors vers autre chose.

Une fois le scénario et le texte reçus, ma méthodologie consiste à cerner le caractère du personnage afin de comprendre sa place dans l’histoire. Pour chaque scène que j’ai à travailler, je m‘interroge sur l’enjeu. Une fois toutes ces compréhensions faites, j’apprends le texte par cœur, à plat, sans intentions de jeu, ni émotions, afin de l’avoir parfaitement en bouche. Pour justement pouvoir après apporter mes propres couleurs dans mon jeu d’acteur avec aisance, ce qui me permet alors d’être malléable face aux demandes du réalisateur. Il est d’ailleurs très important d’être bien dirigé sur un plateau de tournage, c’est un travail d’équipe entre le réalisateur et le comédien.

Dans mes rôles, je me sers beaucoup de qui je suis en tant que personne, de mon vécu. Qu’il soit drôle ou moins drôle. Lorsque je connais très bien mon texte et que j’interprète un personnage, je m’inspire et pense à des situations que j’ai rencontrées. Ce qui m’aide à être juste et vrai.

Ce fut une joie, Jean-Christophe, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Tabaré Dutto-Canto nous présente son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Tabaré Dutto-Canto nous présente son actualité et ses projets artistiques !

Bonjour Tabaré,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Votre parcours met en avant les différentes cordes de votre arc artistique, au travers notamment de la télévision, des courts-métrages, du cinéma, du théâtre, de la publicité ou bien encore des voix-off. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique, au sens global du terme ?

Ce qui me plait, c’est de devoir être dans l’air du temps constamment, d’étudier, de lire, d’observer les gens, de travailler sur moi pour espérer être juste et bon dans mon métier.

Du coup, je suis épanoui et j’ai vraiment l’impression d’être un éternel enfant en soif d’apprentissage. Ce qui me fait progresser en tant qu’homme. Et bien-sûr il y a les belles rencontres et les sensations que le jeu procure.

2/ Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

J’ai vraiment le parcours classique du jeune acteur qui n’a ni eu la chance soudaine, ni de la famille dans le métier. Je franchis les échelons un à un et comptez sur moi pour arriver en haut du panier.

Je fais des choses très différentes. Je passe d’un registre totalement décalé dans « Groland » à un personnage de poète sur TMC ou un sportif de haut niveau perturbé dans la série « Deux Flics Sur Les Docks » sur France 2. Je fais un peu le grand écart et cela me plait. En publicité j’ai la chance de faire des films très artistiques, qui mettent en avant mes qualités d’acteur physique.

3/ Votre actualité est riche actuellement. Les téléspectateurs de TMC peuvent actuellement vous retrouver dans la série à succès « Les Mystères de l’Amour », où vous y interprétez un jeune écrivain. Qui est-il ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

C’est un écrivain, poète, philosophe qui déifie la femme et qui a un profond respect pour ces dernières. Il a pour muse Aurélie avec qu’il il entretient une relation passionnée mais platonique car il ne se sent pas digne de la toucher. Il est vraiment singulier, on peut même dire bizarre, mais aussi attendrissant. Pour l’instant il est plein de bonnes intentions.

C’est un personnage dur à incarner du fait qu’il parle un langage soutenu, qu’il fait les liaisons et emploi des thermes d’un autre siècle. Il pourrait paraitre grotesque et prétentieux. Mais je m’efforce de donner un sens à son concept de la déification de la femme et d’être naturel dans l’extravagance (rire).

4/ En parallèle, vous êtes le premier rôle dans un clip de Nina Morato. Qui est un très beau projet, sous forme d’un court métrage de 8 min. Pourriez-vous nous en dire davantage sur cette belle aventure ?

Nina est une artiste formidable, elle a un vrai univers, une voix et des textes profonds. C’est aussi une partenaire de jeu très agréable du fait de sa grande sincérité. Le clip a été tourné avec des moyens dignes du cinéma, une grosse équipe professionnelle et tout le monde a mis le paquet!

J’y incarne un homme qui collectionne les femmes et tout le monde sais que ça brise des cœurs ce genre d’hommes. Mon personnage va encore plus loin dans l’ignominie. Mais je ne vous en dit pas plus.

5/ Vous avez aussi joué dans un sketch pour « L’émission d’Antoine » sur Canal + …

En fait, je travaille depuis plusieurs années avec l’équipe de « Groland », au travers de nombreux sketchs. De fil en aiguille, les contacts m’ont emmené vers « L’émission d’Antoine » et Le Studio bagel.

Ce qui me plait dans l’humour un peu décalé de Canal + est le fait de se moquer de l’actualité, des gens de téléréalité, des publicités débiles et des politiques.

Et pour ce qui est des publicités?

J’ai vraiment la chance de faire des publicités très esthétiques. Notamment une tournée sous l’eau pour Kusmi Tea. Mais aussi, entre autres, un spot pour Agéa pour lequel j’ai dû faire huit sauts à l’élastique. Récemment, une publicité pour un parfum dans laquelle j’ai interprété un lanceur de disques torride.

C’est très fort de mêler ma passion pour le sport et l’adrénaline à celle de faire de belles images.

De façon générale, quels sont vos projets et envies artistiques du moment ?

J’ai des projets à venir mais tant que je n’ai pas un pied sur le plateau, je n’en parle pas. Vous savez, j’ai appris qu’un rôle, un choix d’acteur, un projet, un film c’est fragile et ça ne tient des fois qu’à un fil et au bon vouloir d’un client, d’un producteur, d’une chaine, même de l’actualité ou du climat politique…

J’aimerais faire du bon cinéma. Et surtout avoir le luxe de pouvoir choisir mes films. Comme disait Galabru, ça fait toujours plaisir un bon navet pour vivre et remplir son assiette, mais faire ce qu’on aime avec passion et respect pour son art c’est mieux.

Tous les genres me plaisent, aussi bien le drame social que la comédie ou les films d’actions ou de gangsters. D’ailleurs, ce sont les films de Scorsese, De Palma et Coppola qui m’ont donné envie de faire du cinéma quand j’étais gamin. Je balançais leurs répliques cultes à toutes les sauces avec mes potes. Puis est venu le jour de mon premier pas sur une scène de théâtre et l’apprentissage de textes classiques, ce qui a conforté mon choix d’en faire mon métier. J’aimerais y revenir au théâtre mais plus tard, à moins d’une belle opportunité.

6/ Vos différentes casquettes impliquent une polyvalence forte, pour passer d’un exercice à un autre. Justement, quelles sont vos astuces afin d’y parvenir ?

Le secret est de garder une âme d’enfant et de ne pas avoir peur de se mettre en danger.

Pour incarner mes différents personnages, je me fis vraiment au texte, à ce qu’il m’inspire, à l’instinct de la première lecture, puis j’aime parler avec le réalisateur ou même l’auteur si je peux. La capacité de comprendre rapidement un texte et un scénario est très importante mais aussi celle de savoir comment se documenter intelligemment.

7/ Pour finir, qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs du blog pour les inciter à continuer de s’intéresser à l’art ?

Sortez de chez vous, allez au théâtre, au cinéma, dans les musées… Ne vous contentez pas de la médiocrité de ce que l’on vous propose au quotidien.

Allez chercher ailleurs, ouvrez votre esprit. N’ayez pas peur d’aller vers des choses qui ne vous auraient pas attiré au début mais que vous pourriez trouver fantastiques.

Ce fut un plaisir, Tabaré, d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

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Marion Denivan nous présente son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Marion Denivan nous présente son actualité et ses projets !

Bonjour Marion,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

1/ Vous êtes actuellement en plein tournage de la web-série « Eleris ». Pourriez-vous nous en dire davantage sur ce beau projet ? Quelles en sont les principales thématiques ?

Cette web-série est réalisée par Charlotte Cattus, qui a créé le projet après avoir joué à un jeu de rôles. Elle a ensuite décidé de développer tout un univers et un ensemble de personnages.

C’est un programme fantastique et dramatique. Avec beaucoup d’enjeux mis en avant, l’histoire est très mystérieuse. Un jeune archéologue, Guillaume, personnage principal, va trouver dans les affaires de son défunt grand-père une relique. C’est en fait un vieux livre très énigmatique écrit dans une langue inconnue.

Avec sa bande de copains, ils vont essayer de décrypter cette langue magique pour découvrir les mystères de l’œuvre, et ainsi comprendre ce que cette dernière pourrait leur apporter.

Nous tournons actuellement la saison pilote. Avec neuf épisodes de huit minutes chacun. L’équipe est très motivée, le tournage est sympathique, c’est une chouette aventure. Nous avons aussi de beaux décors, ce qui ne fait qu’augmenter notre plaisir.

2/ Comment décririez-vous votre personnage, Féline? Quelles en sont ses principales caractéristiques ?

Elle est un peu une écorchée vive, une fille brut de décoffrage, pleine de spontanéité. C’est une personne marginale qui ne s’intègre pas beaucoup dans la société. Elle est issue d’une famille aisée, son père est un ministre anglais et sa mère une ancienne chanteuse italienne.

C’est une surdouée et ses parents n’ont pas su gérer ce que cela engendrait. Ils ont délégué son éducation à des psychologues, des foyers et des familles d’accueil. Elle s’est donc sentie délaissée et l’a très mal vécu. Pour oublier cela, elle est même allée jusqu’à boire et se droguer. C’est une ancienne suicidaire.

Surdouée, elle a décidée de se plonger dans l’apprentissage des langues. Actuellement, elle en parle sept différentes et a réussi un doctorat dans des spécialités plus intéressantes les unes que les autres.

Elle a donc un rapport à la famille complètement chaotique et est très indépendante pour son jeune âge (22 ans). A présent, elle va beaucoup mieux et accompagne les autres personnages en vue de décrypter le livre et d’élucider le mystère de la relique.

3/ Quelles sont, selon vous, les principales clés artistiques de la série pour plaire aux internautes ?

Son côté fantastique, magique et mystérieux va plaire. Le fait, pour les internautes, de ne pas trop savoir où l’histoire les emmènera devrait les charmer également.

Ce programme est aussi très réaliste. Tous les personnages ont été développés et approfondis. Bien que très différents les uns des autres, ils ont chacun un côté attachant. Des conflits vont survenir, en parallèle d’histoires d’amitié. Cela va engendrer plein de mystères et d’énigmes.

Le scénario est très bon aussi, et les images seront belles car nous tournons dans des lieux magnifiques. Les épisodes seront visibles sur Youtube, dans quelques mois.

4/ En parallèle, quels sont vos autres projets et envies artistiques du moment ?

Je participe actuellement à une autre web-série, « Warren Flamel, la malédiction de l’immortalité ». Où j’y interprète une jeune demoiselle amoureuse du personnage principal. La destruction de la pierre philosophale est la thématique de l’histoire. L’épisode 3 est actuellement en cours de tournage. Bien que précédemment décédé, comme vous l’avez peut-être vu dans les deux premiers épisodes disponibles sur Youtube, mon personnage est toujours présent. J’interprète une morte mais je participe aussi aux flashbacks.

Je viens de finir de tourner deux courts-métrages. Un que j’ai coécrit et coréalisé avec Stan Tolianker, à l’heure actuelle en post production, et un où j’étais comédienne : « Beyond the limits » d’Enzo Ysah qui sera au Short Film Corner de Cannes cette année.

En parallèle, je suis actuellement en pleine écriture. Je viens de finir un court-métrage se déroulant vers la fin du XIXè siècle et le début du XXè. C’est un peu comme une nouvelle de Maupassant. Il va y avoir de beaux costumes et j’aimerais bien trouver une production.

Je rédige aussi un long-métrage, un thriller sur fond d’action, dans le style de « Taken ». Sans oublier un travail d’écriture, avec une amie, sur une maladie psychologique. Nous débutons tout juste.

5/ Votre parcours témoigne de la diversité de vos cordes artistiques. En télévision, au cinéma ou bien encore au théâtre. Comment réussissez-vous à gérer facilement cette polyvalence, pour passer d’un exercice artistique à un autre ?

Ce n’est pas facile mais mon métier me plait. Chaque jour réserve son lot de surprises.

J’ai participé à un long-métrage, « Piroulet », actuellement diffusé dans les salles de cinéma de Toulouse. Mes expériences artistiques m’ont aussi emmené vers des web-séries, vers la télévision et vers des films indépendants. J’ai également écrit et réalisé le court-métrage «Une vie de chien», visible notamment sur ma page Facebook. Qui a d’ailleurs été projeté au Short-Film Corner de Cannes l’année dernière. Ces différentes casquettes me permettent d’être polyvalente. Ce que je trouve très intéressant.

J’aime découvrir une équipe, travailler avec elle et partager des moments. Ce n’est pas un métier toujours facile mais il reste très sympathique.

6/ En conclusion, que souhaiteriez-vous dire aux lecteurs de cet entretien pour les encourager à suivre votre parcours ?

J’ai besoin de vous pour continuer à avancer. Votre accompagnement me motive chaque fois un peu plus. J’aime mon métier, car il me permet de partager avec vous mes projets et mes interprétations.

Il me tient à cœur que vous puissiez prendre du plaisir à suivre ces différentes œuvres. Peut-être découvrirez-vous aussi des choses nouvelles.

Merci Marion pour votre disponibilité !

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David Forgit nous dévoile son nouveau spectacle ainsi que ses envies artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

David Forgit nous dévoile son nouveau spectacle ainsi que ses envies artistiques !

Bonjour David,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoigne votre parcours. Au travers notamment de vos expériences en télévision, sur scène mais aussi dans l’écriture. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art ? D’où vous vient cette passion ?

Cette passion est apparue lorsque, petit, ma maman m’a placé sur scène et que je me suis retrouvé à faire de l’improvisation. Ce qui m’avait beaucoup plu.

D’autres expériences improvisées similaires, devant trois jusqu’à cinquante personnes, m’ont renforcé dans cette idée de me penser potentiellement légitime sur scène.

Par la suite, j’ai commencé par le théâtre car je suis un amoureux des textes et des mots, expliquant aussi mon côté actuel d’auteur. Ce côté romantique, poète lunaire et solitaire me plaisait mais un ami habitué alors de l’image m’a suggéré d’approfondir mon rapport à l’outil audiovisuel. Je me suis ainsi retrouvé au Laboratoire de l’acteur, chez Hélène Zidi. Qui m’a aidé à rire de moi-même et à accepter ma propre image en mouvement sur pellicule.

2/ Ces différents exercices évoqués sont à la fois complémentaires mais présentent aussi des divergences. Aussi, quelles similarités et, à l’inverse, quelles différences y retrouvez-vous ?

J’ai écrit notamment pour Anny-Claude Navarro récemment. Et il y a un véritable charme qui s’opère lorsque l’on rédige pour quelqu’un d’autre car la personne s’approprie le texte et le personnage sans les problèmes métaphysiques d’égo que je me serais sans doute posés pour le jouer. Il y a une forme apaisante de détachement de soi à découvrir mes textes au travers de la bouche de quelqu’un d’autre.

Cela m’aide, d’ailleurs, à prendre plus d’assurance pour mon prochain spectacle, en m’inspirant de mes précédentes écritures, de ce qui a plus ou moins bien fonctionné. Du coup, je me permets d’aller dans l’émotionnel et dans des choses plus simples et plus personnelles. Alors que, précédemment, j’avais sans doute un peu plus tendance à davantage être dans la provocation et dans le choc verbal.

3/ L’écriture est un exercice riche mais complexe. Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Pour l’instant, je me sers principalement du passé, de choses qui me sont arrivées et de gens que j’ai fréquentés. Même si je commence à comprendre que je peux à présent m’inspirer d’éléments encore plus personnels ou tout simplement de choses simples qui se passent tous les jours.

Par exemple, dans mon dernier spectacle, j’évoque une visite faite à ma grand-mère l’année dernière dans sa maison de retraite, ou plutôt un mouroir. D’un sujet plutôt glauque, cela en a donné un sketch assez extraordinaire. A la fois succulent, drôle et horrible.

4/ Les derniers instants avant de monter sur scène sont la source d’émotions fortes. A ce titre, comment vous sentez-vous dans pareil moment ? Avez-vous des astuces pour faciliter l’instant ?

Tout dépend, je crois, du contexte. Il m’arrive de me demander franchement ce que je « fous » là et de m’interroger sur les raisons m’ayant poussé à m’exposer de la sorte. Ainsi que sur la pertinence de ce que j’ai à dire…

Mais l’excitation et le plaisir sont de plus en plus en train de prendre le dessus, aidés aussi sans doute par l’existence de moments plus compliqués dans ma carrière où l’expression artistique peut se raréfier. Du coup, sur scène, enfin, je peux être moi-même!

5/ De façon plus générale, quels sont vos envies et projets artistiques du moment ?

Je serai donc sur scène avec mon nouveau spectacle, « Irrespectueusement vôtre ». C’est une sorte de « pot pourri » (terme peu vendeur, je l’admets) de plusieurs sketchs indépendants les uns des autres qui, je l’espère, produiront un bel ensemble à l’épreuve de la scène. Mon envie actuelle est vraiment de retourner sur scène, un an après ma dernière expérience, pour pleinement interpréter et vivre en tant qu’acteur mes propres textes.

Par le passé, j’ai beaucoup travaillé seul. Cette fois-ci, il s’agit vraiment d’un travail de groupe, notamment avec Anny-Claude Navarro ainsi qu’un co-auteur –Christophe Lavalle- qui valide mes idées et m’aide à peaufiner mon « personnage public ». C’est un mélange de sketchs dans lesquels je me déguise parfois et de stand-up, où j’essaye de plus en plus de coïncider avec moi-même. Etant cette année en formation de comédie musicale, je chante et je danse aussi un peu. (mais, on se calme !, pas encore dans mon spectacle !)

Ce spectacle parle de moi, mais aussi de la société d’aujourd’hui, du manque d’amour, de communication, du virtuel, du fait que l’on compartimente tout et que l’on juge beaucoup. Avec un côté cynique et provocateur, tout en me livrant plus.

Je serai sur scène dans le vingtième arrondissement de Paris, au théâtre Popul’Air du Reinitas, chaque jeudi soir à partir du 14 avril, à 20h, juste avant Anny-Claude Navarro. D’ailleurs, nous avons dans l’idée, pourquoi pas, de travailler ensemble sur scène dans un futur proche. J’espère ensuite avoir la possibilité de partir en tournée.

Je souhaiterais également obtenir davantage de rôles sur le petit écran.

6/ Pour finir, comment aimeriez-vous inciter les lecteurs à continuer de prendre plaisir dans l’art, quelle qu’en soit sa forme ?

Je pense qu’il faut lire, qu’il faut s’intéresser et avoir l’esprit curieux sur tout. A tout âge. Le monde change, évolue et il va être de plus en plus important de penser par soi-même. Ouvrez-vous donc à toute forme de culture.

Sans oublier de faire du sport, car c’est important.

Ce fut un plaisir, David, d’effectuer cette interview avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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