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Défis Cobayes arrive sur France 4 : interview des deux animateurs !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Nathalie Guyon

 

Bonjour Alex et David,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps sur le tournage de votre nouvelle émission !

 

 

1/ Les téléspectateurs de France 4 peuvent vous retrouver à l'antenne, du lundi au vendredi, à 18 h 50 avec un nouveau jeu, « Défis Cobayes ». Quel en est le principe ?

 

Alex  : Nous avons repris une marque formidable qui cartonnait auprès des jeunes et des moins jeunes aussi, dont David était un peu l'effigie, « On n'est pas que des cobayes » sur France 5.

 

David  : Que nous avons construit pendant des années, avec sueur, sang et larmes.

 

Alex  : La marque existe toujours, de nombreuses vidéos existent sur le net, il y a une BD aussi, ainsi qu'une préparation d'animation au Futuroscope. Le producteur, Jérôme Caza, s'est dit qu'il fallait absolument faire revivre cette marque. Il a eu l'idée d'en faire un jeu, ce qui permet notamment de nous servir du background de l'émission, avec des choses incroyables faites à l'époque, que l'on revoit avec plaisir.

 

David  : On voit comment j'ai vieilli depuis 5 ans.

 

Alex  : C'est vrai que tu as pris beaucoup de cheveux blancs depuis le début. C'est dingue !

 

C'est aussi l'occasion à présent de faire nouvelles expériences. A l'époque, il n'y avait que l'équipe qui avait le droit de participer. A présent, tout le monde vient sur le plateau et n'importe qui peut être un cobaye. C'était un peu le rêve de tous les gosses et c'est à présent possible.

 

Je suis là pour essayer de tenir l'ensemble et éviter que tout parte dans tous les sens.

 

David  : Tu le fais très bien !

 

Alex  : C'est très difficile car David est fou:)) L'idée est d'en faire un jeu drôle car David est hilarant, quand on comprend ce qu'il dit. Mais aussi un jeu intelligent, qui s'adresse à toute la famille.

 

David  : Je trouve qu'il y a parfois des émissions de télé qui ne nourrissent pas, qui fatiguent. Là, ce programme nourrit.

 

Alex  : Sauf quand c'est toi qui fait la cuisine. Parfois, nous devons goûter et on ne se nourrit pas. Je déconseille à tout le monde.

 

 

2/ Comment s'articule le jeu ? Quelle est la mécanique de l'émission ?

 

Alex  : C'est un jeu classique, il y a une vraie mécanique traditionnelle, en trois manches, avec à chaque fois l'élimination d'une équipe.

 

La première manche se décompose en quatre temps. On commence par tester le sens des candidats, cela change chaque jour, de la vue, au toucher et ainsi de suite. Puis David fait une expérience en live où il faut deviner la réponse. Généralement, on fait alors des choses un peu risquées que l'on ne peut pas demander aux enfants. Ensuite, on revoit une des séquences géniales de l'émission de France 5. Enfin, les candidats doivent deviner au poil près une mesure, une taille ou un contenu. Typiquement le nombre d'allumettes dans une boite d'allumettes.

 

David  : Le poids et les mesures sont très importants. Un physicien m'a dit un jour qu'il est très facile de mesurer mais il faut savoir ce que l'on mesure:)

 

Alex  : Si les candidats répondent vite et bien aux questions, ils peuvent gagner des bonus pour la finale. Lors de la deuxième manche, nous faisons une expérience tous ensemble, candidats et animateurs. Parfois la manipulation peut même être reproduite à la maison.

 

A la fin, en finale, le but est de tester les connaissances scientifiques des candidats tout en rendant la chose un peu drôle. Nous avons donc cherché un engin sorti de l'espace, une roue avec des vélos volants.

 

Les enfants doivent répondre à des questions en situation de stress, ils doivent pédaler tout le temps la tête à l'envers. S'ils ont la bonne réponse, ils allument les lettres du nom de l'émission, jusqu'à gagner un séjour au Futuroscope. Ceux qui font un sans faute gagne un trophée incroyable.

 

David  : Ce qui est un problème parce que nous n'avons physiquement qu'un trophée:)

 

 

3/ Quels sont les rôles de chacun ? Comment vous répartissez-vous le contenu de l'émission ?

 

Alex  : On fait chacun ce que l'on sait faire. J'anime et, à chaque fois, c'est David qui donne les réponses. Sauf en finale car le temps est plus restreint.

 

David  : Je donne à chaque fois une petite explication, ce que l'on appelle un debrief, pour permettre aux téléspectateurs de comprendre.

 

Alex  : On apprend beaucoup dans cette émission. Je découvre moi-même des choses lors de chaque expérience.

 

 

4/ Malgré un timing serré, laissez-vous une belle part à l'improvisation entre vous deux ?

 

Alex  : On ne peut pas faire autrement. Car je ne sais jamais ce que David va dire.

 

David  : Il y a ce que l'on appelle le timing prévu et ce qui se passe réellement sur le plateau.

 

Alex  : J'ai toujours peur, je crains à chaque fois que l'expérience ne marche pas. Ça peut arriver.

 

David  : Quand une expérience ne marche pas, ça nous dit quelque chose.... C'est presque aussi important et aussi intéressant que lorsque ça marche.

 

 

5/ En amont, répétez-vous les expériences ?

 

David  : On fait tout ! On essuie le plateau, on le nettoie, on va tout ranger à la fin de la journée. On fait même le montage.

 

Alex  : Trêve de plaisanterie, il y a une grosse préparation. Évidemment David a vu toutes les expériences. Il faut tout tester. Quand on arrive sur le plateau, il arrive que la température ne soit pas la même, ce qui a une influence. C'est très compliqué à faire comme émission. De mon côté, j'ai aussi un lourd travail de connaissance des candidats.

 

Mais j'ai envie de dire qu'avoir un gros travail avant n'est pas chose grave, ce qui compte c'est que les gens s'amusent et passent un bon moment.

 

David  : Le public s'amuse aussi en live. Bonne nouvelle, pour l'instant tout le monde est encore vivant, espérons que cela dure:))

 

Alex  : C'est une émission hyper riche dans le contenu, que vous prendrez plaisir à regarder je l'espère.

 

 

6/ Justement, quels sont, selon vous, les petits plus qui fidéliseront les téléspectateurs ?

 

David  : Je voulais que les parents soient fiers que leurs enfants regardent la télé.

 

Alex  : C'est déjà une bonne explication. L'émission est vraiment un programme familial, où tout le monde peut apprendre quelque chose, de la grand-mère au petit fils.

 

Nous essayons en plus de rendre le tout le plus fun et le plus sympa possible. Nous avons la chance d'avoir du temps pour nous installer.

 

La vulgarisation est importante aussi, pour plaire au plus grand nombre.

 

David  : Je cherche la métaphore à chaque fois. Pour moi, la physique est une sorte de poésie.

 

 

Ce fut un plaisir, Messieurs, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Aude Lener évoque la saison 2 de M.D.M !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aude,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

1/ Nous pouvons vous retrouver sur la saison 2 de « M.D.M ». Pour commencer, comme présenter ce programme ? Quel en est le contenu ?

 

Cela parle tout simplement d'une Maman De Merde, dans le sens gauche, drôle et un peu cruel parfois. Cela part toujours d'un bon sentiment, d'une bonne intention, toutes les situations sont vraiment traitées de cette manière là, puis, finalement, elle se fait toujours avoir à son propre piège et se fait rattraper par sa profonde nature.

 

C'est traité de manière un peu trash, très satirique mais il y a du fond dans tout cela, on reste très humain. Beaucoup de programmes ou de spectacles traitent de ce sujet, j'ai essayé de l'aborder un peu différemment.

 

La saison 1 était très sketchs, on prenait des situations isolées pour en faire des sketchs assez courts, entre trois et quatre minutes. Pour cette saison 2, je trouvais marrant de traiter l'écart générationnel qui est encore plus grand. Victor, l'enfant, a douze ans alors que, dans la saison 1, je disais qu'il en avait sept ou huit. Il est très content de grandir, il a très envie de devenir adulte comme tous les enfants de son âge. Elle vient d'avoir quarante ans, est de plus en plus stressée et angoissée de vieillir et de se rapprocher de la mort. Du coup, elle est en régression totale, elle va devenir de plus en plus ado alors que lui devient de plus en plus grand. L'écart est encore plus drôle.

 

Un épisode à la plage symbolise bien cela. Elle est en angoisse permanente de ne pas être en activité, rester sur une serviette toute la journée ne l'intéresse pas du tout, ça l'a fait presque flipper, elle a l'impression de se rapprocher d'un état léthargique. Elle va être en suractivité alors que lui demande tout l'inverse. On va dire que l'adulte est l'enfant et inversement. C'est beaucoup plus flagrant dans cette saison 2.

 

Dans la première, c'était plus facile car il était plus petit. Les situations qui mettaient en avant son côté mauvaise maman étaient drôles, c'est toujours plus marrant sur un petit. La difficulté de la saison 2 était de continuer ce concept là mais en racontant autre chose finalement.

 

2/ Selon vous, pour quelles raisons cette saison 2 va plaire aux gens qui vont la regarder ?

 

Parce qu'elle est très humaine en fait. Parce que les personnages sont très humains. Les ados se reconnaissent vachement, en plus on n'identifie pas l'enfant physiquement, ce qui est un choix délibéré. Les parents peuvent aussi identifier leur propre gamin.

 

On va là où il n'oserait pas aller. Cela part toujours d'une situation extrêmement banale qui va être poussée à l'extrême absurde et trash. Parce que c'est ce que l'on ferait si on se laissait aller. Il y a aussi un côté clown du personnage, ce choix délibéré est très marrant, j'aime son côté Pierre Richard.

 

3/ Pour la suite, aimeriez-vous proposer d'autres évolutions à la série ?

 

La 1 est très courte au niveau du format, sans grand traitement narratif. La saison 2 est déjà beaucoup plus narrative, des personnages reviennent et il y a davantage de guests. Elle est plus longue, les épisodes font entre six à sept minutes pour avoir plus de liberté sur les scenarii.

 

J'aimerais beaucoup, au fur et à mesure, en faire une série longue, au format 26 minutes. Voire 45 même si cela me parait un peu long. En racontant une vraie histoire autours d'une maman célibataire qui doit gérer son rapport à la maternité. Elle est juste en découverte permanente de ses capacités à gérer une telle responsabilité.

 

4/ Quelles sont vos principales sources d'inspiration pour cette série ?

 

Mon fils ! Je le vois un peu moins cette année et, du coup, j'ai encore plus envie d'écrire. C'est une manière pour moi d'être constamment avec lui.

 

Mon côté découverte perpétuelle de cette maternité, même s'il a déjà douze ans, m'aide aussi. J'aime également voir des œuvres qui vont au bout. J'ai conscience que ma ligne d’écriture ne plaît pas à tout le monde et qu'elle ne peut pas rentrer dans un certain cadre. Mais je crois à la possibilité de donner accès à cela aux gens s'ils le veulent.

 

5/ Au-delà de la série, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

 

Je viens de tourner dans une série pour France 3, « Aux animaux la guerre ». C'est un roman de Nicolas Mathieu, réalisé par Alain Tasma, produit par Europacorp TV. Ce fut une expérience extrêmement enrichissante. Alain est un réalisateur exigent et je souhaite à tout artiste de travailler avec lui un jour.

 

Merci Aude pour cet échange !

Publié dans Télévision

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Régis Van Houtte nous présente "Boire ou séduire", une chouette pièce à l'affiche au Mélo d'Amélie !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Régis,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

 

1/ Nous pouvons vous retrouver en ce moment au Mélo d'Amélie, dans la pièce à succès « Boire ou séduire ». Très simplement, quels thèmes et quels sujets y sont abordés ?

 

Très bizarrement, alors que c'est une pièce comique, nous avons tout monté, avec Sébastien Bonnet, mon coauteur, autours d'une maladie, le syndrome de Korsakoff, qui se manifeste principalement par des troubles de la mémoire. Cette maladie touche principalement des personnes alcooliques.

 

Nous avons détourné le sujet pour en faire une comédie, nous avons imaginé que les pertes de mémoire venaient suite à une contrariété. Tout est ficelé autours de cela, accompagné de situations comiques du début à la fin. Nous avons tout de même glissé ici et là quelques parties moins loufoque pour en faire ressortir le ressort comique. C’est une bonne pièce de boulevard, dans laquelle nous avons accès quelques scènes de réalisme. Nous n'en faisons absolument pas un état tragique, nous nous en servons pour rire.

 

2/ Vous êtes l'un des deux coauteurs du spectacle. Quelles ont été vos principales sources d'inspiration ?

 

C'est compliqué de répondre à cette question parce que je ne suis pas sûr que nous ayons eu des sources d'inspiration. On se connaît depuis très longtemps avec Sébastien, c'est lui qui a entendu une émission sur ce syndrome. Il a tout de suite imaginé qu'il y avait quelque chose de drôle à en faire.

 

Le premier jour d'écriture, nous avons rédigé la dernière phrase de la pièce. C'est ce qui nous a motivé à écrire toute l'histoire. Ensuite, il y a une technique comique, sur un rythme, sur des effets, nous emmenons les gens vers un point A puis, au dernier moment, nous les basculons vers le point B. Ces techniques peuvent parfois se créer sans qu'il y ait une inspiration réelle du quotidien. C'est juste la volonté de faire une mathématique humoristique qui nous porte ici.

 

La deuxième chose, sans doute la plus importante, réside dans le fait que Sébastien et moi aimons nous marrer, nous avons la vanne facile. Cette alchimie entre nous deux a enrichi le contenu, pour monter petit à petit notre histoire.

 

On sait ce que l'on veut, on sait ce qui va passer. Les personnages sont enfermés dans un appartement, ils ne peuvent pas sortir et pourtant ils n'ont rien à faire ensemble.

 

Bébert vient de Charvieux Chavagneu, dans l'Ain, qui serait une petite bourgade éloignée des grandes villes. Il n'a pas beaucoup d'amis, il passe son temps à picoler. Quand il ne picole pas tout seul chez lui, il le fait en bande au bistrot. Dans l'histoire, il est amené à monter à Paris.

 

Il y a aussi Jean-Régis de la Motte Saint-Pierre, un aristocrate sur le déclin, qui n'a plus beaucoup de valeurs. Il s'est marié à priori très jeune avec une femme un peu plus âgée que lui, pleine d'argent et, du coup, il reste car c'est confortable, même s'il est amoureux d'une autre. Pour le personnage de Gwenaëlle, nous nous sommes inspirés pas mal de nos copines ou connaissances et nous avons tout mélangé. Elle mange macrobiotique, elle fait tout ce qui est tendance. Elle ne pratique pas le yoga mais le Yâna, puis la semaine d'après elle fera le nouveau sport à la mode. Elle change selon la tendance. Elle est un peu hystérique, elle a besoin d'amour, elle ne sait pas trop comment s'y prendre et, du coup, elle pète des plombs assez facilement, pour le plus grand plaisir du public qui se marre vraiment bien là-dessus.

 

3/ Tout au long de l'écriture, quels axes principaux avez-vous cherchés à défendre ? Qu'avez-vous surtout voulu mettre en avant ?

 

Nous avions la volonté de ne rien mettre en avant. Nous ne voulions pas défendre un message politique, ni une condition morale, ni parler de religion. Tout ce dont nous parlons n'a qu'un seul but, décontracter, faire rire et qu'il y ait une histoire qui se tienne.

 

Bien sûr, nous parlons du syndrome de Korsakoff, d'une femme enceinte d'un père déjà marié mais, ça, c'est la vie. Nous n'avons pas voulu mettre ces thèmes en avant. Nous sommes très contents, avec Sébastien, de pouvoir dire que notre pièce est une pièce populaire, où les spectateurs laissent leurs soucis à la porte, rigolent pendant une heure et demie avant de ressortir en se moquant de Jean-Régis et de Bébert, en admirant Gwenaëlle, en étant content et en allant boire un coup. Dix jours après, ils auront peut-être oublié la pièce mais, en tout cas, ils auront passé un bon moment.

 

4/ La pièce est à l'affiche depuis quelques semaines. Au fur et à mesure des réactions du public mais aussi de vos idées, avez-vous déjà apporté quelques petites adaptations ?

 

Pas forcément sur le fond. Les personnages ont évolué avec Marinelly que nous ne connaissions pas.

 

Nous sommes trois acteurs qui n'aimons pas forcément la monotonie ni être sur des rails. Donc je crois qu'il n'y a pas une représentation où l'on ne change pas une intention, un petit mot, jamais la mise en scène.

 

Donc, oui, nous ne sommes pas enfermés. Si vous venez voir la pièce le mardi puis le samedi, vous verrez la même histoire mais pas forcément la même pièce.

 

Nous nous entendons très bien tous les trois, personne n'en veut à personne d'avoir changé quelque chose, d'avoir essayé une nouveauté. Effectivement, au fil des dates, de nouveaux gags sont arrivés, certains que nous sommes presque déçus de ne pas avoir écrits dès le premier jour. La pièce évolue positivement, nous rajoutons des gags à des endroits où il n'y en avait pas. J'espère que cela continuera dans ce sens.

 

5/ Au-delà de ces adaptations, est-ce que, juste pour le plaisir de vous taquiner les uns les autres, vous vous permettez quelques improvisations très ponctuelles  sur scène ?

 

On fait très attention.  Nous sommes très joueurs tous les trois, cela pourrait vite partir en fou rire, ce qui nous arrive de temps en temps. Mais oui, nous nous permettons quand même d'improviser.

 

Au Mélo d'Amélie, c'est un peu moins évident car il y a un vrai timing à respecter. D'autres pièces se jouant avant ou après nous.  Mais dès que nous sortons dans des lieux où il n'y a que notre spectacle, nous pouvons très facilement faire un quart d'heure voire vingt minutes de plus, ce qui est énorme. Sébastien est un cabot, je suis un sur sur cabot et Marinelly, que l'on connaît peu, commence à se mettre dans notre jeu. Cela va devenir dangereux:)

 

6/ Plus généralement, quels sont vos autres projets et actualités artistiques du moment ?

 

Le film tiré de la pièce « L'aristo du cœur » est en montage. Cela va sans doute s'appeler « On n'est pas en week-end », produit par Avec les filles Production, une nouvelle société de production qui a un concept très novateur dans le monde de la télé et de la fiction. Nous avons tourné en mars, Sébastien et moi en avons les rôles principaux, ce qui nous ravit car ce n'est pas toujours le cas dans pareille situation.

 

Je continue aussi à tourner dans les séries françaises, toutes ces grandes séries intellectuelles de très bonne qualité. Je plaisante à peine, je trouve que, sur les cinq dernières années, des efforts incroyables ont été faits sur les séries. Les auteurs français de télévision écrivent de mieux en mieux, sont de plus en plus dynamiques, les réalisateurs sont jeunes et c'est vraiment chouette. Je pense que, d'ici quelques temps, cela va cartonner dans le monde. Des signes forts apparaissent en ce moment sur la réussite des chaînes à avoir mis en place des nouveaux talents.

 

7/ Pour terminer, très simplement, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

Que cela continue, que ça évolue et surtout plein de pognon :):):). Ça aide l'artiste à être encore plus drôle de savoir qu'il ne va plus se déplacer en RER mais en limousine, de savoir qu'il ne va plus manger au Mc Do mais au Fouquet's :).

 

Ce fut un plaisir, Régis, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Hélène Phenix évoque sa pièce de théâtre et dévoile ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Hélène,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, à la Folie Théâtre, de la pièce « Les amis du placard ». Quelle histoire y est racontée ? Quelles thématiques y sont abordées ?

 

C'est une pièce qui a été écrite en 2010 par Gabor Rassov. Elle parle d’un couple qui s'ennuie au bout de pas mal d'années de mariage et qui décide de s’acheter des amis, à une époque où cela peut se faire. C'est un des questionnements de la pièce, du point de vue des acheteurs : Puisque cela se fait, pourquoi ne le ferions-nous pas ?

 

La pièce explore les rapports entre le couple acheteur et les amis achetés. Cela ne va pas forcément très bien se passer, on peut s'en douter. C'est une comédie, mais qui reste très caustique. Elle parle des rapports humains, de leur cruauté, se demandant jusqu'où on peut aller lorsque l'on donne le pouvoir à certains humains sur d’autres. On y évoque donc la perversité, la monstruosité, mais aussi la commercialisation de tout, les dérives des rapports humains. Nous sommes dans une époque quand même particulière où, sur certains sites de rencontre, il y a des petits chariots dans lesquels on peut mettre des gens. Au Japon même, il paraît qu’on peut louer des amis ! Pour nous, cette pièce s’inscrit dans la lignée de la série américaine « Black Mirror », qui imagine dans un futur proche l’évolution des nouvelles technologies, de notre rapport aux réseaux sociaux, pour en montrer les dangers.

 

2/ Comment présenter votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

Je suis Juliette, l'amie achetée, avec son compagnon Guy. Nous sommes confrontés à une situation de premier jour au travail, où l'on ne sait pas trop ce que l'on attend de nous, on est un peu stressés, pas très à l'aise.

 

Mais je suis plutôt positive, mon personnage préfère cette situation à la rue. Je suis dans la flatterie, très souriante, pour faire plaisir aux acheteurs. Je suis très entraînante, je fais tout pour aller dans le bon sens.

 

Je vais cependant rapidement être victime de la situation, et des acheteurs qui vont progressivement faire ce qu'ils veulent avec ce couple d'achetés. Le personnage va être en souffrance et ballotté au gré des désirs plus ou moins dingues des acheteurs. Il y a pas mal de choses à jouer. En toute honnêteté, j'ai eu du mal, au début, à appréhender le personnage qui pouvait paraître, en comparaison à l'autre couple, un peu neutre. Mais plus ça va, plus je découvre qu’il y a plein de choses à jouer notamment dans les silences. Elle commence par être très positive, puis perplexe, puis terrifiée, puis humiliée. Elle passe d'un optimisme fou à un désespoir total. Sans trop en dévoiler, il y a une réelle colère à un moment qui va aussi la faire basculer.

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés du succès de cette pièce ?

 

Les gens apprécient surtout le second degré, le fait de pousser à l'extrême une situation. D'autres vont être un peu plus mal à l'aise, car c'est certes une comédie, mais pas seulement, et ils s’attendaient à plus de légèreté. Mais, d’une manière générale, on nous dit que c’est un sujet fort, qui fait réfléchir et que ça reste très drôle, avec des répliques très amusantes et des situations loufoques.

 

La pièce suscite des questionnements sur notre société, on pourrait croire qu’elle en donne une vision pas très optimiste. Mais, finalement, l'auteur, qui nous a fait l’honneur de venir nous voir plusieurs fois et avec qui on a pas mal échangé, nous expliquait que cette pièce aide aussi pour lui à tirer un peu la sonnette d'alarme sur ce que pourrait être notre société si on laissait faire les choses. La prise de conscience est donc plus positive que négative, car on peut faire en sorte de ne pas dériver dans l’extrême !

 

4/ Quelle suite aimeriez-vous donner aux dates parisiennes ?

 

Nous aimerions partir en tournée, nous pensons que la pièce peut également plaire en province et, d’expérience, voyager aux quatre coins de la France (ou au-delà) avec une pièce est toujours un plaisir. Nous sommes en train de développer cela, de faire circuler notre dossier de diffusion.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos autres projets artistiques ?

 

Je vais rejouer « Le plaisir de rompre » et « Le pain de ménage » avec Morad Tacherifet, un de mes partenaire des « Amis du placard », pièces qu’on a déjà interprétées au théâtre de Nesle et mises en scènes par Joël Coté. Ce sont deux textes magnifiques de Jules Renard écrits en 1897 et 1898, qui parlent de la relation amoureuse avec une modernité assez incroyable.

 

Dans la première œuvre, un couple se sépare et, dans l'autre, deux personnes qui sont déjà en couple flirtent et envisagent chacune de quitter leur foyer. On y évoque donc la séparation, mais aussi la rencontre. Cela parle à tout le monde. Le fait d'avoir les deux situations est très intéressant, dans la première pièce la femme est plutôt dominante, dans la deuxième c'est plutôt l'homme. Ils ne sont ainsi pas enfermés dans des clichés.

 

Nous jouerons du 9 mars au 2 juin 2018, à la Folie Théâtre, dans la petite salle. Comme c'est une pièce plus intimiste, cette salle s’y prêtera très bien.

 

6/ Pour terminer, très simplement, que peut on vous souhaiter pour la suite ?

 

De continuer à jouer « Les amis du placard » en province, le plus possible, et que la nouvelle pièce fonctionne aussi. De mon côté, j'ai des envies d'écriture. Pourquoi pas aussi m'essayer au cinéma, j’ai peu d’expérience dans ce domaine mais une vraie attirance pour lui.

 

Ce fut un plaisir, Hélène, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre

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Eric Geynes : parcours, projets, actualités - il évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : © Labo de Fif

 

Bonjour Eric,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous ! Nous en profitons pour remercier le restaurant Adulis Café Abyssinien (46 rue Galande à Paris) de nous accueillir dans ce chouette lieu.

 

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes et aux riches expériences. Pourquoi votre quotidien artistique vous plaît il tant ?

 

Parce que c'est différent tous les jours. Le jeu de comédien l'est par la diversité de tous les rôles que je dois travailler. Quand j'écris, c'est pareil, c'est comme quand j'étais gamin et que j'inventais tous ces mondes et toutes ces histoires. Il y a des jours où je vais me sentir plus scénariste, d'autres où je ne vais pas du tout vouloir écrire pour me concentrer sur mon activité de comédien.

 

Au delà des échanges réguliers avec mon agent, des prises de contacts, j'aime aussi continuer à faire régulièrement les exercices que je pratiquais dans les cours auxquels je participais.

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre les différents domaines que vous pratiquez ?

 

Tout à fait. Quand j'écris, contrairement à d'autres qui vont être plus intéressés par le contexte, je me concentre avant tout sur le détail, sur le particulier, sur les personnages. C'est mon point d'entrée dans l'histoire parce que je suis comédien. J’utilise alors toute mon expérience, pour définir ce que le personnage va vouloir, ce qui va l'empêcher d'avancer et ainsi de suite. Pour donner du relief à l'histoire.

 

Dans l'autre sens, à la lecture du texte, je déchiffre de plus en plus l'intention du scénariste. Je devine les ramifications, l'écriture m'y aide. Mon jeu d'acteur en devient plus riche.

 

3/ Quelle est votre méthodologie de préparation en amont des tournages ?

 

D'abord le déchiffrage du scénario, pour recueillir un maximum d'informations sur mon personnage. Je cherche aussi à voir ce que les autres personnages disent du mien. Je fais ensuite des recherches pour faire un lien entre moi et le personnage, pour qu'il y ait une sorte d'écho en moi.

 

Puis, je travaille vraiment sur les objectifs de chaque scène, pour comprendre son but. Je m'intéresse pour cela aussi à la scène d'avant et à celle d'après. Sans oublier bien sûr les répliques, pour explorer différents champs. Il faut que je nourrisse d'intentions les gestes et déplacements de mon personnage.

 

Pour, une fois sur le plateau, me laisser aller, être vraiment avec mes partenaires, être réceptif au réalisateur et essayer des choses.

 

4/ En tant qu'auteur, quelles sont vos principales sources d'inspiration ?

 

Cela part toujours d'un moment ou d'une image, comme sur un projet sur lequel je travaille actuellement. Il faut ensuite trouver ce qu'il y a autours. C'est donc plutôt une écriture instinctive avant, ensuite, de créer une structure, pour ne pas se limiter à un simple flot.

 

J'ai besoin de travailler plusieurs choses en même temps, je suis sur un autre projet en ce moment qui part, cette fois ci, d'une scène.

 

Deux autres projets me tiennent particulièrement à cœur, du fait des implications politiques. C'est la première fois que j'ai fait le processus inverse, partant de ce que je voulais dire avant, ensuite, d'écrire. C'est en cours de développement.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et actualités artistiques actuels ?

 

J'ai tournée une série pour la BBC, en Angleterre, « Casualty », qui a été récemment diffusée. C'est un peu une institution là bas, la 32è saison est en diffusion. J'ai eu quelques scènes sympas dans la peau d'un personnage qui travaille à une frontière militaire. D’habitude, cette série est tournée en studio mais j'ai eu la chance de jouer en extérieur.

 

En octobre, vous me retrouverez dans une série de dix fois dix minutes pour la plate forme Blackpills. A l'image de Netflix, les contenus sont disponibles en ligne ou via des applications. Mais tout est original. « Fearless », réalisée par Sébastien Drouin, a été tournée en anglais, en partie à la Cité du cinéma à Paris. C'était vraiment super, j'ai eu la chance d'avoir un entraînement par le GIGN en armes à feu et en cascades. Le personnage en lui même était assez intense, il subit des expériences et il est dans un état de peur quasi permanente. C'était un rôle assez compliqué mais passionnant. Sur le papier, il n'était pas l'homme le plus sympa du monde mais le réalisateur m'a dit que, avec mon interprétation, on réussissait à aimer mon personnage.

 

Je tourne actuellement un jeu vidéo en motion capture, c'est assez rigolo, avec des justes au corps et des capteurs partout. Nous sommes comme des gamins, on doit imaginer tout, tout le temps, partout car il n'y a rien sinon les comédiens et quelques petits accessoires.

 

6/ Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

Que les récents rendez-vous très intéressants que j'ai eus se soldent par des résultats positifs. Il faut envoyer beaucoup d'énergie positive.

 

 

Voici quelques liens :
Court métrage ENTRE-DEUX actuellement sur le circuit des festivals qui a récemment reçu le prix du meilleur Design Sonore à Détroit (US) entredeuxfilm.wordpress.com

 

Merci Eric pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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Franck Borde évoque son parcours et ses actualités artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Franck,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, notamment comédien et voix off. Qu'est-ce qui vous attire tant dans votre métier ?

 

Dès le début, j'ai été attiré par la liberté de parole qu'offre ce métier. J’ai une formation un peu atypique, j'ai fait un sport étude équitation, j'ai été en lycée agricole. C'est dans ces lycées où il y a beaucoup d'activités que j'ai découvert les ateliers théâtre. C'est alors que j'ai pris conscience de cette fameuse liberté dont je vous parlais.

 

On portait un texte d'un auteur mais, sur scène, on pouvait aussi tout dire. Je suis alors monté sur Paris pour faire une école de théâtre. J'ai essayé de retrouver cette liberté, ce qui n'est pas forcément évident. Faire une activité en hobby est une chose, en faire son métier en est une autre. Finalement, j'ai découvert à Paris, et c'est normal, de la communication, du business, ça fait partie du jeu. Il faut alors chercher le juste équilibre entre jouer le jeu de cela et, en même temps, garder sa liberté, sa parole libre, aller vers les projets que l'on aime et que l'on souhaite porter.

 

2/ Existe-t-il des parallèles entre ces différents domaines artistiques que nous venons d'évoquer ?

 

Oui ! Tout ce que l'on fait, pas uniquement dans l'artistique, aussi ce que l'on vit au quotidien, nourrit. Tout alimente toute chose dans la vie. C'est vrai notamment dans l'art.

 

J'ai commencé par le théâtre, j'ai fait ensuite de l'image. Le théâtre m'a donné pour l'image une certaine structure, des bases solides. En même temps, l'image, quand je suis retourné ensuite au théâtre, m'a apporté plus de fluidité. Pour casser cette vision parfois un peu classique du théâtre. La voix off, quant à elle, amène une grande technicité.

 

Dans cet exercice, on peut être parfois plus ou moins naturel, donc plus vers l'image. A l'inverse, il arrive d'être davantage technique, donc plus vers le théâtre. Entretenir sa voix et sa méthode joue sur sa technicité vocale.

 

3/ Spontanément, retenez-vous une expérience tout particulièrement ?

 

Je tourne actuellement le spectacle « Morphine » de Boulgakov avec la compagnie du Théâtre de l’Estrade. Nous sommes intervenus pendant dix huit mois en centre de détention, avec des personnes détenues hommes et femmes, que nous avons accompagnés pour créer leur propre version. Puis nous avons interprété la nôtre.

 

C'est pour cela aussi que je fais ce métier, pour être confronté à d'autres univers que je ne connais pas. Je ne pense pas être l'une des personnes qui avait le plus d'a priori sur les personnes détenus mais, finalement, je me suis rendu compte que j'en avais quand même. J'ai rencontré un public que je ne m'attendais pas forcément à voir en détention, avec par exemple certaines femmes âgées qui auraient pu être mes grands-mères. J'ai beaucoup aimé ces rencontres, avec des hauts et des bas liés à la contrainte carcérale, ce n'était pas évident tout le temps mais ce fut intense. J'aimerais renouveler plus souvent ce genre de passerelles.

 

Nous poursuivons actuellement avec les scolaires, en banlieue parisienne. C'est un public différent. Nous avions aussi joué en milieu rural, ce fut encore un autre public. On leur donne à chaque fois la parole, on fait en sorte de créer des ateliers avec eux et d'avoir des échanges après le spectacle. Je trouve que cela enrichit tout le monde.

 

4/ Face au rythme soutenu sur un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de préparation en amont ?

 

Je fais en sorte de bien connaître le texte pour en être libéré, cela représente beaucoup de travail en amont. Sur le plateau, je vise à être le plus disponible et le plus à l'écoute de mes partenaires et du réalisateur. Ce n'est pas forcément quelque chose que l'on décide sur le moment. Je pratique un peu la sophrologie et la méditation, cela m'aide à me recentrer.

 

Artistiquement, à mon niveau, je n'ai pas forcément beaucoup mon mot à dire. Au théâtre, à l'inverse, il y a un vrai échange avec le metteur en scène, sur plusieurs mois. Finalement, pour l'image, je ne suis qu'un petit rouage d'une grosse machine. J'ai encore du mal à y trouver ma liberté. Mais j'aime que chacun ait besoin de l'autre, des comédiens de l'équipe technique et inversement.

 

Je suis davantage épanoui au théâtre et en voix off. Je ne saurais cependant pas choisir entre les deux. La voix off apporte de la technicité, cela va suffisamment vite et me permet une liberté financière pour ensuite m'engager sur d'autres projets, pas forcément toujours payés, au théâtre qui me tiennent particulièrement à cœur. Pour me concentrer davantage sur l'artistique.

 

5/ En studio, quelles sont vos petites astuces pour être le plus juste possible ?

 

Le travail  ! J'ai commencé la voix off il y a cinq ans, il faut se vautrer, il faut recommencer, continuer à travailler. L’entraînement est la clé. J'ai même fait une école de voix off, ce qui est fort utile car il n'y a plus le temps, avec la réduction des budgets, en studio non plus.

 

Il faut donc suffisamment travailler en amont pour se sentir prêt.

 

6/ Plus généralement, quels sont vos projets et actualités en ce moment ?

 

Je viens de finir, en voix, un programme sur les chiens. « Dogs » pour Discovery Channel, j'y fais des voice over. Ce n'est pas du doublage, je parle par dessus les voix anglaises. Nous avons enregistré quatre saisons de treize épisodes depuis fin août avec comme directrice artistique Isabelle Perilhou, une rencontre comme on aimerait en faire le plus souvent possible. C'était un vrai plaisir de travailler avec elle sur ce programme.

 

Au théâtre, je vous parlais précédemment de «  Morphine  ». Boulgakov est un auteur russe, qui a écrit « Le Maître et Marguerite ». « Morphine » est un peu son histoire car, avant de devenir auteur, il était médecin et morphinomane. Il s'en est sorti en écrivant.

 

Dans la pièce, il décrit cette descente aux enfers, dans l'addiction à la morphine puis à la cocaïne. Ce témoignage est passionnant et d’autant plus juste que c'est un médecin qui le fait. Il la décrit d'un point de vue médical. Avec une histoire d'amour à l'intérieur qui va évoluer suivant la dépendance en passant par la passion, le mensonge, la violence, le désespoir puis la mort. C'est vraiment un très beau spectacle.

 

On se sert de ce support, qui est une œuvre artistique à part entière, un spectacle d'une heure quinze avec des artistes de talents : un musicien en direct Geoffrey Dugas, un vidéaste Sébastien Dumont et deux autres comédiens Delphine Haber et Benoit Weïler. Nous travaillons tous ensemble depuis plus de 15 ans ce qui nous apporte une grande confiance dans l’acte de création. Il y a un mélange de vidéos en direct et d'enregistrements. Nous faisons une transposition du journal intime de Poliakov qui était écrit, en selfies.

 

C'est une œuvre artistique que nous avons jouée pour le tout public. Nous avons eu le souhait, comme cela questionne un thème de société important, de l'amener sur un processus que nous avons appelé prévention-addiction-santé-théâtre. C'est du théâtre citoyen. Pour essayer de créer une réflexion sur de notre société, ses mécanismes, de créer une catharsis avec le public pour en débattre, en tant que citoyens, tous ensemble, au même niveau.

 

En ce moment, comme je l'indiquais, nous jouons dans des lycées. Nous faisons, avec les élèves, des ateliers forum. Ils pensent que ça va être une équipe de prévention addiction qui va arriver, alors qu'ils voient débarquer des comédiens. Ils pensent que nous avons un discours très consensuel sur l'addiction, mais pas du tout. Nous leur demandons ce que eux en pensent, quelle est leur définition de l'addiction. On développe avec eux le processus addictif et, une fois qu'ils l'ont compris, on les fait travailler en petites scénettes. A quatre ou cinq groupes, ils font des petites scènes qui représentent pour eux l'addiction dans leur vie du quotidien. Elles sont totalement libres, c'est leur création. Il peut y avoir de tout, sans aucun tabou.

 

C'est intéressant car cela amène d'autres thématiques.  L'addiction est-elle forcément le fruit d'un produit ou peut-on l'être sans qu'il n'y ait de produit ? On en vient alors aux écrans, parfois à la sexualité. Les jeunes en ont fortement conscience d'ailleurs.

 

Ensuite, ils élisent la scène qui, pour eux, représente le plus le processus addictif. Qui va être rejouée tout en permettant au public de l'arrêter pour proposer une alternative. Le plus important n'étant pas de dire qu'il ne faut pas consommer, mais plutôt d'avoir une intelligence collective sur l'addiction. Se demandant à quel moment on se met en danger, à quel moment on met en danger l'autre, à quel moment on doit tirer la sonnette d'alarme et vers qui se tourner alors.

 

Cela crée un lien avec ces jeunes, qui viennent ensuite voir notre représentation. On constate une vraie différence entre ceux qui assistent juste à la pièce sans nous avoir rencontrés avant et ceux qui ont passé trois heures de forum avec nous. Ils sont d'autant plus attentifs, ils réalisent ce qu'est la création. Après la pièce a lieu un débat avec eux. On invite des professionnels de santé de la ville, pour que les élèves mettent des noms sur des visages et sur ce qui est possible dans leur ville.  Cela leur fait des référents adultes avec qui la parole peut être libre.

 

C'est un beau projet que j'adore, que nous faisons depuis deux ans. Nous le reprenons cette année et nous espérons que l'aventure se poursuivra la saison prochaine. Notamment en région Paca que nous aimerions développer. Ce n'est pas toujours simple mais, heureusement, nous sommes soutenus par des organismes comme l’A.R.S. et la MILDECA.

 

Ce fut un plaisir, Franck, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Marie Legault nous présente sa nouvelle rubrique sur M6 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marie,

 

C'est avec un énorme plaisir que nous vous retrouvons pour cette nouvelle interview.

 

1/ Vous êtes, depuis peu, à l'antenne de M6 en tant que coach sport  , santé et bien-être de « M6 Boutique ». Pour commencer, comment est née cette nouvelle aventure ?

 

J'ai été approchée car la chaîne cherchait une nouvelle spécialiste dans le sport, pour parler des différents produits liés au sport et à la santé. Après avoir fait des essais, j'ai eu le plaisir d'avoir été confirmée, quelques jours avant la première, en tant que coach pour « M6 Boutique ».

 

2/ Quel est le contenu de vos interventions ? Quels thèmes abordez-vous ?

 

Je reçois, un peu à l’avance, les fiches produits. Je dois m'en imprégner mais ce n'est pas vraiment moi qui ai en charge la vente des produits, ce sont davantage les animateurs principaux. Je suis plutôt là pour valider le produit, en donnant des explications et des repères pour la santé et pour l'entraînement. Je suis là pour guider et rassurer les gens, je suis la garante, celle qui crédibilise.

 

J'aime ce côté spécialiste, pouvoir dire aux gens de prendre soin d'eux, en mettant en avant des appareils qui pourraient les aider dans cette démarche là.

 

3/ Comment préparez-vous votre participation au programme ? Quelle est votre méthodologie en amont ?

 

Même si j'ai tout mon bagage de coach et mon expérience de sportive, j'essaie de tester les produits. C'est important pour me les approprier. Cela me permet de savoir de quoi je parle, pour être à l'aise. Pour pouvoir en parler plus facilement, il faut que j'en sois convaincu et les tests m'y aident.

 

Juste avant l'antenne, je vérifie une dernière fois que tout fonctionne, c'est mieux:))

 

Quelles valeurs ajoutées essayez-vous d'apporter à l'émission ?

 

Il y a déjà des fiches toutes faites sur le produit avec les points forts à mettre en avant. J'essaie de m'en inspirer tout en faisant en sorte d'être sincère dans ce que je dis. Pour inciter les gens à prendre soin d'eux.

 

J'ai un discours orienté avec des mots clés, pour le reste j'essaie d'apporter ma sensibilité personnelle, en y glissant des petits messages de santé et de bien-être notamment. Mon expérience de coach m'y aide. Je veux être avant tout rassurante et bienveillante.

 

4/ En quoi vos expériences passées mais aussi les plus actuelles vous aident elles ?

 

C'est une question intéressante. Le fait d'être coach me permet d'avoir une expérience du terrain, je connais le corps humain, je suis à l'aise avec l'accompagnement du sportif. D’ailleurs, au casting, on ne m'arrêtait plus, j'aurais pu parler pendant une heure et demi, tellement j'avais d'anecdotes à raconter. Cela a beaucoup plu.

 

En tant que comédienne, je suis à l'aise sur un plateau.  Je ne suis pas du tout intimidée par les cadreurs, la réalisation ni les équipes techniques. J'avais aussi déjà fait de l'animation en télé, notamment avec Christophe Dechavanne dans « Coucou, c'est nous ! ». Donc l'émission de M6 n'est rien d'autre que la réunion de ces trois casquettes en une seule. Je suis d’autant plus à l'aise pour transmettre des informations de manière sincère, en jouant sur plein de tableaux.

 

J'étais aussi mannequin pour faire des présentations de sport sur des plate-formes ou sur d'autres chaînes. Je sais du coup plus facilement comment me placer par rapport au produit.

 

Le discours du vendeur est un peu nouveau pour moi, je vais l'intégrer petit à petit. Même si, comme je vous le disais, ce n'est pas mon rôle principal à l'antenne.

 

Vous êtes arrivée à l'antenne depuis peu. Comment vous sentez-vous ?

 

J'ai brisé la glace à la première. Je suis super sereine et tranquille pour les prochaines. Je dois être observatrice et capter toutes les informations que l'équipe m'a données, pour en faire un condensé et m'en servir pour la suite.

 

J'ai hâte d'y retourner, c'est un immense plaisir. Ayant un sens de l'improvisation assez aigu, même la première, où l'on m'a demandé de faire des choses assez différentes de ce qui était prévu, fut un réel plaisir pour moi. Je suis très heureuse d'avoir mis le pied dans cette nouvelle aventure, qui va être récurrente avec une à deux interventions par mois. Avec des appareils de fitness ou pour parler santé, bien-être, je serai à l'antenne.

 

5/ Pour finir, que retenir afin d'inciter les lecteurs à vous regarder sur M6 ?

 

J'espère que je représente quelqu'un qui croque la vie à pleines dents, qui est optimisme. Je suis une femme femme, j'ai eu des enfants, je prends soin de moi, j'espère pouvoir entraîner d'autres femmes dans ce même élan de prendre soin de soi. Mes interventions visent à cela en tout cas.

 

Je souhaite aussi motiver les plus jeunes, mais également les hommes. J'espère que ma bonne humeur, mon sourire, ma positivité, ma luminosité, ma bienveillance inciteront à me suivre. Bref, je souhaite que les gens viennent chercher de bons conseils en m'écoutant comme une bonne amie.

 

Merci Marie pour cette interview très agréable !

Publié dans Télévision

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Emma Louise évoque sa passion artistique et ses envies !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Emma Louise,

Quel plaisir d'effectuer cette interview en votre compagnie !


1/ Vous êtes une jeune artiste avec déjà quelques chouettes expériences. Comment vous est venue l'envie de devenir comédienne ?

Tout simplement grâce à ma mère qui fait du théâtre. Cela m'a donné l'envie d'essayer. Pour me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre. Y arriver, ce n'est pas facile. Aussi jouer devant les gens.

2/ Quels souvenirs gardez vous de vos premiers tournages ?

Les caméras ! C'est très impressionnant en fait d'être filmée sous différents angles.

Face au rythme soutenu sur le plateau, comment vous êtes vous préparée en  amont  pour votre première expérience ?

Au début, je n'ai pas eu vraiment le temps de m'y préparer. Cela s'est fait très rapidement, en remplacement d'une comédienne absente. De figurante, je suis passée à comédienne en 1h30. L'équipe m'a donné le texte et j'ai eu quelques minutes pour  l'apprendre. J'y suis allée, j'ai essayé de faire vite et le mieux possible. 

C'était ma première expérience, j'ai eu du mal puis c'est venu naturellement. J'ai essayé de me mettre bien dans la peau du personnage de Ninon sans trop regarder les caméras.

Je garde un super souvenir du tournage, j'ai surtout joué avec des jeunes de mon âge qui m'ont beaucoup aidé, qui m'ont écouté et  conseillé. Ils ont vraiment été super gentils avec moi.

3/ Pour la suite, quelles sont vos envies ?

J'aimerais bien continuer en télé, pourquoi pas dans une série. Ça m'a plu,  ça m'a marqué et c'est quelque chose que j'ai aimé faire, donc pourquoi pas retenter l'aventure, quelque soit le rôle. J'ai vu que pouvais m'adapter très vite.

À ce jour, je ne veux pas forcément intégrer une école et plutôt faire cela comme un loisir en parallèle avec le lycée, à côté de ce que j'aimerais faire plus tard. Pour l'instant, ça m'irait bien comme cela. Mais j'en ferai peut-être mon premier métier dans un futur plus ou moins proche.

J'essaie, pour le moment, de faire des castings (films, mode, courts métrage et de la figuration) mais ce n'est pas toujours ce que je recherche, ou je ne corresponds pas toujours aux rôles recherchés. Je postule, je fais des castings et j'attends que l'on m'appelle si j'intéresse. Et le lycée me prend beaucoup de temps.

4/ En tant que téléspectatrice, qu'aimez-vous regarder ?

J'aime la série « Les Mystères de l'Amour », dans laquelle j'ai joué. Mais aussi plein d'autres choses, des téléfilms, des émissions sur la nature notamment. Mais souvent des programmes français.

5/ En conclusion, que peut on vous souhaiter pour la suite ?

J'espère continuer, j'espère que l'on me retrouvera dans des rôles. J'ai hâte tout en sachant qu'il faut être patiente !

Merci Emma Louise pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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Virginie Guilhaume revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Virginie,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Vous êtes une animatrice télé aux multiples et riches expériences. Très simplement, que retenez-vous de votre parcours jusqu'à présent ?

 

C'est difficile de répondre en peu de mots mais je retiens que l'on peut aussi tous arriver là où l'on veut. Je crois que c'est quelque chose de très important pour tous ceux qui ont des rêves et qui veulent aller jusqu'au bout.

 

Ce n'était pas du tout un rêve de faire de la télé, c'est arrivé par hasard dans ma vie. Je viens d'une famille de gens de la télévision donc je n'en rêvais pas forcément. J'avais envie d'être une vraie journaliste, de barouder à travers le monde avec mon sac, de raconter ce qui se passait.

 

Je suis passée finalement de l'ombre, que je souhaitais profondément, à la lumière. Parce que l'on m'a proposé d'en faire. Au bout de la cinquième proposition, j'ai dit oui. J'ai trouvé cela drôle, marrant et la vie qui allait avec me plaisait. En fait, c'est le challenge qui m'a plu. Ce n'est pas tant le fond mais plutôt le fait d'être en direct en prime, comme en haut d'une falaise et me risquer tout d'un coup à mon propre tempérament qui est plutôt, à la base, timide et réservé.

 

2/ Un moment en particulier vous a-t-il plus marqué que tous les autres ?

 

Oui, quand Olivier Minne et Raymond Acquaviva, grand metteur en scène, m'ont proposé de jouer dans la pièce de théâtre de Feydeau pour France 2. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'ils pensent à moi.

 

Pour le coup, en parlant de rêves, celui-ci en est un. J'avais très envie de barouder, d'être la vraie journaliste de terrain comme je vous le disais, mais s'il y avait un rêve timide, enfoui, pas complètement conscient, c'était de jouer la comédie. Lorsqu'ils me l'ont proposé, je n'y croyais pas du tout, je pensais alors que j'allais faire simplement une petite apparition. En fait, j'ai décroché l'un des premiers rôles de la pièce aux côtés de Bruno Guillon, Thierry Beccaro, Valérie Maurice et plein d'autres.

 

C'était quand même un texte très long, très important avec cinq semaines de répétitions dans des conditions de pros. Nous avons joué deux soirs et j'ai éprouvé un plaisir absolument intense.

 

Avant, sur toutes les émissions que j'ai faites, sans exception, je n'ai jamais eu le trac. C'est quelque chose qui était très sympathique, très excitant mais une chose générée pour moi, qui faisait partie de ma vie. Quand je me suis retrouvée dans les coulisses du théâtre, j'ai eu un trac fou. Je n'arrivais plus à parler, j'étais pétrie d'angoisse, de stress, je me disais ne pas être du tout à ma place, craignant d'être ridicule et d'oublier mon texte. Le fait de pouvoir incarner quelqu'un, d'être ce personnage, d'essayer de comprendre qui était vraiment Marcelle, cette femme à demi mots à la fois réservée et extravertie, qui voudrait mais qui n’ose pas, qui pense mais qui ne pense pas, était très impressionnant pour moi. Mais j'ai adoré jouer cela, la scène m'a procuré énormément de plaisir.

 

Je me suis dit que s'il y avait quelque chose dont j'ai vraiment envie aujourd'hui, c'est bien de jouer. De jouer profondément, que ce soit à l'image ou sur scène, peu importe mais jouer. Ce fut un moment clé pour moi qui va déterminer toutes mes futures années.

 

Cela vous a donc donné l'envie de réitérer l'expérience sur une plus longue durée ?

 

Exactement ! Je vais prochainement jouer dans un court-métrage et je suis sur plusieurs projets. Notamment une pièce et deux petites apparitions dans des films. Rien n'est fait mais ce sont de vraies possibilités.

 

Je suis allée récemment au Festival de la Fiction TV de La Rochelle et je trouve extraordinaire de voir de grands comédiens venir maintenant à la fiction et en faire ce qu'elle est aujourd'hui. Elle est de plus en plus souvent extrêmement bien ficelée, écrite et réalisée par des petits génies du cinéma. Je trouve que ce mélange des genres est extrêmement positif. Ce fossé qu'il y avait entre la télé, la cinéma et le théâtre se casse progressivement et c'est super.

 

3/ Êtes-vous intéressée par un domaine ou un genre en particulier dans cette nouvelle aspiration artistique vous concernant ?

 

Non, pas forcément. Il est plus simple, on peut le penser, de jouer des rôles de folles ou de meurtrières, voire de filles complètement névrosées. Car plus on rentre dans l'excès, plus on a cette fausse impression que l'on va arriver à l'interpréter.

 

Mais je ne pense pas avoir envie de jouer tout d'un coup une amoureuse ou une killeuse. J'ai juste envie, tout d'un coup, d'être séduite par un scénario, par un script, par une pièce, par un écrit tout simplement. De me dire que ce que je viens de lire est complètement dingue et que j'ai envie d'y jouer. On m'a proposé un scénario que je viens de lire, mon rôle, si c'est le mien, est petit mais le personnage est tellement incroyable, dans une perversion totale, ses scènes sont tellement fortes, à des moments clés du film, que c'est très excitant.

 

Je ne sais pas si je vais décrocher le rôle mais une chose est sûre, je veux aller vers ça. Joindre d'un coup le talent des auteurs, des réalisateurs, des preneurs de son est absolument magnifique.

 

Cette envie de comédie se ferait-elle en complément d'animation d'émissions ? Ou voudriez-vous vous y consacrer pleinement ?

 

Dans ma vie, la seule chose qui m'a guidée a été de ne faire aucun plan. J'ai intégré une école de journalisme, c'était super et, en même temps, j'étais serveuse le soir, je vendais des fringues le week-end, j'ai adoré cette vie là, même si je ne gagnais pas grand chose. Par la suite, j'ai commencé à travailler dans une boite de production, nous étions peu payés donc je devais travailler deux fois plus le soir en tant que serveuse. Je ne savais pas où j'allais mais la vie m'a amené plein de choses, notamment de monter sur scène dernièrement. 

 

Je ne sais pas ce qui se passera demain, peu m'importe en fait.  Tant que les projets et les idées sont bonnes....pourquoi pas monter un hôtel ?

 

4/ En qualité de téléspectatrice, qu'aimez-vous regarder à la télévision ?

 

Question piège:)) J'aime regarder « Quotidien » de Yann Barthès, je trouve cela très patchwork. François Busnel, de «  La grande Librairie  » a vraiment réussi à me redonner le goût d'écouter des auteurs. Je rate rarement une émission de Taddeï en radio. Pour moi, c'était l’un des rares sur France 3 à l'époque à parler de tous types de sujets, à inviter tous types de personnes que l'on ne voyait nulle part ailleurs. Pour aller jusqu'au bout du débat, au fond du fond, en allant même inviter des personnages sulfureux que j'exècre mais dont j'avais envie de comprendre le comment du pourquoi. Pour moi, c'est vraiment un petit génie.

 

Je regarde plein d'émissions. J'adore Nikos, que je trouve très sympathique, il est très doué dans ce qu'il fait en divertissement. Je ne rate pas Laurent Ruquier le samedi soir. J'adore Wendy Bouchard, je la trouve très talentueuse. Bruce Toussaint et Caroline Roux sont vraiment très biens tous les deux. Ils amènent quelque chose d'intéressant dans les discussions et dans l'actualité. Tout comme Yves Calvi. J'en oublie pleins.

 

Vous savez, il y a des émissions et il y a des animateurs, des rendez-vous. Taddeï, Ardisson, Ruquier sont des gens que l'on regarde, qui vous accrochent clairement, quel que soit le programme.

 

5/ Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison ?

 

D'être très heureuse, c'est bien l'essentiel. De donner le maximum de kiffe autours de moi. Le reste m'importe peu. Être sur les planches, à la télé, en radio ou dans une boutiques de vêtements, tout me va !

 

Ce fut un plaisir, Virginie, d'échanger avec vous !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Athena Zelcovich évoque son parcours et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Athena,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous êtes une jeune artiste mais déjà aux multiples expériences. Notamment en télévision, au cinéma, en publicité ou bien encore sur les planches. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

Pouvoir avoir la possibilité de changer de peau, d'être un nouveau personnage à chaque fois. Aussi d'apprendre à se connaître. Typiquement, sur « Plus Belle la Vie », avec Jenny, j'apprends sur moi car elle est à la fois très différente et en même temps je me reconnais en elle un petit peu.

 

Mettre un masque, expérimenter des personnalités me plaît. C'est aussi un échange, transmettre quelque chose aux gens, les faire rêver, les faire pleurer, sourire, c'est un don de soi.

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Je me sens plus à l'aise, paradoxalement, sur un plateau de tournage. Je trouve que la télé et le théâtre n'ont rien à voir. Dans ce dernier, on a un contact avec le public qui change chaque soir. J'ai un peu plus de mal.

 

Derrière une caméra, on donne aussi des choses, bien sûr mais il n'y a pas ce côté mise à nu de suite, on rentre dans le bain avec l'énergie des gens autours de soi, sans le public qui est derrière l'écran.

 

Par contre, tous les métiers de l'image se ressemblent.

 

3/ Spontanément, retenez-vous une expérience plus que toutes les autres ?

 

Pleins mais surtout je dirais que, à chaque fois, j'ai fait des rencontres extraordinaires. La série sur France 3 m'a marqué, je ne pensais pas rester aussi longtemps, presque un an. C'est en stand by pour le moment car j'ai d'autres projets actuellement.

 

Aussi un court métrage que j'ai tourné il y a six ans avec Christophe Bec, un scénariste de BD à la base qui est aussi réalisateur. Il m'a donné ma chance, c'était un vrai tournage pro, avec toute une équipe. Je me suis dit que c'était vraiment cela que je voulais faire. Je suis heureuse de l'avoir connu.

 

4/ Face au rythme généralement soutenu d'un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de préparation en amont ?

 

Ça vient un peu avec l'expérience. En télé, le rythme est, c'est vrai, très intense. Je me couche tôt, j'ai besoin de dormir beaucoup pour assurer. J'essaie d'apprendre le texte un peu en avance, je cherche à ne pas me disperser, je fais un peu de méditation, de yoga. Pour rester concentrée et être à l'écoute des gens qui travaillent avec moi sur le plateau.

 

Je fais toujours une première proposition mais j'aime bien être guidée par le réalisateur, je parle beaucoup avec lui et j'affine, je m'adapte ensuite. C'est toujours mieux de proposer que d'arriver neutre. Un réalisateur est toujours content de voir qu'on lui propose quelque chose même si, dès fois, ce n'est pas l'attendu. L'important est alors de s'adapter, c'est une des qualités attendues chez un acteur.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

 

Je fais beaucoup de photos, j'ai fait une campagne Eastpac, pour des sacs à dos à Lisbonne.  Je vais aussi rentrer en préparation d'un film, le deuxième long métrage de Thibault Turcas, après « Les Vilains ». Le personnage sera très proche de ce que je suis, avec un tournage à six dans les Alpes. Ce sera une comédie loufoque, très drôle. J'ai hâte et c'est un genre nouveau pour moi, un beau challenge.

 

Plus tard, j'ai un autre projet de film, avec le fils d'Alain Delon. Un long métrage de Gilles Béhat, très connus depuis les années 80. J'aurai le rôle principal de « Les morsures de l'ange », un film dans lequel je jouerai une chef de gang et je vivrai une histoire d'amour avec Fabien Delon. Ça va être plutôt noir mais très poétique, un peu fantastique aussi. Peut être «  Plus Belle la Vie  » en janvier prochain.

 

6/ En conclusion, que peut on vous souhaiter pour la suite ?

 

La santé ! C'est très important. De continuer à faire de belles rencontres, de continuer à tourner de beaux films avec des réalisateurs talentueux. Plein de belles choses disons.

 

Ce fut un plaisir, Athena, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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