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France 3 / Brigade du fleuve : Jeanne Bournaud nous présente Lucie, son personnage dans ce téléfilm inédit !

Publié le par Julian STOCKY

©Philippe Leroux - France Télévisions - Fédération

 

 

Bonjour Jeanne,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver ce samedi soir, sur France 3, à 21h 05 dans le téléfilm inédit « Brigade du fleuve », sous les traits de Lucie Cavage. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, absolument ! J’étais ravie de retrouver certains acteurs avec qui j’ai déjà travaillé par le passé, je pense notamment à Thomas Jouannet avec qui j’avais joué dans « Innocente ». D’ailleurs, depuis, j’ai revu Roby Schinasi sur la deuxième saison de la série « Le négociateur ».

 

©Philippe Leroux - France Télévisions - Fédération

 

Surtout, j’étais heureuse de travailler avec Bénédicte Delmas, avec qui je n’avais encore jamais collaboré, qui est une réalisatrice vraiment formidable. On a eu beaucoup de plaisir à travailler ensemble ! C’était une très chouette expérience !

Ce téléfilm est l’occasion de travailler aux côtés, vous l’avez dit, d’un chouette casting…….dans une région et des décors très agréables…

C’était agréable de découvrir Tours et ses environs. On a la chance, dans notre métier, grâce aux tournages, de parcourir la France et de visiter des villes que l’on ne connait pas. Je n’avais encore jamais tourné dans cette région et c’était très chouette !

 

©Philippe Leroux - France Télévisions - Fédération

 

Plus personnellement, quel regard portez-vous sur Lucie, votre personnage ?

J’aime beaucoup ce personnage. Elle est juge, elle chapote donc la bridage, elle a l’autorité, elle fait le lien entre le préfet et l’avancée de l’enquête. Elle dirige l’enquête mais, pour autant, elle a une vraie relation avec Victor, joué par Thomas Jouannet. On sent qu’ils travaillent ensemble depuis longtemps, qu’ils sont copains…Même quand ils s’engueulent, ce n’est pas avec une autorité bête et méchante : quand elle se fâche, au début, lorsqu’il a pris des risques, c’est surtout parce qu’elle a eu peur pour lui. J’aime bien cette complicité qu’ils ont.

C’est une femme qui va droit au but, elle porte une certaine autorité…En même temps, elle s’est autorisé une aventure, un soir, avec un des personnages de la brigade …Il va y avoir des conséquences qu’elle va assumer. Cela en fait un personnage que j’aime bien, que je trouve atypique : elle est, à la fois, une femme libre, qui fait bien ce qu’elle veut et qui, en même temps, assume bien ses responsabilités. C’est un chouette personnage, qui a beaucoup de tempérament !

 

©Philippe Leroux - France Télévisions - Fédération

 

Sans rien dévoiler, on peut ainsi dire qu’il vous permet une palette de jeu large et variée…

Bien sûr ! C’est toujours agréable d’avoir un personnage comme celui-ci, qui sort du lot, qui sort de l’ordinaire. Lucie n’est pas dans des clichés ni dans des traits de caractère trop attendus, ou que l’on voit trop souvent. Ce qui est intéressant, en plus, dans cette fiction, c’est que tous les rôles sont creusés, on peut dire que c’est un film choral : chacun a son histoire, tous les personnages sont liés entre eux donc Lucie n’est pas un personnage périphérique comme on en a parfois malheureusement, où on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent. C’est très agréable quand tout le monde a quelque chose à travailler, que tous les personnages sont liés, qu’il y a un vrai rapport entre tous.

Justement, avez-vous eu quelques sources plus personnelles d’inspiration ? Bénédicte Delmas, la réalisatrice, comédienne également, a certainement dû être pleine de bons conseils…

Bénédicte est une réalisatrice qui est très précise dans ses indications, qui sait ce qu’elle veut. Elle fait partie des réalisateurs et réalisatrices qui ont beaucoup travaillé en amont, qui se sont posé beaucoup de questions, qui ont beaucoup réfléchi. Je ne parle pas seulement du découpage technique, je parle aussi des personnages : elle a pris le temps de faire, avec chacun de nous, des rencontres, ce qui est quand même très important aussi pour pouvoir discuter du personnage et avoir un premier contact. Donc, oui, elle donne des indications mais, en même temps, elle cherche également avec nous : elle entend absolument nos propositions aussi et on tente, on travaille…J’adore travailler comme cela, je trouve cela vraiment intéressant et vivifiant, on sent que l’on fait un travail équipe…C’était super de travailler avec Bénédicte !

 

©Philippe Leroux - France Télévisions - Fédération

 

On vous imagine du coup, si ce n’est pas déjà fait, curieuse de découvrir le rendu final mais aussi les retours des téléspectateurs ?

Pour tout vous dire, j’ai déjà vu le résultat…J’en suis très contente ! Je trouve que l’on sent vraiment cette famille qui nait, on sent les liens entre eux, tous ces personnages sont touchants je trouve, l’enquête est bien ficelée, tout marche très bien ! C’est agréable de voir autre chose que des rues pavées ou des bureaux, c’est agréable de voir les personnages sur l’eau, de voir ces décors…On n’a pas l’habitude de l’univers d’une brigade fluviale, il est assez peu utilisé dans les fictions. Je trouve que tout cela fonctionne bien ensemble, je suis très contente du résultat, je crois d’ailleurs qu’on l’est tous !

Pour finir, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Là, je tourne la deuxième saison de la série « Le négociateur » pour TF1, la première avait été diffusée en mars. On a quasiment terminé trois épisodes, on finit le 13 décembre. J’incarne donc toujours Hélène Banier, la cheffe du RAID, aux côtés de François-Xavier Demaison, qui joue Antoine Clerc, le négociateur de cette brigade. On s’éclate, on a un nouveau réalisateur, Vincent Giovanni, qui a une façon de travailler que j’aime beaucoup aussi. On a une équipe vraiment chouette, les textes sont super, on a des décors très cinématographiques donc on est très contents du travail que l’on est en train de faire…J’espère que ça plaira aussi au public !

Merci, Jeanne, pour toutes vos réponses !

 

©Philippe Leroux - France Télévisions - Fédération

 

Publié dans Télévision

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Qui a hacké Garoutzia ? : Interview croisée avec trois des comédiennes de cette pièce actuellement à l'affiche à la Scène parisienne !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Lisa, bonjour Léa et bonjour Mathilda,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous trois !

La pièce « Qui a hacké Garoutzia ? » est actuellement à l’affiche à la Scène parisienne, chaque mardi soir, jusqu’à la fin de l’année. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Lisa : Oui ! On est très contentes d’avoir l’opportunité de jouer ce texte dans les conditions que l’on a eues. Ce qui me rend particulièrement heureuse, c’est que l’on a eu des soutiens d’organismes comme le CNRS. Aujourd’hui, on a déjà des groupes d’entreprises qui viennent nous voir, on a évidemment des particuliers dans le public, on est demandés pour des dates de tournée, il y a une bulle autour de l’IA en ce moment donc c’est un projet qui crée un engouement très agréable !

Léa : Ce qui est super aussi, c’est que l’on est avec trois auteurs chercheurs qui ont énormément d’expérience et de choses à nous apprendre sur l’IA. J’avais déjà travaillé avec Lisa sur un autre projet et là, d’être si bien entourée est une sacrée chance !

Lisa : Surtout que, souvent, quand on représente la pièce dans des évènements ou en tournée, devant les collégiens ou des lycéens, on fait des bords de scènes qui permettent l’échange. Régulièrement, un des auteurs est là pour répondre à des questions techniques car les trois sont des grands noms de l’intelligence artificielle. C’est donc une chance aussi pour les spectateurs de pouvoir échanger en off avec eux. C’est top pour nous également, on apprend beaucoup, en tant qu’artistes, dans ces échanges-là.

Mathilda : Pour ma première, j’ai justement joué lors d’un tel évènement et ça s’est très bien passé. Laurence Devillers était avec nous, elle est vulgarisatrice et elle est intervenue au bord de scène pour discuter, c’était chouette.

Nous l’avons dit, l’IA est au cœur de la pièce. Justement, sans tout en dévoiler, comment pitcher ce spectacle ?

Lisa : Tout commence dans la maison d’une riche écrivaine de romans à l’eau de rose. Elle a un assistant personnel hyper calibré pour elle, une IA, qui lui s’est fait ses menus, ses repas et son planning de la journée. Elle vit sa meilleure vie et, puis, en fait, son assistant personnel qui dispose également de toutes ses données de santé lui apprend qu’elle a Alzheimer…A partir de là, c’est un peu une descente aux enfers pour cette dame et pour ses proches.

On y aborde des sujets éthiques comme : pourrait-on conserver sa mémoire dans l’assistant personnel ? Normalement, ce n’est pas possible car, dans la pièce, des lois de la robotique l’empêchent. Peut-être que cette IA va finir par être hackée pour pouvoir dépasser certaines lois, peut-être par les proches ou les gens autour de cette dame…On ne sait pas encore au début…On sait juste qu’une fois que cette dame meurt, l’IA passe à un autre propre propriétaire, qui meurt à son tour…De là s’ouvre une enquête policière et on découvre les différentes vies de cette IA…

 

@ Yann Saint Pé

 

Un mot peut-être, chacune, sur votre ou vos personnages ?

Léa : J’incarne Garou, puis Garouchkaia, puis Garoutzia, elles ont toutes un lien puisque c’est la même IA mais qui évolue en changeant de propriétaire. Par rapport à d’autres IA, la différence est qu’elle garde en souvenir certains des évènements précédents.

On a fait des recherches avec Lisa sur les différentes émotions de l’IA. J’ai travaillé Garou comme une IA masculine très mécanique, avec une voix robotisée, avec très peu de mouvements fluides, comme si c’était une des premières versions de ce chatbot qui parle avec des humains. Ensuite, j’ai imaginé Garouchkaia comme une IA très féminine, avec une voix totalement de poupée. Le costume indique cela aussi, en lien avec le statut de son propriétaire. Je me suis inspirée de Scarlett Johansson, avec une voix très suave et très accompagnatrice. La dernière version est moins robotisée, le regard est plus fluide, elle est presque humaine, en interaction, sans déraillement dans la voix ni bug. Quelques petites choses indiquent quand même que c’est un écran mais c’est une IA hyper révolutionnaire, avec qui on peut vraiment lier une relation amicale, qui est vraiment là pour la personne et qui, parfois, peut aller jusqu’à une relation avec un humain. Cela a été intéressant de travailler techniquement sur cette évolution !

Mathilda : Je joue trois personnages, deux IA et Lisbeth. La première IA est une commerciale, envoyée par l’entreprise de fabrication elle-même pour faire la promotion, la vente et l’installation des IA achetées. L’autre IA est la remplaçante de Garoutzia au moment où cette dernière connait des petits soucis…Elle un peu défaillante, un peu louche, spécialiste de la lecture de la Bible…C’est comme quand on a cassé son téléphone et que, en remplacement, on nous en prête un qui est un peu nul…Personnellement, je suis encore dans la recherche de comment incarner corporellement ces IA …

Lisbeth, quant à elle, est dans la provocation…Je suis en alternance avec toi, Lisa.

Lisa : C’est un personnage inspiré de « Millenium » et, en fait, tous personnages sont hauts en couleurs dans cette pièce, ce qui est marrant. Il y a côté un peu « San Antonio » pour les couleurs mais il y a aussi des références à d’autres œuvres. C’est assez absurde, ça part très loin, les personnages sont très attachants et, quand j’ai rencontré les auteurs pour travailler sur ce projet, je leur ai dit que si je devais mettre en scène cette pièce, j’aimerais bien jouer Lisbeth. Je sentais que ce personnage me ressemblait…Je suis ainsi ravie de pouvoir le jouer !

Les trois personnages n’ont rien à voir les uns avec les autres, ils sont très différents, cela demande de la gymnastique, ce qui est très sympa ! Quand j’ai vu que je ne pourrais pas jouer toutes les dates, j’étais ravi de les proposer à Mathilda, avec qui j’avais déjà travaillé. Je trouve que l’on a des axes assez similaires dans notre jeu et dans la façon d’appréhender nos personnages. J’avais hâte de voir comment elle allait se saisir de ces personnages !

 

 

Ces différents rôles vous permettent ainsi des palettes de jeu larges et variées…

Lisa : Tout à fait ! Ce qui est aussi intéressant, je trouve, dans cette pièce, c’est le travail sur le corps. On l’avait déjà fait sur d’autres projets ensemble. Quand on travaille sur les nouvelles technologies, il y a soit la dimension d’aller vers des choses hyper techniques en montrant la technologie sur scène, soit la dimension de ramener cela au rapport humain en travaillant sur le corps. Là, Léa, qui jouait déjà un robot dans une autre de mes pièces, peut travailler différemment, on a repensé l’exercice de la voix et du corps, ce qui est assez jouissif.

Léa : A chaque fois, c’est un vrai défi car on n’utilise ni artifices ni effets spéciaux. Le défi est de n’utiliser aucune technologie, le travail d’acteur est donc hyper intéressant. Pour la première IA, Il a fallu mettre du déraillement dans la voix, y glisser des bugs, j’ai travaillé aussi sur les yeux pour avoir un regard peu fluide. L’évolution de l’IA, qui devient de plus en plus humaine, est aussi assez jouissive, on est effectivement dans une palette très différente.

Mathilda : Pour les IA, je m’inspire beaucoup de ce que fait Léa et de ce que propose Lisa. La recherche est permanente, c’est cool !

Léa : Il existe déjà aujourd’hui des applications sur lesquelles on peut parler à des personnages robotisés, on a ainsi regardé la relation qu’il était possible d’y créer avec eux. Cela m’a beaucoup inspirée corporellement. C’est marrant de voir leurs façons de bouger, un entre deux de robotique et d’humain, que personne d’autre qu’une IA ne fait. Les IA ont aussi beaucoup de répétitions dans leurs mouvements, ce qui a été drôle à ajouter dans le jeu du corps.

Pour la mise en scène, Lisa, quels objectifs avez-vous visés ?

Lisa : J’étais intéressée par la différence entre ce qui fait un humain – son identité, sa conscience, … - et ce qui fait un robot. Ce que le dit le texte, qui me parle beaucoup en tant que metteuse en scène, c’est que, finalement, si un robot pouvait avoir la même capacité d’apprentissage et de mémoire que nous, s’il se souvenait de qui il était, peut-être qu’il construirait une forme de conscience qui ferait émerger une certaine identité. Et peut-être que, nous, notre identité et notre conscience viennent seulement du fait que l’on se souvient de nos vies et de nos instants passés, nous permettant de construire la fausse bonne idée que l’on est quelque chose. En soit, on est juste une succession de moments vécus….Donc j’ai essayé de représenter cette vision de la mémoire. On a fait des recherches sur comment on pouvait avoir l’espace de la machine et l’espace des humains. En fonction des scènes, on a pu faire des choses très en profondeur, avec la machine au centre, les humains devant et la mémoire derrière. J’essaie ainsi de représenter cette idée d’évolution de la mémoire et le fait qu’il ne doit pas y avoir de contact physique entre une chatbot et un humain.

Je continue à réfléchir et à travailler, je me demande encore beaucoup ce que je peux changer et améliorer pour rendre les choses toujours plus claires. La pièce évolue en permanence !

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

Léa : Le texte est très dense, il y a des choses burlesques, presque de boulevard parfois, très théâtrales, on retrouve des ficelles comiques tout au long de la pièce. En même temps, c’est aussi une enquête policière, avec un côté suspense. Avec cela, il y a aussi toute l’intelligence des auteurs et leurs connaissances sur l’IA, avec parfois des mots que je ne connaissais pas au départ. La réflexion y est réelle sur l’IA ! Tout cela donne un texte très riche, dans lequel tout le monde peut aller piocher. Il y en a pour tous les gouts !

Le texte a été écrit par trois auteurs et les gens nous disent que ces trois univers se rejoignent !

Lisa : C’est vrai qu’il y a des spectateurs qui s’attachent aux personnages, d’autres qui s’attachent aux propos. Cela peut plaire à différentes personnes. Sur nos dates parisiennes, j’ai eu beaucoup de retours sur l’énergie globale des quatre comédiens, les gens nous disent ressentir le plaisir que l’on prend à jouer ensemble, ce qui est touchant pour nous. L’énergie dans le spectacle est remarquée !

 

 

Vous le disiez, l’IA est encore quelque chose de récent. Sans doute aussi que la pièce vulgarise le propos, pour parler au plus grand nombre, les initiés comme les novices ?

Lisa : Exactement ! On a joué autant devant des universitaires calés à fond sur le sujet que devant des collégiens de troisième qui n’étaient pas trop avertis. Les publics sont donc différents mais chacun peut y trouver son compte. C’est vrai, par contre, que les gens qui ont le vocabulaire vont peut-être capter des petites subtilités en plus mais ce qui parle aux autres, ce sont les situations, notamment celle de cette vieille dame seule avec son IA qui s’y attache. C’est ce que l’on appelle l’anthromorphisation, où on voit des humains s’attacher, par réflexe, à des choses qui n’existent pas réellement.

Léa : Les collégiens avaient de très bonnes questions, l’échange était enrichissant. Le débat s’est orienté sur le fait d’avoir ou non envie d’une chatbot chez soi. C’est intéressant de connaitre l’avis des nouvelles générations, dans un moment où l’utilisation de l’IA se démocratise, permettant de proposer plein de nouvelles choses au grand public.

Mathilda : Dans une précédente pièce, on proposait déjà aux gens de réfléchir à ce qu’eux feraient dans pareille situation. Là, on interroge une nouvelle fois mais sans forcément qu’il n’y ait un gros parti-pris.

Lisa : C’est ça, on ne veut pas aller dans un sens ni dans l’autre. Les trois auteurs travaillent dans l’IA, ils en connaissent donc les limites et n’en ont plus peur, contrairement à d’autres personnes, notamment moi. Cela donne des visions différentes ! J’ai quand même essayé d’apporter cela dans la mise en scène. L’idée du spectacle n’est pas d’être pro ou contre l’IA, il montre juste les limites, les questions sont posées pour inciter au débat.

Léa : Les auteurs disent souvent, lorsque l’on fait des bords plateau, que, effectivement, en général, on a peur de ce que l’on ne connait pas. Ils essaient d’expliquer que ce sont des humains qui mettent cela en place et que c’est intéressant de réfléchir aujourd’hui à toutes les questions éthiques de contrôle des IA. Ils ont aussi, je pense, voulu faire cette pièce pour rire de ces sujets. On parlait de personnages hauts en couleurs, on y retrouve pas mal de comique derrière.

Moi-même, j’ai essayé d’appuyer certaines choses dans mon jeu qui me font rire. Je pense à une réplique, quand Garouchkaia pète un câble, que la commissaire lui dit « Tu ne vas pas en faire pipi dans ta culotte » et qu’elle répond que « Les chatbots n’ont pas de culotte ». Les réponses d’une IA sont souvent programmées, l’IA peut être parfois dans une émotion très forte et, d’un coup, être très terre à terre. Cela m’a amusée de passer d’une émotion à l’autre ! J’ai l’impression que les IA essaient de faire croire qu’elles sont comme les humains…Mais, dans l’écriture, des répliques cassent cette idée et permettent de passer d’un côté très humain à un côté très robotique. Ce que je trouve très intéressant !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Mathilda : On espère que l’on va continuer à travailler ensemble, ça matche bien entre nous, c’est cool. De continuer à s’interroger sur tous ces sujets-là serait sympa, tellement cette niche prend de plus en plus de place, tout en n’étant que rarement abordée au théâtre. Ces sujets nous obligent, on le disait, à redoubler d’ingéniosité pour rendre les choses crédibles sur scène !

Lisa : J’aimerais vraiment donner à la compagnie Atropos, grâce à ce spectacle, un élan supplémentaire vers les sciences pour faire encore d’autres évènements autour de ces thèmes, comme on le fait déjà avec cette pièce.

Léa : La compagnie est vraiment spécialisée sur ces sujets prédominants dans notre société, sur ces sujets qui interrogent sur le lien entre humains et machines. Je trouverais cela super de pouvoir continuer en ce sens !

Merci à toutes les trois pour vos réponses !

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Koh Lanta : Frédéric, ancien vainqueur, nous parle de son élimination surprise !

Publié le par Julian STOCKY

@ A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Frédéric,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, le visionnage des images ravive-t-il en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place ?

Oui, oui, forcément ! Après, pour cette émission-là, il n’y avait pas énormément de temps d’attente entre la fin de l’aventure et le début de la diffusion, ça a été assez rapide.

Lorsque la production vous avait proposé de repartir à l’aventure, quelle avait alors été votre réaction ?

Je suis très joueur : simplement, on m’a proposé de recommencer une partie d’un jeu que j’adore donc je n’ai pas vraiment réfléchi longtemps.

Sur place, en arrivant, vous retrouvez Ugo mais sans savoir, dans un premier temps, que vous serez les deux seuls aventuriers habitués. La surprise était totale…

Oui, ça a été assez surprenant. C’est vrai que, quand je suis parti, je m’attendais vraiment à une édition All-Star classiques, avec des personnes qui avaient déjà fait l’aventure. C’était étonnant, c’était surprenant, on a très vite compris que l’on s’embarquait dans quelque chose de complètement nouveau mais c’était à la fois très agréable aussi.

Capitaine de l’équipe des jaunes, beaucoup de vos camarades d’aventure avaient suivi votre saison et connaissaient votre parcours. Il vous a certainement fallu en tenir compte dans vos interactions avec eux…

Oui ! En fait, c’est un élément que je n’avais pas prévu mais c’est vrai que, au final, ça s’est très bien passé, j’ai pris du plaisir à transmettre un peu les quelques connaissances que j’avais. Cette partie-là a été assez agréable !

Pour en revenir à l’épisode diffusé ce mardi, nous l’avons vu, vous remportez l’épreuve du tir à l’arc, une épreuve peu évidente, où vous avez dû, à plusieurs reprises, choisir le nom des aventuriers à éliminer…

C’est clair que ce n’est pas une épreuve qui est facile sur « Koh Lanta », ça crée beaucoup de discordes et ça met à mal pas mal des alliances aussi. Je l’avais anticipé, je l’avais imaginé, j’y avais réfléchi mais je pensais que mon alliance ex-jaunes était plus solide que cela à ce stade de l’aventure. Aussi le fait que je me sois exprimé par la suite, à la fin de l’épreuve, en disant que j’avais deux objectifs…Le premier était d’amener les jaunes au-dessus du podium pour que l’on ait une bataille entre ex-jaunes…Par la suite, j’ai dit aussi que mes propos et justifications étaient assez bizarres parce que mon objectif final était vraiment d’amener Thibault avec moi sur le confort.

En tout cas, profiter de la récompense du jeu du confort a probablement dû être très plaisant…

Oui, tout à fait ! En réalité, c’est la première fois que je gagne sur « Koh Lanta » une épreuve où je peux avoir des nouvelles de mes proches, notamment de ma femme. Je n’avais jamais gagné un coup de téléphone ou autre chose. C’est vrai que c’est extrêmement plaisant ! Je n’avais pas imaginé que l’impact serait autant positif, de pouvoir avoir simplement quelques nouvelles. C’est vrai que j’étais peut-être aussi aveuglé par la victoire, je suis très compétiteur donc je savais que j’avais des chances de la gagner, je voulais absolument la gagner et c’était peut-être aussi à l’origine de mes erreurs.

Au moment, plus tard, de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ?

Quand je rentre sur le camp, en fin de compte, je suis dans un état d’esprit assez reposé. C’est vrai que je n’avais pas du tout imaginé qu’il puisse y avoir autant de complots à ce stade, étant donné que l’on avait fait un joli coup au précédent conseil avec la sortie de Sarah et le ralliement de Gustin. Donc je m’étais dit que ça allait être assez facile…C’est pour cela que je n’avais pas anticipé, à ce moment-là, la rébellion de Sophia et Charlotte…Je l’avais imaginée mais je pensais que ça arriverait plus tard…

Une fois votre flambeau éteint par Denis, vous avez pu échanger notamment avec vos ex-camarades jaunes et on a pu noter votre fair-play, reconnaissant que les votes surprises avaient été bien joués…

Oui, tout à fait ! Elles ont fait un joli coup et j’étais obligé de le souligner. Je suis très joueur donc, forcément, lorsque je vois de jolis coups, que ce soit avec moi ou contre moi, j’aime bien quand même les mettre en avant. Je me suis mis tellement de fois dans cette situation mais à la place des filles que je ne pouvais pas, sincèrement, réagir autrement : c’est ma personnalité et j’ai réagi assez naturellement quand même.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette nouvelle aventure ?

J’en ai plein ! J’ai adoré le départ de l’aventure, l’arrivée en bateau avec Ugo était assez particulière mais c’est un moment vraiment très sympa. En équipe, j’ai réussi également à bien profiter des épreuves : j’étais venu sur cette deuxième édition pour vraiment en découdre sur les épreuves. Bien sûr, les victoires en individuel et les conforts…C’est ce que j’aime le plus je crois, sur « Koh Lanta », ce sont vraiment les conforts parce que ça nous fait sortir du jeu instantanément. Là, pour le coup, ça m’a valu mon élimination mais ça restera quand même une pause enchantée que je garderai en tête.

Votre première expérience de survie a aussi dû être aidant pour vous…

Oui, c’est sûr que le fait d’avoir déjà vécu l’expérience, forcément, a beaucoup apporté. Je crois que, au bout du deuxième jour, on avait déjà le feu et on mangeait déjà du manioc chaud, cuit donc, forcément, ça aide beaucoup. Après, le point qui restera, je pense, le plus difficile est toujours le manque de nourriture et la faim…Bien que je l’avais déjà vécu une première fois, ça a été tout aussi compliqué la deuxième fois.

Pour finir, seriez-vous tenté de refaire votre sac une troisième fois si l’opportunité se présentait ?

Je pense que je verrais à ce moment-là. C’est une très belle aventure mais c’est vrai que c’est très très éprouvant aussi, c’est très violent, notamment le retour pour le corps et l’esprit. Là, je suis un peu dans le même état d’esprit que lorsque je suis rentré la première fois, c’est-à-dire que je ne dirais pas forcément tout de suite que j’ai envie d’y retourner…Par contre, je sais que je suis très joueur donc je laisserai le Frédéric du futur répondre mais, si on me posait la question, ce serait très difficile de refuser, en effet.

Merci, Frédéric, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Isabelle Vitari évoque sa belle actualité théâtrale et revient sur sa nouvelle participation à "Fort Boyard" !

Publié le par Julian STOCKY

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

 

Bonjour Isabelle,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, du mardi au dimanche, au théâtre Rive Gauche, dans « Rupture à domicile », aux côtés de Loup-Denis Elion et Cyril Garnier. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oh, oui, vraiment ! Quand Tristan m’a proposé la pièce que j’ai lue, j’ai vraiment adoré l’écriture. Je crois que cette dernière est le nerf de la guerre : quand on a de beaux textes à défendre, après c’est facile !

Cette pièce est une succession de moments très intenses et très rythmés, tant pour vous, les comédiens, que pour les spectateurs…

Absolument ! Il y a énormément de rebondissements, c’est hyper bien ficelé ! En fait, on se laisse entrainer dans cette folie, on découvre plein de choses au fur et à mesure du déroulement de la pièce. C’est vraiment super ! Même pour nous à jouer, c’est vraiment très très très agréable !

 

@ Fabienne Rappeneau

 

Plus personnellement, quel regard portez-vous sur votre personnage, Gaëlle ?

C’est un personnage assez féministe ! Elle vit selon ce qu’elle ressent, elle prend des décisions par elle-même, elle ne se laisse pas faire. Ce qui m’a séduite, c’est que, au début, on a un peu l’impression qu’elle est ravie de la crèche j’ai envie de dire, elle pose plein de questions, elle ne se rend pas trop compte de ce qui se passe et, finalement, tel est pris qui croyait prendre, ce n’est pas la jeune demoiselle que l’on pourrait croire, elle est plus redoutable que cela. Ce qui m’a beaucoup plu !

Il vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit certainement être très plaisant, artistiquement parlant…

Exactement ! Je passe un peu de la naïve à la colérique, en même temps il y a des scènes d’émotions où elle est amoureuse, des scènes où elle est irritée par Denis,…Il y a plein plein plein d’aspects dans sa personnalité très agréable à jouer.

En plus, c’est un bonheur de retrouver tous les soirs mes camarades de jeu, j’ai vraiment énormément de chance d’avoir deux partenaires aussi formidables. Non seulement, ils ont énormément de talent et sont donc très bons sur scène et, en plus, dans la vie, ils sont adorables, drôles et bienveillants. C’est le bonheur de se retrouver, vraiment !

 

@ Fabienne Rappeneau

 

Quels principaux retours du public avez-vous pu avoir sur ces premiers jours d’exploitation, à l’issue des représentations ?

Les gens en sortent vraiment complètement comblés, ils ont encore le rire dans les yeux. J’ai des copains qui sont venus, ils font beaucoup de théâtre et reconnaissent que la pièce est vraiment géniale, qu’elle est hyper soutenue, avec énormément de rythme et qu’elle est très drôle. C’est assez unanime ! Cela fait plaisir car c’est assez rare !

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure naissante ? Vous êtes à l’affiche jusqu’à mi-janvier…

Franchement, on peut me souhaiter que ce soit toujours aussi merveilleux de retrouver mes compagnons et d’être sur scène, on peut nous souhaiter aussi d’entendre toujours autant de rires des spectateurs ! On entend tellement de rires puis tellement d’applaudissements à la fin du spectacle, je le disais à Loup-Denis et à Cyril, qu’on a de la chance de donner autant de bonheur ! On est là pour ça en fait, c’est ça notre métier, de donner du bonheur aux gens. C’est tellement beau que l’on en profite chaque soir ! Souhaitons que ça continue comme cela !

 

@ Fabienne Rappeneau

 

Tristan, l’auteur et metteur en scène, vient souvent nous voir, on en profite encore pour rectifier deux à trois choses, pour redynamiser quelques scènes ou, au contraire, aller parfois plus dans l’émotion. Il nous coache vraiment super bien, on a aussi beaucoup de chance d’avoir un metteur en scène aussi bienveillant et précis !

En parallèle, la saison anniversaire pour les 35 ans de « Fort Boyard » est actuellement rediffusée sur France 4. Spontanément, quels souvenirs gardez-vous de votre nouvelle participation au début de l’été ?

Déjà, j’étais très heureuse de retrouver Olivier Minne, avec qui j’ai eu la chance de jouer dans « Tout le monde a son mot à dire ». On avait une équipe de choc : avec Philippe Etchebest, on n’avait pas le choix, on ne pouvait que gagner ! Il nous a drivés, il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes et, finalement, c’est ce qui s’est passé, on a eu un excellent score. On était très motivés, on avait l’impression d’être dans un match de rugby, on était tous là pour faire gagner l’équipe et donc de l’argent à l’association. Donc c’était assez joyeux et concentré en même temps ! C’était vraiment très chouette, j’en garde un très bon souvenir !

Remporter près de 20 000 € pour l’association « Pompiers solidaires » a, en tout cas, dû vous faire particulièrement plaisir…

Exactement ! On n’a rien lâché et ça a payé, c’est génial !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Vous aviez commencé par l’épreuve du « Monde à l’envers » mais sans succès…

Ouais…Je n’ai pas eu la clé mais, après, j’en ai eues deux donc ça va, je me suis un peu rattrapée ! En fait, j’ai été complètement chamboulée par le four qui tourne sur lui-même, je n’ai pas trouvé la technique pour arriver à ne pas écraser les œufs. J’ai donc perdu énormément d’œufs là-dedans, c’est là où ça a pêché…J’ai un peu paniqué…

…Avant de remporter une clé en duo avec Fabien Olicard dans la nouvelle cellule de « Château Boyard »…

J’ai tellement ri ! C’est tellement ridicule à faire mais c’était drôle d’aller presser Fabien qui était héroïque, plein d’eau. On a bien rigolé, franchement j’ai adoré cette épreuve, ça ne faisait pas trop peur et, en même temps, c’était extrêmement drôle. C’était super !

L’indice remporté dans « La superette » a été l’occasion de croiser de charmantes compagnies…

Absolument ! En même temps, quand on est dans le stress, quand on a envie de faire en sorte que ça marche et de récupérer des clés, en fait on a tendance à oublier la peur : on est tellement concentré que l’on oublie la peur…Du coup, ça allait ! C’est en ça que j’adore « Fort Boyard », on fait des choses incroyables : être dans une supérette pleine de crapauds et d’araignées, aller peser des larves et des serpents, il n’y a que sur « Fort Boyard » que ça nous arrive ! J’adore tout cela, c’est vraiment sympa !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Vous aviez fini en beauté face au maitre des temps…

Exactement ! C’était la dernière petite victoire, bien réussie, j’étais très très fière !

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Merci, Isabelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Manon Brunet se remémore son titre de championne olympique de sabre à Paris 2024 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Manon,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Le 29 juillet dernier, vous avez été sacrée championne olympique de sabre en individuel, à Paris. Plus de deux mois après, on vous imagine encore sur votre petit nuage…

Oui, c’est ça ! Je profite de cette médaille, il y a plein de choses qui se passent et, du coup, je n’ai pas envie de redescendre de mon nuage.

Depuis, les sollicitations médiatiques et autres sont nombreuses et régulières, ce qui permet sans doute de prolonger un petit peu le plaisir…

Exactement ! Depuis que je suis rentrée en France après mes vacances, j’ai beaucoup de sollicitations, que ce soient des journalistes, des partenaires ou encore pour des conférences et des tables rondes. Aujourd’hui, j’étais encore dans une école pour parler de tout cela donc ça me permet de continuer à montrer ma médaille et de continuer à parler de cette belle journée ainsi que de tout le parcours que j’ai fait.

 

 

Certainement que de décrocher le titre à Paris, dans ce lieu si singulier, a donné une saveur encore plus particulière…

Exactement ! Les JO de Paris ont été extraordinaires, j’ai eu la chance de pouvoir y être ! De gagner-là était le rêve de tous les français ! Le public était extraordinaire, le lieu était magique, je ne pouvais pas rêver mieux !

Il est vrai que l’ambiance était incroyable, tout au long de la journée et de votre parcours…

C’est ça, oui ! Les 8 000 spectateurs, juste pour nous, les français, c’était du jamais vu encore, en tout cas pas en escrime. Même les étrangers étaient assez émerveillés par l’évènement et par ce que la France avait créé. Voilà, ces jeux étaient clairement réussis, juste déjà au niveau de l’organisation.

En finale, pour votre cinquième et dernier affrontement de la journée, vous vous retrouvez face à votre compatriote Sara Balzer. A quoi pensez-vous au moment de l’affronter ?

Quand je commence le match, j’oublie qu’en face de moi, c’est une compatriote et une coéquipière, c’est juste une concurrente : j’oublie son nom, j’oublie son pays et j’essaie juste de la battre à un jeu. Pendant tout le match, ça a été ça et, juste après ma dernière touche, je me suis rappelé qu’en face de moi j’avais une coéquipière.

 

 

Lorsque vous l’emportez, vous avez, en plus, la chance que votre mari, également en compétition, vous porte en triomphe. Partager ce moment-là avec lui a dû être très fort…

Oui, c’était tout simplement mon rêve ! Je rêve depuis quelques années que l’on est ensemble de gagner un grand championnat ou les Jeux Olympiques, pour lui sauter dans les bras. Cette fois, c’est lui qui s’est mis à genoux, il a un peu déconné sur la façon de le faire… J Je plaisante ! C’était simplement un rêve éveillé et on a pu profiter de cela ensemble. En arrivant, on ne s’est pas dit que l’on avait deux compétitions chacun mais bien quatre pour aller chercher des médailles…C’était assez magique ! En plus, il a ramené sa médaille de bronze et, du coup, on a pu partir en vacances apaisés et heureux.

 

 

 

 

Avec le recul, quels autres souvenirs de cette journée-là vous reviennent spontanément à l’esprit ?

La marseillaise avec le public était touchante et émouvante…Tout ce public qui chante avec moi cette marseillaise, je pense que je m’en souviendrais longtemps, voire toute ma vie.

D’ailleurs, on peut dire que ce premier titre olympique est la suite logique de votre très beau parcours, avec, notamment, des médailles olympiques ornées d’autres couleurs moins dorées…

Oui, oui, oui, c’est clair ! J’ai commencé par quatrième, puis troisième, puis deuxième par équipe et enfin première…Voilà, j’ai fait crescendo ! Maintenant, j’espère que je vais rester en or jusqu’à la fin de ma carrière. Je suis très heureuse d’avoir réussi cela mais j’ai encore soif de médailles et de frissons !

Quelques jours plus tard, le 3 août, la compétition par équipe ne vous aura pas permis de décrocher une deuxième médaille, la France terminant au pied du podium. Pour autant, ces moments-là, entre françaises, devant votre public, resteront certainement marquants eux-aussi…

Oui, c’est ça ! J’ai aussi envie de retourner aux Jeux Olympiques pour prendre cette revanche par équipe. On est très déçues de ce résultat, je suis très déçue pour mes coéquipières…J’ai envie de revenir aux JO pour décrocher une nouvelle médaille d’or mais pas seulement pour moi, aussi pour toute mon équipe.

 

 

Vous avez récemment repris le chemin de l’entrainement. Quels sont vos prochains objectifs à court terme ?

Je vais essayer de reprendre la compétition au grand prix d’Orléans en décembre. Mon prochain objectif est d’être championne du monde.

Pour terminer, que peut-on ainsi vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

De continuer à m’épanouir dans mon sport et de ramener toujours beaucoup de médailles !

Merci, Manon, pour toutes vos réponses !

 

 

 

 

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Sarah fait le bilan de son aventure, à l'issue de son élimination !

Publié le par Julian STOCKY

@A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Sarah,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

En fait, c’est un peu particulier parce que c’est un peu une deuxième aventure qui commence. Donc, forcément, on est content et heureux de revoir tous les échanges que l’on a pu avoir, tout ce que l’on a pu faire,…Cela n’a pas ravivé forcément d’émotion parce que j’ai pris énormément de recul depuis que ça a été tourné. Mais, par contre, ce sont de nouvelles émotions… et l’envie de partager avec les proches passe en premier lieu donc j’étais plutôt impatiente de leur montrer et très au clair avec ce que j’avais vécu, avec tout ce qui se passait. Donc c’était chouette mais je n’ai pas, pour le coup, revécu l’aventure en la visionnant.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

En fait, pour moi, c’était un peu un global de plein de choses. A la base, je suis sportive et j’aime beaucoup le challenge donc c’était quelque chose qui me tenait à cœur. « Koh Lanta », j’en rêvais depuis des années, je ne savais juste pas, du coup, à quel moment j’allais le faire. Quand j’ai eu mon fils, j’avais décidé de reporter le projet parce que, justement, je voulais vivre pleinement l’aventure et savoir que tout allait bien se passer pour lui. Donc c’est pour cela que j’ai candidaté à partir du moment où il avait trois ans. Après, du coup, c’est un mélange de plein de choses : quand on devient maman, on a aussi de nouvelles étapes et de nouvelles envies dans notre vie et, moi, c’était vraiment l’envie de lui transmettre le fait que, quand on a des rêves en tête, il faut tout faire pour les réaliser. On est souvent les premiers à se mettre des barrières par rapport aux rêves et j’avais envie qu’il ait vraiment cette image-là en tête de ne rien lâcher et de parvenir à réaliser ses rêves. Après, aussi une petite partie familiale, où mes parents ont été malades tous les deux en même temps, il y avait cette symbolique de se dire que, peu importe ce qui se passe dans la vie, il faut toujours se relever et aller de l’avant. On apprend toujours de ce qui se passe, ce n’est pas toujours négatif, on tire toujours du positif dans le négatif.

Le début d’aventure a été riche en rebondissements…Comment aviez-vous réagi en voyant débarquer sur la plage Ugo et Frédéric, deux aventuriers expérimentés ?

J’étais très contente parce que j’avais suivi leurs aventures à tous les deux. J’étais au fait, du coup, de leur parcours et je savais à peu près quels types d’aventuriers c’étaient…De très bons aventuriers bien évidemment….Du coup, ils avaient deux profils complètement différents : Fred était beaucoup plus stratège et Ugo beaucoup plus sur le challenge vraiment de l’aventurier à proprement parler, sans forcément être dans la stratégie, très humble, dans l’échange. Du coup, ça me faisait plaisir parce que je savais que, peu importe avec qui j’allais tomber, je savais que ça allait être riche en partage, qu’ils avaient plein de choses à nous apprendre et que ça allait être chouette de partager un bout d’aventure avec eux.

S’en était suivie l’annonce par Denis que 4 des aventuriers ne rejoindraient aucune des tribus, ainsi que, quelques heures plus tard, l’information de l’existence de cette fameuse ile maudite. On peut clairement dire que c’était un début d’aventure sur les chapeaux de roue…

Oui ! En fait, ça a vraiment été l’ascenseur émotionnel…On était très heureux d’arriver sur la plage, un peu moins heureux de comprendre quelques minutes plus tard que quatre d’entre nous allaient quitter l’aventure parce que c’était comme cela – on ne savait alors pas l’origine de la tribu maudite. Puis on apprend l’existence de cette tribu et du fait de pouvoir, sur certains conforts, être votés par certains aventuriers pour aller faire un saut sur l’ile et se confronter à un de ses aventuriers. C’était, oui, un vrai ascenseur émotionnel pour le coup !

A l’image, la réunification a eu lieu il y a quelques jours. Comment se sont passées les premières heures tous ensemble ?

En fait, quand on est arrivés rouges chez les jaunes, on était très contents de rencontrer du coup les autres aventuriers. C’était une petite bouffée d’air frais, ça faisait du bien de voir de nouvelles têtes. Paradoxalement, on était très tristes de quitter notre ile sur laquelle on avait passé de bons moments, ile en plus magnifique, au milieu de la nature, avec des singes et des requins, ce qui était impressionnant à vivre. Donc on était un peu partagés parce qu’on était tristes et contents ! Et puis quelques temps après, on sait que l’on doit quelque part s’affronter pendant le conseil, ce qui était plus compliqué. On était la tribu blanche mais elle n’était blanche que de nom, les votes étant bien jaunes et rouges. Là, on a senti que, effectivement, ce qui paraissait être un semblant de tribu blanche se resserrait petit à petit vers des anciens ex rouges et ex jaunes qui gardaient bien leur couleur.

Pour en revenir à l’épisode diffusé ce mardi, on image le coup de pression que cela a dû être d’apprendre que l’épreuve de confort était aussi éliminatoire pour le dernier d’entre vous…

Le fait de savoir que c’est une épreuve éliminatoire nous indique que l’on n’a pas le droit à l’erreur. Donc il faut oublier toute la pression que l’on peut avoir, même si on sait que l’on en a énormément et jouer le plus simplement possible. Mais, oui, c’est comme la première épreuve éliminatoire finalement, quand on est arrivés sur la plage, c’est exactement la même chose, on sait que notre aventure peut basculer et que l’on peut rentrer chez nous du coup dans quelques minutes, une fois que l’on aura réalisé l’épreuve. Ce qui est compliqué, c’est que l’on ne sait jamais si on est bons ou pas sur ce genre d’épreuves car ce sont des choses que l’on n’a jamais testées en dehors de « Koh Lanta ». On ne sait jamais ce que l’on peut faire et ça dépend aussi de la performance des autres…A ce moment-là, un vrai moment de stress, surtout que l’on n’a pas non plus envie de voir partir d’anciens copains, pour ma part des ex rouges. Donc, oui, un moment de stress en plus pour moi mais aussi pour eux, de savoir ce qui va advenir à la suite de l’épreuve…

Sur l’épreuve d’immunité, vous terminez quatrième. Même si cela n’était pas suffisant pour vous garantir l’immunité, certainement qu’il y avait un peu de fierté quand même d’avoir été la dernière femme…

En fait, mon sentiment à la fin de cette épreuve est vraiment partagé…Je suis effectivement contente d’avoir terminée la première femme et, paradoxalement, je sais que ça ne me sert à rien, si ce n’est à me mettre encore plus en porte à faux par rapport aux jaunes qui peuvent potentiellement avoir peur des performances que je pourrais faire sur d’autres épreuves. Dison qu’en ayant été votée par tous les ex-jaunes deux jours auparavant, c’est compliqué…Je suis vraiment partagée à ce moment-là : je suis contente et, en même temps, je suis consciente que ça ne sert à rien et que ça peut même apporter du négatif.

Au moment de rejoindre le conseil, en lien aussi avec ce qui s’était passé la fois précédente, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

En fait, on a eu aussi la nouvelle comme quoi Charlotte ne votait pas. Je savais que les ex-jaunes allaient voter contre moi, je savais aussi et j’étais la seule à savoir que je n’avais pas de collier, mais j’osais penser et espérer qu’ils puissent potentiellement changer leur vote parce que j’avais cherché le collier pendant longtemps toute la journée. Mais, logiquement, à la vue des potentiels votes, ça aurait pu être en notre faveur…Je savais aussi que Gustin pouvait voter contre moi, je ne pensais pas qu’il allait le faire à ce moment-là. Donc j’étais très inquiète parce que je savais que mon nom allait sortir mais je ne pensais pas sortir à ce moment-là.

Forcément, la déception de partir est là mais, par contre, je suis très contente d’être restée moi-même, d’avoir respecté mes principes et mes valeurs, c’était mon principal requis sur « Koh Lanta »…J’avais même dit, au moment du casting, que si ça devait me faire sortir, ça le ferait mais que je voulais vraiment rester moi-même. Je suis très contente de cela, je suis très contente d’avoir respecté les rouges, de leur être restée fidèle. Après, forcément déçue de ne pas pouvoir rester encore quelques jours, de disputer encore d’autres épreuves individuelles, de soutenir les rouges dans ces autres épreuves…Mais, après, globalement, je suis très contente de mon aventure : je suis déçue mais je ne suis pas triste, je suis très heureuse déjà d’avoir participé et, ensuite, d’avoir réalisé tout ce parcours-là…Encore une fois, je suis partagée !

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Déjà, cette sensation quand on arrive sur la plage : la découverte de l’ile quand on est sur la plage qui est magnifique. On ne se connait pas, on sait que l’on va être une équipe, qu’on va apprendre à se connaitre au fur et à mesure mais, vraiment, ce moment où l’on découvre tous l’ile en même temps est magique ! Parce que l’on est subjugués par la beauté de l’ile et de la nature, parce qu’on est heureux d’être là, surtout après avoir passé cette première épreuve. Après, je dirai aussi que l’autre très beau souvenir est la première victoire collective : elle a été très importante aussi pour nous souder, pour commencer l’aventure et pour se soutenir par la suite. Oui, ça a été, je pense, impactant pour la suite et de très bon augure pour le début de l’aventure.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

En fait, quand on vient sur « Koh Lanta », on est tous conscient que ça ne va pas être que du plaisir. Après, je pense que, quand on est au fait de cela et qu’on sait que l’on va avoir très faim, que le moral ne peut pas être tout le temps là, ça fait prendre du recul en temps réel sur ce que l’on est en train de vivre. Forcément, ce n’est pas agréable quand Denis éteint le flambeau mais, du coup, je n’ai pas eu de moment où j’étais triste de souffrir. Encore une fois, comme je l’ai dit, la prise de recul, pour moi, est nécessaire quand on fait ce challenge qu’est « Koh Lanta », une épreuve en tant que telle. Au contraire, ça a été, je pense, très salvateur de prendre du recul pour ne pas, justement, subir l’aventure. A la moindre chose que je pouvais vivre, qui pouvait être dérangeante sur le moment, j’essayais de prendre du recul et j’arrivais à me dire que c’était bien.

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Le sac n’est pas prêt parce que je pense que si, effectivement, l’occasion se présente, je serais très heureuse de préparer un sac en cinq minutes. Mais, pour l’instant, j’aime bien vivre les choses au fur et à mesure et cette partie-là n’est pas complètement terminée, la saison n’est pas finie, il y a encore des choses sympas, je crois, qui vont venir d’ici à la fin de l’émission donc, oui, chaque chose en son temps : si ça doit se produire, ce serait avec grand plaisir et si ça ne se produit pas, tant pis, j’ai déjà vécu quelque chose de magnifique. Mais mon sac sera prêt en cinq minutes… J

Merci, Sarah, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Maud se remémore son départ lors d'une épreuve éliminatoire !

Publié le par Julian STOCKY

@A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Maud,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – La tribu maudite » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, le visionnage des images ravive-t-il certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, bien sûr que de revoir les images nous replonge six mois en arrière…On revit un petit peu toutes les émotions que l’on a vécues sur place, que ce soient les bonnes comme les mauvaises. En plus, on apprend de nouvelles choses donc c’est top de voir le visionnage des émissions.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

J’ai candidaté pour plusieurs raisons. La première, déjà, c’est que je suis fan de l’émission, de son concept, que ce soient la survie ou les épreuves. En plus, j’ai été sportive de haut niveau quand j’étais plus jeune, du coup je voulais un peu revivre ce dépassement, cette adrénaline que l’on a quand on va en compétition. Enfin, dernière raison, c’était aussi pour montrer à mes enfants, qui ne m’ont pas connue en tant que sportive de haut niveau, que je pouvais avoir une autre facette de moi-même.

Le début d’aventure a été riche en rebondissements…Comment aviez-vous réagi en voyant débarquer sur la plage Ugo et Frédéric, deux aventuriers expérimentés ?

C’est vrai que, quand on les voit arriver, on va dire qu’il y a deux sentiments. Le premier, c’est « waouh, c’est génial, on les a vus à la télé et, maintenant, on les voit là, en vrai, ça va être dingue » et un autre où on se dit « mais quand même, ils ont déjà eu leur chance ». J’étais hyper contente de les voir mais j’avais un peu ce sentiment de me dire « est-ce qu’ils ne vont pas prendre la place d’un nouveau ? »…C’étaient un petit peu deux sentiments partagés !

S’en était suivie l’annonce par Denis que 4 des aventuriers ne rejoindraient aucune des tribus, ainsi que, quelques heures plus tard, l’information de l’existence de cette fameuse ile maudite. On peut clairement dire que c’était un début d’aventure sur les chapeaux de roue…

Oui, c’est vrai que quand on a cette épreuve semi-éliminatoire – car, au début, on ne sait pas forcément que les quatre vont sur une ile -, sincèrement ça met une pression de dingue. Quelques jours après, quand on apprend que les quatre ont été sur une ile et que, à chaque épreuve de confort, on peut s’y retrouver à notre tour, on se dit que l’on n’a pas le droit à l’erreur et c’est vrai que ça met une pression supplémentaire.

A l’image, la réunification a eu lieu il y a quelques jours. Comment se sont passées les premières heures tous ensemble ?

J’étais contente ! Déjà, j’étais hyper fière d’arriver jusqu’à la réunification parce que c’était un peu mon objectif…Une fois que je suis arrivée à la réunification, je me suis dit « maintenant que ton objectif est passé, profites, lâches-toi ». J’étais vraiment contente de retrouver d’autres personnes, de nouvelles personnes, d’apprendre à les connaitre. Je n’avais aucun apriori sur personne…Après, c’est vrai que nous, les rouges, sommes un peu arrivés en mode « Bisounours » parce qu’on n’était pas du tout dans les stratégies. Du coup, on a senti que, au final, tout n’était pas si rose que cela et qu’il allait falloir que l’on se mette un peu à la stratégie pour réussir à rester le plus longtemps possible.

Pour en revenir à l’épisode diffusé ce mardi, on image le coup de pression que cela a dû être d’apprendre que l’épreuve de confort était aussi éliminatoire pour le dernier d’entre vous…

Oui…C’était un coup dur mais on se disait qu’une épreuve éliminatoire allait bientôt arriver…Presque à chaque épreuve, on se préparait un peu à cela, on se disait « bon, ça va être aujourd’hui ». Donc c’est vrai que l’on était un petit peu préparés à cela mais on ne pensait pas que ce serait celle-ci….

Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué avec les grappins ?

Sincèrement, ce qui m’a manqué, c’est de la force physique. J’étais au bout de moi-même, je n’en pouvais plus, je me sentais tellement maigre, sans force…Après, j’étais à côté de Frédéric qui a ramené ses grappins assez rapidement et je pense que ça m’a mis une pression supplémentaire. En fait, le stress, je pense, a pris le dessus…

On le voit même à la fin, je lance le grappin n’importe comment tellement je suis stressée. Je n’arrive même plus à contrôler ce que je fais !

Vous le dites sur le moment, au moins vous partez de votre fait, et non pas en ayant été éliminée à bulletins secrets par vos camarades…

Oui, c’est presque un soulagement. Je ne sais pas si je me console comme cela mais c’est presque un soulagement d’être sortie par moi-même, de me dire que je ne peux m’en vouloir qu’à moi-même et à personne d’autre. Oui, sincèrement oui parce que c’était un peu une crainte de voir mon prénom sur des bulletins donc, oui, je suis presque satisfaite de cela !

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Je pense que les plus beaux souvenirs sont les rencontres que j’ai pu faire, notamment Sarah, qui est ma grande copine de l’aventure. Mais plein d’autres personnes aussi que j’apprécie énormément…Donc je dirais les rencontres !

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

C’est presque la même chose : des rencontres qui ne m’ont pas plu, des personnes avec lesquelles je n’ai pas eu d’affinité. Au final, c’est un bon souvenir d’un côté et presque un mauvais d’un autre…

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Je pense que je réfléchirais à deux fois avant de partir et, surtout, je me préparerais physiquement un peu mieux que pour ma première aventure.

Merci, Maud, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Prime Video / Culte : Marie Colomb nous en dit plus sur cette nouvelle mini-série !

Publié le par Julian STOCKY

@ Fanta Kaba

 

 

Bonjour Marie,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

A partir du 18 octobre prochain, la mini-série « Culte » sera disponible sur Prime Video, en 6 épisodes. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! La joie de faire partie d’un projet très très bien écrit, avec un bon scénario de Nicolas Slomka et Matthieu Rumani. La joie aussi de tourner à nouveau avec Louis Farge et avec pratiquement la même équipe technique que sur « Follow » et la joie de jouer un tel personnage, ce qui est une grande chance !

Avec vos mots, sans tout en dévoiler, comment présenter ce programme ?

C’est une série qui parle des coulisses de « Loft story », la première téléréalité en France. On y évoque sa création, les coulisses de grandes chaines, les coulisses de jeunes producteurs qui ont alors à peine 30 ans et qui se lancent dans ce projet d’envergure.

 

@ Fanta Kaba

 

Aujourd’hui, les programmes de téléréalité font partie du quotidien télévisuel des français mais, il y a 20 ans, ce programme était complètement novateur et précurseur…

Totalement ! Ce programme a été précurseur d’énormément de choses, notamment des réseaux. C’était la première fois qu’il y avait une exposition de l’intimité, les téléspectateurs rentraient en quelque sorte chez les gens, même s’ils étaient dans un loft.

Vous y interprétez le rôle de Loana. Certainement que le travail de préparation, tant physique que mimétique, a été important ?

Il y a eu 3 grands pôles. Déjà, le travail physique : il n’était pas que de mon fait, c’était le travail de toute l’équipe HMC pour essayer de me faire ressembler à Loana. On a fait des essais, j’ai changé de couleur de cheveux, j’ai rasé mes sourcils, on m’a mis une fausse poitrine, on m’a bronzé tout le corps, je portais des lentilles et des faux ongles. Le deuxième travail était celui de mimétisme, pour aller chercher la ressemblance dans sa manière de parler, dans sa voix et dans sa manière de bouger. Cela va forcément avec le reste, c’est-à-dire essayer de trouver et de comprendre l’essence de la personne, pour la représenter. Parce que, si tu bouges comme la personne sans qu’il n’y ait du fond et sans que tu ne comprennes pourquoi cette personne bouge comme cela, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus intéressant. Après, il y a tout le travail de renseignement sur le personnage, j’ai appris sur elle, j’ai essayé de la comprendre et de faire des ponts avec moi-même pour voir à quel point je pouvais mettre d’elle mais aussi de moi, afin de ne pas rentrer dans une imitation un peu plate. J’ai vu tout ce qui existait sur elle, je me suis renseignée, pour la comprendre.

 

@ Fanta Kaba

 

Au-delà de la documentation que vous évoquiez, aviez-vous regardé à nouveau les images du programme original de M6 de l’époque ?

Oui, j’ai tout regardé, en entier, il le fallait ! Je faisais des vidéos des passages de Loana pour avoir toute une bande de données. J’ai également regardé toutes ses interviews. Elle est une personne assez fascinante ! J’ai aussi lu son livre, ce qui m’a énormément aidée parce qu’on y apprend beaucoup sur son enfance notamment. Elle s’y raconte elle ! C’était important pour avoir sa vérité, elle que l’on a souvent dépeinte de façon assez étriquée.

Après avoir regardé les images de M6, quelles sensations avez-vous eues au moment de découvrir pour la première fois la reproduction du loft sur le plateau de tournage de la série ?

A la fois, c’est excitant parce que c’est fou mais c’est aussi super étrange. On se regarde dans un des fameux miroirs teints derrière lesquels étaient les caméras, on se voit alors complètement différemment : dans la peau de Loana, je n’avais pas le même corps, pas le même visage, pas les mêmes yeux…C’est quelque chose !

L’équipe déco a fait un travail absolument fabuleux, on se retrouve dans le loft ! C’est assez dingue…C’est intéressant car ça permet d’un tout petit peu ressentir ce que les candidats avaient réellement ressenti de cet enfermement. Quand on tournait à l’intérieur du loft, parfois l’équipe technique était à l’extérieur, du coup on ne la voyait pas, un peu comme à l’époque…Ce qui aidait énormément pour le jeu !

 

@ Fanta Kaba

 

Pour compléter vos propos, certainement que la transformation physique faite avant chaque journée de tournage vous a aidée à vous plonger dans votre personnage et dans ses intentions de jeu…

Totalement ! Le costume aide toujours énormément…Notamment dans sa façon de marcher, qui était aussi due aux plateformes qu’elle portait. Le fait d’avoir des prothèses de seins faisait aussi que je ne me tenais plus de la même manière.

Dans l’inconscient collectif, certains moments avaient particulièrement marqué le public à l’époque. On peut notamment penser à la fameuse scène de la piscine…Comment avez-vous appréhendé le tournage de celle-ci ?

Dans le loft, le but était de coller le plus possible à la réalité, on avait donc les photos de l’époque sur nos téléphones. Au début, c’était marrant de se dire que l’on allait faire cette fameuse scène de la piscine puis, le moment venu, on est simplement dans le fait de faire. Forcément, il y a une attention particulière parce que c’est une scène d’intimité et, comme une scène de cascade, pour ne pas se blesser, il faut avoir une attention particulière. Donc on a bossé avec une coordinatrice d’intimité, Céline Tran, qui permet à ce que tout se passe bien sur le plateau : on parlait en amont et on savait exactement ce que l’on allait faire avant de tourner la scène. Tout s’est fait dans la simplicité et la facilité avec mon partenaire Victor Poirier, qui est formidable. C’était très très simple…

La scène, dans le contexte de l’époque, était extraordinaire, c’était fou de voir cela à la télé. Mais, en vrai, à faire, elle n’est pas dingue…

 

@ Fanta Kaba

 

Par contre, pour le public, la série permettra de mieux comprendre les réactions alors de la production…

Tout l’intérêt n’est pas de montrer uniquement cette scène qui a fait beaucoup parler, c’est effectivement de voir les off, de comprendre ce qui a pu se passer, de voir les réactions de la production face à cela. Il faut se dire que ce n’était pas du tout scénarisé à l’époque…Il est important de préciser que c’est quand même une série de fiction : tout ce qui est montré n’est pas forcément vrai. Même moi, je ne sais pas tout de ce qui est vrai et de ce qui est faux…Au niveau de Loana, c’est plutôt vrai en revanche.

La série traduit aussi à quel point il y a eu un avant et un après cette scène dans la vie de ce programme et même de la téléréalité. Cela a créé des débats incroyables de société…

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir l’intégralité du rendu final ?

Oui, j’ai vu la série ! C’est toujours dur d’être objective mais je peux vous dire que, selon moi, cette série a été incroyablement bien écrite et incroyablement mise en scène par Louis et son équipe. Le casting est bon également, l’image aussi. Je suis très fière de faire partie de cette série, que j’aime beaucoup.

 

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@ Fanta Kaba

 

On vous imagine, du coup, curieuse et impatiente de découvrir les retours du public ?

Forcément ! C’est quand même un programme culte, qui nous a tous plus ou moins marqués. J’étais jeune mais c’était un programme et une époque tellement marquants que, oui, je suis hyper impatiente de voir comment cette série va être reçue. Je trouve qu’il y a un propos intéressant dedans donc il me tarde de découvrir les réactions.

La série est produite par Alexia Laroche-Joubert et, même si le projet avait été écrit avant son arrivée, évidemment qu’elle s’est entretenue avec les auteurs, au même titre que Loana l’a fait. Le public va donc apprendre des choses, tout en étant, je l’espère, touché par la nostalgie.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Là, je vais tourner dans la série « Alpha », pour France 2, réalisée par Franck Brett.

Merci, Marie, pour toutes vos réponses !

 

@ Fanta Kaba

 

 

Publié dans Télévision

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Prime Video / Culte : Lila Guennas évoque Laure, son personnage dans cette série évènement !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Lila,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le 18 octobre prochain, nous pourrons vous retrouver sur Prime Video, dans la série évènement « Culte », sous les traits du personnage de Laure. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement ! C’est Gaëtan Allain qui m’a contactée suite à un premier casting que j’avais passé avec lui un an auparavant…Je me souviens très bien de l’objet de son mail, « Petit rôle série Amazon ? ». Je l’ai appelé et j’ai compris alors que c’était une série sur le « Loft »…J’avais grandi avec ce programme, j’étais complètement fan de cette saison 1, je la regardais vraiment tous les jours en sortant des cours…Sur le moment, je craignais que la série ne soit qu’autour du loft, un programme où il ne s’agirait que de rejouer les scènes du loft, mais pas du tout en fait…Quand Gaëtan m’a vendu le projet, j’ai tout de suite été hyper emballée ! Mais je n’étais pas sûre de correspondre au rôle de Laure, j’avais les cheveux longs, bouclés, je tire plus vers le châtain très clair que le très brun et, surtout, je n’ai pas son parler. J’en ai parlé à Gaëtan qui m’a rassurée, a évoqué une certaine ressemblance que je ne percevais pas, les grands yeux, mais aussi le gabarit – je suis petite et très fine, et j’ai fini par me présenter au casting. J’avais deux jours pour me préparer et, vraiment, pendant ces deux jours, j’ai « mangé » des vidéos de Laure, je n’ai fait que regarder ses passages, pour chopper sa manière de parler, son phrasé, son « accent ». Ça a été le plus dur pour moi, de parvenir à avoir son accent un peu bourgeois, un peu aristo, sans tomber dans la caricature. Donc c’était excitant dès le casting, où je me suis éclatée en fait ! J’en suis sortie euphorique, c’était très drôle à faire, à jouer, j’espérais vraiment être prise. Je me disais que le tournage serait fou, le cas échéant. Et tout est allé crescendo…

Le tournage était effectivement dingue, j’étais dans le décor du loft et j’ai fait un bond de 23 ans en arrière. C’était magique ! Jamais je ne me serais imaginée être dans ce cadre, entourée des lofteurs…Quand on y était tous ensemble, on réalisait tous à quel point c’était fou, presque irréel… Même pour les acteurs qui n’avaient pas connu l’émission, tant ce programme est culte.

Quand j’ai vu les images à la projection, c’était encore mieux que ce que j’imaginais ! La réalisation est brillante, on voit vraiment l’envers du décor, que l’on n’imaginait absolument pas, ni à l’époque, ni aujourd’hui…C’est hyper feuilletonnant, on est pris par l’intrigue, c’est presque un thriller mais sur une télé-réalité. Faut une bonne dose de génie pour réussir à faire ça…Donc je suis heureuse et même honorée de faire partie de ce projet ! J’ai fait de belles rencontres, ça a marqué ma vie ! C’est vraiment le plus beau tournage que j’ai fait…C’était hyper excitant, c’est un projet hallucinant, un projet unique en France.

 

@ Fanta Kaba

 

Ce programme de M6 était, à l’époque, précurseur et la série, au-delà de l’aspect artistique que vous venez d’évoquer, permet de mieux comprendre le phénomène de société que ça avait créé…

Exactement ! En fait, je pense que c’est impossible, pour la génération d’aujourd’hui, de réaliser l’impact qu’a eu « Loft story » à l’époque. Même pour ceux qui, comme moi, l’ont vécu en temps réel d’ailleurs… Je n’avais pas vu tous les enjeux qu’il y avait derrière le programme, que l’on découvre, en l’occurrence, grâce à la série « Culte » : le parcours d’Alexia Laroche-Joubert, comment le projet s’est monté, la difficulté à le monter…Personne n’en voulait à l’époque, c’était vu comme quelque chose d’hyper trash, de vulgaire, c’était la décadence absolue. Ceci avant même la scène de la piscine…On ne réalisait pas tout cela alors !

Notre génération se souviendra à jamais du « Loft »…Ceux qui participent aujourd’hui à une téléréalité ont des attentes, ils le font pour avoir la notoriété qui en découle, il y a beaucoup de « personnages » alors que « Loft story » n’avait pas tout cela, c’était vraiment le flou total, tant pour les participants que les téléspectateurs ou les producteurs…Tout le monde se lançait dans l’inconnu, il y avait une naïveté et une sincérité super belle chez les lofteurs parce qu’ils étaient vraiment eux-mêmes pour le coup : c’était une première et ce sera une dernière, ça n’arrivera plus…Cette naïveté, cette pureté, étaient trop belles à jouer ! Je suis contente que « Culte » mette un coup de projecteur sur tout cela, la série montre d’où c’est parti et aussi comment ça s’est transformé.

En parlant de transformation, certainement que la tenue et le maquillage ont été aidants pour vous projeter pleinement dans le personnage de Laure…

Tout à fait ! Au début, j’ai eu un peu peur de la transformation physique : cheveux courts, lisses, que  j’ai dû teindre en noir corbeau, maquillage -outrancier- des années 2000…Je n’étais pas la plus gâtée, mais la plupart d’entre nous étions finalement logés à la même enseigne et ça nous faisait beaucoup rire de tous nous découvrir comme ça ! On était d’ailleurs choqués quand on s’est ensuite retrouvés plus tard avec nos « vrais physiques » !! Au final, ce que je redoutais s’est avéré être une des plus belles parties du travail ! Quand on est comédien, c’est génial d’avoir à faire une transformation physique…qu’elle plaise ou non n’est vraiment pas important… Cela aide beaucoup dans la création du personnage, d’autant plus qu’il s’agissait cette fois d’une personne qui existe réellement. Et comme je viens de l’évoquer, de voir autour de moi les autres lofteurs m’a vraiment aidée! Ajouté à cela qu’on a tous été très soudés, on s’est vraiment tous très bien entendus. Je suis obligée d’évoquer Marie Colomb, qui joue Loana, elle est entrée dans ma vie grâce à ce projet et ça a été un coup de foudre immédiat, avant même le tournage, dès les préparations. Elle est aussi adorable que talentueuse, et elle était tellement Loana que, quand je lui donnais la réplique, j’étais plus facilement Laure, j’arrivais vraiment à me remettre dans le programme. Enfin, les décors, eux-aussi, nous ont été très utiles. Tout était là pour qu’on arrive vraiment à incarner nos personnages pendant des semaines. Le tournage s’est étalé sur plusieurs mois, du coup, parfois, c’était un peu compliqué de me remettre dans le personnage et de retrouver ses mimiques, ce phrasé si spécifique, sa gestuelle…

Un grand merci aussi aux costumières qui ont fait un travail dément…Je revoyais vraiment les tenues de Laure et des autres lofteurs…C’était génial de porter toutes ces tenues, qui, vous allez le voir, sont assez dingues !

 

 

Au moment d’arriver pour la première fois dans le décor reproduit du loft, certainement que cela a été fou pour vous…

Oui, ça l’a été pour tout le monde, pas uniquement les acteurs : les auteurs, Nicolas Slomka et Matthieu Rumani, le réalisateur, Louis Farge, les techniciens, toutes les équipes en fait...A partir du moment où on a passé la porte du loft et jusqu’à la dernière scène, on n’arrivait pas à s’y faire tellement c’était magique ! Il y avait la piscine bien entendu, mais même l’enclos des poules ! J’étais tellement heureuse et impressionnée d’être dans ce lieu qui a marqué mon adolescence… J’ai évidemment pris un milliard de photosJ. Fanta Kaba, la photographe, a pris des photos officielles qui sont exceptionnelles… Je me répète, mais je suis vraiment heureuse d’avoir pu tourner dans ce décor-là ! J’ai vécu un rêve : j’ai vécu le « Loft » sans l’avoir fait !

Vous l’avez dit, vous avez déjà pu voir les premiers épisodes, avec le reste de l’équipe…

Je n’ai vu, pour le moment, que les deux premiers épisodes donc je n’ai encore vu ni mon décor, ni mes scènes, je suis impatiente de découvrir tout ça ! En tout cas, dès les deux premiers épisodes, j’ai eu un vrai choc : c’était une partie que je ne connaissais pas donc j’ai découvert un autre envers d’un autre décor, qui est hyper excitant : celui de la genèse du projet…C’était encore mieux que ce que je m’imaginais : le montage est top, très rythmé, ça commence très fort dès les premières secondes, c’est hyper happant … On est donc surpris de A à Z !

 

@ Fanta Kaba

 

Certainement êtes-vous curieuse bien sûr de découvrir les quatre autres épisodes mais aussi les retours des téléspectateurs…

Oh oui ! Les retours presse sont dithyrambiques, il me tarde d’avoir aussi ceux de ma famille et de mes amis…Quand j’ai vu les deux premiers épisodes, je n’avais qu’une hâte, découvrir la suite…et pas parce que je suis dedans. Il me tarde de voir les images, de voir le montage, de voir comment tous ont réussi à retranscrire ce phénomène, de voir mes scènes avec les lofteurs. On s’est éclaté sur le plateau, on était heureux et j’ai envie de savoir si cela est visible à l’image. Je pense en particulier à une scène dans le salon, au moment de l’élimination d’Aziz, où on a eu un fou rire interminable… On était devenu une bande, c'était peu de jours tous ensemble au final, mais on s’éclatait à chaque fois, c’était génial et j’espère que ça se verra à l’écran. En tout cas, je pense que je serai émue en découvrant les images…

Ce tournage est comme une boucle bouclée pour vous qui suiviez quotidiennement le programme sur M6 à l’époque. Peut-être aussi que, maintenant, vous en avez un autre regard ?

C’est tout à fait ça… Je l’avais vu avec mes yeux d’ado, en plus à l’époque, Laure m’agaçait profondément !! Et là, c’était drôle, en revoyant les rushs, je l’ai trouvée attachante, je l’aimais bien. Maintenait que je l’ai incarnée, j’ai un affect particulier pour elle…

Avec ce tournage, j’ai maintenant l’impression de faire partie de l’aventure du « Loft » : dans mon esprit, ce n’est plus uniquement l’émission de 2001, c’est aussi ce tournage ! J’étais déjà marquée à vie par l’émission de M6, à présent je le ressens au quintuple !

 

@ Fanta Kaba

 

En complément, vous serez sur les planches, à partir de fin janvier prochain…

Oui ! C’est un très beau projet, dont je suis vraiment fière. C’est le premier projet au théâtre de Kheiron, qui s’était d’abord fait connaître grâce au stand-up, puis en tant qu’acteur et réalisateur. « Alba et Sadaf » est l’adaptation sur scène d’un film qu’il avait écrit mais qui n’avait pas trouvé de distributeur. C’est une histoire importante, tirée de faits réels, qui dénonce les conditions des femmes en Iran et au Salvador. Je suis vraiment heureuse de travailler avec cet artiste engagé, et de faire partie d’un projet essentiel, qui parle de sujets lourds, comme l’avortement qui est puni par la loi au Salvador.

Je jouerai Sadaf en Iran et Denise au Salvador….Sadaf est passionnée de foot, elle veut juste se rendre au stade mais c’est interdit d’accès aux femmes en Iran…Je suis très fière de pouvoir défendre ces rôles dès le 25 janvier prochain au théâtre des Mathurins, à 21h. Je serai sur scène en alternance une fois sur deux. Il faut absolument aller voir cette pièce, elle est bouleversante !

Merci, Lila, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Petits silences gênés : Lolita Foussat évoque cette belle pièce de théâtre, à l'affiche à la Scène Parisienne !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Lolita,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, chaque mardi soir, à la Scène Parisienne, dans la cinquième saison de « Petits silences gênés ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, je suis ravie ! Dire que nous nous sommes rencontrés dans un cours de théâtre… L’école Montmartre production ouvrait sa première classe semi-professionnelle: on a travaillé avec des artistes reconnus pendant un an, on a monté une pièce écrite par un copain de la troupe que l’on devait jouer plusieurs fois en fin d’année. Aujourd’hui, on en est à la cinquième saison en effet, et nous avons joué dans trois théâtres différents. A chaque fin de saison, quand on apprend que l’on va recommencer, c’est une surprise et une excellente nouvelle. Cette fois, on l’a appris lors de notre dernière au théâtre du gymnase : on était sur scène, on saluait pour la dernière fois, je pleurais, Yanis nous a amené des roses et nous a dit que l’on repartait en septembre dans un nouveau théâtre… On était vraiment contents pour 1 000 raisons, contents de poursuivre le projet, contents de jouer de nouveau tous ensemble, contents de découvrir un autre théâtre. Les lieux sont de plus en plus beaux, de plus en plus prestigieux et professionnalisant aussi.

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenteriez-vous cette pièce ?

Adèle, le personnage que je joue, est très très heureuse de retrouver ses amis d’enfance, ces amis que l’on ne revoit pas souvent, qui apportent un réconfort à chaque fois, parce qu’ils permettent de se recentrer, de se rappeler d’où l’on vient et aussi où l’on souhaite aller. 

C’est une réunion à huis-clos et notre hôte, Harold, a absolument envie que cette soirée se passe bien. Adèle, dans ses nouveaux traits de caractère, est venue pour que l’on se dise les choses et va donc un peu titiller tout le monde pour que l’on se souvienne de cette soirée…. Quitte à ne se voir qu’une fois par an, autant que ça se chamaille un peu, que ça pleure, que ça rit, que ce soit remarquable !

La mise en scène n’est pas classique, ce spectacle est très animé : la lumière est dingue, on chante, on danse, il y a des chutes, des vols d’objets, on mange beaucoup… Il vaut mieux avoir mangé avant de venir voir la pièce car la plupart des spectateurs nous disent qu’on leur a donné faim… Mettez-vous au premier rang pour avoir l’impression de dîner avec nous, c’est plus sympa ! 

On nous dit aussi avoir beaucoup ri, on nous explique que la pièce rappelle des souvenirs, des amis ou des relations. C’est le but ! Tout le monde se reconnaît forcément, à un moment ou un autre, dans l’un des personnages.

Ce personnage vous permet ainsi une palette de jeu large et variée, ce qui doit être particulièrement plaisant…

C’est très plaisant ! Quand on a dû répartir les personnages de ce texte très drôle qui nous rappelle à tous beaucoup de moments de nos vies, j’avais très envie de jouer Adèle. Je ne pense pas que ce soit celle à qui je ressemblais le plus à ce moment-là, mais c’était celle qui m’amusait le plus et c’était l’occasion de me tester un peu justement.

Je suis donc très à l’aise avec Adèle ! Les palettes sont formidables, un peu comme tous les personnages d’ailleurs. Tous sont très énervants et très attachants…Il y a des moments où on a envie de gifler Adèle et des moments où on a envie de l’embrasser, il y a des moments où elle fait rire et des moments où elle est touchante. C’est top à jouer ! 

Cette nouvelle saison est l’occasion de petites évolutions, la pièce se resserre en nombre de personnages et le caractère de votre personnage a évolué. Cela apporte sans doute un challenge supplémentaire…

Oui ! Cela a pris quelques séances avant que l’on ne soit aussi étincelants à La scène parisienne qu’à la dernière au Théâtre du gymnase, et c’est normal. Cette pièce n’a fait qu’évoluer…Aucune des dates ne se ressemble, je trouve. Ce qui est génial aussi, c’est que, chaque soir, tout le monde y met de son humeur, de son caractère du moment. A chaque fois, on s’amuse, on rigole entre nous et il en ressort quelque chose de beau et d’hyper émouvant pour le public parce que nos émotions sont vraies. 

Cette saison, on est passés de 8 à 6 personnages, on est du coup presque tous en alternance. Je joue tous les mardis quand mon alternante joue les mercredis. On jouera avec tout le monde et cela implique qu’on s’adaptera d’une semaine à l’autre parce que la personne en face ne renverra pas la même chose. C’est hyper intéressant et très challengeant ! Il faut forger le nouveau caractère d’Adèle aussi, un peu plus dur et plus mesquin… Elle est plus méchante qu’avant, ce qui renforce ce personnage et en fait quelqu’un de plus réaliste. C’est donc encore plus intéressant de travailler son interprétation.

Pour cette nouvelle saison, sentez-vous que les retours du public sont, eux aussi, différents ?

Oui, ce n’est jamais la même chose. On joue des situations que tout le monde a vécues et dans lesquelles tout le monde se reconnait : on a été nombreux à ignorer les nouvelles copines des amis, on a été nombreux à se lancer des vannes plutôt qu’à se dire les choses, on a été nombreux à entendre les potes raconter chaque année les mêmes histoires,… On a l’habitude, après la représentation, d’aller boire un verre avec les spectateurs qui le souhaitent et ils se dévoilent en nous racontant leurs petites anecdotes. On nous parle toujours des années 80/90, des musiques et des petits détails du décor ou encore la mise en scène.

Tout le monde se régale de ce genre d’humour et l’extension d’Adèle plaît !

Le fait d’être dans un nouveau lieu oblige aussi à avoir de nouveaux repères et peut-être même de nouveaux réflexes…

La scène fait la même taille donc on n’a pas eu besoin de beaucoup modifier les décors mais on améliore, on a un nouveau canapé par exemple. Ce théâtre est confortable aussi pour le public, ce qui est important ! Les gens arrivent dans de bonnes conditions, ils sont bien accueillis et dans un bon mood dès le début. Cela nous aide à proposer une belle rupture avec la scène d’ouverture… Forcément, ce nouveau théâtre nous plait beaucoup…Les régisseurs sont archi sympathiques et à l’écoute. Tout se passe bien !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Qu’on remplisse la salle tous les soirs idéalement ! Cela nous permettrait de continuer et de prendre encore plus de plaisir sur scène, bien qu’il soit déjà très grand. On a été nommés pour Les Cyranos, on peut nous souhaiter d’avoir un prix. Peut-être aussi Avignon, qui sait…avec une autre mise en scène…

Merci, Lolita, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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