Karine Lyachenko évoque son actualité et ses projets artistiques !
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Bonjour Karine,
Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.
1/ Vous êtes actuellement à l’affiche, au Grand Point Virgule, de la pièce « Divorce au scalpel ». Quelle histoire y est mise en avant ? Quelles en sont les principales thématiques ?
C’est une histoire très moderne, qui touche pas mal de monde. Elle met en avant un couple qui vient de divorcer depuis trois mois, mais qui est contraint, pour des problèmes financiers, de vivre encore sous le même toit.
Viennent se greffer des personnages secondaires complètement déjantés, dont une ex-femme. La distribution totale est ainsi de cinq rôles.
2/ Comment décririez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques?
Machiavélique, timbré, très porté sur le sexe, drôle.
3/ Selon vous, qu’est-ce qui fait le succès de cette pièce ? Pourquoi plait-elle aux spectateurs ?
Il y a, je pense, un propos qui est définitivement très moderne et une écriture ciselée. La mise en scène est également excellente.
Tous les comédiens s’entendent très bien, nous sommes tous farfelus, la mayonnaise a pris très vite et cela se ressent sur scène. Pourtant, il y a des alternances, mais nous nous apprécions tous. L’énergie qui ressort de ce mélange est très réussie.
L’alternance dans la distribution demande d’ailleurs beaucoup d’écoute. Je ne réponds pas au même comédien de la même façon.
La pièce est très précise, nous connaissons nos déplacements et savons ce que nous devons jouer. En revanche, la personnalité d’un artiste influe forcément. L’écoute est la base de tout.
4/ En parallèle, vous êtes en tournée avec votre one-woman show « Rebelles ». Comment présenter ce spectacle ?
C’est une invitation à la désobéissance festive et à la rébellion joyeuse. Je me suis inspirée de femmes célèbres de l’histoire qui se sont rebellées à un moment donné de leur vie, pour diverses raisons. C’est souvent une question de tempéraments.
Je joue Cro-Magnon, Marie-Antoinette, Bardot, Kennedy… des figures, des icônes. J’y ai mis également ma touche personnelle « déglingo », c’est donc aussi une grande fantaisie. Mais il y a un fond valable pour les hommes aussi, ce n’est pas un spectacle féministe : à quel moment dire non ? A quel moment se défendre de quelque chose au lieu de le supporter ? C’est donc aussi une invitation à la liberté.
5/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre ce seul en scène et cette pièce de troupe?
J’aime les deux. Mais j’ai un attachement tout particulier à « Rebelles » qui est un spectacle très personnel.
Le point commun est la folie que j’apprécie amener sur scène. Mêlée à de la fragilité et de la drôlerie.
6/ De façon plus générale, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?
Des pièces m’ont été proposées, pour des rôles principaux, début 2017, toujours dans la comédie. J’ai aussi une forte envie d’aller jouer des grands textes, pour honorer la belle littérature.
Je suis également en train d’écrire l’adaptation d’un roman. L’histoire d’une femme qui vit un drame absolu au Brésil. Je suis tombée en amour de ce roman. J’aimerais beaucoup en faire un seul en scène, plus sombre, mais avec un peu d’humour quand même.
Vous pouvez aussi me retrouver sur M6, dans « Scènes de ménages » où j’interprète le personnage de Fabienne, une femme touchante et drôle.
Ce fut un plaisir, Karine, de nous entretenir avec vous !