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musique

Diane Dassigny évoque le concert auquel elle participera le 5 avril prochain, ainsi que son personnage sur TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Diane,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Vous serez sur scène, le 5 avril prochain, à 21h 30, au théâtre Le République, avec « Les acteurs TV en concert ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Exactement ! Je suis ravie de revenir chanter sur scène…C’est vrai qu’entre les allers retours à Marseille pour « Plus belle la vie, encore plus belle » et mes enfants qui ont 3 et 6 ans, j’ai moins fait de scène ces derniers temps. J’avais joué un très joli spectacle sur Pablo Neruda, qui s’appelle « Je demande la permission de naitre », au mois de juin dernier mais c’est vrai que, sinon, j’avais un peu laissé de côté la scène, alors que ce sont mes premiers amours.

Le 5 avril, je serai notamment avec Jérémy Charvet, un autre comédien de la série, ainsi que Florence Coste et Benjamin Douba de « Ici tout commence », sans oublier Juliette Mabilat de « Demain Nous Appartient ». On va essayer de mettre le feu au théâtre Le République, au sens figuré évidemmentJ. On va faire beaucoup de reprises…Avec Jérémy, on va même chanter nos titres personnels et il y aura des petites surprises…Cela va être chouette, ça va être une heure et demie de bonne ambiance. On est contents de partager cela avec le public, que l’on ne rencontre pas, sauf à des séances de dédicaces. On est dans la télé des gens mais on ne les croise pas, sauf quand ils nous abordent dans la rue donc ce sera l’occasion d’une vraie rencontre avec eux et de passer un vrai moment de partage tous ensemble.

Le registre musical proposé sera assez large, des années 80 à maintenant …

Oui ! On a, chacun, proposé des titres que l’on aime, on a aussi essayé de se retrouver parce que, à 5, on n’a pas forcément les mêmes goûts. On s’est tous mis d’accord, on a essayé de faire un répertoire assez diversifié, avec des choses que l’on apprécie tous. Personne ne se forcera à chanter quelque chose, on a tous validé tous les titres, que l’on va interpréter avec notre cœur.

Tout s’est fait de façon très fluide et c’est marrant, on s’en parlait d’ailleurs récemment, l’ambiance se rapproche de celles de nos séries quotidiennes respectives, il n’y a vraiment pas de problème d’égo, on est tous là pour servir le projet. C’est super agréable ! En fait, on a juste envie de partager, dans des solos, des duos, des trios,…

 

 

Ce concert sera l’occasion, pour les spectateurs, de vous découvrir ou de vous redécouvrir dans un autre registre, bien différent de celui des quotidiennes…

Je suis super contente parce que pas mal de fans de « Mozart, l’opéra rock », qui ont grandi avec moi, m’ont écrit pour me dire qu’ils avaient pris leurs places. Cela me fait hyper plaisir, ce sont des gens que je n’ai pas vus depuis longtemps mais qui ont été présents, pour certains, quasiment tous les soirs. Ils ont fait partie, à un moment donné, de ma vie donc je suis ravie de pouvoir les retrouver à cette occasion-là. Et puis, effectivement, d’autres personnes vont venir aussi parce qu’elles aiment bien nos séries alors qu’elles ne savaient pas que l’on chantait. Ce sera l’occasion, pour elles, de nous redécouvrir !

On ne va pas se cacher derrière nos personnages…On est, tous les cinq, très spontanés donc je pense que, sur scène, ça va être vraiment de l’improvisation et du partage, il y aura un vrai échange sur le moment, permettant aux gens de découvrir nos personnalités.

La troupe des acteurs TV en concert est encore plus vaste que vos 5 noms, ce qui permet, d’une date à l’autre, de proposer des affiches différentes à chaque fois…

Ce que je trouve super, pour nous et pour le public, dans ce concept des acteurs TV en concert, créé par Jérémy Charvet et Sydney, c’est que les gens peuvent venir voir le concert autant de fois qu’ils le veulent parce que ce ne sera jamais le même. En fait, le changement de chanteurs permet une programmation et un répertoire différents ! Toutes les formules sont donc chouettes pour les spectateurs. Ce qui est bien aussi pour nous, par rapport au fait que l’on soit beaucoup pris par ailleurs également, c’est que ça permet de ne pas nous bloquer dans nos plannings. C’est donc une grande liberté…

Quand on est indisponible, on peut même proposer à un copain de nous remplacer. L’été dernier, à Massy, j’avais proposé à Emmanuelle Bouaziz, de « Un Si Grand Soleil » de monter sur scène pour chanter et elle était ravie. Le but n’est pas que ça nous empêche de faire autre chose, c’est vraiment un bonus, un cadeau de la vie, la cerise sur le gâteau.

A quelques jours de la date du 5 avril prochain, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quelles sensations prédominent ?

C’est, effectivement, dans quelques jours mais, d’ici là, il va encore se passer pas mal de choses…Le 22 mars, avec Jérémy, on était d’ailleurs membres du jury de Miss Excellence, on a même pu chanter à cette occasion. Fin mars, on fera de même pour l’assemblée générale de l’association ELA dont on est tous les deux parrains / marraines…En tout cas, je suis très excitée, j’ai vraiment hâte. Je suis d’autant plus ravie parce que ma fille de 6 ans, accompagnée de son parrain et de sa marraine, sera dans la salle, elle qui ne m’avais jamais vue sur scène. Cela va être super, il me tarde !

Pour l’instant, je n’ai pas encore trop peur mais ça va venir…J’aime bien avoir peur, ça me stimule mais, généralement, ça vient en last minute.

Du coup, que peut-on vous souhaiter pour cette soirée du 5 avril prochain ?

On peut nous souhaiter de kiffer la soirée mais je n’ai pas de doute là-dessus, c’est sûr que l’on va prendre du plaisir. Aussi qu’on puisse enchainer ensemble avec plein d’autres concerts parce que l’on en a tous très envie. Des dates se profilent, j’espère qu’elles se concrétiseront, pour que l’on puisse se retrouver plus régulièrement. Surtout, que ça plaise au public et qu’il passe une bonne soirée !

Vous êtes une artiste aux multiples cordes, entre la scène et les plateaux de tournage notamment. Considérez-vous ces deux domaines comme le même métier ? Ou les dissociez-vous davantage ?

Pour moi, ça reste de l’interprétation, c’est vraiment le même métier, c’est exprimer des émotions à travers des textes qui ne sont souvent pas les siens, c’est transmettre des émotions à un public. Donc, vraiment, je ne fais pas beaucoup de différence ! Après, sur scène, on est plus proche du public, on est dans l’instant présent, c’est chouette aussi d’être dans l’immédiateté, ça fait du bien ! On est alors maitre de ce qui se passe. Contrairement à l’image, où la prise retenue n’est pas toujours celle à laquelle on s’attendait, voire même où le rendu final est différent de la vision que l’on avait. Ce n’est pas nous qui décidons, nous dépendons de beaucoup de choses alors que, sur scène, on est plus maitre du jeu.

En tout cas, faire de la scène et de l’image est très complémentaire. Comme je le disais, mes premières amours sont au théâtre mais, très vite, en découvrant les tournages, j’ai trouvé cela génial aussi. Ce n’est pas la même façon de travailler mais, justement, c’est très complémentaire : on contrôle moins, le travail en amont est plus rapide, il faut faire confiance aux partenaires encore plus immédiatement. C’est un peu comme les deux jambes, les deux vont ensemble. Après, je comprends aussi le choix des artistes qui ne font que de la scène ou que de l’image mais, maintenant, j’aurais du mal à ne faire que l’un ou que l’autre…

Le théâtre commence à me manquer, je n’en ai pas fait depuis longtemps, si ce n’est cette lecture, accompagnée de chansons, à l’été dernier…J’étais seule sur scène, avec quelques musiciens, c’est donc différent d'une pièce plus traditionnelle. Mais c’était bouleversant et magnifique, j’espère d’ailleurs la rejouer pour la faire découvrir à d’autres spectateurs encore. Du coup, retourner sur scène par la chanson dans un premier temps est, je trouve, chouette ! En tout cas, je ne m’interdis pas, en week-end, de programmer des dates mais en solo cette fois-ci…Ce sera peut-être un futur cheval de bataille ! Tout est ouvert, j’aime bien quand la vie me montre quel chemin artistique prendre…Je suis scorpion, je suis donc indécise J

Vous l’avez rappelé, vous participez à la quotidienne de TF1 « Plus belle la vie, encore plus belle ». Sans doute que la fidélité des téléspectateurs vous fait particulièrement chaud au cœur…

L’aventure est incroyable ! Tous les nouveaux avons débarqué sur une aventure qui existait depuis 18 ans, on a été accueillis à bras ouverts, comme si on avait toujours été là, c’était dingue ! De belles amitiés sont nées, notamment avec Léa, Marie, Jérémy, Joakim, …Ils font partie de ma vie et je suis heureuse de retourner sur le plateau retrouver tous les techniciens et toutes les équipes. En fait, il y a vraiment quelque chose de très familial et, effectivement, on est portés un peu par ce succès. Au début, il y avait un peu de stress…La série a redémarré dans un climat de joie, elle reprenait alors que tout le monde pensait que c’était fini mais, en même temps, le climat était particulier parce que Michel et Marwan étaient partis…

Je comprends pourquoi les gens sont attachés à ce programme et pourquoi ça marche. En fait, il y a une vraie sincérité dans la façon de faire, tout le monde travaille pour le public. Il y a énormément de respect des téléspectateurs ! Il y a un vrai échange entre la façon dont la série est fabriquée et la façon dont les gens la regardent…

Votre personnage, Jennifer, vous permet une palette de jeu large et variée…

C’est là où je trouve mon bonheur dans une série quotidienne, ce qui n’était pas forcément évident au départ. Je me demandais si ça allait me convenir, c’est un rythme particulier, jouer un personnage sur la durée est très différent en termes de diversification mais c’est extraordinaire, on peut aborder tous les registres et, quelque part, on est obligé de le faire, sinon ce serait ennuyeux, pour les téléspectateurs et pour nous. Souvent, en France notamment, on met des étiquettes aux gens, je peux être la blonde rigolote qui parle vite, on me propose peut-être moins de choses plus sombres…Là, au début, j’avais un personnage solaire, de comédie et je ne m’attendais pas à être emmenée, au bout de quelques mois, dans quelque chose de très dark, avec une séquestration et un frère que je retrouve dans une intrigue géniale et passionnante à jouer.

Tous les lundis soirs, on reçoit nos textes et on les découvre comme nos cadeaux de Noel. On se demande ce qui va encore arriver à son personnage…Le grand jeu est d’essayer de choper la productrice, Clémentine, pour lui demander où en sont les auteurs et ce qui va nous arriver…Parfois, elle lâche le morceau mais, à d’autres moments, il faut vraiment la travailler au corps J…C’est génial en tout cas, c’est hyper excitant et on leur fait totalement confiance car on est tous très bien servis. On peut même leur faire quelques suggestions, il y a une vraie possibilité du dialogue…Ils partent du principe que, pour avoir envie de rester sur le programme, il faut que l’on soit heureux…C’est un échange de bons procédés : ils font tout leur possible pour que l’on soit épanouis et nous donnons tout sur le plateau pour que les gens soient heureux !

 

 

A noter aussi l’amitié grandissante entre les 4 filles, à vous lancer dans des aventures parfois que Samuel, votre compagnon dans la série, ne doit pas apprendre…

J’ai, effectivement, adoré l’intrigue des 4 filles ! On a passé un moment génial, on a énormément ri, un peu trop…Léa, Cécilia et Anne ne sont pas les dernières pour rigoler, on a eu beaucoup de fou-rires. On espère que l’on retournera ensemble toutes les 4 bientôt.

Avec Inaki, on a joué ensemble de suite. D’ailleurs, j’ai appris il n’y a pas très longtemps qu’au départ, on ne devait pas être un couple sur la durée. Il devait s’arrêter après l’intrigue de la Saint-Valentin mais, justement, les auteurs et le public ont trouvé que ça fonctionnait, ce qui a incité à nous laisser ensemble. C’est d’autant plus marrant qu’à notre première rencontre avec Inaki, il m’a dit aimer, chez les comédiens, le non-jeu, le côté « on ne voit rien », le visage impassible…Je me suis dit qu’il allait détester jouer avec moi mais, en fait, on adore jouer ensemble parce que, justement, on est très différents et très complémentaires. C’est, je pense, ce qui marche bien ! Je trouve que l’on s’est apportés, mutuellement, des choses au niveau du jeu, nous qui n’avons pas forcément les mêmes références. En cela, il y a quelque chose qui marche bien…On s’entend très bien et c’est vraiment super de tourner avec lui !

En plus de la belle entente dans l’équipe, le cadre de tournage et les conditions techniques sont certainement très aidants aussi…

Bien sûr ! Pour moi, pour Léa François aussi, pour tous ceux qui ont des vies de famille avec des enfants en bas âge, c’est super que le tournage n’ait pas lieu sur Paris. C’est, certes, très compliqué pour l’organisation mais, en même temps, je sais qu’à partir du moment où je monte dans le train, je dois être focus boulot, je sais que c’est mon espace, ma vie et mon moment. C’est alors plus facile de décrocher de son quotidien personnel…A l’hôtel le soir, on peut aussi se faire des italiennes avec les autres comédiens et se préparer à notre journée du lendemain.

A chaque fois que j’arrive à Marseille, qu’il fasse beau ou non, je suis marquée par la lumière de la ville…C’est drôle, ce n’était pas une ville que j’affectionnais particulièrement, j’y étais allée pour des tournages et pour des raisons personnelles mais je connaissais alors mal Marseille. Depuis, j’ai appris à l’aimer et c’est toujours une joie d’y retourner. C’est une ville très étendue, pleine de recoins, j’ai l’impression que l’on n’a jamais fini de la découvrir…Il y a aussi plein d’endroits où l’on mange très bien J ! C’est un peu la dolce vita, c’est chouette !

Pour terminer, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur votre personnage en particulier et sur la série en général ?

Souvent, quand ils m’abordent, les gens sont très gentils et très respectueux. Je suis toujours ravie de parler de la série avec eux. Ils me disent que je les fais rire et qu’ils adorent mon couple avec Samuel. On me parle d’ailleurs plus du côté rigolo de Jennifer que de son côté sombre que l’on évoquait précédemment. J’aime bien cela, c’est ça qui a défini mon personnage au départ, il est arrivé avec cela et je le revendique. Je suis contente de ne pas avoir un personnage plombé, ce qui peut être plus difficile à porter…Forcément, on ne laisse pas complètement son personnage de côté, il nous impacte aussi donc c’est plus facile, dans une quotidienne, de jouer quelqu’un d’optimiste, de positif, de lumineux, que de jouer quelqu’un de sombre sur une très longue période…J’avoue que j’aime bien cela ! Quand la vie est un peu compliquée, je suis contente de rentrer dans la peau de Jennifer, je sais que ça va m’alléger…

Merci, Diane, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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Polina Rushe nous en dit un peu plus sur une nouvelle chanson, qui lui tient particulièrement à cœur !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Polina,

Quel plaisir deffectuer cette nouvelle interview ensemble !

« La chanson de Polina » est sortie il y a quelques semaines maintenant…A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Je suis très contente que les gens puissent enfin l’écouter, danser dessus et partager avec leurs amis. Cest une joie. Ce fut un travail d’équipe, je ny serais jamais arrivée toute seule…Je suis joyeuse que les gens en profitent et évidemment je souhaite faire grandir le bébé et l’élever.

Si lon revient à la genèse de ce projet, comment vous en sont venues lenvie et lidée ?

Cest une histoire très très sympa…On était assis, à table, avec des amis, on discutait et un ami ma demandé pourquoi je n’écrirais pas une chanson sur la paix, moi qui parle tout le temps de ce thème. C’était pour moi un nouveau challenge que jai accepté de suite !

La paix commence en soi, avec la paix intérieure donc cest un sujet qui sadresse à tous. Pour espérer la paix dans le monde, j’ai appris qu’il faut commencer par soi-même. Je navais jamais écrit ou composé de chansons, c’était une vraie page blanche juste avec le sujet connu. Dès le début, j’ai senti que je voulais faire une musique rythmée et dynamique, mais je me suis demandé comment commencer…

 

 

Jai écouté plusieurs musiques mises à disposition à lachat en ligne, cela ma permis de me constituer une sorte de bibliothèque musicale, de comprendre le genre que je voulais faire pour, ensuite, constituer le rythme et me créer donc une base pour travailler dessus. C’était un long processus…long mais enrichissant.

Un jour, après plusieurs versions, en regardant le texte, je me suis dit que ça nallait pas…Jai alors eu une autre idée et je me suis mise à écrire complètement autre chose mais en quelques minutes seulement…Ca y est, javais mon texte, en plusieurs langues ! Tout le travail fait avant mavait aidée grandement en cela…combiner toutes les langues en une chanson n’était pas évident, surtout que le rythme change en fonction de la langue aussi, mais ce changement m'a permis de créer un texte de "La Chanson de Polina" qui correspondait mieux.

N’étant pas chanteuse avant, il a ensuite fallu apprendre à chanter. Jai travaillé avec Eugénie, une professeure renommée, une chanteuse formidable de jazz et de pop. Nous avons travaillé sur l’utilisation de la voix, et à la faire sonner proprement. Et puis, en étant en action, la vie m’a beaucoup aidée à utiliser mon propre son de telle manière que c’est aujourd’hui.

Les gens ne le savent peut-être pas mais chanter est très physique ! Cela vient de lintérieur… Ce travail est unique, il est propre à chacun mais, quand on y arrive, on entre en harmonie avec la musique et cest alors une grande joie ! Je comprends mieux, à présent, la musique, les notes, les différents accords, les différents aspects de chaque texte, les différentes puissances, …Jai compris aussi la responsabilité de ma chanson : elle transmet un message qui me tient à cœur !

 

 

Le travail, ensuite, en studio na probablement pas été de tout repos non plus…

En arrivant en studio, je savais ce que je voulais, javais une idée du rythme et de la puissance, je savais que je voulais jouer du violon, obligatoirement, javais envie dune chanson universelle, pour tous les âges… Ensemble, avec Eugénie et Benjamin, l’ingénieur du son, on a développé la musique en ce sens. Tout au long du processus, les idées ont été nombreuses et les changements également…En tout cas, par le chant, jai pu donner différentes nuances à la structure.

Apprendre à chanter en studio a été un autre moment important. En tant que mannequin, je dois créer une énergie avec la caméra en face de moi…Cest pareil avec le micro, il faut trouver une harmonie ! Jai appris à utiliser cet intermédiaire quest le micro pour rendre la chanson encore plus harmonieuse. Le moindre manque de confiance ou doute sentend dans la voix donc plus on est assumé, plus on est présent, plus ça se transmet en musique ! En chantant, je pensais à tout ce que la vie m’a donné comme chance, aux gens qui allaient écouter le titre, javais envie quils ressentent alors la même chose que ce que je ressentais à l’intérieur.

 

 

Vous le disiez, vous avez écrit cette chanson dans plusieurs langues, faisant ainsi le lien avec votre parcours et votre personnalité…

Exactement ! Je voulais avoir une chanson qui ne ressemble à aucune autre, une chanson à laquelle chacun, dans nimporte quel pays, puisse sidentifier. Javais envie que les latino-américains puissent s’éclater en chantant la partie espagnole, que les anglophones apprécient la rythmique, que les français puissent entendre leur langue dès le début de la chanson qui était voulu pour rendre hommage à cette belle langue et à la France. La France ma, en tant que Russe, tellement donné en expériences personnelles et professionnelles, je suis heureuse et honorée de jouer dans différents séries et films, jai fait des rencontres incroyables en France, il me semblait donc évident que la chanson commence en français. Cest aussi, je pense, l’une des langues les plus jolies et les plus riches. Il me tenait à cœur de donner cette gloire à la France au début du titre !

Bien sûr, étant russe, ma langue maternelle a une place importante dans le refrain. Sans oublier litalien, une autre langue riche et passionnante. Sa place est également importante dans ce titre car je voulais vraiment sortir la voix à litalienne…Donc il y a plusieurs langues pour que chacun puisse sidentifier, même si ce n’est qu’un petit peu.

Cette chanson a également un lien particulier avec lEurovision…

Tout à fait ! Dès sa création, l’idée qu’elle sera présentée à l’Eurovision semblait évident. En arrivant au studio pour la première fois, j’ai annoncé que c’était une chanson pour participer à des projets internationaux comme l’Eurovision. J’ai postulé pour représenter Saint-Marin, l’un des plus petits pays au monde.

C’était ma première chanson donc je navais aucune idée des retours des professionnels. Deux à trois jours après avoir envoyé mon titre, jai eu la joie dapprendre que la chanson avait passé la phase de pré-sélection. C’était une très belle surprise, et encore un pas en avant dans le projet. Donc, avant même sa sortie, on peut dire que « La chanson de Polina » avait pu être écoutée par des professionnels aguerris.

Le jour du casting, tout était planifié à la perfection, j’avais le même jour un shooting très important pour "ELLE Magazine." J’étais prête à faire le casting dans toutes les conditions (en Van en allant au lieu du shooting, au Four Seasons Hotel où j’étais à l’évènement de la marque joallerie, etc.), mais du fait du son, nous avons dû reporter la date du casting et comme celle-ci était la dernière, avec les équipes de Saint-Marin, nous avons décidé de reporter.

On est restés en contact et peut-être que nous nous verrons un jour pour l’Eurovision. C’est un beau projet musical mondialement reconnu, à suivre…

 

 

Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir de la part des gens qui ont découvert ce titre ?

Jai eu de très beaux retours, très inattendus. Une fille ma même dit que ma chanson était en mode « repeat » dans sa playlist.

Une autre personne ma dit avoir eu des larmes de joie, comprenant, à travers les paroles, que tout est possible. Cest un retour très fort et magnifique ! Mon grand-père, qui chante particulièrement bien, ma dit découvrir de nouvelles nuances à chaque fois quil réécoute le titre. Cest le sentiment le plus agréable, cela montre que cette chanson rend heureux les gens dans le monde entier. On sest amusés à faire ce titre et il donne de la joie, cest merveilleux !

Au-delà de la version audio déjà disponible de cette chanson, un clip verra bientôt le jour…

Oui, très bientôt ! Nous avons eu la chance de le tourner dans des endroits merveilleux, mais je ne veux pas spoiler plus. On le verra très prochainement et j’espère que les gens vont ressentir la même joie que nous quand nous l’avons tourné…:)

Ce projet, vous lavez expliqué, vous aura demandé de nombreuses cordes artistiques. Ce fut donc probablement une expérience particulièrement enrichissante…

Bien sûr ! Jai appris à chanter, à utiliser ma voix, à vraiment apprécier comment rend cette dernière. Quand on est auto-compositrice, on donne quelque chose de soi-même à laudience et à la musique : cest un message, je pense, encore plus précieux. Ce nest évidemment pas parfait, il y a des auteurs et des compositeurs beaucoup plus professionnels mais je peux dire que ce projet est le mien, que cest moi, que je lai créé, que je lai vu comme cela, à travers mon expérience et mon parcours. Cette chanson me permet de montrer que tout est possible !

 

 

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure musicale ?

Bonne question…Je pense que absolument tout peut arriver, donc je garde le cœur grand ouvert pour tout projet menant à partager avec les gens du monde entier la Joie, l’Unité et la Paix. Que nous nous amusons tous, où que nous sommes, chantant „Zhisn pokasala, vosmozhnoe vse“ (en russe: la vie a montré que tout est possible).

Merci, Polina, pour toutes vos réponses !

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Eléonore Grimbert-Barré évoque son beau parcours artistique ainsi que ses actualités !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Eléonore,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une artiste aux expériences riches et variées. Si l’on en revient à la genèse de votre parcours, d’où vous vient cette passion pour l’artistique ?

Je viens d’une famille de musiciens, ma mère est professeure de piano, mon père chirurgien-dentiste mais aussi peintre et grand mélomane. J’ai six grands frères, qui sont tous musiciens (violoncelle, alto, violon, piano, composition, production de musiques de films) et je suis la seule fille, en plus la petite dernière. A force de les entendre jouer tout le temps de la musique à la maison, j’ai, il parait, aussi réclamé mon violon quand j’étais toute petite. Donc ma mère m’en a offert un à l’âge de deux ans...Puis, j’ai commencé les cours vers l’âge de 3 ou 4 ans et, en fait, j’avais tout simplement envie de jouer avec mes grands-frères. A la maison, il y avait de la musique tout le temps, partout et, à chaque fois, je dansais dessus. C’est comme cela qu’au même âge, ma mère m’a inscrite à des cours de danse. Par la suite, je suis rentrée au conservatoire, en double cursus !

C’est vrai que, très jeune, je m’y suis consacrée donc je n’avais pas trop le temps d’aller à l’école. Mes parents étaient assez à l’écoute, je leur en suis très reconnaissante de m’avoir laissée faire cette passion, je les remercie aussi de ne pas nous avoir forcé à faire de la musique, c’est venu de nous-mêmes.

A l’âge de 8 ans, j’ai commencé à suivre l’école à la maison. Je viens de la ville de Chartres, les allers retours au conservatoire de Paris ont fini par être fatiguant, la danse demandant un entrainement quotidien. Très vite donc, je suis devenue parisienne…J’étais très contente, je l’avoue, de ne pas avoir été à l’école, même si ce n’est pas si simple que cela. Donc, très vite dans ma vie, j’ai fait le choix de me consacrer à l’art ! Je suis aussi hyper reconnaissante vis-à-vis de mes parents de m’avoir mise très tôt sur scène…Mes grands frères, plus âgés, étaient déjà concertistes et l’un d’entre eux a composé une musique pour moi, un quatuor à cordes. J’en ai eu les larmes aux yeux…Grâce à cela, je suis rentrée dans l’ensemble Grimbert-Barré, on a fait un DVD, des albums, des tournées un peu partout, …C’est donc à l’âge de 10 ans que j’ai fait mes premiers concerts, avec mes grands frères.

Ensuite, un autre de mes grands frères, batteur, pianiste et compositeur, a voulu mélanger batterie et cordes, ce qui ne se fait pas énormément. Je lui suis très reconnaissante, pour que je puisse montrer au public tous mes arts, de m’avoir mise, dans ses œuvres, au piano, au violon et à la danse. En spectacle, je passais de l’un à l’autre, c’est vrai que c’était un gros challenge ! Après avoir dansé, on transpire et, d’un coup, il faut jouer de l’instrument. Ce n’était pas simple mais, à force, j’ai géré de mieux en mieux. En tout cas, c’était un beau partage et c’était émouvant de voir l’émotion du public, de voir les gens touchés par une famille qui joue ensemble. Je pense qu’il y avait déjà beaucoup d’amour dans notre famille et vis-à-vis du public, qui nous transmettait aussi quelque chose de très touchant. Cela a duré jusqu’à mes 16 à 17 ans. On joue d’ailleurs encore de temps en temps… J’espère qu’un jour, on reformera l’équipe. En tout cas, chacun suit son chemin, un de mes frères est devenu producteur de musiques de films, un autre est concertiste en violon solo dans le monde entier,…

De belles rencontres, tout au long de ce parcours, vous ont aussi incitée à aller toujours plus loin dans vos projets…

Avoir fait de la danse et du violon m’a permis de travailler avec deux grands danseurs de l’opéra de Paris, Wilfride Piollet et Jean Guizerix, qui ont créé leur méthode de danse, à laquelle j’ai été formée, de mes 13 ans à maintenant.

Ma mère m’a incitée, de par mon côté polyvalent, à aussi étudier aux Etats-Unis, où l’état d’esprit est un peu plus ouvert. Je suis, ainsi, partie à l’âge de 16 ans, j’y ai beaucoup appris. Je suis revenue en France pour passer le BAC, avant de m’ouvrir encore à plein d’autres choses artistiques, tout en continuant les concerts. J’aime passer, en permanence, de la musique à la danse. J’ai voulu créer un spectacle, « Le choix », qui parle de cela mais aussi du choix de l’amour…J’y travaille le violon et la danse en même temps, ce n’est pas simple du tout mais c’est un challenge qui a plu aux gens et qui m’a incitée à aller encore plus loin dans ce travail. Du coup, avec un partenaire danseur et circassien, on a travaillé énormément pour qu’il me porte pendant que je joue. Je peux vous dire qu’il fallait faire attention, pour moi et pour le violon. J’aime prendre des risques en tout cas…

 

 

L’origine en est d’ailleurs assez originale…Ma maman vient de la Guadeloupe, elle a été notre manager un long moment, on a fait énormément de scènes et de tournées grâce à elle. On a même joué pour des scolaires…Ces échanges avec les enfants sont hyper intéressants, ils sont vachement à l’écoute et posent des questions après la démonstration. J’étais la seule fille, du coup beaucoup de garçons criaient pour me voir…et l’un d’eux m’a demandé s’il serait difficile de faire de la danse et du violon en même temps. J’avais compris qu’il parlait d’une question d’organisation, en termes d’emploi du temps, car ces deux arts nécessitent d’y consacrer beaucoup de temps. Mais non, il s’agissait de pratiquer les deux simultanément…Et quand 200 enfants crient en même temps pour que je me lance, c’est dur de dire non. C’est comme cela que, pour la première fois de ma vie, j’ai dansé en jouant du violon en même temps. Cela avait plu et mes grands-frères, qui sont plutôt critiques avec moi, m’ont vraiment encouragée à travailler cet axe. Je devais avoir 13 ou 14 ans et c’est alors que je me suis mise à travailler les deux en même temps…

Proposer ces deux arts en même temps permet aussi de transmettre de beaux messages…

L’année dernière encore, j’étais au Carreau du temple, avec l’orchestre de la garde républicaine et j’ai eu un passage en ce sens. C’était génial ! Je montre, ainsi, que c’est possible…Cela me tient à cœur de mettre cela en avant car c’est hyper enrichissant : il n’y a pas de barrière, quand on veut on peut…

J’avais fait une exposition, à la Fac, sur l’enseignement de la danse. Je parlais de comment les gens ont besoin, parfois, de savoir ce que tu fais exactement, si tu ne fais qu’une chose ou plusieurs. Je parlais de ma propre expérience, en expliquant qu’il y a toujours des gens pour juger, qui ont besoin de catégoriser mais qu’en fait, non, on est capable de faire plusieurs choses, c’est possible. Pas uniquement, d’ailleurs, dans le domaine artistique…Après cet exposé, une fille était d’ailleurs venue me remercier du message. J’aime donner de l’espoir à des gens qui n’ont pas osé…Cela fait plaisir quand, en retour, on sent qu’on a donné envie !

Ces différentes cordes artistiques vous permettent, ainsi, une palette large et variée, qui doit être enrichissante, humainement et professionnellement…

C’est ça ! Je ne me suis jamais ennuyée, je l’avoue, dans ma vie. Mais il y a eu des fois où j’étais un peu tirée par les bras, par des professeurs qui m’incitaient justement à choisir. Je me suis, du coup, parfois tiraillée pour savoir quoi mettre en priorité…Il est, parfois, arrivé que je sois plus dans une période pianiste ou violoniste voire danseuse. D’ailleurs, la danse est similaire à un sportif qui doit s’entretenir tous les jours, je n’ai donc jamais pu la laisser de côté, même un moment : si je ne danse pas pendant une journée, je ne me sens pas bien dans mon corps !

Aujourd’hui, je suis contente de cette polyvalence, elle fait ma force et me permet de trouver du travail tout le temps. C’est, tout simplement, ma joie de vivre que de passer de l’un à l’autre !

 

 

En alternant les arts, cela vous permet probablement de revenir avec encore plus de fraicheur sur celui que vous n’avez pas fait pendant un temps…

Bien sûr ! C’est là qu’on voit qu’on ne perd jamais de temps, c’est hyper enrichissant et, dès fois même, ça fait du bien de retrouver certaines choses. Et puis, on continue à travailler inconsciemment dans sa tête…J’aime bien créer aussi donc ça turbine toujours dans mon cerveau ! En vrai, honnêtement, je n’ai jamais l’impression de m’arrêter. Je peux même passer des heures entières à juste penser à ce que j’ai envie de faire…Cela fait partie de l’invention !

Je suis aussi rentrée dans une compagnie de théâtre dansé, du coup je me suis mise également à travailler la comédie…Cela m’aide aussi pour mes autres activités. J’y suis depuis 4 ans…Sur scène, en spectacle, je passe du théâtre à la danse, en faisant un détour par le violon. C’est sur l’histoire du tango, j’aime beaucoup cette pièce, elle est vraiment sympa.

Plus globalement, la scène, au sens large, est un moment particulièrement fort pour vous…L’interaction avec le public permet des instants uniques…

Exactement ! Il y a une force, c’est comme si c’est là où je me sens le mieux parce qu’il faut tout donner, tout simplement, aux spectateurs devant. J’ai vraiment cette sensation d’être portée par le public…Il y a aussi beaucoup de partage. Je me souviens d’avoir accompagné Mademoiselle K, au Zénith de Paris, avec l’ensemble familial. C’était ma première dans un tel lieu, j’ai le souvenir d’entendre des gens crier alors que l’on était tous encore en coulisses. Cela faisait un peu gladiateurs…Quel bonheur, une fois, ensuite, sur scène…J’ai en tête aussi la joie du public de voir son artiste sur scène, le plaisir est donc réciproque !

 

 

Régulièrement, vous êtes amenée à voyager à l’étranger, à la rencontre, on l’imagine, d’autres cultures artistiques…

C’est ça ! J’avais toujours eu ce rêve de voyager dans le monde et, en fait, je suis rentrée dans plusieurs boites de production qui m’ont donné cette opportunité. C’est génial parce que l’on aperçoit, effectivement, des cultures différentes et du beau paysage aussi. En même temps, c’est dès fois frustrant parce que l’on ne reste que 2 jours avant de devoir repartir, ce qui ne laisse pas le temps de voir grand-chose. Mais de pouvoir réaliser ce rêve de voyager dans le monde avec mon métier est, je l’avoue, une grande source de satisfaction.

Pour terminer, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

Je fais aussi de l’orchestre, ce qui me permet de passer par différents styles, du classique à la musique actuelle. Je bouge beaucoup à l’étranger en ce moment, à Istanbul, Dubaï et Marrakech notamment. Chez nous, vous pourrez me retrouver en juin, à Paris, je vous en dirai plus prochainement…D’autres dates avec le spectacle autour du tango seront bientôt proposées à Paris et dans les Yvelines.

Pour la suite, comme mon spectacle « Le choix » a connu un beau succès, à 8 artistes, dont des musiciens qui jouent en live sur scène, j’ai envie d’en faire une suite. Je suis en plein dans l’écriture…

Merci, Eléonore, pour toutes vos réponses !

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Sage : Fanny Gray évoque la sortie de ce titre le 14 février, le premier de son futur EP !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Fanny,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Vendredi 14 février sort le titre « Sage », premier extrait d’un EP attendu pour la rentrée de septembre. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui ! J’ai fait un gros travail pendant un an, j’ai pris beaucoup de recul par rapport à tout ce que j’avais proposé par le passé, où j’étais plus dans la collaboration et dans l’échange avec d’autres artistes. Cela m’a permis de comprendre que j’avais des choses à dire et que j’avais envie de les dire. Cela m’a permis aussi d’avoir plus confiance en moi, pour écrire et composer l’intégralité de cet EP, EP dont je suis très fière parce que c’est moi à 100%. C’est formidable d’avoir enfin la concrétisation de tout ce travail ! Cela fait beaucoup de bien de voir tout ce qu’on s’est imaginé prendre vie donc, oui, je suis super contente de pouvoir proposer ce premier titre et de pouvoir débuter 2025 avec ce beau projet !

 

 

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter ce titre ? Quels thèmes y sont abordés ?

L’EP aborde des sujets liés à l’émancipation, au fait d’être unique et authentique, d’être qui on veut être, de ne pas rentrer dans un moule ni dans des codes, de ne pas être obligé de plaire, que ce soit à la société ou à un tiers, d’être soi-même, d’être libre.

Tous les titres de l’EP vont reprendre un moment important de ma vie de jeune fille à celle de jeune femme. Ce sont ces instants qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui, et chaque instant clé donne lieu à une chanson. C’est très important pour moi car, au travers de ces titres, c’est un peu comme si je pouvais enfin fermer le livre, pour laisser ça derrière moi et passer à une nouvelle étape de ma vie.

Plus particulièrement, « Sage » évoque l’émancipation au travers de soi-même. Ce titre parle d’amour, de l’autre, d’une relation qui peut parfois être toxique, des énergies, des corps, des émotions et du fait de se sentir libre !

 

 

D’ailleurs, dans quel registre musical s’inscrit « Sage » ?

On est vraiment sur de la pop française. Je me suis énormément inspirée du travail de Dua Lipa et de Sabrina Carpenter : au travers de la musique et même des clips qui suivront, je puise vraiment dans ces inspirations pour créer… J’aime beaucoup ce qu’elles proposent, chacune dans leur univers personnel.

Au-delà de la sortie du titre le 14 février prochain, vous proposerez également un clip…

Complètement ! Le 14 a lieu la sortie du premier titre, vous allez pouvoir me redécouvrir car il y a eu un vrai travail de fait par rapport à ce que j’avais sorti les années précédentes. J’y assume enfin ma plume. Je propose, ainsi, vraiment quelque chose de nouveau, que j’accompagnerai d’un clip car, pour moi, c’est extrêmement important d’avoir du visuel, j’y suis très attachée. J’avais envie de pouvoir proposer cette matière-là en plus de la musique, pour aussi venir dessiner les mots. Il me tarde de sortir ce clip, deux à trois semaines après la chanson qui sera proposée le 14 février, une date qui n’est pas anodine, car c’est celle des amoureux.

 

 

D’ici à la sortie espérée en septembre de l’EP, d’autres chansons seront progressivement mises en ligne…

« Sage » est vraiment le premier titre d’une longue liste, c’est la première étape d’une longue aventure. D’autres belles chansons suivront ensuite jusqu’à l’été et peut-être une belle surprise pour la rentrée de septembre ! Ces nouveaux titres seront surement accompagnés de clips eux aussi. Je vois un clip comme un mini-film : en trois minutes, je pense que l’on peut exprimer beaucoup de choses au travers des images. C’est important et intéressant de se raconter de différentes façons.

De par mon passif, où j’ai fait pas mal de théâtre, de danse, en plus du chant, sans oublier mes études de comédie musicale, j’aime bien pouvoir m’épanouir dans ces disciplines, ce que le clip me permet de faire ! L’écriture, la composition et l’interprétation se font au travers des mots, la danse et la comédie se vivent au travers des images.

Justement, ce projet d’EP vous permet d’étoffer davantage encore votre palette artistique : en plus de l’interprétation, vous gérez tout l’amont et tout l’aval…

Bien sûr ! Surtout quand on est une artiste indépendante, on a plusieurs casquettes : je suis autrice, interprète, compositrice mais, pour le clip, je suis aussi styliste, réalisatrice et beaucoup d’autres rôles. Je m’occupe de plein de choses car je n’ai pas d’autre choix que de tout faire et de m’adapter. Je le fais avec beaucoup de passion, beaucoup de cœur et beaucoup d’authenticité, c’est très important pour moi d’être sincère dans ce que je propose. J’espère que ça touchera un maximum de personnes.

 

 

Même si ces différentes casquettes génèrent un certain stress, sans doute qu’elles doivent être très enrichissantes humainement ?

Oui ! C’est vrai que ça génère beaucoup de stress : en ce moment, je suis prise par pas mal de choses, tout s’enchaine beaucoup. La machine est en route, c’est beaucoup de pression mais c’est un stress positif. C’est toujours très gratifiant quand on voit le travail fini, on se rend alors compte de ce que l’on a réussi à accomplir. J’ai la chance aussi d’être entourée de très belles personnes qui me soutiennent moralement. Ces belles énergies autour de moi m’aident à rendre les choses possibles.

En tout cas, il y a beaucoup de travail mais le résultat en vaut la peine : il est gratifiant, il me montre ce que je suis capable de faire et d’accomplir. Je me révèle des talents que je ne me connaissais pas, donc c’est chouette !

A quelques heures de la sortie de « Sage », on vous imagine impatiente sinon curieuse des retours du public…

Je suis dans l’attente. J’ai déjà fait des sorties par le passé, qui ont plu mais qui n’ont pas forcément eu le résultat que j’espérais. Avec ce projet et que notamment ce nouveau titre j’espère être découverte par le grand public…Cela me permettrait de réaliser plus de choses et de continuer à faire ce que j’aime le plus au monde, créer.

 

 

Justement, sans doute espérez-vous que la sortie de l’EP ne soit que le début d’une encore plus longue aventure ?

Oui ! Déjà, je vais me concentrer sur les sorties des premiers singles, pour que l’on puisse vraiment redécouvrir mon univers, qui je suis aujourd’hui en tant que femme et en tant qu’artiste, ce que j’ai à dire et à proposer, avec authenticité et sincérité.

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la sortie de « Sage » ce 14 février ?

Que le titre arrive à toucher un maximum de personnes, afin de trouver et rencontrer mon public et que, ensemble, on puisse aller le plus loin possible.

Merci, Fanny, pour toutes vos réponses !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La princesse au petit pois - Le musical : Léa Tuil nous présente ce chouette spectacle qu'elle met en scène !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Léa,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Les 7 et 8 février prochains auront lieu, à Levallois, deux représentations du spectacle musical « La princesse au petit pois ». On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! C’est une vraie joie de retrouver l’équipe, on s’entend tous très bien, on a beaucoup ri pendant les répétitions, on a eu un mélange de sérieux et d’amusement, le travail s’est fait dans la bonne humeur. Evidemment, je suis très heureuse aussi que ce spectacle, que j’avais créé à l’ESCA, soit diffusé ailleurs également.

Justement, si l’on en revient à la genèse de ce projet, comment vous sont venues l’envie et l’idée de développer ce spectacle ?

L’écriture est une adaptation du conte d’Andersen par Edouard Signolet, auteur français qui travaille beaucoup pour le jeune public. A l’origine, c’était une commande du studio de la Comédie Française. Il se trouve que j’ai pu rencontrer Edouard, qui a laissé libre court à mon imagination, pour que je puisse utiliser son texte à ma guise. C’était vraiment appréciable ! J’ai, ainsi, décidé d’en faire ma propre adaptation…

Au départ, ce n’est pas une comédie musicale, aucune chanson n’avait été écrite mais cela me paraissait évident, en relisant le texte, que l’on pouvait y ajouter des respirations musicales et chorégraphiques, pour ramener de l’imaginaire. Le but était aussi de donner un peu plus encore aux personnages leur côté cartoonesque…

 

 

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter l’histoire abordée ?

Dans l’écriture d’Edouard, les narrateurs de l’histoire sont les comédiens eux-mêmes : une scène se joue et, ensuite, ils enlèvent leurs costumes pour devenir les narrateurs. Je trouve cette esthétique superbe mais j’avais envie d’amener ma propre touche, avec la volonté d’aller dans quelque chose de plus immersif. C’est pour cela que j’ai pensé à la comédie musicale mais aussi à la vidéo d’animation et à la marionnette. D’ailleurs, on ne voit jamais les changements de décors, le but était de faire quelque chose de très visuel et d’assez magique. Il y a quatre acteurs sur le plateau pour interpréter au total onze personnages différents mais, à chaque fois, les costumes, les accents, les caractères varient.

C’est l’histoire d’un roi, d’une reine et d’un prince, qui vivent dans leur royaume, tout est pour le mieux, ils y sont heureux parce qu’ils n’en sont jamais sortis. Complètement enfermés, ils ne connaissent rien des drames du monde ni des malheurs de la vie. Mais il se trouve qu’un jour, le prince dit avoir envie de quelque chose de plus…Ses parents comprennent finalement qu’il lui manque une princesse : il se sent seul, il n’a plus envie d’être seulement un, il a envie d’être deux. Le roi et la reine, comprenant son souhait à son âge, lui demandent cependant d’épouser une vraie princesse. Là, arrive tout le drame…

Le prince va, ainsi, de royaume en royaume mais tombe, à chaque fois, sur des princesses très extravagantes, qui vont vouloir le manger ou l’attacher.

On comprend ainsi que les thèmes abordés sont nombreux et variés…

C’est un voyage initiatique à la découverte de l’amour. Evidemment, les enfants ne captent pas forcément tout, le but était de faire un spectacle à double lecture, qui plaise aussi aux adultes. L’objectif est de réunir enfants et parents, chacun avec leur sensibilité propre.

Il y a cette réflexion sur l’amour, notamment l’amour androgame : sociologiquement, il est prouvé que les couples mixtes ne sont pas du tout en majorité. La mixité sociale n’est pas forte, il est rare de trouver un ouvrier qui sorte avec une cadre supérieure. C’est une réalité…Je trouvais très intéressant, du coup, de se demander pourquoi on est attirés par des gens qui nous ressemblent et ce qui fait que l’amour est ainsi conditionné. Je voulais aussi m’interroger sur l’héritage de nos parents, sur le rôle qu’ils ont à jouer dans ce chemin-là vers la recherche de l’amour. En général, ils nous transmettent des valeurs, nous donnent un chemin, nous indiquent une façon de vivre, parfois même un métier ou encore un choix de conjoint. Dans ce spectacle, il est d’une extrême nécessité, pour le roi et la reine, que leur fils soit avec une vraie princesse, au sens de quelqu’un du même rang social.

Le conte d’Andersen est, en fait, une vraie farce, qu’Edouard met bien en avant : l’histoire raconte une princesse qui, un jour, dégoutante d’une pluie battante, tape à la porte d’un château demander un abri pour la nuit. Le roi et la reine sont répugnés par son état mais ils la laissent quand même rentrer dans leur royaume…De par son apparence, ils doutent qu’elle soit une vraie princesse et, pour s’en assurer, ils décident de mettre un petit pois sous son matelas…Si elle le sent, cela voudrait dire qu’elle a une peau tellement sensible qu’elle serait une vrai princesse. C’est là qu’est la farce : cela voudrait dire qu’un légume pourrait déterminer la pureté d’une personne…Je trouve cela absolument absurde et très drôle ! J’ai, ainsi, trouvé intéressant de s’interroger sur l’impact de l’apparence et sur les raisons du rejet éventuel d’un membre d’une société…

Ce projet vous permet de développer différentes cordes et techniques, qui doivent certainement être très enrichissantes…

Oui ! C’est une jeune compagnie donc je fais la mise en scène, je suis la narratrice du spectacle en voix-off et je suis aussi la régisseuse plateau pendant la représentation. Je suis également la productrice et la diffuseuse de ce spectacle. A un moment, j’ai même fait un peu de scéno mais, aujourd’hui, j’ai la chance de travailler avec deux nouvelles scénographes.

C’est un spectacle qui vit grâce à une équipe qui a cru au projet, qui s’est investie réellement, ce qui est super ! Il y a quatre comédiens, je le disais, mais on est quatorze au total, si l’on compte les musiciens, les régisseurs plateau, la régisseuse son, la créatrice lumière, la costumière…Ce sont de superbes rencontres et tous sont d’un grand soutien.

 

 

Au-delà des deux dates évoquées, quelle suite aimeriez-vous donner à cette belle aventure ?

Nous aussi des dates pour les scolaires, toujours à Levallois, début février. On a eu beaucoup de demandes d’écoles locales mais aussi de centres de loisirs, c’est vraiment super ! Pour les dates des 7 et 8, des professionnels ont été invités à venir, on verra comment ils réagiront, on espère que ça va donner encore une suite à ce projet pour les saisons prochaines.

En tout cas, on a déjà d’autres dates qui sont programmées pour cette saison, on a la chance d’être soutenus par la ville d’Asnières, ville dans l’école nous avons tous faits l’ESCA, l’Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance. On en est très contents ! Ainsi, nous serons programmés le 11 avril pour deux séances aux scolaires dans le théâtre Armande Bejart, un lieu de 500 places. C’est une fierté ! La semaine du 19 mai, nous serons aussi programmés au château de la ville, dans le cadre du festival château en scène. C’est royal pour nous, c’est le cas de le direJ. On y jouera, pour l’occasion, la version extérieure du spectacle, avec des interactions qui vous surprendront. On aura une liberté de jeu et un espace immenses de recréation de la pièce…

En complément, la pièce « Qui a hacké Garoutzia ? » poursuit son chemin, pour votre plus grand plaisir…

Oui, vraiment ! On a eu la chance d’être quasi complets tous les mardis soirs, ce qui n’est pas donné à Paris, encore plus pour un spectacle autour de l’IA…On est trop contents ! Cela nous permet de prolonger au moins jusqu’à fin février, en plus des autres dates prévues en tournée. D’ailleurs, le 25 janvier dernier, dans le cadre d’une journée spéciale autour de l’IA, on a même eu la chance de jouer à la mairie de ParisJ. C’était une vraie joie et un vrai honneur !

Merci, Léa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique

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Julie Layse évoque son parcours artistique ainsi que ses actualités à venir !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Julie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune artiste, aux nombreuses cordes et casquettes, notamment entre la comédie et la musique. D’où êtes-vous originaire ?

Je suis originaire de Nancy. J’y ai passé toute mon enfance et je suis montée à Paris il y a 5 ans maintenant. J’ai fini mon bac et je suis vite venue. J’avais déjà ce plan en tête depuis très jeune. Ma mère est algérienne et mon père français (Je parle couramment arabe).

Si l’on revient à la genèse de votre parcours, d’où vous viennent justement ces passions ?

J’ai un père artiste, il est intermittent du spectacle, il est guitariste, il fait du piano, il a joué notamment pour Mylène Farmer ou encore Patricia Kaas étant plus jeune. Je pense que je tiens beaucoup de lui ! La sœur de ma maman est professeure et son frère est batteur. Donc ma famille est quand même assez artistique.

Certainement que, dans votre parcours professionnel, certaines expériences ont été particulièrement marquantes ?

C’est toujours fou de voir tout le chemin qu’on a parcouru pour arriver jusque-là. Je viens d’une famille très modeste donc je suis très fière du chemin que j’ai accompli jusqu’ici. A chaque fois que je monte sur scène, c’est un vrai bonheur ! Je me sens chez moi. Surtout quand je fais de la country, je me sens dans mon univers, à ma place. C’est très drôle, j’adore mon pays, j’adore la France, on a vraiment une super belle culture mais la vie américaine traduit une autre culture encore. Rien qu’en vous en parlant, j’ai des étoiles dans les yeux. Les américains sont tellement simples et tout le temps enjoués de la vie, j’adore cette mentalité !

Je pense aussi à ma première fois en plateau avec Philippe Lacheau, sur « Super héros malgré lui ». C’est le premier tournage auquel j’ai vraiment assisté, je m’étais alors dit que c’était un truc de fou. J’étais toute contente ! Et puis il y a eu les petites figurations et rôles que j’ai pu avoir suite à ça, toujours avec Philippe Lacheau et dans « Les mystères de l’amour ». Comme quoi, on se souvient toujours de ses débuts.

 

 

Artistiquement parlant, le fait d’alterner le jeu et la chanson vous permet une palette large et variée, qui doit être très agréable…

C’est ça ! Honnêtement, je ne m’ennuie jamais : si ce n’est pas l’un, c’est l’autre. En tout cas, je me donne au maximum pour réussir dans les deux métiers parce que je les aime autant l’un que l’autre. C’est vrai que la musique, chanter,… c’est ce que je suis depuis tout bébé, j’aime à dire que je chantais déjà dans le ventre de ma mère. La musique m’a amenée là où je suis maintenant car l’acting et la chanson sont reliés, d’une certaine façon. Quand tu fais des clips, tu fais de l’acting et, quand tu chantes, il faut aussi ressentir ses émotions et les transmettre.

Vous allez régulièrement aux Etats-Unis, ce qui doit probablement vous nourrir musicalement et personnellement…

Bien sûr ! Là-bas, tout le monde a des dizaines de casquettes, c’est fou. Tout le monde a énormément de talent, tout le monde fait plein de choses donc ça m’inspire, cela me donne l’envie de devenir meilleure. Ce pays est vraiment inspirant pour moi, c’est pour cela que je l’aime autant, les gens sont travailleurs, bosseurs, ils y croient. En France, on peut parfois nous inciter à laisser tomber ce métier tellement il est dur alors que, aux Etats-Unis, les gens te soutiennent à 100%, te disent que tu vas y arriver. C’est une autre mentalité ! C’est pour cela que, quand j’en reviens, je suis ressourcée pour être plus forte.

 

 

Musicalement parlant, quelles sont d’ailleurs vos principales aspirations ? Quels styles vous attirent tout particulièrement ?

Franchement, c’est la country ! La pop-country aussi car la pure country ne se fait plus trop maintenant… J’en fais depuis mes 8 ans, c’est marrant de voir comment le monde, depuis la vague Beyoncé, devient également country. Beaucoup de personnes portent des santiags ou des chapeaux, il y a en tout cas un peu plus de styles country vestimentaires en Europe.

J’aime Dasha qui a sorti le morceau « Austin », qui passe sur la radio en France. J’adore Taylor Swift, c’est une artiste qui m’a inspirée depuis mon plus jeune âge. Je n’oublie pas non plus Miley Cyrus.

D’ailleurs, j’ai même écrit une chanson pour Taylor Swift, que vous pouvez retrouver sur toutes les plateformes : « Taylor S ». J’ai été la voir en concert, à Paris, le 10 mai dernier, j’avais mis une grosse pancarte de 4 mètres pour l’informer de ce titre. Je me suis même incrustée dans le carré VIP pour être sûre que Taylor puisse bien la voir. A un moment, elle l’a regardée et a fait une tête qui voulait dire « Oh, mon Dieu ! ». J’espère, en tout cas, qu’elle écoutera un jour cette chanson qui parle de mon histoire avec elle. Je l’ai découverte dans le film « Hannah Montana », c’est là que j’ai eu l’envie de faire de la musique country : avec mes yeux de petite fille, je l’ai trouvée magnifique et je me suis dit que, moi aussi, je voudrais être chanteuse de country. C’est alors que mon papa m’a fait écouter des vinyles qu’il avait dans le garage…Je suis tombée amoureuse de cette musique et, depuis, je n’ai jamais lâché ce style.

Plus généralement, quels sont vos projets et actualités à venir ?

Mes prochains titres vont bientôt sortir, j’essaierai d’en proposer un tous les mois. Dont un en duo avec Adrien Pelon, qui a fait « The Voice » sur TF1, qui est aussi connu pour avoir repris « L’hymne à l’amour » pendant le Covid. C’est un super ami, il a une super voix, il est super talentueux. Franchement, je suis très contente !

Peut-être que l’on pourra toujours me retrouver à chanter dans la rue, en duo avec Nick Mallen. Je continue également les castings de cinéma, en France ou encore à Los Angeles. Je vais essayer aussi de me lancer en Angleterre, je recherche actuellement un agent à Londres.

Je vais bientôt faire des concerts aux Etats-Unis, à Los Angeles, à Nashville puis au Texas. Les dates vont prochainement être connues.

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite, à plus long terme, de votre parcours ? Quelles seraient vos envies ?

On peut me souhaiter que je gagne en visibilité. J’aimerais beaucoup qu’il y ait plus de monde qui écoute mes chansons, pour faire découvrir la country à davantage encore de français. J’ai vraiment envie de leur faire découvrir cette musique, ses racines, cette culture qui me tient vraiment à cœur, que beaucoup aimeraient sans doute. C’est juste, je pense, que de nombreuses personnes ne savent pas ce que c’est et ne s’y intéressent pas. On le voit avec le titre « Texas » de Beyoncé, il a fait un carton, alors qu’il n’était pas forcément prédestiné à la France. Je pense qu’il y a moyen que je donne cette joie et cette opportunité aux gens de découvrir un nouveau style.

Qui a déjà vu quelqu’un chanter de la country française ? J’aimerais continuer à faire de la musique country française aux Etats-Unis. C’est assez étrange pour les américains, ils se demandent, à chaque fois, d’où je sors. Ils s’attendraient plutôt à ce qu’une jeune française chante « La vie en rose » d’Edith Piaf. C’est rigolo en tout cas, j’ai une démarcation en France et une autre aux Etats-Unis !

D’ailleurs, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir sur vos chansons et vos interprétations ?

C’est toujours incroyable ! Je me souviendrai toujours de la date que j’ai faite chez Castel. Généralement, le lieu n’est pas totalement rempli lors des concerts, du coup je ne m’attendais pas à avoir autant de personnes pour mon show. Je pense que la direction s’en souvient très bien…J’avais invité pas mal d’amis, qui sont venus aussi avec d’autres proches, tout le monde était très curieux de savoir ce qu’était la country. Même des personnes qui dinaient à l’étage sont ensuite descendues pour écouter cette musique, tout le monde s’est intéressé et les gens ont trouvé incroyable ce style. A la sortie, certaines personnes ont même téléchargé des chansons country sur leurs téléphones ! C’était un truc de fou…

Merci, Julie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique, Télévision

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TMC / Les Mystères de l'Amour : Elsa Esnoult nous en dit plus sur le prime-time de dimanche, ainsi que sur l'édition collector de son album de Noël!

Publié le par Julian STOCKY

@ Julien Cauvin / TMC

 

 

Bonjour Elsa,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Ce dimanche 22 décembre, les téléspectateurs de TMC pourront retrouver trois épisodes inédits de la série « Les Mystères de l’Amour », autour du prime-time « Si on se mariait à Noel ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de pouvoir offrir au public cette belle soirée ?

Ah, c’est sûr ! Je sais que le public attend depuis très longtemps les retrouvailles Fanny / Christian parce qu’ils ont été séparés un long moment. Forcément, le fait de les remettre ensemble et, en plus, d’en faire un mariage est, comme on se l’est dit avec Sébastien Roch, un cadeau pour les gens qui nous soutiennent. J’étais donc très heureuse pour les téléspectateurs et pour mon personnage !

Votre personnage a vécu, cette année encore, beaucoup de péripéties, qui ont, pour la plupart, impacté son couple. On peut penser notamment à la maladie de Christian, au voyage avec Adrian ou encore aux coups bas d’Adeline. Ce nouveau mariage entre Fanny et Christian illustre leurs retrouvailles et, surtout, symbolise l’amour fort qu’il y a entre les deux depuis tant d’années…

C’est vrai qu’on a vraiment bien matché, Sébastien Roch et moi. Dès que l’on nous a fait tourner ensemble, il y a eu tout de suite des délires et des fou-rires. Vraiment, on s’entend très bien, Sébastien est un très très bon ami. Du coup, ce couple fictif que l’on représente à la télévision nous tient à cœur, on affectionne nos personnages, je pense que ça se ressent et c’est pour cela que ça fonctionne, tout simplement, je le crois, auprès du public.

Cette nouvelle union, cinq ans après la première, est aussi, on peut le dire, un joli conte de Noel…

Oui, oui ! De toute façon, les épisodes de Noel restent magiques…En plus, on a eu une chance énorme, c’est qu’il y a eu de la neige le jour du tournage. Symboliquement, avec la neige et le mariage, on était exactement dans le thème du titre « Si on se mariait à Noel »…En plus, ça permettait de bien illustrer aussi ma chanson puisque c’est le titre de mon album collector de Noel que l’on ressort donc c’est parfait, tout fonctionne, tout s’accorde !

 

 

Ce prime-time sera aussi l’occasion, pour votre personnage mais aussi pour le public, de retrouver quelques anciens amis de la bande, qui ont fait le déplacement pour l’occasion…

Oui ! Là, j’ai eu la chance énorme d’avoir Bradley Cole, qui joue le père biologique de Fanny dans la série et Rochelle Redfield…Tous les deux venaient des Etats-Unis exprès pour le tournage ! C’est vrai que c’est un très beau cadeau…J’étais super contente en voyant Rochelle parce que, forcément, je la vois moins souvent que Brad. Quand je l’ai vue, je lui ai dit « Ah là là, t’es là, c’est génial ! », elle m’a répondu « Bah oui, je ne pouvais manquer cela ! ». C’est cool, on a l’impression de retrouver nos amis, on faisait quelque part la fête ensemble. En plus, tout le monde était habillé et apprêté pour l’occasion…On aime bien se voir aussi comme cela, on se complimente tous mutuellement, « Oh, ça te va bien ! »…C’est une petite fête, c’est sympa, c’est chaleureux !

Sans rien en dévoiler, on peut tout de même dire que l’organisation de ce mariage ne sera pas de tout repos et que rien ne se passera comme prévu…

Ah, ça c’est sûr…Sinon, il n’y a plus d’histoire ! Comme le dit l’auteur, si c’est trop simple, ça n’intéresse personne. Donc il faut toujours mettre un peu de piment, il faut mettre du stress, il faut mettre du suspense, tout simplement…C’est comme cela que marche une série.

En tout cas, ces épisodes seront l’occasion de très belles images, pour certaines mêmes, vous l’avez dit, enneigées….

Oui ! De toute façon, on a de la chance parce que déjà notre série est vraiment très familiale, elle est faite pour tous les âges. Là, en plus, avec le mariage, effectivement, tout est un peu comme Disney, c’est mignon, c’est féérique, c’est romantique, c’est doux, c’est bienveillant, je trouve que ça donne le moral, ça donne un petit peu de baume au cœur et ça fait du bien.

 

@ Thomas Braut

 

Vous êtes présente dans la série depuis 13 ans maintenant. Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur le parcours de Fanny ?

J’ai un regard bienveillant et protecteur. Je suis très protectrice pour mon personnage, j’ai envie de défendre Fanny quand elle a des malheurs, j’ai envie de la défendre quand elle se sent trahie. Je veux la rendre vraiment femme mature : j’aime qu’elle ait son innocence d’enfant, bien évidemment, mais je veux qu’elle reste forte. J’ai besoin de montrer l’image d’une femme forte, qui ne se laisse pas faire, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, c’est très important ! Pour les toutes les petites filles et les jeunes filles qui aiment ce personnage, j’ai besoin de représenter la femme forte…

Je ne change évidemment rien au scénario mais, par contre, je me permets d’apporter ma touche personnelle au niveau de l’interprétation. Parfois, je trouve que les dialogues sont écrits trop « gentiment » pour mon personnage donc j’essaie de lui donner du caractère : je peux transformer une phrase pour qu’elle soit plus imposante, par exemple juste en utilisant un synonyme. Si je le fais, c’est aussi parce qu’on a le droit…L’auteur sait très bien que l’on connait par cœur nos personnages et il nous laisse cette liberté d’interpréter comme on pourrait le sentir nous. C’est également cela qui fait la magie de cette série…C’est ça aussi qui la rend naturelle ! Tous, on respecte notre texte mais c’est comme une chanson, on l’interprète ensuite. Donc on y met, nous, un peu notre personnalité.

En tout cas, je sais que je veux rendre Fanny forte, c’est très important pour moi, même si, dès fois, j’aimerais qu’elle réagisse encore différemment, notamment avec Alex : plutôt que de lui dire que ce n’est pas grave, j’aimerais qu’elle dise que non, que c’est grave.

D’ailleurs, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir la concernant ?

Déjà, ils me disent adorer le personnage. Ils soutiennent beaucoup Fanny, ils adhèrent, c’est génial ! Dès fois, quand elle n’est plus en couple avec Christian, les téléspectateurs me demandent quand les deux personnages vont se remettre ensemble. Ou même, en ce moment, ils m’interrogent pour savoir quand notre couple aura son premier bébé.

En parallèle, vous l’avez rapidement évoqué, votre album de Noël vient de ressortir en édition collector, avec 25 chansons de Noël dont 9 titres inédits. C’est, là, un magnifique cadeau pour les fêtes…

Effectivement, cela me fait plaisir de pouvoir ressortir cet album collector qui avait déjà très bien marché jusqu’à présent. En plus, cela permet d’apporter des chansons inédites et, surtout, pour moi, quelque part de me dire que je fête Noel avec le public. J’ai, ainsi, l’impression de passer les fêtes avec les gens qui me soutiennent. C’est magique, on est ensemble ! Ils me le disent, notamment en me taguant sur leurs publications des réseaux sociaux, « Elsa, tu es avec nous »…avec la musique en fond… Je me vois sous leurs sapins, c’est génial !

 

 

Pour en revenir à l’image, vous avez tourné en novembre des nouveaux épisodes d'« Amour, Gloire et Beauté ». Certainement que cela a été, là encore, un très agréable moment…

Oh oui ! Cela a été extraordinaire pour moi d’avoir cette chance d’aller à nouveau aux Etats-Unis tourner avec eux. J’avais l’impression aussi de retrouver mes amis de là-bas, mes amis américains. Vraiment, ils étaient adorables et hyper chaleureux, ils m’ont tous pris dans les bras. J’ai revu aussi le producteur de la série, qui est également celui des « Feux de l’amour », qui me disait « Je veux, Elsa, que tu restes beaucoup plus longtemps ». Donc c’est en discussion…J’espère y retourner une nouvelle fois, ce serait avec grand plaisir mais il faut voir au niveau des plannings…

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour l’année 2025 qui approche à grands pas ?

Toujours, évidemment, de continuer mon activité, qui est ma passion, entre comédie et chant. Toujours plus de voyages, en continuant à tourner à l’étranger et en faisant des concerts à l’étranger. Donc que tout grandisse encore et encore pour que je continue ma passion, ce qui serait génial. Mais aussi que je puisse, parfois, avoir un peu de temps : je me souhaite d’avoir un peu plus de vie privée, notamment un peu plus de vacances pour moi. C’est vrai que le travail est quelque chose de très bien et de magnifique mais il faut, parfois, ralentir légèrement la cadence, pour repartir encore plus fort. Il faut que j’arrive, en fait, à faire les deux !

Merci, Elsa, pour toutes vos réponses !

 

@ Angélique Le Goupil / AWCréation

 

Publié dans Télévision, Musique

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Carolina Jurczak nous en dit plus sur son actualité au cinéma et sur les planches !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Carolina,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Le 25 décembre sortira le film « Joli joli », dans lequel nous pourrons vous retrouver. On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! C’est très joyeux parce que c’est une comédie musicale. Quand on est acteur, participer à une comédie musicale est hyper rare. Cela n’arrive pas souvent je pense. Ce film offre le challenge et l’opportunité de chanter, de danser et de se remémorer aussi historiquement toutes les comédies musicales qu’il y a eu en France et de rêver à celles qu’il y a eu aux Etats-Unis. Je me sens très chanceuse d’être sur ce projet, avec des défis et un joli scénario. Je me souviens du travail d’Alex Beaupain sur « Les chansons d’amour » et le plaisir que j’avais eu à écouter sa musique et ses textes. J’étais jeune comédienne et, aujourd’hui, je le retrouve dans une comédie musicale. Le défi est grand : je dois enregistrer des chansons alors que ce n’est pas du tout mon métier et être à sa hauteur et à celle des autres comédiens. Il y a un gros casting. Il faut être au rendez-vous comme acteur mais aussi comme chanteur. C’est très enthousiasmant d’avoir autant de défis à relever !

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter ce film ?

Cela parle d’amour ! Je pense que ce qu’il y a de joyeux, dans ce film, c’est que l’amour est assumé de manière très simple, avec beaucoup de grasse et d’élégance mais aussi avec ce qu’il y a de pétillant, de beau, de cocasse là-dedans et sans jamais être mièvre. Je trouve ça bien d’assumer toutes ces histoires d’amour, sous des formes très différentes, avec des personnes qui le sont tout autant. Mais aussi avec tout ce que ça amène de drôlerie et de conflit entre les personnes. Ça fait du bien, aujourd’hui ! Surtout en ce moment avec l’actualité que l’on a et l’hiver qui arrive, d’avoir quelque chose d’absolument frais et joyeux sur nos écrans.

 

 

Un mot peut-être sur votre rôle ?

J’ai la chance d’avoir un rôle que je partage en duo avec Anne Serra, qui est aussi une très bonne amie. On se connait depuis plus de dix ans et on s’est retrouvées sur ce film, à jouer deux starlettes, deux jeunes filles du cinéma qui veulent absolument réussir. Malgré leur ambition, elles restent des êtres sensibles. Elles seront aussi au centre d’une histoire d’amour. J’adore l’idée de me retrouver avec Anne, une amie à l’écran et une amie dans la vraie vie. Travailler ensemble comme cela est, je trouve, une chance !

On comprend que ce rôle vous permet une palette de jeu large et variée, qui doit être particulièrement plaisante…

Ce qui est très réjouissant, c’est de changer de personnage d’un projet à l’autre mais aussi de changer d’émotions et d’univers. Ce film se passe dans les années 70, il y a aussi beaucoup de résonnances avec nos rapports amoureux d’aujourd’hui. Il y a quelque chose de très engageant. Ce film fait aussi écho aux années 60, à son cinéma et au cinéma en général. C’est une comédie romantique en chanson avec son lot de drame.

Le film sortira pendant les fêtes de fin d’année, une période idéale par rapport à son contenu…

Absolument ! Je pense que c’est un film pour tous les âges et pour tous les amours. Aussi, c’est un film d’acteurs avec un côté presque théâtral. Au départ, ce devait même être une petite opérette en trois actes, pleine de quiproquos. Je crois, en tout cas, que ce film apporte beaucoup de fraicheur et de comédie, il est très familial !

En complément, à partir de fin janvier, vous serez sur scène, au théâtre de Paris, dans la pièce « Le journal ». Certainement êtes-vous impatiente…

Oui, je suis tellement contente aussi de me retrouver à passer du cinéma au théâtre, sans oublier la télé. Je trouve que c’est une vraie chance, quand on est comédien, de pouvoir faire plein de choses différentes. Cela me fait toujours beaucoup rire quand certaines personnes me demandent ce que je préfère entre le théâtre et le cinéma… J’aime jouer en fait ! Évidemment, la manière de jouer, l’engagement et l’endurance ne sont pas du tout identiques selon les arts mais je trouve cela tellement heureux de pouvoir changer de projets, de méthodes, d’outils et de techniques.

La pièce commencera le 22 janvier, elle est, pour le coup, complètement différente du film. C’est une sorte de thriller dramatique où je joue en anglais et en français. Cet autre challenge est tout aussi chouette ! Oui, c’est une pièce de théâtre qui me plait beaucoup, j’aime énormément son côté très énigmatique, avec cette atmosphère qui se crée petit à petit, au travers du piège qui se referme progressivement sur les personnages. Tous vont se retrouver enfermés dans leurs peurs et dans ce qu’ils sont…

 

 

En quelques mots, comment pitcher justement cette pièce ?

« Le journal », écrit par Antoine Beauquier, est un thriller qui nous plonge dans les coulisses de la politique et des journalistes. Où les frontières entre les gentils journalistes et les méchants politiciens est remise en question. Les cartes sont rebattues en permanence. C’est une pièce qui parle de notre morale et de nos convictions. Les personnages sont complexes, ambivalents, fourbes et malins. Je pense que ça parlera à beaucoup d’entre nous.

J’y joue une jeune française prisonnière à Jakarta. Mon père, joué par Bruno Putzulu, est le patron d’un grand journal mais nous sommes en froid depuis la mort de ma mère.

C’est une pièce qui est très puissante aujourd’hui. Elle est mise en scène par Anne Bouvier avec de merveilleux acteurs, Bruno Debrandt, Bernard Malaka et Olivier Claverie.

Vous le disiez, votre personnage parle en anglais et en français…Cela vous permettra, là aussi, de proposer une palette artistique encore différente…

J’aime beaucoup les projets qui me demandent un travail spécifique. Je trouve que, dans ce projet, d’avoir le challenge de jouer en anglais est chouette. Je l’avais déjà fait à l’image dans « Carthago » une série Israélienne. Mais jouer devant une caméra n’est pas du tout la même chose que jouer sur scène tous les soirs. C’est un rôle difficile. Dans la pièce, je suis emprisonnée en Afrique pendant plusieurs semaines. C’est quelque chose d’assez lourd et complètement à l’opposé de la légèreté de « Joli Joli ». Émotionnellement, cela me demande beaucoup d’implication !

 

 

A quelques semaines de la première, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Il y a quelque chose d’assez étonnant : en janvier, nous montrerons au public le « produit fini » mais, pour nous, comédiens, il y a toute une étape avant, celle des répétitions. Elle a déjà un peu commencé mais va durer au total un mois et demi. Je trouve cette période tellement réjouissante, on rencontre ses partenaires, on joue de manière ludique et très simple, on cherche ce que l’on va faire pendant plusieurs mois sur scène. Ce moment de laboratoire, où on se permet de se tromper, d’aller chercher en soi les bonnes intentions, les mots justes et des enjeux forts, est, je pense, parmi les meilleurs pour un acteur. C’est là où on travaille vraiment, où on va creuser des choses en soit, où on trouve la trajectoire d’un personnage, où on fait des choix. Cela permet d’aller explorer des intentions que le public ne verra pas forcément lors des représentations mais qui seront toujours terriblement bénéfiques pour un acteur. Ca permet d’entretenir l’imaginaire. Une fois que les représentations commencent, il faut essayer d’être aussi juste et engagé chaque soir, dans le cadre donné par le metteur en scène.

Merci, Carolina, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision, Musique

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Guignol en vrai, la comédie musicale : Lucie Mantez évoque ce chouette spectacle !

Publié le par Julian STOCKY

@ Jenny Thompson / ginnifxr

 

 

Bonjour Lucie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver dans le spectacle « Guignol en vrai, la comédie musicale », sous les traits du personnage d’Emilie. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! L’équipe est géniale, les collègues sont tous des copains. En fait, on sort tous de la même école, on a tous fait l’Ecole de Comédie Musicale de Paris à des années différentes. C’est chouette, on se connait tous plus ou moins, des liens se sont créés de suite, on a beaucoup rigolé, l’énergie de travail entre nous est top. Cela a été un peu comme une évidence, tout s’est fait de manière fluide !

C’est vrai que c’est un très beau projet, le spectacle est vraiment magnifique. On n’a pas beaucoup de décors, c’est juste un castelet sur lequel sont projetés des vidéos. Celles-ci sont qualitatives, les couleurs assez vives sont très belles, ça ne pique pas l’œil. Cela donne, je trouve, un côté poétique au spectacle ! Les costumes sont magnifiques également. Donc, à chaque fois, c’est un plaisir de se lever tôt pour ce spectacle jeune public et pour retrouver mes camarades.

Avec vos mots, comment présenter ce spectacle ?

Pour moi, c’est vraiment une version ultra moderne de « Guignol ». Au début du spectacle, on retrouve le « Guignol » original, un peu à l’ancienne, derrière le castelet avec les marionnettes.

Mais Monsieur Henry, qui tient le théâtre, a de gros problèmes d’argent et va devoir fermer l’établissement…Les marionnettes se réveillent alors et décident de sauver le propriétaire. A ce moment-là, elles se transforment en humains et on part alors dans une histoire rocambolesque…Les marionnettes vont se balader et feront la rencontre d’Emilie, mon personnage. Elle aussi a des soucis personnels, son papa étant très malade…Elle et Guignol ont, en fait, tous les deux besoins de retrouver un diamant magique qui va leur permettre de réaliser leurs vœux mais…ce diamant ne peut réaliser qu’un seul vœu…Au début, c’est un peu la petite guéguerre entre les deux mais ils finissent par s’allier et faire cause commune….

 

@ Jenny Thompson / ginnifxr

 

Quelles sont les principales caractéristiques d’Emilie ?

C’est une jeune femme, sans doute entre 16 et 18 ans. Elle est hyper combattante, hyper déterminée, elle ferait tout pour sauver son père et elle ne lâche rien. Elle sait se battre, elle sait combattre, elle va de l’avant, elle ne laisse rien passer, elle ne se laisse pas faire, elle a un gros caractère. Ce n’est pas la petite princesse, elle reste une jeune première avec une robe bleue et des cheveux roses mais elle a ce petit côté un peu manga, elle part au front, elle part au combat, elle n’a peur de rien, elle n’a pas froid aux yeux.

Certainement que ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée…

Ah oui, c’est super ! Notre metteur en scène nous laisse pas mal de libertés, il nous donne une direction puis nous redirige constamment. Ce qui est super chouette, c’est que tout n’est pas millimétré : il nous donne un axe de jeu, on va faire au mieux pour le respecter et, après chaque représentation, il nous conseille. En tout cas, on a tous une liberté dans notre jeu qui est assez chouette. C’est un jeune public, le spectacle est assez drôle donc on a plein de moments où on peut chercher de nouvelles choses. On a déjà joué ce spectacle pas mal de fois depuis l’année dernière mais j’ai l’impression de ne jamais avoir fait la même chose. A chaque fois, je cherche de nouvelles choses…C’est chouette !

 

@ Jenny Thompson / ginnifxr

 

Quels principaux retours avez-vous déjà pu avoir du public à l’issue des représentations ?

On a de très bons retours. Déjà, les enfants adorent, ils trouvent l’histoire super. On le voit d’ailleurs tout au long du spectacle parce que les enfants réagissent beaucoup et parlent avec Guignol.

Les commentaires sur les sites de réservation sont, à l’unanimité, très positifs, les gens écrivent que le spectacle est très beau et font aussi de beaux retours sur nous, ce qui nous fait particulièrement plaisir car c’est un programme complet, avec du jeu, de la danse, du chant, des claquettes, du combat. C’est vraiment une petite comédie musicale condensée ! Tous ces retours sont super encourageants en tout cas, on en est très contents !

Au-delà des enfants, c’est un spectacle qui peut parler à tous, même aux adultes…

Complètement ! « Guignol » parle à tout le monde, j’ai l’impression que c’est de toutes générations. Donc les parents savent de quoi on parle et s’y retrouvent aussi. Peut-être que ça leur rappelle également leur enfance… Ils ne s’ennuient pas du coup ! Ils sont vraiment captivés parce ce qui se passe, ça marche pour eux aussi et ça fait hyper plaisir de se dire qu’on parle à un public plus large que celui que l’on s’imaginait. D’ailleurs, les commentaires vont en ce sens…

Plusieurs dates sont annoncées à Paris pour les fêtes de fin d’année mais aussi en province. Du coup, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

On aimerait beaucoup que ça continue ! J’adore ce spectacle, j’adore cette équipe donc j’adorerais avoir des dates encore l’année prochaine à la même période. Ce serait super, on croise les doigts !

 

@ Jenny Thompson / ginnifxr

 

En complément, quels sont vos autres projets et envies artistiques ?

J’ai envie de tout ! Surtout depuis cette année…En sortant d’école, j’ai de suite commencé à travailler à Disney, j’adore cela, c’est génial, vraiment, les équipes sont super, on est hyper bien traités, je me sens comme une princesse. Je n’ai pas envie que ça s’arrête, j’ai envie de continuer à travailler là-bas.

J’ai aussi envie de m’ouvrir à autre chose, comme j’ai déjà pu le faire avec ce spectacle. J’aimerais me former à d’autres techniques. En ce sens, je ferai un stage de doublage en janvier… La caméra m’intéresse aussi, c’est quelque chose que je n’ai jamais fait pour le moment.

Ma meilleure amie, Emma Kabouche, chanteuse et comédienne elle-aussi, a écrit un spectacle de style comédie musicale avec son père Aziz, bien connu du grand public. Ils m’ont proposé de participer à ce projet magnifique. Les mélodies sont folles, à mi-chemin entre l’Algérie et le Chili, deux des thèmes forts du spectacle. Les répétitions n’ont été que du bonheur, on a monté cela pendant plusieurs mois et on est arrivés à un final d’une heure.

Plus concrètement, deux jeunes filles se rencontrent un soir sur le pont des arts, elles ont deux identités complètement différentes : l’une est totalement lunaire et l’autre est très ancrée dans le présent. La rencontre est très étrange et elles comprennent rapidement qu’elles ont un point commun : toutes deux n’ont jamais connu leurs grands-mères respectives. Elles vont ainsi se lancer à la recherche de leurs histoires…Un showcase a déjà eu lieu, c’était super, la salle était remplie et on aimerait bien faire produire ce spectacle. On va sûrement refaire une résidence puis un showcase en février prochain. On adorerait que ça aboutisse, c’est un projet personnel qui nous tient énormément à cœur et qui promet d’être un très beau spectacle si, un jour, il a la chance d’être produit.

Merci, Lucie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique, Théâtre

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Sandra Gaugué évoque Ulysse, la nouvelle comédie musicale à l'affiche du théâtre des variétés !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Sandra,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview ensemble !

La comédie musicale jeune public « Ulysse » sera à l’affiche du théâtre des Variétés, à partir de ce mois d’octobre. A titre personnel, on peut sans doute imaginer la joie que cela doit être pour vous de participer à cette nouvelle belle aventure ?

Je suis hyper heureuse, d’autant plus que ça faisait un petit moment que je ne m’étais pas prêtée à l’exercice de la composition d’un spectacle. La dernière fois, c’était en 2019 pour « Pinocchio ». Je suis super contente aussi de retrouver la même production.

C’est un spectacle très challengeant, je suis contente du travail déjà réalisé et de l’équipe. Je suis vraiment très heureuse de ce qui est en train de se mettre en place…

Justement, plus concrètement, comment présenter ce spectacle ?

C’est l’Odyssée racontée par Homère, on y retrace les aventures d’Ulysse depuis la guerre de Troie jusqu’à son retour à Ithaque, avec, évidemment, le cyclope, les sirènes,…tous ces contes mythologiques que l’on a entendus à priori souvent. On y verra ainsi toutes les péripéties qui l’amènent à rejoindre sa famille et il sera vraiment question des dieux qui ont une implication sur le destin des humains : est-on vraiment maitres et maitresses de notre destinée ? Comment fait-on pour se dépêtrer de ce destin tout tracé et pour essayer de se faire son propre chemin ?

C’est un spectacle musical, avec 11 titres et de nombreux slams, qui sera sans doute très coloré…

Oui, c’est hyper riche, il y a plein de musiques assez différentes, avec des côtés pop, jazz, musiques de film, sons anciens, sons modernes …Il y a plusieurs inspirations, ce sera effectivement très coloré ! Au-delà des chansons, un univers musical se déroule tout au long du spectacle, il y a des musiques pendant les scènes, telles des musiques de film.

Plus personnellement, comment organisez-vous votre travail ? Partez-vous des paroles pour trouver le bon arrangement ? Ou est-ce plutôt l’inverse ?

Généralement, les paroles ont été écrites en amont et me sont données, ici par Igor De Chaillé et Ely Grimaldi. Ensuite, dessus, j’écris une chanson que j’orchestre. Pour certaines musiques, on a plus fait cela en parallèle, j’avais un commencement de paroles et, sur mes propositions, d’autres paroles ont ensuite été ajoutées. Tout au long de la création, les discussions ont d’ailleurs été régulières, importantes et nécessaires…

Vous évoquiez vos différentes sources d’inspiration : quelles étaient-elles ?

Dès le début du projet, le metteur en scène, Guillaume Bouchède, avait dans l’idée une comédie musicale moderne et voulait quelque chose qui se rapproche un peu de « Hercule » de Disney, où beaucoup de sonorités lui plaisaient. Du coup, j’ai pas mal écouté ce spectacle mais aussi des choses qui pouvaient s’en inspirer, comme du gospel, un univers que je connaissais alors assez mal. J’ai ainsi découvert des choses et je me suis aussi inspirée d’univers connus, comme celui de Disney, une source assez inépuisable d’inspiration. J’ai récupéré des éléments d’orchestration d’anciens Disney que j’aimais bien, tout en y mettant des structures plus modernes et dynamiques de la musique pop de maintenant. Adorant la musique de film, j’ai essayé d’y ajouter un peu de fantastique et d’instruments que l’on ne trouve pas généralement dans les comédies musicales, comme la harpe par exemple. J’ai fait pas mal de tests pour trouver le bon mix de tout cela, c’était un processus assez long mais passionnant. Je suis contente du style obtenu !

Au moment de votre composition, vous projetez-vous déjà sur le fait que, dans la salle, il y aura probablement des jeunes spectateurs mais aussi leurs parents ?

Je ne vais pas forcément y penser dans mon travail, je pense davantage à ce que ça raconte : à priori, les auteurs du spectacle savent pour qui c’est fait donc, à partir de là, tout est possible : je suis assez convaincue qu’il y a des styles qui peuvent plaire à tout le monde et qu’en mettant de la passion ainsi que de l’histoire dans ce qui se passe, le public ne se demandera pas si tel morceau est davantage fait ou non pour les enfants.

J’ai donc plus pensé au fait que je voulais faire quelque chose qui plaise…J’ai vraiment pris l’histoire telle qu’elle est, en complément des souhaits des metteurs en scène et m’y suis adaptée musicalement.

Avant les dates parisiennes en octobre, la province aura l’opportunité de découvrir le spectacle. Deux premières représentations ont déjà eu lieu, d’autres sont encore à venir. Sur ces deux premières d’ailleurs, quel ressenti avez-vous eu personnellement et quels retours le public avait-il pu vous faire ?

Dans la salle, il y avait une très bonne ambiance ! On était globalement contents de nos premières…Sur la première date, il y avait près de 700 enfants dans la salle et, quand les lumières se sont éteintes, ils ont tous hurlé d’un coup, c’était vraiment la folie ! Au première rang, certains ont dansé tout au long du spectacle…Cela nous a vraiment enthousiasmés ! On a vu aussi les choses à changer, ce qui est normal à ce stade-là…C’est déjà un bon spectacle, je pense, dans lequel nous allons encore travailler certains détails.

Plus personnellement, c’est toujours hyper émouvant d’entendre ses compositions être chantées et jouées. En vrai, cette sensation commence dès la première fois où on fait répéter les chansons aux comédiens et aux comédiennes : c’est alors déjà une sacrée émotion ! En plus, j’ai de la chance, ce casting est vraiment génial : ils sont adorables mais aussi super talentueux ! Du coup, j’ai adoré répéter avec eux et, le jour de la première, leur appropriation m’a explosé à la figure, dans le bon sens du terme. J’avais les larmes aux yeux ! Je me suis laissée embarquer…J’étais très très contente !

Un mot peut-être, justement, sur le casting de ce spectacle ?

Il y a 8 personnes sur scène et, à part le personnage d’Ulysse, tous les autres font du multi-rôles, jusqu’à 5 par personne.

Dans le rôle d’Ulysse, on a Christophe Mai, qui est une découverte pour moi. Je ne l’avais jamais vu, je ne le connaissais pas du tout et il est incroyable. Il joue très intelligemment, il a une voix magnifique, il comprend exactement tout ce que je veux...

On a aussi les très talentueux Maud Saint-Jean, Sophie Maksimovic, Hannah-Jazz Mertens, Candice Chevillard, Benjy Rouire, Tullio Cipriano et Stanislas De Lachapelle. Le casting est vraiment génial, j’en suis fan ! C’est l’une des forces de ce spectacle…Je l’ai dit, ils sont tous adorables et talentueux, c’était un bonheur total de travailler avec eux. Je n’avais encore jamais vécu quelque chose à ce point-là, c’est merveilleux !

A quelques jour des premières à Paris, vous devez certainement être impatiente d’être déjà au jour J, pour profiter du spectacle dans ce lieu absolument magnifique qu’est le théâtre des Variétés…

Bien sûr, j’ai hyper hâte ! Personnellement, j’ai déjà joué dans ce théâtre, j’y ai vu beaucoup de pièces donc, évidemment, il me tarde que l’on démarre. Ce spectacle a demandé et demande encore tellement de travail qu’en fait, j’ai envie d’y être et de me dire « ça y est, c’est fait, maintenant profitons de ce super et monstrueux travail accompli par toute l’équipe ! ».

Merci, Sandra, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique

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