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La très jolie trilogie de Laurent Baffie : Interview croisée avec quatre des comédiens !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

 

 

 

Bonjour à tous,

 

Merci Marie-Laetitia, Anita, Loïc et Daniel-Jean de nous accorder un peu de votre temps.

 

 

Vous êtes actuellement sur scène, au Splendid, avec «  La très jolie trilogie  » de Laurent Baffie. Très simplement, comment présenteriez-vous ce spectacle  ?

 

Daniel-Jean  : C'est un Feydeau cochon.

 

Loïc  : C'est ça, c'est une parodie de boulevard sexuel.

 

Daniel-Jean  : Cette parodie est écrite et montée comme une vrai pièce de boulevard.

 

Marie-Laetitia  : Ce sont trois pièces, avec trois histoires différentes et chaque comédien joue trois personnages différents.

 

Loïc  : C'est vrai que ce sont trois histoires, c'est intéressant, sinon cela aurait fait trois fois la même pièce, ce qui aurait été un peu bizarre :) Il faut savoir que, puisque les personnages couchent tous ensemble dans les pièces, la plupart des répétitions, sur l'idée de Laurent, ont été l'occasion de tous se découvrir sexuellement :):):) Cela s'est vraiment très bien passé.

 

Daniel-Jean  : Pour dire des choses un peu moins sérieuses quand même, c'est un peu comme ces pièces du XIXè siècle, ces pièces de mœurs, où un commissaire réalise des flagrants délits dans des chambres d’hôtels. C'est exactement cela ici, avec le mari trompé par sa femme, l'amant, le fils. Sauf que, là, en plus, il y a un peu de tout, les parents couchent avec les enfants notamment.

 

Anita  : Il y a un peu un côté cauchemar psychanalytique quand même dans chaque pièce.

 

Sans tout en dévoiler, quels sont les principaux thèmes et sujets qui sont abordés  ?

 

Daniel-Jean  : On peut le dire, c'est le cul.

 

Loïc  : C'est facile, on peut citer pour cela les titres des trois pièces  : «  Ma sœur est une pute  », «  Ma femme a eu une grosse bite  » et «  J'ai baisé ma mère  ».

 

Daniel-Jean : Je dirais que c'est plus freudien que jungien quand même.

 

Marie-Laetitia  : C'est vrai que ces titres décrivent bien les histoires.

 

 

Selon les retours que vous avez pu avoir en sortant de scène, qu'est-ce qui a plu aux spectateurs qui sont venus vous voir  ?

 

Daniel-Jean  : L'énormité  !

 

Marie-Laetitia  : Les comédiens  !

 

Loïc  : Anita Robillard  !

 

Daniel-Jean  : La ficelle est grosse, pour ne pas dire autre chose. Les gens ont adoré cela.

 

Loïc  : Nous sommes sept comédiens sur scène, c'est toujours génial et agréable pour le public de voir une pièce de troupe.

 

Daniel-Jean  : La grossièreté est tellement poussée à bout que ça en devient presque surréaliste.

 

Loïc  : Oui, c'est ça, ça en devient drôle.

 

Marie-Laetitia  : C'est tellement tellement vulgaire que c'est très très drôle.

 

Vous évoquiez cette grossièreté. Justement, étiez-vous à l'aise au moment de l'aborder ?

 

Daniel-Jean  : Il faut l'assumer au départ. Typiquement, je dis, à un moment  : «  Tu te rappelles quand il t'a bouffé le cul en 68  ?  ». Il faut, j'insiste, l'assumer quand même. Mais, comme c'est drôle, c'est plus facile.

 

On a juste Emmanuelle Clove qui nous a été imposée par la Mairie de Paris :)

 

Loïc  : Emmanuelle Clove a quand même connu Sacha Guitry personnellement.

 

Daniel-Jean  : On est dans quelque chose de très drôle qui nous amuse beaucoup et le public aussi. Donc c'est parfait.

 

 

Chacun interprète, vous le disiez, jusqu'à trois personnages. Avez-vous des petites astuces pour passer facilement d'un rôle à un autre, dans le même spectacle  ?

 

Marie-Laetitia  : Le texte nous aide bien pour cela, c'est écrit de façon à ce que ce soit plus facile pour nous.

 

Anita  : C'est assez amusant du coup car c'est rare d'avoir la possibilité de passer d'un personnage à un autre, très rapidement, sur une même pièce. Ce sont à chaque fois des rôles de composition, on arrive dans des situations différentes.

 

Marie-Laetitia  : C'est vrai que les personnages sont quand même très différents à chaque fois, c'est donc plus facile.

 

Anita  : C'est plutôt, je trouve, un exercice amusant.

 

La distribution est alternante. Du coup, en fonction de vos partenaires de scènes, de petites adaptations sont-elles nécessaires  ?

 

Anita  : Bien sûr  ! Forcément, c'est d'ailleurs très chouette, ça change. Il y a des choses que l'on retrouve avec les uns mais pas avec les autres, et inversement. C'est très agréable. Ce n'est pas quelque chose que l'on connaît souvent dans d'autres pièces, c'est plutôt sympa.

 

Marie-Laetitia  : C'est un plus pour nous, c'est une grande troupe et c'est plutôt agréable.

 

Anita  : Quand on joue ainsi, on n'est jamais vraiment installé sur la longueur, du coup l'adrénaline revient quand on reprend.

 

Marie-Laetitia  : On ne tombe pas dans une routine.

 

Anita  : Ce qui est sympa.

 

 

Après quelques semaines de représentations, vous permettez-vous déjà quelques adaptations et interprétations pour surprendre vos partenaires  ?

 

Anita  : Nous nous adaptons tout le temps mais nous n'improvisons pas.

 

Marie-Laetitia  : L'auteur est très gentil mais il souhaite que l'on respecte le texte.

 

Anita  : A l'inverse, il fait évoluer le texte en permanence. Il arrive chaque soir avec de nouvelles idées. On est dans un travail permanent de recherche.

 

Marie-Laetitia  : Il accepte aussi parfois certaines de nos propositions, que nous luis soumettons avant bien entendu.

 

Avant de monter sur scène, vous sentez-vous à présent déjà à l'aise, en confort  ? Ou le trac des premières est-il encore présent  ?

 

Daniel-Jean  : Non, plus maintenant. On essuie les plâtres pendant environ trente représentations car nous devons tous trouver nos repères. Il faut aussi que nous mettions en place nos effets, il faut donc se mettre en conditions, apprendre à jouer les uns avec les autres, apprendre à se connaître, s'aider.

 

Marie-Laetitia  : Certains se connaissaient déjà. J'avais, par le passé, travaillé avec Daniel-Jean.

 

Daniel-Jean  : Il faut du temps puis, ensuite, ça roule. Nous sommes à présent plutôt dans cette deuxième phase.

 

 

Pour terminer, que dire pour définitivement inciter les lecteurs de cet entretien à venir voir la pièce  ?

 

Daniel-Jean  : On est là pour rire, pour s'amuser. C'est hyper divertissant, c'est une farce.

 

Marie-Laetitia  : C'est sans filtre et sans limite.

 

Daniel-Jean  : C'est uniquement pour le plaisir  !

 

 

Ce fut une joie d'échanger avec vous quatre  !

Publié dans Théâtre

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Charlotte Bermond met en avant sa première expérience d'animatrice sur C8 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Charlotte,

 

Merci de répondre positivement, une nouvelle fois, à notre invitation.

 

Vous serez à l'antenne, sur C8, ce vendredi 28 décembre, en prime, aux côtés de Maxime Gueny, pour une émission exceptionnelle, «Le plus grand magicien du monde : les Mandrakes d'or 2018». Pour commencer, comment présenteriez-vous ce programme ? Quel en sera le contenu  ?

 

C’est un programme familial, pour petits et grands, où nous allons vous faire découvrir et/ou redécouvrir tout au long de cette soirée une palette d’artistes faisant partie des plus grands magiciens du monde.

 

Cette émission est la 29ème cérémonie des « Mandrake d’or », qui s’est déroulée au Casino de Paris en octobre dernier. Tous les magiciens présents se verront donc remettre cette très belle distinction qu’est le « Mandrake D’or ».

 

De la grande illusion, de la magie tout en poésie, ou encore humoristique... Il y en a pour tous les goûts ! Les magiciens sont tous excellents dans leur domaine et viennent des quatre coins du monde. La Corée sera représentée, l'Angleterre aussi, sans oublier l'Espagne et la France bien sur ! Nous aurons également l’honneur de remettre un « Mandrake d’honneur » aux magiciens américains mondialement connus Penn & Teller !

 

Ils vont émerveiller petits et grands, le temps d'une soirée.

 

Nous le disions, vous accompagnez Maxime Gueny, un visage habituel de C8. Justement, quels sont vos rôles respectifs pour ce prime  ?

 

Nous sommes tous les deux coanimateurs de l'émission, un duo de choc !

 

Maxime, personnage phare de C8 et grand passionné de magie, est le lien direct avec les téléspectateurs. Moi, en tant qu’artiste et membre de la famille des « Mandrake d’or » depuis maintenant plusieurs années, je fais le lien avec les artistes.

 

 

Selon vous, qu'est-ce qui plaira dans cette émission aux, nous l'espérons, nombreux téléspectateurs qui la suivront  ?

 

En cette période de Noël, quoi de mieux qu’une soirée pleine de Magie ? Seul ou en famille, vous ne pourrez que passer une belle soirée !

 

Comme je vous le disais, c’est une émission assez riche ! Nous passons d’une magie traditionnelle à une magie plus actuelle, c’est un panel assez large, tout public, qui pourra plaire aux enfants qui seront émerveillés par ce qu'ils verront, ainsi qu'aux adultes qui seront aussi certainement amusés par les blagues de certains magiciens.

 

Nous avons aussi la chance d’accueillir tout au long de l’émission des invités de marque comme Serge Lama et son fils, Olivier De Benoist, Arthur Jugnot, Patrice Lafont, Clara Morgane et d’autres… Pour la remise du « Mandrake d’or » à chaque magicien invité.

 

A titre plus personnel, vous qui avez vu ces tours de près, on imagine que vous avez aussi été éblouie et époustouflée par certains d'entre eux  ?

 

Oh oui ! D'autant plus que, devant un magicien, je suis vraiment une enfant. Je suis la première à leur dire que, surtout, je ne veux rien savoir. Je veux rester émerveillée par la magie du spectacle.

 

Bien sûr, les ayant vus de près, j'ai été vraiment époustouflée. J'ai été touchée notamment par l'émotion du magicien coréen ainsi que par l'humour amené dans certains numéros. Quant à la grande illusion, je n'ai toujours pas compris comment on peut faire disparaître une femme d'un plateau ou la couper en deux. Mon œil d'enfant est toujours là,  ce qui est le plus important. C'est aussi pour cela qu'une programmation pendant les fêtes de Noël est une très bonne chose, c'est le moment idéal de l'année pour justement être dans cette ambiance de féerie et de magie que nous amène Noël. On est donc en plein dans le thème :)

 

 

Sans trop en dévoiler, avez-vous été sollicitée pour participer à l'un des tours  ?

 

On est restés dans l'animation mais je ne vous cache pas que nous avons, avec Maxime, participé à un tour de magie. Mais je ne vous en dirai pas plus...

 

Ce programme est aussi une occasion pour vous de développer une autre corde artistique, au travers de l'animation en télévision. Justement, comment avez-vous abordé cela  ?

 

Quand le producteur Gilles Arthur m’a appelé pour me proposer de présenter l’émission, j'ai spontanément dit oui parce que j'étais excitée à l'idée d'avoir un nouveau challenge.

 

Je l'ai abordé de façon tout à fait naturelle, je me suis dit que je ne suis pas animatrice télé, que ce n'est pas mon métier, que je suis une artiste et que je resterai, dans le programme, une artiste mais au service des autres artistes. J'ai présenté avec cœur et enthousiasme des gens qui sont juste magnifiques sur scène.

 

 

Cette première expérience, en prime en télévision, vous a-t-elle donné l'envie de retenter l'aventure  ?

 

Absolument ! J'ai adoré parce que je me suis amusée à faire cela. Maintenant, c'était dans un cadre bien particulier, dans le sens où nous n'étions pas sur un plateau de télévision mais sur une scène. Cette dernière est un peu mon terrain de jeu, le cadre m'était donc familier, j'avais cet avantage-là d'être à l'aise. Un peu, finalement, comme si je me produisais en tant qu'artiste sur scène.

 

Si on me propose un jour de réitérer l'aventure, même sur un plateau de télévision, je pense que cela me plairait et que ça pourrait être une suite intéressante pour moi après ma carrière de danseuse.

 

En conclusion, comment définitivement inciter les lecteurs de cet entretien à suivre le programme sur C8 ce vendredi soir  ?

 

Vous venez de passer les fêtes de Noël, vous allez vous préparer à célébrer la nouvelle année et, entre ces deux moments-là, posez vous dans votre canapé pour un moment de magie, d'émerveillement, seul ou en famille.

 

 

Cet échange fut un réel plaisir Charlotte !

 

Vous pouvez retrouver la bande annonce ci dessous : 

https://twitter.com/ArthusMancuso/status/1076943796582207488

Publié dans Télévision

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Laure Azan revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laure,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

 

 

Vous êtes une jeune artiste aux expériences déjà nombreuses et variées. Justement, qu'est-ce qui vous attire tant dans ce métier  ?

 

C'est vraiment un métier qui, selon moi, est exceptionnel. C’est la seule profession dans laquelle on peut, un jour, être médecin et sauver des vies, le lendemain être en train de réparer une fusée dans l'espace et, le surlendemain incarner une femme battue. On met sa personne au service d'une histoire et d'un message. Le métier d’acteur permet de se dépasser, de découvrir plein de choses sur la vie et sur les gens car, souvent, les rôles sont très différents de soi.

 

On doit préparer ses rôles, s’entraîner à être quelqu’un d’autre, parfois même côtoyer des personnes qui ressemblent aux personnages que l'on va incarner afin de s’imprégner de leur univers. Plus précisément, il faut s'approprier leur histoire et un vécu qui ne sont pas les nôtres. Le travail est de faire vivre le personnage au service de l’histoire. Il nous arrive de sortir de nous-même, d’incarner le personnage au point qu’il prenne possession de nous, et le monde extérieur n'existe plus. On peut parler alors de dépassement de soi.

 

Vous parlez d'un métier. Vos expériences sont variées, à l'image et en radio notamment. Justement, voyez-vous cela comme un seul ensemble, comme un tout  ? Ou les considérez-vous comme différents quand même  ?

 

Selon moi, ce sont des métiers différents. Il y a même une nuance entre théâtre et cinéma, le jeu n'est pas identique. Même dans les différents théâtres et dans les différents cinémas. Mais également au sein d'une scène, on peut être plus en retenue si on est filmé en plan serré, on va davantage projeter lors d'un plan large. Sur scène, il y a aussi la complexité d'être en direct devant un public. Si on se loupe, on doit quand même continuer et essayer de se rattraper. Tandis que, sur un tournage, on a parfois la possibilité de refaire la scène. Ce ne sera alors pas le même exercice car on rentre encore plus dans le détail et on est encore plus pointilleux.

 

Je vois donc une différence entre ces divers métiers d'acteurs mais je la vois encore plus avec le métier de chroniqueur radio. Ou même de chanteur. Bien que l'on soit en présentation, en chant, en général on raconte une histoire et on n’est pas obligé d’interpréter un personnage. Il en va de même en radio, où on est en représentation, on est là pour animer, pour parler d'un sujet mais on ne joue pas quelqu'un d'autre, on reste soi-même.

 

 

A titre plus personnel, parmi les différents domaines que vous venez d'évoquer, l'un d'entre eux vous attire-t-il davantage encore que les autres  ?

 

Le cinéma est le domaine qui m'attire le plus. En effet, la manière de traiter les sujets est souvent plus percutante que dans un téléfilm ou dans une série. Le septième art a un plus grand enjeu, de par le coût du projet, le nombre de personnes investies et la qualité artistique souvent plus recherchée. Lorsque l’on va au cinéma, toute notre attention est dirigée vers le film, on est assis dans le noir et on se laisse transporter.

 

Vous évoquiez précédemment l'importance de préparer ses rôles. Justement, lors de vos premières expériences, comment avez-vous abordé l'avant plateau  ?

 

C'est un métier pour lequel nous nous devons de faire un maximum de recherches afin d’incarner au mieux le rôle demandé. Mais, par ailleurs, le travail de préparation des comédiens est également beaucoup dans l'observation dans le but de développer son imaginaire.

 

Lorsque l'on incarne un rôle qui, par définition, n'est pas nous, on doit imaginer le caractère, la manière d’être et la vie du personnage. Si celui-ci nous ressemble, il y a peut être moins de complexité sur sa création et donc plus de facilité à le jouer. A l'inverse, si l’on doit incarner quelqu'un qui est ne nous ressemble pas, on doit vivre des choses pour pouvoir s'imprégner de sa vie, de son quotidien, de son milieu, de son nid social, de son métier et créer le personnage.

 

 

On ne va évidemment pas pouvoir faire l'expérience de tout. Je pense notamment à l'incarnation d'un tueur en série, on ne va pas se mettre à tuer des gens pour préparer le rôle, on est bien d'accord. Mais on va essayer quand même de s'approcher au mieux des conditions quotidiennes de ce personnage. Ainsi, il y a une grande partie d'imaginaire et de créativité afin de développer son rôle.

 

Par ailleurs, l’imagination sert aussi à inventer le passé du personnage qui n'est pas toujours défini dans le scénario. Et c’est alors au comédien de créer toute l'histoire qu'il y a derrière, afin de donner plus de consistance à son personnage.

 

Spontanément, parmi toutes vos expériences, en retenez-vous une plus que toutes les autres  ?

 

Oui, il y a une expérience pour un casting que je retiens. J'avais été prise pour le personnage principal dans ce court métrage mais, finalement, le projet ne s'est pas fait. Je devais jouer le rôle d’une sculptrice dont la création à l’image d’un homme à taille humaine prenait vie. Une relation amoureuse, étrange et ambiguë se créait alors entre les deux protagonistes. Je l'ai beaucoup regretté car c'est un projet qui m'intéressait énormément, que j'aurais fait avec plaisir. Le rôle était fort, dur et complexe. J'aurais été heureuse de continuer à le travailler, de développer les relations et nuances dans les rapports de domination qui se créent et s’inversent entre les personnages. Tant pis, j'espère que, peut être, un jour, il refera surface.

 

Le long métrage «  De l'amour sous la haine  ?  » est en compétition, en Festival, aux États-Unis, en ce mois de décembre. Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage  ?

 

 

Si je devais le définir en un seul mot, je dirais que cela a été une véritable aventure. Le film était auto-produit, avec un budget restreint mais finalement, malgré toutes les péripéties, les contre-temps, les difficultés, les soucis financiers, nous avons fait un film, nous avons été au cinéma, nous sommes allés en festivals et nous avons reçu un prix cet été à Los Angeles. Nous venons tout juste de rentrer de New-York pour un autre festival et nous espérons que ce ne sera pas le dernier...

 

 

Ce fut un plaisir, Laure, d'échanger avec vous  !

Publié dans Télévision

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Aldebert évoque son émission exceptionnelle sur France 4 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aldebert,

 

Quel plaisir d'effectuer cet entretien avec vous !

 

On pourra vous retrouver vendredi 14 décembre prochain, à 21h, sur France 4, pour une émission exceptionnelle, « Bienvenue chez Aldebert ». On peut penser que ce programme génère de la fierté en vous ?

 

Oui, oui. C'est une vraie surprise aussi, c'est un média que je ne n'investie pas souvent. Du coup, c'est une vraie première, d'autant plus que le format assez long, sur une heure quarante. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre lorsque nous sommes partis tourner cette émission, ni à quoi cela allait ressembler. J'ai déjà vu quelques images, j'ai trouvé cela vraiment super, c'est ludique, cela correspond à ce que je voulais. J'avais vraiment l'envie que ce programme soit à l'image de ce qui se passe sur scène et c'est le cas.

 

Justement, comment présenteriez-vous cette émission ? Quel en est le contenu ?

 

C'est presque une émission live. Dans l'idée, je reçois chez moi des invités qui viennent fêter l'anniversaire. Il s'agit donc d'une sorte de grande fête. Chaque guest fait un duo, on évolue donc beaucoup dans le décor, on chante dans différents endroits. Entre les chansons, des petites scénettes et des petits sketchs avec ces mêmes invités sont à retrouver. Ce qui permet de rendre le contenu assez vivant.

 

Il y a un côté old school qui est charmant, on se retrouve dans quelque chose de sympa, qui ne se voit plus vraiment en télévision actuellement. Ce côté « Maritie et Gilbert Carpentier » me plaît, il rend l'émission vivante.

 

Vous évoquiez la présence d'invités pour des duos. Comment se sont fait les choix des personnes qui vous accompagnent et des titres qui sont interprétés ?

 

On s'est penché sur les répertoires des différents albums, pour que chacun soit représenté. Il y a 18 chansons au total. Une fois les choix faits, nous nous sommes interrogés sur la sélection des invités et nous n'avons pas voulu que les artistes reprennent les titres qu'ils portent déjà sur les albums. Par exemple, Elodie Frégé chante initialement « J'ai peur du noir », là elle m’accompagne sur « Mon petit doigt m'a dit ». De même, Trio reprend « Range ta piaule ». Ce changement des interprètes était plutôt marrant.

 

Vous avez commencé un peu à en parler, selon vous, qu'est-ce qui plaira aux nombreux spectateurs qui vous suivront vendredi soir ?

 

Je pense à l'énergie et au côté ludique, frais de l'émission. Nous ne sommes pas du tout dans une formule classique d'une émission de télé dans laquelle on chante, comme ce que l'on voit actuellement. En tout cas, c'est sûr, c'est quelque chose de différent.

 

Le programme est diffusé sur France 4, chaîne à la notoriété jeune public principalement. Pour autant, votre programme s'adresse à toute la famille ?

 

Oui, tout à fait. C'est représentatif des familles. Lors des scènes que nous faisons, nous avons, dans le public, des enfants, des parents, parfois même des grands-parents. Souvent, les trois générations viennent, ce qui est sympa. C'est ce qui m'intéresse dans ce projet, je défends quelque chose qui connecte les enfants avec les parents, que ce soit sur un concert, un album ou une émission de télé.

 

Le tournage a eu lieu dans des décors magnifiques. Avez-vous pris part, de près ou de loin, aux choix qui ont été faits ?

 

Un petit peu. Ce n'est pas moi directement qui ai trouvé l'endroit mais nous en avions parlé avec la production de France 4. Ce sont un peu aussi les chansons, finalement, qui ont orienté les choix. L'idée était de varier un peu les endroits pour donner du rythme à l'émission. Nous avons fait cela tous ensemble en fait.

 

L'ambiance sur le plateau était très sympathique. On peut penser que c'est à l'image de ce que l'on pourra retrouver à l'antenne vendredi prochain ?

 

J'espère. En tout cas, j'ai pris un pied dingue à faire cette émission, nous nous sommes tous beaucoup amusés, autant l'équipe technique, les invités que notre équipe. J'avais un peu peur avant, j'avais la crainte que ce ne soit pas à l'image de ce que peut renvoyer « Enfantillages » mais, au final, je trouve que c'est vraiment réussi. J'espère que nous aurons de beaux retours à ce sujet.

 

En conclusion, comment définitivement inciter les lecteurs à suivre le programme sur France 4 ?

 

Je vous invite à regarder l'émission parce que c'est quelque chose de différent, de coloré et de plutôt humoristique. Nous avons traité les choses de façon assez marrante. Il y a quelques sketchs drôles, avec des invités très différents. C'est un bel éventail aussi de ce que propose « Enfantillages » en termes d'invités, nous avons des gens très différents, c'est ce qui rend l'idée sympa.

 

Merci, Aldebert, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Musique, Télévision

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Adeline Proust évoque son parcours et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Adeline,

 

C'est une joie d'effectuer cette interview avec vous.

 

 

Vous êtes une jeune artiste avec déjà des premières expériences, devant et derrière la caméra. Si l'on prend un peu de recul, qu'est-ce qui vous plaît dans votre quotidien artistique ?

 

J'ai voulu être actrice car je voulais avoir plusieurs vies dans une seule, et j’adore m’amuser, comprendre la complexité de chaque personne, et chercher à identifier les sources de nos émotions, réinventer le quotidien. Tout cela me pousse chaque jour à avancer , et me lever pour vivre ma passion.

 

Et puis, j’ai horreur de la routine, c'est quelque chose qui me fait peur, c'est carrément une phobie, même si j’avoue adorer manger un bon carré de chocolat devant un bon film.

 

Après, c’est vrai que c'est un milieu, il ne faut pas se le cacher, très compliqué. Ce challenge, ce défi de ne pas savoir, mon besoin de rencontrer des gens, de ressentir sont autant de paramètres qui me passionnent dans ce métier, et je ne parlerais pas de métier, mais de véritable passion.

 

Parmi vos différentes casquettes artistiques, un domaine vous attire-t-il plus que les autres ?

 

Il n'y a pas réellement de domaine qui m'attire plus. C'est vrai que, au début, j'étais arrivée, comme bon nombre, en voulant faire actrice, être devant la caméra. Et puis, je souhaitais m'orienter vers le cinéma, j'étais véritablement dans cette optique-là.

 

Finalement, je me suis rendue compte que j'aime tout autant le théâtre, voire plus, et que j'aime tout autant être derrière la caméra, en aidant les comédiens, et en participant à la mise en scène. Finalement, c’est le domaine artistique, le cinéma en soi qui m’attire clairement.

 

 

De façon ponctuelle, retrouvez-vous des complémentarités entre ces différents domaines ? L'un vous aide-t-il pour les autres ?

 

Totalement ! Pour moi, les meilleurs réalisateurs sont ceux qui ont été, avant, acteurs. C'est vrai que j'ai fait beaucoup de tournages où ce n'était pas le cas. Je pense que, le cas échéant, le réalisateur ne peut pas comprendre pleinement les réalités ni les difficultés du métier, ou alors cela ne sera pas le même ressenti que quelqu’un qui a déjà vécu la même situation.

 

Mais je pense que c’est notre degré à vouloir aller au bout des choses, et notre capacité à être à l’écoute qui nous amènent à être soit un bon réalisateur ou bien un bon acteur, metteur en scène.

 

Une de vos expériences vous a-t-elle plus marquée que les autres ?

 

Oui, je pense à un réalisateur avec qui j’ai eu la chance de travailler : Emmanuel Hamon, avec qui j'avais eu, dès la première rencontre, un très bon feeling. Il m'avait proposé d'écrire ensemble un court métrage sur un thème de mon choix. 

 

Je suis très touchée par la violence faite envers les femmes, ce qui fut la base de notre réflexion. Nous avions alors écrit « Une tous les trois jours », un huit clos de quelques minutes.

 

Le tournage était très intense, sur trois à quatre jours, nous étions enfermés dans une maison et nous n'étions que deux acteurs, et bien évidement l’équipe technique. Psychologiquement, ce fut très compliqué, car cela m’a demandé beaucoup d'énergie personnelle, et un recul sur ce que je pouvais ressentir à certains moments du tournage, mais j’ai envie de dire que c’est cela aussi qui m’attire.

 

 

Pour la suite de votre parcours, aimeriez-vous aborder d'autres thèmes ou d'autres sujets ?

 

Alors là, c’est une question à plusieurs réponses, il y a tellement de thèmes que je souhaiterais aborder, notamment les droits des femmes, la violence faite aux femmes, mais aussi l'anorexie.

 

Je trouve que le rôle d'un acteur est, certes, de divertir mais aussi de faire passer un message. J'aimerais avoir la chance de jouer des rôles à « messages », dans des domaines qui touchent tout le monde, même tabous, mais avec un réel but, une réelle portée.

 

J’adore, personnellement, sortir du cinéma et ne plus avoir les mots, être bouleversée.

 

Plus généralement, quels sont vos projets en cours ?

 

Je suis actuellement en préparation d'une pièce de théâtre, mais je n’en dis pas plus. A côté de cela, j'adore écrire, je viens de finir mon long métrage, que j’ai écris avec une personne très proche, et qui, comme moi, demeure très sensible à certains domaines. Mais nous gardons secret ce projet, qui, espérons, verra le jour. En quelques mots, c’est véritablement le reflet du milieu du cinéma que nous avons souhaité aborder et les difficultés rencontrées pour tous les jeunes acteurs.

 

J'écris aussi des courts métrages, toujours en abordant des causes qui me touchent et qui reflètent notre société. Enfin, je travaille aussi avec Oscar Sisto pour un spectacle, entouré de tous les autres élèves (avec lesquels je suis le restant de l'année). Et souvent, j’interviens pour de la mise en scène sur quelques projets au théâtre, j’adore la mise en scène.

 

 

Pour terminer, que peut on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

 

Tellement de choses ! Cela fait maintenant trois ans que je suis sur Paris, cela peut paraître peu mais, à l'échelle d'un métier d’acteur, et surtout d’actrice, c'est énorme. Je suis encore très jeune, j'aimerais passer le concours du conservatoire. J'aimerais aussi avoir un véritable rôle au cinéma et faire plein de projets intéressants, avec des gens qui le sont tout autant, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire à de nombreuses reprises.

 

 

Merci Adeline pour cet agréable échange !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Noémie Garcia évoque sa riche actualité musicale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Noémie,

 

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

 

 

Vous démarrez actuellement une tournée : « Mozart Opéra Rock », qui se terminera en Chine en fin d’année. Comment présenter ce spectacle ? 

 

C’est une comédie musicale totalement rock, la plus folle de celles dans lesquelles j’ai pu jouer ! Ça retrace la vie de Mozart depuis son adolescence jusqu’à sa mort. Ce spectacle sort complètement des codes de la comédie musicale. La mise en scène, les costumes, les chansons font un carton depuis 2009 ! Ça fait rêver, pleurer, rire, ça donne envie de danser, de crier : beaucoup d’émotions dans un seul spectacle, avec d’excellents interprètes. C’est un réel plaisir d’y participer.   

 

 

Quel est votre rôle dans ce spectacle ? 

 

Depuis l’année dernière , j’interprète le rôle de Nannerl Mozart, la soeur de Wolfgang Mozart. J’ai intégré le spectacle en 2016 quand nous sommes partis en Corée, à Séoul, en tant que danseuse, alternante sur deux petits rôles de comédiennes et doublure de toutes les chanteuses. Je connais très bien le spectacle , que ce soit du côté de la danse, de la comédie ou du chant. Aujourd’hui, je suis contente de défendre un très beau rôle.

 

 

Le fait que vous fassiez une tournée asiatique demande-t-il pour vous, pour la troupe, des adaptations particulières, comparativement à ce que vous proposez en France ? 

 

Ce spectacle a beaucoup évolué, il est beaucoup plus rapide. Il faut savoir que la Chine a l’habitude des shows à l’anglaise, ou qui viennent de Broadway… « Mozart l’Opéra Rock » doit rivaliser avec les meilleurs musicals qui existent. La mise en scène est devenue plus vive, comme dans un spectacle U.K, elle va plus vers l’essentiel. On n’a pas changé l’histoire, mais nous sommes devenus plus performants. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. 

 

 

Comme vous le disiez, c’est un spectacle français pour un public en grande partie asiatique. Comment cela se passe pour que le public comprenne les chansons : est-ce qu’il les connait et reprend avec vous en cœur ? 

 

 

Principalement, la meilleure publicité d’un spectacle est le bouche à oreille et c’est ce qui se passe pour nous en Asie. Actuellement, on est considéré comme le seul spectacle à voir absolument au moins une fois dans sa vie. Il faut savoir que, dans le domaine du musical, le public n’a pas l’habitude de chanter les chansons en live, ça se passe seulement dans les concerts. Ce qui caractérise notre succès est, qu’à la fin, le public est debout et chante les chansons avec nous malgré la barrière de la langue. Beaucoup étudie le français grâce à « Mozart l’Opéra Rock ».

 

 

Avez-vous quelques anecdotes en relation avec ce public ? 

 

L’année dernière, nous avons fait 3 semaines d’exploitation. Les théâtres là-bas sont immenses. A la fin de la dernière, nous avons eu plusieurs rappels et les gens ne voulaient pas partir. Ils chantaient et restaient dans le théâtre. Le rôle principal, puis toute la troupe, sommes remontés sur scène juste pour les écouter. Ils ont dû rester trois quarts d’heure, une heure. C’était incroyable. 

 

 

Pour en revenir à vous, vous préparez en parallèle un EP. Comment vous caractériseriez cette musique et les thèmes qu’elle permet d’aborder ? 

 

C’est un premier EP, car je me cherchais musicalement. J’aime beaucoup le rock alternatif et le pop-rock. Même quand je touche à des sonorités électro, la base et l’énergie restent rock. Je ne cherche pas à ce que ce soit obligatoirement commercial, mais plutôt de faire une musique qui me corresponde, loin du manque d’énergie et de créativité qu’on écoute à la radio aujourd’hui. Je m’inspire beaucoup de Kate Bush et des légendes du Rock, ainsi que de la musique anglaise. D’ailleurs, je projette d’aller à Londres pour m’imprégner de tout cela.

 

 

Quel est votre rôle dans ce projet ? L’écriture, la composition ? 

 

 J’ai écrit et composé . J’aime partager les idées, je pense qu’un vrai projet ne se fait pas tout seul. C’est pourquoi je m’entoure aussi d’auteurs et compositeurs, de grands talents. Je respecte beaucoup l’inspiration principale quand ça vient des autres mais j’ai l’habitude d’amener les projets vers des sonorités « dark », rock et vers un peu de folie. 

 

Où en êtes-vous exactement sur cet EP et quelles sont les prochaines étapes ? 

 

Nous en sommes aux démos, avec un niveau déjà assez abouti. J’ai un home studio à la maison équipé avec du matériel hautement professionnel qui me permet de tester « en labo » toutes les idées pour ensuite les exploiter et les distribuer.

 

Je ferai en sorte d’ interpréter ma musique sur scène et pouvoir faire des concerts. Je n’ai pas l’intention d’aller directement voir les radios, je me vois davantage sur scène pour le moment. 

 

 

Est-ce qu’il y a d’autres chansons que vous souhaiteriez enregistrer également, en français ou en anglais ?

 

Oui, j’en ai ! J’ai bien l’intention d’aller plus loin, tant du point de vue musical, que du point de vue de l’intention. Pour le moment, c’est surtout en français et en anglais. Cela dit, on m’a proposé de l’espagnol car c’est ma langue maternelle mais je me pose des questions à cet égard. 

 

 

A quel moment est-ce que vous aimeriez proposer au public cet EP ? 

 

Etant donné mes obligations par rapport à la tournée de « Mozart Opéra Rock », j’aimerais pouvoir présenter mon EP en juin de l’année prochaine, mais c’est ambitieux ! Peut-être que ce ne sera pas l’EP dans son entièreté mais au moins une chanson… peut-être avec un clip, ce serait bien. 

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ? 

 

Je crois que le succès se mérite , que si on se donne la peine de produire de la qualité, l’amour avec le public est vraiment possible .

A ce moment là on peut me souhaiter du succès, que le public adhère et me suive (rires) ! Que les gens apprécient cette musique et qu’ils aient envie de la découvrir sur scène, avec l’artiste et son univers, avec le moins de galères et d’obstacles possibles (rires).

 

 

Ce fut une joie, Noémie, d’échanger avec vous !

Publié dans Musique

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Sandrine Guisier nous présente sa nouvelle pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Laurence Guenoun

 

Bonjour Sandrine,

 

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

 

Vous êtes à l'affiche, depuis un mois maintenant, au théâtre La Boussole, de la pièce à succès « Dans la peau de ma femme ». Vous qui vivez cette aventure de l'intérieur, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

 

Le soir de la Saint Valentin, l'homme a oublié le cadeau de sa femme et le vœu le plus cher de celle-ci est que son compagnon se mette une seule journée à sa place. Ce vœu se réalise, ce qui crée plein de quiproquos. Le meilleur ami de ce couple arrive, suivi de sa petite amie du moment, Roxane, que j'interprète. Elle est chargée du dossier d'adoption de ce couple, ce qui sera l'occasion de plein de rebondissements.

 

On s'amuse beaucoup et j'espère qu'il en est de même pour le public.

 

Vous le disiez, vous interprétez le personnage de Roxane. Justement, qui est-elle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

Elle a les qualités que j'imagine de son métier d'assistante sociale : de la tendresse, de la gentillesse, de l'empathie. Elle est d'une grande naïveté quand elle est amoureuse. Elle est folle amoureuse, justement, de Christian, le meilleur ami du couple.

 

Elle a donc vraiment beaucoup de qualités et de naïveté.

 

La pièce est à l'affiche depuis plus d'un an. Des dates sont annoncées jusqu’au mois de juin au moins. Selon vous, qu'est-ce qui fait le succès de ce spectacle ?

 

C'est une comédie légère et drôle qui parle du couple et aux couples, nous sommes un peu dans les clichés. Lorsque des couples viennent voir la pièce, ils peuvent ensuite en parler entre eux, ils en rigolent. J'ai des amis qui, grâce à la pièce, ont pu se parler de leurs problèmes sans se prendre la tête avec bienveillance.

 

Tout le monde s'amuse, mes camarades connaissent très bien la pièce, ils sont très bons, ils arrivent à capter le public très vite avec leur générosité. Cela fait du bien aux gens. C'est léger, on est là pour s'amuser, pour divertir, c'est un moment de détente et de rire.

 

Vous qui êtes montée dans ce train déjà en marche, avez-vous cherché, pour appréhender votre rôle, à vous rapprocher de ce qui se faisait avant ? Ou avez-vous gardé une certaine distance pour apporter une touche plus personnelle ?

 

J’ai été voir la pièce sans savoir que j'allais y jouer, Marion Huguenin était ce jour là sur scène. Quand j'ai su que j'allais rejoindre l'aventure, j'étais ravie car, avec Marion, nous avons beau avoir plein de points communs, nous sommes vraiment très différentes aussi donc c'est génial de ne pas faire un copié-collé.

 

Je pense que nous avons mis chacune nos personnalités dans le personnage de Roxane. Mes camarades ont été très bienveillants, ils m'ont donné énormément de conseils sur le texte, la mise en scène. Je me suis fait ensuite ma petite sauce, accompagnée aussi par le metteur en scène. Le gros avantage de cette pièce est que nous sommes libres d'y mettre ce que nous avons envie de nous. C'est une grande force. Et surtout et encore une fois, nous sommes bienveillants, nous nous faisons un maximum de retour entre nous, pour offrir une spectacle de qualité. C'est une grande force.

 

Je pense que si les gens viennent voir la pièce avec Marion puis avec moi, ils verront deux Roxane différentes.

 

Vous évoquiez cette liberté d'interprétation. Justement, après un mois de représentations, êtes-vous encore très proche de la version que vous aviez répétée ? Ou avez-vous déjà apporté quelques adaptations plus personnelles ?

 

En fait, je suis une comédienne très précise. En plus, il y a eu un changement de comédien sur l'un des rôles masculins, on a donc joué avec plusieurs Fred différents. Du coup, mes repères sont un peu tombés à l'eau mais c'était finalement pas mal, j'ai dû sortir de ma zone de confort, ce qui m'a fait trouver d'autres choses.

 

Mon travail de précision en amont m'aide beaucoup car, lorsque quelque chose peut surprendre, je peux quand même avancer sans tomber dans un fou rire ou un trou de texte. Les rôles alternent, du coup le jeu change un peu à chaque fois. 

 

Au delà de l'accueil très sympathique de vos camarades, avez-vous eu droit à un bizutage sur scène de leur part ?

 

Même pas... On n' pas eu le temps de se piéger. Ces dernières semaines nous ont plutôt soudés, nous avons donc été plutôt en protection et en solidarité les uns vis à vis des autres, plutôt que dans le bizutage suite à mon intégration.

 

Après ce premier mois de jeu, avez-vous encore le trac naturel des premières  ? Ou avez-vous déjà dépassé ce stade ?

 

C'est plus de l'adrénaline. Je n'ai pas le trac ni le stress, grâce à l'expérience c'est surtout l'envie d'y aller. Je suis ravie de monter sur scène, c'est magique à chaque fois d'entendre les gens rire et réagir. Je ne saurais même pas décrire à quel point mon métier est merveilleux pour cela.

 

Je rentre après les autres, j'ai le temps d'entendre en coulisses le public, donc je sais à quel niveau d'énergie je dois me mettre. J'ai de la chance, j'ai un rôle très agréable.

 

Pour terminer, comment définitivement convaincre les lecteurs à venir voir le spectacle ?

 

Les comédiens sont très talentueux, mes camarades me surprennent tous les jours, même fatigués avec 40 de fièvre, ils sont généreux. Surtout, on rit vraiment beaucoup.

 

En gros, je conseille aux lecteurs de venir sans a-priori, de se laisser guider et porter par l'histoire. Ce n'est pas que du gag, il y a une vraie trame. J'espère que vous passerez un bon moment, ce qui est généralement le cas. Les gens sont conquis, ils se sont divertis, se sont amusés, ont ri et ont passé une bonne heure et demie.

 

Merci Sandrine pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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