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RMC : Jean-Louis Tourre évoque les différentes émissions qu'il anime avec passion du dimanche au jeudi !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Jean-Louis,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver, du lundi au jeudi, de 18h à 20h, sur RMC, dans « Rothen s’enflamme ». A titre personnel, on image sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, exactement ! Je m’éclate, de toute façon, dans ce que je fais sur cette tranche-là, que j’occupe depuis presque dix ans. Pendant deux heures, on parle de foot, on rigole avec les anciens joueurs, les gens peuvent intervenir et parler d’égal à égal à des mecs qui ont gagné la coupe du monde ou des grands trophées. J’adore, c’est super !

L’émission est riche et variée, entre analyses, débats, points de vue, humour,…pour le plus grand plaisir de tous…

Exactement ! On essaie de parler au plus grand nombre et de contenter tout le monde. On a des débats qui sont parfois très animés, très premier degré, on essaie de faire de vrais debriefs de matchs pour pousser les débats que les gens veulent entendre mais on essaie aussi de s’adresser aux gens qui ont envie de passer un bon moment et de se détendre. C’est pour cela que ça tient beaucoup à cœur à Jérôme, qui mène l’émission, de laisser une ambiance un peu de vestiaire de foot où ça se chambre, où ça parle sérieusement parfois et où on passe un bon moment.

Cela fait partie de l’ADN de RMC et de ses forces, de nombreux consultants, principalement anciens sportifs de haut niveau, se succèdent aux côtés de Jérôme tout au long de la semaine…

Tout à fait ! On se dit que, si quelqu’un n’aime pas Jérôme, il aimera bien peut-être Christophe Dugarry, que si quelqu’un n’aime pas Jean-Michel Larqué, il aimera bien Jérôme. On essaie de mélanger les profils et les consultants, en fonction des qualités propres à chacun, pour faire en sorte que tout le monde s’y retrouve et qu’à un moment donné, on se dise être content avec untel, ne pas être accord avec untel…On cherche, à chaque fois, la bonne complémentarité entre les consultants !

 

 

A l’antenne, on sent bien sûr, au fil des saisons, une certaine complicité avec Jérôme mais aussi une complémentarité, où, parfois, vous essayez de le modérer dans ses propos, mais aussi de faire entendre des points de vue divergents d’autres chroniqueurs…

C’est ça…Mon rôle est de faire en sorte que tous les avis soient entendus dans un débat. Donc si deux consultants partagent le même avis, si un troisième participant en partage un autre mais si un troisième avis peut encore arriver et qu’il n’est pas défendu à l’antenne, je vais le suggérer et demander « qu’est-ce que vous pensez de ci ou de ça ? ».

Parfois, quand tous les avis sont développés, j’interviens moins et je laisse vivre le débat. Je m’adapte vraiment en fonction des avis des uns et des autres.

En tout cas, même pour les auditeurs qui interviennent à l’antenne, il est à noter une vraie liberté de parole et de ton, tous les points de vue sont partagés et entendus….

Oui, oui ! De toute façon, c’est le principe de RMC depuis longtemps, on fait un trait d’union entre des anciens joueurs, des personnalités et des supporters qui peuvent venir à l’antenne pour échanger d’égal à égal et leur dire qu’ils ne sont pas forcément d’accord sur tel ou tel sujet. C’est la liberté de RMC que de rapprocher comme cela les gens ! Cela fait des années que ça dure et c’est une vraie force qu’il faut cultiver…

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir des auditeurs sur le programme ?

Les retours sont de deux ordres en fait. Le retour le plus important pour une radio privée est la vague de sondages tous les trois mois, où, là, on a vraiment le résultat de ce que l’on fait au quotidien, à savoir le nombre d’auditeurs, la durée pendant laquelle ils nous écoutent, quels quarts d’heures ils écoutent en particulier. Ce sont des informations nettes très importantes…

Après, il y a le lien direct, les messages que l’on peut recevoir sur les réseaux sociaux, les gens qui nous parlent dans la rue, parfois les auditeurs qui appellent le 3216 et on essaie de prendre les avis, de les mélanger, de voir ce qui peut être pertinent ou pas et d’adapter ensuite les émissions.

Plus personnellement, en tant que grand fan de football, certainement que de travailler au quotidien avec tous les noms que vous avez cités doit être très plaisant…

Bien sûr ! Je les regardais, pour la plupart, à la télé, Jean-Michel Larqué est la voix que j’ai toujours entendue quand je regardais les matchs de foot, je voyais Jérôme quand j’étais abonné au parc des princes, Duga et Manu Petit me rappellent la coupe du monde 98. Maintenant, je fais les émissions avec eux, c’est sûr que c’est un privilège exceptionnel ! En plus de cela, ils permettent aussi de faire certains invités : grâce à Jérôme, on a pu voir Thierry Henry, grâce à Duga, on avait fait Zinédine Zidane il y a quelques années…Ce sont des moments privilégiés ! C’est aussi le fait de bosser à leurs côtés qui me permet de vivre tous ces moments !

 

 

Nous l’avons rappelé, tous sont d’anciens sportifs reconvertis dans les médias, que l’on sent très heureux et très à l’aise à l’antenne…

Oui ! Cela fait un moment qu’ils sont dans les médias et ils ont cette personnalité, ces opinions, ce côte grande gueule qui font que les médias font maintenant partie de leur vie et sont un automatisme. Ce sont des machines de guerre ! Là où il faut faire un certain travail, c’est avec ceux qui viennent d’arrêter et qui découvrent les médias, où il y a quelques conseils à leur donner.

En complément, le dimanche soir, vous êtes en direct du stade de l'affiche principale de la journée de Ligue 1, aux plus près des acteurs…

Exactement ! C’est quelque chose qui me tenait à cœur de retourner un peu dans les stades et sur les terrains pour voir de plus près les acteurs des matchs – les joueurs, les entraineurs, les directeurs sportifs. Je retrouve l’atmosphère du stade, tout en animant l’émission, en présentant donc l’avant-match, et en faisant la rencontre avec les commentateurs, les consultants et les correspondants de RMC. C’est un autre exercice mais qui est tout aussi plaisant !

Ce programme est, pour vous plus personnellement, certainement très complémentaire des analyses, débriefs et débats que vous animez en semaine…

Tout à fait ! Au stade, je peux voir le match dans des conditions particulières, on y voit des choses que l’on ne voit pas forcément à la télé, j’assiste aux conférences de presse et aux interviews, je ressens davantage l’atmosphère de l’après-match, …C’est un plus pour le reste de la semaine de « Rothen s’enflamme » !

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de la saison en cours ?

Que ça continue comme cela et qu’on continue à s’amuser autant en faisant les émissions !

Merci, Jean-Louis, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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France 3 / Meurtres à Tournai : Alexia Depicker nous en dit un peu plus sur Mathilde, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Sarah Alcalay - FTV - Sequel Prod

 

 

Bonjour Alexia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Samedi 1er février sera diffusé en prime-time, sur France 3, « Meurtres à Tournai », où vous y interprétez le rôle de Mathilde Smets. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de participer à cette belle aventure télévisuelle ?

Complètement ! Oui, c’est une grande joie d’avoir pu jouer ce rôle. D’abord, c’est la première fois que l’on me confie un rôle principal dans une série. C’est aussi la première fois que la collection des « Meurtres à » sort des frontières françaises pour arriver en Belgique. C’était également une vraie joie de pouvoir jouer avec Davis Kammenos, qui interprète mon pendant français. Et puis c’était un tournage joyeux. Donc c’était un vrai plaisir !

A noter que c’est le premier opus de la collection à succès "Meurtres à" codéveloppé par France Télévisions et par la RTBF…

Tout à fait ! C’est une vraie belle collaboration entre la France et la Belgique. Tout cela a été dirigé, en production sur le plateau, par deux boites de production qui sont aussi franco-belges et qui ont travaillé ensemble pour que cet épisode se fasse le mieux possible.

 

© Sarah Alcalay - FTV - Sequel Prod

 

Ce téléfilm est l’occasion de faire (re)découvrir aux téléspectateurs une très belle ville de Belgique…

Oh, oui ! C’est même une découverte aussi pour nous, en tant qu’acteurs…Je connaissais la ville mais pas dans ses particularités. Grâce à la série, il y a quand même des endroits très connus par les tournaisiens et tournaisiennes, qui vont être mis en évidence, notamment le pont des trous, la grande place ou encore le musée des beaux-arts.

…et, pour vous, de côtoyer un très chouette casting….

Oui ! Je connaissais la plupart des acteurs belges, je n’avais pas forcément joué avec tous mais je savais qui ils étaient. Par contre, Nathalie Besançon et David Kammenos sont deux acteurs que j’ai rencontrés pour la première fois à travers ce tournage, c’était une grande joie et un réel plaisir de pouvoir jouer avec eux deux. Je trouve que le duo que l’on fait avec David est assez atypique et fonctionne vraiment bien : il campe ce commissaire aux méthodes pas très régulières, qui fait les choses plus à l’instinct et, de mon côté, c’est plutôt l’enquêtrice, la flic qui aime que les choses soient faites étape par étape, dans l’ordre, et qui vient voir sa vie bousculée par quelqu’un de beaucoup plus instinctif qu’elle. Cela la perturbe et, même temps, ils doivent faire un duo donc doivent trouver une façon de s’entendre. A la fin, vraiment, je pense qu’il y a une vraie belle amitié qui nait à travers cela, qu’un lien fort se crée et je crois qu’on le voit à l’image…

 

© Sarah Alcalay - FTV - Sequel Prod

 

Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur Mathilde, votre personnage ?

Je pense, en tant qu’actrice, que c’est important d’aimer les rôles que l’on va jouer, de se les approprier le plus possible, ici pour voir comment les émotions de Mathilde peuvent résonner avec les miennes. Pour, petit à petit, faire le chemin entre elle et moi et essayer de trouver des choses, à travers ses failles et son passé, qui peuvent se rapprocher de moi. Afin de voir comment faire le lien et le pas vers elle.

Mathilde est quelqu’un de très ordonnée dans son travail, qui s’impose une espèce de rigueur mais qui, dans sa vie privée et affective, est complètement débordée et dépassée par ses émotions. Elle est enceinte, elle attend un bébé et je pense qu’en tant que femme, beaucoup de choses se passent dans le corps, hormonalement. Elle est déjà submergée par cette future maternité…Après, elle doit aussi gérer sa vie privée avec sa compagnon, qui voudrait vivre sur une péniche, alors qu’elle préférerait vivre sur la terre ferme. Ainsi que l’arrivée de ce détective français qui vient un peu chambouler sa façon de travailler. Sans oublier cette enquête, qui vient aussi la bouleverser à un endroit où elle ne s’attendait pas.

Donc beaucoup de choses viennent nourrir ce personnage, qui ont été vraiment très chouettes à aller creuser en fait.

Il vous permet, ainsi, une palette de jeu large et variée…

Absolument ! C’est toujours agréable, en tant qu’acteur ou actrice, de savoir que notre personnage va pouvoir traverser des émotions fortes et des moments de vie tous bien différents. C’est le cas ici et c’est un exercice, c’est comme un tracer à ski, on descend et on se laisse glisser dans toutes les émotions que le personnage va traverser. Pour Mathilde, c’était vraiment très agréable de se laisser bercer par tout cela…

 

© Sarah Alcalay - FTV - Sequel Prod

 

Sans doute êtes-vous impatiente de découvrir les retours des téléspectateurs français suite à la diffusion ?

Totalement ! On est très excités…En fait, l’audience a été excellente en Belgique, on a vraiment eu un très beau et bon taux d’audiences. Enormément de téléspectateurs et de téléspectatrices ont vu la série et nous ont fait des retours. L’avant-première à Tournai s’était faite vraiment dans la joie et dans l’excitation donc on était très heureux…Les retours immédiats, après la projection, étaient vraiment enthousiasmants et enthousiastes. On espère que le résultat s’opérera aussi en France, que ce soit de ce même enthousiasme et de cette même qualité !

Pour terminer, que peut-on, ainsi, vous souhaiter pour cette soirée du 1er février prochain ?

A moi ? Pas grand-chose…Je souhaiterais plutôt beaucoup de plaisir aux téléspectateurs et téléspectatrices qui vont visionner cet épisode, en espérant qu’ils puissent prendre autant de plaisir qu’on en a eu à le faire.

Merci, Alexia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Meurtres à Tournai : Martin Swabey nous parle de ce téléfilm inédit!

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Martin,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Samedi 1er février sera diffusé en prime-time, sur France 3, « Meurtres à Tournai », où vous y interprétez le rôle de Dim. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de participer à cette belle aventure télévisuelle ?

Effectivement ! C’est toujours chouette de réussir à choper un travail et, de surcroit, de faire quelque chose qui, de prime abord, avait l’air très très amusant. En plus, c’était une grande première, ce qui est toujours chouette !

D’ailleurs, si l’on en revient à sa genèse, quelles principales raisons vous avaient incité à y participer ?

Ce que j’y avais vu, c’était le côté très loufoque dans l’écriture. Je trouvais que les personnages étaient vraiment truculents. Peut-être que c’est ma subjectivité mais, en tout cas, lors de ma lecture du scénario, je n’avais pas eu la même idée que le résultat final, dans le sens, à la lecture, j’ai trouvé que, certes, c’était un « Meurtres à » mais qu’ils avaient légèrement dénaturé le genre. On est face à des personnages qui ne sont non pas marginaux mais un peu plus blessés que le commun des héros typiques de la télévision.

A noter que c’est le premier opus de la collection à succès "Meurtres à" codéveloppé par France Télévisions et par la RTBF…

Tout à fait ! C’est génial ! Je crois que, pour les comédiens belges qui y participent, c’est une chance d’avoir une visibilité par-delà les frontières. C’est, effectivement, une richesse aussi que de pouvoir découvrir certaines régions qui ne sont pas françaises mais qui restent voisines et très proches. Ce qui est assez jouissif, dans ce scénario, c’est qu’ils ont vraiment développé quelque chose de transfrontalier. Au niveau juridique, je suis content que ce soit dans un scénario et non pas dans la réalité…

Ce téléfilm est l’occasion de faire (re)découvrir aux téléspectateurs une très belle ville de Belgique…

Oui, oui ! Cela fait toujours voyager un peu, c’est agréable ! Ils voulaient frapper fort, ils voulaient que ce soit l’été, que ça donne envie de venir visiter parce qu’il faut chaud mais, en fait, au final, on a eu du mauvais temps…C’était assez comique ! Sinon, c’est vrai que c’est une belle région, comme très souvent dans les « Meurtres à ».

…et, pour vous, de côtoyer un très chouette casting….

C’était chouette ! C’est toujours l’occasion de se marrer quand on rencontre des collègues de Lutèce…Je fais cela très souvent, la plupart du travail que je fais est quand même international donc ce n’est pas quelque chose qui me surprend mais c’est toujours agréable.

 

 

Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur Dim, votre personnage ?

C’est marrant car, à chaque fois que je développe des personnages, je leur donne des animaux. Ici, pour moi, Dim, pour le coup, est un peu un ours. C’est quelqu’un qui est intrinsèquement fidèle à sa chérie et qui va devenir papa. C’est quelque chose qui, moi, me touche car, à chaque fois que je suis devenu père, je ne savais pas vraiment ce qui m’attendait, en tant qu’homme…C’est différent pour les femmes, c’est sensoriel, c’est quelque chose qu’elles peuvent comprendre un peu plus facilement. Nous, les hommes, voyons cela avec beaucoup de distance, on est dans cette espèce d’anticipation qui, parfois, n’est pas super facile à gérer car on ne sait pas exactement ce qui va nous tomber sur le nez. Donc je crois que c’est quelqu’un qui est très à fleur de peau. C’est un bel être humain…J’adore les humains et les héros quand ils sont un peu blessés et, justement, j’ai trouvé la faille de ce personnage là-dedans, tout en étant un chouette gars.

Donc Dim, je crois, est très sympathique, tout en étant un peu rustre. Pour la préparation du personnage, je voulais travailler ma barbe, j’ai aussi pris un peu de masse, pour ce côté ours qui me parlait. J’espère que vous allez le voir aussi…

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu large et variée…

C’est clair ! Je ne vais pas vous mentir : plus on a à manger, plus on peut aussi montrer ce que l’on sait faire. Donc c’est agréable d’avoir accès de plus en plus à des personnages qui sont écrits avec subtilité et nuances. Plus on a accès à ces personnages-là, plus, justement, on peut montrer ce que l’on a dans notre palette…Et c’est vrai que c’est agréable, avec quelqu’un comme Dim, d’avoir pas mal de facettes différentes. C’est marrant : plus on joue, plus on montre qu’on est capable de le faire, plus on montre qu’on peut nous faire confiance, plus on a de chouettes personnages que l’on peut défendre…

Sans doute êtes-vous impatient de découvrir les retours des téléspectateurs français suite à la diffusion ?

Effectivement ! C’est toujours agréable d’avoir un retour. Dès que l’on commence à faire de l’audiovisuel, on est toujours, un petit peu, dans cette espèce de moment suspendu. Comme on a fait notre création il y a des mois, voire, de temps en temps, des années avant, d’avoir un retour est toujours agréable pour voir si on a réussi à capter les téléspectateurs et à les émouvoir. Mais je suis assez détendu, j’ai déjà vu ce que ça donnait et je pense que c’est solide comme téléfilm. Dans l’ensemble, j’ai été très heureux de pouvoir bosser dessus et j’ai hâte de voir si ça va pouvoir être apprécié aussi.

Pour terminer, que peut-on, ainsi, vous souhaiter pour cette soirée du 1er février prochain ?

On peut juste nous souhaiter qu’il y ait un audimat, que les gens se marrent et qu’ils trouvent cela touchant. Ce serait chouette aussi pour Alexia qu’elle perce l’œil du public également. Idem pour le réalisateur, Gary ! Je trouve que c’est un chouette projet en tout cas et j’ai hâte d’avoir les retours…

Merci, Martin, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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RMC Story - Le Bigdil : Gilles Vautier nous en dit plus sur l'interprétation de Bill, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

Montage capture d'écran/Émilie Paul/Le Figaro

 

 

Bonjour Gilles,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Chaque vendredi soir, la légendaire émission « Le Bigdil » est de retour, sur RMC Story. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Cela a d’abord été un grand étonnement parce qu’on m’a souvent demandé si « Le Bigdil » allait revenir. Auquel cas, je répondais que je n’étais au courant de rien. Et puis, effectivement, en février, j’ai été contacté par Antoine Henriquet, le patron de « Ah ! Production », qui m’a demandé si je voulais bien reprendre le rôle. Là, cela montrait alors que c’était sur de très bons rails…

J’ai quitté la télé il y a 20 ans pour devenir photographe, je suis très heureux dans ce métier donc, oui, ce retour a d’abord été un étonnement puis une vraie joie et un grand bonheur. D’ailleurs, cette joie s’est principalement manifestée au moment de revenir sur le plateau du « Bigdil » parce que j’ai retrouvé bien sûr Vincent mais aussi toute l’équipe, que je n’avais pas vue depuis des siècles. C’était sympa de se retrouver et de savoir que l’on allait retravailler ensemble pendant 2 à 3 semaines pour réenregistrer des émissions. Ce fut donc, en même temps, un voyage dans le temps !

Vous retrouvez, vous l’avez dit, Vincent Lagaf, votre célèbre acolyte, et votre complicité, sur le plateau, est restée intacte, comme si le programme ne s’était jamais arrêté…

C’est la réflexion que l’on s’est tous faites, on s’est dit « c’est marrant, on s’est quittés il y a 20 ans mais c’est comme si on s’était quittés le vendredi d’avant et que seul un week-end s’était passé ». J’ai renfilé la combinaison et, 5 minutes après, le dialogue était en place et la complicité était revenue.

 

 

Au-delà de la complicité entre vous deux, il y a aussi une complémentarité pour la mécanique du jeu, Vincent étant là pour accompagner les candidats et Bill voulant, certes, leur faire plaisir mais tout en veillant à ne pas se faire dépouiller….

C’est ça ! Si on revient à la genèse du jeu, en 1998, Vincent ne voulait pas faire l’arbitre, il voulait simplement animer, il voulait distraire les gens dans le sens noble du terme, il voulait vraiment faire le clown. Il était donc hors de question, pour lui, de parler d’argent et c’est lui qui a eu cette idée un peu dingue de ne vouloir ni d’un assistant, ni d’un co-animateur. Après une petite séance de réflexion avec la production de l’époque, il avait alors proposé de faire un dessin animé en direct et c’est comme cela que le concept d’un personnage virtuel est arrivé. Ainsi, en 1998, on avait pu découvrir les joies de la motion capture en direct : ce qui, aujourd’hui, est très fluide était, à l’époque, complètement nouveau et révolutionnaire.

Une fois tout mis en place, il leur avait fallu trouver qui allait faire Bill et Vincent, de suite, avait pensé à moi. On se connaissait depuis 1986, je travaillais à l’époque au « Carré blanc », un endroit célèbre de ces années-là, qui avait vu Jean Dujardin, Bruno Salomone, Stéphane Guillon, Dany Boon passer par là. J’étais animateur, je les présentais donc Vincent savait que j’aimais improviser. On avait même d’ailleurs déjà fait des émissions ensemble, notamment « Eclats de rire », où j’étais son pianiste qui ne disait absolument pas un mot mais Vincent avait compris que je le suivais où il voulait que j’aille. Ainsi, il avait voulu récupérer cela dans Bill et voilà comment je suis arrivé.

Donc, 20 ans après, je sais ce que je dois faire : Bill doit tout contester mais il aime toujours autant les jolies filles, à leur dire, respectueusement, « Ah, ce que vous êtes jolie, mademoiselle », sans oublier son côté pince qui n’a pas changé. Il conteste donc toujours les décisions de Vincent et ça marche toujours aussi bien.

Finalement, la technologie a beaucoup évolué mais pas tant que cela car c’est toujours un principe de capteurs.

 

@ ABACA/Alexis Jumeau et Étienne Jeanneret

 

On le voit très bien à l’image, l’émission parle au plus grand nombre, les nostalgiques du programme, qui le regardaient il y a 20 ans déjà, le montrent maintenant à leurs enfants…

Je vous donnerai un seul exemple, celui de Lucas, un jeune collègue avec lequel je travaille quand je donne des cours de photos. Il a 35 ans et m’a dit qu’il allait regarder l’émission avec son fils de 6 mois…Il est d’ailleurs très heureux, pour cela, que la chaine ait décidé de repasser l’émission le samedi soir à 19 heures. Je pense que son enfant ne comprend rien J mais la démarche est là : Lucas, petit, regardait cette émission et, à présent, il retrouve une madeleine de Proust qu’il veut partager avec son gamin.

Donc, oui, il y a beaucoup de gens qui retrouvent leur enfance en regardant cette émission ! C’est comme si, pour moi, il y avait des nouveaux épisodes de « Zorro », avec le casting originel, ce qui ne serait plus possible d’ailleurs.

Les premières émissions ont connu un franc-succès d’audiences, ce qui a certainement dû vous faire particulièrement chaud au cœur…

Cela nous a fait particulièrement plaisir. Pour l’anecdote, je me souviens que les responsables de RMC Story m’avaient dit qu’ils seraient très heureux à 800 000 téléspectateurs pour la première et, en repartant des tournages, je leur avais répondu que l’on ferait 1 million. Voyez qu’en fait, il y avait beaucoup plus de gens présents, pas uniquement des curieux parce que les gens sont vraiment restés jusqu’à la fin et sont revenus pour les soirées suivantes. Cela nous fait très plaisir !

Pour RMC Story, de se retrouver en troisième position au global, et même en première en ce qui concerne les femmes de moins de 50 ans responsables des achats, a dû créer une grande joie !

 

 

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir des téléspectateurs ?

Sur les réseaux sociaux, j’ai beaucoup de messages pour me dire « merci ». Dieu sait que je ne suis pas fan des réseaux mais ils sont un bon thermomètre. J’ai remarqué, comme tout Vincent, que nous n’avons pas de haters, ces gens qui cassent et critiquent systématiquement. Là, on n’a vraiment que de la gentillesse, seulement une petite minorité a fait des retours moins positifs, en allant piocher dans le passé. La grande majorité des téléspectateurs nous témoignent de leur affection, de leurs remerciements, de leur tendresse d’être revenus à l’antenne.

Bill, votre personnage, a d’ailleurs connu un petit lifting visuel…et porte maintenant des costumes colorés des plus classieux…

Merci beaucoup, je dirai cela au graphiste qui les a créésJ. Je le remercie d’ailleurs…Il y a 20 ans, Bill avait des tenues d’extraterrestre, des espèces de pyjamas et, là, on lui a donné des costumes que je trouve beaucoup plus cools et crédibles pour un personnage qui, quand même, est resté sur la terre pendant ces 20 années. J’espère d’ailleurs que, s’il y a une nouvelle saison, on aura un petit peu plus de costumes…

 

 

Parmi les nouveautés, à noter que sa famille s’agrandit, avec l’arrivée du chien, Attila, dans le deal final et la possibilité maintenant d’un quatrième résultat, celui de conserver ses gains…

C’est une nouvelle idée pour donner la chance aux gens d’éventuellement repartir avec leur lot d’origine. Surtout, d’un point de vue statistique, cela complique les choses, ce n’est plus 1 chance sur 3 mais 1 chance sur 4 de gagner la voiture. Cela nous donne un peu plus de suspense, de jeu, d’humour, je trouve que c’est une très bonne idée !

Plus personnellement, le fait d’incarner ce personnage vous permet sans doute une palette artistique et technique large mais aussi variée…

Je pense que si « Le Bigdil » est si populaire, c’est parce que nous ne faisons pas une émission de télé, mais que ce sont Vincent et Bill qui font un spectacle devant un public de 200 personnes privilégiées. On remarque qu’entre Vincent, Bill et le public, il n’y a pas de caméra, pour permettre une connexion directe avec le public. Si Vincent est aussi drôle, s’il anime si bien, c’est parce qu’il a beaucoup de réactions de la part du public et des candidats. Sur la deuxième émission, on a notamment eu Amélie, une vraie pile sur ressorts. Là, cela nous donne du grain à moudre pour pouvoir improviser, ce qui est formidable. D’ailleurs, le casting avait pour consigne de nous proposer en plateau des personnes hautes en couleurs pour que Vincent, justement, puisse rebondir là-dessus. A partir de ce moment-là, avec Bill, je peux jouer, clairement, sur plusieurs choses…

 

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Que la courbe des téléspectateurs se maintienne, que les gens continuent de venir nous retrouver, tout simplement. Aussi que « Le Bigdil » continue à faire son petit bonhomme de chemin de si jolie manière !

Merci, Gilles, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Télévision

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La princesse au petit pois - Le musical : Léa Tuil nous présente ce chouette spectacle qu'elle met en scène !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Léa,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Les 7 et 8 février prochains auront lieu, à Levallois, deux représentations du spectacle musical « La princesse au petit pois ». On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! C’est une vraie joie de retrouver l’équipe, on s’entend tous très bien, on a beaucoup ri pendant les répétitions, on a eu un mélange de sérieux et d’amusement, le travail s’est fait dans la bonne humeur. Evidemment, je suis très heureuse aussi que ce spectacle, que j’avais créé à l’ESCA, soit diffusé ailleurs également.

Justement, si l’on en revient à la genèse de ce projet, comment vous sont venues l’envie et l’idée de développer ce spectacle ?

L’écriture est une adaptation du conte d’Andersen par Edouard Signolet, auteur français qui travaille beaucoup pour le jeune public. A l’origine, c’était une commande du studio de la Comédie Française. Il se trouve que j’ai pu rencontrer Edouard, qui a laissé libre court à mon imagination, pour que je puisse utiliser son texte à ma guise. C’était vraiment appréciable ! J’ai, ainsi, décidé d’en faire ma propre adaptation…

Au départ, ce n’est pas une comédie musicale, aucune chanson n’avait été écrite mais cela me paraissait évident, en relisant le texte, que l’on pouvait y ajouter des respirations musicales et chorégraphiques, pour ramener de l’imaginaire. Le but était aussi de donner un peu plus encore aux personnages leur côté cartoonesque…

 

 

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter l’histoire abordée ?

Dans l’écriture d’Edouard, les narrateurs de l’histoire sont les comédiens eux-mêmes : une scène se joue et, ensuite, ils enlèvent leurs costumes pour devenir les narrateurs. Je trouve cette esthétique superbe mais j’avais envie d’amener ma propre touche, avec la volonté d’aller dans quelque chose de plus immersif. C’est pour cela que j’ai pensé à la comédie musicale mais aussi à la vidéo d’animation et à la marionnette. D’ailleurs, on ne voit jamais les changements de décors, le but était de faire quelque chose de très visuel et d’assez magique. Il y a quatre acteurs sur le plateau pour interpréter au total onze personnages différents mais, à chaque fois, les costumes, les accents, les caractères varient.

C’est l’histoire d’un roi, d’une reine et d’un prince, qui vivent dans leur royaume, tout est pour le mieux, ils y sont heureux parce qu’ils n’en sont jamais sortis. Complètement enfermés, ils ne connaissent rien des drames du monde ni des malheurs de la vie. Mais il se trouve qu’un jour, le prince dit avoir envie de quelque chose de plus…Ses parents comprennent finalement qu’il lui manque une princesse : il se sent seul, il n’a plus envie d’être seulement un, il a envie d’être deux. Le roi et la reine, comprenant son souhait à son âge, lui demandent cependant d’épouser une vraie princesse. Là, arrive tout le drame…

Le prince va, ainsi, de royaume en royaume mais tombe, à chaque fois, sur des princesses très extravagantes, qui vont vouloir le manger ou l’attacher.

On comprend ainsi que les thèmes abordés sont nombreux et variés…

C’est un voyage initiatique à la découverte de l’amour. Evidemment, les enfants ne captent pas forcément tout, le but était de faire un spectacle à double lecture, qui plaise aussi aux adultes. L’objectif est de réunir enfants et parents, chacun avec leur sensibilité propre.

Il y a cette réflexion sur l’amour, notamment l’amour androgame : sociologiquement, il est prouvé que les couples mixtes ne sont pas du tout en majorité. La mixité sociale n’est pas forte, il est rare de trouver un ouvrier qui sorte avec une cadre supérieure. C’est une réalité…Je trouvais très intéressant, du coup, de se demander pourquoi on est attirés par des gens qui nous ressemblent et ce qui fait que l’amour est ainsi conditionné. Je voulais aussi m’interroger sur l’héritage de nos parents, sur le rôle qu’ils ont à jouer dans ce chemin-là vers la recherche de l’amour. En général, ils nous transmettent des valeurs, nous donnent un chemin, nous indiquent une façon de vivre, parfois même un métier ou encore un choix de conjoint. Dans ce spectacle, il est d’une extrême nécessité, pour le roi et la reine, que leur fils soit avec une vraie princesse, au sens de quelqu’un du même rang social.

Le conte d’Andersen est, en fait, une vraie farce, qu’Edouard met bien en avant : l’histoire raconte une princesse qui, un jour, dégoutante d’une pluie battante, tape à la porte d’un château demander un abri pour la nuit. Le roi et la reine sont répugnés par son état mais ils la laissent quand même rentrer dans leur royaume…De par son apparence, ils doutent qu’elle soit une vraie princesse et, pour s’en assurer, ils décident de mettre un petit pois sous son matelas…Si elle le sent, cela voudrait dire qu’elle a une peau tellement sensible qu’elle serait une vrai princesse. C’est là qu’est la farce : cela voudrait dire qu’un légume pourrait déterminer la pureté d’une personne…Je trouve cela absolument absurde et très drôle ! J’ai, ainsi, trouvé intéressant de s’interroger sur l’impact de l’apparence et sur les raisons du rejet éventuel d’un membre d’une société…

Ce projet vous permet de développer différentes cordes et techniques, qui doivent certainement être très enrichissantes…

Oui ! C’est une jeune compagnie donc je fais la mise en scène, je suis la narratrice du spectacle en voix-off et je suis aussi la régisseuse plateau pendant la représentation. Je suis également la productrice et la diffuseuse de ce spectacle. A un moment, j’ai même fait un peu de scéno mais, aujourd’hui, j’ai la chance de travailler avec deux nouvelles scénographes.

C’est un spectacle qui vit grâce à une équipe qui a cru au projet, qui s’est investie réellement, ce qui est super ! Il y a quatre comédiens, je le disais, mais on est quatorze au total, si l’on compte les musiciens, les régisseurs plateau, la régisseuse son, la créatrice lumière, la costumière…Ce sont de superbes rencontres et tous sont d’un grand soutien.

 

 

Au-delà des deux dates évoquées, quelle suite aimeriez-vous donner à cette belle aventure ?

Nous aussi des dates pour les scolaires, toujours à Levallois, début février. On a eu beaucoup de demandes d’écoles locales mais aussi de centres de loisirs, c’est vraiment super ! Pour les dates des 7 et 8, des professionnels ont été invités à venir, on verra comment ils réagiront, on espère que ça va donner encore une suite à ce projet pour les saisons prochaines.

En tout cas, on a déjà d’autres dates qui sont programmées pour cette saison, on a la chance d’être soutenus par la ville d’Asnières, ville dans l’école nous avons tous faits l’ESCA, l’Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance. On en est très contents ! Ainsi, nous serons programmés le 11 avril pour deux séances aux scolaires dans le théâtre Armande Bejart, un lieu de 500 places. C’est une fierté ! La semaine du 19 mai, nous serons aussi programmés au château de la ville, dans le cadre du festival château en scène. C’est royal pour nous, c’est le cas de le direJ. On y jouera, pour l’occasion, la version extérieure du spectacle, avec des interactions qui vous surprendront. On aura une liberté de jeu et un espace immenses de recréation de la pièce…

En complément, la pièce « Qui a hacké Garoutzia ? » poursuit son chemin, pour votre plus grand plaisir…

Oui, vraiment ! On a eu la chance d’être quasi complets tous les mardis soirs, ce qui n’est pas donné à Paris, encore plus pour un spectacle autour de l’IA…On est trop contents ! Cela nous permet de prolonger au moins jusqu’à fin février, en plus des autres dates prévues en tournée. D’ailleurs, le 25 janvier dernier, dans le cadre d’une journée spéciale autour de l’IA, on a même eu la chance de jouer à la mairie de ParisJ. C’était une vraie joie et un vrai honneur !

Merci, Léa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique

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M6 / Scènes de ménages : Wendy Nieto nous présente Stella, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Wendy,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pouvons régulièrement vous retrouver sur M6 dans le programme à succès « Scènes de ménages », sous les traits de Stella, l’aide à domicile de Raymond. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Ah oui, oui ! Cela a même été une belle surprise, je ne m’y attendais pas…Je suis très contente, c’est vraiment le genre de tournage où on n’a pas l’impression d’aller au travail parce que l’équipe est vraiment très gentille et bienveillante. C’est un bonheur de travailler avec Gérard, vraiment ! On improvise beaucoup tous les deux, du coup, ça nous amuse et ça amuse toute l’équipe. On a la chance d’avoir des réalisateurs qui acceptent qu’on improvise comme cela, qui nous laissent cette liberté-là, ce qui est très agréable…

Au moment de rejoindre le programme, vous étiez-vous d’ailleurs (re)plongée dans les épisodes alors en diffusion pour mieux encore appréhender son atmosphère ?

Pour être honnête, non, pas du tout car je ne regarde quasiment pas la télé ! J’avais souvenir, à l’époque où j’habitais chez mes parents, que l’on tombait souvent sur le programme donc je savais que c’était une série avec beaucoup de rythme et des personnages assez hauts en couleurs. Il fallait alors que ce soit assez rythmé et que la blague tombe bien. Donc, en fait, j’ai fait ma petite tambouille, j’ai présenté le personnage de Stella par rapport à cela et c’est passé…Lors du casting, on m’avait d’ailleurs expliqué qu’ils cherchaient un personnage qui allait donner autant de fil à retordre que la femme de Raymond à l’époque, ce qui m’a aussi servi de base…

Quel regard, plus personnellement, portez-vous d’ailleurs sur votre personnage ?

Stella est une jeune femme qui n’a pas du tout sa langue dans sa poche. Je pense qu’elle reste elle-même, quoi qu’il arrive : même si elle est au travail avec Raymond, elle ne va pas chercher à vouloir absolument bien faire, à être ultra polie, à le brosser dans le sens du poil car elle voit aussi le caractère qu’il a…En fait, ils sont tous les deux transparents, ce qui donne cette dynamique-là entre les deux. C’est une nana plutôt cash, qui a beaucoup d’affection aussi pour Raymond et qui ne se prend pas la tête.

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu large et variée…

Oui, oui, complètement ! C’est un personnage avec lequel je m’amuse énormément, de par le fait qu’avec Gérard, on a cette liberté de pouvoir improviser. Ce qui fait que j’ai la liberté de pouvoir proposer des choses et de pouvoir aller loin. Bien sûr, on va me dire, si c’est trop, de gommer. Oui, c’est le genre de personnage où je peux vraiment aller à fond, ce qui est plutôt agréable !

Peut-être avez-vous quelques sources plus personnelles d’inspiration au moment de vous glisser dans sa peau ?

Cela va être parfois des moments où j’utilise un langage comme si je parlais à mes potes, dans ces petits moments de lâcher-prise que l’on a avec ses amis où on est un peu cash, où on ne se prend pas au sérieux. Je mets cela dans le personnage de Stella parce que c’est aussi ce qui est recherché : son côté franc-parler lui permet de considérer Gérard comme un poto…C’est comme cela que j’ai abordé le rôle.

Le personnage de Stella est assez jeune, elle a parfois des tics de langage que moi-même je ne connais pas, je demande alors au réalisateur. Quand ça ne sonne pas forcément juste dans ma bouche, on peut même réadapter.

Quels principaux retours des téléspectateurs pouvez-vous avoir le concernant ?

J’ai surtout eu des retours de la chaine et de l’équipe, qui m’ont dit être très contentes du personnage de Stella et qu’il y avait un très bon accueil. Du coup, il y a toujours des sketchs prévus avec mon personnage !

En complément, le nouvel épisode de « Bellefond » récemment diffusé sur France 3 a connu un beau succès d’audiences, ce qui a certainement dû vous faire chaud au cœur ?

Oui, oui, ça fait plaisir de voir que les téléspectateurs sont toujours au rendez-vous. C’était le dernier épisode pour Camille, mon personnage, j’ai trouvé que c’était une belle manière de clôturer ses aventures. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer dans cette série, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer aux côtés de Stéphane Bern et de tous mes autres partenaires. Je pense qu’il était temps de tourner la page, j’avais l’impression d’avoir fait le tour avec ce personnage-là et cela permet de laisser la place à d’autres jeunes comédiens qui interpréteront des étudiants.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Il y a toujours « Scènes de ménages » et je vais bientôt tourner la suite des « Secrets du Finistère », réalisée par les sœurs Barbault, que je vais retrouver après « Bellefond ». On va attaquer le tournage d’ici un mois, je vais travailler aux côtés de Jérémy Banster et d’Evelyne Bouix. J’ai hâte, nous allons tourner en Bretagne, ça va être très sympa !

Merci, Wendy, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France TV / Dans de beaux draps : Stéphanie Pillonca nous en dit un peu plus sur cette nouvelle mini-série qu'elle réalise !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Stéphanie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve pendant la dernière semaine de tournage d’une nouvelle mini-série pour France Télévisions, « Dans de beaux draps ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de coordonner cette belle aventure artistique mais aussi humaine ?

C’est toujours une source de joie quand on me confie un projet ambitieux et qui conjugue des choses qui sont chères à mes yeux, c’est-à-dire l’humour et l’aspect sociétal qui met en avant la nécessité de cohésion et de faire famille entre groupes sociaux culturels différents. J’aime bien quand il y a des ponts, d’un univers à un autre, dans les histoires et, là, c’est chouette. Ce sont des personnages qui, initialement, avaient des grands rêves de gloire, d’argent et de reconnaissance sociale mais qui se rendent compte qu’ils se sont un peu trompés. Et que, finalement, dans quelque chose de plus humble, de plus profond, de plus humain, on peut donner du sens à sa vie sans forcément truster les dorures et le pouvoir.

Sans dévoiler de grand secret, il y a, entre l’équipe technique derrière la caméra et les comédiens devant la caméra, une très bonne ambiance mais avec toujours beaucoup de professionnalisme…

Je n’aime pas que les choses se fassent dans la douleur, j’estime qu’humblement, avec de la légèreté et de la simplicité, on peut faire beaucoup mieux. On a des comédiens extraordinaires, qui sont redoutablement efficaces, dont la réputation n’est plus à faire. On a de la chance de pouvoir bénéficier de leur talent, de leurs expériences et de leur professionnalisme. Ils sont vraiment canons, j’ai une distribution de folie, vraiment ! Je suis très contenteJ.

 

 

Plus personnellement, bien sûr vous êtes là pour coordonner l’ensemble mais aussi pour dynamiser l’équipe, chose que vous faites souvent avec du second degré et d’humour…

J’estime que l’on n’a qu’une vie…Il y a bien des sujets de trouble, de discorde et d’antagonisme…Quand c’est cool, c’est cool ! Mais ce n’est pas toujours cool…Vous savez, il y a 63 jours de tournage, il n’y a que des personnalités, des personnes qui revendiquent leur espace, ce qui est normal, dans leur spécificité et leur corps de métier. Mais je trouve que rire des choses, avoir de la malice, du second degré et de la tendresse est sympathique. Je dis toujours que notre métier est un métier de solitude, d’isolement et d’attente, de grand désert à traverser donc il faut pouvoir, quand on travaille, être heureux. Encore plus quand on a la chance de pouvoir faire ce travail avec des gens aussi habités que nos comédiens et avec ces équipes méritantes, concernées, talentueuses…Donc c’est heureux !

A noter que le montage de la mini-série se fait en parallèle du tournage…

J’ai un monteur et on a décidé, lui et moi, de commencer à monter en amont. Donc, le soir, je regarde mes petits devoirs, il m’envoie les montages et on cherche à les performer ensemble, à les sublimer ensemble, ce qui est passionnant ! Même si le tournage se finit dans quelques jours, figurez-vous que j’y suis jusqu’à fin juin…

Les journées sont donc très riches et très intenses, mais très passionnantes aussi…

Oh, oui ! Le rythme est soutenu, ce sont 63 jours avec pas beaucoup de sommeil mais, voilà, créer une série n’est pas comme réaliser une série. On m’a souvent proposé de passer derrière des gens pour des séries mais j’ai un caractère un peu libre et j’ai du mal à reproduire ce qui a été fait avec brio par mes collègues. J’aime bien lancer des choses, j’aime bien initier des collections, j’aime bien démarrer un programme.

 

 

Le tournage se passe dans le nord de la France, une région que vous connaissez bien…

Tout à fait ! J’ai eu la chance de tourner un film pour Canal+, qui sortira en avril, où j’ai suivi un champion de la région, Axel Allétru. C’est un ancien champion du monde de motocross qui a été accidenté et qui a décidé, malgré son handicap, de faire l’Enduropale du Touquet. J’ai suivi cela parce que j’adore les défis. La résilience et aller au-delà de ses limites est quelque chose qui est important pour moi.

J’avais tourné un autre film ici, pour le cinéma, plutôt des séquences de ce long-métrage sur l’adoption, « C’est toi que j’attendais ». C’est chouette de tourner ici ! J’ai d’ailleurs d’autres projets d’unitaires très ancrés dans la région, sous fond de foot…

Pour terminer, récemment a été diffusé, sur France 3, « Enquête parallèle – Un crime presque parfait », avec un très beau succès d’audiences, qui vous a certainement fait particulièrement chaud au cœur…

Cela fait plaisir parce que faire un film est une guerre, une bataille…C’est déjà une petite victoire, un petit miracle en soi, même un petit polar pour la télé…et puis, faire un gros succès est un gros miracle, surtout devant la « Star academy »…C’est chouette ! Ce sont des aventures et cela fait toujours plaisir quand le travail de tout le monde est reconnu…Et puis, on aime bien gagner…C’est orgueilleux de dire cela mais c’est agréable et plaisant.

D’autres numéros arrivent mais j’ai passé la main pour venir sur cet autre tournage, je ne pouvais pas me dédoubler.

Merci, Stéphanie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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M Radio : Constance Vercamer évoque le 16h - 20h, émission qu'elle coanime chaque jour de la semaine !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Constance,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver chaque fin d’après-midi, de 16h à 20h, sur M Radio aux côtés de Jérôme Zano. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir que ce doit être pour vous d’accompagner les auditeurs au quotidien ?

Oui ! Pour moi, ce n’est même pas un travail, c’est purement du plaisir ! Je le vois plus comme une satisfaction de pouvoir se dire que, chaque soir, on accompagne des familles, des personnes seules, des amis, des gens qui travaillent. Le but est de divertir, de passer un bon moment et d’apprendre.

A l’antenne, on ressent clairement une belle complicité entre vous et Jérôme…

Ce que l’on dégage à l’antenne correspond aussi à ce qui se passe en dehors. On est très proches, on est des amis…Au début de chaque collaboration, il y a toujours une petite appréhension de se demander si ça va bien se passer avec son binôme, on a eu énormément de chance car, très rapidement, on est devenus proches. On est très différents mais on partage aussi pas mal de centres d’intérêt, on a le même humour, on a la même vision de l’émission et c’est vrai qu’on a une complicité qui est assez incroyable. On est conscients de cette chance !

En plus du flux musical français diffusé, ces quatre heures d’antenne sont agrémentées d’informations et d’anecdotes, pour le plus grand plaisir de tous…

On est une radio musicale de divertissement, le but est que l’on trouve le bon dosage entre une anecdote qui fait rire et une information intéressante dont les auditeurs pourront reparler le soir, en famille ou avec leurs amis. On y ajoute aussi notre personnalité, on est des êtres humains, on vit les mêmes choses que tout le monde donc on parle de notre quotidien, pour essayer au maximum d’être dans la proximité. On a envie, en tout cas, de partager ce qui nous arrive.

Plus personnellement, comment aimez-vous d’ailleurs préparer le contenu de vos interventions ?

Il y a des thèmes qui sont quotidiens : la chronique « Info artiste », le « Classique 90/2000 », « L’histoire d’un tube », …Concernant les sujets, on fonctionne énormément au feeling, en discutant avec Jérôme. On ne prépare pas chacun de son côté, ça vient spontanément. On a parlé récemment de lessive car on avait eu un débat entre nous, qui nous avait inspirés. Tout le monde fait des lessives, c’est quelque chose qui parle à tous, on s’était ainsi surtout demandé comment angler ce sujet pour qu’il ne soit pas ennuyant et qu’il permette aux auditeurs d’apprendre un petit truc, tout en rigolant.

 

 

Vous avez aussi l’occasion, de temps en temps, de recevoir quelques invités renommés…

C’est assez régulier, en effet ! Depuis trois ans, on a déjà reçu pas mal d’artistes de la scène française et c’est vrai que c’est un exercice qui nous plait beaucoup. On est exactement les mêmes, Jérôme et moi, quand il y a un invité, rien ne change, je pense que l’authenticité est notre principale qualité. On fait, certes, la promo de l’artiste mais on veut qu’il passe un bon moment et aussi que l’auditeur puisse découvrir d’autres choses sur lui, avec légèreté.

Vos auditeurs sont certainement tous dans des moments différents de leur journée, au travail ou encore sur la route notamment. Adaptez-vous votre ton en ce sens, notamment comparativement à une matinale ?

On pense à tout le monde, on pense aussi à ceux qui travaillent de nuit, à ceux qui sont à la maison, à ceux qui sont en vacances, à ceux qui sont au travail…On pense, globalement, à tous mais on connait aussi notre cible, on sait qu’on est une radio assez provinciale, on sait qu’on est écoutés par des familles ou encore par les femmes. Donc on s’adresse à tout le monde mais on sait quand même à qui on parle.

Globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir de vos auditeurs ?

Qu’on est très simples ! En fait, ils ont l’impression qu’on fait partie de leur bande d’amis et qu’on ne se prend pas pour de grandes stars. Ils nous disent que l’on est totalement accessibles dans notre humour, dans notre quotidien, dans notre manière d’amener les sujets et que c’est très agréable parce que tout le monde se sent inclus en fait.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure radiophonique ?

On peut nous souhaiter de continuer à faire de belles audiences avec un beau 16/20 et à gagner du terrain avec M Radio parce que c’est une radio pour laquelle on se bat et à laquelle on croit. On croit à notre thème de la chanson française, on pense qu’il peut se développer, on sait qu’on manque de fréquences mais on va tout faire pour qu’elles se développent. J’ai envie de faire vivre cette émission et de continuer à faire vivre cette radio !

Merci, Constance, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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France 3 / Meurtres à Honfleur : Xavier Lemaitre nous en dit un peu plus sur ce chouette programme !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Xavier,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Ce samedi soir sera diffusé sur France 3 le téléfilm inédit « Meurtres à Honfleur ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, cela m’a fait très plaisir ! D’autant que c’était un téléfilm réalisé par Christelle Raynal, pour laquelle j’ai beaucoup d’affection. On avait déjà travaillé ensemble sur un autre format, sur la série « Candice Renoir ». J’avais alors eu beaucoup beaucoup de plaisir à travailler avec elle et, surtout, j’avais beaucoup apprécié le point de vue qu’elle pouvait mettre dans des histoires policières qui sont souvent dramatiques et qui décrivent des situations qui ne sont pas toujours joyeuses. Elle avait ce regard de comédie que j’aimais beaucoup et cette possibilité de mettre de la légèreté là où les choses sont graves. Ce qui m’avait permis de prendre beaucoup de plaisir…Donc, quand on m’a proposé ce rôle, j’étais très content de pouvoir l’embrasser !

Au-delà de l’intrigue, le cadre de tournage est presque un personnage en lui-même…

Surtout, dans « Meurtre à Honfleur », il y a « Honfleur »…C’est une petite ville qui est mythique, c’est le berceau de peintres célèbres, c’est un port qui a engendré des marins célèbres également, c’est une ville magnifique parfaitement conservée qui est devenue un centre touristique mais qui garde une authenticité profonde. J’étais ravi d’être sur ce projet, d’autant que je suis un homme du sud. De me retrouver, comme cela, sur cette partie de la Normandie avait quelque chose de particulier. On a vraiment eu de la chance, en plus, parce que le temps s’est parfaitement prêté, on avait l’impression que les dieux étaient avec nous et que, lorsque l’on coupait et qu’il se mettait à pleuvoir, alors on pouvait faire les changements de décors et retrouver le soleil et la lumière propices à la scène suivante sur un autre aspect. Oui, vraiment, c’était bien !

Vous y interprétez le rôle du député Jean-Charles Villiers. Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur lui ?

Ce qui m’intéresse, d’une façon générale, dans les personnages un peu compliqués, un peu complexes, un peu torturés comme peut l’être Jean-Charles Villiers, c’est l’humanité qu’il y a dedans. Ce qui m’intéresse, finalement, ce n’est pas que le personnage ait un gentil ou mauvais caractère mais qu’il y ait, chez lui, des aspects lumineux et puis des aspects très sombres. La politique n’est pas quelque chose qui me passionne parce que j’ai toujours l’impression qu’on a des professions qui sont assez proches, au ce sens qu’il faut toujours faire semblant, vraiment. Donc les politiques font semblant, parfois, et tiennent des discours qui ont pour but de rassembler les gens mais pour une cause à laquelle ils ne croient pas toujours. Il y a toujours des similitudes entre les acteurs et les hommes politiques, quel que soit leur bord. Il ne s’agit pas de juger le bord auquel ils appartiennent mais la sincérité qu’ils mettent dans leurs propos et dans leurs actions. Finalement, la sincérité, c’est l’absence du désir de plaire donc ça vient en balance directe avec l’objectif qui est d’être élu.

 

 

Ce personnage vous permet, ainsi, une palette de jeu large et variée…

Oui, oui ! C’est très agréable parce que, à partir du moment où on a la possibilité de composer plusieurs couleurs, de donner cette fameuse humanité au personnage, alors on l’enrichit. Il y a une écriture, il y a une intrigue, il y a des scènes qui doivent servir l’histoire globale mais, en l’occurrence, le fait de pouvoir prendre plusieurs touches de couleurs, comme cela, sur sa palette, pour les mélanger, toujours sur la direction du réalisateur, est plaisant. Les acteurs sont souvent complimentés pour la qualité de leur jeu, alors que, bien souvent, ils ne sont qu’artistes interprètes. Donc ils sont là pour interpréter finalement le point de vue du metteur en scène ou, ici, du réalisateur. Quand on peut mélanger les couleurs, oui, c’est toujours très agréable !

Au moment de vous glisser dans sa peau, avez-vous eu certaines sources plus personnelles d’inspiration ?

On met toujours, finalement, quelque chose de personnel dans les personnages que l’on interprète, dans la mesure où interpréter un personnage le plus sincèrement possible est, finalement, l’incarner. Et c’est l’incarner à sa façon…Donc on vient chercher dans des petites mémoires, qu’elles soient corporelles, qu’elles soient des tics, une attitude, une démarche, on vient rechercher quelque chose qui participe de l’animalité. Souvent, c’est comme cela que l’on ressent les choses…Moi, j’aime bien les vieux adages, on a des expressions populaires comme « se mettre la rate au court-bouillon », « en avoir plein le dos », « se ronger les sangs »…et ce sont de phénomènes physiques qui nous expliquent que le stress, finalement, vient de l’intellect, de la façon dont on rumine les choses, que l’on ne digère pas toujours très bien. Par conséquence, cela se traduit par des agacements, par des colères, par des impatiences, par tout un tas de choses qui sont interprétées par le public comme des défauts et des méchancetés mais qui ne traduisent ni plus ni moins que la part organique qui est en nous. Je trouve que c’est ce qui est aussi intéressant dans l’interprétation d’un personnage, quel qu’il soit…on peut retrouver un peu de ce corps.

On dit souvent que, lorsqu’on dit le texte, on donne des informations mais j’aime bien jouer, c’est-à-dire mettre un peu plus de cinéma et avoir un peu plus d’absences de texte. Donc je trouve que les silences en disent long, suivant qu’ils sont suivis d’une affirmation, d’une question ou d’une interrogation, où il peut y avoir une part de cynisme ou d’étonnement. C’est là-dedans que ça se produit.

Donc, pour en revenir à la question, le personnel vient se mêler à la fiction et c’est cela qui rend la chose très jouissive, en tout cas pour l’interprétation et, on espère, en suivant, que le public trouvera du plaisir, finalement, à cette petite variation qui donne une couleur supplémentaire à l’âme du personnage.

Ce projet a aussi été l’occasion pour vous de côtoyer un chouette casting…

Oh oui ! J’étais très heureux d’avoir la chance de travailler avec ces partenaires, on s’est tous très bien entendus, ceux à qui j’ai eu à faire mais aussi ceux à qui je n’ai pas eu à faire. Je garde en mémoire et dans mon cœur Christelle Chollet, avec laquelle je n’avais pas de scène à partager mais que je connaissais par ailleurs. C’est une jeune femme formidable, que je connaissais auparavant et cela a été une joie de la retrouver sur un plateau.

Mes partenaires, Hélène Seuzaret, Bernard Farcy ou Antoine Schoumsky, avec lesquels j’ai travaillé, ont tous été formidables. C’est toujours très agréable quand on a la chance d’avoir une intrigue très intéressante, d’avoir un personnage sur lequel on peut donner différentes couleurs et …d’avoir une réplique qui soit aussi qualitative.

 

 

On vous imagine impatient, sinon curieux, de découvrir les retours des téléspectateurs ?

Oui ! Je ne suis pas anxieux d’une façon générale, je ne suis pas très traqueur, cela doit venir de l’absence de talent, en tout cas c’est ce que semblait dire Sarah Bernhardt…J’ai eu Christelle, la réalisatrice, au téléphone, qui m’avait indiqué que, à la première vision, France Télévisions semblait très satisfait de ce téléfilm et donc avait décidé de le programmer en ouverture de saison. Alors que nous avons tourné cela il y a quelques mois à peine…Donc ça s’est fait assez rapidement mais le résultat semble avoir suffisamment enthousiasmé la direction de la chaine pour le programmer à ce moment-là. J’espère, de tout cœur, que ça plaira aux téléspectatrices et téléspectateurs et qu’ils y prendront autant de plaisir qu’on a eu à le faire. Mais, ensuite, cela ne nous appartient plus, une fois que c’est dans la boite, une fois que c’est monté…Il ne faut pas oublier tout le travail, merveilleux, des techniciens, des effets spéciaux, des cadreurs, des électros…On parle souvent, on en est ravis, des comédiennes et des comédiens mais il ne faut pas oublier tous ces gens qui ont participé au film et qui ont fait un travail vraiment remarquable.

Je n’ai pas encore vu le rendu final. Je n’avais pas de postsynchronisation à faire sur ce film-là donc je n’ai vu aucune image. Je le découvrirai avec plaisir mais sans anxiété. Je fais confiance aussi à la qualité du travail de Christelle, il faut lui rendre hommage, c’est une jeune femme qui est très investie dans ce qu’elle fait, auprès de ses personnages et qui donnent ces couleurs supplémentaires, ces lumières, ces fulgurances, qui viennent ponctuer finalement ces intrigues. De façon générale, on connait ces dernières, il y a un mystère, il y a des personnages avec un passé, un vécu, un caractère et on va suivre l’enquête…Mais on peut s’attacher à ces personnages pour tout un tas de raisons différentes et ce sont ces raisons que je trouve très bien amenées par Christelle, dans la façon dont elle dirige son histoire.

 

 

Pour terminer, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Cela fait quelques années que je n’étais pas revenu au théâtre et j’ai la chance de travailler sur une pièce merveilleuse qui s’appelle « Zourou, au-delà des mots », qui est mise en scène par Mélodie Molinaro. Nous la jouons en tournée en ce moment, en France et même en Suisse. Il semble qu’un très très joli théâtre parisien, que j’aime beaucoup, ait décidé de nous programmer en avril et mai prochains, après avoir été séduit par cette pièce que je trouve merveilleuse et utile. Mais je ne peux malheureusement pas annoncer son nom, la signature est en cours. En tout cas, la bonne nouvelle devrait normalement arriver d’ici quelques jours.

On était déjà venus à Paris, pour quatre dates, nous étions au théâtre La Bruyère, cela s’était très très bien passé, c’était très touchant de voir les réactions du public.

En quelques mots, c’est l’histoire de Lola, 13 ans, qui a un trouble sévère du langage, qui vit avec son papa, Pierre, ils vivent leur petite vie de couple père / fille depuis le décès de la maman, morte en couche. Puis les équilibres sont modifiés : dans la vie du papa, rentre une nouvelle femme, au bout de 13 ans et, dans la vie de cette famille, rentre également en scène un jeune orthophoniste, avec une nouvelle méthode. C’est une pièce qui dure une heure et cinq minutes, qui est extrêmement touchante à jouer mais surtout qui nous prend vraiment d’émotions quand, à la fin du spectacle, le public semble très touché. Il y a même parfois des larmes…C’est une pièce en même temps dramatique dans sa constitution et très très joyeuse parce que c’est une espérance très forte en la vie que l’on accepte d’avoir quand on est touché par des évènements qui modifient toute la famille. C’est une pièce que je recommande aux gens d’aller voir !

J’ai aussi un ou deux projets de tournage mais qui ne sont pas encore confirmés.

Merci, Xavier, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Meurtres à Honfleur : Hélène Seuzaret évoque ce téléfilm diffusé ce samedi soir !

Publié le par Julian STOCKY

@ Philippe Le Roux

 

 

Bonjour Hélène,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Ce samedi soir sera diffusé sur France 3 le téléfilm inédit « Meurtres à Honfleur ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Absolument ! J’avais déjà fait un « Meurtres à », en 2017, avec Michel Cymes, c’était « Meurtres en pays d’Oléron » donc je connaissais déjà un peu, en tant qu’actrice, l’univers de cette collection, en plus de le connaitre en tant que téléspectatrice. J’étais très contente que l’on me repropose un nouveau téléfilm, aussi parce que j’ai trouvé que le scénario était très intéressant et que le rôle de Justine était assez étoffé. Si bien que cela m’a effectivement fait très plaisir de remettre le couvert avec un nouveau « Meurtres à ».

Au-delà de l’intrigue, le cadre de tournage est presque un personnage en lui-même…

Oui, comme un peu tous les « Meurtres à ». Les lieux sont toujours très importants, ils sont très bien filmés, il y a à chaque fois une légende donc oui ! En plus, on aurait pu tourner dans une ville beaucoup moins jolie…Là, en l’occurrence, c’était à Honfleur donc on était plutôt gâtés. En plus en début d’automne…C’était une vraie chance de tourner là-bas ! C’est une très jolie ville…

 

@ Philippe Le Roux

 

Vous y interprétez le rôle de la capitaine Justine Leroy. Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur elle ?

Un regard très bienveillant, comme, de toute façon, tous les personnages que j’interprète…Il faut les aimer, bien sûr. D’autant plus que ce personnage-là est touchant parce qu’il est écorché. Il est aussi plein d’émotions donc ça m’a forcément parlé parce que c’est toujours plus intéressant d’interpréter des rôles de personnages qui ne sont pas lisses, qui sont un peu tourmentés. Ce qui est le cas de ce personnage, il est profondément tourmenté. Donc c’était très plaisant pour moi d’interpréter ce rôle-là. Oui, j’avais beaucoup de bienveillance pour le personnage et pour son histoire.

Ce personnage vous permet sans doute une palette de jeu large et variée…

Oui, oui, absolument ! Je suis quand même souvent employée, en tout cas ces dernières années, comme gendarme ou policière donc c’est vrai qu’il y a parfois une petite lassitude, même si, encore une fois, j’adore mon métier et que, dans chaque personnage, il y a toujours quelque chose d’intéressant à jouer. Mais c’est vrai que j’aimerais parfois un peu varier les plaisirs…En tout cas, là, en l’occurrence, je ne peux évidemment pas tout révéler mais ce personnage d’enquêtrice m’a touchée, même si c’était une gendarme.

 

@ Philippe Le Roux

 

Au moment de vous glisser dans sa peau, avez-vous eu certaines sources plus personnelles d’inspiration ?

En fait, on donne de soi à notre personnage et le personnage nous donne de lui. C’est un échange entre ce qu’on lit sur le papier et ce que l’on ressent à ce moment-là. Une rencontre se produit, entre nous-même et notre personnage, donc, ici, entre moi, Hélène, et Justine. On se donne mutuellement !

Ce projet a aussi été l’occasion pour vous de côtoyer un chouette casting…

Tout à fait ! J’ai pu rencontrer Bernard Farcy, que je ne connaissais pas, moi qui n’ai jamais vu « Taxi ». Je sais que c’est une institution à côté de laquelle je suis passée. En plus, Bernard a une grande importance dans ce projet, c’est lui qui en est à l’initiative, c’est lui qui a écrit l’histoire. Le scénario avait ensuite été retravaillé avec une scénariste, Véronique Lecharpy, mais c’est Bernard qui a apporté l’histoire. Il a donc une part importante dans ce film. C’était intéressant de le rencontrer aussi pour cela, on a pu échanger sur les raisons pour lesquelles il avait écrit cette histoire. En plus de le rencontrer en tant qu’acteur…

J’ai découvert aussi Mouloud Turki, qui est très drôle, dont c’est le premier tournage et avec qui ça s’est très bien passé. En plus, c’était émouvant, on va dire, d’accompagner un jeune acteur qui démarre en tournage.

 

 

On vous imagine impatiente, sinon curieuse, de découvrir les retours des téléspectateurs ?

Oui ! C’est vrai que les « Meurtres à » fonctionnent plutôt bien généralement, il n’y a quand même pas trop de déceptions en termes d’audiences. Evidemment, on espère faire encore mieux que d’habitude…Il a été très très bien reçu par la chaine, il a été très apprécié. On espère qu’il en sera de même pour tous les téléspectateurs qui auront le plaisir de le découvrir ce samedi soir. J’espère qu’ils seront nombreux. En tout cas, bien sûr, il y a toujours une petite attente et un espoir qu’on éclate les scores…

Je vais découvrir le rendu final en même temps que tout le monde. J’ai fait de la postsynchronisation donc j’ai découvert quelques séquences mais je ne l’ai pas vu en entier. En fait, ça s’est passé très vite, on ne pensait pas du tout qu’il serait diffusé si rapidement. J’aurais dû avoir un lien qui me permette de le découvrir tranquillement en janvier avant sa diffusion mais, en fait, on a eu le bonheur d’apprendre qu’il allait être diffusé très rapidement. J’ai donc laissé tomber le lien et je me suis dit que j’allais le découvrir à la télévision comme tout le monde.

Pour terminer, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

Prochainement, je serai dans la saison 8 de la série « Sam » sur TF1. Après, rien n’est concret, il y a des projets pour 2025 qui se profilent mais, pour l’instant, c’est trop tôt pour vous en parler. Je me suis aussi lancée à fond dans l’écriture, qui me plait beaucoup. J’ai fait un stage intensif pendant presque quatre mois, que je viens de terminer. J’ai écrit le synopsis d’un long-métrage, il faut encore que je le peaufine mais j’en ai fait la plus grosse partie. Je suis assez contente de cela parce que c’est une nouvelle corde à mon arc. Non pas que je veuille devenir scénariste mais, en tout cas, j’ai beaucoup d’idées et le fait de pouvoir les mettre moi-même, seule, sur le papier me réjouit.

Merci, Hélène, pour toutes vos réponses !

 

 

Publié dans Télévision

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