Fort Boyard : Agnès Pat' évoque sa participation à l'émission anniversaire et en profite pour aborder ses autres actualités !
/image%2F1552669%2F20240827%2Fob_b7ce03_img-2868.jpg)
Bonjour Agnès,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Nous avons pu vous retrouver il y a quelques jours dans une émission anniversaire pour les 35 ans de « Fort Boyard » sur France 2, sous les traits d’un des esprits frappeurs. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous ?
Oui ! S’il y a un mot à dire, c’est joie ! C’est une émission que je regardais quand j’étais petite et c’était juste magique de se retrouver propulsée dans ce lieu très très beau. Rien que l’entrée est complètement « croquignolesque », on était suspendus dans les airs sur un panier au milieu de la mer, c’était très drôle ! J’ai pu découvrir le fort et toute l’équipe, l’ambiance était très professionnelle mais très sympathique, très familiale, très bon enfant. Ce que l’on voit à l’écran reflète ce qui se passe en coulisses. Tous les gens qui nous accompagnent sont là pour le show, dans une ambiance très festive. On a beaucoup ri ! Oui, c’était un très chouette moment !
Vos nombreuses cordes artistiques ont certainement été très aidantes dans chaque séquence car il y a un mélange de jeu et d’improvisation en fonction notamment des réactions des candidats…
En fait, c’est comme cela que j’ai pu être recrutée. Lors du casting, ils voulaient des gens qui pouvaient être à la fois clowns et qui pouvaient présenter une palette émotionnelle et de réactivité…Il fallait des gens aguerris car c’est un show… « Fort Boyard », c’est du musical donc il faut pouvoir rebondir, être totalement adaptable tout en gardant son âme enfant…C’est vraiment l’esprit du clown, que j’ai beaucoup travaillé ! Le fait que je sois chanteuse a beaucoup plu…Cela ne s’est pas vu, je suis aussi claquettiste…Il est possible que les esprits frappeurs reviennent donc peut-être que je pourrais faire du hula-hoop…
/image%2F1552669%2F20240827%2Fob_309101_img-2869.jpg)
Je me suis très bien entendue aussi avec mon partenaire, Victor Lainé, qui est un super clown acrobate et comédien, il a beaucoup de talent. On n’avait jamais travaillé ensemble donc c’était important que notre duo fonctionne. Comme il est clown aussi, on s’est vraiment trouvés, c’était chouette et important pour le show.
Certainement avez-vous dû trouver le bon équilibre entre le fait d’embêter les candidats et l’objectif final qui est de ramener des sous pour une association…
Absolument ! Oui, on était des gentils embêtants, le but est de les accompagner vers la gagne, c’est sûr car c’était pour la bonne cause. L’enjeu était important mais ça reste dans une comédie : tout est bien qui finit bien.
Vous ne connaissiez pas la plupart des cellules dans lesquelles vous êtes intervenue. Peut-être que cela vous a aidé dans l’improvisation ?
C’est possible…Après, ce qui est super avec le clown, c’est que l’on découvre tout le temps, tout est toujours étonnant. Cela correspond bien à l’esprit du fort, tout est un émerveillement, on joue à. Tous les personnages s’amusent énormément, comme des enfants donc c’était chouette aussi de découvrir l’envers du décor.
En plus de taquiner les candidats, votre personnage s’est amouraché d’Olivier, ce qui a dû être plaisant pour vous à faire…
Oui, c’était chouette ! Quand j’ai proposé cela à la production, ils ont trouvé ça très drôle, cela a permis de tisser un lien, on en a beaucoup joué, c’était très chou et très drôle à faire, tellement c’était improbable. Olivier est vraiment formidable, c’est un plaisir de le voir travailler parce qu’il est tellement aguerri. Pour le coup, il est en impro mais c’est une machine de guerre, dans le bon sens du terme, on sent qu’il est comme un roc : il peut se passer n’importe quoi, les candidats sont rassurés avec lui. C’est un super pro !
/image%2F1552669%2F20240827%2Fob_31ff8a_a8627a14-dadc-4d99-b236-b6230f3ec0ff.jpeg)
Au global, ce fort a été pour vous un terrain de jeu géant…
Oui, c’était très drôle ! Je me souviens d’une séquence où il fallait balancer des tomates avec un patator. En off, on m’a montré comment le remplir et on a tellement ri : j’ai fait 30 ans de théâtre, j’ai eu des prix et c’est tellement drôle de se retrouver-là à remplir ce patator à tomates. J’avais 4 ans, j’ai beaucoup ri, c’était cool !
Vous avez également tourné quelques petites scénettes, avec beaucoup de fou-rires…
On a énormément ri avec le Père Fouras, qui est très très drôle. C’était très chouette dans ce décor improbable…
Quels souvenirs gardez-vous de cette journée de tournage ?
Je garde la joie au cœur, le côté famille, l’aventure. Oui, s’il y a un terme à retenir, c’est aventure. C’était nouveau, c’est vraiment un registre dans lequel j’ai pu explorer encore une nouvelle palette, ce qui était très chouette à vivre.
En parallèle, vous serez sur scène début 2025 au théâtre Saint-Georges, dans une adaptation théâtrale au casting 100% féminin…
Cela va être un super projet, je suis très enthousiaste. Je rêvais depuis longtemps de travailler sous la houlette de Johanna Boyer, qui est une metteuse en scène exceptionnelle. Rien qu’aux auditions, sa direction de jeu et d’acteurs était merveilleuse. L’équipe qui l’encadre est aussi formidable et on sera 5 comédiennes chanteuses au plateau pour une adaptation du roman de Jane Austen « Orgueil et préjugés ». Cette pièce avait déjà connu un très gros succès en Angleterre et, là, c’est notamment Virginie Hocq qui l’a adaptée pour la version française. Ça va dépoter ! On est 5 à interpréter tous les rôles de la pièce, on a une musicienne avec nous qui va nous accompagner. Forcément, comme on est 5 femmes, on va interpréter aussi des rôles d’hommes, on va se transformer, ça va être vraiment très très chouette, ce sera du féminisme joyeux et hilarant.
Je jouerai Miss Bingley, la méchante sœur, aussi le frère amoureux ainsi que Charlotte, une femme amoureuse d’une autre femme. On interprétera tous également des servantes, qui vont faire le lien dans la pièce. C’est vraiment très très bien écrit et les comédiennes au plateau sont vraiment exceptionnelles, je suis très heureuse de travailler avec elles : il y a Magali Genoud, Emmanuelle Bougerol, Céline Espérin et Lucie Brunet. On se complète, il y a vraiment 5 énergies très très fortes, ça va dépoter à partir de janvier prochain !
Ces différents rôles que vous serez amenée à jouer vous permettront, eux aussi, une palette de jeu large et variée, dans un espace-temps réduit…
Ça va être génial ! C’est ce que je préfère dans ce métier, de pouvoir rentrer dans des peaux émotionnelles différentes, parfois même, ici, en l’espace de 2 phrases. Les équipes costumes sont exceptionnelles, elles nous aident à switcher d’un rôle à l’autre donc, forcément, d’une énergie à une autre. Cela va être une super aventure, j’ai vraiment hâte de commencer les répétitions en novembre.
/image%2F1552669%2F20240827%2Fob_3e2e78_img-5236-copie.jpeg)
A plus court terme, vous proposerez un concert piano voix à Louvres…
Je suis ravie ! Je retrouve un super ami de cœur avec lequel j’ai déjà travaillé, François Zabelski, qui est pianiste et arrangeur. Il avait été mon directeur musical sur un de mes shows et, depuis, on ne se quitte plus, on fait plein de choses ensemble. Nous serons le 27 septembre à l’espace Bernard Dague, pour l’ouverture de la saison. Cela va être un magnifique concert où on va chanter et jouer autour du piano, il y aura plein de surprises autour de la chanson française. Ce seront uniquement des reprises revisitées, ce sera à la fois drôle et émouvant, ce sera un chouette concert !
En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison artistique qui va s’ouvrir prochainement ?
Encore plus de liberté intérieure pour continuer à créer et à écrire. J’ai des choses sur le feu…Toujours de nouvelles rencontres, avec des personnes aussi passionnées.
En parallèle, je prépare tous mes cours pour la rentrée car je suis coach vocale et professeure de claquettes.
Merci, Agnès, pour toutes vos réponses !