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Fort Boyard : Agnès Pat' évoque sa participation à l'émission anniversaire et en profite pour aborder ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Agnès,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous avons pu vous retrouver il y a quelques jours dans une émission anniversaire pour les 35 ans de « Fort Boyard » sur France 2, sous les traits d’un des esprits frappeurs. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous ?

Oui ! S’il y a un mot à dire, c’est joie ! C’est une émission que je regardais quand j’étais petite et c’était juste magique de se retrouver propulsée dans ce lieu très très beau. Rien que l’entrée est complètement « croquignolesque », on était suspendus dans les airs sur un panier au milieu de la mer, c’était très drôle ! J’ai pu découvrir le fort et toute l’équipe, l’ambiance était très professionnelle mais très sympathique, très familiale, très bon enfant. Ce que l’on voit à l’écran reflète ce qui se passe en coulisses. Tous les gens qui nous accompagnent sont là pour le show, dans une ambiance très festive. On a beaucoup ri ! Oui, c’était un très chouette moment !

Vos nombreuses cordes artistiques ont certainement été très aidantes dans chaque séquence car il y a un mélange de jeu et d’improvisation en fonction notamment des réactions des candidats…

En fait, c’est comme cela que j’ai pu être recrutée. Lors du casting, ils voulaient des gens qui pouvaient être à la fois clowns et qui pouvaient présenter une palette émotionnelle et de réactivité…Il fallait des gens aguerris car c’est un show… « Fort Boyard », c’est du musical donc il faut pouvoir rebondir, être totalement adaptable tout en gardant son âme enfant…C’est vraiment l’esprit du clown, que j’ai beaucoup travaillé ! Le fait que je sois chanteuse a beaucoup plu…Cela ne s’est pas vu, je suis aussi claquettiste…Il est possible que les esprits frappeurs reviennent donc peut-être que je pourrais faire du hula-hoop…

 

 

Je me suis très bien entendue aussi avec mon partenaire, Victor Lainé, qui est un super clown acrobate et comédien, il a beaucoup de talent. On n’avait jamais travaillé ensemble donc c’était important que notre duo fonctionne. Comme il est clown aussi, on s’est vraiment trouvés, c’était chouette et important pour le show.

Certainement avez-vous dû trouver le bon équilibre entre le fait d’embêter les candidats et l’objectif final qui est de ramener des sous pour une association…

Absolument ! Oui, on était des gentils embêtants, le but est de les accompagner vers la gagne, c’est sûr car c’était pour la bonne cause. L’enjeu était important mais ça reste dans une comédie : tout est bien qui finit bien.

Vous ne connaissiez pas la plupart des cellules dans lesquelles vous êtes intervenue. Peut-être que cela vous a aidé dans l’improvisation ?

C’est possible…Après, ce qui est super avec le clown, c’est que l’on découvre tout le temps, tout est toujours étonnant. Cela correspond bien à l’esprit du fort, tout est un émerveillement, on joue à. Tous les personnages s’amusent énormément, comme des enfants donc c’était chouette aussi de découvrir l’envers du décor.

En plus de taquiner les candidats, votre personnage s’est amouraché d’Olivier, ce qui a dû être plaisant pour vous à faire…

Oui, c’était chouette ! Quand j’ai proposé cela à la production, ils ont trouvé ça très drôle, cela a permis de tisser un lien, on en a beaucoup joué, c’était très chou et très drôle à faire, tellement c’était improbable. Olivier est vraiment formidable, c’est un plaisir de le voir travailler parce qu’il est tellement aguerri. Pour le coup, il est en impro mais c’est une machine de guerre, dans le bon sens du terme, on sent qu’il est comme un roc : il peut se passer n’importe quoi, les candidats sont rassurés avec lui. C’est un super pro !

 

 

Au global, ce fort a été pour vous un terrain de jeu géant…

Oui, c’était très drôle ! Je me souviens d’une séquence où il fallait balancer des tomates avec un patator. En off, on m’a montré comment le remplir et on a tellement ri : j’ai fait 30 ans de théâtre, j’ai eu des prix et c’est tellement drôle de se retrouver-là à remplir ce patator à tomates. J’avais 4 ans, j’ai beaucoup ri, c’était cool !

Vous avez également tourné quelques petites scénettes, avec beaucoup de fou-rires…

On a énormément ri avec le Père Fouras, qui est très très drôle. C’était très chouette dans ce décor improbable…

Quels souvenirs gardez-vous de cette journée de tournage ?

Je garde la joie au cœur, le côté famille, l’aventure. Oui, s’il y a un terme à retenir, c’est aventure. C’était nouveau, c’est vraiment un registre dans lequel j’ai pu explorer encore une nouvelle palette, ce qui était très chouette à vivre.

En parallèle, vous serez sur scène début 2025 au théâtre Saint-Georges, dans une adaptation théâtrale au casting 100% féminin…

Cela va être un super projet, je suis très enthousiaste. Je rêvais depuis longtemps de travailler sous la houlette de Johanna Boyer, qui est une metteuse en scène exceptionnelle. Rien qu’aux auditions, sa direction de jeu et d’acteurs était merveilleuse. L’équipe qui l’encadre est aussi formidable et on sera 5 comédiennes chanteuses au plateau pour une adaptation du roman de Jane Austen « Orgueil et préjugés ». Cette pièce avait déjà connu un très gros succès en Angleterre et, là, c’est notamment Virginie Hocq qui l’a adaptée pour la version française. Ça va dépoter ! On est 5 à interpréter tous les rôles de la pièce, on a une musicienne avec nous qui va nous accompagner. Forcément, comme on est 5 femmes, on va interpréter aussi des rôles d’hommes, on va se transformer, ça va être vraiment très très chouette, ce sera du féminisme joyeux et hilarant.

Je jouerai Miss Bingley, la méchante sœur, aussi le frère amoureux ainsi que Charlotte, une femme amoureuse d’une autre femme. On interprétera tous également des servantes, qui vont faire le lien dans la pièce. C’est vraiment très très bien écrit et les comédiennes au plateau sont vraiment exceptionnelles, je suis très heureuse de travailler avec elles : il y a Magali Genoud, Emmanuelle Bougerol, Céline Espérin et Lucie Brunet. On se complète, il y a vraiment 5 énergies très très fortes, ça va dépoter à partir de janvier prochain !

Ces différents rôles que vous serez amenée à jouer vous permettront, eux aussi, une palette de jeu large et variée, dans un espace-temps réduit…

Ça va être génial ! C’est ce que je préfère dans ce métier, de pouvoir rentrer dans des peaux émotionnelles différentes, parfois même, ici, en l’espace de 2 phrases. Les équipes costumes sont exceptionnelles, elles nous aident à switcher d’un rôle à l’autre donc, forcément, d’une énergie à une autre. Cela va être une super aventure, j’ai vraiment hâte de commencer les répétitions en novembre.

 

 

A plus court terme, vous proposerez un concert piano voix à Louvres…

Je suis ravie ! Je retrouve un super ami de cœur avec lequel j’ai déjà travaillé, François Zabelski, qui est pianiste et arrangeur. Il avait été mon directeur musical sur un de mes shows et, depuis, on ne se quitte plus, on fait plein de choses ensemble. Nous serons le 27 septembre à l’espace Bernard Dague, pour l’ouverture de la saison. Cela va être un magnifique concert où on va chanter et jouer autour du piano, il y aura plein de surprises autour de la chanson française. Ce seront uniquement des reprises revisitées, ce sera à la fois drôle et émouvant, ce sera un chouette concert !

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison artistique qui va s’ouvrir prochainement ?

Encore plus de liberté intérieure pour continuer à créer et à écrire. J’ai des choses sur le feu…Toujours de nouvelles rencontres, avec des personnes aussi passionnées.

En parallèle, je prépare tous mes cours pour la rentrée car je suis coach vocale et professeure de claquettes.

Merci, Agnès, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Fort Boyard : Cédric Burel évoque le retour de Jaba, le personnage qu'il interprète à nouveau cette saison !

Publié le par Julian STOCKY

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

 

Bonjour Cédric,

Quel plaisir d’effectuer cette interview ensemble !

Nous avons pu vous retrouver, il y a quelques jours, dans un épisode spécial de « Fort Boyard », sur France 2, sous les traits du pirate Jaba. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a dû être pour vous de revenir sur le fort deux ans après ?

Exactement ! C’était un grand bonheur ! J’étais déjà très heureux, il y a deux ans, de pouvoir participer, même si c’était une seule émission…C’était un rêve de réalisé ! Je n’étais pas persuadé de pouvoir y revenir parce que c’était vraiment pour une émission spéciale, « Les fantômes du passé » mais l’équipe avait envie que je revienne donc je m’étais dit qu’ils allaient peut-être trouver une raison. Et ça a été le cas : grâce à l’anniversaire des 35 ans du fort, j’ai pu revenir et, évidemment, c’est une grande joie !

Après les cotons de tige aériens face à Bruno Guillon la première fois, vous avez, cette fois-ci, affronté la redoutable épreuve du précipice extérieur, face à Camille Cerf. Comment avez-vous appréhendé ce duel ?

Ce que je trouve chouette,  à « Fort Boyard », c’est qu’il n’y a ni triche, ni préparation…Je suis arrivé, j’ai appris, je pense 45 minutes avant, que j’allais faire cette épreuve, et face à Camille Cerf. Je n’ai pas pu l’essayer, je n’ai pas pu me préparer, rien du tout, j’y suis allé sûrement comme Camille Cerf, un peu d’un coup, sans préparation. Ce qui est bien, c’est que, mentalement, on n’a pas le temps de stresser de la hauteur, on n’a pas le temps d’imaginer quoi que ce soit, on y va. Cela rejoint ma façon de travailler qui est assez instinctive, à me dire « allez, on vit l’instant présent ». C’est agréable parce que ça participe à l’ambiance du fort de se dire « allez, on y va ». C’est comme cela, on ne réfléchit pas, c’est bonne ambiance, l’équipe était là autant pour Camille que pour moi, on s’est harnachés ensemble et on pouvait rigoler tous les deux dix minutes avant, à se dire « bon, ben, c’est parti, on se jette dans le vide ?... Bon, on se jette ! ». J’aime bien cette ambiance au fort.

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

On peut penser que la tenue du pirate, notamment ses bottes ou encore son œil masqué, n’était pas aidante pour avancer le long de la paroi du fort…

Exactement ! C’étaient de sacrées contraintes. Je pensais que l’œil me gênerait plus mais ce n’est pas sur cette épreuve qu’il a pu me déranger. Quant aux bottes, j’ai eu le droit de poser un pied avant pour être sûr que ça ne glissait pas. Donc j’ai juste posé un pied sur les petits bouts de bois, certainement dans un souci d’équité par rapport à Camille Cerf. Je n’ai pas pu essayer l’épreuve avant, juste poser un pied. Effectivement, c’était une petite contrainte mais on a fait avec et ça s’est bien passé. Il y avait des solutions de proposées si ça dérangeait, évidemment, mais on a conservé cela pour que le costume soit le plus esthétique possible. C’était une bonne idée !

Et vous avez fini par l’emporter…

Camille avait, je pense, une appréhension du vide. Et je sais qu’elle a eu son bébé il n’y a pas si longtemps donc elle n’a pas retrouvé toute sa forme physique, cela joue aussi. Je pense que c’est pour cela que j’ai gagné ! Mais c’était une bonne ambiance, avec Olivier : c’était vraiment, je crois, un amusement pour l’un comme pour l’autre.

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

Jaba faisant partie des personnages historiques du fort, aviez-vous, en 2022 et/ou cette année, regardé quelques extraits de ses premières années dans l’émission ? Peut-être même aviez-vous encore d’autres sources d’inspiration ?

Quand j’ai appris que c’était une reprise de rôle, ce que j’ai fait, c’est que j’ai regardé sur internet toutes les images de Yann Luc qui l’avait interprété. Je ne voulais surtout pas faire une imitation, je voulais vraiment m’en inspirer, être au plus proche de son énergie mais garder mon interprétation et mes propositions. Ils ont été assez ouverts à mes propositions, c’est chouette ! Donc, oui, j’ai regardé toutes les images de Yann Luc pour en saisir la gestuelle et son énergie. Je parle pas mal d’énergie car, dans mon travail de comédien, c’est un peu de cela dont je me sers, de ce qui émane de lui, de son rythme, d’où il va poser son regard, de la rythmique de sa gestuelle,…Je m’en suis inspiré, je les ai mangés, digérés et, ensuite, je me suis mis dans une posture d’interprétation propre, je me suis dit « allez, tu as digéré tout cela, maintenant tu fais ton truc ». J’ai pris ses outils et ses ingrédients mais j’ai fait quand même mon Jaba, en espérant que ça plaise aux nouvelles générations et aussi aux anciennes, qui, évidemment, ne vont pas retrouver le Jaba d’en temps parce que c’est juste impossible. Donc c’est aussi pour cela que je n’ai pas essayé de l’imiter parce que ça aurait pu être pathétique : je voulais garder l’esprit et faire le mien.

En revenant, nous l’avons dit, 2 ans après, peut-être avez-vous abordé votre rôle différemment de la première fois ?

J’ai retrouvé les mimiques, les attitudes et les frasques assez naturellement. Par contre, je ne me suis pas regardé en 2022, je suis juste reparti avec cette même recette qu’est la mienne d’avoir digéré les ingrédients et de faire ce qui vient, avec l’équipe qui est là pour nous diriger. Je sais que, pour les scénettes, c’est Bruno qui nous dirige, je l’ai bien écouté parce qu’il a un bon œil et qu’il connait. Je ne me suis pas regardé, je suis arrivé tel quel, une fois de plus, en faisant confiance à mon instinct et au regard des équipes.  

Plus globalement, « Fort Boyard » est une émission emblématique de la télévision française, devant laquelle petits et grands aiment à se retrouver. Plus personnellement, aviez-vous justement en tête quelques images marquantes avant de pénétrer dans ce lieu mythique ?

Oui ! Le fort m’a marqué dans mon enfance avant tout par le film « Les aventuriers » avec Ventura et Delon. Donc, quand j’ai su que j’irai sur le fort, j’ai pensé d’abord à ce film, à la scène de fin où Delon meurt à côté de Ventura tout en haut du fort, avec un plan aérien final magnifique. Cela m’a marqué et mon objectif était de me rendre à cet endroit. Ce que j’ai fait la première journée qui, pourtant, était chargée mais on avait un petit temps au moment du repas, où j’ai pu y aller. C’était vraiment ça pour moi le fort, tout d’abord, et, évidemment, j’ai regardé « Fort Boyard » en famille dans les années 90, j’ai surement dû voir Yann Luc d’ailleurs, sans m’en souvenir précisément. Mais je sais que j’ai regardé les émissions enfant, en famille et c’est empreint de plein d’émotions, quand je repense aux gens de ma famille qui, parfois, ne sont plus là. Donc, oui, c’était beaucoup d’émotion, de par le film et le jeu « Fort Boyard ».

 

© Laurent VU - ALP - France Télévisions

 

En parlant des petits et des grands, quels retours avez-vous pu avoir du public suite à votre nouvelle participation ?

Pendant l’émission de 2022, j’avais des retours de membres de l’équipe qui regardaient les forums et Twitter. Ensuite, je me suis promené sur des forums de fans parce que mon idée n’est pas de plaire à tout le monde - on ne peut pas - mais c’est juste de me demander si j’ai bien fait mon travail, s’ils ont retrouvé des choses qui leur plaisaient. J’ai vu beaucoup de commentaires positifs disant qu’ils aiment le personnage. Ce n’est pas que mon travail, c’est aussi le costume et ce qui a été écrit. Donc l’aventure d’équipe à laquelle j’ai participé semblait positive, j’étais content là-dessus. Après, il y a toujours des améliorations, je suis assez exigeant quant à mon travail mais on m’a rapporté surtout du positif, les gens étaient contents, c’est un peu tout ce qui compte pour moi.

« Fort Boyard » est vraiment une super aventure, les équipes sont incroyables, c’est une famille qui est très accueillante. Famille au sens large parce qu’il y a aussi les fans et tous ceux qui sont autour…C’est chouette !

En complément, plus généralement, quels sont vos projets ou actualité en cours et à venir ?

Je serai au théâtre à partir du 30 août, jusqu’à fin juin, je jouerai trois pièces différentes, à Nantes, au théâtre Beaulieu. Je vais rejouer la pièce « Je préfère qu’on reste amis », de Laurent Ruquier, elle fonctionne super bien, on avait eu de beaux retours. J’y ai le rôle de Valentin, qui était tenu par Frédéric Diefenthal à l’origine. Je vais aussi jouer « Rupture à domicile », de Tristan Petitgirard et « J’ai envie de toi », de Sébastien Castro. Ce sont des pièces drôles et je suis content parce que c’est populaire et que ça fait rire. C’est ce que j’aime faire et c’est ce que j’aimais, d’ailleurs, dans l’idée de faire « Fort Boyard ». A la base, je ne fais pas beaucoup de caméra parce que c’est ce qui m’attirait le moins, j’aime avoir le public en face de moi, je fais de la rue aussi donc j’aime le public. « Fort Boyard » m’a un peu réconcilié avec la caméra, même si je pense que je ne retrouverai jamais la même ambiance ailleurs. Mais cela m’a donné envie de m’y remettre aussi donc l’été prochain, j’irai sûrement refaire un peu de caméra, on verra…

Je joue aussi dans une compagnie de spectacles immersifs à évocation historique, « Armutan », j’y suis depuis des années et je continue. D’ailleurs, je fais…un pirate…qui est complètement différent de Jaba donc c’est chouette de pouvoir avoir deux univers similaires mais alors pour ne pas faire du tout la même chose.

Merci, Cédric, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Antoine Bernard évoque sa belle actualité et ses projets, dans différents domaines artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Antoine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Il y a quelques semaines ont eu lieu, sur Marseille, les premières représentations d’une pièce de théâtre que vous avez montée, et qui se rejouera à la rentrée, « Ça change des fleurs ! ». Spontanément, quels souvenirs en gardez-vous ?

Le souvenir que j’en garde, c’est le plaisir de voir prendre forme et réalité ce qui, à la base, n’était qu’un délire dans ma tête. Est-ce que le public va rigoler? Est-ce que l’humour va fonctionner? Est-ce que je ne ferais pas mieux de trouver un autre job? …Et puis tout d’un coup, le public rigole, et on pousse un soupir de soulagement. Je me souviens d’avoir été surpris par certains rires. Parfois, on se casse la tête à essayer de peaufiner une blague et elle fait un bide,  alors qu’une petite vanne écrite en quelques secondes devient un gros succès. C’est toujours étonnant! On ne sait jamais rien en fait quand on se lance dans l’écriture.

Plus concrètement, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

Une comédie avec 3 personnages, 2 hommes, 1 femme, qui s’embourbent dans des situations qui amènent quiproquos sur quiproquos. Les mensonges s'enchaînent, et les personnages essaient de garder la face, alors qu’ils sont en train de s'effondrer intérieurement. J’adore ! Je suis parti d’un petit sketch de 5 minutes que j’avais imaginé pour le prolonger et en faire un spectacle de 1h10. J’ai voulu intégrer un quatrième personnage, une intelligence artificielle qui vient perturber tout ça…J’ai souhaité aussi mettre un peu de musique, la fin du spectacle devient un peu comme une comédie musicale, sans vraiment l’être, avec un tas de chansons qui illustrent le propos. C’est kiffant ! Toutes les petites idées, mises bout à bout, donnent “Ça Change Des Fleurs”.

Quels principaux retours avez-vous pu avoir du public ?

J’étais étonné par les critiques, des gens voient des choses que je ne voyais pas forcément : c’est agréable de constater que les spectateurs peuvent projeter ce qu’ils souhaitent. S’ils ont rigolé et oublié leurs soucis, c’est un pari gagné pour moi ! Je voulais juste que le public s’amuse, et c’est le cas…Des personnes ont même comparé le spectacle au film « On connaît la chanson », d’Alain Resnais. …Je trouve la comparaison flatteuse !

 

 

J’ai préféré rester sur des sujets légers, avec pour seul objectif de faire rire, je veux juste que le public passe un bon moment. Ce sont juste des personnages un peu déjantés qui mentent et qui essaient de se dépatouiller des situations dans lesquelles ils se sont mis. J’aurai le temps d’aborder des sujets sérieux dans des futures pièces…

Le fait que la pièce revienne à la rentrée est sans doute une autre source de fierté…

Quand le public et les professionnels du spectacle valident la pièce, c’est chouette ! Ce n’est pas évident de faire rire. L’humour demande une précision, parfois à la virgule près. Les comédiens m’ont également dit que c’était un plaisir pour eux de jouer ce spectacle. Volontairement, je n’ai pas fait plus de 5 lignes par réplique, c’est un ping-pong très rythmé. La pièce va se rejouer à Marseille puis pourrait venir à Paris, ce sont des choses auxquelles je ne croyais pas au début…

Vous êtes un artiste aux multiples cordes artistiques, vous étiez récemment à l’image dans la série quotidienne de France 2 « Un Si Grand Soleil ». Certainement y avez-vous pris beaucoup de plaisir ?

Oui ! Je ne m’attendais pas à décrocher ce casting, mais j’ai fini par me retrouver dans le quotidien d’une quotidienne, si je peux le dire ainsi. C’est très formateur ! C’est militaire, on tourne assez rapidement, on a peu de temps, c’est exaltant.  Sur scène, on joue avec les comédiens, on se nourrit de l’autre alors qu’à la caméra, on peut avoir l’impression de jouer avec soi-même, c’est une relation beaucoup plus introvertie, plus subtile, 3 minutes à la caméra mobilisent autant que ¾ d’heure sur scène…

Ce rôle vous a aussi permis une palette de jeu un peu plus large …

Oui, tous les rôles m’ont appris quelque chose sur la manière dont je les aborde… Il faut sortir de sa zone de confort si on veut que la magie opère, et avec ce rôle, j’ai pu explorer une facette de ma personnalité. J’ai souvent eu des rôles “de fonction” comme on dit, policier, médecin, avocat…cette fois ci, j’étais braqueur!

Ce n’est pas évident pour un nouveau comédien d’arriver dans une équipe qui est déjà très formée, avec des récurrents habitués à l’exercice. Il faut essayer d’être au niveau, tout en apportant sa touche personnelle…C’est une expérience extrêmement formatrice, et j’ai encore tellement à apprendre, comme surmonter cette envie d’être bon pour être plus authentique.

En tout cas, toute l’équipe a été adorable et bienveillante, les réalisateurs étaient top, le HMC aussi. Ils encouragent les guests, j’ai eu le sentiment d’avoir eu ma place. C’était un réel plaisir de travailler avec les équipes d’«Un Si Grand Soleil», j’en garde un excellent souvenir.

 

 

Pour finir, quels sont vos projets et actualités en cours ou à venir ?

Une quinzaine de représentations de ma pièce de théâtre “Ça change des fleurs” au théâtre l’Antidote à Marseille du 12 septembre au 12 octobre, du jeudi au samedi. Ensuite, elle continue à la Comédie d’Aix-en-provence, le 14 et 15 novembre.

Je remonte sur scène en tant que comédien en décembre à la Comédie des Suds dans une comédie.

Et dans l’idéal, si je pouvais également développer mes compétences dans le chant : l’an dernier, je suis arrivé, à ma très grande surprise, en finale du casting de la comédie musicale « Mamma Mia ! ». Je ne sais toujours pas comment j’ai fait,  mais j’ai kiffé…

Merci, Antoine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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