Plus Belle La Vie : Interview croisée entre Marie Mallia et Florian Lesieur !
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Bonjour Marie, bonjour Florian,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. Ce doit certainement être une joie pour vous d’être présents ici, afin de rencontrer votre si fidèle public…
Marie : Oui ! Pour Florian et moi, c’est d’ailleurs une première, c’est spécial et c’est fou. On reçoit généralement beaucoup de messages mais, là, il y a vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de gens qui viennent te voir et c’est hallucinant de voir tout cet amour que l’on reçoit. Cela fait super plaisir, pour ma part, de faire mon premier festival avec « Plus Belle La Vie », dont c’est le dernier en fait. C’est super chouette !
Florian : Pour ma part, c’est hallucinant ! Il y a une flopée de gens, à chaque endroit où tu marches dans la rue. Je pense, honnêtement, sans abuser, que, depuis le début, j’ai dû croiser 200 à 300 fans…On mesure l’impact que cette série a sur la société et la France. On est sur une moyenne de 2 millions donc c’est assez hallucinant ! Le fait de faire notre premier festival avec la première série qui nous a embauchés, oui, c’est assez gratifiant. Je ne me voyais pas faire mon premier festival avec une autre équipe que « Plus Belle La Vie », je suis vraiment heureux. Là, il y en a plein d’autres qui vont arriver – on se le souhaite – mais ce ne sera plus avec PBLV. Donc c’est bien, premier festival avec la première expérience !
Justement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?
Florian : C’est bien dommage je trouve, ce sont beaucoup de moments captés derrière un écran. C’est vrai, il n’y a pas beaucoup d’interactions, on nous demande surtout des photos ou des autographes…Après, ils savent qu’on est pressés aussi…Pour les plus audacieux qui essaient de nous parler, c’est « merci de prendre le temps de nous répondre et de signer des autographes », « merci d’avoir égayé nos soirées à 20h 20 pendant, nous, 2 ans et demi et pendant 18 ans pour les autres ». Donc c’est plutôt des « merci ». Après, il y en a, c’est de l’admiration et c’est toujours un peu spécial…
Marie : J’ai adoré ce qu’a dit FlorianJ.
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En deux ans et demi, vos personnages ont beaucoup grandi et vous avez eu l’opportunité d’aborder de nombreux sujets de société…
Marie : Oui ! Pour ma part, mon personnage s’est construit autour de l’écologie donc, oui, beaucoup de thèmes mais toujours avec ce fond de conviction assez intéressant qui m’éduque vachement sur le sujet. Pour Lola, je vois des problèmes de famille, des histoires d’amour pour lesquelles je n’ai même pas de mot et beaucoup beaucoup d’amour pour la nature, les animaux et tout ce qui va avec.
Florian : Pendant deux ans, je pense que Noé a quand même pas mal été troublé par les relations amoureuses surtout. C’est très bien, c’est un registre que j’aime, qui me plait beaucoup. J’ai eu 5 copines…non, c’est Lola qui a vraiment marqué mon passage mais je ne vais pas toutes les citer, il y en a eues pas mal, surtout que l’on a expérimenté le poly-amour. Donc je dirais la vie d’un adolescent assez simple, Noé est quelqu’un d’assez simple et il a été un peu submergé par cette découverte de l’amour. Il est tombé sur des filles aux caractères forts, qui avaient des combats, auxquels il prenait à chaque fois parti. Donc il a participé au combat du poly-amour, à la contraception avec Betty, il y a eu l’écologie. Voilà, je passe par plein de choses, ce n’est pas mon personnage qui est, à chaque fois, le déclencheur de cette prise de conscience mais je trouve que c’est un bon camarade, ce Noé.
Marie : Je pense que c’est très bien aussi : je vais prendre l’exemple de l’arbre, sans tout le soutien que Noé a apporté à Lola, ça n’aurait peut-être pas été pareil. Il lui a vraiment facilité les choses à ce moment-là donc c’est très important d’avoir des Noé. Certes, Lola était l’élément déclencheur de l’arbre, c’est elle qui est montée mais c’est lui qui a vaincu son vertige tous les jours pour lui amener à manger et pour qu’elle ait un grand confort…Et c’est un gros canaaard J.
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Vos personnages ont grandi avec vous mais sans doute que vous aussi avez grandi avec eux…
Florian : Je dirais qu’il n’y a plus rien à voir avec notre arrivée il y a deux ans et demi. Déjà, physiquement…Le Noé d’il y a deux ans et demi, c’est l’innocence, c’est la joie de l’enfance. On est toujours des enfants et on le restera mais il y avait quelque chose de très enfantin. Je ne vais pas parler de tristesse d’avoir perdu cela parce que c’est normal, c’est l’évolution, on grandit mais il y a toujours une espèce de nostalgie quand on regarde ces moments qu’on a passés et qu’on se dit en fait qu’on est diamétralement opposé à qui on était alors. En fait, il y avait une espèce de magie quand on est arrivés et ce n’est pas qu’elle se perd mais, avec le rythme monstrueux que l’on a, on laisse un peu de côté la magie pour laisser place au travail et à l’appétit d’aller toujours plus loin. Oui, ça m’a changé dans la vie : ça nous a appris énormément, on a d’autres rôles, je fais une autre série, elle est dans « Les combattantes », on est dans des courts-métrages…Voilà, ça nous a appris plein de choses et, humainement parlant, c’est monstrueux. J’en parle avec les anciens qui sont là depuis 18 ans, je prends des baffes à chaque discussion, c’est un récital de bienveillance et d’apprentissage avec eux. Voilà, j’ai très bien changé et je suis heureux de cela.
Marie : Dans mes premiers jours sur « Plus Belle La Vie », j’avais vraiment très peur. Ma toute première séquence était avec le réalisateur du dernier prime, ce qui était assez émouvant pour moi. Sur cette séquence, j’étais sur la place du Mistral et je n’avais absolument rien à dire de spécial mais je sais que, quand j’ai dû le dire la première fois, aucun son n’est sorti de ma bouche : ma bouche s’est ouverte mais seul un léger souffle est sorti, c’est tout, on n’avait rien entendu. Après, on a de super partenaires qui nous prennent de suite sous leur aile. Je parle de « Plus Belle » mais aussi de toutes les autres choses que j’ai faites. C’est super ! Oui, comparé à il y a deux ans, je ne sais pas si on est excellents maintenant, en tout cas bien plus qu’il y a deux ans parce qu’il y a une prise de confiance. Il y a deux ans, non seulement on avait peur mais on était aussi dans l’euphorie du truc : tu fais, t’es content, tu ne sais pas ce que ça va donner mais, là, c’est plus mécanisé, on travaille beaucoup, on a l’habitude de cela, on aime cela et, oui, au bout d’un moment, quand tu as pris le rythme, dès fois tu es dans le tourbillon, tu es fatiguée et tu ne sors pas avec tes potes le soir, contrairement au début. C’est autre chose mais c’est très bien, on a vachement évolué avec tout ça et c’est super !
Merci à tous les deux pour vos réponses !