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Plus Belle La Vie : Interview croisée entre Marie Mallia et Florian Lesieur !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Marie, bonjour Florian,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. Ce doit certainement être une joie pour vous d’être présents ici, afin de rencontrer votre si fidèle public…

Marie : Oui ! Pour Florian et moi, c’est d’ailleurs une première, c’est spécial et c’est fou. On reçoit généralement beaucoup de messages mais, là, il y a vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de gens qui viennent te voir et c’est hallucinant de voir tout cet amour que l’on reçoit. Cela fait super plaisir, pour ma part, de faire mon premier festival avec « Plus Belle La Vie », dont c’est le dernier en fait. C’est super chouette !

Florian : Pour ma part, c’est hallucinant ! Il y a une flopée de gens, à chaque endroit où tu marches dans la rue. Je pense, honnêtement, sans abuser, que, depuis le début, j’ai dû croiser 200 à 300 fans…On mesure l’impact que cette série a sur la société et la France. On est sur une moyenne de 2 millions donc c’est assez hallucinant ! Le fait de faire notre premier festival avec la première série qui nous a embauchés, oui, c’est assez gratifiant. Je ne me voyais pas faire mon premier festival avec une autre équipe que « Plus Belle La Vie », je suis vraiment heureux. Là, il y en a plein d’autres qui vont arriver – on se le souhaite – mais ce ne sera plus avec PBLV. Donc c’est bien, premier festival avec la première expérience !

Justement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

Florian : C’est bien dommage je trouve, ce sont beaucoup de moments captés derrière un écran. C’est vrai, il n’y a pas beaucoup d’interactions, on nous demande surtout des photos ou des autographes…Après, ils savent qu’on est pressés aussi…Pour les plus audacieux qui essaient de nous parler, c’est « merci de prendre le temps de nous répondre et de signer des autographes », « merci d’avoir égayé nos soirées à 20h 20 pendant, nous, 2 ans et demi et pendant 18 ans pour les autres ». Donc c’est plutôt des « merci ». Après, il y en a, c’est de l’admiration et c’est toujours un peu spécial…

Marie : J’ai adoré ce qu’a dit FlorianJ.

 

 

En deux ans et demi, vos personnages ont beaucoup grandi et vous avez eu l’opportunité d’aborder de nombreux sujets de société…

Marie : Oui ! Pour ma part, mon personnage s’est construit autour de l’écologie donc, oui, beaucoup de thèmes mais toujours avec ce fond de conviction assez intéressant qui m’éduque vachement sur le sujet. Pour Lola, je vois des problèmes de famille, des histoires d’amour pour lesquelles je n’ai même pas de mot et beaucoup beaucoup d’amour pour la nature, les animaux et tout ce qui va avec.

Florian : Pendant deux ans, je pense que Noé a quand même pas mal été troublé par les relations amoureuses surtout. C’est très bien, c’est un registre que j’aime, qui me plait beaucoup. J’ai eu 5 copines…non, c’est Lola qui a vraiment marqué mon passage mais je ne vais pas toutes les citer, il y en a eues pas mal, surtout que l’on a expérimenté le poly-amour. Donc je dirais la vie d’un adolescent assez simple, Noé est quelqu’un d’assez simple et il a été un peu submergé par cette découverte de l’amour. Il est tombé sur des filles aux caractères forts, qui avaient des combats, auxquels il prenait à chaque fois parti. Donc il a participé au combat du poly-amour, à la contraception avec Betty, il y a eu l’écologie. Voilà, je passe par plein de choses, ce n’est pas mon personnage qui est, à chaque fois, le déclencheur de cette prise de conscience mais je trouve que c’est un bon camarade, ce Noé.

Marie : Je pense que c’est très bien aussi : je vais prendre l’exemple de l’arbre, sans tout le soutien que Noé a apporté à Lola, ça n’aurait peut-être pas été pareil. Il lui a vraiment facilité les choses à ce moment-là donc c’est très important d’avoir des Noé. Certes, Lola était l’élément déclencheur de l’arbre, c’est elle qui est montée mais c’est lui qui a vaincu son vertige tous les jours pour lui amener à manger et pour qu’elle ait un grand confort…Et c’est un gros canaaard J.

 

 

Vos personnages ont grandi avec vous mais sans doute que vous aussi avez grandi avec eux…

Florian : Je dirais qu’il n’y a plus rien à voir avec notre arrivée il y a deux ans et demi. Déjà, physiquement…Le Noé d’il y a deux ans et demi, c’est l’innocence, c’est la joie de l’enfance. On est toujours des enfants et on le restera mais il y avait quelque chose de très enfantin. Je ne vais pas parler de tristesse d’avoir perdu cela parce que c’est normal, c’est l’évolution, on grandit mais il y a toujours une espèce de nostalgie quand on regarde ces moments qu’on a passés et qu’on se dit en fait qu’on est diamétralement opposé à qui on était alors. En fait, il y avait une espèce de magie quand on est arrivés et ce n’est pas qu’elle se perd mais, avec le rythme monstrueux que l’on a, on laisse un peu de côté la magie pour laisser place au travail et à l’appétit d’aller toujours plus loin. Oui, ça m’a changé dans la vie : ça nous a appris énormément, on a d’autres rôles, je fais une autre série, elle est dans « Les combattantes », on est dans des courts-métrages…Voilà, ça nous a appris plein de choses et, humainement parlant, c’est monstrueux. J’en parle avec les anciens qui sont là depuis 18 ans, je prends  des baffes à chaque discussion, c’est un récital de bienveillance et d’apprentissage avec eux. Voilà, j’ai très bien changé et je suis heureux de cela.

Marie : Dans mes premiers jours sur « Plus Belle La Vie », j’avais vraiment très peur. Ma toute première séquence était avec le réalisateur du dernier prime, ce qui était assez émouvant pour moi. Sur cette séquence, j’étais sur la place du Mistral et je n’avais absolument rien à dire de spécial mais je sais que, quand j’ai dû le dire la première fois, aucun son n’est sorti de ma bouche : ma bouche s’est ouverte mais seul un léger souffle est sorti, c’est tout, on n’avait rien entendu. Après, on a de super partenaires qui nous prennent de suite sous leur aile. Je parle de « Plus Belle » mais aussi de toutes les autres choses que j’ai faites. C’est super ! Oui, comparé à il y a deux ans, je ne sais pas si on est excellents maintenant, en tout cas bien plus qu’il y a deux ans parce qu’il y a une prise de confiance. Il y a deux ans, non seulement on avait peur mais on était aussi dans l’euphorie du truc : tu fais, t’es content, tu ne sais pas ce que ça va donner mais, là, c’est plus mécanisé, on travaille beaucoup, on a l’habitude de cela, on aime cela et, oui, au bout d’un moment, quand tu as pris le rythme, dès fois tu es dans le tourbillon, tu es fatiguée et tu ne sors pas avec tes potes le soir, contrairement au début. C’est autre chose mais c’est très bien, on a vachement évolué avec tout ça et c’est super !

Merci à tous les deux pour vos réponses !

Publié dans Télévision

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Plus Belle La Vie : Interview croisée avec Lola Marois et Stéphane Henon !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Lola, bonjour Stéphane,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous nous retrouvons au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présents ici…

Stéphane : Elle, elle adore…Vous voyez bien l’état dans lequel elle estJ. Elle adooore ce genre de festivals ! On l’entend déjà à sa voixJ.

Lola : C’est vrai que j’ai un peu la voix de Johnny Hallyday mais on a pris énormément de plaisir…

Stéphane : D’Amanda Lear plutôt !

Lola : Je peux chanter « Que je t’aime »… J. On est très heureux d’être là, c’est un grand plaisir d’être tous ensemble pour, une dernière fois symbolique, se réunir.

Stéphane : Arrêtes, ce n’est pas très intéressant, je vais continuer… J

 

 

D’ailleurs, que vous disent les fidèles téléspectateurs de la série quand vous avez l’occasion d’échanger avec eux ?

Lola : Amour ! C’est beaucoup d’amour…

Stéphane : Tu ne vas pas parler de sexe maintenant ?

Lola : Sois sérieux stp !

Stéphane : Oui, de l’amour comme dirait Lola Marois. Ils nous donnent beaucoup d’amour, pas qu’ici d’ailleurs, un peu dans la France entière…on peut dire dans le monde entier. Je me suis retrouvé à New-York un jour et une dizaine de fans m’a reconnu…Bon, c’étaient des français donc c’est un coup de bol…mais quand même, à New-York, c’était énorme !

Lola : C’est vrai que c’est vraiment puissant. Il a raison…j’ai de la famille en Espagne et, très souvent, quand j’y vais en vacances, je me fais reconnaitre. Il y a énormément de touristes, les gens voyagent, ça fait drôle de ne pas être dans son pays et d’entendre « Oh, vous êtes… »

Stéphane : …vous êtes…Mirta !

Quel regard portez-vous sur cette belle et longue aventure de « Plus Belle La Vie » ?

Stéphane : Amour…j’ai envie de direJ. C’est une sacrée aventure, qui a changé nos vies, personnelle et professionnelle. Je me suis marié, j’ai eu deux enfants Plus Belle…

Lola : Sans ça, il ne se serait jamais marié…Il fallait qu’il ait un petit peu de notoriété, sinon….

Stéphane : …Sinon les femmes ne me regardaient pas. Là, du coup, j’ai un peu de chance, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai fait acteur, c’était juste pour me marier…D’ailleurs, j’ai divorcé depuis…

Lola : Ça change la vie, c’est sûr !

 

 

En tout cas, ce programme était précurseur –aujourd’hui, le format est devenu plus commun – et il a permis d’aborder beaucoup de sujets sociétaux dans lesquels les familles se sont reconnues…

Stéphane : Bien sûr, c’est sûr ! Cela a permis aux gens de parler en famille de choses un peu taboues…

Lola : de lever des tabous…

Stéphane : Tu parles tellement bien, tu pourrais être journaliste, toi…Si tu t’habillais un peu plus, tu pourrais être journaliste J…Voilà, je ne suis là que pour dire des bêtises, il faut le savoir…Si tu as envie de dire des choses sérieuses, c’est toi qui les dis…

Lola : J’ai bien compris ! Oui, c’est sûr que l’on a mis le doigt sur pas mal de non-dits et de tabous, on espère avoir servi à dénouer certains sujets…

Vous faites partie des personnages historiques de la série. On imagine qu’ils ont grandi avec vous mais que, vous aussi, quelque part, avez grandi avec eux ?

Lola : Ah oui, absolument ! Je sens une évolution dans ma vie d’actrice, dans ma vie personnelle et c’est de concert avec le public, c’est très joli. C’est une valse entre nous et les téléspectateurs…

Stéphane : Excusez-moi…c’est trop beau… « cette valse d’amour »…Non, c’est vrai, elle a raison, forcément, ça nous a touchés et ça nous touche, ça a complètement changé nos vies, ça a bouleversé tellement de choses en nous. Et puis, surtout, on a une grande grande famille maintenant. Ce n’est pas un vain mot, « la famille » : souvent, dans ce métier-là, on nous dit qu’on est une grande famille, ce n’est pas tout à fait vrai je vous le dis mais « Plus Belle La Vie », ce n’est pas un vain mot, on est vraiment une famille. Je peux vous dire que, quand on va se retrouver – car on va se retrouver sur d’autres tournages -, on se rappellera de cette aventure : c’est notre aventure de vie.

 

 

A quelques semaines de la fin des diffusions et à quelques jours des derniers tournages, que peut-on vous souhaiter pour cette fin d’aventure et pour la suite de votre parcours ?

Stéphane : Qu’on reprenne la série, encore, encore, encore !

Lola : C’est vrai, c’est une belle réponse parce qu’on est quand même sur notre faim. On a encore tous, au nom de tous nos collègues, des choses à montrer, des choses à jouer et des émotions à vivre ensemble. C’est vrai que l’on est très attachés les uns avec les autres et je pense que le plus douloureux, là, c’est de savoir que l’on ne va plus être cette troupe. Finalement, on est un peu comme une troupe…Ce que l’on peut nous souhaiter, c’est de continuer cela ensemble ! Il y a vraiment cette notion de groupe, ce n’est pas chacun pour soi. Chacun pour soi, on peut travailler, on le sait mais on aimerait continuer ensemble. Je pense que c’est ça qui nous déchire le plus, c’est de savoir que, même si tout le monde, demain, avait un premier rôle je ne sais où, on va être écartelés. Je pense que cette cohésion entre nous est importante et belle ! C’est ce qui va nous manquer le plus, c’est de travailler ensemble et d’être ensemble.

Stéphane : Elle a raison ! Je dis souvent que notre vrai métier à nous, c’est de chercher du travail et une fois qu’on l’a trouvé, on est là pour jouer. On n’oublie pas, comme vous pouvez le voir pendant cette interview, qu’on est tout le temps en train de jouer, de s’amuser : on est de grands enfants. Cela va nous manquer, je le sais. Je retourne en fait chercher du boulot : ça fait 16 ans que j’arrêtais de chercher, je venais tous les matins jouer. C’était quand même magique pour nous : un mec de 56 ans qui est un môme de 3 ans sur le plateau, avec une Lola qui a 2 ans et demi. Il faut savoir qu’elle est vraiment très très drôle…Bon, pas là, aujourd’hui… J.

Lola : C’est vrai que l’on rigole beaucoup, on a passé de très très bons moments et, encore une fois, c’est le groupe qui va nous manquer, je pense. On n’est pas inquiets personnellement pour nous mais on est tristes de se séparer…

Stéphane : Et on s’aime et on vous aime !

 

 

Merci à tous les deux pour vos réponses !

Publié dans Télévision

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Plus Belle La Vie : Elodie Varlet revient, avec émotion, sur la fin de la série !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici, notamment pour rencontrer votre public ?

Ouiii ! Carrément ! Public qui nous suit depuis toujours… En plus, La Rochelle est, je ne devrais peut-être pas le dire, mon festival préféré de la télé, vraiment. Je le trouve super, la ville de La Rochelle est très agréable et l’organisation de ce festival est incroyable. Tout le monde s’y sent bien, c’est à la fois cool, à la fois il y a plein de gens que l’on peut rencontrer assez facilement, tout le monde est très ouvert, tout le monde est très détente donc c’est un peu parfait pour se prendre un café, discuter, voir les projets. A la fois, le public qui vient est toujours hyper fidèle à La Rochelle. Je suis déjà venue plusieurs fois, je crois que c’est la troisième fois, je commence à bien connaitre, c’est à chaque fois un vrai plaisir et c’est toujours différent : à chaque fois, il y a de petites évolutions. Là, depuis jeudi que je suis arrivée, j’ai déjà vu pas mal de gens qui sont venus à ma rencontre mais il y a, cet après-midi, un moment privilégié avec eux, on va leur faire des petits cadeaux et j’espère que ça leur plaira parce que c’est un peu notre tournée d’adieu. Mais c’est parfait de le faire ici, c’est très symbolique de le faire dans, justement, cette atmosphère très fiction. Même avec les professionnels, je trouve qu’il y a une bienveillance et une volonté rassurante de nous faire perdurer ailleurs. Donc, après, on verra…

 

 

Quels principaux retours pouvez-vous d’ailleurs avoir du public ?

Spontanément, sur le programme en lui-même, c’est qu’il est devenu vraiment mythique. C’est un rendez-vous souvent pour les familles, c’est transgénérationnel, c’est sociétal et c’est, je pense, la seule quotidienne qui est vraiment sur cet aspect, qui développe vraiment le côté aspect sociétal. Le fait que ça s’arrête, parfois je me dis que c’est dommage car, malheureusement, ça n’y est pas ailleurs…est-ce que ça dénote aussi de notre société qui est moins axée sur, justement, ces sujets ? J’ai cette petite angoisse, je me dis que c’est dommage : oui c’était populaire, oui c’était du divertissement mais on y abordait de vrais sujets de société, qui rentraient au cœur de la cellule familiale. Là, maintenant, c’est du polar, ce sont des choses comme cela mais qui sont plus en dehors de notre quotidien. Je trouve que c’est un peu dommage que ça n’existe plus. J’espère que ça sera repris un peu différemment ailleurs ou peut-être sur des unitaires, voire sur des mini-séries. Mais c’est vraiment cela que l’on m’a toujours dit. Aussi le fait d’être au jour le jour comme, maintenant, les autres quotidiennes : on a créé un espèce de modèle économique qui a été repris un peu ailleurs par nos autres camarades que l’on aime beaucoup et qui est super d’ailleurs.

Sur le personnage d’Estelle, ce qui ressort souvent, c’est que c’est une amoureuse passionnelle. Elle a vraiment eu beaucoup d’histoires d’amour en fait, ça a été un petit peu son cheval de bataille, depuis toujours, avec ses hommes : elle s’est débattue avec son cœur mais c’est une passionnée, vraiment. Je la vois comme ça…Elle fait un peu polyamoureuse concrètement. Mais elle va au bout des choses, la justice pour elle est très importante, elle se battait pas mal pour ça, notre esthéticienne.

 

 

Si l’on prend un peu de recul, Estelle fait partie des personnages historiques de cette aventure de dingue. Sans doute que, il y a 18 ans, peu de monde voire personne n’aurait pensé que ça durerait aussi longtemps ni que ça aurait un tel impact sociétal…Il faut dire que vous étiez les précurseurs de la quotidienne chez nous…

C’était un OVNI, complètement. Les quotidiennes existaient un peu ailleurs mais c’était appelé des soaps, un peu Amérique du sud…C’était vachement développé là-bas mais que sur des histoires d’amour ou des histoires de meurtres complètement alambiquées. Je ne dis pas que le scénario de « Plus Belle La Vie » n’est pas alambiqué parfois, hein, on est d’accord J mais, effectivement, ça a été un modèle économique nouveau, tourné vite, dans des studios. Ces studios, il faut les voir, ça fait vraiment quelque chose à chaque fois que quelqu’un les voit pour la première fois : c’est un vrai truc émouvant que d’arriver pour la première fois sur la place du mistral, avec un travail de déco dingue.

 

 

Effectivement, il y a 18 ans, je pense que ça aurait pu très vite s’arrêter, concrètement, il n’y avait pas de public en plus. France Télés a été super là-dessus, ils ont perdu, je pense, pas mal d’argent au départ mais ont dit « on tient, on tient, ça va arriver », ils ont rajouté du suspense et d’autres choses pour avoir un modèle scénaristique un peu plus haletant je crois. Et, là, ça a décollé et ça a été l’histoire qu’on connait. Voilà, c’est vrai que mon personnage existe depuis presque 16 ans, je suis partie aussi plein de fois, j’étais sur « Cut » et sur d’autres choses – on a tous nos parcours de comédiens à côté – mais quelle évolution ! Je pense que je n’aurai plus jamais ça, un personnage pendant autant de temps…

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Demain Nous Appartient : Alexandre Brasseur fête avec nous les 5 ans de la série !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Alexandre,

Quel plaisir, comme chaque année, d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. Comme à chaque fois, ce doit certainement être une joie pour vous de revenir aussi, c’est aussi l’occasion de pouvoir croiser votre fidèle public de la série…

Il est vrai que le festival de La Rochelle est de plus en plus important dans notre métier, c’est vraiment un des beaux endroits en France – c’est extrêmement beau – où on a la chance de tous se retrouver, toutes chaines confondues, tous horizons confondus. Cela fait énormément plaisir car tous les corps de métier sont représentés. En plus, le public est là et est au rendez-vous donc on peut se retrouver avec nos diffuseurs, nos producteurs, nos auteurs, nos réalisateurs, les acteurs…tout cela mélangé avec le public, en mode bon enfant donc, effectivement, il y a un rapport de proximité à La Rochelle que l’on n’a peut-être pas dans d’autres festivals. En même temps, c’est un festival qui est très puissant, avec une belle compétition donc c’est vrai que c’est un lieu et un moment privilégié et c’est toujours bien agréable de se retrouver ici tous les ans, vraiment.

La série a récemment fêté ces 5 ans. On imagine sans doute la fierté pour vous de voir que, année après année, le public est toujours si présent et si fidèle…

Pour nous, c’est effectivement très stimulant de voir que nos téléspectateurs sont toujours là. On essaie toujours de trouver des gens en plus – j’en parlais tout à l’heure avec mes collègues, je ne le savais pas, j’ai appris que, pendant les intrigues de l’été, les gens changent leurs habitudes et, du coup, ça nous permet de nous montrer sous d’autres facettes et de pouvoir récupérer de nouveaux clients. Sachez que, pour autant, on ne s’endort jamais sur nos lauriers, on travaille énormément, avec acharnement, sur ce qui va se passer demain. Je me réjouis, je trouve que l’on a retrouvé une forme de sérénité au sein de notre équipe, notamment dans notre équipe d’écriture. Il y a plein de belles choses qui s’annoncent pour nous toutes et tous, c’est très réjouissant ! Je suis très heureux en ce moment, je ne vais pas parler pour les autres mais, à titre personnel, je suis très épanoui, j’avais envie que le personnage aille vers la lumière, ce n’est pas pour autant aller dans un côté plan-plan, non il se passe plein de choses, je trouve cela très stimulant d’aller vers la transmission, vers l’échange, aussi vers le don de soi, de donner un peu d’engagement à la vie du personnage d’Alex, c’est ce que les auteurs m’écrivent avec bonheur et ça me réjouit ! Je suis dans une arène magnifique qu’est le nouveau mas et entouré de toute une jeunesse qui fait un bien fou : entre ma fille, le personnage de Jordan et la jeune Emma, il se passe plein de choses au mas, c’est très plaisant, je suis très heureux !

 

 

Justement, maintenant que Judith et Alex travaillent ensemble, ils ont pu créer un nouveau lien, en plus de ce qui se passait déjà familialement…

Je trouve cela bien car je trouve ça assez moderne, pour tout vous dire. Je trouve leur relation père/fille très moderne, elle est pleine d’amour et, en même temps, elle est conflictuelle donc elle est constructive. Oui, c’est très agréable à jouer. Pour le coup, je trouve que mon personnage est assez moderne, même dans son rapport avec les femmes si vous voulez, il sait être à sa place, il sait ne pas empiéter sur le domaine des femmes, c’est quelqu’un qui est très respectueux, c’est probablement l’un des personnages les plus modernes parmi les personnages masculins. Ce n’est pas un mal alpha, certes mais ça ne l’empêche pas d’être un homme pour autant, avec tout le respect que l’on doit à la gente féminine.

Ce nouveau mas, en tout cas, a l’air sublime, permettant de magnifiques images…

Oui, je ne pourrais pas vous dire pourquoi mais, techniquement, même le rapport entre l’extérieur et l’intérieur est assez joli. On peut filmer l’extérieur de l’intérieur. Je ne sais pas, il y a des jeux de lumière qui font que, esthétiquement, ce lieu est très photogénique. Après, il faut savoir que c’est un lieu assez incroyable, en fait on est perdus, comme un peu au bout du monde, au bout d’une anse. Vous sortez du mas, il y a une petite plage, un morceau de rocher et la nature…En plus, contrairement au mas d’avant où on était un peu en hauteur par rapport à la mer, là on est sur un niveau quasiment étal au niveau de l’eau donc, dès que vous êtes sur la terrasse, vous êtes vraiment sur l’eau et, du coup, les gens ne se rendent pas compte, ce ponton qui est énorme est en fait à fleur d’eau donc on va pouvoir aussi avoir de nouveaux axes, on pourra avoir les pieds dans l’eau, on pourra aller en bottes dans l’eau car il y a très peu de fond. Du coup, ça donne aussi des possibilités d’axes caméra nouvelles, c’est chouette aussi.

 

 

C’est presque un nouveau personnage dans la série…

Totalement ! Et puis c’est vraiment le mas des Delcourt puisque le personnage de Chloé a investi des sous dedans et que Judith y travaille.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

On peut nous souhaiter beaucoup de lumière, on peut nous souhaiter aussi quelques belles intrigues chorale comme on va vous en donner, ne vous inquiétez pas, vous allez en avoir au moins deux magnifiques qui ne vont pas tarder. C’est très réjouissant ! A titre personnel, toujours du succès dans DNA et aussi pour le « Meurtres à Pont-Aven » que j’ai eu la chance de tourner au mois de juin, aux côtés de Stéphane Freiss et qui sortira, je l’espère, avant Noel. Je lui souhaite, à cet unitaire, une belle soirée et une large audience.

Merci, Alexandre, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Demain Nous Appartient : Ingrid Chauvin partage avec nous l'évolution de Chloé, son personnage dans cette quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Ingrid,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction Tv de La Rochelle. On imagine sans doute le plaisir pour vous que ce doit être de revenir ici, c’est aussi un moment de partage avec le public de la série…

C’est surtout cela, c’est vraiment le rendez-vous annuel où il y a une proximité avec le public. Je ne sais pas, ici il y a un esprit très familial et c’est vraiment l’occasion pour nous d’être proches d’eux et pour eux de nous rencontrer réellement si je puis dire. J’aime bien, j’aime bien cette atmosphère, j’ai reçu beaucoup beaucoup de messages et beaucoup de messages de désarroi aussi concernant la dédicace qui est prévue demain : apparemment, tout a été bouclé en moins d’une minute et il y a eu beaucoup de crises et de pleurs…

La série a fêté récemment ses 5 ans à l’image. La fidélité du public qui ne se dément pas doit certainement vous rendre fière…

C’est touchant, c’est vrai ! J’ai la chance d’avoir plusieurs années de métier et je m’aperçois que les petits jeunes de l’époque sont devenus parents aujourd’hui et ce qui est fou, c’est que, effectivement, c’est vraiment un programme multi générationnel donc il y en a vraiment pour tous les membres de la famille. Oui, il y a un engouement qui s’est créé, qui perdure dans le temps, c’est vraiment une chance car on ne sait jamais combien de temps ça durera mais je crois qu’il faut prendre ce qu’on nous offre et ce qu’on a la chance d’avoir au jour d’aujourd’hui : cela est merveilleux à vivre !

 

 

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public, sur la série et/ou sur votre personnage ?

Ah, le personnage est vraiment l’héroïne dans toute son incarnation…Apparemment, ils auraient envie d’avoir Chloé comme maman, comme grande sœur, comme meilleure amie. Il y en a qui sont là depuis le tout début, c’est vraiment leur bulle d’oxygène de la journée, on leur fait du bien je crois et on permet de délier des langues. C’est cela aussi notre « rôle », c’est d’aborder des sujets qui pouvaient être difficilement approchables et abordables dans la vie. J’ai souvent eu des parents qui nous disent « merci pour l’arche du moment pace que, grâce à cela, on a pu évoquer le harcèlement scolaire avec nos enfants », cela résout aussi des problèmes.

Votre personnage, Chloé, a évolué professionnellement cette année, avec un nouveau poste au lycée. Artistiquement parlant, cela vous permet sans doute d’autres palettes et de nouvelles couleurs de jeu…

Oui, c’est sûr ! C’est ce que nous offre la série à chaque fois, avec des évolutions professionnelles ou personnelles, différentes ou qui évoluent dans le temps. On évolue avec et c’est ce qui fait que l’on n’est pas dans un schéma monotone. Il y a un tel renouvellement constant que, du coup, pour nous c’est du plaisir. On découvre un tout petit peu en avance du public, mais pas tant que ça, ce qui va nous arriver et ce qui va se passer : on prend toujours autant de plaisir dans cette découverte !

 

 

Familialement parlant, l’amour est toujours aussi fort dans la famille Delcourt, on pourrait presque parler de tribu et, récemment, Judith a rejoint Alex au mas, choix qu’il a fallu accepter…Peut-être que ses parents auraient aimé d’autres études pour elle…

Oui, c’est vrai que Chloé était un petit peu freinante dans cette envie. Aujourd’hui, elle est là presque à les aider aussi : dès qu’elle a un petit peu de temps dans son planning de proviseur, elle va les rejoindre pour les aider. Je crois que c’est vraiment ce qui les unit en fait, ils ont envie d’avancer ensemble, de s’aider, de s’aimer, il y a quelque chose de très bienveillant et un vrai lien entre eux.

Malgré toutes les épreuves de la vie, ce lien reste très fort et perdure…

Ils sont tous ensemble et c’est vraiment ce qui se dégage en fait de cette famille. C’est ce que l’on vit aussi entre nous, un lien très fort s’est créé depuis 5 ans. Tout est simple et agréable ! Judith, pour la fête des mères, m’envoie un petit message de bonne fêteJ, et, avec Alex, on est super proches, on est là l’un pour l’autre. Cet esprit-là existe en dehors du plateau !

Plusieurs générations d’acteurs cohabitent dans la série : justement, votre approche de jeu est-elle la même avec chacune d’entre elles ?

Pour moi, elle est différente ! Moi qui suis, dans la vie, plutôt timide et réservée, quand on m’a proposé ce rôle de proviseur, je vous avoue que j’ai un peu eu des suées parce que j’avais presque du mal à assumer le fait de me retrouver devant toute une classe de 30 élèves, je n’étais pas à l’aise avec cela. Et puis, on doit avoir une certaine forme d’autorité quand on est proviseur, je m’en sentais très très éloignée donc je l’ai abordée d’une façon différente, avec de l’empathie, toujours, en essayant de les accompagner et de leur donner le plaisir de faire des études. Dans ma tête, je me disais que « si on donne de l’envie aux jeunes, forcément ils auront envie d’étudier donc il faut le faire de façon plus ludique, respectueuse et avec écoute ».

 

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Que ça dure encore ! Alors, évidemment, on ne sait pas combien de temps ça peut durer…je pense qu’il faut simplement apprécier et savourer la chance que l’on a d’exercer notre métier et de pouvoir travailler quasi quotidiennement. Au jour d’aujourd’hui, quand on voit le nombre d’acteurs qui galèrent, franchement c’est une chance inouïe. Et puis, on apprend beaucoup sur ce genre de projet, tellement la charge de travail est considérable. En ce moment, je suis en train de tourner un « Joséphine, ange gardien », avec Mimi, que je retrouve et, du coup, je redécouvre des conditions de tournage, on va dire, « normales » et plus classiques. Je me dis : « c’est fou le temps que j’attends, j’ai le temps de faire plein de choses ». Il y a très peu de texte à apprendre, comparativement à la série…Pour les jeunes, je trouve que c’est très formateur !

Merci, Ingrid, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Interview croisée avec Julie Debazac et Kamel Belghazi !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Julie, bonjour Kamel,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présents ici, dans ce festival qui permet notamment de rencontrer votre public, qui vous suit quotidiennement …

Kamel : Oui, c’est un plaisir !

Julie : Un vrai plaisir !

Kamel : De toute façon, dans tous les festivals, on prend énormément de plaisir à y être ! Déjà, pour l’organisation et aussi le fait de partager des moments en dehors du plateau avec les gens avec lesquels on travaille, ce que l’on a rarement l’occasion de faire…Aussi avec des acteurs ou actrices avec qui on n’a pas forcément l’occasion de travailler. Et puis ça permet d’être un peu en dehors du tournage, de faire des choses ensemble, au-delà de la rencontre avec le public.

Julie : Et puis de voir des films, c’est vrai, de rencontrer d’autres façons de faire des films, d’autres univers et puis des productions, des réalisateurs, des réalisatrices,…C’est chouette et important !

Kamel : On vient toujours avec plaisir. Toi, tu étais déjà venue l’année dernière…J’étais aussi venu mais à titre personnel, cela m’avait permis de voir des films que je n’aurais pas vus sinon ou du moins de discuter sur place avec les gens qui les font. On croise les équipes des films, ça donne lieu à de beaux échanges, à du partage.

 

 

Plus globalement, en festival ou à d’autres moments, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur la série et sur vos personnages ?

Julie : Ce que j’entends, c’est que notre couple fonctionne très bien !

Kamel : C’est ce que j’allais dire…On est presque une identité, celle des Daunier…

Julie : J’aime bien jouer avec Kamel…

Kamel : Et vice-versa…

Julie : C’est un mélange d’énergie, d’intelligence, de sens du rythme, d’adaptabilité. Après, on travaille très vite donc il faut, chacun, amener son travail et se rencontrer au moment du plateau. Donc, parfois, c’est dur mais ce n’est pas pour autant que l’on ne prend pas de plaisir.

Kamel : On n’a pas toujours beaucoup de latitude, c’est vrai mais, à chaque fois, on arrive à…

Julie : …à trouver la situation juste…

Kamel : Et même à la rendre presque meilleure que ce qu’avaient écrit et imaginé les auteurs, en donnant une valeur ajoutée à ce qui est écrit.

Julie : En tout cas, à la rendre singulière…

Kamel : On y arrive souvent : même sur des scènes un peu particulières, on arrive toujours à faire un truc un peu pas mal…

Julie : On est cash tous les deux, on n’a pas peur de se confronter mais c’est bien, je trouve. On est deux bosseurs, c’est un bon résumé !

Kamel : Je crois que l’on aime jouer, échanger, improviser, quand l’occasion se présente. On n’est jamais pris à défaut, on est rarement battus par ce qui se passe.

Julie : Kamel a cette faculté de toujours ramener la situation à sa justesse, il y a quelque chose de très précis et de très agréable.

 

 

Votre couple, malgré les évènements de la vie, continue à être solidaire, à certes se dire les choses mais à se soutenir…

Julie : Oui ! Ce qui est beau, je trouve, jusque-là, dans leur relation, c’est que, quels que soient les aléas de la vie, ils avancent ensemble, ils se soutiennent. C’est beau ! Peut-être qu’il y aura des petits coups de canif dans leur contrat, je n’en sais rien mais, en tout cas, je trouve que ce qui est beau – je ne sais pas combien de temps durera la série et si on y sera encore -, c’est de tracer cette route ensemble. Je trouve que c’est beau, ça donne confiance dans la vie, dans le couple, dans ce dont on a envie…Je pense aux spectateurs quand je dis ça : c’est agréable de voir des gens qui ont des difficultés dans leur couple mais qui tiennent bon, c’est beau !

Kamel : Ce couple est basé sur l’amour, c’est vrai ! On sent que c’est un couple qui s’aime, c’est un postulat que personne ne peut remettre en cause. Après, il peut y avoir des prises de tête mais c’est comme si vous aviez une tasse ou un verre avec l’amour comme tour, comme base et, à l’intérieur, c’est mouvant, ça bouge. Tu peux t’agiter dans tous les sens, tu peux secouer cela dans tous les sens, ça va s’agiter dans tous les sens mais la base, le tour, ne bouge pas, ça reste solide. Les Daunier, c’est ça : tu as un couple solide basé sur l’amour et, à l’intérieur de cela, ça peut s’agiter mais ça ne remet pas en cause les fondamentaux. Ils ont traversé quand même le fait que Sofia ne soit pas ma fille, les prises de tête avec la mère, le père et les enfants qui partent…Mais, malgré tout, quand même, ils sont toujours là et puis tous les couples ne sont pas obligés de se tromper, ce n’est pas une constante ni une obligation non plus. Quand on ne sait pas quoi faire d’un couple, il est facile d’écrire des tromperies avant les retrouvailles, finalement mais c’est tellement basique et téléphoné : je pense que les Daunier méritent mieux que cela.

Julie : Je pensais, quand tu racontais tout cela, au départ de Sofia, partie en Espagne : tout d’un coup, ils ont un peu peur. Il y a des peurs dans un couple, il y a des hauts et des bas, il y en a un qui évolue, l’autre moins et il faut accepter que l’autre soit avec ses peurs et ses doutes…et l’accompagner.

Kamel : Ils marchent main dans la main !

 

 

A l’image, cette année, vous deux filles vous en ont fait voir de toutes les couleurs…

Julie : C’est drôle parce qu’il y a de la comédie en même temps, c’est ce qui est agréable, on aime bien cela.

Kamel : C’est ce que l’on voulait faire justement, c’est d’aller vers un registre un peu plus de comédie pour notre couple, c’est ce qu’ils ont réussi à faire, plutôt pas mal en plus ! Il y a de belles scènes, qui donnent lieu à des situations assez cocasses et assez drôles. Je crois que le téléspectateur aime cela…

Avec, toujours, une maison de vie très agréable, qui doit être pour vous, en tant que comédiens, un très bel outil de travail…

Julie : Oui, il y a pire J !

Kamel : Et encore – j’en parlais avec les auteurs ce matin, je trouve qu’il y a des endroits de la maison qui n’ont pas encore été exploités. Par exemple, les arènes. Je pense que ça peut aussi donner de la matière, tellement cette maison est grande. Même la terrasse d’en haut ou la zone derrière, qui donne accès sur la place : c’est vrai que l’on peut pousser les portes et sortir. Pour cela, il faut que les auteurs viennent voir les décors pour que ça leur donne des idées et que ça titille un peu leur imagination. C’est vrai, en tout cas, que c’est agréable de travailler dans cette maison !

Julie : Très !

Kamel : Je me souviens, au début, on avait l’appartement dans les studios et quand il a fallu en partir, on était allés faire des photos, par nostalgie …

Julie : Oui, on était tous les deux et on avait du mal à le quitter…

Kamel : On se disait « oh putain, on était quand même bien ici ! », on avait du mal à quitter cet endroit et, dès le lendemain, en revenant le soir après le tournage, ils avaient déjà commencé à démonter le décor, on s’était dit que ça allait tellement vite. Pour eux, ce n’était qu’un décor mais, pour nous, c’était un morceau de vie de notre famille qui partait. On se posait la question mais, finalement, aujourd’hui, on ne se la pose plus, on ne reviendrait pas en arrière. Le cadre est tellement agréable et les conditions de travail là-bas sont tellement chouettes que, finalement, c’est très agréable !

 

 

Quelque part, la ville de Sète fait partie intégrante de la série…

Julie : C’est un personnage ! On a de la chance, c’est une ville qui est authentique, on sent les gens, les sétois, une activité,… il y a une vraie identité d’artistes, de pêcheurs, de commerçants. Je m’y sens très bien !

Kamel : Les sétois ne sont pas les montpelliérains, ni les perpignanais ni les narbonnais, ils ont vraiment une identité propre, c’est une ville qui s’est construite avec les marins, il y avait beaucoup d’étrangers, c’était une ville ouvrière. Donc il y a une atmosphère extrêmement particulière à Sète, les sétois sont très très attachés à leur ville et à leur environnement. Comme le dit Julie, il y a une chose à laquelle on ne fait pas forcément attention, c’est que la ville est dans le générique, c’est un personnage du générique : on nous voit nous, les personnages mais on voit aussi, surtout, la ville. Ce n’est pas comme si on nous voyait dans notre cadre : là, on voit la mer, on voit la ville d’en haut, on voit les canaux. Et le nouveau pont. Donc la ville est une actrice à part entière de la série !

 

 

Merci à tous les deux pour vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Xavier Deluc évoque sa première année à l'image dans cette quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Xavier,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On se retrouve au festival 2022 de la fiction TV de la Rochelle. Sans doute est-ce joie pour vous d’être ici car c’est l’occasion notamment de rencontrer une partie du public qui vous suit fidèlement depuis tant d’années ?

Exactement ! Ce que vous dites est très juste : il y a une vague de bonheur, de surprises même au début, il y a un appel d’air de public, énorme qui fait que l’on se rend compte d’abord de sa popularité mais aussi de la fidélité des spectateurs/spectatrices, de leurs encouragements et c’est là que vous réalisez encore plus que vous ne travaillez pas pour rien, que vous faites des choses pour faire rêver le public.

Justement, quels retours pouvez-vous avoir du public, sur la série mais aussi sur l’arrivée de votre personnage ?

Ils me disent que « c’est bien, que je suis bien dedans », ils me parlent aussi de « Section de recherches » où j’ai passé 15 ans. Il y a des choses aussi sur le proc, ils m’appellent « le proc » : « ça va le proc ? J’ai fait des bêtises, ce n’est pas grave ? Qu’est-ce que je fais ? Je vais à la police ? ». D’autres me disent que « c’est super sympa, on est content de vous voir dans cette aventure, merci ». Souvent, le mot qui est dit est « surtout, vous continuez, vous ne nous abandonnez pas », c’est touchant ! Ils veulent que je continue ce métier, à participer à cette aventure, de façon plus ou moins importante, selon les rôles et les propositions.

 

 

Vous êtes à l’image sur DNA depuis un an, programme qui a fêté ses 5 ans récemment. Cela doit aussi certainement vous rendre fier de voir que, après toutes ces années, le public est fidèle chaque soir ?

Ah oui ! Pour moi, c’était une satisfaction de voir toute l’équipe qui a fait cela sans moi J et je n’ai pas à ramasser les lauriers de ce que je n’ai pas fait. Mais ça donne du bonheur de voir d’autres avoir du bonheur avec cette aventure, comme j’ai pu en avoir sur « Section de recherches ». Je pense aux techniciens, aux acteurs, à la production, à la chaine,…j’ai une grande humilité et une joie de vivre, c’est cool ! Mon petit bonheur est de me dire que « c’est marrant, je fais partie de cette aventure », je suis content aussi, je ne me suis pas trompé sur le choix de l’aventure et les rencontres humaines qui se font sur ce tournage.

Quel regard portez-vous sur la première année de votre personnage ?

Sa façade sociale et de travail fait qu’il est un peu ferme, injuste parfois, il veut souvent avoir raison, alors qu’il ne l’a pas toujours. Il a du mal à reconnaitre qu’il peut avoir tort, c’est presque un acteur en faitJ. Et il est papa poule à la maison, il veut donner des conseils qui n’en sont plus, je trouve cela rigolo de le rendre un peu maladroit et pathos de ce côté-là, je me régale ! Je peux pousser un peu le curseur…

 

 

Cela vous permet une palette de jeu large et variée…

Oui ! D’autant que, là, dans un mois et demi, les spectateurs verront ce que nous venons de tourner et ce sera encore une autre palette…avec l’aspect sentimental, où on va le découvrir encore autrement et on se dira « mais c’est quoi ce truc ? ». Effectivement, cela me permet de m’amuser avec des palettes de couleurs de jeu, c’est très sympa ! Je commence à prendre tellement de plaisir qu’il faut que je commence à faire attention car je vais peut-être en faire des tonnes…Mais, profitons de la vie !

Après « Section de recherches », où vous étiez à l’image seulement quelques semaines dans l’année, ici vous êtes présent encore plus régulièrement. Du coup, abordez-vous différemment la façon d’amener votre personnage et de vous l’approprier ?

Oui, on peut risquer des choses et les rattraper plus tard, on peut en garder sous le pied, pour plus tard et on peut être un peu plus détendu en se disant « ce n’est pas grave si aujourd’hui j’ai moins de choses à manger, demain il y aura plus de nourriture pour l’acteur », on est moins dans l’impatience !

 

 

Vous avez aussi retrouvé, dans l’équipe, pas mal d’anciens camarades de jeu. C’est un peu la famille pour vous…ce qui a peut-être accéléré et facilité votre intégration ?

C’est vrai aussi, en même temps ce sont des situations et des rôles différents donc des positions différentes, ça devient amusant et ça m’a permis de relativiser : parfois, un acteur peut jouer quelque chose de très très très important, parfois d’important mais moins et le vivre bien, plutôt que de vivre dans l’aigreur ce genre de position, parce que les copains sont une corporation : on s’encourage, on sait que c’est comme cela un jour et si le rôle est là, comme cela, c’est qu’il ne peut pas être plus que cela, puisque c’est sa place ainsi. Je ne sais pas si ce que je viens de dire est une grande véritéJ, en tout cas c’est ma réflexion.

Après ces 12 premiers mois à l’image, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

Qu’il prenne un peu plus d’emphase encore, qu’il soit à l’aise et peut-être odieux à souhait, tout en ayant beaucoup d’humanité parce que je crois que le public adore ce genre de personnage. Ce n’est pas un méchant mais quand ce genre de personnage fonctionne, avec un fond un peu noir, les spectateurs se régalent. Si je peux les régaler…mais avec quand même des moments de tendresse : on comprend qu’il soit comme cela mais, en même temps, il a de bonnes raisons…il y a un côté jubilatoire. Si je pouvais réussir à être de plus en plus authentique, tout en m’amusant, telle est ma quête et j’espère que j’y arriverais un jour…

Merci, Xavier, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Emmanuel Moire dresse le bilan de sa première année à l'image !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Emmanuel,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve pour l’édition 2022 du festival de la fiction TV de La Rochelle. On imagine sans doute la joie, pour vous, d’être ici, notamment pour rencontrer une partie du fidèle public de la série…

C’est vrai ! Déjà, c’est de la nouveauté pour moi car je n’ai jamais fait de festival de la fiction donc c’est vraiment nouveau. Cela ne fait pas longtemps que je suis dans la série, ça ne fait qu’un an donc je découvre le festival de La Rochelle. Je trouve que c’est un sublime endroit, que c’est parfait pour découvrir un festival. Effectivement, je mesure l’impact de la fiction dans la vie des gens, quelque qu’elle soit, quel que soit le média. Je suis toujours admiratif de savoir que, nous, quand on travaille de notre côté, ça crée quelque chose dans la vie des gens, que ça les touche, que dès fois ça les fait se questionner. Je trouve que, du coup, la fiction est comme la chanson pour moi, c’est-à-dire que le fait de raconter des histoires permet aux gens de comparer, de réfléchir, de remettre en question quelque chose et j’aime la vertu de ces arts-là du coup. C’est important et ça me rappelle à chaque fois que, même si, pour moi, c’est un travail que j’aime évidemment, il est important parce qu’il a des conséquences dans la vie des gens, qui reçoivent des choses, des chansons, des histoires, des livres ou des fictions. J’aime bien cela, me sentir du coup responsable de quelque chose d’important. Je trouve que c’est une vraie responsabilité en fait : souvent, on oublie, en tant qu’artiste, que, quand on fait des choses comme cela, ce n’est pas juste pour notre égo ou pour nous montrer, en tout cas c’est comme cela que je travaille. Et tout cela me le rappelle. Je viens d’arriver, je suis là depuis hier et je le vois bien effectivement…Bon, les gens viennent me parler de fiction, de chanson, un peu de tout J mais c’est très agréable d’être là.

 

 

Vous l’avez dit, vous êtes à l’image depuis un an et la série existe depuis 5 ans, avec une fidélité du public qui ne se dément pas. Cela doit vous rendre fier sans doute ?

En fait, je crois que la quotidienne est un exercice particulier. Je le vois bien, j’ai des gens autour de moi, que je connais, dont mes parents, qui suivent et qui regardent, je vois bien ce que ça fait chez eux. Quand ils m’en parlent, ils ne m’en parlent pas comme une fiction, ils m’en parlent comme si c’étaient des gens qu’ils connaissaientJ, je vois que, d’un coup, il y a une espèce d’attachement à quelque chose qui les fait rêver. En même temps, ils se sentent concernés par le quotidien de ces personnages-là donc je peux comprendre que ce soit addictif. Comme je suis un bon élève, je ne regarde pas tous les soirs mais je me rattrape sur Salto, du coup je regarde tout ce qui est diffusé. Même si mon personnage ne joue pas tout et n’est pas à l’écran sur tout, pour moi il est censé être au courant de ce qui se passe notamment pour le personnage de Charlie. Donc je regarde tout ce qui se passe et j’avoue que, moi-même, je me prête au jeu et, dès fois, quand les cliffhangers de fin d’épisodes sont bien faits, évidemment que ça donne envie de revoir. Parfois, d’une arche sur l’autre, certaines sont très très bien écrites et créent vraiment un engouement : je trouve ça fabuleux qu’on arrive à cela. Pour moi, c’est très créatif de susciter l’intérêt de la part des auteurs chez le spectateur pour que ça lui donne envie de revenir. Donc je comprends que les gens soient au rendez-vous en fonction des périodes et des histoires, je trouve cela chouette.

 

 

Après un an à l’image, quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Il est très passionné de son métier ! Je pose un regard assez fier dessus, déjà parce que je trouve que c’est un beau personnage. J’aime les mots avant tout, j’aime susciter l’éveil chez les autres, c’est-à-dire cette possibilité d’éveiller la propre conscience, la pensée, d’être sur l’authenticité et la sincérité des choses. J’aime cela avant tout, dans ma vie et je m’en suis nourris, je me suis dit que j’allais mettre tout cela dans ce prof. En fait, c’est cool, il a en face de lui des élèves qui ne demandent qu’à se construire, qu’à construire leur pensée, qu’à construire leur façon de voir les choses, leur discernement, leur discours et à le faire à travers des exemples de littérature mais pas que. Je pense qu’un prof de français/philo a envie que ses gamins deviennent des adultes responsables, par eux-mêmes autonomes. Ce sont des choses qui me marquent, qui, dans ma vie, me passionnent. C’est-à-dire que j’ai passé énormément de temps à travailler pour être authentique, pour me sentir autonome, pour me sentir responsable, pour savoir qui j’étais, ce que je pense, ce que j’aime, ce que je n’aime pas. Je trouve, en fait, que ce qui est cool, quand on prend de l’âge, c’est la notion de transmission ! Je n’ai pas d’enfant, je me suis dit que c’est génial, que j’allais pouvoir le faire dans la série, d’autant plus que mon fils arrive. Il y a tout cela et j’ai pris beaucoup de plaisir à mettre tout ça dans ce rôle. Même s’il faut être honnête, pour cette premier année ils ont posé le personnage, qui a plutôt servi les intrigues des autres. Mais on n’en sait pas plus sur ce bonhomme.

Ce qui est très cool, ce que, vraiment, la prod est superbe car ils ont décidé de l’étoffer. Tout arrive maintenant, en tout cas son passé va débarquer, on va savoir qui il est, d’où il vient, qu’est-ce qu’il vit. J’ai joué et tourné déjà beaucoup de choses cet été, qui vont arriver là et je vais encore tourner beaucoup de choses très très fortes, c’est vraiment super. Sur vraiment le perso, François et pas forcément sur le prof de français. Donc je suis ravi d’avoir passé une première année où j’ai pris mes marques, parce que je n’avais jamais tourné donc ce n’était pas évident au début. Je savais construire un personnage, travailler de manière autonome sur mon travail à moi mais je n’avais pas du tout l’expérience du plateau. J’avoue qu’arriver sur une quotidienne était, au départ, très très très angoissant pour moi, il m’a fallu du temps. Mais, là, au bout d’une année, le plaisir est là, je me sens rodé dans l’exercice et je commence vraiment à jouer comme j’ai envie de jouer maintenant. Donc je suis quand même dans la gratitude de cette première année, qui m’a permis de me mettre le pied à l’étrier, de commencer à tourner sur un plateau d’une quotidienne.

 

 

Avec, en plus, un rythme de tournage très soutenu sur une quotidienne…

C’est un marathon, parfois. C’est très frustrant parce que, parfois, on n’a pas le temps de faire les choses. Je suis un artiste, comme je le dis toujours, « diesel », j’ai besoin de faire et de refaire les choses pour, un moment, me dire « ah, c’est là ». Sauf que si je n’ai pas ce chemin qui me mène à trouver là où j’ai envie d’être, entre la mise en scène, les directions et ce en quoi je crois, je peux avoir des frustrations. Donc j’ai appris à trouver cela plus rapidement et en à profiter, dès que l’on fait une répétition ou une mise en place, pour chercher de suite ce que je veux, en appliquant ce qu’on me demande. Donc c’est un exercice très particulier, vraiment, que je ne connais pas. Sincèrement, pour être un artiste de spectacle vivant, quand on arrive sur scène, on a souvent eu 6 semaines de répétition avant pour travailler donc je suis alors rodé, je sais d’où je viens, je sais ce que je dois faire, du coup je suis aussi souple en fonction de ce qui se passe. Là, ce n’est pas du tout cela, on commence, on fait, on tourne : « les gars, attendez, je ne suis pas là ! ». Vraiment, ça a été très très particulier au départ de comprendre et de me dire que je n’ai pas le choix que d’accepter, qu’il va falloir que je réussisse à faire ce que je pense savoir faire, avec tout ça. Il m’a fallu quelques mois pour trouver le truc ! Mais je le prends comme un vrai labo de travail, comme si, d’un coup, je devais me demander quel comédien je suis, si j’ai accès facilement à ça, sinon comment faire. C’est assez intéressant pour moi, j’ai l’impression, vraiment, d’acquérir une expérience d’autonomie très intense.

On l’a vu ces derniers mois, François est en couple, avec Charlie, qui est bien moins âgée que lui. C’est là aussi un thème fort qui est abordé en access prime-time, sur TF1…

Je trouve cela super ! En plus, vraiment, dans l’écriture, ils décident que ce n’est pas un problème pour eux, que c’est un problème pour les autres. Je suis totalement d’accord avec cela, je trouve ça génial à défendre. Ce n’est pas parce que je suis totalement d’accord avec cela que la majorité des gens le sont, je vois bien que ça peut questionner, je l’ai remarqué au travers de ma mère, qui m’a dit que « c’est bizarre quand même ». Même si, maintenant, c’est acté…on s’attache à ces gens, on se dit qu’ils s’aiment et… c’est faisable, ça existe plus qu’on ne le croit. C’est super, au contraire !

 

 

Vous abordez, je trouve, un point essentiel de la quotidienne, elle a une vraie vertu, celle de faire entrer dans les foyers des gens des sujets sociaux pas si faciles que cela. Que ce soit sur la grossophobie, l’homosexualité, la différence d’âge,…plein de choses dont, peut-être, le public de DNA n’est pas au courant. Peut-être aussi qu’une partie des gens ne veulent pas, initialement, voir les problèmes sociaux de leur époque. Je trouve que la vertu de la quotidienne permet de ramener cela devant les yeux des gens : c’est concret, ça existe, ce n’est pas juste de la fiction. Comme les gens qui regardent la quotidienne ne considèrent pas que c’est une fiction, ils ont l’impression que ce sont des personnages qu’ils connaissent, auxquels ils s’identifient et ils intègrent alors ces problèmes-là : ça les fait se questionner, parfois sur leur propre vie, sur ce qu’ils peuvent vivre chez eux, dans leur foyer, sur ce qu’ils peuvent voir ou ce qu’ils ne voient pas, qu’ils entendent et qu’ils ne veulent pas croire peut-être. Donc je trouve que c’est une vraie vertu. Je suis assez admiratif de cela, d’oser ! Au mariage de Roxane avec une autre femme, ce n’était pas rien non plus. Je trouve, en tout cas, cela super, j’adore la vertu de la quotidienne. On ne parle peut-être pas de la quotidienne dans ces termes-là mais je trouve que, parfois, elle ramène des choses dans le foyer des gens, c’est honorable, vraiment !

Merci, Emmanuel, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Clémence Lassalas nous parle de l'évolution de son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Clémence,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve dans le cadre du festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle. On imagine la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici, pour défendre votre belle quotidienne ?

Oui, c’est super ! Pour moi, c’est le premier festival auquel je participe, que ce soit après 4 ans sur DNA ou même de toute ma carrière. Donc je suis vraiment ravie. Surtout, l’ambiance, ici, est vraiment super sympa, c’est hyper familier, il n’y a pas vraiment de pression, c’est vraiment très cool. Oui, je pense que, pour un premier festival, je ne pouvais pas tomber mieux.

Plus globalement, on le sait, le succès d’audiences de la série ne se dément pas, année après année. Sans doute que cela vous rend fière ?

Ah ben, oui, carrément ! C’est aussi de cela qu’on dépend et c’est ça aussi qui nous prouve que ça plait et que ça plait toujours. Cela motive encore plus en fait à faire les choses et, moi, dans mon personnage, à être encore plus impliquée. Evidemment que c’est une énorme reconnaissance en fait : on est très contents et je suis très contente !

 

 

Justement, si l’on revient sur votre personnage, il a vécu un été très animé, notamment à la paillotte. Là, pour la rentrée, la famille s’agrandit. Vous avez la chance d’avoir un nombre important de palettes artistiques à jouer…

C’est un vrai cadeau ! La paillotte était géniale, elle m’a permis de tourner avec des personnages avec lesquels je n’ai pas l’habitude de tourner. C’était vraiment un plaisir ! C’est comme une petite parenthèse, après une année de lycée. Effectivement, avec tous les petits drames et les agressions qui se sont passés, c’est génial pour moi, en tant que comédienne : cela me permet d’alterner entre la comédie et du dramatique, quelque chose de plus profond, où je peux montrer une autre facette de mon personnage. Oui, c’est riche, je grandis grâce à cela.

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Ce doit être une vraie école artistique cependant…

C’est une super école parce que, justement, il n’y a pas de temps mort, il faut être tout le temps réactif. Parfois, sur une journée, on peut tourner jusqu’à 7 scènes avec des fois une vingtaine de pages à apprendre. Quand on les enchaine tous les jours pendant 3 semaines…C’est pour cela que c’est une super école, notamment pour la mémoire : maintenant, en lisant une feuille, je la connais donc c’est parfait ! Comme le rythme est très soutenu, ça apprend aussi à savoir se placer, à connaitre les angles, les axes de caméra, …En vrai, c’est la meilleure formation !

 

 

Quel regard portez-vous sur l’évolution de votre personnage ?

Normalement, mon personnage était un guest et ne devait être là que 2 semaines, pour l’hiver. Quand ils m’ont faite revenir avec toute ma famille, jamais je ne me serais douté que je serai encore là 4 ans après. En 4 ans, l’avantage est que l’on a le temps d’explorer toutes les palettes et facettes du personnage. Justement, maintenant, ce que j’adore, c’est que, dans cette relation avec le personnage de François, il y a quelque chose de beaucoup plus mature, de beaucoup plus adulte. Finalement, on ne va pas oublier que Charlie n’a plus vraiment de famille, il ne reste que les Moreno donc je pense que, pour elle, c’est un repère et, effectivement, ça la fait grandir, bien qu’elle garde quand même son caractère. Personnellement, c’est ce que j’adore le plus sur ce personnageJ. Mais elle est quelqu’un de plus réfléchi, de plus adulte, c’est ce qu’il fallait à Charlie. La grosse évolution de ces 4 ans, c’est que Charlie est devenue femme, ce n’est plus une gamine ni une peste.

Au fur et à mesure de ces 4 années, y mettez-vous plus ou moins de vous en Charlie ?

C’est marrant que vous me posiez cette question car, dernièrement, sur le tournage, j’étais en train de me demander si c’est moi, Clémence, qui joue ou si c’est Charlie. Du fait qu’elle soit devenue un peu plus mature, elle correspond plus à moi, à ce que je suis maintenant car moi aussi j’ai grandi. Parfois, à l’extérieur, en privé, je vais avoir des réactions avec des amis où ils vont me dire « tu ne fais pas ta Charlie, là ? » donc je ne sais plus. C’est vrai que, là, maintenant, entre Charlie et Clémence, c’est ambigu !

 

 

Plus globalement, quels retours pouvez-vous avoir du public sur votre personnage ?

J’ai un personnage que les gens, je pense, aiment détester. C’est un personnage que l’on attend toujours par ses petites phrases et ses petits pics. C’est ce qui plait au public !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

Honnêtement, que ça continue, que ça continue d’évoluer et d’avoir, sur DNA, des intrigues qui vont aller chercher de nouvelles couleurs et de nouvelles palettes.

Merci, Clémence, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Ici tout commence : Catherine Marchal nous partage ses ressentis sur l'évolution de Claire, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Catherine,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous incarnez le rôle de Claire Guinot depuis deux ans à l’image…

On vient de démarrer le tournage de la troisième année, on a fêté nos deux ans, ça passe très très vite, ça file à une vitesse dingue.

Quand vous aviez démarré, vous aviez mis en avant l’aventure humaine et collective qui vous tenait particulièrement à cœur…

Oui, c’est vrai, c’est un peu l’effet de troupe que l’on a au théâtre. C’est plus qu’une série chorale, c’est vraiment une série troupe car on est tous dans un même lieu, en permanence, qu’est le château, à Saint-Laurent d’Aigouze. Il y a quelques décors extérieurs aussi mais, la plupart du temps, on est dans ce château. On se croise, on se voit dans les loges, on se retrouve tous les matins donc on arrive vraiment comme si on arrivait au théâtre. C’est vrai que c’est un lien très différent d’une série classique, où on ne se voit que quelques semaines dans l’année.

 

 

C’est votre première quotidienne, vous êtes là depuis la première heure, le succès a été fulgurant. Vous attendiez-vous ensuite à une telle fidélité du public ? Le regard des gens sur vous a certainement changé aussi, au travers de l’impact d’une quotidienne ?

C’est vrai ! J’ai appris quelque chose récemment : les producteurs, les auteurs,…tous les gens qui étaient à l’origine artistique et production de cette série-là étaient paniqués avant la première diffusion : personne ne savait si ça allait marcher ou pas. Vraiment, il y a eu une vraie crainte que j’ai découverte-là. Je pensais que tout le monde allait être zen et confiant parce que l’on avait fait du beau travail et qu’il n’y avait aucune raison que ça ne marche pas. J’étais quand même pas mal confiante mais j’ai appris que c’était important que ça marche, que c’était un énorme challenge et qu’ils étaient tous très très très inquiets. Donc c’est bon signe, ça veut dire qu’il y avait une exigence artistique et surtout qu’il y avait une prise de risque dans le ton. C’est vrai que l’on a des scènes que l’on ne voit pas ailleurs, c’est très peu politiquement correct parfois et il faut prendre le risque de faire ça. On traite des sujets forts, on traite des sujets de société, on va loin dans ces sujets-là, on n’oublie rien, il n’y a pas de tabou et c’est ça qui a accroché, alors que ce n’était pas sûr que ça accroche…

La relation entre Claire et Olivia est aussi une super idée…

C’est une histoire parmi d’autres qui a été traitée et qui a libéré la parole à énormément d’autres personnes dans le public, de femmes de plus de 50 ans qui font leur coming-out. Ce n’est pas traité dans les fictions, les hommes sont traités, les jeunes sont traités mais des femmes qui ont passé un certain âge et qui se mettent en couple, ça existe dans la vraie vie, il y en a plein et on a eu des répercutions folles sur le public, ça a libéré la parole dans les maisons, c’est génial !

 

 

Il faut aussi dire que Claire est de temps en temps malmenée par son fils, Louis n’est pas facile…

Ça, je vous avoue, j’en ai marre ! A la maison, ça ne se passe pas du tout comme cela chez moi. Donc je commence à en avoir marre, je pense que les auteurs l’ont vu et que, à un moment donné, ça suffit. Là, il y a une espèce de bascule qui est en train de se faire, le rapport de force est en train de s’inverser, Louis ne se soignera jamais, il restera comme il est, il n’y a aucune raison qu’il change, c’est foutu pour foutu et elle commence à prendre conscience que c’est en train de lui gâcher la vie, que ce n’est pas forcément bon pour lui d’être en soutien, d’être dans le dénis, d’être dans l’affection, de rattraper ses conneries par derrière. Donc elle décide, à un moment donné, de couper le cordon que lui ne veut pas couper ! Ce n’est pas évident, il va toujours vouloir son lien avec sa mère qui est très important, c’est un amour déviant et la manière pour lui de garder ce lien entre eux est de venir la provoquer, sans arrêt. Donc il va continuer à le faire mais il y a une bascule forte avec ses fiançailles où elle ne sera pas venue…

Même pour le prix Vatel, il y a eu un début de rupture, où elle n’a pas voulu l’aider…

Elle a refusé de l’aider, c’est la première fois. J’ai cette sensation qu’elle avait un peu peur de lui avant, aujourd’hui elle n’a plus peur de lui. C’est une énorme progression ! Evidemment, une telle évolution est toujours super intéressante à jouer.

On a vu ses regrets tout de même de ne pas être venue aux fiançailles…

Il y a un dilemme quand même, ça reste un message très très fort mais elle a tenu jusqu’au bout : Bravo Claire Guinot, bravo les auteurs !

 

 

Cela vous laisse-t-il du temps pour développer d’autres projets ?

En réalité, une quotidienne nous prend tout notre temps mais j’en trouve encore, quand même. Quand un autre projet arrive, ça déborde du coup un peu niveau emploi du temps mais ce n’est pas grave, il faut assumer tout cela. On a aussi un dialogue et une bienveillance vis-à-vis des producteurs de « Ici tout commence », qui nous autorisent à nous échapper, si les intrigues le permettent. On peut alors faire autre chose et, là, j’ai le bonheur de partir sur un « Meurtres dans le Béarn », un nouvel épisode de cette collection qui cartonne, en duo avec Isabelle Otero. Donc je ferai une colonelle de gendarmerie, je reprends les armes et un rôle de flic que j’aime bien, qui me plait à jouer de temps en temps.

J’ai aussi mis en place des choses pour de la mise en scène de théâtre, qui vont arriver cette année. Je referai bien également de la mise en scène pour un seul en scène avec quelqu’un, j’aime bien les spectacles d’humoristes car, justement, je trouve qu’ils manquent de mise en scène. J’apporte une vraie plus-value là-dessus. J’aime toujours la comédie, une nouvelle qui s’appelle « Force de vente » va certainement se jouer sur Paris…mais le théâtre est toujours long.

J’aimerais bien aussi revenir sur les planches, en tant que comédienne, j’ai notamment un projet que j’aimerais bien faire. Cela fait dix ans que je ne n’y ai pas joué ! D’ici là, une belle arche et plusieurs intrigues arrivent sur ITC, je suis bien revenue, je vais être très très très présente dans les deux mois qui arrivent, les premières diffusions commencent d’ailleurs en ce moment…

Merci, Catherine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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