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C8 - Les Mandrakes d'Or : Charlotte Bermond évoque la 31è édition !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Ce vendredi 1er janvier, vous animerez, à 21h05, avec Maxime Guény, la 31è édition des Mandrakes d’Or, sur C8. Très simplement, quel en est le principe ?

C’est à la fois un spectacle, une émission mais aussi une cérémonie qui récompense les plus grands magiciens du monde, venant des quatre coins de la planète et à qui nous remettons un Mandrake décerné par l’Académie Française des illusionnistes. C’est une récompense très reconnue dans le milieu de la magie, qu’on pourrait comparer aux Oscars pour le cinéma. Au-delà de cela, c’est un programme familial, qui plaira aussi bien aux petits qu’aux grands. On passe un moment aussi féérique, que drôle, mais surtout très impressionnant. Cette année encore, des numéros inédits en France sont mis à l’honneur avec notamment de la grande illusion et des performeurs récompensés notamment dans des émissions comme « America’s Got Talent ».

Sans tout en dévoiler, pour nous mettre un peu l’eau à la bouche, quels principaux noms de la magie seront présents pour mettre en avant leur numéro ? Quels registres seront abordés ?

D’une part, il y aura quelques « fidèles » du programme : je pense à notre très cher ami et invité récurrent, Vincent C, qui, lui, est le spécialiste de la  magie trash et décalée… ou bien encore le célèbre Fabien Olicard, qui fera un tour de mentalisme bluffant. D’autre part, il y aura le gratin de la magie internationale qui se produira aussi sur la scène du Casino de Paris ! Par exemple, un duo incroyable d’espagnols, qui s’appelle Diego et Helena et qui propose un mélange de cirque et de magie. C’est vraiment une des belles découvertes pour moi, cette année. Sur le tournage, ils m’ont vraiment touchée en plein cœur. Ce duo est accompagné par l’un des plus grands harmonicistes du monde, Greg Zlap, (qui accompagnait Johnny Hallyday sur scène), il a joué en impro totale car ils se sont rencontrés en direct sur le plateau. C’est vraiment, pour moi, l’un des moments forts de la soirée.

 

 

Vous verrez également Léa Kyle, finaliste de « La France a un incroyable talent » sur M6, qui sera elle aussi récompensée d’un Mandrake d’Or. C’est une jeune femme qui fait du « quick change » - changement rapide de costumes. Vous allez voir comme elle a révolutionné ce style de magie. C’est la première fois qu’une artiste réalise ses changements de costumes à vue, sans que personne ne voit « le truc ». Je ne vais pas tous les citer, mais il y aura beaucoup d’autres d’artistes de ce niveau : Florian Sainvet, Kevin Micoud, ou encore les Ehrlich Brothers… Il y aura également un autre allemand, Blub, un artiste plein de poésie. Il jonglera avec des bulles de savon, c’est à la fois clownesque et très joli visuellement.

Voilà, ce sera donc un programme très riche, avec de l’humour, du mentalisme, du visuel. Je pense que cette édition est encore plus “magique” que les précédentes, malgré le fait que cette année soit si particulière, par rapport à la crise sanitaire. Il faut aussi le souligner.

On peut d’ailleurs le dire, cette nouvelle édition est placée sous le signe de la modernité et de la magie 2.0 ?

Oui, je vous parlais à l’instant de Kevin Micoud, qui est mentaliste, par exemple il va jouer avec des hologrammes ! Sur la scène, c’était déjà incroyable, et il parait qu’à la télé ça l’est tout autant ! Vous me direz ? D’ailleurs, il y aura un aussi numéro visuel qui agira sur les téléspectateurs directement chez eux. Mais je vous laisse la surprise pour le soir de l’émission.

 

 

A noter aussi la présence de plusieurs guests. Quelles premières impressions ont-ils eues sur le tournage ?

C’est toujours “la magie du spectacle”, sans jeu de mots. Honnêtement, à chaque fois, ils viennent avec, je pense, leurs yeux d’enfants, et ils se laissent, comme n’importe quel autre spectateur dans la salle, complètement emporter par “cette magie du spectacle” et les prestations vraiment incroyables de ces artistes. Quand ils viennent ensuite sur le plateau pour remettre le Mandrake d’Or, eux qui sont des parrains, qui sont là pour féliciter et remettre le prix à chacun des artistes, le discours qui en ressort est : « waouh, c’est bluffant…et, surtout, merci de nous faire vivre des moments comme cela, uniques et magiques ».

 

 

Quant à vous, on imagine que vous avez, une nouvelle fois, été bluffée ?

Oui, je garde toujours mon âme de petite fille. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui me disent « mais pourquoi tu n’essayes pas de savoir les tours, les trucs et astuces ? ». Je leur réponds que je n’y vois pas d’intérêt, que je suis là en tant que présentatrice mais surtout en tant qu’artiste pour mettre en valeur et mettre en lumière d’autres artistes. Si je perds cette magie, comment puis-je les présenter avec autant d’amour ? Oui, je suis toujours bluffée par ce que je vois et toujours très émue. Parce que, pour moi, la magie, au-delà du spectaculaire, est quelque chose d’émouvant et de beau. Voilà, c’est de la beauté artistique.

D’ailleurs, avez-vous participé à certains des numéros présentés ?

C’est la nouveauté de cette année. En 2019, nous dansions, en 2020… Maxime et moi-même avons fait des tours de grande illusion, que nous avons répétés en amont avec Gilles Arthur, le célèbre illiusionniste et producteur de ce show. On ne se prend pas pour des vrais magiciens rassurez-vous mais je pense que l’on va tout de même vous surprendre !

En tout cas c’était jubilatoire. Ce que j’ai découvert, c’est que la magie demande une précision incroyable. C’est-à-dire qu’il n’y a vraiment pas le droit à l’erreur… Tout ! les mouvements, les faits et gestes, le timing, tout est calculé à la seconde près, au mouvement près pour que, justement, l’illusion ait lieu. Et c’est vrai que la réaction du public à la fin d’un numéro de magie est jouissive, c’est incroyable. Donc, oui, oui, c’était une super expérience, c’était génial, j’ai vraiment adoré.

 

 

Nous l’avons dit, vous retrouvez Maxime Guény pour cette nouvelle édition. On imagine le plaisir que cela a dû être pour vous de partager une nouvelle fois l’antenne avec lui ?

Oui, c’est toujours un plaisir et c’est presque devenu une habitude maintenant parce que c’est la troisième année consécutive. C’est devenu notre rendez-vous annuel sur C8 ! Après, avec Maxime, on se retrouve aussi ensemble sur une émission de radio, « Un éclair de Guény », dans laquelle je participe en qualité de chroniqueuse. Donc on se voit très régulièrement mais notre rendez-vous annuel de magie est toujours un plaisir en plus, ça c’est sûr.

En quoi le contexte sanitaire actuel que l’on connait tous a-t-il influencé sur le contenu du programme ?

Le producteur, Gilles Arthur, s’est dit dès le début que, coûte que coûte, il mettrait en place son show, son émission. Parce que, même si on vit quelque chose de très compliqué en ce moment avec la crise sanitaire, il faut garder espoir et continuer à vivre avec. Donc on est partis sur cette idée de construire le show comme d’habitude, et de s’adapter ensuite au fur et à mesure. C’est vrai qu’il a fallu s’adapter très rapidement. Par exemple, le fait que l’on ne puisse pas faire venir certains magiciens de l’étranger.

 

 

Autre problématique de dernière minute : le couvre-feu qui s’est mis en place à quelques jours du show.

Malgré tout, j’ai envie que l’on reste sur une touche positive, que l’on se dise que l’on a réussi à faire un show extraordinaire malgré les pressions et les conditions particulières dans lesquelles nous étions. Je pense que le public a vraiment apprécié la soirée. La magie était d’autant plus grande parce que nous étions fiers et émus d’être présents sur ce plateau ensemble ! J’ai hâte que vous découvriez le show vendredi soir !

Merci, Charlotte, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Hélène Degy évoque le retour de son personnage dans la série à succès de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Hélène,

Quelle joie de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Ce mercredi 30 décembre, les téléspectateurs de la série à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil » pourront vous revoir dans le rôle de Gaëlle Lestrac. A titre plus personnel, on imagine la joie que cela a dû être pour vous de retrouver vos camarades près de deux ans aprè?

Oui, tout à fait ! Il y a deux ans, une sacrée aventure, une expérience assez folle, des rencontres humaines fantastiques, des partenaires de jeu avec lesquels je m’étais vraiment amusée.

Jai eu la chance dinterpréter un personnage qui a eu une super belle arche, je suis passée par  plusieurs registres, de la comédie au drame, avec des situations vraiment très très belles à jouer. Entre la flic de terrain, super sportive, les situations cocasses, en mode « comédie romantique » avec Alex… et plus tard, la mauvaise meurtrière, sa grande fêlure, ses manipulations, le sacrifice de son histoire damour… bref j’ai eu à interpréter, presque « sans transition », un personnage, bien plus « torturé » qu’à son arrivée dans la série. Et assumer pleinement son côté « dark », inavouable… alors que j’avais battit d’autres fondations…  Ça avait été vraiment, en tant que comédienne, un vrai bonheur de jouer ce personnage et qui, je pense, a marqué le public à ce moment-là. On sattache à un personnage et tout dun coup, une facette inattendu de lui fait tout exploser. Ça ne laisse pas indemne, non ? Je pense entre autres à Alex qui a du bien en bavé derrière. ;) !

Deux ans plus tard, J’étais toute excitée à l’idée de ces retrouvailles ! Et ces jours de tournage avec mes partenaires de jeu ont été absolument délicieux, j’en n’avais jamais douté ;)

Quelques mois avant le tournage, quand j’ai découvert les scénarios, j’ai pris un plaisir fou à découvrir les nouvelles aventures de Gaëlle ! Même si, pour linstant, Gaëlle reste en prison, il se passe des choses … hehe. On ne sort pas de prison comme ça, même si on se comporte bien et même si on regrette… Les aventures restent pour le moment évidemment au même endroit… elle est très très confinée quoi ;)

 

 

Vous avez commencé à l’évoquer, vos retrouvailles sur le plateau ont été très chaleureuses…

Oui, laventure avait été très forte, de vrais liens se sont tissés depuis… Depuis deux ans, on s’est revu, j’ai eu la joie de partager des moments privilégiés avec certains… jouer au théâtre m’a permis également de provoquer de belles soirées retrouvailles…

Avec ceux que j’ai eu la chance de revoir sur le plateau de tournage cet automne, c’était comme si c’était hier… une complicité intacte !

Pour bien contextualiser les choses, rappelez-nous qui est Gaëlle, ce qui lui était arrivé et la situation dans laquelle elle était il y a deux ans.

Gaëlle est une super flic, qui débarque à Montpellier. Elle intègre l’équipe des flics, où il y a Manu, Alex, Stéphanie. Elle tombe amoureuse, drague et se fait draguer joyeusement par Alex…Ils vivent une histoire damour un peu cocasse, drôle et sincère. Ça va assez loin, il lui fait même rencontrer sa famille…. ça va jusqu’à la demander en mariage.

Gaëlle a un passé qui la rattrape lourdement… elle na plus ses parents, son père sest suicidé à cause dune femme, Jo Real, qui s’était amusée cruellement avec son cœur. Tant qu’elle n’aura pas vengé son père, Gaëlle ne peut pas passer à autre chose. Mais elle ne réussit pas à tuer Jo Real et, sous forme dempoisonnement à distance, cest André Faure, le père dElliott, qui meurt à sa place.

Gaëlle est une super flic mais surtout une très mauvaise meurtrière, elle laisse quand même quelques traces, quelle essaie de cacher. De fil en aiguille, tout laccuse, elle s’enfonce dans le mensonge et ment dans les yeux à Alex, l’homme qu’elle aime, se débat tant bien que mal.

Pour finir par des aveux face au commissaire Becker (qui débarque à ce moment-là dans la série). Elle demande un tête-à-tête avec Jo, pour lui faire comprendre tout le mal qu’elle a fait autour d’elle et que, si c’était à refaire, elle le referait. Gaëlle part en prison juste après une grosse scène de déchirement avec Alex. Cette tragédie est la fin de leur histoire damour.  Elle part en perdant tout.

 

 

Sans tout en dévoiler, dans quel contexte Gaëlle réapparait-elle à limage ?

En ce moment est déjà diffusé un début denquête, où, visiblement, on a voulu viser le commissaire Becker. Il y a même une vidéo qui est sortie. En fait, on comprend ce mercredi que cest le fils de ma codétenue en prison qui en est lauteur. Elle avait été placée injustement sous les barreaux, le commissaire pensait pouvoir laider, il lui avait même promis de le faire.

Sachant cela, Gaëlle se dit quelle peut aider ses anciens collègues. Elle va profiter de cette possibilité  pour le faire et pour revoir Alex. Elle va donc les aider à la condition que ce soit Alex qui vienne la voir en prison. Elle qui ne reçoit jamais de visite, qui est détestée du fait qu’elle soit une ex flic, à part par sa codétenue avant qu’elle ne se suicide, elle qui na plus de famille, elle qui vit dans le regret, qui a tout perdu, va convoquer lamour de sa vie. Ce sont des millions de sensations différentes qui la parcourent… je pense qu’elle ne dort plus depuis quelques jours.

En tant que comédienne, comment vous êtes-vous replongée dans la peau de votre personnage, deux ans aprè?

Comme je lai joué, en quelque sorte il est ancré en moi. Gaëlle a vécu deux années de prison, je me suis racontée son histoire comme celle dune extrême solitude. Parce que les détenus ne lui mènent pas forcément la vie facile. Cest rude.

 

 

Mon travail nétait pas d’être  « raccord » avec comment ça sest terminé il y a pile deux ans… puisque le temps passe… mais d’être au plus proche de la réalité de cette femme aujourd’hui, dans ces lieux, seule… qu’est ce que cela provoque de ne voir personne, de ne rien partager…  et par conséquent de toucher à la fragilité dans laquelle elle peut se trouver. Et puis comment se prépare t-on pour ce genre de retrouvailles ?  Qu’est ce qu’on va lui dire ? Comment ? Ça ne se passe jamais comme on la imaginé…  Cest tout cela qui se passe dans sa tête… Elle y met beaucoup despoir évidemment…Jai vraiment travaillé sur la fragilité du personnage à ce moment-là, elle est sur un fil.

Pour terminer, ce retour dans la série, pour quelques épisodes, vous donne-t-il lenvie de renouveler lexpérience ?

Complètement ! Pour moi, cest une petite porte qui souvre…Ce n’était pas du tout prévu que le personnage revienne. Ça aurait pu se terminer-là. Mais il y a ce retour et jen suis très touchée.

Une petite remise de peine ?  Oui, J’en serais ravie :) . Bon pour une certaine crédibilité de scénario, ce ne sera peut-être pas demain mais peut être après-demain :)

Dailleurs, les décors de ma cellule et du parloir sont super ! Il y a des tas de choses à jouer aussi dans ces lieux. Puis une liberté conditionnelle, hein…qui sait… Quand les auteurs développeront lhistoire de ce personnage après tout ce qui sest passé…  Ce sera également très intéressant. J’ai hâte de découvrir cela ! J’adore ces situations exceptionnelles à jouer. C’est très enrichissant, pour un comédien, de sy confronter. Je ne demande que cela, que lon écrive et que lon imagine des choses autours du personnage de Gaëlle, qui a plein de facettes et qui est donc passionnant.

Merci, Hélène, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Boyard Land : Aurore Delplace évoque sa participation au jeu d'aventure de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aurore,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Ce 25 décembre, on pourra vous retrouver dans un nouveau numéro de "Boyard Land", sur France 2, à 15h45, pour un spécial Noel. Où magie, fantaisie et frayeurs seront au rendez-vous. Très simplement, on imagine votre plaisir et votre joie de participer à ce numéro "festif" ?

Oh là là, oui ! Déjà depuis petite, je suis une fan de "Fort Boyard", je rêvais de faire cette émission. Comme "Boyard Land" est un peu le même genre, mais d'hiver et très drôle, j'étais trop heureuse de participer à ce programme. Je suis repartie avec énormément de bleus mais j'ai énormément ri. 

Etes-vous (ou avez-vous été) férue des parcs d'attraction ? Cette ambiance vous rappelle-t-elle de tendres souvenirs ?

J'ai toujours adoré les parcs d'attraction, les sensations fortes et tout ça, ça faisait très longtemps que je n'en avais pas faites. Arrivée sur ce décor, qui a été construit, qui est juste incroyable, c'était très beau. Dès que la nuit est tombée et que toutes les lumières se sont allumées, c'était vraiment féerique, magique, c'était assez fou. On avait l'impression d'être des gosses, on montait à chaque fois dans cette petite voiturette pour aller d'une attraction à une autre, on était des enfants et je pense que ça va se voir. 

Vous êtes-vous découvert de nouvelles phobies ? Ou les épreuves ont-elles révélés en vous et chez vous certaines choses ?

J'ai une phobie, ce sont les insectes et, évidemment, qui a eu droit aux insectes ? C'est moi...Je pense que ça va être drôle à regarder...non, je ne suis pas passée au dessus de mes phobies, je n'ai pas réussi à passer le cap de l'amitié avec les insectes...non, ça ne s'est pas produit...

En amont du tournage, vous êtes-vous préparée d'une façon particulière ? Ou avez-vous privilégié le jour J et l'instant présent ?

Non, je ne me suis pas préparée. Quoi qu'il arrive, je le prenais de manière cool et je savais que ma seule phobie était vraiment celle des insectes. Je m'étais dit que, si ça arrivait, tout le monde se moquerait de moi mais que ce ne serait pas grave, que j'essaierai d'y aller sans être sûre d'y arriver. Je sentais le truc arriver, je savais que ça allait être pour moi....et, pourtant, je ne l'ai pas dit, je n'ai pas dit que j'avais peur des insectes, pour essayer de ne pas influencer. Mais non, ça a été pour moi. Je ne m'étais pas préparée, j'aime bien laisser les choses venir comme elles viennent et puis, finalement, j'ai eu peur, j'avais les larmes aux yeux tout en riant évidemment parce qu'une phobie, c'est vraiment une phobie. Mais c'était plutôt drôle.

Un mot peut-être sur vos camarades de l'équipe rouge et sur ODP que vous défendez ? On imagine que le fait de jouer en équipe, pour une association, a été un facteur supplémentaire de motivation ?

C'est sûr ! Tout le monde motivait, on était vraiment une bonne équipe, on se motivait les uns les autres. Taig est un bon grand sportif, qui déteste perdre, il a bien drivé la machine. Avec Emma, on a même fait une attraction avec lui et il nous a portées, dans tous les sens du terme. Oui, oui, on était une vraie bonne équipe, c'est vraiment sympa, on avait l'impression de faire un match. En plus, quand on sait que l'on fait tout ça pour une association, c'est encore plus jouissif. En l’occurrence pour les orphelins des pompiers. On avait encore plus envie de se dépasser. C'est vrai que, pour en revenir aux insectes, je me disais "mais mince, pourquoi je n'y arrive pas ?"...je voulais aller gagner ces sous...mais bon, on a réussi après sur d'autres épreuves donc ce n'est pas grave. C'est vrai que ça donne un petit boost quand ce n'est pas pour soi que l'on joue mais pour une association, pour une jolie cause. On a encore plus envie de se dépasser...mais bon, on ne peut rien contre ses phobies. 

Sans dévoiler de grand secret, à quoi peut-on s'attendre pour ce numéro ?

Surtout à beaucoup de rire parce que l'on a vraiment beaucoup ri. A des cris, c'est certain. A moi faisant des grimaces, certainement beaucoup. Et, malheureusement, à un petit événement un peu triste, puisque Emma s'est fait mal, ce qui a été un peu dur. On sait que c'est un peu sportif, on n'est jamais à l'abri de se faire mal à une cheville, à un genou, à un doigt...c'est le risque, mais elle a été très forte, elle a gardé le sourire et a été incroyable.

Selon vous, en conclusion, qu'est-ce qui pourra plaire aux, on l'espère, nombreux téléspectateurs qui suivront ce programme ?

C'est diffusé le jour de Noel, en après midi, c'est parfait pour que les petits et les grands se retrouvent... c'est formidable, c'est génial, c'est parfaitement au bon moment !

Merci, Aurore, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Dorian évoque son parcours jusqu'à l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Dorian,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions !

Vous avez été éliminé à l’orientation, comme Lola, lors de l’édition de « Koh Lanta », dont la diffusion vient de s’achever sur TF1. Racontez-nous ces plus de cinq heures de fouilles…Comment se sont-elles passées ?

Sincèrement, je n’ai pas trop vu le temps passer. C’est vrai, j’étais tellement épuisé que, clairement, je n’étais plus lucide. Je ne peux pas vraiment expliquer ce qui s’est passé. Cinq heures, c’était interminable mais, en fait, j’ai eu l’impression de ne rester que vingt-cinq minutes. C’était vraiment bizarre. A la fois, c’était très long et, à la fois, ça passait très vite. Voilà, clairement, je n’étais pas assez lucide et clairvoyant pour mener à bien cette épreuve. Je pense que si j’avais eu la chance de trouver un élément remarquable dès le début, j’aurais sans doute été beaucoup plus dynamique. Là, le fait de chercher, de ne pas trouver, de ne trouver personne, c’était vraiment compliqué, une sensation bizarre. Je ne comprenais pas, j’avais l’impression que le monde s’arrêtait en fait et que, moi, j’étais encore là, que je n’étais presque plus sur la même ile que les autres. Donc, franchement, j’étais vraiment perdu au milieu de nulle part, ça a été vraiment compliqué.

Pendant de longues heures, j’étais là à errer, à chercher, à me demander où j’étais. Une fois que j’ai pu trouver l’élément remarquable et que j’ai senti que le poignard n’était pas loin, que ça se rapprochait du but, là, forcément la motivation est revenue comme jamais. J’ai tout donné vraiment, j’aurais tout déterré s’il le fallait pour trouver le poignard. Bon, malheureusement, Alexandra l’a trouvé avant moi. J’étais tellement épuisé que, sur ce moment, franchement, j’étais presque content que ça se termine et que je puisse enfin me reposer et manger. Parce que, vraiment, j’étais dans un épuisement inimaginable.

Avec le recul, quel bilan tirez-vous de votre parcours ? Retenez-vous principalement votre accession à la finale à cinq ? Ou reste-t-il un petit regret de ne pas avoir franchi la dernière marche ?

C’est mitigé, c’est vrai. Avec le recul, on a tendance à avoir des regrets. Maintenant, le bilan reste quand même positif, j’ai quand même fait une belle aventure, personne ne m’a éliminé, je suis finaliste de « Koh Lanta » donc il faut voir le côté positif. Maintenant, c’est vrai qu’il y a une petite frustration. Déjà, de me dire que les poteaux n’étaient pas loin mais surtout par rapport aux victoires individuelles que je n’ai pas eues et c’est ce pour quoi j’étais principalement venu. Donc, voilà, j’ai existé autrement que par des victoires sur les épreuves, je suis content mais c’est vrai que ça reste une petite frustration de me dire que je n’ai pas remporté de victoire en individuel et que j’ai échoué si près des poteaux.

Vous l’avez souvent dit, vous avez été régulièrement placé mais jamais gagnant lorsque l’aventure est devenue individuelle. Comment l’expliquez-vous ?

Je ne l’explique pas vraiment. Les épreuves n’étaient pas forcément faites pour que je puisse m’exprimer physiquement. Quand ça a été le cas, j’ai loupé le coche. Je pense à un manque de réussite aussi. Il y a des épreuves, si on les refait, je gagne tous les jours. Mais, là, ça n’a pas été le cas, notamment sur le parcours du combattant, qui reste mon plus gros regret en termes d’épreuve. Parce que cette épreuve était pour moi et je ne comprends pas comment elle a pu m’échapper. Voilà, c’est le jeu, c’est « Koh Lanta », ce n’est pas forcément le meilleur physiquement qui gagne, on l’a vu, c’est ce qui fait aussi le charme du jeu. C’est vrai que ça a été très frustrant de ne pas se retrouver à ce niveau-là. Maintenant, encore une fois, le fait d’aller loin dans l’aventure et d’exister autrement que par ça, plus par ma personnalité, c’est aussi plaisant et j’essaie de relativiser. Même si c’est vrai que, encore aujourd’hui, je l’ai au travers de la gorge.

 

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de ces 39 jours d’aventure aux Fidji ?

Déjà, c’est le jour 1, quand on arrive sur l’ile et que le jeu commence. Que l’on voit les vingt-trois aventuriers et que l’on se dit, « ça y est, on y est ». C’est un moment exceptionnel. Le jeu commence, en plus je commence sur les chapeaux de roue parce que, sur la première épreuve, j’arrive à m’exprimer physiquement, exactement ce que j’étais venu chercher. Je me dis franchement que l’aventure part du bon pied, ce qui est top. Ensuite, l’épreuve des poteries, où, individuellement, je fais gagner mon équipe, ça reste un moment fort pour moi, c’est ce genre de sensation que j’étais venue chercher, où je pouvais briller sur les épreuves. Vraiment, le fait de faire gagner mon équipe, je voyais la joie dans leurs yeux, j’étais vraiment trop trop content. Ensuite, au-delà des amitiés fortes que l’on a pu créer, le jeu de confort, chez les fidjiens, avec Loïc, Lola et Alexandra, était un moment fort de l’aventure. Franchement, j’en garde de très bons souvenirs.

Sur le camp, quelle place, quel rôle pensez-vous avoir eu ? Au quotidien, quelles tâches réalisiez-vous le plus ?

C’était plus aller chercher du bois. C’est vrai qu’avec Laurent et Loïc, on allait chercher énormément énormément de bois, malgré la fatigue. Il y a des moments où c’était très dur rien que de casser une branche. C’est vrai que, principalement, c’est à ce niveau-là que j’étais le plus actif. Je ramenais très très régulièrement du bois…et il en fallait car je crois que l’on ne se rend pas compte à quel point un feu en plein vent consomme.

Comparativement à l’image que vous en aviez avant le jeu, avez-vous eu plus ou moins de difficultés à supporter certaines choses ?

Oui, clairement. En partant, on sait que ça va être dur mais tant que l’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas se rendre compte de ce que c’est. Notamment la faim. C’est ce qui m’a été le plus difficile, de ne pas manger. J’étais vraiment affaibli. Quand on est sportif de haut niveau, on a besoin de manger. Même si tout le monde avait très faim, j’ai peut-être plus souffert de la faim que tous les autres. Je pense que ça s’est vu et, clairement, ça on n’est pas prêt. On peut l’imaginer mais, tant que ça ne nous arrive pas, on ne peut pas savoir ce que c’est. Donc je savais que ça allait être très dur mais, quand j’étais sur place, c’était encore plus dur que ce que je pouvais imaginer.

Pendant plus de trois mois, vous étiez en prime time sur TF1. Comment avez-vous vécu la diffusion des images ? Ont-elles ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions ?

Totalement ! Franchement, c’est incroyable, la diffusion nous replonge vraiment dans le jeu, on est frustré quand on ne gagne pas, j’étais triste de ne pas gagner, j’étais heureux quand je me voyais heureux. On sait plus ou moins ce qui va se passer mais quand on se revoit dans la galère, ça nous replonge vraiment vraiment dans l’aventure. On voit tous les aventuriers, on voit aussi des choses que l’on n’avait pas vues, nous, dans le jeu. Je l’ai très très bien vécu, c’était super, en plus j’ai eu la chance d’aller loin donc de me voir régulièrement, avec toujours autant d’engouement. Personne ne savait mon parcours, personne ne savait où j’allais. Voilà, toutes les semaines, ça repoussait encore, on se revoyait la semaine d’après puis encore la suivante…Franchement, la diffusion était incroyable à vivre et c’était une seconde aventure qui commençait.

Pour finir, comment s’est déroulé votre retour à un quotidien plus traditionnel ?

J’ai eu besoin de plus que quelques jours. C’est vrai que, quand on revient, c’est vraiment très compliqué. On commence déjà à manger énormément, on se gave, on se gave, notre foie n’est pas habitué, du coup on fait des crises de foie. Mes prises de sang n’étaient pas bonnes, j’étais vraiment vraiment affaibli. Voilà, même si on perd du poids, il faut savoir que mentalement, psychiquement, psychologiquement, c’est très compliqué de rester trente-neuf jours sans confort sur une ile et de revenir à la normale comme si de rien n’était. Les gens nous parlent comme si tout allait bien. Mais nous, pendant trente-neuf à quarante jours, on a été là à galérer et, franchement, c’est très très compliqué de se remettre d’une aventure comme cela. C’est vraiment très dur physiquement, autant que mentalement. Il faut quelques jours voire quelques mois pour se réhabituer, pour recommencer le sport, reprendre le corps que l’on avait avant, que tout redevienne normal. Après, voilà, le corps humain est très très bien fait et il finit par s’adapter.

Ce fut un plaisir, Dorian, d’échanger avec vous !

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Koh Lanta : Alexandra, la grande gagnante, revient pour nous sur ses quarante jours d'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Alexandra,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez remporté, il y a quelques jours, la nouvelle saison de « Koh Lanta », sur TF1. On imagine la joie et le plaisir que cela doit être pour vous ?

Je vous avoue que la finale était compliquée en émotions. Parce que c’était l’hommage à Bertrand-Kamal, parce qu’il y avait aussi toutes ces émotions de ce que l’on a vécues lors de cette aventure. Ça se voyait, j’étais vraiment prise par toutes ces émotions. C’est vrai que j’ai mis plusieurs jours pour récupérer, j’étais brassée par tout cela. C’est clair que je suis contente d’avoir gagné mais c’est quand même une aventure qui est très très prenante. Surtout, avec le décès de Bertrand-Kamal, ce n’était pas évident. Je tiens à le souligner.

Quel regard portez-vous sur votre aventure ? Quel bilan en tirez-vous ?

Quand j’avais candidaté pour aller à « Koh Lanta », j’étais beaucoup attirée par les épreuves, par tout ce qui est sportif. Je m’étais dit ouhlala, au niveau des relations humaines, comme je suis un peu réservée et timide, les stratégies et les petites querelles vont être compliquées pour moi à gérer. Au final, c’est vrai qu’avec tout ce que j’ai vécu avec ces aventuriers, que ce soit le partage et tout ce que l’on a vécu ensemble, je ne pensais pas en retirer tellement de bien, de bienveillance. Cela m’a quand même beaucoup bouleversée en termes de relations humaines. Et puis aussi bien sûr, tout ce qui a rapport à la nourriture et au confort, ça change aussi ma vision des choses.

Quels resteront vos plus beaux souvenirs de ces quarante jours ?

Franchement, j’en ai deux qui me viennent. Déjà, nos victoires chez les verts. C’était compliqué à ce moment-là, j’étais malade, j’étais soutenue par Bertrand-Kamal d’ailleurs, qui m’avait donné sa confiance sur des épreuves. Je savais que j’étais sur la sellette, on allait sur l’ile de l’exil et, quand on gagnait, on arrivait à s’unir. Je pense que les victoires étaient magiques, on était unis sur le jeu, dans la performance, on déchirait tout, plusieurs fois d’affilée, à part les deux fois où on est allés sur l’ilot de l’exil.

Pour moi, c’était magique, notamment le confort que l’on a eu, chez les verts, avec la famille fidjienne. Et aussi ma victoire avec Loïc, en binôme. Comme je l’ai partagée avec lui, c’était aussi un moment fort. Donc, oui, les victoires partagées, vraiment.

On vous a vue de plus en plus à l’aise, au fur et à mesure de l’aventure, remportant de nombreuses victoires, en ayant à chaque fois un rôle important. Votre confiance en vous a sans doute dû augmenter avec les jours qui avançaient ?

C’est vraiment ça ! Même si, comme je l’avais dit au moment de postuler, mon but était quand même d’aller le plus loin possible. Je ne suis pas arrivée en touriste. Au début, j’étais malade, c’était compliqué, j’avais du mal à m’intégrer, en plus il faisait hyper froid, c’était très dur d’entrée de jeu. Je me suis dit que ce serait compliqué d’aller loin. Au fur et à mesure des jours, lorsque je voyais, au début, que je pouvais aider aussi mon équipe à remporter des victoires et, après, lorsque je voyais que, moi aussi, je pouvais avoir des victoires individuelles, c’est vrai que, petit à petit, je m’affirmais, j’arrivais à créer des liens avec les autres aventuriers, je m’activais sur le camp. Tout cela faisait que, oui, je prenais confiance en moi. Plus j’avançais, plus je voyais que j’arrivais à réaliser des choses, plus je prenais confiance et plus je continuais dans ce sens-là.

Racontez-nous les deux dernières épreuves individuelles, l’orientation et les mythiques poteaux : comment se sont-elles passées pour vous, mentalement et moralement notamment ?

L’orientation, j’y ai passé plus de 5 heures et demie, je pense que c’était vraiment une épreuve pour moi, à ce moment-là, où il fallait que je montre ce que je voulais montrer. C’est-à-dire que, avec la volonté et la détermination, si on ne lâche rien, si on ne baisse pas les bras, on peut y arriver. C’était vraiment cette épreuve qui avait besoin de cette détermination. Voilà, je n’ai pas baissé les bras, je me suis battue sur les trois points, j’ai fini par trouver le poignard. Donc j’étais contente. Cette épreuve est tellement dure, tellement épuisante, franchement j’avais hyper mal aux jambes après. Mais d’aller sur les poteaux était tellement une joie, de se dire « ah, on a accès aux poteaux ». Je savais que je serai, en plus, avec Loïc et Brice, que j’apprécie, j’étais super contente. C’était quand même un moment d’apaisement. En plus, c’est l’épreuve mythique de « Koh Lanta ». Là, j’étais très heureuse, c’était beaucoup de bonheur à ce moment-là. Ensuite, une fois sur les poteaux, j’ai fait ce que je pouvais, j’essayais de rester concentrée.

 

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Comparativement à l’image que vous en aviez avant de démarrer, certaines choses ont-elles été plus ou moins compliquées à gérer ?

Moi qui suis maman, le manque de mes filles n’était pas évident. Mais je craignais énormément la pluie et le froid, franchement on arrivait à la fin de la saison des pluies, c’était vraiment très très très dur. C’était encore pire que ce que j’imaginais. Inversement, moi qui aime bien prendre soin de moi, me laver les dents dès fois dans la nuit, être vigilante à l’hygiène, là, franchement, c’était le dernier de mes soucis. Même, si je pouvais éviter d’aller dans l’eau me mouiller, par peur d’avoir froid... En fait, on était tellement obnubilés par la froid, la fatigue et tout que, franchement, l’hygiène était le dernier de mes soucis. Ça, j’aurais pensé que ça m’aurait plus gênée que cela. Je gardais mon énergie pour aller chercher à manger, pour faire d’autres choses. Pas pour essayer de me coiffer.

Plus généralement, quelle place pensez-vous avoir eue sur le camp ?

« Wonder manioc »J. C’est vrai que j’allais souvent chercher de l’eau ou de la nourriture. J’allais chercher du bois aussi, pas mal de bois, dès le matin. Ça me mettait direct dans le bain. Je me retrouvais avec la nature, tout de suite au réveil, j’aimais bien. Ah, peut-être aussi pour m’isoler deux minutes de bon matin.

J’aimais bien trouver de la nourriture, l’idée même de pouvoir ramener à manger sur le camp et de partager, après, un repas était tellement magique. Vraiment, j’y allais très souvent.

Vous avez été en prime sur TF1 pendant plus de trois mois. Comment s’est passé le visionnage des images ? Ont-elles ravivé certains souvenirs et certaines émotions ?

Clairement, je ne pensais pas que ça allait faire cela autant mais, effectivement, on revit vraiment les émotions. Les victoires, les défaites, les relations avec les autres, …Vraiment, on reprend de plein fouet l’émotion que l’on a vécue, ça bouleverse quand même.

Pour terminer, comment s’est passé votre retour à un quotidien plus classique et plus ordinaire ?

Au début, j’avais du mal quand même à dormir la nuit. C’était peut-être le décalage horaire aussi. C’est vrai que l’on ne dort pas bien par terre là-bas. Du coup, à mon retour, je me réveillais en plein milieu de la nuit, à 2h je n’arrivais plus à dormir. Et la nourriture aussi…je pensais beaucoup à elle et au partage également mais je ne me suis pas bêtement non plus jetée dessus, c’était plus l’idée de manger ensemble, j’ai notamment acheté un appareil pour faire une crêpes party. Mieux manger en fait, différemment. On a quand même une obsession de la nourriture pendant toute l’aventure qu’elle est encore en nous quand on rentre. Le confort aussi…C’est vrai que, pour les nuits et les repas, ça change. Et puis, j’ai retrouvé mes filles, ma famille, mes proches, mon chéri, j’étais heureuse.

Merci, Alexandra, pour toutes vos réponses !

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Ici tout commence : Sarah Fitri évoque son personnage dans la nouvelle quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sarah,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver actuellement dans la nouvelle série quotidienne de TF1 « Ici tout commence ». Très simplement, on imagine le plaisir et la joie que ça doit être pour vous de faire partie de cette belle aventure ?

Je suis très très très heureuse d’être là. Je me suis lancée il y a à peu près deux ans et demi.  J’ai donc beaucoup de chance de me retrouver parmi tous ces comédiens qui sont soit à leur début comme moi, soit qui ont plus d’expériences. J’apprends beaucoup d’eux. Puis je me dis que j’ai bien fait de croire en moi. Je vis une aventure extraordinaire avec un projet que je veux défendre, avec une équipe qui est formidable. C’est une grande joie oui, évidement !

Vous y interprétez le rôle de Marta Guéraud. Qui est-elle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Marta est une élève de l’institut, qui est en deuxième année. C’est vrai que je ne peux pas trop en dire sur elle pour le moment mais c’est une fille qui est extrêmement passionnée, déterminée, elle veut réussir. Bon, on va pouvoir découvrir qu’effectivement, ce n’est pas la meilleure, mais elle n’abandonne jamais. À travers son personnage, on sent que c’est une fille dévouée, patiente et c’est surtout une nana qui, malgré ses mésaventures, garde le sourire.

 

 

Avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour l’incarner ?

Je dirais d’abord que Marta me ressemble un peu, du coup ça m’a aidé . Le milieu de la gastronomie, quant à lui, me parlait déjà, en quelque sorte, parce qu’avant d’aller sur ce tournage, je travaillais dans un restaurant, à Paris, dans le XVIIe. Je me suis beaucoup inspirée de mes expériences en restauration. Effectivement, quand j’ai su que j’étais prise sur ce tournage, je suis allée faire des recherches sur les instituts d’hôtellerie. On est obligé de se renseigner avant, c’est tellement technique, il y a tellement de choses à connaître dans ce milieu…et c’est très intéressant aussi… C'est un art la gastronomie, j’ai découvert un art grâce à cette série. Ha, j’allais oublier la base, on a été préparé en amont par le Chef Pablo qui nous a appris à cuisiner avec «élégance»  je dirais.

Quels premiers retours du public avez-vous déjà pu avoir la concernant ?

Plutôt positif, les retours que j’attendais le plus sont ceux de mes proches, qui sont fiers de moi. Donc ça fait plaisir.  Les téléspectateurs sont au rendez-vous. Je rappelle que « Ici tout commence » est devenue une quotidienne à  succès. J’espère que ça va continuer, et je dis “j’espère” car rien n’est jamais acquis. Mais j’y crois à fond.

 

 

Les audiences, depuis le début, sont très bonnes et le public est fidèle. Vous qui vivez cette aventure de l’intérieure, quelles en sont les raisons principales selon vous ?

Je pense que c’est parce que l’on a un casting qui est extraordinaire, et puis c’est une quotidienne originale. On n’a jamais vu ça ailleurs : Comédiens au top, il y a différentes personnalités, je pense que n’importe qui peut s’identifier à un personnage dans la série. On raconte l’actualité, on traite des sujets de manière complètement décomplexée et tant mieux. Il y a beaucoup de diversité, ce qui est un bon point parce que c’est assez représentatif de notre société. C’est une série qui se regarde facilement, les intrigues sont entraînantes. Je sais qu’on vit tous une période plus ou moins difficile avec ce Covid, je pense que les 25 minutes d’épisode font du bien, histoire de se déconnecter entre guillemets de la réalité.  Voilà pourquoi un tel succès … puis je joue dedans donc j’ai presque envie de dire logique (rire) … Je plaisante évidemment.

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. A ce titre, quelle est votre méthodologie de préparation ?

J’essaie de connaître mes textes une semaine en avance. Pour être moins stressée le jour J et puis surtout on a un coach, Pascal Barraud, que j’aime beaucoup,  qui est là pour nous accompagner et nous guider sur nos personnages et notre jeu dès qu’on a besoin. Et puis, à vrai dire, je me découvre encore. Grâce à cette série, cette quotidienne, ce nouveau rythme de travail, je me découvre personnellement et je me découvre professionnellement en tant qu’actrice. En tout cas voilà, j’essaie d’être prête au maximum, pour être concentrée le jour J. Ce n’est pas que de la pratique ou de la technique qui comptent, c’est aussi beaucoup de mental. Pour tenir, il faut surtout se faire confiance je pense, tout va très vite, ça demande beaucoup d’énergie mais ce n’est pas grave parce que j’adore ça.

 

 

En parallèle, quels sont vos autres actualités, projets et envies artistiques ?

J’ai beaucoup beaucoup d’envies futures mais, pour l’instant, il n’y a rien d’officiel. J’aimerais faire du cinéma, j'adorerais faire de la comédie, j’adore faire des petites vannes par ci par là, monter au moins une fois sur scène pour faire un sketch et là, pour le coup, ce serait surtout pour connaître cette adrénaline qui doit être ouf, enfin bref écrire, chanter et réaliser. Mais bon, pour le moment, tout ça ce n’est pas pour tout de suite… je suis encore en « construction ».  La route est longue encore et ça ne se fera pas en un jour mais ça se fera un jour.

Merci, Sarah, pour toutes vos réponses !

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Pascal Légitimus évoque sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo Pascal Ito

 

Bonjour Pascal,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Votre livre "L'Alphabêtisier" cartonne, c’est une idée de cadeau de Noël idéale pour passer les fêtes avec humour. Vous avez d’ailleurs reçu de la part du Lion’s Club le Grand prix de l'humour pour ce premier volume. Très simplement, comment présenteriez-vous cet ouvrage ?

Tout simplement, comme un livre philosophiquement drôle. Parce que ce n’est pas que drôle, il y a aussi des points de vue, il y a de la réflexion et il y a beaucoup de sens. C’est-à-dire que, à travers l’humour que nous avons édité, Gilbert Jouin et moi, nous avons essayé de mettre un point de vue personnel sur la société, sur les évènements. Du coup, il y a plusieurs niveaux de lecture : il y a un premier niveau, un deuxième niveau et même un troisième degré, pour ceux qui ont les éléments nécessaires pour décrypter tout ce que l’on a pu écrire.

En tout cas, quand je fais des salons (j’en ai fait beaucoup entre les deux confinements et même avant), les gens me demandaient si j’avais écrit ma biographie et je leur répondais que non, pas du tout, que je suis encore trop jeune pour écrire mes mémoires. A la question « mais ça parle de quoi ? », comme je n’avais pas envie de leur raconter car ce n’est pas un livre qui se raconte, je leur conseillais de le lire. Donc les gens faisaient la queue, lisaient des extraits devant moi et riaient, souriaient ou réfléchissaient. Le livre se vendait comme des petits pains, une centaine en deux à trois heures. C’était très agréable de voir que le but était atteint. C’est-à-dire que les gens puissent jouir et jouer en même temps parce que, dans ce livre, on peut jouer aussi. On peut, avec des enfants et des adultes, se réunir le soir et faire deviner des expressions, entre autres.

Si l’on revient à la genèse de ce projet, comment vous en est venue l’envie ?

L’envie et l’idée ne sont pas de moi au départ, pour être honnête. Elles sont de Gilbert Jouin, journaliste assez connu dans le milieu artistique, qui est habitué des mots, qui a écrit beaucoup de livres sur des scénaristes. Il avait écrit sur Johnny et, là, il vient de terminer l’histoire de TPMP. C’est quelqu’un que je connais depuis quelques années maintenant et, comme il me connait bien, il m’a dit qu’il avait une belle idée, toute simple : on prend un mot et on se rend rendu compte que, quand on rajoute ou qu’on enlève une lettre, ça donne un nouveau mot, un néologisme. Il m’a donné l’exemple du mot dépôt-vente, on ajoute une lettre et ça donne dépôt-ventre, avec la nouvelle définition de femme porteuse. Du coup, je lui en ai proposé une : banqueroute, on rajoute un « p » et ça fait banqueproute : une banque qui sent le gaz. Du coup, cela avait du sens…

Au final, on a refait tout l’alphabet, ça nous a pris un an. On a pris les mots les plus intéressants évidemment puis on s’est dit que Baffie et de Groot avaient déjà changé des définitions dans l’alphabet, du coup, pour que ce soit un peu plus original pour le lecteur, on a rajouté des rubriques supplémentaires. On est allés très très loin, on a détourné, on a créé et ça donne de nouvelles épitaphes. Ça donne aussi des chansons, des points de vue, des sketchs, il y a une lettre à Monsieur Edmond Santo contre les pesticides, il y a des mots d’enfants…Du coup, ça fait un bouquin de 288 pages. On s’était rendu compte que, si on coupait en deux, on aurait pu faire deux tomes mais on s’est dit que, par les temps des courent, il fallait être généreux, que ce serait utile et nécessaire. Ça donne un livre assez complet. Le but n’est pas forcément d’aller aux toilettes, on peut le lire n’importe où, on l’ouvre à n’importe quelle page, il n’y pas d’histoire, c’est à l’improvisation.

J’ai mon livre sous les yeux, je tombe sur « maux croisés : déclenchement simultané de différentes maladies qui oblige le patient à adopter une position horizontale ». « Une mayoniaise : sauce à l’aspect si pitoyable que l’on hésite à la consommer ». Après, il y a des maximes : « dire du mal, ça fait du bien ». « L’horreur est humaine… ». « Qui va à la DDASS perd sa race ». « Toute pine mérite sa paire ». « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, elle me les brise ». Oui, oui, c’est costaud… « Un glandestin : migrant assez porté sur la flemmardise ». Voilà… en fait, c’est logique. Pour conclure, si vous avez une situation où vous ne trouvez pas le mot, il est dans le bouquin.

 

Crédit photo Pascal Ito

 

On imagine que, au travers des sources d’inspiration que vous avez pu avoir, les heures d’écriture ont été très intenses, très animées et très joyeuses, pour aboutir à ce résultat aussi drôle ?

C’est le but ! Aussi bien avec « Les inconnus » qu’avec les autres personnes avec lesquelles j’ai travaillé, notamment Mathilda May, Anthony Kavanagh, Stéphane Rousseau, Pierre Palmade ou Laurent Ruquier, le but est le partage et l’amusement. Evidemment, le fait de s’amuser crée une émulation. Ce qui est paradoxal, c’est que l’on ne fait pas rire avec du bonheur mais, en faisant cette adéquation, on arrive à en rire. Par les temps qui courent, on a besoin de joie, d’ondes positives et de bonnes énergies. Parce que l’on s’est rendu compte que le rire crée des synapses, ça enlève certaines maladies, à l’inverse du stress et de la peur qui en créent. Donc, en faisant ce métier, je me sens utile.

Un volume 2 est-il déjà en cours d’écriture ou en projet ?

J’ai une autre idée, dans un autre genre, qui n’a rien à voir avec celui-ci mais qui serait plutôt dans la transmission. Je ne peux pas trop en parler parce que c’est une très bonne idéeJ. Ce serait dans la transmission, avec humour, de choses que j’ai apprises tout au long de ma vie.

Dans le livre actuel, on a balayé tout l’alphabet, j’y ai mis aussi des points de vue, des choses que je pense, c’est un peu comme un testa-« ment » de vérité. Comme à chaque fois que j’écris, je donne un avis pour éclairer un peu, en toute modestie, et surtout divertir. Tout en traversant ce livre, j’ai fouillé un petit peu et je suis tombé sur la langue des oiseaux, que je ne connaissais que de nom. J’ai rencontré une personne férue de cela et spécialiste, j’ai fouillé un peu plus le monde des oiseaux et c’était très approchant du travail que nous avons fait avec Gilbert. Aucun mot n’est anodin : sur une porte, vous avez un verrou, « vers où » et, à l’envers, ça fait « ouvert ». Le mot précieux veut dire « près des cieux ». Pour terminer, la lettre M a été écrite parce que c’est une femme qui accouche : il y a la jambe, la cuisse, la cuisse, la jambe. D’où maternel, maman, mother et ainsi de suite. Il y a une logique, la langue et les mots sont des codes, des symboles, comme dans beaucoup de choses. Savoir décrypter les choses est intéressant.

 

Crédit photo Pascal Ito

 

En parallèle, on peut continuer à vous retrouver dans « Vestiaires », le programme à succès de France 2. On imagine que c’est à chaque fois une joie de retrouver l’équipe ?

Ca fait neuf ans que je travaille avec toute l’équipe de cette série, qui existe depuis dix ans. C’est un programme qui a du sens, c’est un programme qui fait avancer la problématique du handicap. En France, on est très en retard sur l’accompagnement du handicap parce que l’on a peur de la différence, on a peur de l’autre. Mais comment peut-on reprocher à quelqu’un ce qu’il n’a pas choisi d’être ? Ces gens-là n’ont pas choisi d’être handicapés, aveugles, sourds, muets, blancs, noirs, arabes, juifs, portoricains, espagnols…En fait, cette série n’aurait pas dû exister si tout se passait bien. Si cette série existe, c’est qu’il y a un manque et qu’elle est utile. Il faut continuer à faire bouger les lignes, aussi bien sur le racisme que la différence car, en France, il y a encore des personnes qui sont susceptibles et qui ont peur de l’autre.

C’est sans doute également une fierté d’évoquer le sujet du handicap, sur une chaine du service public, à une heure de grande écoute, avec le succès d’audiences que l’on connait ?

Oui, et c’est surtout grâce à Perinne Fontaine qui était directrice de la fiction à l’époque, qui a eu les « cojones », disons-le, d’initier cette série. Je lui tire mon chapeau. Sachant aussi que Mme Macron est venue faire un sketch car, pour elle, le handicap est quelque chose d’important. Donc ça avait d’autant plus d’importance et de sens. Il y a une espèce de fierté, encore aujourd’hui, à participer à cette série. Avec, en plus, des gens qui sont adorables, gentils, créatifs. De plus en plus d’acteurs commencent à venir s’inscrire dans cette série. Il y a eu Thierry Lhermitte, Patrick Braoudé. Patrice Leconte a réalisé quelques épisodes. Cette série commence à aimanter un peu l’extérieur.

Merci, Pascal, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Loïc, éliminé sur les mythiques poteaux, fait le bilan de son aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Loïc,

Merci de répondre à nos questions !

La diffusion de la saison de « Koh Lanta, les 4 terres » s’est achevée il y a un peu plus d’une semaine. Même si le contexte (sanitaire et émotionnel) était sans doute particulier, on peut quand même imaginer le plaisir que cela a dû être de vous retrouver ?

C’est vrai que, là, quand on s’est retrouvés à Paris, c’était top. On a pu revoir toutes ces personnes avec qui on a passé des moments magnifiques. C’est vrai que c’était un pur moment de plaisir mais aussi un moment assez fatiguant. Car il y a tout qui retombe un peu. Donc c’était super cool mais fatiguant à la fois.

Avec le recul, quelles principales sensations prédominent en vous : la joie d’avoir été sur les mythiques poteaux ? Ou la déception de ne pas avoir franchi la dernière marche ?

C’est qui est certain, c’est qu’il n’y a aucune déception. Tout au long de mon parcours, je suis super content de tout ce que j’ai pu faire. Que ce soient les rencontres que j’ai pu faire, les victoires en équipe, les victoires individuelles que j’ai pu avoir. Donc, même si je n’ai pas été le grand vainqueur de cette saison, je suis content de mon aventure. Toute mon aventure est déjà une victoire pour moi. Il n’y a que de la joie et que des bons souvenirs.

Vous remportez brillamment l’orientation en à peine un peu plus d’une heure. Quels ont été les secrets de votre efficacité ?

Déjà, je pense qu’il y a une petite part de chance. Sur une orientation, il y a toujours un petit côté chance. Mais il y a aussi de l’entrainement. Je fais de l’orientation, j’en ai fait en lycée, en classe sport tous les mercredis, j’ai aussi un très bon sens de l’orientation parce que j’ai l’habitude d’être beaucoup en forêt. Quelques fois, je rentre aussi de nuit donc c’était un peu inné chez moi ce sens de l’orientation. Surtout, il fallait garder un peu son sang-froid. Oui, je pense que c’est ça : un mélange d’entrainement, de sang-froid et une petite touche de chance qui font que j’ai réussi l’orientation en une heure.

Racontez-nous ces longues minutes sur les poteaux le lendemain : comment avez-vous tenu ?

Justement, il n’y a pas grand-chose qui m’a aidé à me concentrer. Je ne savais pas trop à quoi penser, j’étais là, sur mon poteau. J’appréhendais cette épreuve parce que la patience et la concentration ne sont pas mon point fort sur les épreuves statiques. Je me demandais à quoi j’allais penser, ce que j’allais faire. J’ai pensé un peu à tout finalement : je suis passé par l’étape famille, par l’étape nourriture, par l’étape potes…j’ai pensé un peu à toute ma vie en France. Je n’ai pas pensé à quelque chose de fixe pour rester concentré.

Lors de votre arrivée devant le jury final, on voit beaucoup de déception chez vos camarades, lorsqu’ils comprennent que vous n’êtes « que » troisième. On imagine que cela vous a fait chaud au cœur ?

C’est sûr ! Je revois encore leurs têtes un peu déçues lorsque je suis arrivé. Ça faisait toujours chaud au cœur. J’ai eu droit à des compliments, c’est toujours valorisant et toujours sympathique à entendre. Je me rappelle encore du visage de Beka qui, direct, baisse la tête, en ayant compris ce qui s’était passé. Après, voilà, c’était l’aventure, ça s’est joué comme cela mais ça fait toujours plaisir d’entendre des compliments de personnes que l’on aime bien.

 

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Quels resteront vos plus beaux souvenirs sur place ?

Déjà toutes les rencontres que l’on a pu faire. C’est une part très importante de « Koh Lanta ». Voilà, on rencontre des gens que l’on ne connaissait pas et, quarante jours plus tard, on est une famille et on a 100% confiance en eux. Il y a aussi le côté voyage, les paysages, avec des souvenirs plein la tête parce que l’on n’a pas notre téléphone. Du coup, c’est vraiment notre mémoire qui se rappelle un peu de tout cela. C’était magnifique et magique. Et puis de pouvoir tout simplement faire « Koh Lanta », c’est déjà un super beau souvenir…les épreuves sportives, les victoires, les défaites aussi, la survie de manière générale…C’est vraiment assez complet.

Comparativement à l’image que vous en aviez avant le début du jeu, certaines choses ont-elles été plus ou moins évidentes à supporter ?

Ce qui a été le moins évident à supporter, c’était la nourriture. Je ne pensais pas que ça allait être aussi dur. Au niveau du confort, de la vie sur le camp, je savais que j’étais prêt pour cela, que j’étais prêt à dormir dehors. Je savais que j’étais fait pour cette survie un peu à la dure. Je savais qu’il n’y aurait pas de soucis et ça s’est confirmé pendant l’aventure. Je dormais bien la nuit, sauf vers la toute fin où ça commençait à être un peu plus dur. Sinon, pendant le reste de l’aventure, ce n’est pas moi qui souffrait le plus du sommeil ni du confort du camp.

Sur le camp, quelles étaient vos occupations et vos tâches « favorites » ?

La tâche sur laquelle je me sentais le plus à l’aise et que je faisais régulièrement était de casser des gros troncs d’arbre. Parce que j’étais assez lourd et assez costaud, du coup c’était un peu ma tâche assignée. Casser des troncs d’arbre, ramener du bois et, bien évidemment, aller chercher de l’eau. Voilà, les tâches ménagères que l’on se partageait un peu tous.

Vous avez été en prime, le vendredi soir sur TF1, pendant quasiment quatre mois. Comment avez-vous vécu la diffusion des images ? Ont-elles ravivé en vous certaines émotions et certains souvenirs ?

C’est sûr que, quand c’est revu à la télé pendant plus de trois mois, ça nous rappelle tous les souvenirs. Tous les souvenirs reviennent. On a la trace en image. Ca ravive l’aventure. On revit l’aventure que l’on a déjà vécue une première fois, mais d’une autre façon je dirais.

Pour terminer, comment s’est passé le retour à la vie « normale » ?

Pour ma part, je n’ai pas vraiment eu de soucis quand je suis rentré. Le plus dur a été les premiers jours où j’ai commencé à remanger, à la maison du jury final. Là, ça a été très dur de se ré-acclimater à la nourriture. Mais, sinon, pour mon retour en France, physiquement, je n’avais pas de soucis de santé, de chose particulière. Je suis à nouveau entré dans la vie active assez facilement. Mes parents me disaient quand même que j’avais le regard un peu vide, un peu fatigué, pendant un petit mois. Je pense que c’était dû aux quarante jours et à l’épuisement. Mais, en gros, je n’ai pas eu de réel souci de santé à mon retour.

Ce fut un plaisir, Loïc, d’échanger avec vous !

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Koh Lanta : Lola revient sur son aventure et son élimination lors de l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Lola,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez été éliminée à l’orientation, la veille des poteaux, de cette saison de « Koh Lanta » dont la diffusion vient de s’achever. Racontez-nous ces un peu plus de cinq heures de fouilles et de recherches en pleine forêt.

Avec le recul, j’en garde toujours un mauvais souvenir, pour être honnête. L’orientation a été la pire des épreuves selon moi. Je n’en garde que du négatif, c’était vraiment vraiment difficile. Je me dis que j’aurais pu plus me battre c’est vrai mais, au moment où j’étais en train de le vivre, non, j’étais au bout du bout et je ne pouvais pas plus donner.

On était, à la fin, à trois à chercher la même chose, ça met une pression supplémentaire, on se dit qu’il n’y a qu’un poignard pour trois personnes. Après, j’étais vraiment décidée, je me disais que, si je ne le trouvais pas, peu importe, il fallait que quelqu’un le trouve très vite. Si ce n’était pas moi, ce n’était pas grave, tant que quelqu’un le trouvait.

Avec le recul, quel sentiment prédomine en vous : le fait d’avoir atteint la finale à cinq ? Ou le regret de ne pas être allée jusqu’au bout ?

Quand je suis rentrée de « Koh Lanta », j’étais vraiment satisfaite et fière. Je me disais que, même si je n’étais pas allée aux poteaux, j’avais fait un parcours remarquable et je ne pouvais qu’être contente de celui-ci. Mais là, avec le recul, quand on voit vraiment les épisodes, je me dis que c’est quand même dommage que je ne sois pas allée jusqu’aux poteaux. Mais je n’ai aucun regret, à refaire je referais exactement pareil. C’est vrai que, en regardant les images, je me dis « dommage ».

Quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette formidable aventure aux Fidji ?

Mes plus beaux souvenirs resteront vraiment les relations humaines que j’ai pu créer là-bas. En fait, c’est inexplicable, on a tous vécu la même chose, c’était très dur mais, en même temps, très beau. On a créé des liens entre nous. C’est peut-être ce côté-là, ce côté humain, que je garderais de « Koh Lanta ».

A noter aussi une belle, grande et fidèle amitié avec votre camarade Angélique, à qui vous aviez même donné l’un de vos deux colliers d’immunité, pour qu’elle puisse se sauver.

Oui, c’est vrai que, dans le jeu, c’était mon amie et, à l’extérieur, c’est toujours mon amie et ça restera mon amie, en tout cas je l’espère.

 

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Vous êtes l’aventurière ayant remporté le plus d’épreuves. Quels ont été vos petits secrets pour y parvenir ?

Je ne sais pas si j’ai un secret ou une astuce, après, je me donnais un maximum, je voulais vraiment gagner. Je partais sur les épreuves en me disant que j’allais remporter le jeu. Je pense que, dans « Koh Lanta », c’est vraiment le mental qui joue et aussi un peu de stratégie. J’ai gagné des épreuves également parce que j’ai réfléchi. Je pense que c’est l’alliance des deux qui a fait que j’ai gagné pas mal d’épreuves.

Au quotidien, sur le camp, quelle place pensez-vous avoir eue ?

Sur le camp, j’étais quand même la personne assez discrète. Je me souviens, on me disait que j’étais une bonne commerçante, je parlais quand il fallait parler. Oui, je pense que j’ai été discrète, sans déranger les gens mais j’aidais quand il le fallait. J’étais là, je me mettais en avant exactement quand il le fallait. Je pense que c’est ça ma place.

Qu’est-ce qui a été, pour vous, le plus compliqué à supporter ? A l’inverse, avez-vous été plus positivement surprise de votre capacité à réagir à certaines choses ?

Le plus compliqué pour moi a vraiment été le manque de nourriture. Après, dormir a été compliqué mais la nourriture a été le plus difficile, vraiment.

Avant d’aller à « Koh Lanta », je me disais que je n’arriverai pas à dormir par terre, à dormir sans couverture ni rien. Ça, j’ai été plutôt agréablement surprise parce que je dormais bien. Il y a des nuits où je rêvais même. Je pense que dormir par terre et dans le froid ne m’a pas autant dérangée que ce que je pensais avant.

Comment avez-vous vécu la diffusion des images chaque vendredi soir ? Ont-elles ravivé en vous certaines sensations et certains souvenirs de ce qui s’était passé quelques mois avant, à l’autre bout du monde ?

Totalement ! J’ai du mal à l’expliquer mais quand je le regardais à la télé, je ressentais le même stress que celui que j’avais aux épreuves. Je ressentais aussi la tension. C’est comme si on revivait une deuxième fois l’aventure, on est autant stressés en fait.

Pour terminer, comment s’est passé le retour à un quotidien plus traditionnel et plus classique ?

Le retour à la vie réelle, c’est vrai, a été assez compliqué. On rentre mais on ne peut en parler à personne. Garder le secret est quand même un poids. Après, au niveau de l’alimentation, pendant trois semaines, j’ai dû me réhabituer à manger comme je mangeais avant. Donc le retour n’a pas été très très simple mais on s’acclimate vite quand même. Il faut laisser un bon mois avant de retrouver vraiment nos sources et notre vie quotidienne.

Merci, Lola, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Téléfoot, la chaîne du foot : Michael Ciani nous parle de son rôle de consultant !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Michael,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez rejoint la grande famille « Téléfoot la chaîne » depuis quelques mois maintenant. On imagine le plaisir et la joie que ce doit être de faire partie de cette belle aventure, en plus dès son commencement ?

Oui, effectivement. Une nouvelle aventure avec une nouvelle chaîne, tout est à créer. Il y a une très bonne équipe. Cela me permet de revenir dans le championnat de Ligue 1, moi qui ai beaucoup joué à l’étranger aussi ces dernières années. La France m’avait manqué.

Voilà, revenir dans le bain, pouvoir rester dans le monde du football, entouré de joueurs avec qui j’ai pu jouer ou que j’ai pu côtoyer, un nouveau métier…je reste complètement dans ce que je sais faire : parler football.

Pour bien repréciser les choses, pouvez-vous nous rappeler vos domaines d’interventions ?

Pour l’instant, j’effectue beaucoup de commentaires de matchs, j’interviens aussi en tant que consultant, ça m’arrive également de faire des apparitions sur les plateaux, c’est un exercice que j’apprécie aussi.

A titre plus personnel, avez-vous une méthodologie particulière de préparation en amont des rencontres ?

Quand je sais quel match je dois commenter, c’est vrai que, dans la semaine, même si je ne peux pas regarder tous les matchs de Ligue 1, je regarde souvent les deux trois dernières rencontres des équipes et leurs tactiques. On essaie de se familiariser au maximum avec les joueurs titulaires sur les dernières rencontres, avec ceux qui sont rentrés, avec les caractéristiques de chacun, on prend aussi en compte les expulsés, les malades, les blessés. Bref, un maximum d’informations pour savoir de quoi on parle.

Sur le moment, pendant les commentaires, on imagine que vos nombreuses années d’expérience sur le terrain vous aident à apporter de la spontanéité et de la fraîcheur dans vos analyses ?

C’est un peu le but aussi du recrutement de « Téléfoot, la chaîne », d’avoir pris des jeunes retraités qui viennent de quitter le terrain. Ils savent de quoi ils parlent, ils sentent encore le football d’aujourd’hui. C’est vrai que notre rôle est de pouvoir donner ce que les téléspectateurs ne connaissent pas, dans la tactique, dans la technique, pour pouvoir bien accompagner le commentateur avec qui nous sommes. Aussi de pouvoir apporter des précisions via ce que nous avons pu connaitre sur le terrain, c’est un avantage qui n’est pas donné à tout le monde.

 

 

On le sait, le contexte sanitaire actuel impose des rencontres à huis clos. A défaut d’une ambiance réelle de supporters, cela présente l’avantage de mieux entendre les consignes des entraineurs et les réactions des joueurs.

C’est vrai que ce contexte-là est un peu particulier, il y a des avantages et des inconvénients. On entend les entraineurs donner leurs consignes, on entend les joueurs se plaindre, on entend les arbitres aussi, on peut comprendre exactement ce qui se passe sur le terrain. Après, c’est sûr que, pour nous, consultants ou commentateurs, c’est moins évident de s’enflammer sur des actions quand il n’y a pas de supporter. Ca enlève aussi le charme du football, le football de haut niveau est entouré du douzième homme, là il n’est pas présent, c’est vrai que ça donne une ambiance un peu particulière, à laquelle on doit s’adapter. Le football redeviendra, dans quelques temps, ce qu’il était, on l’espère en tout cas, on croise les doigts.

Voilà, il y a, je le disais, des avantages et des inconvénients. C’est intéressant parce que l’on entend ce que l’on n’a pas l’habitude d’entendre mais c’est vrai que les grosses ambiances manquent, ça fait un peu match amical parfois.

Sportivement parlant, quel regard portez-vous sur ce début de championnat ?

Intéressant ! Il y a des équipes qui s’affirment, d’autres qui sont un peu plus dans le dur. On arrive à voir déjà les équipes qui commencent à s’imposer. Il y a des jeunes aussi qui découvrent la Ligue 1. Donc très intéressant, en tout cas à suivre. C’est un championnat assez serré.

A l’aube de cette nouvelle aventure télévisuelle, que peut-on vous souhaiter avec celle-ci ?

J’ai pris un nouveau départ, qui me plait et qui me va complètement. C’est quelque chose que je voulais faire. Ce que l’on peut me souhaiter, c’est justement de m’imposer dans ce rôle-là, d’être encore plus présent, d’être encore plus pertinent et d’apprendre chaque jour des choses nouvelles aux téléspectateurs. D’être une personne influente dans le monde du football, techniquement parlant.

Merci, Michael, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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