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Quelques mots de présentation...

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour à toutes et à tous,

En dehors de ma passion pour mon métier d'ingénieur, je suis également intéressé par les médias auxquels je consacre ce blog pour mettre en avant mes coups de cœur artistiques.

Aussi, au travers d'interviews exclusives, j'aime à partager l'actualité, les projets et les envies d'animateurs de télévision, de journalistes de radio, de comédiens de théâtre et de musiciens.

C'est aussi l'occasion de mieux comprendre leur organisation de travail ainsi que les coulisses de leur métier.

Retrouvez ainsi tout au long de ce blog les entretiens que j'ai pu mener par passion, mais aussi avec plaisir !

Bonne lecture à tous.

Julian

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Margaux Faisandier évoque son parcours, ses projets et ses envies pour la suite !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Margaux,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune artiste, aux expériences déjà significatives. Si l’on en revient à la genèse de votre parcours, quelles principales raisons vous avaient donné l’envie d’en faire votre métier ?

En réalité, ce n’a jamais été une véritable décision : la musique s’est toujours imposée à moi. Le chant a fait partie de ma vie depuis aussi loin que je m’en souvienne. C’est à l’âge de huit ans que j’ai réellement commencé la musique, en apprenant le violon au conservatoire d’Annecy. J’ai finalement arrêté cet instrument à quinze ans, car les attentes des professeurs étaient trop élevées par rapport à mon objectif, qui était simplement de m’amuser.

Parallèlement, j’ai découvert la comédie musicale lors d’un spectacle extra-scolaire donné par une amie d’enfance. Cet univers m’a immédiatement captivée, au point que j’ai voulu commencer dès la semaine suivante ! J’ai donc intégré cette école en janvier, d’abord dans le cursus extra-scolaire, puis, à mes dix-huit ans, dans le cursus professionnel. Depuis, je ne me suis jamais arrêtée.

À la fin de mon collège et durant tout mon lycée, j’ai également pratiqué le piano classique, tout en réintégrant le conservatoire d’Annecy dans le cursus chant/musiques actuelles. Grâce à ces expériences, j’ai pu monter sur mes premières scènes et c’est ainsi que je suis tombée amoureuse de ce milieu.

 

 

Vous sortez d’une expérience à Kirrwiller, au Royal Palace. Spontanément, qu’en retenez-vous ?

Franchement, c’était une expérience incroyable ! Quand j’y repense, je revois les costumes, la scène, mes collègues… Cette année a été extrêmement riche et m’a énormément appris. J’ai eu la chance d’être engagée dès ma sortie d’école : un début de carrière extraordinaire, mais aussi un immense challenge. Cette expérience m’a profondément enrichie et m’a donné de nombreux atouts pour la suite. Dans la vie du cabaret, j’adorais passer du temps avec les danseurs. Comme je n’ai commencé la danse qu’il y a trois ans, je les considérais un peu comme des mentors, des personnes auprès de qui je pouvais apprendre. Je m’intégrais souvent à leur groupe pour progresser et m’entraîner sur des chorégraphies différentes de celles du spectacle. La danse sur talons est un style que j’aime particulièrement, donc je me suis vraiment éclatée avec eux !

Artistiquement parlant, ces spectacles vous ont certainement permis d’étoffer votre palette ?

Oui, on chantait beaucoup de musiques de styles différents. Chaque chanteuse avait des solos, ce qui permettait de mettre en avant les atouts de nos voix respectives. Les miens étaient très accès pop française avec une certaine douceur vocale. C’étaient des chansons mises en scène pour un rôle de jeune première. Néanmoins, cela ne m’a pas empêché de  chanter et de m’amuser dans des styles différents lorsque que je répétais. 

 

 

A la vue du nombre de représentations, l'hygiène de vie était ultra importante…

Pour le coup, l’hygiène de vie était absolument primordiale ! C’était une préoccupation constante, presque un fil conducteur de mon année. En tant que chanteuse, la voix est un instrument particulièrement vulnérable : le moindre rhume, la moindre fatigue peuvent tout compliquer.

Durant cette période, mon hygiène de vie était réglée au millimètre. J’essayais de dormir le plus possible, de manger très sainement, et de faire du sport en plus des spectacles. Ce rythme et cette exigence étaient indispensables pour pouvoir offrir les meilleures performances sur scène.

Certainement aussi que, jour après jour, vous continuiez à affiner votre interprétation ?

Carrément ! Mon personnage du 31 août 2024 et celui du 6 juillet 2025 n’avaient plus rien à voir… et c’est justement ce qui rend l’expérience si exaltante ! Chaque fois que je montais sur scène, je me demandais comment affiner un peu plus mon interprétation. Au début, certaines répliques me semblaient floues : je ne maîtrisais pas encore la manière dont mon personnage réagirait. Puis, au fil des mois, à mesure que les spectacles s’enchaînaient, les idées arrivaient, la créativité se développait, et je m’amusais de plus en plus. C’est une sensation hyper enrichissante, d’autant plus plaisante que tu montes sur scène avec l’envie de t’améliorer et de vivre ton histoire encore plus intensément.

Au départ, j’avais vraiment peur de me lasser, surtout en sachant que nous allions jouer le spectacle 263 fois. Mais, contre toute attente, il n’y a pas eu un seul jour où je suis montée sur scène sans en avoir envie de jouer. Je pense que le fait d’avoir eu du théâtre, de la danse et du chant m’a énormément aidée : ça me donnait plein de petits objectifs à travailler, et ça m’a permis de m’éclater tout au long de l’année !

 

 

D’être en live devant le public permettait de donner aux gens mais sans doute que vous receviez aussi beaucoup de leur part ?

Oh, oui ! Le moment où cela m’a le plus marquée, c’était pendant la période de Noël. Le rythme était très intense, nous avions plusieurs spectacles par jour et les seuls moments où on ne jouait pas, on se reposait. C’est à cette période que j’ai eu la confirmation que je faisais vraiment le bon métier car je commençais mes journées en étant fatiguée et je finissais les spectacles en étant requinquée…J’avais plus d’énergie qu’au réveil alors que, normalement, c’est plutôt l’inverse ! C’est une découverte qui m’est très chère et qui me rassure!

Plus globalement, quels retours du public pouviez-vous avoir ?

Nous avions pas mal de retours via les réseaux sociaux. Les gens nous envoyaient des messages pour nous dire que c’était super… J’ai eu un peu moins de contact réel avec les clients car je portais une perruque blonde sur scène et personne ne me reconnaissait à la sortie. Maintenant, c’est vrai que mes collègues avaient davantage d’échanges avec le public et les retours étaient toujours très positifs, ce qui fait plaisir !

 

 

Pour la suite de votre parcours, auriez-vous des envies particulières ?

Oui, j’en ai plein ! J’ai un projet qui me tient particulièrement à cœur et qui est presque la raison pour laquelle j’ai commencé la musique : la composition. J’aimerais vivre de mes chansons, monter un groupe avec lequel partir en tournée… Ce serait vraiment mon rêve ultime !

À côté de ça, je souhaite naturellement continuer la comédie musicale. Et pourquoi pas me lancer aussi dans le mannequinat ou décrocher des rôles au cinéma ?

D’ailleurs, avez-vous déjà des idées de registres musicaux ou de thèmes ?

Barbara Pravi m’inspire énormément. J’adore sa manière d’écrire, sa sensibilité, sa musicalité… C’est vraiment l’artiste qui me manquait et qui continue de m’inspirer au quotidien. J’aime aussi beaucoup Charlotte Cardin, ainsi que Stromae. Ce qui me touche particulièrement chez lui, c’est cette capacité unique à faire danser sur des morceaux qui, lorsque l’on écoute les paroles, racontent pourtant un profond mal-être. Cette dualité me fascine.

Malgré mes tristes textes, je souhaite vraiment que les gens dansent et se libèrent sur ma musique. Dernièrement, j’ai aussi écrit des chansons qui parlent de la société en général : des réseaux sociaux, de cette tendance à se comparer en permanence à ceux qui semblent avoir ce que nous rêvons d’obtenir, ou encore du rythme effréné auquel la vie avance. Mes inspirations naissent au fur et à mesure de ce que je ressens, de ce que j’ai envie de transmettre… et parfois de ce que j’ai besoin de dénoncer.

 

 

Sur le plateau de tournage, certains rôles en particulier pourraient-ils vous attirer ?

Pour l’instant, j’avoue ne pas trop savoir …  J’aimerai déjà arriver à me libérer de toutes les barrières que je peux encore avoir dans mon jeu. Mon objectif étant d’être complètement libre dans mes interprétations, de jouer comme j’en ai envie, sans me poser la question de savoir si ce que je fais est bien et ce que les autres en pensent. Mais je prends beaucoup de plaisir à jouer du théâtre contemporain, car cela se rapproche également plus de notre manière de parler actuelle. 

En tout cas, la musique et l’acting sont sans doute des registres très complémentaires pour vous ?

Oui, surtout, en comédie musicale ! Les musiques dans ces œuvres sont extrêmement liées au jeu parce que l’on raconte un bout de l’histoire tout en chantant. On touche du doigt ces deux arts et c’est vrai que cela m’a beaucoup aidée pour être juste dans mes interprétations. C’est quelque chose que j’aime énormément. Ce qui est enrichissant c’est tout le travail en amont lorsque j’essaye de savoir ce que le personnage veut dire car, l’intention que je vais choisir, va influencer ma manière de chanter, de placer ma voix et du coup de transmettre l’émotion. J’adore !

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

De continuer à vivre de la musique ! Je ne vis que pour cela: arriver à développer les deux projets qui me tiennent le plus à cœur, la comédie musicale et la composition.

Merci, Margaux, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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Théâtre Le Splendid / Une équipe formidable : Interview croisée avec Sophie de Fürst et Maud Baecker, deux des comédiennes de la pièce !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Sophie, bonjour Maud,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous deux !

Vous êtes actuellement sur scène, au théâtre Le Splendid, dans la pièce « Une équipe formidable ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Maud : Complètement ! 

Sophie : Oui, c’est une aventure humaine géniale ! Ce qui est super, c’est que j’ai rencontré des gens extraordinaires sur ce plateau : Maud bien sûr, Ludivine de ChastenetThomas SagolsSébastien PierreBenoît Tachoires

Cela fait vraiment partie de l’aventure théâtrale, tu rencontres des gens dans une intimité très forte parce qu’on passe beaucoup de temps ensemble, sur une longue période. Il y a aussi toute cette préparation, avant de jouer, où on est confinés dans de petits endroits : j’imagine qu’il n’y a pas beaucoup de travails où l’on se retrouve en petites culottes, en train de se changer…On rentre donc dans une fragilité qui fait qu’on se marre beaucoup ! Parfois, on arrive, on est fatigué, on va se livrer alors beaucoup donc les liens humains sont vites très forts. Il faut aussi bien sûr que l’alchimie prenne, ce n’est pas toujours le cas mais, là, pour le coup, ça fonctionne bien !

Donc c’est vraiment chouette ! En plus, on est tous différents, on s’accepte comme on est et on est tous très complémentaires. C’est hyper important ! Ce côté humain fait vraiment partie intégrante de cette aventure…

Après, je suis ravie de faire une comédie ! Pour ma part, cela faisait très longtemps que je n’en avais pas faite. Je rêvais d’être chanteuse et, un jour, j’ai eu la chance de me retrouver sur scène avec M, aux Solidays et j’avais vraiment compris que c’était un échange immédiat avec le public. En musique, l’échange est instantané, dès la première note…Au théâtre, en tout cas dans mes précédentes pièces, les gens sont à l’écoute tout le long et tu n’as le résultat et le partage qu’à la fin. En fait, en rejouant une comédie, je me suis aperçue que c’était comme la musique : là, l’échange est immédiat aussi ! On peut toujours voler une émotion, une colère, une tristesse, une larme mais il est impossible de voler un rire…Donc, quand on l’obtient…

On est obligés, nous aussi, d’être à l’écoute, tout le temps, des spectateurs : on attend qu’ils aient fini de rire pour pouvoir continuer, sinon des choses passent à la trappe…Donc c’est, quelque part, une musique également ! C’est un vrai plaisir !

Maud : C’est trop beau, ce que tu dis ! En plus, c’est vrai, c’est complètement ça…Il y a un vrai partage ! Le théâtre, avant tout, est une aventure humaine, plus que les tournages, où on peut se croiser : là, on est ensemble, comme le disait Sophie, pendant des semaines et on se voit tous les jours. En plus, on est ensemble dans la loge des filles donc ce sont plein de moments de vie…On partage des moments humains ! 

On a vraiment beaucoup de chance, on rit énormément, on s’entend très bien, je dirais même que c’est une chance merveilleuse de partager une aventure comme celle-ci, en plus dans une comédie, où il y a quelque chose, évidemment, de très joyeux. Oui, on est à l’écoute des rires de la salle, pour vraiment partager quelque chose immédiatement. C’est très joyeux, pour nous, de faire rire les spectateurs : de partager cela et de sentir une salle qui rit est quelque chose de merveilleux ! 

Plus concrètement encore, comment présenter cette pièce ?

Maud : C’est une journée de tournage, vue de l’angle de la cantine, où le cuisinier a perdu le goût et l’odorat. Il y a plein de personnages différents : la star / l’actrice principale, qui ne veut plus tourner la scène qu’elle a à tourner, la directrice de production, le réalisateur, le premier assistant et la maquilleuse. Donc on voit chaque corps de métier…Avec, évidemment, tous les aléas à surmonter…

Sophie : Cette journée de tournage ne va pas très bien se passer, les problématiques de chacun vont se confronter…

Maud : On se rend compte de l’existence de situations un peu extraordinaires…Dans ce métier, on est parfois amené à faire de drôles de choses… C’est aussi le propos de la pièce !  

Un mot, chacune, sur votre personnage ?

Sophie : Je suis une comédienne fabuleuse, qui a un certain égo, qui vient d’avoir un César et qui aime bien que les gens le sachent. Elle est en pleine ascension, elle est assez connue mais…

Maud : …En apparence, elle est au sommet de sa gloire mais on va découvrir qu’en fait, c’est plus compliqué : elle a des choses à cacher et, sous ses airs de grande diva, il y a de grosses blessures, de grosses fragilités. C’est la nature humaine !

Sophie : Elle a une carapace énorme…On découvre, pendant la pièce, pourquoi …

Maud : Je joue une maquilleuse qui a l’air très enthousiaste et, comme beaucoup de personnes dans la vie, qui est en recherche de l’amour. Souvent, sur les tournages, il y a des histoires d’amour donc elle espère plein de choses…Elle est très spontanée et, du coup, se prend des portes dans la figure ! C’est donc, parfois, difficile pour elle !

Sophie : Comme elle est pleine de bonne volonté, elle y croit encore, avec beaucoup d’espoirs, même si elle connait la dureté de la vie. 

Artistiquement parlant, cela vous permet sans doute une palette de jeu plaisante à défendre…

Maud : Ah oui, tout à fait !

Sophie : Après, ce sont des personnages qui sont très dessinés, dans leurs traits de caractères et les curseurs sont évidemment accentués. Donc on a des personnages très forts mais on ne passe pas non plus par une palette de couleurs large, on reste, en fait, droit, chacun, sur notre personnage. Mais on s’amuse beaucoup !

Maud : Bien sûr ! Après, le fait que ce soit au théâtre nous permet de jouer pendant une heure et demie. C’est assez choral, on est tous mobilisés, on a tous des choses à jouer et à montrer, ce qui peut être différent des tournages où, parfois, on attend énormément, pour une seule petite scène dans la journée. 

D’ailleurs, avez-vous eu certaines sources particulières d’inspiration ?

Maud : Pour le coup, l’auteur avait en référence, pour mon personnage, Phoebe dans « Friends », très enthousiaste des choses, qui y croit. Après, il y a des actrices que j’aime beaucoup, dont je me suis aussi un peu inspirée. Notamment Catherine Frot, dans « Un air de famille », avec ce côté hyper spontané et qui, en même temps, se prend des choses pas faciles dans la figure, révélant son caractère. Il y a aussi des petites références rigolotes dans la pièce : je crois que mon personnage aime bien Maryline, elle est un peu admirative, parce qu’elle dit, à un moment, « Comme Marylin Monroe, j’ai ça et ça ».

Sophie : Je n’ai pas de référence connue et, surtout, ce serait un peu indélicat…

Maud : Ton personnage est un peu le cliché de l’actrice donc ce serait dur de dire « J’ai pensé à telle personne ». Il incarne un peu tous les défauts des actrices, poussés à l’extrême mais, en même temps, hyper touchants. 

Sophie : En tout cas, j’ai essayé d’aller un peu à l’encontre de certaines de mes attitudes, je veille à avoir le dos droit, pour canaliser un peu mes gestes. Je me tiens davantage !

Maud : Ton personnage doit être dans l’image, celle d’une star de cinéma qui soit se protéger aussi un peu.

Sophie : Elle est tout le temps regardée et je me suis posé la question de savoir comment je réagirais si j’étais tout le temps en représentation. Je pense que ça devient alors naturel de se tenir un peu comme ça, c’est presque une habitude.

Maud : Au bout d’un moment, tu perds un peu les codes…On peut vite tomber dans des travers, une dérive est vite arrivée !

 

 

Quels premiers retours du public avez-vous déjà pu avoir ?

Maud : On sent déjà, pendant la représentation, si ça marche ou pas…Et c’est vrai qu’on entend des rires ! Ce sont nos premiers retours, surtout pour une comédie…

Sophie : On le sait très vite, dans les dix premières minutes…

Maud : Les gens ne peuvent pas tricher, de toute façon, avec les rires, comme tu le disais, Sophie. Si ça rit, c’est que ça marche !

Sophie : Quelqu’un qui est du milieu va s’y retrouver mais c’est quand même simplifié, pour que ce soit accessible à tout le monde. 

Maud : Le trait est parfois poussé ! C’est rigolo même, pour le public, il est comme la petite souris qui vient découvrir les coulisses d’un tournage, il voit comment ça se passe, ce que se racontent les gens…

Sans doute que vous continuez encore, représentation après représentation, à peaufiner le spectacle et votre interprétation ?

Maud : Bien sûr ! 

Sophie : On cherche tous les soirs ! C’est une comédie, il y a donc des choses qui marchent parfois moins bien que la veille et on se demande alors pourquoi. Souvent, ça peut être une question de rythme, comme en musique. Donc, le lendemain, on essaie autre chose. 

Maud : Même l’auteur est en recherche, il nous fait tester de nouvelles choses à chaque fois. C’est tout le temps une recherche ! On s’adapte en permanence…

Sophie : Pour ma part, j’ai maintenant l’impression de commencer à me libérer vraiment, je ne suis plus en fragilité chaque soir, à trop changer.

La pièce est à l’affiche jusqu’au 4 janvier. Que peut-on vous souhaiter pour ces deux mois sur scène ?

Maud : Que ça marche et qu’il y ait plein de monde !

Sophie : Que le bouche à oreille fonctionne ! Il faut vraiment venir et en parler autour de soi. Je pense, dans l’atmosphère actuelle, que ça fait du bien de venir s’amuser et de rigoler. 

Maud : Tous ceux qui viennent sont ravis et trop contents d’avoir passé un bon moment…On ne fait pas ça que pour nous, pas uniquement pour s’amuser entre nous, on fait ça pour le public, pour qu’il soit présent et pour donner du plaisir aux gens.

Pour terminer, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

Sophie : « Rendez-vous avec le crime » est encore disponible sur la plateforme France.Tv. Les épisodes 3 et 4 viennent tout juste d’être diffusés, j’ai d’ailleurs un gros coup de cœur pour le 4. C’est un programme vraiment sympa et drôle…

Maud : Ton personnage est vraiment hyper rigolo ! C’est trop marrant…

Sophie : Si tout se passe bien, on tournera les volets 5 et 6 en mars / avril. 

Maud : Quand ça marche, une suite est donnée…C’est comme pour la pièce : s’il y a du public, on fera une tournée ensuite. Tout se fait en fonction de l’affluence !

J’ai tourné, pour TF1, la saison 2 de la série « Erica », avec Julie de Bona et Grégory Fitoussi. Si ça marche bien, normalement il y aura une troisième saison. Et j’ai aussi tourné un téléfilm, avec Arnaud Ducret, qui s’appelle « Papa malgré lui ». Ce sera diffusé, normalement, en début d’année prochaine.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Publié dans Théâtre

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France 4 / Planète Rap, la quotidienne : Fred Musa nous en dit plus sur ce nouveau format !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Prod & Cie / France Télévisions

 

Bonjour Fred,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Les téléspectateurs de France 4 peuvent vous retrouver, du lundi au jeudi, à 21h, dans “Planète Rap, la quotidienne”. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Evidemment, c’est toujours une joie d’être présent parce que, finalement, on avait commencé l’aventure “Planète Rap” avec le service public il y a plus d’un an et demi maintenant…Après une soixantaine de numéros que l’on a faits, déclinés en 50 minutes, là, on revient avec un nouveau format, plus pédagogique. 

J’ai passé la cinquantaine, j’ai besoin de transmission, j’ai besoin de transmettre toute cette passion pour le rap, que j’ai depuis une trentaine d’années. De pouvoir expliquer cette passion, chaque soir à 21 heures, est un véritable plaisir, honnêtement !

Interviews d'artistes, décryptage, portraits,...C’est l’émission de toutes les cultures urbaines, à la fois feel good, ludique et dynamique…

Il est 21 heures, il y a beaucoup de choses à la télé, il y a des gens qui veulent se poser et notre but est de proposer quelque chose de ludique et de pédagogique, pour être dans la transmission.

 

Crédit photo : Prod & Cie / France Télévisions

 

France Télévisions poursuit, ainsi, son engagement pour les cultures urbaines en proposant des formats courts quotidiens…

Bien sûr ! Ce n’est pas qu’avec le programme court d’ailleurs…La télé reste évidemment un support fort mais il doit emmener autre part, en tout cas aller chercher un public qui est aussi autre part. Donc le but est également de faire une déclinaison via le grand maillage qu’est maintenant France Télévisions, par l’application France TV Slash et par les réseaux sociaux. L’objectif est d’être en 360 degrés, d’être présents partout !

Ce programme est certainement très complémentaire de ce que vous faites déjà en radio…

Exactement ! Je fais de la radio, je suis également présent sur les réseaux sociaux depuis de nombreuses années…Vraiment, c’est une chance et je ne remercierai jamais assez le service public d’avoir dit oui, quand on les avait vus il y a un peu plus de deux ans maintenant, pour que l’on puisse présenter toute cette génération, toute cette bande son, toute cette musique. C’est pourquoi je suis aussi un des fervents défenseurs, aujourd’hui, du service public…Je ne supporte pas tout ce qui se passe, en ce moment, autour du service public, que l’on montre du doigt mais on sait très bien d’où ça vient… Ils me trouveront en face, en tant que défenseur du groupe !

 

Crédit photo : Prod & Cie / France Télévisions

 

Le fait de passer à l’image change-t-il quelque chose, dans la façon d’appréhender le programme et/ou de l’animer ?

La chose la plus importante lors du passage à l’image est de savoir ce que l’on peut proposer…”Planète Rap” est une émission qui a trente ans, qui existe en radio, qui existe sur les réseaux sociaux, qui existe sur Youtube, donc qu’est-ce qu’on pouvait faire encore de différent avec cette belle marque ?

On a fait une soixantaine de numéros de 52 minutes, c’est très bien mais on s’est demandés ce que l’on pouvait encore proposer, aujourd’hui, de différent, pour être en quotidienne… Le but était de proposer des petites scénettes, de deux minutes à deux minutes trente, qui puissent emmener vers quelque part, ou alors, qui puissent apprendre quelque chose. Donc le vrai challenge a été là-dessus ! On a vraiment beaucoup réfléchi là-dessus avec la boîte de production, Ugo Prod, pour savoir ce que l’on pourrait apporter et comment on allait mettre tout cela en scène. Je pense qu’on n’est pas si loin…On peut toujours améliorer des choses, je suis un éternel insatisfait, j’aime bien les premiers numéros mais je pense que l’on peut être encore plus forts ! C’est ce que l’on essaie, d’ailleurs, de faire au quotidien avec les équipes…

Justement, quels retours avez-vous déjà pu avoir des téléspectateurs ?

Honnêtement, ma plus grande surprise, peut-être, est d’avoir fait de tels scores, que ce soit sur France 4 ou sur France 2…J’étais halluciné d’avoir plus de 300 000 téléspectateurs, on a même, parfois, fait des pics à 500 000 ou 600 000. J’étais vraiment étonné parce qu’on sait très bien que le rap, en télé, peut être compliqué mais il y a eu une adhésion des téléspectateurs et je ne vous parle même pas des millions de vues qu’il y a eus, sur la plateforme, des différents épisodes que l’on a pu proposer. J’étais moins inquiet sur la partie digitale…Sur celle en linéaire, je me disais que ça pouvait être un risque mais on a fait des scores dont je n’ai pas à rougir et dont je suis même très très fier, vraiment !

Donc j’avais des retours par là et aussi par les gens qui m'envoient des messages, dont je reste très proche. J’écoute ce que l’on peut améliorer…

Quels sont les prochains invités que l’on aura plaisir à découvrir ?

Dans les stories, on raconte des histoires par rapport à un artiste, bientôt Bad Bunny, l’artiste latino qui fait un carton dans le monde entier. Aussi une histoire sur 2pac, qui est mort en 96, un rappeur qui a marqué les années 90 avec, notamment, la guerre East coast / West coast, entre New-York et Los Angeles.

Pour les invités, il y aura une jeune artiste que j’adore, Maureen, qui vient de Martinique, elle est talentueuse comme pas possible. Ainsi qu’Orelsan notamment…

 

Crédit photo : Prod & Cie / France Télévisions

 

Entre la radio, la télé et les réseaux sociaux, votre emploi du temps doit être bien rempli…Mais sans doute que la passion prend le dessus ?

Honnêtement, bien sûr que c’est le plaisir qui prédomine. Je repense à mes parents, je voyais mon père qui se levait à 5 heures du matin pour aller vendre des fournitures pour fleuristes…Je ne vais pas me plaindre de vivre de ma passion, j’ai commencé la radio à 15 ans et j’ai l’impression d’être toujours ce gamin de 15 piges, d’être émerveillé et, chaque jour, encore de découvrir. Surtout, je mesure la chance que j’ai de vivre de ma passion de gamin et aussi, maintenant, d’aller un peu plus loin avec la télévision : on le voit tous les jours, c’est très compliqué pour plein de gens, il faut l’avoir en tête donc j’évite de me plaindre. Je suis très heureux !

Ainsi, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Il y a encore plein de choses à explorer et plein de choses auxquelles réfléchir ! Ce que j’aimerais, c’est que cette quotidienne soit un vecteur de transmission et de génération, en rassemblant, pendant un petit moment, différentes personnes autour de ce programme. La culture urbaine est une belle culture, elle n’est pas une sous-culture, comme ont pu le dire des prétendants à différents postes politiques…C’est une vraie belle culture et je souhaite simplement qu’elle soit reconnue à sa juste valeur !

Merci, Fred, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio, Télévision

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Ciné+ OCS / Extra lucide : Interview croisée avec Camille Rutherford et Sabrina Ouazani, les deux comédiennes principales !

Publié le par Julian STOCKY

@ Julien Scussel/CINÉ+ OCS

 

 

 

Bonjour Camille, bonjour Sabrina,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous deux !

Nous nous retrouvons dans le cadre de l’édition 2025 du festival de la fiction TV de La Rochelle, pour “Extra Lucide”, prochainement diffusé sur Ciné+ OCS. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de participer à ce beau projet ?

Camille : Oui ! C’est la deuxième fois que je travaille avec Bruno puisqu’il avait écrit et réalisé le film “Félicita”, dont lequel je jouais. Donc j’étais très contente qu’il me refasse passer un casting ! Bon, d’abord, j’étais énervée de passer un casting parce qu’on avait déjà bossé ensemble…

Sabrina : Moi aussi, j’avoue, quand il m’a dit qu’elle passait un casting, j’étais là, à me dire “Ben ?”...

Camille : Il a fallu jouer le jeu et, heureusement, il m’a rappelée et quand il m’a dit qu’il voulait me revoir avec Sabrina, j’étais trop contente parce qu’en fait, on ne se connaissait pas mais j’adorais Sabrina en tant qu’actrice. Donc j'étais très contente ! Et ça a été super parce qu’on s’entend très bien, ça a vraiment facilité notre relation parce qu’on joue deux copines, deux meilleures amies même. Comme on est très complices dans la vie, on a tout de suite commencé à se marrer, on s’est reconnues dans un goût de l’absurde, de la déconne et de l’humour comme politique du désespoir, de l’absurdité de la vie, de l'indécence de tout et de la finitude humaine…C’était cool, on s’entendait trop bien, ce qui a aidé ! 

Il y avait des gens très très gentils dans cette équipe, notamment tous les autres acteurs, vraiment on s’est tous très très bien entendus. Oui, l’histoire est très singulière, très très bizarre mais c’est hyper excitant, pour un acteur, de jouer des situations aussi glauques et rocambolesques. 

Sabrina : La première fois que mon agent m’a parlé de l’histoire et de ce personnage de Denise qui est télépathe, j’ai forcément fantasmé énormément de choses. Je crois que tous les enfants, ou même les grands adultes, à un moment, si on nous demandait “Quel pouvoir tu rêverais d’avoir ?”, la télépathie ferait partie du Top 3. Effectivement, ensuite, j’étais très très curieuse de ce que Bruno et Emmanuel allaient en faire à l’écriture. Quand j’ai découvert le scénario, je me suis dit “Ok, waouh, il prend le contre-pied de tout ce que j’aurais pensé”. C’est génial, il déconstruit des fausses croyances et, justement, des fantasmes sur cette idée. J’ai été happée par le scénario et, ensuite, quand j’ai appris que ça allait être Camille qui allait interpréter le rôle de Denise, j’étais ravie. Je l’adore en tant qu’actrice et, humainement, la rencontre a été génialissime. Vraiment, ça a été trop bien, de pouvoir se connecter, de savoir que j’allais avoir quelqu’un à qui faire confiance, sur qui me reposer. Même si on est hyper différentes, on se reconnait et on se connecte, on a plein de choses communes, comme l’humour et l’amour de l’absurde. J’aimais beaucoup Camille et je suis sortie de ce tournage avec une grande admiration pour elle. Quand j’ai vu les épisodes, je suis une de ces fans ! Donc c’est vrai que c’était merveilleux !

Après, de rencontrer Bruno…C’est une énergie particulière, c’est un personnage particulier, j’adore parce qu’il a un second degré dingue et, en même temps, il a une solidité et une fermeté, quelque chose qui est hyper rassurant, un cadre qu’il nous met, qui fait du bien parce qu’il sait où il va, il sait par quel moyen on va y arriver. En même temps, il y a toujours de la légèreté, il y a toujours de la place pour pouvoir proposer des choses, il y a toujours de la place à la liberté, à un réel échange en fait entre réalisateur et acteurs. C’est tellement plaisant ! J’adore ce métier, on est là parfois aussi pour servir la vision d’un réalisateur mais, quand c’est une co-création, c’est merveilleux et c’est l’essence même de ce pour quoi je fais ce métier. Donc ça a été un tournage formidable !

Et puis, je suis obligée de parler du fait que l’on ait fait cette série pour OCS. C’est merveilleux, cela nous a donné une liberté de ton incommensurable. A la fois, ce sont un rythme et une économie particuliers donc, en fait, on s’est retrouvés sur un projet où on sait qu’on est tous là pour les bonnes raisons, pour faire la plus belle des séries, pas pour briller ou pour l’oseil, juste parce qu’on est des passionnés, autant nous, les acteurs, que les techniciens qui nous entouraient, qu’évidemment Bruno, qui était notre chef d’orchestre. C’est vrai que ça fait du bien d’avancer comme cela, malgré que l’on soit dans le speed. On était tous trop trop trop contents de servir ce propos et de raconter cette histoire !

 

@ Julien Scussel/CINÉ+ OCS

 

Vos personnages respectifs vous ont permis une palette de jeu très plaisante, artistiquement parlant…

Camille : Carrément ! Ce que j’aime bien, c’est que Denise se tient, elle est un peu coincée dans son costume, oui dans son déguisement de geek un peu. J’aime bien, limite elle me fait penser à Dora, avec sa coupe de cheveux, on dirait qu’elle aime “Star Wars” et les ordinateurs…Oui, c’était cool à jouer ! Là-dedans, j’ai essayé de trouver des petites subtilités de réactions, de regard, …Elle masque vachement, elle est très stoïque, très neutre alors qu’en fait, elle sait tout ! Donc c’était très cool à essayer de travailler…Et, dans les scènes avec Sabrina, là, elle se laisse aller, c’était cool ! 

Sabrina : J’avoue, j’ai adoré admirer Camille, qui était en train de construire et de composer son personnage, c’était comme de la dentelle. Effectivement, ce sont des micro-regards, ce sont des choses qui se passent dans le regard, dans un clignement, dans pas grand chose qui est énorme en fait, parce qu’il y avait quelque chose qui se contenait en termes de corporalité et, en même temps, quelque chose qui se passait vachement dans les yeux et, parfois, dans une gestuelle à la fois maladroite et hyper libre. C’était trop beau d’y assister, de voir tout ce travail qui était fait, de voir Camille devenir Denise, j’étais, là, à la regarder faire et admirative. Du coup, ça donnait aussi vachement d’énergie pour pouvoir construire ce duo et construire Joy aussi, individuellement. 

C’est vrai que j’ai adoré ce personnage de Joy … On se sentait tellement en confiance avec Bruno, alors que c’est un personnage qui peut être casse gueule…Dans la vie, je suis quelqu’un de très très pudique, j’ai du mal avec la nudité, avec ce genre de choses et, pour nous, le fait que l’on puisse en parler énormément, autant que je le voulais, c’était essentiel mais ce n’est tellement pas ce que l’on a sur les plateaux ou en face de nous, que, du coup, d’avoir juste quelqu’un dont tu sais qu’il va respecter tes limites, et même au-delà, c’est trop plaisant. Ca permet de totalement lâcher prise et de se dire que, ok, on a un repère et un pilier, qui est super important et à qui je peux faire confiance et, du coup, d’être totalement présente, d’être dans la scène, avec Camille et les autres. Et puis, de se dire que c’est un personnage qui est une ancienne vedette du porno un peu déchue, il y avait un truc d'armure, un truc hyper dans l’image, hyper dans le côté un peu superficiel à certains endroits, alors qu’elle renferme un coeur qui est un immense et une grande vulnérabilité. De faire tout ce chemin et de créer cette évolution, autant physique que intérieure, était top, c’était super !

Certainement êtes-vous impatientes de pouvoir proposer le rendu final au public pour découvrir leurs retours ?

Camille : Ben oui ! 

Sabrina : Carrément ! La télé est toujours un peu particulière parce que l’on sait que l’on rentre dans le foyer des gens, on sait qu’on devient un des membres de la famille, on vient leur raconter une histoire et, peut-être, les faire sortir de leur quotidien et de leurs problèmes…Peut-être qu’on va les faire rire, peut-être qu’on va les bouleverser, peut-être qu’on va les faire réfléchir, peut-être qu’on va éveiller leur conscience, et ça, c’est une chance énorme. Au cinéma et au théâtre, on peut sentir la salle, on peut sentir l'énergie, on peut avoir les retours donc c’est vrai qu’être là, au festival, être projetés sur grand écran, sentir un peu les réactions et avoir les retours en sortant, c’est hyper plaisant, oui !

 

@ Julien Scussel/CINÉ+ OCS

 

D’ailleurs, quels ont été ces retours ?

Camille : Mon agent vient juste de me dire qu’elle trouvait que ça marchait trop toutes les deux ! Elle est trop contente, elle a trouvé Sabrina démente, elle m’a dit que le public a envie d’être avec nous. Cela m’a fait trop plaisir ! C’est le seul retour que j’ai eu, je ne suis pas retournée dans la salle, j’avais trop le trac.

Sabrina : J’étais dans la salle, j’entendais que ça réagissait, j’entendais rire, on a eu de super applaudissements à la fin. J’ai croisé Odile Vuillemin, qui était vachement bouleversée, qui me disait que de rentrer, comme cela, dans la complexité de l’âme humaine, est hyper bouleversant et puissant à la fois. Donc je trouvais son retour super beau et je suis encore curieuse de croiser les gens qui sortent de la salle pour en savoir plus.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

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France 3 / Intérieurs : Anne-Catherine Verwaerde nous en dit plus sur la nouvelle saison, qui vient de démarrer !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo TV Only / France 3

 

Bonjour Anne-Catherine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Les téléspectateurs de France 3 peuvent actuellement vous retrouver dans la nouvelle saison de “Intérieurs”, chaque samedi, à 12h55. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! C’est super : au départ, on était cantonnés sur les Hauts-de-France, et c’était déjà chouette de sillonner la région mais, quand on m’a dit qu’on allait étendre l’émission au niveau national, cela m’a permis de partir dans d’autres régions, de rencontrer de nouveaux collègues brocanteurs, d’aller chercher des jolies brocantes de charme, avec des concepts originaux et c’est vrai que j’étais ravie. C’est toujours bien, quand on met tout son cœur dans un projet, de voir qu’il réussit et que les téléspectateurs sont au rendez-vous. Donc c’est une vraie satisfaction et, en plus, c’est un vrai plaisir, pour moi, d’étendre un petit peu le spectre de nos émissions…et des artisans aussi !

C’est vrai que l’on a des artisans qui sont fabuleux. Certains ont déjà fait de la télévision, ont déjà reçu des magazines pour des reportages et d’autres ont été complètement dénichés, c’était leur première mise en lumière et c’est agréable aussi parce que les gens nous reçoivent toujours les bras grands ouverts et sont tellement contents d’avoir un coup de projecteur sur leur activité, qui est indépendante, et qu’ils gèrent parfois seuls. Donc c’est super, aussi, d’avoir cette opportunité-là !

Vous n’êtes pas seule dans cette belle aventure, vous êtes entourée d’une équipe de passionnés et d’experts…

Exactement ! C’est une émission de déco mais avec un champ assez large, qui inclut donc la brocante d’artisanat, pour les rubriques que j’incarne personnellement et puis aussi les rénovations, avec les fabuleux Lilian et Valentin. Sans oublier Anne, qui nous fait découvrir de jolies chambres d’hôtes donc c’est sympa aussi d’avoir des petites adresses pour passer un week-end, ça donne des idées aux gens, qui sont toujours un peu friands de découvrir de beaux endroits, qu’ils notent dans un coin. Et puis, on a Asma, qui est fantastique aussi sur tout ce qui est créateurs et design, sur des choses très contemporaines et modernes. Donc c’est vrai que l’émission balaie beaucoup de choses et chacun peut y trouver un peu ce qui l’intéresse et des choses à son goût !

 

Crédit photo TV Only / France 3

 

Chaque semaine, pendant 26 minutes, vous proposez au public de découvrir de nouvelles idées mais aussi de s’adapter aux nouvelles tendances, en pensant conso et écologie…

Oui, absolument ! Je pense qu’on répond aussi à cette envie des gens de consommer malin, soit pour des raisons budgétaires, soit aussi pour des raisons écologiques et environnementales, et on y est très sensibles. Donc on essaie aussi de mettre l’accent là-dessus, dans les conseils et dans les dernières nouveautés, sur des choses qui sont plus respectueuses de l’environnement dans leurs méthodes de fabrication, avec des matériaux naturels, des artisanats un peu séculaires, qui n'abîment pas la planète en général. Donc, oui, on peut retrouver une foule de conseils !

C’est donc l’occasion pour vous de partager vos coups de cœur…Cette émission est très complémentaire de vos autres activités…

Totalement ! Effectivement, quand j’incarne la rubrique “Brocante” par exemple, je vais toujours parler de choses qui m’intéressent. J’ai la chance d’avoir des goûts assez éclectiques mais les objets sont toujours très accessibles, on peut les détourner facilement, on peut facilement se les acheter, on n’est pas sur de l’antiquité haut de gamme, ni sur une brocante hors de portée de la plupart des gens mais on est sur des petites idées hyper pratiques, sur des choses tendances, de la petite vaisselle des années 80, des fauteuils un peu design…Voilà, ça reste accessible, on peut les trouver facilement et puis, c’est un moyen, aussi, de mettre un coup de projecteur sur ces objets chinés, de seconde main, qui ont déjà eu une vie mais qui sont, en fait, très jolis, pour peu qu’avec un petit peu d’inspiration et de créativité, on se les approprie. On peut donc se créer, ainsi, un intérieur qui est très personnel et encore très tendance, très actuel…On est en plein dans le mouvement actuel de la seconde main, de recycler et de revaloriser ce qui a déjà eu une vie. Donc c’est chouette et c’est vraiment ce qui m’anime en fait, c’est pour cela que j’ai choisi aussi ce métier et que je gère mon site au quotidien, en proposant des objets joliment mis en photos, pour donner envie aux gens de ne pas systématiquement acheter du neuf mais, au contraire, de se tourner vers des objets qui sont beaux, en fait.

 

Crédit photo TV Only / France 3

 

D’ailleurs, quels principaux retours des téléspectateurs avez-vous déjà pu avoir ?

La première réaction a été vraiment “Oh, enfin une émission de déco, ça faisait tellement longtemps !”. On avait “La maison France 5”, qui était un rendez-vous très très suivi par tous les gens fans de déco et qui avait disparu de l’antenne. Donc la première réaction était d’enfin pouvoir retrouver un peu de déco à la télé ! En vrai, il y a d’autres émissions, depuis, qui ont vu le jour et qui sont vachement bien mais sur des chaînes câblées ou un petit peu plus confidentielles on va dire. Là, on est quand même sur France Télévisions, on a 26 minutes de déco donc les gens ont vraiment apprécié !

Ensuite, ils sont hyper contents parce que, pour tous ceux que ça intéresse, ça leur donne plein d’idées, ça les inspire…Ils sont contents du côté esthétique, des conseils, des idées, des belles images et du ton assez sympa.

Vous l’avez dit, avec la diversité du contenu, chacun peut s’y retrouver…

C’est ça ! Il y a un peu tous les styles et tous les goûts. Le style brocante ne plaît pas forcément à tout le monde mais, en même temps, c’est hyper contemporain et hyper actuel et il y a quand même un fil conducteur qui est l’objet, la beauté, l’esthétisme, la déco avec, effectivement, plusieurs facettes à cela et plusieurs styles dans l’émission.

 

Crédit photo TV Only / France 3

 

Du coup, que peut-on vous souhaiter pour ces nouveaux numéros ?

Que les téléspectateurs soient au rendez-vous, qu’ils apprécient toujours autant et une longue vie à “Intérieurs” !

En complément, où pouvons-nous aussi avoir le plaisir de vous retrouver ?

En fait, mon activité principale est quand même mon site internet d’achat / revente d’objets, c’est ce que je fais tous les jours. Donc, au quotidien, j’envoie des colis à mes clients, qui sont là, fidèles au rendez-vous. Il y en a plus ou moins beaucoup, selon si je suis en tournage ou non. 

La télé a toujours été une activité supplémentaire, une cerise sur le gâteau, avec “Affaire conclue” et avec “Intérieurs”...

Merci, Anne-Catherine, pour toutes vos réponses !

 

Crédit photo TV Only / France 3

 

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France 3 / Tom et Lola : Eva Lipmann évoque la saison 2 à venir, ainsi que Morgane, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Eva,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Les téléspectateurs de France 3 pourront vous retrouver à partir du 25 novembre prochain, dans la nouvelle saison de “Tom et Lola”. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, vraiment, je suis hyper heureuse que la saison 2 sorte enfin ! C’était une saison pleine de rires et d’émotions pour Morgane, mon personnage…On a fait plein de belles choses ! Surtout aussi, j’étais heureuse de retrouver toute l’équipe, avec qui ça se passe super bien ! On est comme une petite famille, on a notre petit cocon. 

Il y a, bien sûr, toujours un petit stress aussi parce qu’on ne sait jamais comment ça va se passer mais c’est un bon stress en tout cas, c’est très excitant d’avoir les retours…

Ce projet est aussi l’occasion de côtoyer un chouette casting, de récurrents et de guests…

Complètement ! Je suis très proche des comédiens avec qui je travaille, on a vraiment réussi à créer un lien. Il y a une ambiance hyper bienveillante sur le plateau, avec eux et avec l’équipe technique, on a vraiment réussi, je trouve, à créer une belle harmonie, ce que l’on ne retrouve pas partout, d’ailleurs, sur les tournages…Donc c’est vrai que c’est très chouette ! Surtout, moi, mon petit frère et ma petite sœur sommes les plus jeunes sur le plateau, mais on a été bien accompagnés, il y a eu beaucoup d’écoute donc je suis très très contente de n’avoir rencontré que de belles personnes !

…et de tourner dans une très belle région, qui permet de très belles images pour le public…

Oui ! C’est vrai que ça joue beaucoup sur l’atmosphère de la série. On ne retrouve pas des paysages comme ceux-là partout, ce que je trouve très chouette d’ailleurs, ça fait du bien. Je l’espère, en tout cas, pour les téléspectateurs qui nous regardent…C’est hyper agréable, même pour nous, en tant que comédiens, d’être dans des lieux comme ceux-là. On a pu tourner dans des endroits super agréables, on est vraiment dans des lieux magnifiques dans cette saison 2, j’ai hâte que vous voyez tout cela, ça va être très chouette ! C’est vrai, aussi, que ça donne une vraie identité à la série…et j’espère que ça se ressent à l’écran.

 

 

Quel regard portez-vous sur Morgane, votre personnage ?

Je porte énormément d’affection et de tendresse à ce personnage, qui est plus jeune que moi dans la série. Je l’aime beaucoup, je la trouve pleine de vie, elle est curieuse, elle a envie, vraiment, de faire plein de choses. C’est hyper agréable d’interpréter un personnage comme cela, elle est pleine de positivité je trouve. Elle est aussi très sensible, elle est proche de sa famille…Je me retrouve en elle sur plein d’aspects, quand j’étais plus jeune donc j’aime beaucoup Morgane !

D’ailleurs, au moment de vous glisser dans sa peau, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Pas vraiment, pour le coup ! Je ne me suis pas vraiment inspirée de quelqu’un…En tout cas, elle me rappelle beaucoup de choses de moi, j’ai retrouvé un peu de moi en elle. Aussi, j’ai voulu apprendre à la connaître sans forcément m’inspirer particulièrement de quelqu’un ou d’un personnage. 

Encore là, en saison 2, j’ai appris plein de choses sur elle, c’était un plaisir, c’était très agréable et je pense que Morgane a encore beaucoup de choses de sa personnalité à montrer.

Cette nouvelle saison a sans doute été l’occasion d’étoffer la palette de jeu que vous permet ce personnage ?

Tout à fait ! Morgane va beaucoup évoluer dans cette saison mais je ne vous en dis pas plus…Elle va vivre de nouvelles expériences, elle va aussi beaucoup se dépasser … J’ai hâte que tout le monde découvre Morgane dans ces situations différentes. Après, je pense qu’il reste encore plein de choses à montrer, la palette n’a pas encore totalement été étoffée mais, en tout cas, il va y avoir plein de jeux différents et plein de nuances, que ce soient la joie ou la curiosité, ainsi que plein d’émotions, notamment la peur. Donc ça va être très très chouette !

 

 

Certainement avez-vous hâte de découvrir également les retours du public ?

Oui ! Personnellement, j’adore avoir des retours, qu’ils soient négatifs ou positifs. Je trouve cela toujours hyper enrichissant pour le travail que l’on donne. Les retours permettent d’apprendre des choses et de se remettre en question, ou pas. J’espère, en tout cas, en avoir, je prends ce qui est à prendre, tout est intéressant ! 

C’est une belle récompense, aussi, de sentir que notre travail fait écho, c’est rare. Donc j’ai hâte !

D’ailleurs, quels retours des téléspectateurs aviez-vous pu avoir lors de la première saison ?

J’avais eu quelques retours, ils étaient d’ailleurs super mignons et m’avaient fait très plaisir ! Les gens avaient été très chaleureux, ce n’était que du positif.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ? Une saison 3 ?

Oui, une saison 3 est prévue, ça y est, on peut enfin en parler ! Le tournage commencera début 2026 donc on a tous très hâte de se retrouver et de vivre plein d'aventures encore. Le projet n’est pas fini !

En complément, quels sont vos autres projets artistiques en cours ou à venir ?

J’aime beaucoup bouger et faire des choses donc j’essaie d’avoir des projets. A côté, je suis élève au conservatoire, c’est une grosse charge de travail…En tout cas, j’espère pouvoir avoir l’occasion de faire encore plein de choses à l’avenir, c’est très enrichissant, ça me permet d’explorer et d’évoluer artistiquement aussi.

Merci, Eva, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Pauline Dallier évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Pauline,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Début 2027, vous serez en tournée théâtrale dans la pièce “Réunion d’urgence”. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, effectivement ! C’est mon premier projet professionnel donc c’est un projet important pour moi. 

Pendant mes études, j’ai surtout fait des rôles dramatiques. Notamment dans “Marat Sade”, je jouais le rôle de Charlotte Corday, un personnage historique mais interné dans un asile psychiatrique, qui souffrait de léthargie chronique, de dépression et de pulsions meurtrières. Donc c’était intense comme rôle…On a joué en Avignon et on a eu, en plus, dix dates à Paris et, à chaque représentation, j’étais en pleurs pendant une heure dix de spectacle. 

J’ai toujours eu envie de m’orienter plus vers la comédie et, là, c’est vraiment un timing parfait… Moralement, ça me fait beaucoup de bien d’avoir ce projet ! C’est plaisant d’avoir la sensation d’avancer et de se dire qu’on fait son métier et qu’on peut à peu près en vivre…

C’est une très belle pièce écrite par Marilyne Bal et mise en scène par Anne Bouvier. J’ai la chance d’avoir des collègues très sympas et connus, c’est très grisant. J’étais à la première lecture et j’ai été assez émerveillée, c’était vraiment trop bien ! 

 

 

Avec vos mots, justement, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

C’est l'histoire d’un homme à femmes, divorcé trois fois, qui réunit ses ex-compagnes pour leur annoncer une grande nouvelle…Ces trois femmes ont une relation un peu amies-ennemies, elles font partie, d’une certaine manière, de la même famille mais elles adorent se tirer dans les pattes. Elles arrivent un peu paniquées, se demandant ce qu’il a à leur annoncer de si important…

Il y a beaucoup de rebondissements et de quiproquos comiques. Je pense que, de prime abord, le public sera aussi désorienté que les trois rôles féminins. Les spectateurs n’auront pas de suite toutes les clés de réponses, ils les auront au fur et à mesure, en même temps qu’elles seront découvertes par ces trois personnages. Ce sera, pour les gens, une expérience très sympa !

Quel personnage y interpréterez-vous ?

J’incarnerai le rôle d’Adèle, une très jeune fille, brute de pomme, sans filtre, au passé un peu sombre et compliqué. Elle est là pour rajouter vraiment du peps et agiter un peu tout ce petit monde ! Elle est très plaisante à incarner…

Vous retrouvez-vous en elle sur certains traits de son caractère ?

Je pense que je me sens proche du personnage d'Adèle, car elle est très naturelle et spontanée.  C’est quelqu’un qui a un très bon fond mais qui est un peu déroutante dans la forme.

On peut imaginer que ce personnage vous permettra une palette de jeu plaisante à défendre ?

Oui, et qui va me changer de mes rôles précédents. J’ai la larme facile, du coup, pendant mes études, je me tournais vers ces personnages-là, qui me plaisaient. En grandissant, j’ai plus envie d’explorer l’aspect comique de ma personnalité car l’humour fait vraiment partie de moi. Donc ça me fait vraiment très plaisir de jouer ce rôle !

 

 

Les premières représentations auront lieu en province, ce qui sera l’occasion d’aller à la rencontre du public…

Je suis vraiment contente ! Je suppose qu’on aura une date en Bretagne, où vit ma famille. Ce sera un grand plaisir pour moi que des proches, qui ne m’ont jamais vue jouer, puissent venir assister à cette représentation.

En plus, bien sûr, de l’histoire racontée sur scène, certainement aussi que le casting attirera le public…

Je l’espère ! Je le pense…Les têtes d’affiche sont assez populaires donc ça devrait ramener du monde…

Même si les premières dates sont dans de nombreux mois, sans doute êtes-vous déjà très impatiente ?

Effectivement ! J’ai aussi très hâte de commencer les répétitions et de revoir les membres de l’équipe. On ne s’est vus que deux fois, pour la première lecture et pour le shooting de l’affiche. A chaque fois, j’en suis ressortie en étant trop contente et assez émerveillée, à me dire que j’avais vraiment de la chance de me retrouver dans cette aventure, avec des gens aussi gentils. C’est très excitant ! 

Il me tarde de voir la mise en scène qu’Anne a prévue et de débuter le travail. En plus, j’ai demandé pas mal de conseils à Stéphanie Colonna, une des comédiennes de la pièce, et j’ai vraiment hâte de pouvoir en apprendre plus, de pratiquer et d’apprendre d’eux, qui ont beaucoup plus d’expérience. Je suis vraiment très très contente de cette équipe !

Que peut-on, du coup, vous souhaiter pour cette belle aventure ?

Que la pièce marche bien et qu’elle puisse faire plaisir à plein de monde ! 

Vous l’avez dit, vous avez connu la joie d'être sur scène au festival d’Avignon. Sans doute que cette expérience a été très enrichissante, artistiquement et humainement ?

C’était incroyable ! Avec ma promotion, c’était notre grand projet de fin d’études…J’ai eu la chance que, pendant trois ans, on soit ultra soudés, j’ai fait vraiment de très belles rencontres. D’ailleurs, je travaille encore aujourd’hui avec mes copines, sur d’autres projets. 

C’était génial de pouvoir être dans ce bouillon de culture qu’est le festival d’Avignon, c’était génial aussi de pouvoir découvrir la ville en elle-même car je n’y étais jamais allée. Au cours de mes études, on avait fait beaucoup de spectacles mais c’étaient les amis et les familles qui venaient nous voir. Là, c’était génial de pouvoir jouer devant des gens qui ne nous connaissaient pas et d’avoir leurs retours. On jouait dans une salle de cinquante places, à l’Albatros, il y avait une réelle proximité avec le public. En Avignon, de manière générale, les gens sont quand même vachement sympas, ils ont envie de découvrir plein de pièces, ils sont en demande de voir plein de choses différentes, ils sont très réceptifs.

Sur le plan humain, c’était génial aussi de partir avec ma troupe, on était dans un camping, c’était assez fatiguant, c’était un petit challenge mais ça faisait partie de l’expérience. On était tout le temps ensemble, en collectivité…On jouait à 11 heures, ce qui est un bon créneau pour Avignon parce qu’il ne fait pas encore trop chaud, du coup on allait au théâtre en parade. Après avoir joué, on faisait une petite pause, avant de repartir en parade…Je pense que, jusqu’ici, c’était la plus belle expérience de ma vie !

 

 

En complément, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

“The village” est une émission dans la même veine que “Nouvelle école” mais centrée sur l’acting. J’ai eu la chance d’être présélectionnée, du coup mes vidéos sont disponibles sur la page Instagram, pour être soumises aux votes du public. Donc on peut me souhaiter d’avoir la chance d’être sélectionnée…Ce pourrait être une nouvelle aventure pour moi, qui s’ouvrirait en 2026.

Pour terminer, quelles seraient vos envies pour la suite de votre parcours ?

J’adorerais faire du cinéma parce que c’est vraiment ma passion, à la base. J’ai fait une école de cinéma et je regarde beaucoup de films. C’est d’ailleurs en en voyant que j’ai eu l’envie d’être comédienne ! Ça me plairait d'être embarquée pendant plusieurs mois sur un tournage, avant, ensuite, de voir le résultat vivre et faire son bout de chemin… 

J’aime aussi beaucoup le théâtre mais c’est très différent : je suis très traqueuse et très angoissée, du coup, à chaque fois que je monte sur scène, c’est vraiment dur pour moi…Physiquement, j’en suis malade mais je trouve que c’est un exercice tellement beau de se confronter en direct à la réaction du public, ce que l’on n’a pas en faisant un film. J’adore ce lien direct avec les spectateurs et c’est comme le sport : c’est dur d’y aller mais, ensuite, c’est une réaction très positive !

Merci, Pauline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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France 3 / Un Si Grand Soleil : Jules Cherbonnier nous partage sa vision de Lucas, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© France Télévisions

 

Bonjour Jules,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Les téléspectateurs de France 3 peuvent vous retrouver dans la quotidienne « Un Si Grand Soleil ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Bien sûr ! J’ai rejoint le tournage pour la première fois en février et, honnêtement, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Je connaissais la série et son format, mais seulement de l’extérieur, en tant que spectateur et comme quelqu’un du milieu qui en entend parler. En fait, je me souviendrai toujours de mon premier jour : il y avait eu un changement de planning, je suis arrivé deux jours plus tôt pour une séquence à l’hôpital, avec du fond vert, des figurants… et ça a été un vrai tsunami pour moi ! C’étaient des repères et une façon de travailler que je ne connaissais pas. J’ai fait une seule séquence, puis j’ai repris le train l’après-midi. J’ai passé les trois heures du trajet la tête dans les mains à me dire : « Mais qu’est-ce que j’ai fait ? » Je me disais que je n’étais pas à la hauteur.

Il y a quelque chose, dans ce métier, où, je pense, on est toujours en remise en question et, là, c’était un nouveau terrain. Je venais surtout du théâtre et du court-métrage, avec des moyens plus limités, moins de technique, et surtout pas de fond vert. Là, j’avais vraiment l’impression d’être dans un vaisseau spatial ou paquebot, avec tellement de monde autour… et en même temps, entre la technique et les figurants, j’avais presque l’impression de faire du théâtre de rue.

Mais j’en suis extrêmement reconnaissant parce que, aujourd’hui, je sens et je sais que je ne suis plus la même personne…Je sens qu’il y a beaucoup plus de choses qui se passent intérieurement, j’ai plus de confiance, je sais maintenant ce que je veux raconter et transmettre, il y a quelque chose de moins hasardeux. C’est tout ce que je souhaite parce que, dans ce métier, c’est ce que l’on veut faire, transmettre des choses aux gens, et cela de la façon la plus claire et puissante possible. 

 

© France Télévisions

 

Votre personnage, Lucas, est souvent également à la paillotte, au bord de l’eau, dans un cadre magnifique…

Oui ! J’étais fou, la première fois. C’est vrai que Lucas travaille à la paillotte avec Emma et j’avoue que, quand j’ai vu que ça allait être son boulot et qu’il allait passer du temps comme cela avec sa copine, je ne me suis pas plaint ! Après, j’ai tourné en février / mars et, dès fois, il faisait froid, malgré des journées ensoleillées. 

En général, Il y a toujours cette frustration chez les acteurs et actrices : on veut jouer, enchaîner les prises. Mais, et c’est normal, on est parfois limités parce que c’est un format d’images, avec une lumière à travailler, un son à préciser, un cadrage à redéfinir et cela prend du temps. Donc, parfois, entre une prise de vingt secondes et une autre, on va peut-être avoir quelques minutes d’attente. Là, c’est la première fois que je ne me plaignais pas intérieurement parce que j’étais au bord de la mer donc, dès que je le pouvais, je me mettais sur un transat et prenais le soleil…J’étais aux anges.

Votre personnage a déjà vécu beaucoup de choses. Justement, quel regard portez-vous sur ses premières semaines à l’image ?

Je me suis beaucoup attaché à Lucas. Je ne suis pas sûr qu’un interprète puisse dire l’inverse, parce qu’on prend en charge le personnage. J’ai grandi avec pas mal de films et séries du côté thriller ou fantastique, et j’aime beaucoup cette quête, cette épopée héroïque du personnage solitaire, avec sa part d’ombre, sa part de doutes, son conflit intérieur/extérieur. Quand j’ai reçu les textes, c’est tout ce que j’ai vu et extirpé de chez Lucas. C’est pour cela que j’adore ce personnage : il a cette envie d’être heureux et, en même temps, il est rongé par une blessure qui l’amène et le pousse de l’autre côté de la loi ou de ce qui est moralement possible. Il est porté par une quête de vérité, de réponses, et il est prêt à en mourir. Je résonne beaucoup avec cela et, du coup, j’ai adoré faire ces premières aventures avec lui. C’est pour ça que, très rapidement, ça a collé, même dans sa façon d’aborder sa relation avec Emma, ainsi que dans le côté du secret et de sa double identité par rapport à Alix. 

C’est rigolo, quand j’en ai parlé avec certaines personnes de l’équipe, j’ai senti qu’il y avait un peu un sourire dans leurs voix parce que je ne trompais pas dans mes inspirations…J’ai grandi avec « Smallville » et je pense que l’on ne peut pas faire plus double identité que cela…et aussi avec le personnage de Peter Parker, ce côté de « Je veux être heureux, être là pour ma famille, pour les gens que j’aime mais, en même temps, je ne peux pas tout leur révéler…Il faut que je trouve mes réponses … » J’ai aussi une double identité. Lucas a cette chose, entre Bastien Morsang et Lucas Fabiani : Son visage de serveur à la paillotte, de petit ami avec Emma, de collègue avec Alix… et son autre visage, tout en noir, sur son scooter, à faire des filatures, poser des traceurs, accrocher des fils rouges sur des coupures de journaux. J’ai adoré jouer ça.

 

© France Télévisions

 

Ces premières semaines ont donc été un très beau cadeau artistique, avec une telle palette de jeu…

Oui ! Et puis, j’ai joué mon papa ! Donc, là, ça a été un cadeau supplémentaire…Je ne suis pas sûr que ça arrive fréquemment, pour un comédien ou une comédienne, d’avoir deux personnages dès ses premiers jours sur un projet…J’étais ravi !

Pareil, comme on le disait au début, on n’est pas forcément habitué, au début, quand on vient du théâtre, à avoir de la grande technique, des fonds verts, des moyens, beaucoup de techniciens…Là, en plus, j’ai pu être vieilli par effets spéciaux, j’ai eu une barbe en prothèse et j’ai joué avec des habits d’une autre époque…C’était génial ! J’ai aussi pu jouer avec Nadia Fossier, qui a été rajeunie par les effets spéciaux. C’était chouette d’avoir une partenaire plus habituée au programme et qui est allée, avec moi, sur un nouveau terrain.  C’était très gratifiant !

Avez-vous déjà pu avoir des premiers retours des téléspectateurs suite à votre arrivée dans la série ?

J’ai réalisé aussi que ce format de quotidienne est vraiment très précieux pour les téléspectateurs parce que c’est le seul où, en fait, on fait partie de la vie du public. Tous les jours, on s’invite dans le salon des gens, le temps d’un repas, pendant une vingtaine de minutes. C’est vrai que je sens, par rapport à un film ou à une mini-série, que la frontière entre le réel et la fiction, entre les interprètes et les personnages, est floue et que, dès fois, les gens ne font pas bien la différence. 

Sur les réseaux sociaux, il y a eu un peu de tout. J’ai l’impression que Lucas était intense pour certains téléspectateurs mais j’ai pris cela d’une façon très positive, à me dire que je faisais, du coup, très bien mon boulot. Et puis j’ai été très touché : pas mal de gens sont venus me voir en vrai pour me dire qu’ils aimaient beaucoup le personnage et, sans être indiscrets, demander s’il allait revenir. Ça m’a vraiment touché, parce qu’aborder quelqu’un, c’est difficile, c’est un vrai effort social. Donc quand quelqu’un le fait, c’est que c’est sincère. Cela me venait droit au cœur à chaque fois.

 

© France Télévisions

 

On le sait, le rythme de tournage est soutenu. Sans doute que, au fur et à mesure de vos journées sur le plateau, vous continuez à peaufiner votre méthodologie de travail ?

Cette série est un avion de chasse et, au début, j’essayais de m’accrocher à l’aile ! Comme je le disais, je ne suis plus du tout la même personne depuis février et c’est ma plus belle récompense dans ce programme. Je me sens beaucoup plus vif et efficace dans ma petite tambouille intérieure, sur comment être prêt pour « l’action », quand on n’a pas le temps face à un minutage. En fait, cette contrainte me plait beaucoup : j’ai la chance, quand Lucas est au centre d’une intrigue, je tourne en moyenne six séquences par jour, parfois huit. Ça peut être épuisant et drainant, mais c’est exactement ce que je recherche. Il y a un côté sportif, comme une préparation aux JO que j’aime. C’est une fois que l’esprit et le corps disent « Non, je veux arrêter », qu’il se passe quelque chose de très intéressant. 

En général, ça se passe sur à peu près un mois et demi de tournage…Il y a quelque chose, après les deux premières semaines, où l’aspect cérébral diminue par la fatigue, par la répétition des journées, par la quantité de texte et, en fait, on arrive à une approche beaucoup plus physique, on se jette dans le bain, dans le vide et on voit ce qui se passe… J’arrive prêt bien sûr, j’ai mon sous-texte, j’ai fait ma préparation mais il y a vraiment cette chose du plaisir de l’inconnu et c’est là où on est le plus sincère. C’est pour cela que j’adore ce « tunnel », comme je l’appelle ! A la fin, quand on en sort, on n’est plus la même personne.

Les téléspectateurs auront probablement l’occasion de retrouver Lucas à l’image dans quelque temps…

Oui, il va revenir, j’en suis très content et il reviendra avec une histoire, qui je pense, va un peu surprendre. On ne s’attend pas aux rencontres qu’il va faire ni à ce qui va se passer…En tout cas, j’ai pris un plaisir fou à jouer avec de nouveaux partenaires, à m’essayer aussi à une approche du jeu plus proche du registre de la comédie…Oui, j’ai hâte que les téléspectateurs puissent découvrir cette facette de Lucas. 

 

© France Télévisions

 

En complément, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

Avant de faire « Un Si Grand Soleil », j’avais réalisé un court-métrage, dans lequel j’avais joué. Là, je reprends la préparation de mon deuxième…

Merci, Jules, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 2 / Mort sur terre battue : Jérémie Poppe évoque son personnage ainsi que ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

 

Bonjour Jérémie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Votre actualité est bien chargée, notamment à l’image. On avait pu vous voir dans la saison 1 de “Tom et Lola”...

Oui, pour mon plus grand bonheur parce que je suis avec les copains, avec Dounia, avec Elodie, …C’est la famille ! J’aurais grand plaisir à revenir sur cette série…

Le cadre de tournage est également particulièrement agréable…

Oui, c’est une région que j’affectionne particulièrement ! Avec Elodie, on est là-bas depuis une quinzaine d’années…On adore l'endroit où on vit et, en plus, on y travaille donc c’est juste génial ! Je trouve que DEMD a fait un super travail de repérage pour réussir à sortir une série hyper fraîche, avec des intrigues passionnantes, qui mettent en haleine, mais, surtout, il y a cette fraîcheur qui nous manque un peu dans les séries, avec un côté drôle et humoristique, hyper bien interprété par des personnages assez atypiques, comme le rôle de Dounia, comme le rôle de Pierre-Yves et celui d’Elodie, en tant que légiste un peu rock’n roll. Voilà, j’aime beaucoup le travail fait sur ce support et je suis très fier d’y avoir participé, à ma petite échelle. Donc je serais ravi d’y retourner en saison 3, si le personnage se développe à ce moment-là.

Toujours à l’image, vous serez prochainement dans “Mort sur terre battue”. Un mot, peut-être, sur votre personnage ?

Vous l’aurez compris, c’est une fiction sur le milieu du tennis, avec des partenaires formidables, avec lesquels j’ai beaucoup rigolé, à savoir Florent Peyre, Yannick Noah et tant d’autres. J’ai eu le plaisir de retrouver Denis Malleval à la réalisation, j’ai aussi retrouvé la production avec laquelle j’avais fait mon tout premier film donc il y avait une certaine émotion à les revoir autant d’années après. C’est un super téléfilm, on a pris beaucoup de plaisir à le faire ! Tourner avec un sportif que l’on a tant idolâtré, je dois reconnaitre que c’est assez génial ! Il avait des anecdotes, sur le plateau, qui étaient aussi drôles que captivantes…

Je suis le kiné de l’équipe de France de tennis, j’accompagne des jeunes sur le terrain. En début d’intrigue, on va retrouver morte une de ces jeunes et on va, à la façon d’un Cluedo, tous plus ou moins être soupçonnés… 

C’était super ! J’aime beaucoup le tennis, déjà…Mes enfants en font ! C’est un univers qui me plait bien et j’étais avec de super camarades …

 

 

Quels retours aviez-vous déjà pu avoir au moment de la diffusion en Belgique ?

J’ai eu de super retours ! Les gens n’avaient peut-être pas l’habitude de me voir dans ce genre de rôle donc je suis assez content. Il me tarde de la diffusion chez nous…En tout cas, moi qui adore la Belgique, ça me fait plaisir quand j’ai des bons retours de leur part !

Récemment, ont été diffusés de nouveaux épisodes de “La stagiaire”, où votre personnage continue son joli parcours…

C’est la famille ! Clairement, je suis ravi, je suis avec eux depuis cinq ans, j’ai un personnage, Ludovic, complètement atypique, je l’adore vraiment. Je l’affectionne particulièrement parce qu’il peut être, à la fois, complètement maladroit mais, aussi, hyper touchant. C’est un espèce de Pierre Richard et cela fait un peu partie de moi également, on ne va pas se le cacher. J’ai été très très bien accueilli, la production m’a d’ailleurs fait confiance sur d’autres rôles derrière, comme “Après la nuit”. 

Michèle nous accueille comme notre maman du PAF. J’ai grand bonheur à la retrouver, tout comme Nicolas, Cyrielle, Antoine, …Cette saison, un binôme avec Nicolas s’est amorcé, je deviens son assistant au palais de justice, avec toute la maladresse de mon personnage donc vous pouvez imaginer que ça crée des situations très cocasses. On est en tournage, en ce moment même, de la saison 11 et ce duo se développe encore plus ! On est très très contents de pouvoir mettre en avant ce binôme-là…

C’est une série que j’aime beaucoup, dans laquelle je me sens en famille et très heureux !

Sans doute que, au fur et à mesure des saisons, la palette de jeu s’est encore élargie, devenant toujours plus intéressante…

Déjà, on prend confiance, on se sent plus à l’aise avec un personnage que l’on maîtrise mieux donc on apporte, effectivement, différentes couleurs. Je pense que, pour les auteurs, c’est une source aussi d’inspiration qui, chaque année, leur permet d’aller chercher un peu plus loin. J’adore développer cela ! Encore une fois, je suis hyper bien entouré donc c’est un bonheur d’échanger avec eux, c’est un cadeau de pouvoir jouer avec eux, très franchement ! Donc merci à la chaîne et à la production de me faire confiance…

J’espère que c’est un personnage qui en inspirera d’autres : ce côté comédie me plait beaucoup, je suis quelqu'un d’assez joyeux dans la vie donc si je peux l’être aussi à l’écran, c’est top ! 

La fidélité du public doit vous faire particulièrement chaud au cœur…

C’est hallucinant ! La productrice ne croit pas avoir vu de tels scores au bout de dix ans…Michèle génère une telle empathie et une telle bonhomie auprès des gens que ça ne m’étonne pas plus que cela ! Elle le mérite, très franchement…A la vue de toute la gentillesse qu’elle envoie au public et de sa générosité sur le plateau, ce sont des scores qui sont amplement mérités !

En complément, vous développez aussi des projets derrière la caméra…

D’où ma présence, ici, au festival de La Rochelle…Je suis hyper heureux, en tant que comédien, de recroiser tout mon réseau, tous les gens avec qui j’aime travailler. Mais c’est vrai qu’en parallèle, depuis plusieurs années, j’ai développé un métier de producteur. D’abord dans la publicité, où j’ai appris à fabriquer des films…Encore plus depuis quelques années, on prend un virage, on essaie toujours de garder le côté publicitaire mais on voudrait donner un peu plus de sens à tout cela. Donc, avec Boris, Rodolphe et Nils, on a développé la société “Les autres films”, on a trois longs-métrages à notre actif. A côté de cela, sur la partie TV, qui est un peu plus mon ADN, je voudrais pousser des séries…J’en ai une en développement et on a plein d’autres pistes…Je suis ici pour comprendre ce que veulent les chaines, pour rencontrer encore plus d’auteurs, …J’ai une énergie qui est folle et je voudrais vraiment pouvoir aussi la mettre derrière la caméra !

Justement, ces deux cordes artistiques, devant et derrière la caméra, sont sans doute très complémentaires ?

Bien sûr ! Cela m’apporte beaucoup de recul d’être dans l’un ou dans l’autre…J’apprends beaucoup à chaque fois ! Quand je suis comédien, j’observe comment fonctionne la production et je m’en sers une fois que je deviens producteur. Et inversement…Quand j’ai produit des films, je crois avoir eu une attention particulière pour les comédiens…C’est très enrichissant !

En France, je crois que ça peut faire peur, à un moment, d’avoir cette double casquette et je suis assez agréablement surpris que, dans mon entourage, la plupart m’encouragent à le faire. Je crois que ça y est, on casse un peu les codes, on arrête un peu de mettre des étiquettes aux gens…Cela me fait plaisir parce que ce sont vraiment deux métiers qui me passionnent ! Je déborde d’énergie, j’ai besoin de la répartir dans ces métiers et, en plus, il s’avère que je n’ai pas tout le temps beaucoup tourné en tant que comédien…Là, j’ai une période qui est superbe et je remercie tous les gens qui me font confiance mais je ne veux pas, dans des moments où je travaille moins, me morfondre ou m’enterrer. Je préfère être dans une dynamique, toujours dans mon domaine ! Mon association avec les gars me le permet…J’ai très bon espoir qu’on arrive à faire quelque chose de super !

 

 

Pour terminer, que peut-on, du coup, vous souhaiter pour la suite de votre déjà beau parcours ?

Que ça continue ! Je vais prochainement tourner dans “Léo Mattei”, je suis content. Ce que je me souhaite, c’est que, vraiment, la production marche parce que c’est quelque chose qui me rendrait heureux de raconter des histoires, de donner du sens à un outil que j’affectionne particulièrement et qui me passionne. On peut aussi me souhaiter un joli projet avec ma femme, que ce soit un projet qu’elle réalise ou dans lequel on tourne ensemble tous les deux. Maintenant que l’on a des doubles casquettes, c’est intéressant de pouvoir se souhaiter ça de façon différente…

Merci, Jérémie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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