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Koh Lanta : Pauline évoque son élimination lors de l'épreuve de l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Pauline,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, la diffusion des images ravive-t-elle certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, c’est vrai que de revoir toutes ces images, tous ces moments que j’ai vécus l’année dernière et, surtout, de pouvoir les montrer à mes proches, à ma famille, c’était vraiment exceptionnel !

Si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Vraiment, c’étaient des raisons personnelles…J’avais envie de voir ce que moi, Pauline, j’étais capable de faire dans des situations compliquées, avec le manque de nourriture, le manque de sommeil et le fait de vivre en communauté avec des gens que je ne connais pas. Ce n’étaient que ces raisons-là qui m’ont motivée pour postuler à « Koh Lanta ».

La saison a été marquée par la présence d’un nombre record de colliers d’immunité, pour certains aux pouvoirs inédits. Comment avez-vous appréhendé leur présence et les conséquences que cela pouvait avoir ?

Quand Denis annonce cela, c’est vrai que, dans ma tête, ça se chamboule ! Déjà, en temps normal, dans une saison classique, des colliers dits normaux peuvent tout chambouler mais, là, avec une saison concentrée que sur la recherche de colliers d’immunité, je me suis dit que ça allait être une saison vraiment pas comme les autres.

L’épisode diffusé ce mardi a été le théâtre de la mythique épreuve de l’orientation. Dans quel état d’esprit étiez-vous juste avant de démarrer ?

Très stressée ! Tout simplement parce que je connaissais parfaitement mes capacités à ce niveau-là : malheureusement, je n’avais pas fait de course d’orientation dans ma vie, que ce soit petite à l’école ou même pour une  autre raison. Voilà, je savais que ma bête noire serait la boussole et je ne me suis pas trompée !

Dans un premier temps, vous vous retrouvez dans la même zone que Meïssa. Au final, cela ne semble pas se jouer à grand-chose entre vous deux…

Je vais tirer du positif, mine de rien : pour quelqu’un qui ne maitrisait pas cela, j’ai trouvé deux indices remarquables et deux balises. J’essaie de me consoler avec cela mais je sais, au fond, que ça n’a pas suffi. Quand on est compétitrice comme je le suis, c’est difficile de terminer cela sur un échec, forcément.

Lorsque les deux premiers poignards ont été trouvés, vous vous retrouvez à trois, dans les herbes hautes, avec Julie et Amri. On imagine qu’en plus d’être trois au même endroit, la fatigue et les conditions de vent ont accentué la difficulté du moment ?

C’est vrai qu’on était déjà au 37è jour, chacun a tout donné dans la première partie pour trouver les poignards, on se retrouve à trois dans une même zone et pas n’importe laquelle en plus parce que je peux vous dire que cette zone était terrible. Je crois qu’à un moment donné, on voit que je n’ai plus du tout de lucidité, que je suis à bout, que je suis arrivée au bout de mon effort physique.

En tout cas, et vous le dites à Denis, au moins vous quittez l’aventure en ne pouvant vous en prendre qu’à vous-même, plutôt que sur votes de vos camarades…

Exactement ! Même si je suis très déçue d’avoir échoué aux portes des poteaux, je suis à contrario fière d’avoir échoué uniquement par ma faute. Personne n’a décidé de mon destin, c’est uniquement moi. Pour le coup, la pilule a du mal à passer mais elle passe quand même mieux que si c’était quelqu’un qui avait mis fin à mon aventure, c’est sûr et certain !

Hasard de l’aventure, vous partez en même temps qu’Amri, un camarade avec qui vous avez tout vécu, des moments les plus compliqués aux moments les plus joyeux…

Exactement ! C’est vrai qu’Amri et moi quittons cette aventure ensemble, sachant qu’on a fait ensemble toute cette aventure-là, depuis le début…même si, au début, c’était difficile parce que je n’avais pas trop en confiance en Amri mais il a su me donner confiance en lui. Je laisse quand même Léa parmi les finalistes mais je suis triste de quitter ce jeu au bras d’Amri.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Je vais en avoir deux : le premier, ce sera, grâce à Amri d’ailleurs, ma sortie sur le jeu de confort avec des requins baleine et mon deuxième plus beau souvenir est la venue des proches.

Que retenez-vous de votre aventure ? Avec le recul, quel bilan en tirez-vous ?

Je retiens que, dans la vie, même si on n’a pas confiance en soi, il faut se donner les moyens, comme je l’ai fait sur « Koh Lanta ». Par contre, voyez, des choses qui me paraissaient plus lambda, plus classiques, qui m’excitaient moins, comme des projets du style d’acheter un bien immobilier parce qu’on travaille ou encore de faire des projets de voyage, aujourd’hui, je les trouve juste merveilleuses. Après avoir vécu ce que j’ai vécu sur « Koh Lanta », ces choses-là qui sont simples sont les plus merveilleuses !

Parmi les moments marquants, on retient aussi les ambassadeurs…

C’est vrai que je ne voulais pas aller à cette réunion des ambassadeurs, je ne vais pas vous mentir, ce n’était pas prévu dans le planning mais je n’ai pas eu le choix. Je pense que, voyez, ce qui a fait la différence, c’est que j’étais prête, quoi qu’il arrive, à sacrifier mon aventure pour mon équipe. A partir de ce moment où, dans sa tête, on n’a plus rien à perdre, je pense qu’on vit différemment cette réunion-là.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?

Franchement, non, j’ai été vraiment agréablement surprise, je n’ai pas du tout mal vécu le fait de dormir sur le sol en pleine nature, ni de devoir faire face aux éléments de la nature. Je n‘ai pas eu de problème…Bon, c’est sûr que l’hygiène est toujours compliquée, surtout au niveau de l’hygiène dentaire. Mais, en soi, vraiment, il n’y a rien qui a été pour moi insupportable, mis à part le manque de nourriture.

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aviez-vous l’habitude de faire ?

(Rire) Pas grand-chose J ! Je crois que je suis la seule aventurière de cette édition à avoir débarqué en touriste. Je vous avoue que je me suis plus laissée porter par les autres aventuriers à voir s’il fallait aller chercher du petit bois, préparer à manger, …on va dire que c’étaient des petites tâches ménagères.

En conclusion, si jamais l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Figurez-vous que ce ne serait pas un oui spontané ! Je suis quand même très fière de cette première aventure-là, même si je ne vais pas au bout du bout. Ça a été une totale découverte pour le coup, tout était une découverte donc je ne sais pas : franchement, je vous avoue que, là, aujourd’hui, après la diffusion, je ne sais pas…

Merci, Pauline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Pénélope Rose nous parle de son actualité, de ses projets et de son roman, Valse fauve !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Pénélope,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

L’épisode « Peur sur le campus » de la série de France 2 « Disparition inquiétante » a été diffusé il y a quelques jours et a connu un franc succès. On imagine sans doute la joie que cela a dû être pour vous ?

Cela a été une très belle surprise ! En même temps, pour être honnête, avec Bruno Solo et Claudia Tagbo, je me disais qu’il y allait avoir des téléspectateurs au rendez-vous. Avec le replay, on a même dépassé les 5 millions. Tout le monde est très heureux !

Le tournage a été difficile, en plein hiver, pendant une période de grève. C’est comme une récompense du travail acharné que nous avons fait tous ensemble. J’ai eu pas mal de messages, j’ai même été joliment surprise de l’intérêt que m’ont porté certaines presses, notamment Télé-Loisirs. Un journal régional m’a fait un joli portrait. Dans mon esprit, c’était un beau programme, avec des personnalités qui jouent bien et qui sont attendues par les téléspectateurs et j’ai adoré ce que j’avais à défendre mais ça s’arrêtait là. Et ça s’est fini par un succès d’audiences ! Quelle belle surprise !

En complément de ces retours professionnels, avez-vous aussi pu avoir des réactions des téléspectateurs directement ?

Oui, j’en ai eues ! Sur Instagram, j’ai reçu des dizaines de messages pour me dire que ce que vivait Clémentine était horrible, que l’on avait mal avec elle et qu’on était vraiment heureux à la fin. Je suis contente que le public ait pu souffrir avec le personnage, c’était le but pour qu’il ait envie qu’elle s’en sorte.

 

 

Vous êtes une artiste aux nombreuses cordes : en plus du jeu, vous êtes également autrice. Le roman « Valse fauve » était sorti en 2022 aux éditions Plon, avant d’être publié en septembre 2023  au format poche aux éditions Pocket. Si l’on revient à la genèse de ce projet, comment vous en sont venues l’envie et l’idée ?

Le parcours d’un roman est rocambolesque, plein d’idées émergent et c’est toujours étonnant de voir quel projet va ressortir parmi tous ceux que l’on a en tête depuis des années.

Ce personnage de Rose rodait en moi, j’avais l’impression qu’elle était là. Je la voyais, ainsi que son parcours. Son émancipation était dans chacune des femmes de ma famille : à chaque fois que je discutais avec l’une d’elles, je voyais ce personnage !

Puis j’arrivais à un âge où je me posais plein de questions telles que : Qu’est-ce qui m’appartient vraiment en ce qui concerne les choix que j’ai faits jusqu’à présent ? Ne sont-ils que des échos de la constellation familiale dans laquelle je suis née ?

Puis, ma tante m’a parlée d’une correspondance qu’il y avait chez ma grand-mère. C’était la correspondance entre mon arrière-grand-mère Rose et mon arrière-grand-père qui avait été fait prisonnier pendant la seconde guerre mondiale. Sauf que, dans ma famille, on a un rapport très flou aux choses. Pour être honnête, je crois que nous sommes l’incarnation de la mémoire sélective. Alors, quand on n’a pas de réponse, on l’invente !

En lisant quelques lettres est ainsi né le parcours de Rose : celui d’une femme qui a un caractère incroyable, très moderne, qui refuse de se marier car elle ne croit pas à l’amour, qui ne veut pas non plus être coincée avec des enfants. Elle veut être indépendante, point barre. Et un soir, elle rencontre un mec qu’elle trouve différent : un accordéoniste dont elle va tomber amoureuse. Ils vont vivre une histoire d’amour, elle va se retrouver mère. La guerre finit par atteindre son pays tandis que lui s’engage chez les insurgés.

Elle se retrouve seule, dans son village, à la maison, avec une enfant. Comment va-t-elle faire pour rester qui elle est ? Comme va-t-elle faire pour transmettre la notion de liberté à sa fille, alors qu’il n’y a rien autour pour en faire la démonstration ?

Son parcours faisait directement écho au mien. Pendant longtemps, j’étais persuadée de ma vocation, si bien qu’elle me définissait. Alors quand ma carrière a été au point mort, que je me suis sentie bloquée, j’ai cru me perdre. Ce qui est intéressant alors, c’est de savoir ce qu’il reste de soi.

J’étais confrontée à un sentiment d’échec. Je pensais m’être totalement trompée.  Et comme je me définissais uniquement par cela, je croyais n’être plus rien. Il y a eu une période difficile de dévalorisation et de solitude. Ma chance, c’est mon entourage.

Le personnage de Rose a fini par répondre à mes questions. Je me suis enfermée deux mois à domicile et je l’ai terminé.

Je l’ai envoyé à quelques maisons d’éditions, sans trop y croire puis un matin, alors que je buvais un café en terrasse, un homme, à côté de moi avait le même carnet que moi et m’a interpellée.  Il trouvait étonnant qu’une femme de ma génération écrive à la main. Il m’a conseillé d’envoyer mon manuscrit chez Plon, éditeur historique !

Trois à quatre jours après, je reçois un message de l’éditrice Lorraine de Plunkett qui souhaite me rencontrer. J’ai eu un coup de cœur pour elle suite à ce rendez-vous, j’avais le sentiment que nous parlions la même langue, et j’ai signé un contrat, ayant permis ensuite au livre d’avoir un joli parcours.

 

 

Avec vos mots, comment pitcher ce roman ? De quoi parle-t-il ?

Il s’appelle « Valse fauve » parce que c’est écrit en trois temps, le temps d’une valse. C’est l’histoire d’une jeune femme de 19 ans, qui va s’émanciper de ses conditionnements familiaux et sociétaux. Elle est une guerrière du quotidien, une héroïne des petits riens.

C’est une femme qui a une idée précise de qui elle est et de ce qu’elle devrait devenir, mais le contexte extérieur ne pourra pas le lui permettre. Il va donc falloir qu’elle se réinvente.

La Fnac dit que c’est un conte intemporel. Je ne l’ai pas écrit avec l’idée d’un conte mais en me documentant sur les actes de résistance, peu importe le temps, le pays ou la raison. J’avais envie que l’on puisse projeter soit son histoire familiale ou un avenir.

Les premiers retours ont montré que ça avait fonctionné car les cinq premières personnes qui sont venues me voir ont toutes imaginé des guerres différentes.

Vous faites également des lectures de cette œuvre ainsi que des séances de dédicaces. Quels sont alors les autres retours que vous pouvez avoir du public ?

Je me souviens d’un retour d’une femme qui avait été bouleversée de la responsabilité de la mémoire au sein d’une famille. Elle s’était retrouvée dans le fait que je me réapproprie les lettres de mon aïeule et avait fondu en larmes.

Quelques mois après, une autre femme est venue me voir avec ses propres correspondances.

Dans les retours que j’ai eus récemment, on m’a beaucoup parlé de certains personnages dérangeants, car ils ne sont ni bons ni mauvais. Il y a notamment un garçon adorable dont on peut tomber amoureux mais dont les actions, au bout d’un moment, reflètent un contexte.

Lors d’une rencontre avec des lycéens, beaucoup de jeunes filles sont venues me voir, me disant que ça faisait du bien d’avoir un livre féministe et romantique. Elles disaient pouvoir s’identifier au personnage de Rose, quelqu’un de très romantique et aussi de moderne, féministe et révolutionnaire.

Pour poursuivre un peu plus encore son chemin, vous aimeriez bien pouvoir adapter ce roman…

Absolument ! Beaucoup d’ami.e.s comédiens et comédiennes ont en fait des lectures et nombreux sont venus me voir pour me dire qu’ils aimeraient l’interpréter. Donc je suis en pleine réflexion pour savoir avec qui m’associer et en faire une pièce.

C’est aussi, pour moi, une œuvre cinématographique mais le théâtre serait certainement une première étape intéressante.  

 

 

Parmi les autres projets, un nouveau roman est en préparation…

Oui… et c’est long ! J’aimerais beaucoup qu’il soit fini début 2025, c’est mon objectif ! Ce sera un roman plus moderne. C’est l’histoire d’une petite fille qui vit avec son père, qui voit très peu sa mère et, un jour, à ses 12 ans, cette dernière lui propose de venir vivre avec elle mais son père n’est pas d’accord.

Elle décide quand même d’y aller, en cachette.

Elle prépare ses affaires et va marcher toute seule jusqu’au village de sa maman, accompagnée…du Diable ! Rien que ça. Il se trouve que ce dernier adore cette gamine, et refuse de la voir partir.

C’est extrêmement personnel. Comme je suis toujours passée par l’imagination pour surmonter certaines réalités, ce roman est inspiré de mon départ et tout le reste sera romancé. Il y aura beaucoup d’hommages aux gens que j’ai pu croiser sur mon chemin.

Merci, Pénélope, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Elsa de Belilovsky évoque l'arrivée de son personnage et en profite pour aborder ses autres projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

@ Cécile Geindre

 

 

Bonjour Elsa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview ensemble !

Nous pourrons vous retrouver très prochainement dans la série quotidienne de France 2, « Un Si Grand Soleil ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est vrai que c’était un beau cadeau ! D’ailleurs, pour la petite anecdote, j’ai passé le casting le 23 décembre et j’ai su le 28 que j’étais prise. C’était mon cadeau pour finir l’année en beauté et démarrer 2024 avec plein d’envie et de motivation. Merci à mon agent, Adrien Autheman, de l’agence Sirius, de m’avoir proposé pour ce rôle super intéressant. C’est toujours chouette de jouer dans une quotidienne. En plus, ma belle-mère est fan  !!

Vos 6 jours de tournage sur place vous ont certainement permis de profiter du très agréable cadre de Montpellier mais aussi des studios d’intérieur de Vendargues, à la pointe de la technologie…

C’était ma première fois à Montpellier, j’en ai même profité pour faire un peu de tourisme et me balader. Effectivement, on arrive dans une grosse machinerie, qui tourne à plein régime, avec une organisation de dingue. Par jour, 4 équipes tournent en même temps : en 6 jours, j’ai eu 5 réalisateur-ices différent-es, avec des directions qui le sont aussi. Il faut s’adapter rapidement.

L’accueil a été vraiment extraordinaire, tout le monde prend vraiment soin des acteurs qui viennent travailler. On est comme dans un petit cocon ! En plus, il a fait beau à Montpellier en février, alors qu’il pleuvait à Paris…Je suis revenue teint halé, et en forme, grandie par cette belle expérience !

 

 

Dans quel contexte arrive à l’image votre personnage ?

J’interprète le rôle de Camille Grignac, qui était un rôle assez difficile, avec des enjeux forts et profonds. Mon personnage est victime de viol de la part de son ancien patron, avec lequel elle a eu une relation amoureuse. C’est fou, ce rôle est arrivé exactement au moment de la prise de parole de Judith Godrèche. J’apprenais mon texte et mes dialogues avec elle en fond, qui m’a beaucoup nourrie avec ses mots pour ce rôle.

Vous verrez d’ailleurs les difficultés rencontrées par Camille dans son parcours, on la verra avec la psychologue, avec la procureur, avec son avocate, avec les policiers, avec son agresseur, seule face à elle-même. Vous comprendrez comment elle va réussir à avancer et à surmonter la douleur, grâce à toutes ces personnes qui veulent l’aider. Ce rôle est malheureusement très actuel. 

Je me disais tout le temps que si mon personnage peut aider certaines jeunes femmes et certains jeunes hommes à faire entendre leur parole, à porter plainte, à aller au bout malgré les difficultés, ce serait déjà bien ! 

J’aime mon métier d’actrice et je fais un travail qui, selon moi, a aussi une utilité, à travers ce que le public peut recevoir. Si ça peut inspirer les gens, on aura tout réussi ! J’y pensais à chaque prise que je tournais, c’était en moi, à l’intérieur…

Ce personnage vous a, ainsi, permis une palette de jeu large et variée, ce qui a dû être plaisant pour vous…

Complètement ! La palette de jeu était variée, j’ai quand même été dirigée vers la fébrilité, la dépression et aussi parfois vers la force. Camille pleure souvent donc j’ai parfois essayé d’apporter un peu de nuance : avec la psy, elle s’ouvre un peu plus; avec la procureur et l’avocate, elle cherche plus d’assise et de force, même si c’est dur; face à son agresseur, elle est en colère…Il n’y a, en fait, pas de réaction type dans ce genre de situation donc j’ai veillé à garder une certaine cohérence.

 

 

Avant de rejoindre le plateau pour la première fois, vous étiez-vous plongée dans les épisodes alors en diffusion pour mieux encore vous imprégner de l’atmosphère ? Ou, à l’inverse, avez-vous préféré garder une certaine distance et de la fraicheur ?

J’ai surtout regardé les épisodes avec Catherine Wilkening, qui joue mon avocate, avec qui j’ai eu une grande proximité pendant le tournage. Ce fut d’ailleurs une rencontre formidable, j’ai adoré travaillé avec elle, c’était génial et surtout très rassurant d’être avec quelqu’un qui nous emmène avec elle. Je me suis laissée porter par ce qu’elle m’envoyait.

Par chance, je connaissais personnellement le comédien qui joue mon agresseur, Rodolphe Couthouis, que j’avais déjà rencontré au festival d’Avignon il y a quelques années. Du coup, on a travaillé ensemble en amont, on s’est envoyés nos textes en audio pour sentir un peu quel personnage chacun allait proposer. 

Ma méthode, ensuite, est le texte su parfaitement, comme cela, le jour J, j’ai juste à me laisser aller aux directions. Etre sûre de sa base donne de la disponibilité et permet aussi de s’adapter aux changements de dernière minute…Le costume du personnage aide également, tout comme l’équipe d’ailleurs. Je ne voulais pas, c’est vrai, trop fixer mon personnage, ça va tellement vite qu’il faut s’adapter de suite, je suis donc arrivée avec de la fraicheur, à l’écoute des propositions sur le plateau.

Face à ce sujet fort, êtes-vous impatiente sinon curieuse de découvrir le rendu final ainsi que les retours des fidèles téléspectateurs de la série ?

Je suis impatiente mais, malgré mes 15 années d’expérience, il m’est encore très difficile de me regarder…Donc, honnêtement, je ne pense pas que je serai devant ma télé le 28 au soir…Peut-être que je vais laisser ma mère et mes amis y être, que j’attendrais leur retour avant, le lendemain matin, peut-être de regarder le replay, tranquille chez moi, toute seule, devant mon ordinateur, dans ma bulle. 

Ce n’est pas facile de se regarder, je trouve que ça l’est encore moins sur un rôle aussi difficile…Donc, oui, ça met un petit trac quand même !

 

 

En complément, vous serez le 10 juin à la Nouvelle Seine, avec un sketch inédit…

Oui, je dois écrire un sketch de 8 minutes pour le Champagne Comedy Club. Je jouerai mon nouveau sketch lors du plateau de 19h et je serai maitresse de cérémonie pour celui de 21h. J’ai donc un gros travail d’écriture !

Ecrire un sketch est un travail énorme : franchement, pour 8 minutes de bonheur sur scène, je passe 2 mois à souffrir (rire). En plus, en ce moment, je sors d’une formation intense de chant, je donne à côté des cours d’improvisation théâtrale, je fais aussi du coaching en entreprise, …il faut donc trouver du temps pour l’écriture également. Mais, heureusement, je travaille très bien dans l’urgence. A deux semaines de la date, je viens d’écrire ma première trame.

J’aime ensuite me louer une salle, faire des impros en me filmant, pour me corriger ensuite. Mon amie et comédienne Odile Lavie, qui est aussi ma co-auteure, m’aide à me mettre en scène et me donne un regard extérieur. Une période de création est galvanisante mais c’est vrai aussi que ça coupe un peu du monde…Je crois que, jusqu’au jour J, on est en transe et jouer ensuite le sketch devant le public est comme une libération ! 

Là, j’écris ce sketch sur ma courte carrière bollywoodienne, cela me permet d’aller dans des univers hauts en couleurs, qu’on ne me proposerait surement pas à l’image. C’est chouette ! J’ai fait beaucoup d’improvisation par le passé avec ma compagnie "Les Improvocantes", cela m’aide et rend la scène encore plus vivante. Sur scène, je peux aussi m’amuser au gré de mon humour du jour, pour l’offrir au public. Cela plait beaucoup. 

En parallèle, on est en train de monter une pièce de Fabien Richard, « Lady Killer », sur l’histoire de Ted Bundy, le tueur en série des années 70. Je joue sa femme, on est dans un univers plus sombre, un peu même d’horreur. J’ai aussi l’envie de créer un petit numéro de chant autour des icônes de Montmartre…Cette hyperactivité est très nourrissante, mon métier me passionne tellement que je ne vois pas les jours passer !

Merci, Elsa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Koh Lanta : Sébastien nous raconte son retour dans l'aventure puis sa nouvelle élimination à la veille de l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Sébastien,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Après avoir été éliminé avec Aurélien lors des destins liés, vous avez eu l’opportunité d’affronter votre camarade pour tenter de revenir dans le jeu, suite au départ de Jean, sur décision médicale. On imagine alors certainement le mélange de sentiments au moment de commencer cet affrontement, entre la possibilité de revenir dans l’aventure et le fait d’être opposé à un camarade historique de votre aventure ?

Oui, c’est exactement cela ! Ce duel face à Aurélien était un mélange de sentiments. En fait, je suis parti d’un constat très simple, c’est qu’on avait tous les deux la même envie de revenir dans l’aventure et les mêmes ressentiments. S’il avait gagné, j’aurais été super content et lui aussi était très content pour moi. On ressentait les mêmes choses, on avait envie de faire les mêmes choses, j’avais envie d’aller loin pour lui aussi, pour faire honneur à notre amitié.

Au moment ensuite de retrouver vos camarades d’aventure, on sent dans vos mots et votre attitude le comportement d’une bête blessée…Cela vous a certainement aidé à soutenir les prestations que vous avez proposées sur les premiers jeux ….

Oui !  Ils avaient absolument besoin d’une victoire pour pouvoir gagner un collier et j’avais envie de leur montrer que j’étais plus fort qu’eux à ce moment-là. Il fallait que je prouve que je n’étais pas revenu là pour rien donc j’avais besoin d’une victoire et je suis heureux que David ait pu me prendre dans son équipe pour que l’on gagne un confort ensemble. En plus de cela, ça m’a permis de découvrir David et Julie, c’était bien, ça m’a fait un « Koh Lanta » un peu plus rempli à mon goût.

Reposé, le ventre plein et fort aussi de ce qui s’était passé lors de votre élimination – on pense notamment au vote d’Amri contre vous -, votre approche sociale n’est plus la même : on vous voit notamment renouer le contact, du moins différemment, avec Julie, aventurière avec laquelle vous aviez eu quelques accroches par le passé…

C’est vrai que j’ai eu le temps de prendre du recul sur cette ex-situation, où on s’est pris la tête pour des détails de campement : au final, il n’y avait rien de grave. J’avais envie de repartir à 0 avec Julie, sur des bonnes bases et de voir si, finalement, j’étais capable de m’entendre avec elle ou pas. Force est de constater que j’étais content de redécouvrir Julie : au-delà des couleurs jaune et rouge qui nous bloquaient précédemment dans des carcans, là on avait envie de se découvrir, de partager quelque chose, d’être heureux d’être dans cette aventure et de passer sur des faits, sur des petites embrouilles de campement qui font partie, au final, de la vie de « Koh Lanta ».

L’épisode diffusé cette semaine a été, comme à l’habitude, le théâtre de nombreux rebondissements. On pense notamment à la présence des proches sur l’épreuve de confort…Voir votre compagne à ce stade avancé de l’aventure vous a probablement fait particulièrement chaud au cœur…

C’est vrai que quand j’ai vu Mélissa sortir des bois et arriver près de nous, j’étais bouleversé, je n’arrivais pas à y croire…Un an plus tard, j’ai encore le sentiment qui me monte à la gorge en en parlant. J’ai ressenti énormément de bonheur quand je l’ai vue, j’étais heureux de la voir…Je remercie « Koh Lanta » de m’avoir offert ce cadeau d’avoir pu la voir et de lui avoir offert à elle-aussi ce cadeau que d’être-là et de vivre un petit bout d’aventure ! On ne s’y attendait pas du tout parce que ça faisait plusieurs années que les proches n’étaient plus revenus voir les candidats…Là, c’était inespéré ! A ce moment-là, j’en avais besoin, j’étais heureux de la voir, c’était comme un rêve !

Avec le recul, on a senti d’ailleurs que vous aviez peut-être un peu mieux compris le choix d’Amri de vous pénaliser vous plutôt que Meïssa, qui n’avait connu encore aucun confort et dont le père, âgé de 71 ans, avait fait lui aussi les 12 heures de vol…

Oui, évidemment ! Quand Amri a un choix supplémentaire à faire entre Meïssa et moi, ça me vexe qu’encore une fois, il choisisse Meïssa. Cela m’énerve aussi parce qu’il est question de collier d’immunité là-dedans l’air de rien …Mais, après tout, je me dis qu’il y a une grosse part de sentiments dans ce choix aussi qui fait que vivre un confort avec son père reste quand même quelque chose de complètement unique. Je sais que je pourrai partir en voyage avec Mélissa, partout dans le monde on pourra avoir des moments à nous…Par contre, avec son père de cet âge-là, dans ce milieu-là, c’est totalement unique donc tant mieux pour Meïssa et Abdoulaye qu’ils aient pu profiter tous les deux ensemble. Sentiments parlant, je trouve ça beau que cela se passe ainsi.

Face aux conditions climatiques qui empiraient, vous avez été contraints de changer de camp…Comment avez-vous vécu ce presque nouveau départ à quelques dizaines d’heures seulement de la fin du jeu ?

J’étais inquiet ! Quand on entend le mot « ouragan », on se dit « ouh là là, on va se faire dégommer », on se demande si la cabane va tenir et comment ça va se passer. C’est une inquiétude mais, heureusement, la production nous a mis dans un lieu bien protégé, pour que l’on soit sain et saufs, tant mieux ! J’avais peur de devoir repartir depuis 0, de devoir rebâtir une cabane, recréer un feu, …A ce stade de l’aventure, à 36 jours, je n’avais plus l’énergie pour faire cela, ni pour y arriver. Heureusement, la production nous a bien aidés !

Sur les trois dernières épreuves, vous finissez systématiquement dauphin de Meïssa. Quel regard portez-vous justement sur ces deuxièmes places consécutives ?

Cela m’embête ! Etre deuxième à chaque fois prouve que j’avais de grosses qualités donc j’en suis heureux mais ce qui est gênant, c’est que ça m’a empêché de passer le tour suivant. Forcément, j’ai de la frustration à ce niveau-là, j’ai l’impression qu’il m’a manqué quelque chose. J’avais le couteau entre les dents et, un an plus tard, il n’est toujours pas sorti de la bouche ! J’ai toujours ce sentiment, j’ai besoin de revanche !

Les heures qui ont précédé ce dernier conseil éliminatoire ont été, une nouvelle fois, riches en discussions et en stratégies. On a senti, dès même le début de l’épisode d’ailleurs, mais aussi dans vos réponses à Denis avant les votes, votre optique de rappeler qu’il y avait encore 4 anciens jaunes dans l’aventure…Du coup, dans quel état d’esprit êtes-vous juste avant le dépouillement ?

Je me dis que j’ai donné tous mes arguments : je leur ai rappelé qu’on était des Kadasi, également qu’il y avait un vote du jury final à la fin et qu’il fallait en tenir compte…Je n’avais plus qu’à croiser les doigts pour que ça passe et, malheureusement, ça ne s’est pas passé comme je l’espérais. C’est dommage : si j’avais eu le pouvoir de majorité qu’ils avaient à ce moment-là, j’aurais préféré faire un vote au mérite sportif ou de cohésion Kadasi, puisqu’on en avait beaucoup parlé durant nos 30 premières journées ensemble…On avait, à l’origine, une vraie vraie cohésion donc j’étais déçu du résultat !

Comment avez-vous réagi ensuite au fait que Meïssa vous impose son collier d’immunité, synonyme d’une voie supplémentaire contre vous ?

Je ne pensais pas du tout que ce collier pouvait exister, il m’a surpris. Je pensais que Meïssa aurait eu un collier qui immunisait quelqu’un donc j’avais pensé qu’il immuniserait Amri...Au final, ça a été quelque chose qui m’a juste enfoncé un peu plus ! Oui, cela m’a surpris et, forcément, j’étais déçu du dénouement…

Lorsque Denis, à la fin, éteint votre flambeau, on vous voit alors, le regard noir, vous retourner vers une partie des anciens jaunes…On sent beaucoup de colère en vous, sentiment renforcé ensuite dans les échanges que vous avez pu avoir avec Pauline et Amri…

Voilà, c’est tout cela, c’était beaucoup de colère, de dégout, de déception, d’incompréhension. Je ne comprenais pas comment j’avais pu entendre autant de belles paroles pendant 48 heures et me faire planter un couteau dans le dos, là, au conseil, comme cela…J’étais très déçu !

En conclusion, que retenez-vous de cette deuxième partie d’aventure pour vous ?

J’en retiens que, grâce à cette seconde partie d’aventure, j’ai pu rattraper des liens avec Julie et j’en suis content. J’ai aussi pu partager des moments extraordinaires avec David et Julie, j’ai été heureux de pouvoir faire de nouvelles épreuves et surtout d’avoir la possibilité de voir Mélissa, ma compagne, dans mon petit bout d’aventure, m’accompagner sur cette épreuve-là. Donc ça a été quand même beaucoup de moments heureux ! J’ai eu un moment très dur, avec beaucoup de colère mais pour beaucoup de moments très heureux ! Je suis satisfait de mon « Koh Lanta » général quoi qu’il arrive…J’avais peur d’avoir à trahir mes principes et j’ai réussi à m’y tenir malgré la difficulté de cette aventure ! Donc c’est une magnifique expérience, expérience sociale, humaine et de dépassement de soi…Je suis heureux d’avoir vécu cela !

Merci, Sébastien, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Justine Chantry et Karoline Frick-Scholz nous présentent Parisis, leur média mis en ligne depuis peu !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Justine, bonjour Karoline,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez mis en ligne, il y a quelques semaines, le nouveau média Parisis, que vous enrichissez très régulièrement de contenus nouveaux. Pour en revenir à la genèse de ce projet, comment vous en sont venues l’envie et l’idée ?

Justine : Plusieurs choses nous ont fait démarrer ce média comme une évidence. Ça a commencé par une proposition que j’ai faite à Karoline (nous avions déjà travaillé ensemble sur une pièce comique), elle était l’invitée de mon podcast, qui s’appelait « Just in my role ». Il mettait en lien le métier d’acteur avec le développement personnel. J’attendais la rencontre, l’osmose avec un partenaire artistique, quelqu’un avec qui j’aurai cette vision similaire: faire le parallèle entre la vie quotidienne d’un acteur en prenant en compte l’importance de la rigueur au quotidien, du bien-être, de l’équilibre etc... On a donc fait ce dernier épisode pour clôturer mon podcast !

Karoline : Le jour de ce podcast, on parlait du fait de devoir se cleaner d’émotions un peu difficiles à jouer. On a fait ce constat, à la fin, qu’il y a en fait plein de choses essentielles à notre métier qu’on ne nous apprend pas nécessairement à l’école : en soi, ce n’est pas grave car l’apprentissage ne s’arrête pas dans ces formations… mais comment peut-on faire, nous, pour comprendre et acquérir ces choses ? Et comment peut-on donner l’occasion aux gens d’en parler ? L’aventure a alors commencé...

Justine : En tant que comédiennes, on sait que l’on doit être très présentes sur les réseaux sociaux, c’est comme cela, c’est notre époque, il faut casser les codes... Nous sommes multi-casquettes, on peut être à la fois au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur un podcast donc pourquoi ne pas créer une web-série pour être aussi sur les réseaux sociaux ?

Karoline : Je n’ai rien contre le fait que des influenceurs deviennent acteurs...Des gens sont acteurs dans l’âme. Je vais vous dire, Justine comme moi avons des passés qui ne sont pas des passés d’actrices, nous avons fait d’autres choses précédemment puis on a travaillé, on a acquis une légitimité, on est devenues comédiennes ; donc on est d’accord que ce n’est pas un métier réservé à une catégorie de personnes...Mais, ça reste un vrai métier ! Aujourd’hui, on voit dans les castings que ce qui pèse beaucoup dans la balance, c’est le nombre de followers sur Instagram ou TikTok...Du coup, on s’est dit qu’il pourrait être intéressant de jouer avec leurs codes, sur leur terrain !

Justine : En gardant les codes cinématographiques...On n’a pas voulu faire du 9/16è mais du 16/9è, on a une très bonne équipe technique, on coscénarise toutes les deux chaque épisode, on joue dedans donc on garde les codes du cinéma mais en rentrant dans le créneau des réseaux sociaux !

On le voit d’ailleurs dans les premières publications, vous abordez des thématiques très diverses et très variées...

Karoline : Oui ! En fait, l’idée est vraiment de donner une caisse à outils à nos followers pour, justement, faire le métier de comédien. On est basées entre l’Occitanie et Paris, donc dans les deux régions qui tournent le plus en France, cela donne une visibilité et un public énorme de comédiens, qui n’ont pas nécessairement la possibilité ni les moyens d’avoir un coach. Donc on a pensé ce programme comme un outil de coaching...Simplement, comme on est sur les réseaux sociaux, on sait que la capacité d’attention est quand même moindre donc on a quelque chose de ludique, de drôle où on injecte de plus en plus de contenu, avec un tips à chaque épisode.

Justine : A chaque guest que l’on choisit, il en ressort de beaux conseils ! On parle d’une carrière pour les comédiens mais pas uniquement : une carrière, c’est avant tout du mindset, ça peut donc parler à tout le monde ! Même si notre invité a plusieurs conseils à donner, nous essayons de sortir vraiment celui qui collera le plus avec la carrière et/ou la personnalité de celui-ci puis on crée un scénario autour de cette thématique. On se met ensuite en scène selon une problématique, comme, par exemple, la gestion du stress avant un casting. Ce qui rend notre duo plus ou moins comique...Avec le fond, toujours très important: le conseil pratique qui nous facilitera le quotidien !

 

 

Certainement aussi que vous vous inspirez, pour le choix des thèmes et la mise en scène, de vos propres expériences artistiques et personnelles ?

Karoline : Je dirais que c’est une synergie entre deux choses, entre effectivement les enjeux du métier que nous ressentons bien et les profils qui nous semblent intéressants : ces derniers peuvent nous évoquer instinctivement un thème donc on fonctionne dans les deux sens...

Justine : En fait, ça se fait assez naturellement ! On repère un profil et il y a forcément quelque chose qui va en sortir, qui va être pertinent pour notre épisode.

Justement, comment incitez-vous les guests à participer à votre beau projet ? A quels arguments sont-ils particulièrement sensibles ?

Justine : Je crois que l’on a beaucoup de chance là-dessus, je rectifie: ce n’est pas vraiment de la chance mais du travail. En toute humilité, je pense que l’on a une véritable valeur ajoutée, on apporte quelque chose de vrai, c’est divertissant, pour les personnalités il y a quelque chose de gratifiant de pouvoir partager leurs expériences afin de donner des conseils à des débutants. Le premier épisode a été réalisé avec Moussa Maaskri, entre deux tournages importants pour lui et il a eu confiance en ce média qui n’existait pas encore...

Vous l’avez dit, l’attention sur les réseaux sociaux peut être variable, ce qui nécessite pour vous un format court et efficace, sur le fond et la forme...

Karoline : Complètement ! On y pense dès l’écriture...C’est aussi fait en collaboration avec notre équipe technique qui récupère le scénario et qui sait que la diffusion finale se fera sur les réseaux ...Nos camarades sont donc aussi de très bons conseils là-dessus.

Justine : On est également inspirées par les animatrices des années 90 et par tout ce qui a pu se faire à cette époque-là. On a grandi à cette période, avec notamment « C’est pas sorcier », avec le camion qui part sans qu’on ne voit le chauffeur...On a voulu y mettre de cela, on est un peu de fausses reporters sur la route : venez avec nous, on part quelque part, vous allez voir où ce sera, qui l’on va rencontrer... On a voulu créer ce duo frais, comique, avec parfois le vidéaste qui apparait, parfois pour se faire engueuler...On veut que ce soit familial et qu’il y ait un attachement, rappelant cette époque des années 90.

Vous y mettez aussi de votre personne, vous vous mettez en scène, vous portez même parfois des perruques...

Karoline : On essaie de se distancier de qui on est parce qu’il y a des choses que l’on sait faire mais, tant pis, il faut dire qu’on ne sait pas les faire. Il faut montrer le côté un peu vulnérable de la comédienne qui essaie d’apprendre quelque chose aussi.

Justine : Oui, d'ailleurs nous nous mettons aussi en jeu dans l’apprentissage. On souhaite garder cette humilité d’aller à la recherche de la réponse en même temps que nos spectateurs, on ne va pas directement leur expliquer comment faire.

Karoline : C’est pour ça qu’on parle de média, et ce n’est pas présomptueux… on l’a nommé comme ça pour son sens étymologique : celui d’être des intermédiaires !

Les vidéos déjà mises en ligne témoignent d’un cadre de tournage particulièrement agréable, aidant aussi à qualité du rendu final...

Justine : On a une équipe technique très douée, ça se voit à l’image et au montage et c’est très précieux évidemment pour nous : on est directrices artistiques, on coscénarise, on est actrices donc heureusement que nous sommes très bien entourées par Damien Collignon, Sami Jalal et Sara Hayward. Et pour la beauté des lieux, on a eu la chance d’aller à Annecy pour voir Katy Misson, c’était magnifique. Karoline a rêvé du lac pendant quelques semaines ...On ne sait pas à l’avance où on va se retrouver, ça dépendra de nos guests !

 

 

Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir des personnes qui ont regardé vos vidéos?

Justine : J’étais très contente dès les premiers retours, les gens comparaient nos vidéos à des teasers Netflix ! A Annecy, on nous a dit que ça fait très images ARTE, que c’est magnifique ! On a beaucoup comparé « Parisis » à des programmes qualitatifs alors qu’on a fait cela avec nos moyens...On va grandir au fur et à mesure mais, dès le début, nous avons eu de très très bons retours !

Karoline : Au fur et à mesure, on s’améliore, on se fait aussi nos propres retours. On est également à l’écoute des retours du public, même si je pense que les gens vont avoir besoin de temps pour capter le fonctionnement qui n’est pas si simple : on a quand même 5 séquences, une fois par jour, pendant 5 jours... On savait que l’on avait envie d’avoir du contenu, on voulait que ça soit drôle, percutant et rapide : au bout de 3 épisodes, on est contentes, on aime ce que l’on fait mais on a envie d’ajouter peut-être une 6ème séquence qui serait un temps de débrief avec le guest, où il nous exposerait plus sérieusement et de manière non scénarisée pourquoi il a voulu participer à l’épisode et ce qu’il a voulu apporter.

Justine : S’il a une promo à faire, on pourrait aussi en parler. Ce serait également l’occasion de résumer l’épisode avec lui...Cette petite interview finale nous manque aujourd’hui, on aimerait la rajouter !

Vous l’avez dit, vous avez toutes les deux plusieurs casquettes sur ce projet, ce qui doit être très enrichissant également...

Karoline : Oui...le fait de coscénariser est hyper enrichissant ! En plus, c’est la première fois que j’écris à 2...Je pense que ce ne serait pas le cas avec tout le monde mais, avec Justine, à chaque fois qu’on écrit, c’est du tac au tac ! C’est très agréable d’écrire comme cela !

Justine : On écrit assez rapidement, cela ne nous prend pas plus de 2 heures pour un épisode, c’est très fluide !

Karoline : On a quand même un œil sur le montage, on essaie d’être de moins en moins pénible pour notre équipe technique mais on suit toutes les étapes. Cela reste, artistiquement, très enrichissant !

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure naissante ?

Justine : Ce que j’espère, c’est que l’on ait de plus en plus de vues et de reportages, ce qui nous permettrait de grandir et d’avoir des annonceurs intéressants, que l’on choisirait ! Pourquoi ne pas être un jour diffusé à la télé, ce serait vraiment l’idéal !

Karoline : Quand on lance un projet comme cela, on donne tout de soi, de son temps, de ses compétences. Je crois qu’il faut nous souhaiter toujours autant d’envie et de plaisir à tourner ces épisodes.

 

 

En complément, vous êtes toutes les deux actuellement sur scène, jusqu’au mercredi 29 mai prochain, à Paris, dans la pièce « Les tournesols ». Quels souvenirs gardez-vous de ces représentations au studio Hébertot ?

Karoline : C’est intense ! Il y a de plus en plus de fluidité dans le jeu entre les partenaires. C’est quelque chose de très agréable. L’expérience parisienne nous a permis de voir un public que je ne trouve pas fondamentalement différent de celui qu’on a connu en province.

Justine : La vision que je garde, c’est cette prise de conscience que j’ai eue en me préparant avec mes partenaires : se maquiller, mettre son costume et prendre la route pour le théâtre encore et encore... et me dire que cette chose merveilleuse, c’est devenu mon métier ! On avait fait quelques dates en région mais c’est la première vraie série que l’on fait sur cette pièce, et c’est donc la première fois que j’ai eu cette sensation de rituel pour ne pas dire routine car au théâtre on se réinvente toujours...

Pour boucler la boucle, ces deux actualités, bien que pouvant paraitre différentes vues de l’extérieur, sont sans doute très complémentaires pour vous...

Karoline : Elles se complètement et s’irriguent parfaitement.

Justine : Comme quoi, quand on est actrice, on peut être à la fois dans un drame un jour et dans une comédie le lendemain. Je pense que l’on a cette gymnastique intellectuelle, Karoline comme moi, de pouvoir faire l’un et l’autre. En tout cas, ce qui me fait vibrer dans ce métier d’actrice, c’est de partager des émotions, que ce soit pour faire pleurer ou pour faire rire.

Karoline : Je suis complètement d’accord ! C’est effectivement plaisant de passer d’un domaine à l’autre...On range des parties de nous et nos textes dans des boites puis on ouvre la boite qu’il faut le moment venu...Ces boites, entre deux, restent en l’état et continuent apparemment de vivre sans que l’on ne s’en rende compte. C’est très riche ! Il se passe la même chose entre le média et la pièce : on compartimente et, quand on y retourne, on est dans un autre personnage à l’instant présent.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

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France 3 / Virage : Frédérique Kamatari évoque Adda, son personnage dans ce téléfilm diffusé le 28 mai prochain !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Frédérique,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pourrons vous retrouver sur France 3 le mardi 28 mai prochain en prime time ? dans le téléfilm inédit « Virage », sous les traits du personnage d’Adda. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Tout à fait ! D’autant plus que ça me permettait de retrouver la réalisatrice Delphine Lemoine, que j’aime énormément, avec qui j’avais déjà eu l’occasion de travailler sur « Meurtres à Albi ». J’ai eu l’opportunité de tourner dans ma région, le Nord, c’était un autre point très attractif de ce projet ! Sans oublier bien sûr le téléfilm en lui-même, dans lequel j’interprète une policière, une première pour moi : c’était chouette d’être de ce côté-là de la barrière !

Quel regard portez-vous sur ce téléfilm, plus personnellement ?

C’est un film qui donne un point de vue féminin sur les difficultés de gérer les interférences entre vie professionnelle et vie personnelle, dans des métiers qui sont particulièrement exposés.

Je pense d’ailleurs que la place que revendiquent à raison les femmes dans toutes les tranches de la société et dans tous les métiers est plus ou moins facile à prendre et à gérer au quotidien.

 

 

Ce personnage d’Adda vous permet en tout cas une palette de jeu large et variée, ce qui doit être particulièrement plaisant…

C’est sûr ! C’était plaisant de changer un peu de couleur de jeu et d’interpréter un personnage plus dur. J’ai eu l’occasion d’apprendre à tenir une arme, c’était hyper intéressant et passionnant de maitriser la gestuelle pour essayer de servir au mieux un corps de métier que je ne connais pas du tout et qui implique une certaine rigueur.

Avez-vous d’ailleurs eu des sources particulières d’inspiration pour son interprétation ?

Il y a eu beaucoup de conversations avec Caroline, ma partenaire de jeu, qui a déjà exploré ce genre de personnage et qui sait comment se comporter. Elle a été d’une aide précieuse ! Aussi une journée de formation à la cascade, c’était vraiment utile pour apprendre à tomber et manipuler une arme. En tant qu’ancienne gymnaste, j’adorerais aller plus loin dans cet art de la cascade…

 

 

A titre personnel, avez-vous déjà pu découvrir le rendu final ? Ou allez-vous le faire le 28, en même temps que le public ?

Je vais le faire comme vous tous, mardi prochain. J’ai vu un petit peu d’images quand on a fait la post-synchro et ça donnait terriblement envie. Donc j’ai hâte d’être au 28 pour voir le rendu !

On vous imagine probablement curieuse de découvrir les retours des téléspectateurs ?

Evidemment ! Quel que soit le travail que l’on fait, on aime bien avoir l’avis des gens pour qui on le fait. Comme quand on fait un spectacle, on a envie que ça plaise au public. En tout cas, c’est toujours un peu étrange de découvrir le résultat en même temps que tout le monde…parce que, si on n’est pas crédible, il sera trop tard ! C’est une des différences entre l’image et la scène : sur les planches, si, un soir, on a été un peu en-dessous, on peut se rattraper le lendemain, en tenant compte aussi des retours du public, ce que l’on ne peut pas faire à l’image. Donc on espère que l’on a bien bossé car la sentence est irrévocable ! J

 

 

En parallèle, quels sont vos autres projets et actualités en cours ou à venir ?

J’ai écrit un court-métrage, je suis en train de travailler sur le projet pour le réaliser, j’attends des retours en ce sens.

Mardi 28 justement, en journée, je vais jouer dans le sud de l’Aisne un de mes spectacles jeune public, « Boules et balles »…c’est chouette, je jouerai pour des enfants de 4 ans et demi avant, le soir, de passer à l’antenne dans un téléfilm ! Je trouve cela exaltant dans ce métier d’avoir la possibilité de faire le grand écart !

Je tourne toujours dans « Un Si Grand Soleil », les gens m’interpellent d’ailleurs parfois quand je fais les courses ou quand je prends le train…Ils me parlent des « choses bizarres » que fait Monette en ce moment, notamment de cette histoire de biscuitsJ. C’est une chance en tout cas de participer à cette aventure, j’en suis ravie, j’espère que je vais continuer à pouvoir être Monette et à descendre dans cette belle ville de Montpellier. Même si j’ai été vraiment ravie de jouer, pour ce téléfilm, sur la côte d’Opale, où les couleurs, notamment les camaïeux de gris-vert, sont merveilleuses. Je suis particulièrement contente qu’on les utilise enfin à l’image, tout comme la brique rouge du nord, qui donne un résultat superbe. Cela me fait trop plaisir, je le disais, d’avoir tourné dans ma région !

Merci, Frédérique, pour toutes vos réponses !

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Plus belle la vie, encore plus belle : Jade Pradin nous parle de Morgane, son personnage dans la nouvelle quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Jade,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver régulièrement dans la nouvelle série quotidienne de TF1 « Plus Belle La Vie, encore plus belle », sous les traits du personnage de Morgane. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Ah oui ! Franchement, j’étais extrêmement contente de décrocher ce rôle, qui m’attirait beaucoup ! Cela fait une vingtaine d’années maintenant que je tourne donc j’ai déjà pu explorer pas mal de personnages toujours en rapport avec mon jeune âge et c’est vrai que le rôle d’une policière est quelque chose que je voulais faire dans ma carrière de comédienne. Le rôle de Morgane me plaisait déjà beaucoup et me plait encore plus aujourd’hui. J’arrive à explorer, suivant les arches, différentes facettes de ce personnage : j’aime pouvoir défendre sa rigueur et sa discipline dans le travail, j’aime partager sa vie sociale, à travers son histoire d’amour avec Jules ou de ses différentes amitiés avec Nisma, Apolline et Steeve. C’est très plaisant !

 

 

Ce personnage vous permet ainsi une palette de jeu large et variée, ce qui doit être agréable…

Complètement ! En étant à la fois à la résidence jeunes et au commissariat, cela me permet de jouer avec des partenaires différents. C’est toujours intéressant de s’inspirer d’eux, de ce qu’ils me donnent. Ils ont tous des carrières différentes donc c’est enrichissant pour moi, professionnellement parlant.

Je m’amuse énormément, j’ai l’impression d’avoir deux personnages en un : au commissariat, Morgane est très droite, très carrée, il y a beaucoup de discipline et de rigueur alors que la palette de jeu est complètement différente et bien plus légère dans les histoires sociales à la résidence Massalia notamment. Donc c’est vraiment très intéressant, j’ai un peu un double-rôle on va direJ.

 

 

Sur certains traits de sa personnalité, vous retrouvez-vous en Morgane ? Peut-être même avez-vous directement mis de vous en elle ?

Ce côté assez carrée, organisée, droite, qui aime les règles, me ressemble complètement ! Mais ce qui me plait aussi, c’est de pouvoir pousser un peu plus sur son caractère : en tant que Jade, je n’ai pas un fort caractère donc c’est hyper amusant de pouvoir faire avec Morgane des choses que je ne ferais pas forcément. Elle est piquante dans certaines de ses répliques, c’est plaisant, ça me sort complètement de Jade, je m’amuse beaucoup en poussant les curseurs de Jade pour devenir Morgane, c’est hyper intéressant et plaisant !

Quels retours pouvez-vous d’ailleurs avoir des téléspectateurs sur votre personnage ?

Vous allez rigoler mais j’ai eu beaucoup de retours par rapport à l’uniformeJ, c’est quelque chose qui a fait énormément parler. C’est aussi un personnage haut en couleurs, il a pas mal de caractère, il apporte de la fraicheur au commissariat et, dans la vie sociale, on retrouve pas mal de répliques avec des ruptures. Ses pointes de caractère, je pense, plaisent beaucoup au public ! Je n’ai eu que des retours assez positifs sur mon personnage, qui amène de la légèreté et de la bonne humeur, qui ne se laisse pas démonter et qui peut faire rire dans certaines situations cocasses.

 

 

Parmi les autres forces de cette nouvelle série, on peut noter la diversité des personnages, avec un mélange entre certains rôles historiques et les nouveaux dont vous faites partie. Cela doit probablement être super enrichissant, humainement parlant ?

Complètement ! Les anciens comédiens nous ont très vite mis à l’aise en nous disant que c’était nouveau pour eux aussi. Nous n’avons pas du tout eu l’impression d’être en décalage avec eux, on a de suite été très bien intégrés, on avait l’impression de tous faire partie d’un nouveau projet. C’est hyper intéressant ! On nous a très vite donné des petits tips et des conseils sur le travail, tout s’est fait très naturellement…Franchement, c’est super !

Je n’oublie pas l’équipe technique, la plupart des chefs opérateurs ou des ingénieurs son étaient déjà là avant. On rentre dans une famille, en étant très bien intégré dès le début, ce qui est hyper plaisant. Je prends énormément de plaisir à retrouver tous mes copains sur place, des comédiens aux personnes de l’ombre que l’on ne voit pas forcément.

 

 

En plus du cadre très agréable de la ville de Marseille et de ses alentours, vous disposez de studios de tournage neufs, à la pointe de la technologie. Certainement que ces conditions vous aident à vous projeter dans l’interprétation de votre personnage ?

Oui ! J’avais fait quelques projets en studio mais c’est assez nouveau pour moi de tourner dans ces conditions. J’ai surtout été émerveillée par tout le travail qu’il y a derrière une série quotidienne ! C’est vrai que les décors aident énormément dans le jeu, tout est tellement bien fait qu’on a l’impression d’être dans des conditions naturelles.

La région aide aussi forcément beaucoup, on a le soleil tout le temps. A la base, le sud-est n’était pas une région qui me plaisait particulièrement mais je m’y suis faite. Quand je remonte à Paris et qu’il pleut, je l’avoue, je me dis être bien mieux quand même à Marseille ! On a eu un mois de janvier assez beau, on se croyait au printemps, je m’y suis habituée et c’est vrai que le soleil est assez vital. Mon personnage est censé débarquer de Bretagne, je me suis donc aussi inspirée de ces conditions, cela m’a aidée à rendre le jeu plus naturel.

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est intense, du fait du nombre de minutes utiles à tourner. Sans doute que vos expériences artistiques passées vous ont aidé à l’appréhender ?

Je suis quelqu’un d’assez carrée et bosseuse : psychologiquement, je ne peux pas descendre à Marseille sans avoir appris mes textes de la semaine. C’est quelque chose d’obligatoire pour moi. J’apprends, ainsi, souvent mes textes le week-end, comme cela, à Marseille, je n’ai plus qu’à les revoir. En plus, on a la chance d’avoir des répétiteurs et des coachs. Il nous arrive souvent, avec les comédiens, de nous retrouver à diner la veille au soir et on en profite alors pour réviser nos textes du lendemain. On travaille les répliques mais il est aussi important de maitriser les contextes car on tourne plusieurs épisodes en même temps…

Cela en devient presque un jeu : certes, c’est du travail mais on y trouve du plaisir ! On n’a pas l’impression de travailler tant que cela tellement on est bien et tellement on s’amuse. C’est du boulot mais il y a une certaine habitude qui se met en route : quand on est sur les rails, ça roule !

 

 

Méthodologiquement parlant, aimez-vous regarder le rendu final pour aussi capitaliser sur votre propre jeu ?

Je trouve que c’est important de se voir, pour en tirer des leçons et comprendre ce que l’on peut améliorer. Même si on n’est jamais complètement objectif, cela nous permet d’avoir un œil extérieur sur ce que l’on a tourné, ce qui est plutôt pas mal. C’est aussi par curiosité pour voir le rendu, comparativement aux souvenirs que j’en avais.

J’ai même appris, avec le temps, à ne plus me juger…Une série quotidienne permet de s’habituer à se regarder un peu plus souvent et, du coup, j’apprends plus facilement à être lucide sur mon propre jeu. Donc, ensuite, quand je tourne, j’y repense et je m’en sers pour compléter ma palette de jeu, ce qui est, je trouve, très intéressant.

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Sincèrement, aujourd’hui, je suis très heureuse de jouer ce personnage de Morgane, que j’aime vraiment beaucoup ! Après, je suis ouverte à tout projet, tout se discute…En tout cas, je suis vraiment focus sur l’instant présent, tout va super bien donc on peut me souhaiter de continuer à me sentir heureuse dans ce que je fais.

Merci, Jade, pour toutes vos réponses !

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Nadia Richard évoque sa belle actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Nadia,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Vous êtes actuellement sur scène, à la Comédie Oberkampf, dans la pièce « Le gang des chieuses ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! Déjà, je suis très très heureuse d’être dans cette pièce mais je suis surtout très très heureuse, depuis bientôt un an, d’être sur une scène de théâtre ! Parce que, en fait, j’ai été prise il y a quelques mois pour la pièce « Les adoleschiants » de Robert Punzano, c’était mon premier contrait professionnel au théâtre. Là, du coup, avoir un nouveau rôle, complètement différent, pour cette autre pièce me rend très heureuse ! J’ai un peu le sentiment que le théâtre m’appelle, c’est chouette de ne pas avoir besoin de trop galérer pour enchainer les bonnes surprises…

Avec vos mots, comment présenter la pièce « Le gang des chieuses » ?

C’est l’histoire de deux femmes, Amy, que je joue, et Fanny. Amy est celle qui est considérée comme la chieuse, c’est d’ailleurs plutôt une croqueuse d’hommes, c’est une femme qui enchaîne les hommes. Fanny, elle, rêve de devenir comme Amy car elle n’a jamais réussi à « pécho », tout simplement. Elle tend presque un piège à Amy pour l’inciter à l’aider à sortir de cette situation…

On suit un peu leurs évolutions à toutes les deux, où Amy donne plus ou moins des cours de séduction. Il se trouve que la situation va finir par se retourner contre elle…En tout cas, c’est le parcours de deux femmes qui s’apprennent des choses ! En vérité, Amy va aussi apprendre beaucoup grâce à Fanny, notamment des valeurs autour de l’amitié, de l’empathie et du comportement envers les autres. Chaque personnage a ainsi sa dose de choses intéressantes ou de valeurs à transmettre, ce qui donne un contraste très agréable !

On comprend ainsi que votre personnage vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit certainement être très appréciable…

C’est super ! D’autant plus que je joue une femme qui a presque mon âge…J’ai donc la liberté d’être moi-même et c’est vrai que c’est grisant. La palette est large : le personnage d’Amy commence très guindé, très jugeant et condescendant et termine presque en mode « what the fuck ». C’est délicieux de jouer cela !

Sur certains traits de la personnalité d’Amy, vous retrouvez-vous parfois en elle ?

Pas vraiment ! A part le fait d’avoir envie d’aider les copines à choper, ce qui est un peu ma marque de fabrique, non parce que je ne me retrouve pas dans le côté condescendant, ni dans le côté jugeant ni dans les moments « what the fuck ». Je suis finalement quelqu’un d’assez tranquille dans la vie, même si j’aime bien faire des blagues…Récemment, une amie qui est venue me voir sur scène m’a dit, en sortant : « c’est dingue, je ne t’avais jamais vue comme cela »…

La distribution des personnages est alternante, ce qui nécessite probablement d’être encore plus précis et fin dans le jeu…

Oui, complètement ! Cela demande en amont une certaine préparation…Après avoir joué plusieurs fois avec chaque personne, on sait aussi quels sont les petits tips du partenaire. J’ai pu observer que chaque Fanny est réellement différente, ce n’est pas la même interprétation et ça donne une couleur complètement différente au spectacle. Finalement, il faut aussi adapter son personnage à la couleur en face…Aussi, ce qui est génial, et je trouve cela très riche, c’est que ça apporte beaucoup de fraicheur ! On se surprend les unes les autres, il y a des impros dans tous les sens, on n’est pas dans un tunnel, il y a toujours de nouvelles choses qui sortent alors qu’on ne s’y attendait pas. On s’amuse pour de vrai et je trouve cela extraordinaire !

Quels principaux retours avez-vous pu avoir de la part des spectateurs, à l’issue de la représentation ?

Généralement, les gens sortent heureux ! Aujourd’hui, les femmes, pour rire entre elles, se revendiquent chieuses, c’est sympa, c’est très bon enfant, du coup le thème de la pièce leur parle. Maintenant, j’ai quand même vu deux à trois visages un peu choqués parce qu’il y a quelques blagues autour de la sexualité qui envoient. Mais, sinon, d’une manière générale, les retours sont plutôt unanimes : le public est conquis !

 

 

C’est une pièce à deux personnages féminins mais, pour autant, elle s’adresse évidemment à tous, aux femmes comme aux hommes…

Evidemment ! Une pièce qui met en scène deux femmes peut tout à fait intéresser les hommes…Maintenant, c’est vrai, ça parle des femmes qui cherchent des hommes mais les blagues font rire tout le monde. D’ailleurs, soyons honnête, on observe une très grande majorité de femmes dans le public mais il y a une petite surprise pour les hommes qui se mettent au premier rang…Je n’en dis pas plus !

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Que ça continue à aussi bien se passer. Pour l’instant, j’ai joué avec deux des quatre Fanny actuelles et ça se passe très bien. C’est chouette, je m’amuse, je pense qu’on est là pour ça de toute façon, pour jouer et prendre du plaisir !

Cette nouvelle expérience sur les planches de théâtre vous donnera peut-être l’envie de prolonger l’aventure dans d’autres spectacles ?

Comme je joue déjà deux pièces, je n’ai pas forcément la volonté d’en jouer une troisième en même temps, ça ferait beaucoup ! A côté de cela, j’ai toujours mes activités de Youtubeuse, de créatrice de contenus, de streameuse aussi, c’est déjà un rythme intense. Maintenant, oui, je suis très inspirée par les auteurs des pièces sur lesquelles je travaille, je trouve génial de voir comment, en écrivant, ils font fructifier ensuite le petit empire qu’ils se sont créé. Cela m’a donné l’envie d’écrire ! Comme j’ai beaucoup de choses à dire par rapport à ce que je raconte en vidéo, j’ai eu l’idée d’écrire un spectacle autour de ces sujets-là. Pour l’instant, c’est en préparation, cela ne verra pas le jour avant le mois de septembre au mieux…J’ai d’ailleurs fait ma première lecture il y a peu, évidemment il y a mille et une chose à modifier mais j’ai bon espoir, j’y crois, j’ai envie ! Il me tarde de pouvoir jouer ce que j’ai moi-même écrit : c’est très chouette de faire passer le message des autres mais je pense qu’il y a une petite étincelle encore différente quand on joue son propre message !

Merci, Nadia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Koh Lanta : David fait le bilan de son aventure aux Philippines !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour David,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est visible chaque mardi soir sur TF1. Justement, la diffusion des images ravive-t-elle certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, oui, carrément ! C’était il y a presque un an, on avait un peu tendance à oublier, même si c’est toujours au plus profond de nous. Mais, quand on revit cela, on le vit comme si on était le jour J, dans les bons et les mauvaises choses. Donc, oui, ça ravive plein de choses, complètement !

Si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Je voulais rendre mes enfants heureux, de me voir comme un héros. C’est un programme familial donc c’est quelque chose que l’on regarde avec les enfants et ils me disaient toujours « mais papa, tu es trop fort, tu es le meilleur, tu devrais faire « Koh Lanta » parce que tu vas tout gagner ». Du coup, j’ai fait un peu cela en catimini, ils ont découvert ma participation à « Koh Lanta » au moment de la première diffusion…C’était un trop plein d’émotions pour eux !

Cette saison est marquée par la présence d’un nombre record de colliers d’immunité avec, pour certains, des pouvoirs inédits. Comment avez-vous appréhendé cela ?

Tout le monde connait « Koh Lanta », tout le monde connait les colliers donc, en soi, c’est déjà un stress. Quand Denis nous annonce cela, au tout début du jeu, alors que l’on vient à peine d’arriver et que l’on est tous des jeunes aventuriers, cela nous a mis un gros coup de stress : on s’imaginait tout et n’importe quoi…Au fur et à mesure, on découvre que ça peut complètement changer un jeu, que dès qu’il y a un collier, on se pose 1 000 questions …Donc un stress constant !

L’épisode de mardi a été, une nouvelle fois, riche en rebondissements…Le tirage au sort vous désigne capitaine sur l’épreuve de confort, ce qui a dû vous rendre fier mais qui impose aussi des responsabilités…

Quand Denis annonce qu’un aventurier va rester, je me suis dit que, si je ne tirais pas la boule de capitaine, vues mes performances antérieures, c’était moi qui rentrais sur le camp. Donc j’ai prié pour pouvoir être le capitaine, créer mon équipe, pouvoir montrer ce que je sais faire. Je sais prendre les responsabilités, ce n’est pas quelque chose qui me fait peur, j’ai tendance à assumer mes choix et mes actes, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le jeu. Du coup, j’étais plus rassuré à être capitaine que non capitaine…

Quels critères ont prédominé dans le choix de vos camarades ?

Le premier choix que l’on a dans la tête est de vouloir gagner l’épreuve, c’est important, c’est un confort que je voulais vraiment vivre, d’être chez l’habitant, de vivre sa culture, de m’imprégner de cela. Quand je choisis Seb, je me tire une balle dans le pied mais c’est le meilleur et c’est un gars que j’apprécie énormément. Dans ma tête, c’est confus…je me demande avec qui j’ai envie de partager cela. Est-ce avec Meïssa qui nous a trahis pour le jeu ou plus avec Seb avec qui j’ai de vraies affinités et qui ne m’a jamais fait de coups bas ? Du coup, le choix était simple et efficace pour moi, c’étaient Seb et Julie, il n’y avait pas de discussion.

Profiter d’une telle récompense à ce stade-là de l’aventure a dû être particulièrement appréciable, tant pour le ventre que pour la tête ?

Entièrement d’accord ! « Koh Lanta » reste une vraie aventure, on le fait certes pour un but, gagner les 100 000 euros mais il y a aussi l’objectif de rentrer avec plein de souvenirs, plein d’images, plein d’émotions fortes. Et c’était une vraie émotion forte, que j’ai partagée avec des gens que j’apprécie, qui sont des amis aujourd’hui : quoi de plus beau ? Aujourd’hui, je peux en parler avec eux, on le partage et il n’y a pas plus beau que cela. Donc je suis juste heureux et fier d’avoir vécu cela !

Sur le jeu d’immunité, vous êtes éliminé à mi-parcours environ. Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué ?

Déjà, ça peut vous faire sourire, pour moi c’était une prouesse d’arriver jusque cela ! On a très bien vu que je n’étais pas le plus fort. On voit ma satisfaction quand je passe le premier obstacle, c’était une chose déjà mais alors, après le deuxième, j’étais heureux comme un gosse : c’est fou, je n’ai certes pas gagné mais, pour moi, c’était déjà une victoire ! J’aurais voulu faire plus, je me suis battu avec Meïssa, c’était un beau duel, ça a duré longtemps, heureusement qu’ils ne montrent pas tout tellement ça a duré…Du coup, j’ai perdu la tête haute : quand on perd contre plus fort que soi, il y a juste à s’incliner et à être fier de soi…

Les heures avant le conseil ont été intenses en discussions et stratégies. Dans quel état d’esprit êtes-vous alors à la nuit tombée ?

Pour une fois dans l’aventure, un peu soulagé : je savais que je sortais, l’ambiance commençait à être tendue, il y avait plein de messes basses, on ne savait plus à qui faire confiance, j’ai perdu tous mes alliés rouges, il ne restait que Seb et Julie et je n’avais plus autant la niaque qu’à mi-parcours ou qu’au début. Donc c’est un soulagement quand même…J’ai eu de la chance par rapport à d’autres, c’est que je sentais que c’était moi qui sortais, à part si Seb jouait son collier. Donc j’ai pu m’y préparer et c’était beaucoup plus facile comme cela que d’être éliminé sans réellement le savoir.

Au final, ça ne se joue pas à grand-chose : au deuxième vote, une seule voie vous sépare avec Amri…

Exactement ! Seb, depuis la réunification, a toujours dit qu’il n’était pas un joueur et on l’a vu, il n’a pas osé jouer le collier sur moi. Pourtant, on savait que c’est moi qui allais sortir et il n’a pas eu cette fougue ou cette folie. En même temps, il était stressé, il a eu son collier 2 minutes avant de pouvoir le jouer, il n’a pas eu le temps de la réflexion. Je ne lui en tiendrai jamais rigueur, on le voit à la fin et on en rigole même aujourd’hui, en se taquinant : « tu imagines la suite du jeu si tu l’avais fait ? ». Cela reste le jeu, ce n’est pas une trahison, c’est juste qu’il n’a pas osé jouer mais cela est propre à chacun…

Au moment où Denis éteint votre flambeau, on vous sent particulièrement ému…

Oui, je tenais déjà à dire les choses comme je les pensais, comme je l’ai toujours fait dans « Koh Lanta ». Après, j’avais cœur à dire que j’avais changé, que j’avais gagné « Koh Lanta » : ce n’est pas qu’une somme d’argent, ça reste une vraie aventure, avec des valeurs et des émotions…j’ai vécu plein d’émotions et je tenais à dire à Denis et à mes camarades tout ce que j’avais vécu et ce que j’avais gagné.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

De toute manière, il n’y a que des bons souvenirs ! L’être humain est capable d’effacer les mauvais et de ne garder que les bons. Le bon, c’est qu’on était 20 candidats, on s’est tous donnés, c’était une très belle aventure, très très très dure je n’arrête pas de le dire, on ne s’attend pas à cela. Je remercie « Koh Lanta » que ce soit aussi dur que ce que l’on voit, c’est important de le dire. Il y a aussi un très bon encadrement, tout était magnifique !

Evidemment, les gens que j’ai connus, avec qui j’ai gagné une réelle amitié mais il y a aussi le fait d’en avoir chié comme cela : de ma vie, je n’aurais pas pu le faire, du coup je remercie pour cela, de nous avoir poussé dans nos retranchements, de nous avoir endurcis mentalement. J’ai des souvenirs plein la tête : un voyage à l’autre bout du monde, les décors, le confort juste exceptionnel de partager un moment avec les philippins, …L’aventure en elle-même a été magique et est gravée dans ma tête !

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter ou à appréhender ?

Il n’y a rien à appréhender ! Je suis venu avec l’optique de me dire : « on arrive sur l’ile et on se démerde ». C’est exactement ce qui s’est passé : on a pu compter les uns sur les autres, certains avec leurs connaissances, d’autres avec leur fouge, d’autres encore avec leur envie de faire. C’est une équipe qui a réussi à vivre sur un camp…Tout était parfait ! On en a chié mais c’est aussi ce qui fait la beauté du jeu et de l’aventure ! Donc je remercie tout cela, il n’y a pas de mauvaise chose pour moi…

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

Mes connaissances étaient liées à la cuisine mais pour le peu qu’il y avait à cuisiner, mes collègues le faisaient super bien, notamment Julie. Donc je les laissais faire et je faisais des trucs un peu plus physiques, comme couper du bois ou aller chercher des choses en forêt.

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prêt à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Pour le coup, je repartirais pour le jeu « Koh Lanta » et plus pour l’aventure « Koh Lanta » : c’est loin d’être la même chose, on y va pour l’état d’esprit, pour la gagne du coup. Et peut-être qu’il faudra être prêt à faire plus de folies que je n’ai pu faire. Donc, clairement, prêt ! Du coup, on sait à quoi s’attendre, on peut l’anticiper beaucoup plus facilement !

Merci, David, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Mégane nous parle de son aventure et de son élimination à quelques jours de la finale !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Mégane,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est visible chaque mardi soir sur TF1. Justement, la diffusion des images ravive-t-elle certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

C’est vrai qu’à travers la diffusion, j’ai pu revivre pas mal de souvenirs et de sentiments : la joie, la tristesse de perdre, l’excitation aussi sur les épreuves. Mais c’est vrai que toutes ces émotions ont été bien plus fortes en les ayant vécues directement sur l’ile.

Si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Je regarde le programme en famille depuis que je suis toute petite et, un jour, à force de retenir ma respiration en regardant les aventuriers sur les épreuves, je me suis dit « pourquoi pas moi ? Pourquoi ne pas postuler ? » …pour voir si, un jour, j’aurais la chance de réaliser mon rêve.

Cette saison est marquée par la présence d’un nombre record de colliers d’immunité avec, pour certains, des pouvoirs inédits. Comment avez-vous appréhendé cela ?

La stratégie à chaque fois pour ne pas être surpris par les colliers d’immunité était de toujours prévoir une deuxième personne qui serait visée en cas de collier surprise à un conseil. On avait toujours le maximum de voies sur la personne que l’on voulait le plus voir être éliminée et toujours trois voies éparpillées sur une seconde personne que l’on pouvait voir partir.

L’épisode de la semaine dernière a été, une nouvelle fois, riche en rebondissements…Vous ne passez pas loin de la victoire dans le jeu de confort et votre déception est certainement d’autant plus grande que vous n’avez pas, du coup, l’opportunité de profiter d’une chouette récompense sans doute la bienvenue à ce stade-là de l’aventure ?

C’est vrai qu’à 32 jours d’aventure, avoir un petit confort en plus, même si je venais déjà de gagner le jeu de confort des destins liés avec Jean, n’aurait pas été de trop ! Je pense que vous le voyez sur les épisodes, on perd vraiment beaucoup de poids, j’ai perdu 10 kilos et c’est vrai que je n’aurais pas refusé un confort en plus. Cela aurait aussi été l’occasion d’avoir un indice pour trouver un collier, ce qui m’aurait permis de me sécuriser pour le conseil.

Quelques heures plus tard, Jean se blesse en forêt avant, ensuite, d’être déclaré inapte par le médecin, juste avant l’épreuve d’immunité. Certainement que le voir partir vous a attristée, vous qui avez vécu toute l’aventure à ses côtés ?

Oui, c’est vrai que le départ de Jean m’a énormément attristée, notamment par les 3 jours qu’on a vécus ensemble aux destins liés. Et puis Jean est un acolyte depuis le début de l’aventure, avec lequel je m’entendais très bien. Je voulais vraiment aller le plus loin possible avec Jean et pouvoir nous affronter sur les poteaux parce que, pour moi, c’était l’aventurier le plus méritant chez nous, les ex-Matukad et même sur l’ile.

Sur le jeu en lui-même, avec le recul, qu’est-ce qu’il vous a manqué ?

Les filles avaient une super technique, c’était de retenir les petits trous, les petites encoches des planches par des nombres. Par exemple, au lieu de retenir 3 et 2, elles retenaient de suite 32. Cela leur a permis de mémoriser beaucoup plus vite, voire en une fois, les 6 planches, chose que je n’ai pas eu l’idée de faire : je comptais vraiment planche par planche, en retenant 2 planches à chaque fois…

Les heures avant le conseil ont été intenses en discussions et stratégies. Dans quel état d’esprit êtes-vous alors à la nuit tombée ?

Au moment de rejoindre le conseil, j’y vais assez sereinement, comme à la plupart des conseils. Je ne me doutais pas du tout être en danger, sinon je pense que nos votes entre ex-rouges auraient été peut-être différents. Mais c’est vrai qu’avec le départ de Jean, j’aurais peut-être dû plus prendre de recul, recompter une fois toutes les voies, réfléchir et ça m’aurait peut-être permis de voir le danger venir.

Au moment où Denis éteint votre flambeau, on vous sent particulièrement marquée, étonnée et déçue…

C’est vrai que j’ai été fort étonnée et très déçue. Après, je trouve que j’ai vraiment une belle sortie, pour relativiser. Je n’ai jamais eu un seul vote d’ex-rouge depuis le premier jour d’aventure contre moi, donc là c’étaient les 4 premiers bulletins de vote à mon nom. Je n’ai pas trahi Meïssa, j’aurais pu voter contre lui pour essayer de faire un ex aequo, je n’ai pas voulu le faire donc, voilà, je trouve que j’ai une belle sortie…J’ai fait plein de belles épreuves…Quand on était encore en équipe j’étais la meilleure des femmes à tenir face à trois hommes. Après, il y a eu les destins liés puis j’ai été à nouveau en finale face à Amri pour l’apnée donc c’est vrai que j’ai plein de belles épreuves et que j’ai aussi pas mal fait de stratégies à la réunification. Donc j’ai été étonnée et attristée de ma sortie mais tout en me disant qu’elle était vraiment belle.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Mon plus beau souvenir sera les destins liés avec Jean : de gagner et le confort et l’immunité n’est du jamais vu, il me semble, dans l’histoire de « Koh Lanta ». Donc c’est vraiment mon plus souvenir, avec ce confort à l’autre bout du monde, dans cette famille de pêcheurs de 3 générations, qui était magique ! C’était vraiment une super parenthèse qui tombait à pic pour se ressourcer et pouvoir aller plus loin dans l’aventure, jusqu’en finale. Donc, oui, c’était vraiment le plus beau moment !

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter ou à appréhender ?

Je vous avouerais que je n’ai pas du tout subi mon aventure, j’étais tellement heureuse d’être là que j’ai vraiment profité de chaque jour comme si c’était le dernier. J’ai tout aimé, j’ai adoré la vie en communauté avec ma super équipe des Matukad, j’ai aimé chaque aventurier pour la personne qu’il était, je me suis découverte en survie à aller chercher des crustacés, à tester le kit de pêche. Donc je n’ai pas subi l’aventure mais c’est vrai que le manque de nourriture est quand même assez dur à gérer.

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

Ce que j’avais le plus l’habitude de faire, c’était d’aller chercher les crustacés et d’aider les filles à cuisiner. On revient un peu à l’époque où les femmes faisaient à manger et restaient à la maisonJ, c’était un peu cela, oui : les femmes s’occupaient beaucoup de la popote !

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Je fonce tout de suite, sans hésitation ! C’est oui et je pars tout de suite. J’espère que j’aurais l’opportunité un jour…

Merci, Mégane, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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