Koh Lanta : Pauline évoque son élimination lors de l'épreuve de l'orientation !
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Bonjour Pauline,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
La saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, la diffusion des images ravive-t-elle certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?
Oui, c’est vrai que de revoir toutes ces images, tous ces moments que j’ai vécus l’année dernière et, surtout, de pouvoir les montrer à mes proches, à ma famille, c’était vraiment exceptionnel !
Si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?
Vraiment, c’étaient des raisons personnelles…J’avais envie de voir ce que moi, Pauline, j’étais capable de faire dans des situations compliquées, avec le manque de nourriture, le manque de sommeil et le fait de vivre en communauté avec des gens que je ne connais pas. Ce n’étaient que ces raisons-là qui m’ont motivée pour postuler à « Koh Lanta ».
La saison a été marquée par la présence d’un nombre record de colliers d’immunité, pour certains aux pouvoirs inédits. Comment avez-vous appréhendé leur présence et les conséquences que cela pouvait avoir ?
Quand Denis annonce cela, c’est vrai que, dans ma tête, ça se chamboule ! Déjà, en temps normal, dans une saison classique, des colliers dits normaux peuvent tout chambouler mais, là, avec une saison concentrée que sur la recherche de colliers d’immunité, je me suis dit que ça allait être une saison vraiment pas comme les autres.
L’épisode diffusé ce mardi a été le théâtre de la mythique épreuve de l’orientation. Dans quel état d’esprit étiez-vous juste avant de démarrer ?
Très stressée ! Tout simplement parce que je connaissais parfaitement mes capacités à ce niveau-là : malheureusement, je n’avais pas fait de course d’orientation dans ma vie, que ce soit petite à l’école ou même pour une autre raison. Voilà, je savais que ma bête noire serait la boussole et je ne me suis pas trompée !
Dans un premier temps, vous vous retrouvez dans la même zone que Meïssa. Au final, cela ne semble pas se jouer à grand-chose entre vous deux…
Je vais tirer du positif, mine de rien : pour quelqu’un qui ne maitrisait pas cela, j’ai trouvé deux indices remarquables et deux balises. J’essaie de me consoler avec cela mais je sais, au fond, que ça n’a pas suffi. Quand on est compétitrice comme je le suis, c’est difficile de terminer cela sur un échec, forcément.
Lorsque les deux premiers poignards ont été trouvés, vous vous retrouvez à trois, dans les herbes hautes, avec Julie et Amri. On imagine qu’en plus d’être trois au même endroit, la fatigue et les conditions de vent ont accentué la difficulté du moment ?
C’est vrai qu’on était déjà au 37è jour, chacun a tout donné dans la première partie pour trouver les poignards, on se retrouve à trois dans une même zone et pas n’importe laquelle en plus parce que je peux vous dire que cette zone était terrible. Je crois qu’à un moment donné, on voit que je n’ai plus du tout de lucidité, que je suis à bout, que je suis arrivée au bout de mon effort physique.
En tout cas, et vous le dites à Denis, au moins vous quittez l’aventure en ne pouvant vous en prendre qu’à vous-même, plutôt que sur votes de vos camarades…
Exactement ! Même si je suis très déçue d’avoir échoué aux portes des poteaux, je suis à contrario fière d’avoir échoué uniquement par ma faute. Personne n’a décidé de mon destin, c’est uniquement moi. Pour le coup, la pilule a du mal à passer mais elle passe quand même mieux que si c’était quelqu’un qui avait mis fin à mon aventure, c’est sûr et certain !
Hasard de l’aventure, vous partez en même temps qu’Amri, un camarade avec qui vous avez tout vécu, des moments les plus compliqués aux moments les plus joyeux…
Exactement ! C’est vrai qu’Amri et moi quittons cette aventure ensemble, sachant qu’on a fait ensemble toute cette aventure-là, depuis le début…même si, au début, c’était difficile parce que je n’avais pas trop en confiance en Amri mais il a su me donner confiance en lui. Je laisse quand même Léa parmi les finalistes mais je suis triste de quitter ce jeu au bras d’Amri.
Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?
Je vais en avoir deux : le premier, ce sera, grâce à Amri d’ailleurs, ma sortie sur le jeu de confort avec des requins baleine et mon deuxième plus beau souvenir est la venue des proches.
Que retenez-vous de votre aventure ? Avec le recul, quel bilan en tirez-vous ?
Je retiens que, dans la vie, même si on n’a pas confiance en soi, il faut se donner les moyens, comme je l’ai fait sur « Koh Lanta ». Par contre, voyez, des choses qui me paraissaient plus lambda, plus classiques, qui m’excitaient moins, comme des projets du style d’acheter un bien immobilier parce qu’on travaille ou encore de faire des projets de voyage, aujourd’hui, je les trouve juste merveilleuses. Après avoir vécu ce que j’ai vécu sur « Koh Lanta », ces choses-là qui sont simples sont les plus merveilleuses !
Parmi les moments marquants, on retient aussi les ambassadeurs…
C’est vrai que je ne voulais pas aller à cette réunion des ambassadeurs, je ne vais pas vous mentir, ce n’était pas prévu dans le planning mais je n’ai pas eu le choix. Je pense que, voyez, ce qui a fait la différence, c’est que j’étais prête, quoi qu’il arrive, à sacrifier mon aventure pour mon équipe. A partir de ce moment où, dans sa tête, on n’a plus rien à perdre, je pense qu’on vit différemment cette réunion-là.
A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?
Franchement, non, j’ai été vraiment agréablement surprise, je n’ai pas du tout mal vécu le fait de dormir sur le sol en pleine nature, ni de devoir faire face aux éléments de la nature. Je n‘ai pas eu de problème…Bon, c’est sûr que l’hygiène est toujours compliquée, surtout au niveau de l’hygiène dentaire. Mais, en soi, vraiment, il n’y a rien qui a été pour moi insupportable, mis à part le manque de nourriture.
Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aviez-vous l’habitude de faire ?
(Rire) Pas grand-chose J ! Je crois que je suis la seule aventurière de cette édition à avoir débarqué en touriste. Je vous avoue que je me suis plus laissée porter par les autres aventuriers à voir s’il fallait aller chercher du petit bois, préparer à manger, …on va dire que c’étaient des petites tâches ménagères.
En conclusion, si jamais l’opportunité venait à se présenter, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?
Figurez-vous que ce ne serait pas un oui spontané ! Je suis quand même très fière de cette première aventure-là, même si je ne vais pas au bout du bout. Ça a été une totale découverte pour le coup, tout était une découverte donc je ne sais pas : franchement, je vous avoue que, là, aujourd’hui, après la diffusion, je ne sais pas…
Merci, Pauline, pour toutes vos réponses !