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musique

Biddie Briaval évoque son actualité et ses projets musicaux !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Biddie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Dimanche 21 avril prochain, vous serez sur la scène du TMG pour une nouvelle date de « OriginALLive ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! Tant que je suis sur scène, ça me va. Le fait qu’il y ait plusieurs artistes est enrichissant, cela permet de nouvelles rencontres, musicales et humaines. Je pense que ce sera une bonne soirée…en plus dans un lieu magnifique, ce qui est la cerise sur le gâteau.

Vous aurez l’occasion d’interpréter 3 chansons, 3 titres originaux que vous avez composés…

Oui, le but est vraiment de montrer mon univers musical. Je ne ferai pas de reprise, bien que j’adore en proposer. Mais je pense qu’il est important, maintenant, de promouvoir mon projet de compositions et de faire un maximum de publicité dessus. Cela parle de mes expériences de vie, de mes blessures, chaque composition est vraiment une sorte de thérapie et j’ai hâte de présenter mon univers parce qu’il me tient à cœur de transmettre un message. Les chansons sont comme un exutoire pour moi et elles sont l’occasion de véhiculer des messages au public, qui va peut-être s’identifier à certains textes.

Je souhaite vraiment pouvoir lui transmettre ce que j’ai ressenti à ce moment-là, quand j’ai écrit et la joie que j’ai d’être sur scène.

 

 

Plus généralement, vous sortez ainsi régulièrement des nouveaux titres que votre public peut découvrir un peu partout sur les plateformes…

Dernièrement, on a enregistré 5 nouvelles compositions, je vais en sortir une par mois pour garder un peu le suspense, sur différentes plateformes. On y retrouve aussi des anciennes…J’avais sorti mon premier album en 2016, il y avait un mélange de compositions et de reprises, je les avais enregistrées avec ma famille, mon père et mes oncles, musiciens. En 2022, j’avais sorti 5 autres singles de composition donc il y a déjà matière à écouter ce que je produis.

Musicalement parlant, quels registres peut-on y retrouver ? Sont-ils liés à vos inspirations historiques ?

Je suis issue du jazz manouche, de par mon père et mes oncles. J’ai baigné dans cette musique très festive, j’ai eu une école musicale merveilleuse à domicile, qui m’a donné une culture musicale assez vaste. Petit à petit, j’ai écouté mes propres styles : j’aime beaucoup les musiques latines, que l’on retrouve pas mal dans mes dernières compositions. Mais il y a aussi d’autres influences : la musique tzigane, les valses, la saoul, le funk,…Ce qui rend mon répertoire assez éclectique mais toujours à connotation jazz.

Globalement, quels principaux retours avez-vous pu avoir du public sur vos différents titres ?

Ce qui ressort vraiment du lot, c’est qu’il y un lâcher-prise, une sincérité et une authenticité sur scène. Les gens le perçoivent et me disent que mes textes leur parlent, qu’ils sont touchants. Le public est aussi très heureux que je chante en français, une langue tellement belle à utiliser : c’est d’autant plus touchant, ainsi, pour eux, de comprendre les subtilités des mots et des textes. Ces retours me font plaisir !

 

 

Au-delà des 5 titres récemment enregistrés, avez-vous l’envie d’en développer d’autres encore et même, pourquoi pas, de proposer un nouvel album ?

J’ai encore plein de compositions dans une boite, j’ai hâte de les sortir. Dans les prochains mois, je vais monter le répertoire pour faire découvrir en live au public de nouveaux titres. Par la suite, mon souhait serait d’en faire un vinyle, une compil avec ma vingtaine de compositions…Ce serait vraiment chouette de pouvoir le sortir ! Mais chaque chose en son temps : là, vraiment, la priorité est de faire du live et de pouvoir produire le groupe.

Techniquement parlant, vous l’avez dit, vous évoquez des émotions personnelles. Mais est-ce si facile que cela d’oser parler de soi, de dévoiler un peu de son intimité et donc de partir de soi comme source d’inspiration ?

Je pense que l’on ne part pas de soi, on est soi : c’est là où est toute la subtilité. Si on n’est pas soi sur scène, on ne l’est nulle part. En tout cas, je fonctionne comme cela ! Parler de ses souffrances et de ses blessures les plus profondes ne se fait pas avec n’importe qui et je pense que la scène reste un bel outil pour pouvoir le faire : c’est comme si je me sentais en sécurité. Les gens vont venir pour écouter, pour être touchés, ils vont être dans cette sensibilité que j’aurai moi-aussi. Je pense que c’est le meilleur endroit pour parler de cela, en se sentant en confiance. Donc il n’y a pas de peur, pas du tout !

Au TMG, vous jouerez sur bande-son mais, généralement, vous êtes accompagnée d’une belle équipe, qui permet certainement un enrichissement artistique et personnel…

Tout à fait ! Je ne peux pas travailler seule…Avoir une équipe derrière est enrichissant, des idées se mettent en place. C’est aussi ce qui me plait ! Etre entourée en live de musiciens est super plaisant ! Au TMG, je serai sur bande-son pour des questions de logistique et de technique mais, en temps normal, je ne fais que du live, avec des musiciens derrière moi. Cependant, ce qui est chouette pour le 21, c’est que je présenterai des bandes son originales : on a enregistré tel quel et on a juste enlevé ma voix pour que je puisse la poser à nouveau en direct…On y retrouvera donc ma vraie couleur !

 

 

Vous l’avez dit, vous avez, par le passé, fait pas mal de reprises. Ce qui complète votre palette artistique et musicale, en plus des compositions que l’on vient d’évoquer…

Oui, oui ! C’est vrai que, aujourd’hui, j’ai ce projet de promouvoir ce groupe de compositions mais, à la base, j’ai commencé en faisant des reprises. Je suis venue très très vite à la chanson, bien que j’écoute également beaucoup de musique instrumentale, monde dans lequel j’ai aussi été baignée.

J’adore faire des reprises mais il faut qu’elles soient vraiment bien choisies, il faut qu’elle me parle, que j’ai le même flow à ce moment-là. J’ai souvent repris des chansons de Charles Trenet, Jean Sablon ou encore Peggy Lee. C’est très complémentaire !

Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours artistique ?

Des concerts, des grandes scènes, des festivals, de belles salles, …J’ai un rêve à court-terme, celui de faire la scène de l’Olympia ! Cela parait ambitieux mais c’est vraiment pour boucler une boucle, puisque mon père et mes oncles y ont fait leur première scène importante. Je me dis que ce serait vraiment une sorte d’hommage. Ensuite, je me vois aller partout dans le monde, j’ai un rêve de faire une tournée musicale en Amérique latine, moi qui adore les rythmes latins. Je n’ai pas de limite à mes rêves, je veux vivre de ma passion, sereinement et en prenant du plaisir !

Merci, Biddie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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N'Oubliez Pas Les Paroles : Elodie évoque avec passion son premier concert en solo du 6 avril prochain !

Publié le par Julian STOCKY

@ Jacques Rollauer

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Vous serez sur scène, en solo, le samedi 6 avril à 20h, à Doullens. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est une date très très symbolique pour moi, pour ce qu’elle représente : c’est mon premier baptême, c’est mon premier saut en parachute solo. J’avais fait un premier saut en parachute l’année dernière mais c’était un saut accompagné, je me lançais dans un concert de mes propres chansons mais avec Dorian Bedel. Il faisait une première partie, pour une heure, et pendant la seconde heure, j’en faisais une autre, avec des musiciens. Cela avait été l’occasion de présenter mon répertoire mais c’était seulement une heure et les gens qui étaient dans la salle étaient venus aussi pour Dorian. Donc j’avais moins de pression, même si j’en avais une parce que c’était la première fois que je chantais mes chansons. Celles de mon album ne sont pas évidentes à chanter, encore moins sur scène donc il y avait un certain défi vocal et musical. Mais, en termes de remplissage de salle, j’étais moins stressée que je ne le suis aujourd’hui, on était à deux à fournir l’effort et à récolter cette récompense. Cela avait d’ailleurs été assez vite complet…

Aujourd’hui, c’est la première fois que je cherche à remplir une salle avec mon nom uniquement. Je ne vous cache pas que ça me fait trembler intérieurement, c’est sûrement lié à un petit souci de confiance en moi qui est là depuis de nombreuses années, j’ai toujours la crainte de l’échec…je grandis, je muris, je m’améliore à ce sujet mais, effectivement, là, dans ma tête, je me dis que si ça ne remplissait pas, ce serait forcément lié à moi…Parallèlement, je relativise aussi parce que, très rapidement avoir publié l’affiche, une soixantaine de places s’est vendue en une semaine et, il y a quelques jours, on en était déjà à 80, sans faire un énorme travail de communication pour le moment, ni sans avoir, à date, énormément de proches qui ont pris leurs tickets. Donc je pense que les 100 places vont être assez vite passées…avec la communication locale le dernier mois, j’aimerais beaucoup atteindre les 200 personnes, ce serait chouette, ce serait une belle réussite pour moi ! Mais, bon, ce n’est pas encore fait, c’est là l’une des raisons de ma pression.

Après, c’est aussi une date très impressionnante pour moi parce que ce sera mon concert : tous les regards seront sur moi à ce moment-là ! Il y a une énorme pression pour la charge que j’aurai sur les épaules ce jour-là. Mais c’est aussi une concrétisation et une consécration de ces dernières années de travail pour la chanson ! Après avoir concrétisé mon album, on entre dans un nouveau chapitre, celui de le faire vivre sur scène ! Cela va être la première page de ce chapitre donc elle est très importante pour moi !

 

@ Clément Thomas

 

Le spectacle durera certainement un peu plus d’une heure et demie, pendant laquelle vous interpréterez principalement votre répertoire ainsi que quelques covers…

Tout à fait ! L’idée de ce concert est, avant tout, de partager mon univers avec le public : depuis pas mal d’années maintenant, je fais beaucoup de concerts avec mes amis passés à la télé, où je montre différentes facettes de ma personnalité artistique, mais en chantant des chansons connues pour la plupart. Rares sont les morceaux moins connus du public, ce qui rend très charmante la découverte d’une chanson. Dans mon concert, on va être dans un système complètement opposé : je vais chanter quelques chansons connues, qui ne sont pas de moi – 5 à 6 covers – et tout le reste du spectacle va être basé sur mon répertoire, mon album et mon univers. C’est un sacré défi, effectivement, parce que c’est très important pour moi que le public soit captivé du début à la fin. Comme on est sur des chansons moins commerciales, moins en radio, il y a un défi à relever pour dynamiser le concert et capter le public. C’est vraiment mon défi premier, de garder l’attention du public du début et à la fin mais aussi de l’emmener dans mes différentes histoires. Il va donc falloir user de créativité et d’idées pour garder le public en haleine et pour continuer à partager avec lui, du début à la fin de ce concert. Donc, oui, c’est LE concert de mon univers !

Ce sera d’autant plus vrai que, certainement, en termes de public, il y aura un mélange de gens qui auront déjà acheté précédemment votre album et d’autres qui découvriront en live tout ou partie de votre répertoire…

Je pense que les 80 premières places ont été vendues via la communication sur les réseaux : le premier pic de vente a eu lieu quand j’ai fait ma publication donc je sais que ce sont des gens qui me suivent et qui, sans doute, connaissent mes chansons, du moins les singles que j’ai sortis. Ce qui signifie qu’ils connaissent la moitié de mon album, en moyenne. Donc je sais qu’il va y avoir une partie de ce public qui va reconnaitre les chansons. En revanche, tout le défi, je pense, est de réussir à séduire le public qui ne connait pas mes chansons. Effectivement, il y aura une partie des gens qui seront des picards, qui auront vu l’affiche et qui se seront dit « tiens, si j’allais voir cette chanteuse ? C’est à la salle culturelle de Doullens, c’est à côté, ça peut être sympa ! Il y a des musiciens en live…J’ai envie de passer une bonne petite soirée ». Il faudra que je les emmène avec moi, dans mon univers…Je compte évidemment sur mes idées et sur ma créativité pour emmener ces spectateurs avec moi mais je sais que les gens qui me suivent fidèlement et qui seront là vont participer à la création de cette ambiance de communication entre moi et le public : le fait d’avoir déjà des gens qui chantonneront les refrains ou qui extérioriseront leur plaisir d’être là aura, je sais, aussi un impact sur ces nouvelles personnes qui ne me connaissent pas. Cela crée une ambiance, cela crée une alchimie, cela crée une atmosphère et j’espère qu’elles seront contagieuses.

 

@ Jacques Rollauer

 

Vous ne serez pas seule sur scène, vous serez entourée de 5 musiciens qui vous accompagneront en live pour agrémenter vos chansons…

C’est une grande fierté pour moi ! Ne serait-ce qu’en répétitions, j’ai déjà le cœur battant d’entendre 5 musiciens jouer mon répertoire. En fait, on est déjà, quelque part, dans la concrétisation du chapitre II de cet album parce qu’il sort du studio ! Il est très difficile de décrire l’émotion que cela m’a procuré d’entendre 5 musiciens jouer les chansons de mon album…C’est, je le redis, une vraie fierté, d’avoir, en face de moi, 5 monstres aussi talentueux qui accompagnent mes titres ! Je suis au milieu d’eux et je me retrouve à poser ma voix sur ces accompagnements.

En plus, ce sont des gens que je connais, pour avoir déjà joué avec eux l’année dernière. Il y a seulement un musicien qui n’était pas là mais avec qui j’avais déjà partagé d’autres moments sur scène. Donc c’est un plaisir de les retrouver aussi ! Il y a la fierté d’être avec de grands messieurs mais il y a la fierté de retrouver des potes avec qui l’amitié grandit ! A chaque fois que l’on vit un évènement musical ensemble, je sens que le feeling passe bien, qu’ils prennent une place de plus en plus importante dans mon cœur et je ressens aussi qu’ils me font une place grandissante parmi eux. Il y a quelque chose d’humain et de très fort qui se produit : la musique me rapproche d’eux ! Pendant les répétitions et les concerts, je vais chercher leurs regards complices, ils sont un réel support de confiance en moi. Au-delà de la musique, ils me portent dans le partage des émotions que l’on a sur scène. C’est vrai que c’est quelque chose d’assez rare que j’ai pu ressentir, tout simplement parce que, dans le cadre de tournées, comme on est beaucoup sur des bandes son ou des petites sessions acoustiques, je connais peu ce moment de partage avec plusieurs musiciens. C’est comme s’ils étaient le podium ou l’estrade qui me porte sur scène. Il y a la scène physique mais, musicalement et artistiquement, ils sont ma scène ! Je me réfugie énormément dans leurs regards complices, ils sont très importants affectivement pour moi aussi en fait.

 

@ Jacques Rollauer

 

Le travail de préparation d’ici au 6 avril prochain est certainement intense. D’ailleurs, vous avez récemment eu l’occasion d’aller découvrir la scène et sûrement que, par procuration, cela vous a permis de vous projeter ?

Oui, oui ! Peut-être parce que c’est mon premier concert solo mais la préparation est plus impressionnante, pour moi, que ce que je n’avais imaginé. Parce qu’elle touche beaucoup plus de domaines que ceux qui ne pourraient paraitre au premier abord. Il y a toute la partie communication : pour créer l’affiche, j’ai été fouillé dans les vidéos de mon ancien concert, à chercher la posture qui allait bien pour transmettre, sur la photo, l’énergie qu’il y aura dans mon concert à venir. J’ai travaillé aussi avec l’infographiste pour créer l’affiche qui me représente. Je suis en train de travailler sur une vidéo qui va servir de teasing, que je lancerai le mois juste avant. Il y a eu tout le travail avec l’ingé-lumière sur chaque couleur et chaque ambiance que je veux mettre sur chaque tableau. Ainsi que la recherche des tenues que je vais porter. Il y a bien sûr aussi d’autres petites surprises qui se préparent en amont mais que je ne préciserai pas… J

Je n’oublie pas le fond de la scène, que je voudrais diversifier. Et, puis, effectivement, l’appropriation de la scène : je suis allée visiter la salle il y a quelques jours et, oui, j’ai découvert les lieux, je m’en suis imprégnée. Je ne vous cache pas qu’au tout départ, en apprenant que j’allais jouer en Picardie, je me suis dit qu’on n’était, en fait, pas si proche de chez moi. J’avais donc une grande crainte de perdre du public parce qu’on n’était pas dans le Nord. C’est une appréhension qui est restée en moi pendant pas mal de semaines et, en fait, en allant visiter cette salle, elle est tombée : je me suis sentie très très bien dans ce lieu, la scène est à la taille dont j’ai besoin, elle est suffisante pour accueillir les 5 musiciens et me permettre, en même temps, d’être libre de larges mouvements, moi qui suis quelqu’un d’assez dynamique sur scène et qui extériorise physiquement ma joie d’être là. Aussi, ce sont des gradins, j’ai vu que les spectateurs seront confortablement installés, c’est important pour moi qu’ils ne soient pas sur des chaises en plastique mais dans des sièges confortables. Le fait d’être en gradin fera qu’ils seront à ma hauteur et même plus hauts que moi, donc je vais vraiment pouvoir voir les yeux des spectateurs. Il y aura une intimité et une communication avec eux, c’est d’ailleurs la raison première pour laquelle j’aime la scène. Il y a de belles lumières, un bon son, j’aime beaucoup cette salle, elle me correspond ! Elle va permettre beaucoup de choses donc je me suis sentie en confiance en sortant.

En plus, j’ai été accueillie par un monsieur de la municipalité, qui a été adorable et hyper bienveillant. J’ai senti qu’il maitrise son travail, cela m’a aussi donné confiance. Tout cela me fait prendre conscience qu’on a un très chouette lieu pour nous accueillir et une très bonne équipe. Donc cela fait déjà deux bons points pour lesquels il n’y a pas de raison que ça se passe mal.

 

 

Les répétitions sont aussi une part importante de la préparation de ce concert. Il faut savoir que les techniciens, pour la plupart, habitent au sud de Paris, j’ai facilement trois bonnes heures de route pour aller les voir. On s’est fixé des répétitions parce que j’y tiens. Cela rend aussi concrète l’arrivée de cette date !

Avant et après le concert, le public aura la possibilité de se procurer votre album…

Effectivement ! A chaque endroit où je monte sur scène, j’ai la chance de pouvoir mettre en vente mon album. C’est aussi l’occasion de pouvoir rencontrer les gens, de discuter, de leur dédicacer l’album, de leur présenter mon projet. C’est même l’occasion de retrouver des gens qui l’ont acheté et qui me font un retour sur ce qu’ils ont écouté. Ces retours sont souvent très enrichissants et très gratifiants. Je suis très reconnaissante de ces moments de partage. Bien sûr, mon concert sera aussi un moment où les gens pourront se procurer l’album, je le mettrai en vente avant et après, sachant qu’après, je prendrai aussi un bon moment pour rester au contact du public. Donc les gens qui auront acheté l’album avant le concert pourront rester après pour que je puisse le leur dédicacer. Après chaque concert, c’est un moment hyper important pour moi d’aller à la rencontre du public et d’avoir les retours, qu’ils soient positifs ou non, mais en tout cas constructifs. C’est une façon pour moi d’exprimer directement ma reconnaissance à tous ces gens qui se sont déplacés.

En complément, quelques jours avant mais aussi quelques jours après cette date du 6 avril, vous serez en tournée presque aux quatre coins de la France, cette fois-ci avec des amis chanteurs…

Il y a effectivement un énorme projet qui entoure ce premier baptême, avec 4 dates de concert fixées la semaine avant, à partir du 29 mars. Je rejoins les amis de la troupe « Des chansons plein la tête », on approche d’ailleurs de la centième représentationJ. C’est chouette parce que la réputation de cette tournée se solidifie, on en est très fiers. Aujourd’hui, les gens qui nous suivent ne le font plus forcément parce qu’on est passés à la télé mais plus pour la qualité du show : c’est vraiment une victoire pour nous ! On commence donc le 29 mars près de Toulouse, on enchaine 4 dates, dont la dernière sera en Bretagne. Après mon concert, on repart sur une longue tournée…En vérité, cette dernière commence la veille de mon concert, également en Picardie, le 5 avril : c’est assez rigolo, on a des fans qui vont d’abord faire le concert en Picardie qui resteront sur place pour venir, le lendemain, à mon spectacle, qui sera complètement différent. Je rejoindrai la troupe le mardi 9 avril et on va sillonner les quatre coins de France, jusqu’au 15. Donc ça va être un mois chantantJ. Je suis très heureuse !

J’avais besoin de m’accorder une petite pause après mon concert, tant pour des raisons d’énergie physique que de qualité de chant. Un concert comme celui du 6 avril nécessite 2 jours de repos au minimum pour assurer ensuite les concerts avec les amis. Même si on est toujours entre 10 à 12 personnes sur scène, il n’empêche qu’assurer vocalement est une priorité pour moi donc je me suis autorisée du repos avant de les rejoindre en pleine forme. J’ai hâte de tout cela, je pense que la fin du mois de mars et le mois d’avril vont défiler à une vitesse folle : il y aura du travail mais aussi un plaisir énorme. Finalement, ce que je vais vivre est la concrétisation des rêves ! Je vais donc savourer pleinement…

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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Fanny Gray met en avant ses beaux projets musicaux et son actualité sur scène, au TMG !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Fanny,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune chanteuse, au parcours déjà bien riche et varié…Comment vous est venue cette passion pour la musique ?

J’ai l’habitude, en effet, de faire beaucoup de scènes ! Depuis que je suis toute petite, j’ai fait du chant, de la danse et du théâtre. Ensuite, j’ai poursuivi, après le lycée, par des études de comédie musicale aux cours Florent et aux Inclassables. J’ai eu la chance, plus tard, de faire de jolies scènes parisiennes, notamment le Casino de Paris. En parallèle, j’ai fait pas mal de piano bars, à Montmartre ou encore à Saint-Germain. J’ai pu aussi participer à des tournées à l’étranger, notamment une en Italie, où j’ai eu la chance d’avoir le rôle-titre, pendant plus de 4 mois, dans 50 villes. Cette tournée s’est brutalement arrêtée à cause du Covid, je suis rentrée en France et, là, j’ai vraiment eu envie de prendre du temps pour me recentrer et commencer à composer mes titres.

Depuis toute petite, j’aime l’art de la scène, j’aime la danse, j’aime le théâtre mais ce qui me fait le plus vibrer, c’est vraiment la musique. C’est un plaisir de pouvoir interpréter les titres des autres, de pouvoir jouer un personnage sur scène mais j’avais vraiment envie d’être un peu plus moi, d’écrire ce que j’avais envie d’écrire, de dire ce que j’avais à dire. Donc je me suis concentrée sur le projet d’un premier EP, j’ai composé et écrit avec un ami musicien, puis sorti la première chanson, « Ce que tu vois ». Elle me tient beaucoup à cœur parce que c’est la première qui est sortie et qui me ressemble. Pour la petite anecdote, j’ai eu la chance de voir une story du footballeur brésilien Neymar qui a partagé cette musique, c’était un peu surprenant et rigolo mais ça m’a permis aussi de gagner en visibilité sur les plateformes et de prendre des milliers d’écoute.

 

 

Par la suite, j’ai sorti la chanson « Besoin d’un homme » et, là, très prochainement, sortira le 28 février le troisième titre, « Silence ». On prépare aussi les prochaines chansons qui sortiront tout au long de l’année, afin d’avoir plus de titres à proposer car c’est très important pour moi de pouvoir en dire plus sur moi et d’être plus longtemps avec mon public…C’est un rêve, je travaille très dur pour y arriver très prochainement…J’ai très envie de faire des festivals aussi !

 

 

Justement, quelles sont vos principales sources d’inspiration ? Quel lien faites-vous ensuite avec le registre musical illustrant vos mots ?

Depuis toute petite, je suis très attirée par la variété française, j’ai été bercée là-dedans, par les Aznavour, Cabrel ou Piaf. Donc ce sont vraiment des chansons que j’ai pris beaucoup de plaisir à faire en piano bar, notamment à Montmartre. J’aime interpréter ces textes, j’aime également les sonorités latines, de par mes origines maternelles. J’écoute moi-même énormément de musiques brésiliennes ou portugaises et j’avais envie de faire quelque chose comme cela, qui me ressemble, avec de jolis textes mais aux sonorités plus pop, plus latino dans les instrus.

Je suis folle de la technique vocale de Céline Dion, qui est une artiste et une interprète absolument exceptionnelle. J’ai trouvé aussi beaucoup d’inspiration en Camila Cabello. Aujourd’hui, j’élargie un peu plus encore ma palette, j’aime beaucoup ce que font Adèle Dua Lipa ou bien encore Olivia Rodrigo…Je me rapproche donc plus encore du pop et je laisse le latino en secondes notes.

 

 

Au-delà de l’évolution du registre musical, orientez-vous aussi différemment à présent les thèmes abordés dans les textes en préparation ?

Complètement ! Ces 3 premières chansons étaient très importantes, c’était le début de quelque chose, cela m’a permis d’affiner un peu plus le chemin et de savoir vers quoi j’ai envie de tendre, de quels thèmes aussi j’ai envie de parler. Du coup, oui, j’ai des sujets en particulier que j’ai envie de donner…

J’ai beaucoup parlé d’amour et de dualité amoureuse précédemment, certains mots de « Besoin d’un homme » ont même choqué dans l’époque que l’on connait actuellement mais je voulais surtout dire que j’avais besoin d’un repère, d’un pilier. Je pense qu’on a tous besoin d’une chose qui nous rassure et, moi, j’avais besoin de l’autre, d’un partenaire, besoin d’amour, je ne voulais pas être seule et depuis j’ai connu de nouvelles expériences personnelles qui m’ont donné une vision complémentaire. « Silence » est un peu particulière : quand on l’entend, on pourrait croire qu’elle parle aussi, comme les deux premières, d’amour mais, quand je l’ai écrite, je n’ai pas pensé à cela, j’ai vraiment pensé au fait que le silence veut dire beaucoup de choses…C’est un mot qui est très fort. Le silence fait écho au conflit, dans la famille, à l’école, avec les amis, avec des relations passées, avec soi-même…on trouve des conflits partout et j’avais envie de…silence, d’une pause parce que je n’en peux plus des conflits : peace & love !

Dans les premières chansons, je raconte mon évolution d’adolescente qui devient une jeune femme puis une femme. Je passe, à travers ces titres, par toutes les étapes phares de ma vie. Les nouvelles chansons racontent aussi une petite parcelle de ces années passées et de cette construction personnelle qui est hyper importante. Il y a des choses à dire sur la période 12/25 ans, qui est très mouvementée mais aussi très importante pour son développement personnel. Ce que j’ai vécu -mon passé- me permet d’être l’artiste que je suis aujourd’hui, c’est un socle important !

 

 

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

J’ai eu un retour positif : « c’est très entrainant, ça plait, c’est dansant ». Même s’il y a de vrais sujets derrière, ça reste quand même simple, les textes sont légers et accessibles, les chansons sont agréables à écouter et à entendre. L’accueil a donc été très bon !

Cela me donne envie de continuer, de proposer un peu plus mes textes, après avoir co-écrit les premiers. Maintenant, je prends le risque de faire mes propres textes…

 

 

On pourra vous retrouver sur la scène du TMG à 21h 30 ce lundi 19 février pour l’évènement « OriginAllive ». On imagine certainement la joie que cela doit être pour vous ?

Cela me fait très plaisir ! J’ai hâte ! Je suis super contente de chanter mes titres sur scène, cela fait 3 ans que je n’y étais pas remontée et, là, d’y retourner est hyper émouvant. C’est quelque chose qui me faisait peur car, quand on est au service d’un personnage, c’est différent, on est au service de quelque chose mais, là, maintenant, je suis à nu, je suis moi-même. Mais la première date a montré un tel accueil du public que ça m’a rassurée et donné une belle énergie. Je suis armée !

La scène m’a manqué, y retourner a comme comblé un vide. Je ne pourrais plus passer 3 nouvelles années de ma vie sans monter sur scène…

 

 

Cette soirée est aussi l’occasion de rencontrer des artistes que vous n’auriez peut-être pas découverts…

Complètement ! C’est toujours très intéressant : on a l’occasion d’échanger en coulisses, avant et après le show. On grandit par les autres donc ces échanges sont vraiment précieux …On apprend toujours des autres artistes, c’est super enrichissant, même de les voir sur scène, comment ils interprètent, ce qu’ils proposent, leur gestion du public, leur acoustique, les instruments choisis…Voir le travail des autres nous enrichit forcément personnellement et ça nous donne des idées ! C’est aussi l’occasion pour moi de discuter avec eux de leur façon d’appréhender la scène quand on est à nu, avec ses propres titres. Donc, oui, c’est super enrichissant et intéressant, artistiquement et humainement !

Merci, Fanny, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique

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Maeva Fischer nous parle de son parcours musical, de son actualité et de ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maeva,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous serez sur scène, ce lundi 19 février, au TMG pour « OriginAllive ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est un grand plaisir ! De toute façon, à chaque nouvelle scène, c’est un nouveau plaisir ! C’est toujours une expérience différente…Là, en l’occurrence, ça l’est encore plus puisque c’est avec d’autres artistes, ce qui permet de rencontrer d’autres personnes et de découvrir de nouveaux styles. C’est organisé par Vincent Lafleur, qui est passionné par la musique donc ça fait extrêmement plaisir de travailler avec lui. En plus, c’est un très bel endroit, qui a beaucoup de cachet, j’adore Montmartre…pour moi, c’est un peu un endroit sacré☺.

Ce sera l’occasion, pour vous, d’y interpréter 4 titres, en alternant des compositions originales et des reprises…

Exactement ! On m’a demandé de faire des reprises et des compos, j’ai essayé de piocher dans mon répertoire. Pas facile car j’ai beaucoup de titres: j’ai pris une compo qui a très bien marché, que les gens ont adorée, qui est demandée à chaque fois en rappel lors de mes concerts et je présente aussi ma dernière compo. Dans les reprises, j’ai essayé de choisir, là aussi, des choses que les gens aiment bien et qui parlent à tous, ce qui permet aux spectateurs qui ne me connaissent pas de se raccrocher à quelque chose qu’ils connaissent.

 

 

Vous serez, au total, 6 à vous succéder sur scène. Vous l’avez dit, ce sera l’occasion pour vous et pour le public de découvrir des artistes que vous n’auriez peut-être pas connus autrement…

Oui, bien sûr ! C’est une très belle occasion. Je me rappelle de mon premier concert, c’était déjà un co-plateau et j’y avais rencontré deux artistes avec qui j’avais fait ensuite une collaboration. Je trouve que c’est toujours hyper enrichissant. En plus, ça permet humainement de découvrir d’autres personnes et de voir comment elles travaillent. Lorsque je suis allée récemment faire les balances, j’ai vu deux autres artistes et c’est rigolo de voir comment chacun travaille, de discuter avec eux en off…Au final, c’est aussi dans les coulisses que l’on arrive à nouer des liens. Bien sûr, ça permet de faire découvrir au public de nouvelles personnes et, inversement, en tant qu’artiste, d’être découvert par un autre public qu’habituellement. 

Vous évoquiez les 2 compositions que vous allez interpréter sur scène. Plus globalement, quelles sont vos principales sources d’inspiration pour vos compos ?

C’est quelque chose qui évolue complètement…A la base, je m’inspirais énormément de ma vie personnelle parce que j’ai commencé à beaucoup écrire quand j’ai perdu ma mère…C’est forcément un évènement qui m’a marquée et qui m’avait justement donné cet élan d’écriture. On dit souvent que les artistes sont torturés, c’est sans doute un raccourci mais c’est vrai que les épisodes traumatisants viennent nous donner une leçon et la musique, l’art en général, peut, à ce moment-là, être un très bon échappatoire. Pour moi, ça a été le cas…Au début, j’ai commencé à écrire sur cette tragédie puis ça s’est élargi à ma famille, puis à tout et rien.

Chaque discussion peut être une source d’inspiration. Au moment de retrouver mon coach vocal, on prenait toujours un petit café avant de démarrer, il me parlait de ce qu’il avait fait, j’y retrouvais souvent un morceau de moi et je faisais un texte avec cela. L’inspiration peut, en tout cas, être très large : ce peut être des choses qui nous arrivent, des choses dont on a parlé, …Parfois, ça va être des choses complètement fantasmées, qui nous font du bien ou parce que l’on a envie de pousser un coup de gueule.

Récemment, j’ai écrit le titre « Comme un garçon », très satirique sur les relations homme/femme. Pour une fois, c’est la femme qui objective l’homme. En mode « je fais ce que je veux avec toi et je t’utilise pour combler mon désir quand cela m’arrange ». Ce n’était évidemment pas un message personnel. Cette fois-ci, j’ai trouvé l’inspiration en discutant avec des amis. 

En fait, vous me donnez un journal, vous me donnez même seulement trois mots et j’en fais un texte…J’adore cela, je trouve ça très rigolo ! C’est un exercice qui est très beau et plus on écrit, mieux on écrit.

 

 

Quel lien faites-vous ensuite avec le registre musical que vous greffez sur vos mots ?

Personnellement, j’ai deux manières de travailler. Soit le texte vient en premier et, après, je trouve une mélodie…En général, ce sont les meilleures chansons, il y a vraiment un texte profond, on a vraiment envie de dire quelque chose…Ensuite, on arrive toujours à trouver une mélodie qui va avec…C’est une sorte de feeling, je n’ai pas vraiment de technique. 

Soit on trouve des accords, on compose une mélodie dessus, on fait un yaourt, qu’on remplace ensuite par des mots. Mais ça peut être plus difficile et moins logique. 

Récemment, je me suis mise à la basse, j’ai commencé à faire tourner quelques accords et je me suis dit que le son qui en découlait était sexy, que c’était un son de lover…Mais, au moment de l’écriture en duo avec un autre artiste, j’ai eu un bug, j’ai eu du mal à écrire quelque chose de sexy, sachant que l’on y posait deux voix…Donc, finalement, il n’y a pas de technique…Je ne sais même pas s’il y a une cohérence : en art, on a le droit de faire tout ce que l’on veut ! Si, demain, quelqu’un a envie d’écrire une chanson pour dire qu’il est le plus malheureux du monde, parce qu’il va hyper mal et qu’il veut mettre un rythme entrainant de rock, cela donnera forcément quelque chose d’atypique et de marquant.

Concernant les reprises, vous tournez-vous principalement vers certains registres en particulier ?

J’adore les sons anciens, j’aime les transformer à leur opposé. Récemment, j’ai fait une reprise de « L’hymne à l’amour » d’Edith Piaf, je me suis dit qu’en m’attaquant à un tel monstre de la chanson française, il fallait y apporter une vraie touche…du coup, j’ai décidé de la faire à contre-courant, en mode très rapide, un peu électro, en y ajoutant plein d’instrus hyper modernes. 

En général, quand je prends un son lent, je vais l’accélérer et, quand je prends un son ancien, je le modernise. A l’inverse, j’ai déjà fait une reprise de « Y.M.C.A. », chanson qui bouge énormément, mais en piano voix, très slow. J’adore le décalage ! Globalement, les années 80 et 90 sont des périodes dans lesquelles on peut piocher plein de choses donc le nombre de possibilités est infini. 

Après, c’est vrai que j’ai commencé mes reprises en faisant du pop électro et j’ai vu que ça a bien marché. Quand on est artiste, on n’attend pas de plaire pour faire ce que l’on fait, on a juste besoin de se faire du bien mais n’empêche que la validation du public donne de la force, c’est une sorte de rémunération. Ainsi, quand on voit que ça plait, on a envie d’en faire plus donc j’ai fait quand même pas mal de reprises pop électro ! 

 

 

Au-delà de la date du 19 février au TMG, pourrons-nous vous retrouver prochainement sur d’autres scènes, en solo ?

Normalement, j’aurai une ou deux dates sur Paris en mars, je communiquerai bientôt dessus. Ensuite, j’en aurai également à Bordeaux et en France cette année…J’adore la scène, j’adore partager avec le public, j’adore présenter de manière concrète ce que j’ai fabriqué dans mon coin mais, pour moi, l’aspect création est celui dont j’ai besoin. J’ai un peu besoin de la scène mais j’ai vraiment besoin de la création…Il y a des périodes où j’ai besoin d’écrire…Je suis frustrée si je ne le fais pas donc c’est sûr que ça continue à permanence. En plus, j’adore profiter des réseaux sociaux parce que c’est vrai que c’est un très bon thermomètre pour voir si ce qui me plait plait aussi aux autres. Si on est raccords en quelque sorte. En tout cas, il y a aura toujours de nouvelles choses parce que j’aime faire cela !

D’ailleurs, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir sur votre travail ?

Cela fait toujours tellement plaisir de recevoir des messages comme ceux reçus récemment, notamment « j’ai écouté telle chanson, j’ai l’impression que vous l’avez écrite pour moi, ça me parle tellement » : cela fait du bien et si on peut se faire du bien en faisant du bien aux autres, c’est tout benef!

Quand j’ai voulu commencer à partager ma musique, j’ai utilisé le moyen le plus simple, celui des réseaux sociaux. Je suis partie de 0 et, progressivement, les gens se sont abonnés à mon compte. J’ai de la chance, on a beau dire qu’il y a beaucoup de malveillance sur les réseaux mais, personnellement, j’ai toujours reçu beaucoup beaucoup d’amour et des retours plutôt honnêtes. J’apprécie tout particulièrement ces derniers, c’est pour cela aussi que j’adore partager sur les réseaux : c’est du donnant-donnant, l’énergie circule !

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours artistique ?

De toujours prendre autant de plaisir parce que je pense que le plus important est vraiment d’apprécier le chemin. Il ne faut pas qu’il y ait une quête de notoriété ou de succès, c’est d’ailleurs quelque chose que je ne recherche pas du tout. Je pense qu’exploser, faire vraiment trop de dates ou être trop exposée serait contraire à ce que je suis et à ce que j’attends. 

Surtout de prendre du plaisir parce que c’est le plaisir au quotidien qui nous maintient en vie! Et, quand même, que ma musique arrive dans un maximum d’oreilles, pour que ceux à qui ça va plaire puissent y accéder pleinement. 

Merci, Maeva, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique

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Emma Krief évoque son spectacle, actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Emma,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, tous les samedis soir, à l’Appart de la Villette, avec le spectacle « Les accords de Vénus ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement ! J'ai choisi de faire une pause dans ma carrière quand j’ai eu mon fils, j’ai vraiment tout arrêté jusqu'à ce qu'il entre à la maternelle, et cette année, je remonte enfin sur scène et il était temps …Avant de tomber enceinte, je jouais notamment un spectacle sur Whitney Houston, j'ai eu la chance de donner 150 dates de ce spectacle, notamment au théâtre de l’Archipel et au festival d’Avignon. « Les accords de Vénus » est mon troisième spectacle musical et, effectivement, c’est une grande grande joie…Je le dis d’ailleurs dans le spectacle, la scène est l’endroit où je me sens le plus à ma place, peut-être presque l’un des seuls endroits où je me sens vraiment à ma place, où j’ai l’impression, à la fois, de servir à quelque chose et d’être encore plus moi-même. 

Dans ce spectacle, je joue mon propre rôle, je raconte mon histoire, le scénario est très très personnel, j'ai essayé d'aller le plus possible en profondeur à travers ma vision de la vie en général, de la famille, ma position en tant que femme, en tant qu’artiste etc… alors à la joie s'ajoute un véritable sentiment d'accomplissement grâce à ce projet. Et puis, c’est la première fois que j’interprète mes chansons dans un spectacle écrit et mis en scène, c'est du théâtre musical, on peut parler d’un seule-en-scène où à la fois ma musique et mon parcours sont comme mis à nu je dirais, dans la version la plus simple, en piano voix, je m'exprime sans tabous ni fioritures. Après, je ne suis pas fermée, plus tard, je sais que je serai amenée à jouer mes morceaux avec un orchestre, des choeurs et même des danseurs ah ah !…

 

 

Ce côté intimiste du piano voix et des thèmes personnels abordés s’inscrit parfaitement dans le côté intimiste du lieu, où le public est au plus proche de vous et inversement…

Tout à fait ! C’est hyper agréable pour moi de jouer ici, je tends les bras et je peux toucher les gens:). La déco rappelle celle d’un appartement, on se croit à la maison, c’est particulièrement chaleureux…Bien sûr, j’ai quand même envie de jouer plus tard ce spectacle dans de plus grandes salles. Je l’avais déjà fait en partie au TMG, j’ai pu avoir la sensation sur une vraie scène de théâtre avec le rideau rouge et tout, et c’est encore différent, c’est une autre énergie. Ici, à l'Appart' de la Villette, la proximité est l’occasion pour moi de bien rencontrer mon public, d’avoir une première approche très intimiste mais j’ai hâte aussi d’aller dans un grand théâtre. En tout cas, j’adore jouer dans des lieux intimistes, j’y reviendrai toujours. J’aime l’échange particulier et ce que je donne dans ce cadre-là. D'ailleurs quand je suis moi-même dans le public, je préfère toujours voir les artistes dans de petites salles, avoir cette sensation privilégiée d'être au plus près de la scène...

Pour en revenir au spectacle en lui-même, quels principaux thèmes y abordez-vous et quels registres musicaux y associez-vous ?

Excellente question ! C’est vrai que c’est intéressant de faire le lien entre le registre musical et les thèmes… Les thématiques que j’aborde sont centrées sur mon propre parcours. Il y a la mixité culturelle, je suis avec un homme qui n’est pas de ma culture, ce qui était d’ailleurs déjà le cas de mes parents qui ne sont pas de la même culture tous les deux. Cette mixité va avec le fait de chercher sa place dans la société, notamment culturellement parlant. C’est le cœur du spectacle. Derrière cela, il y a la parentalité en général, la vie de couple, l'ambition et, surtout, l’hypersensibilité. Je me définis comme cela aujourd’hui, même si, il y a quelques années, je ne connaissais même pas ce concept ah ah. C’est vrai que je me reconnais dans ce terme-là car j’ai une tendance à être hyper émotive, hyper angoissée, ultra excessive. Donc c’est un fil rouge dans le spectacle, qui traverse à la fois ma position de femme dans mon couple, ma position de maman, ma position de femme qui essaie de s’en sortir dans la vie et d’avanver dans une carrière artistique, ma position de fille dans une famille, ma position d’amie etc...

 

 

En fonction des chansons, avec un peu de recul, si je les écoute sans me dire que c’est moi qui les ai écrites, il y a quelque chose de l'ordre d'un voyage dans le temps. Par exemple, j’ai une chanson qui parle du mariage de mes parents - j’étais alors déjà adulte : je me suis inspirée d’une chanson yiddish, ça donne une tonalité un peu hors du temps. Après, il y a des morceaux beaucoup plus actuels, notamment ceux liés à mon fils. Dans la globalité, on reste toujours dans de la chanson française, il y a une recherche dans l’écriture, je ne fais pas de la musique juste pour faire de la musique, j'ai toujours une volonté d’apporter des messages à ma musique. Cette chanson française est accompagnée de plein d’influences, pop, hip hop, parfois même plus exotique, on s'est inspirés de sonorités Klezmer et afro-caraïbeennes notamment.

Je pense au titre « L’impertinente », qui est un auto-portrait dans lequel j'évoque le fait d’arriver à lâcher prise pour m’accepter telle que je suis : c’est un mélange entre un peu d’afro et un peu de yiddish avec un flow urbain. Un autre morceau, « Que chaque jour soit le premier », est un titre OVNI : l’idée était de faire presque un morceau de science-fiction un peu philosophique. Il est assez hybride, on a un refrain très entêtant, c’est plutôt un morceau de pop dans l’absolu mais avec une tonalité hip hop et une autre de chanson française classique. C’est ce qui me définit : je suis quelqu’un de très nostalgique et en même temps fascinée par le futur. J'ai grandi avec la chanson française, avec le hip hop, avec la pop, la musique classique et tout ça a du se mélanger dans ma tête. Donc, en fonction des époques que je raconte, on va avoir aussi, dans la musique, différentes époques et différentes contrées du monde.

Quels principaux retours avez-vous pu avoir du public, principalement à l’issue du spectacle ?

J’ai eu l’impression, après plusieurs représentations, que mon parcours intéresse les gens donc je suis très contente. Il y a deux mots qui reviennent souvent : l’authenticité et l’émotion. Les spectateurs ont réussi à capter que j’étais allée en profondeur dans ce que je suis. L’autre défi que je semble avoir relevé, les gens m’en parlant souvent, est de leur faire traverser différentes palettes d'émotions : du rire, des larmes, des surprises, de la rage... De vivre…C’était mon ambition donc je me dis que je suis plutôt sur le bon chemin…Après, il reste encore du travail, je n’arrête pas d’essayer de me perfectionner d’une date à l’autre, je change des passages, je remplace même parfois une chanson par une autre…

 

 

Plus jeune, j’ai fait une école de cinéma et j’essaie de travailler mon spectacle comme un film. Volontairement, j’ai mis une chanson un peu triste après une autre plus enlevée, une scène un peu basse après une scène un peu haute,…pour jouer avec l’émotion du public, au même titre que je joue avec mes propres émotions. Il y a, par exemple, une chanson hyper dure qui parle d’un enfant abandonné par ses enfants et, tout de suite après, j’enchaine avec une vanne puis avec un petit extrait de Bob Marley, qui nous relève. Cela fait partie aussi des messages du spectacle : on peut toujours se relever de tout et, surtout, ce qui est super important pour accéder à un certain bonheur, c’est de s’assumer, de s’accepter comme on est, avec ses défauts, ses qualités, ses failles, ses forces.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Un petit Olympia :) :) :) :), un petit Stade de France :) :) :) :)… J’ai commencé à avoir quelques dates en Province, on peut me souhaiter que ça se multiplie, que les gens écoutent et cherchent à écouter ma musique, également sur l’album qui sort officiellement le 8 mars sur les plateformes, la journée des droits de la femme (comme par hasard).

On peut aussi me souhaiter un peu plus encore de visibilité. C’est vrai que c’est ça, aujourd’hui, qui fera la différence… Des gens que je ne connaissais pas sont déjà venus voir le spectacle 2 à 3 fois, et ça c’est mon succès, une petite réussite personnelle. Certainement que ça leur a parlé, qu’il y a eu cet effet miroir qui a fonctionné, ce qui était vraiment mon but à la base. Si j’ai raconté mon histoire, bien sûr c’est qu’il y a de l’égo là-dedans mais pas seulement, j’ai aussi envie de dire aux gens – et c’est d'ailleurs ce que je fais souvent dans la vie de tous les jours : « Vas-y, c’est cool, ne t’inquiète pas, tu as le droit d’être comme tu es et tout ira bien ». C’est encore plus important dans le contexte que l’on vit actuellement, dans toute cette violence perpétuelle qu’on nous envoie de tous les côtés…

 

 

En complément, vous serez à nouveau sur la scène du TMG ce lundi 19 février, pour une nouvelle soirée « OriginAllive », où plusieurs artistes se présentent à tour de rôle face au public…

En fait, c’est Vincent Lafleur qui organise cette soirée, c’est un très très grand artiste qui est, à la fois, auteur, compositeur, interprète, pianiste, producteur. Je l’ai rencontré il y a une dizaine d’années, il m’accompagnait dans les piano-bars, je démarrais à peine, je me testais sur scène à l'époque, je ne jouais pas encore, je chantais simplement. On a baroudé ensemble puis on ne s’est plus vus pendant des années. Récemment, il a monté ce projet et je suis super contente qu’il ait pensé à moi. C’est la quatrième édition, où il rassemble sur scène des artistes indépendants, qui n’ont pas forcément la chance de se faire connaître. C’est un joli théâtre, ça donne un petit côté prestigieux et même glamour je trouve. C’est une super aventure, j’adore. Et tout le monde a beaucoup de talent, je suis toujours très impressionnée par les autres artistes. C’est aussi l’occasion, pour les gens, de découvrir des artistes qu’ils n’ont pas forcément encore eu l’opportunité d’entendre ailleurs.

Merci, Emma, pour toutes vos réponses !

 

Pour réserver : https://www.billetreduc.com/337166/evt.htm

Mise en scène : Prince Calixte

Direction musicale : Melopheelo

Publié dans Théâtre, Musique

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Malyka Johany évoque sa belle actualité artistique, au théâtre et en musique !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Malyka,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous serez sur scène, le samedi 3 février prochain, à Villeneuve-Saint-Georges, pour la première de la pièce « Ravage ». A titre personnel, on imagine la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, ça fait un an que l’on est en répétitions, à la somme de 4 sessions. Enfin la première arrive….Cela a permis de créer une petit famille, dans une ambiance très chaleureuse sur le plateau et très bienveillante entre nous. Il y a beaucoup d’amour…et beaucoup d’humour aussi, on rigole bien entre nous. Je suis ravie de remonter sur le plateau entourée de camarades, après avoir fait pendant 5 ans un seule-en-scène : ça fait du bien de me retrouver avec du monde. Cela m’a permis de renouer avec ce premier amour du théâtre de troupe, même si le seule-en-scène est une expérience que j’ai adorée, qui m’a faite vibrer. Etre en groupe est aussi un grand bonheur et on est tous très heureux de se retrouver à chaque fois. J’espère que cela va durer, au-delà de la première date évoquée.

Plus concrètement, sans tout en dévoiler, comment présenter ce spectacle ?

« Ravage » est une tragi-comédie : 7 personnages vont se retrouver enfermés, un soir d’orage, dans une villa. Ils représentent les 7 péchés capitaux et on va voir leurs relations évoluer sur une heure et quart à peu près. Comme les spectateurs le verront, il y a plein de petites nuances…C’est très bien écrit par l’auteur Clark James, qui est aussi le metteur en scène, tout en jouant dedans la paresse. De mon côté, j’interprète la colère et je suis le personnage qui n’est pas si comique que cela…Cela fait du bien de retrouver un personnage profond, avec beaucoup de fêlures et de souffrances. On en parlait avec le metteur en scène, c’est le personnage sans doute le plus justifié dans son péché…

 

 

Au moment de rentrer dans la peau de votre personnage, avez-vous eu des sources personnelles d’inspiration pour certains traits de sa personnalité ?

En vrai, cette pièce m’est un peu tombée dans les mains par hasard. En la lisant, c’était bizarre, elle correspondait un peu à un parcours que je venais de vivre. J’avais l’impression de faire ma catharsis, de tout nettoyer en jouantJ. C’est toujours délicat, on fait semblant en jouant mais il faut être assez pro pour se servir de ce que l’on est sans trop s’écorcher. D’ailleurs, j’ai vécu des moments, en répétition, assez difficiles par rapport à cela. Mais, comme il y a énormément de bienveillance de la part de toute l’équipe, j’ai pu avancer…

C’est traité avec beaucoup d’humour, c’est aussi cela qui m’a plu. Clark est bienveillant, très ouvert à ce que l’on peut proposer et c’était assez facile de se mettre dedans. Ce qui était plus dur, comme on a tous une note très marquée, c’était d’y trouver beaucoup de nuances pour pas que le public ne s’ennuie. En plus, je ne suis pas quelqu’un de colérique à la base, je suis plutôt assez zen mais je suis une ancienne nerveuse : aller réveiller cela n’était pas si simple que cela, il ne fallait pas que ce travail personnel n’ait servi à rien. Mais je me connais bien…En tout cas, c’est un travail très intéressant !

La date du 3 février est d’autant plus importante qu’elle a vocation à inciter ensuite d’autres théâtres à vous programmer…

Exactement ! On a choisi une très grande salle pour cela donc venez ! On a de la chance, le théâtre nous épaule énormément. La jauge est de 500 places et on remplit déjà plutôt très bien, on espère que ça va continuer comme cela, afin de présenter la pièce à un maximum de monde.

Je suis trop contente de faire ce projet très drôle : même si mon personnage ne l’est pas, je sais que mes camarades autour font un excellent travail. J’ai hâte de les voir eux-aussi sur scène !

On sent, dans vos propos, que, au-delà de l’aventure artistique, c’est aussi une très chouette aventure humaine…

Complètement ! Après seulement 20 minutes avec eux, j’étais à la maison et très à l’aise avec tout le monde. On vient tous d’horizons différents, nos parcours sont assez fous, certains viennent du conservatoire national, d’autres ont de belles expériences à la télévision, beaucoup ont de chouettes parcours sur scène, un est cascadeur…Me concernant, j’ai un parcours atypique dans la comédie musicale… En tout cas, tous sont incroyables, on a matché et c’est aussi cela qui fait la richesse de notre groupe. C’est trop beau, on est tous allés soutenir les projets des autres : vraiment, c’est une magnifique rencontre et on ne se quitte plus depuis un an.

A quelques jours de la date du 3 février, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quels sentiments prédominent actuellement ?

Je suis surtout très impatiente de les retrouver pour les derniers jours de répétitions ! L’excitation et le stress arriveront progressivement je pense, face à la charge de travail restante. En tout cas, les promesses sont très belles et c’est plaisant de voir un an de travail arriver au bout.

 

 

En parallèle, le 24 février prochain, vous serez en concert au Billy Bob’s au Disney Village. C’est, là aussi, une autre belle aventure artistique…

Oui ! Ce sera entrée libre donc, là aussi, n’hésitez pas à venir…En fait, le tout premier concert que j’ai vu dans ma vie était là-bas, alors que je n’avais pas encore 4 ans. Donc la boucle est bouclée et c’est un honneur de pouvoir y faire quelques représentations. J’en avais déjà faites en fin d’année dernière et j’y retourne dans quelques semaines. J’y interprète essentiellement des reprises, dans le registre pop-rock, ainsi que des compositions personnelles dans le même registre. C’est un beau cadeau, c’est une très belle opportunité pour moi !

 

 

J’ai créé un petit groupe, « Sunny dream », avec mon meilleur ami, chanteur également. On se produira dans le même lieu, le 24 avril, avec plein de reprises.

 

 

En parallèle, le programme « En terrasse » est toujours disponible sur Prime, j’y joue Juliette.

 

 

Ces différentes cordes artistiques, bien que pouvant paraitre peut-être éloignées, sont certainement très complémentaires pour vous…

Cela a toujours été le cas pour moi. Je l’ai dit, je viens de la comédie musicale et j’ai vraiment besoin de faire différentes choses à la fois. D’avoir tous ces projets est vraiment important pour moi, avec toujours la musique en toile de fond. Tous les projets permettent en tout cas de se renouveler et de se recréer en permanence : ce côté caméléon permet également de voir de quoi on est capable car chaque histoire est un nouveau challenge et chaque personnage est une nouvelle rencontre avec soi-même. C’est ce qui est intéressant et c’est ce que j’aime !

Merci, Malyka, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique, Théâtre

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Joséphine Ange Gardien, Demain Nous Appartient, un nouveau single : Franck Monsigny évoque sa triple actualité !

Publié le par Julian STOCKY

© TELSETE / TF1

 

 

Bonjour Franck,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver en prime time sur TF1 le 25 décembre prochain, dans un nouvel épisode inédit de « Joséphine, ange gardien », sous les traits du personnage de Gilles. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’était une joie, à plus d’un titre en plus ! Mimie est une partenaire que j’avais déjà croisée il y a presque dix ans, dans un épisode qui s’appelait « Je ne vous oublierai jamais », avec Alain Doutey. C’est un très très beau souvenir de tournage, avec une très belle écriture très sensible, très touchante. On se connaissait et, entre temps, il y a eu DNA et Mimie a accroché à la série. Entre autres, elle aime beaucoup le personnage de Martin donc, quand on s’est retrouvés, il y avait Franck mais il y avait Martin qu’elle attendait beaucoup aussi. On a beaucoup ri parce qu’elle essayait d’en savoir un peu plus sur les intrigues de DNA, avant tout le monde. Ce que je ne lui accordais pas forcément d’ailleursJ.

Ce tournage m’a permis aussi de retrouver Vanessa Demouy, une partenaire que j’avais croisée sur DNA. Là, pour le coup, on a carrément été propulsés en tant que couple donc c’était très agréable et très joyeux de se retrouver. La troisième chose est que TF1, en me proposant l’épisode, m’avait prévenu que ce serait un épisode plutôt musical et m’avait demandé si j’avais envie de pousser la chansonnette. Moi qui étais en plein développement musical, j’ai dit un grand oui, malgré la peur que j’avais.

 

 

Quel regard portez-vous d’ailleurs sur Gilles, un ancien ami de Nora, la directrice du centre de vacances, qu’il retrouve 20 ans après ?

Gilles m’a permis de faire un contrepied d’avec Martin, je lui ai accordé beaucoup de douceur, beaucoup d’empathie, beaucoup de bienveillance. On n’oublie pas que l’on est dans un épisode de « Joséphine », je trouvais cela touchant que l’on puisse, contre toute attente, vingt ans après, faire aboutir une histoire que l’on aurait souhaitée bien plus tôt. C’est joli, il y a de l’espoir !

 

© STEPHANE GRANGIER / DEMD / TF1

 

En tout cas, ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit être plaisant, artistiquement parlant…

C’est nécessaire même parce qu’on reste des artistes créateurs, on aime se surprendre, surprendre les autres et découvrir quels autres tiroirs émotionnels nous composent. Donc quand on a un projet qui nous permet d’aborder des facettes que les gens n’ont pas encore eu le plaisir de découvrir, c’est cadeau !

Les images le montrent tout au long de l’épisode, le cadre de tournage, estival, semble très agréable, aidant aussi à la qualité du rendu final…

Ayant fait quelques post-synchros, j’ai effectivement remarqué que Stéphane Kopecky, le réalisateur, avait eu le talent de ce repérage. J’ai trouvé certains plans très très esthétiques, notamment un moment de retrouvailles avec Vanessa, avec, derrière, un fond de nature sublime, qui était un accessoire de luxe pour ce moment privilégié. J’ai trouvé cela très joli !

Les drones, lors des trajets en bus, survolaient la campagne, il y avait comme quelque chose d’hors France…Peut-être aussi parce que ce bus rappelle les Etats-Unis…On se sentait vraiment ailleurs et je crois que ce sera encore plus le cas en visionnant l’épisode. Cela va transposer vraiment dans une bulle, j’ai l’impression que cet épisode va échapper aux codes du « Joséphine » que l’on a l’habitude d’aborder.

 

© STEPHANE GRANGIER / DEMD / TF1

 

Le chant y est peut-être aussi pour quelque chose : outre ma partie et la musique du film, il y a ces jeunes formidables et très talentueux. On a quand même eu la chance d’avoir Bastiaan et Isabella, pour ne nommer qu’eux, le premier fait de la comédie musicale à Paris, la seconde a été demi-finaliste de « The Voice Kids ». Quand ils abordent leurs morceaux de choral, en plus menés par Victor Jacob, révélation chef d’orchestre des « Victoires de la musique 2023 », ça a donné lieu à un mille-feuilles qualitatif d’associations de talent et je pense que ça va se ressentir aussi quand on va entendre les jeunes aborder Jeanne Mas, Soprano, Kendji Girac…C’est très agréable !

Vous êtes donc certainement curieux et impatient de découvrir le rendu final le 25 décembre prochain et les retours des téléspectateurs…

Oui ! Je suis allé faire quelques petites choses mais c’est le premier grand rôle masculin depuis que j’ai démarré DNA qui m’a été offert donc je voudrais effectivement que ce soit un joli rendez-vous qui marque les esprits et, surtout, que j’ai le talent, le temps d’un épisode, de faire oublier aux gens Martin. Et puis, en ce 25 décembre, d’essayer de faire oublier un petit peu l’environnement ambiant du monde, pour faire du bien…Peut-être que j’ai envie que cet épisode, oui, soit un soin pour les gens !

En parallèle, toujours à l’image, votre personnage Martin Constant sur la quotidienne « Demain Nous Appartient » va participer activement à une enquête sur des cambriolages de cadeaux de Noel qui sévissent à Sète. Retrouver la peau de ce personnage quelques temps après a certainement dû vous faire particulièrement plaisir…

Ouiii, j’ai retrouvé le chemin des studios, j’ai retrouvé les camarades, j’ai retrouvé Jennifer Lauret. C’était au moment où on se rapprochait que l’on a dû se détacher puis à nouveau se retrouver. Avec Jennifer, c’est tellement simple, ce couple Martin/Raphaëlle est assez évident. Martin a eu beaucoup d’histoires joyeuses et fortes mais aucune ne permettait la liberté de sa partenaire : elles avaient toutes des problématiques et Raphaëlle n’en a aucune. Elle aussi avait très très envie de ce couple, je pense que c’est quelque chose qui transparait à l’écran…c’est très important d’avoir envie de former un couple de fiction. C’est très casse gueule aussi parce qu’un couple qui ne marche est, potentiellement dans la fiction, un couple ennuyeux, c’est un couple à qui il faut qu’il arrive des choses…mais, pour l’instant, on a esquivé les écueils.

Et puis de retrouver de suite cette ambiance de Noel…Même si je suis revenu fin septembre, on abordait déjà cette période, avec cette enquête légère mais légère à un degré de lecture car ça va cacher autre chose de plus grave. Effectivement, il y a ce fameux gentleman cambrioleur, qui cambriole par idéologie.

 

© TELSETE / TF1

 

En plus de mener, avec exigence mais humanité, l’équipe du commissariat, il a récemment retrouvé l’amour, vous l’avez évoqué, avec le personnage de Raphaëlle, l’avocate…Votre duo avec la comédienne Jennifer Lauret est l’occasion pour vous de partir sur d’autres enjeux, dans des registres différents, tant dans le binôme amoureux que dans les interactions professionnelles que peuvent avoir les deux personnages lorsqu’ils se retrouvent sur une enquête…

Oui et ça va l’être encore plus parce qu’il va falloir qu’ils se recroisent au travail. Raphaëlle n’en reste pas moins une avocate sur le terrain et Martin interroge de nombreux suspects qu’elle défend. Il va être question, effectivement, d’avoir un comportement adéquat et privilégié avec le personnage de Raphaëlle qui va, parfois, être mon opposante. Cela va être très intéressant !

 

© TELSETE / TF1

 

Vous incarnez ce personnage depuis de nombreuses années maintenant, il a vécu pas mal de choses, personnellement et professionnellement. Là aussi, il doit sans doute vous permettre d’explorer des facettes artistiques diverses mais aussi complémentaires de celles que vous pouvez avoir sur d’autres projets…

Pour le personnage de Gilles, j’ai vraiment été cherché des choses qui, normalement, n’ont jamais été dégagées du côté de Martin. Avec Martin, dès que j’enfile le jean et le cuir, il y a quelque chose qui revient de suite, c’est comme un masque qu’on enfile et qui ne peut évoquer que certaines choses. Dans DNA, je suis employé pour certaines choses et pas d’autres. Je n’ai pas trop l’occasion de m’éloigner de Martin quand je fais DNA. En tout cas, par rapport à Gilles, je ne pense pas que l’un ait nourri l’autre, j’ai voulu les opposer, j’ai voulu les distancier.

 

© TELSETE / TF1

 

Enfin, dans un autre registre, vous sortez le 22 décembre prochain un nouveau titre, « Jouer », truffé de métaphores cinématographiques. D’où vous sont venues l’envie et l’idée de ce contenu ?

La démarche était murie de longue date, c’est juste le passage à l’acte avec lequel je procrastinais, qui était un faux problème parce que, il y a quelques années, j’avais déjà mené, durant un an, un stage de chant à La manufacture de la chanson, qui avait été conclu par trois petits concerts intimistes, dans lesquels j’avais pu m’éprouver en tant que chanteur et réaliser à quel point on ne s’improvise pas dans cet art-là. Ensuite, DNA est entré dans ma vie et a pris le temps que ça a pris mais j’ai toujours eu cette soif de continuer sur le chemin musical. J’ai toujours eu la curiosité de vouloir éprouver le processus créatif de la confection d’un morceau. Tout est parti de là…J’ai choisi un artiste, que j’ai harponné sur Instagram parce que les réseaux sociaux servent à être sociables. Cet artiste a accepté de me rencontrer, a aimé ma démarche, a aimé la naïveté et l’amusement de ma démarche, il m’a pris par la main et m’a emmené en studio. Si j’avais envie alors de parler de quelque chose, je ne devais pas m’inquiéter, il s’occupait du reste. J’ai évoqué une idée, qu’il a posée sur le papier. Il avait un son de prêt, qu’il m’a proposé, on a travaillé le morceau et c’est devenu le morceau qui est sorti précédemment, qui s’appelle « Et puis il y a moi ». Ce n’est pas le premier morceau de Mancini qui est sorti mais c’est le premier que j’ai travaillé en studio avec mon partenaire, JP Manova.

 

 

Après ce premier morceau ensemble, il m’a encouragé, il sentait qu’il pourrait y avoir un beau chemin à parcourir pour moi et il m’a engagé à continuer. C’est ce que j’ai fait et j’ai dû apprendre vite. J’ai rencontré d’autres partenaires qui m’ont aidé sur ce cheminement et ça nous a amenés, le 22 décembre, à sortir ce troisième single qui, effectivement, est un morceau qui évoque la traversée dans une journée que nous faisons tous, parfois, dans la peau d’un autre. On se réveille on est nous, avec les nôtres on est nous mais, parfois, en société, au travail, on est avec un masque. J’ai aimé l’idée de transposer musicalement cette journée, jusqu’à ce que l’on retrouve l’être aimé, nos enfants ou nos proches, avec lesquels on redevient nous-même.

C’est là une autre de vos cordes artistiques, que l’on peut croire différente mais certainement complémentaire elle-aussi de vos rôles sur les plateaux…

Oui, je pense que les différentes palettes de jeu qu’un comédien peut rencontrer dans sa vie forment le puzzle qu’on espère un jour finir.

Merci, Franck, pour toutes vos réponses !

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Un Si Grand Soleil : Sylvain Boccara évoque avec passion Louis, son personnage dans la série quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Sylvain,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver actuellement dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage de Louis. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de faire partie de cette belle famille artistique ?

Oui, complètement ! C’était un peu impressionnant au début, je me disais que c’était énorme. J’ai découvert les 4 équipes, j’ai essayé de « juste » faire mon travail bien comme il faut. On est hyper bien accueilli, c’est très humain et, très vite, je me suis attaché aux équipes techniques, aux réalisateurs, aux comédiens. Des affinités se sont créées, on partage des moments en dehors du tournage : des repas, des fêtes,…On s’entend tous très bien, la chaleur humaine est très très agréable dans cette équipe.

Les conditions de tournage sont particulièrement plaisantes, aidant sans doute à la qualité du rendu final…

Il n’y a que des experts de l’image ! En plus, rien qu’en se baladant dans Montpellier, on sent que c’est une ville à décors. La lumière y est impressionnante, avec plein de teintes selon la journée et les saisons. Les studios de Vendargues sont impressionnants, ils sont modulables, de nouveaux décors ont été ajoutées récemment, notamment le lycée. Personnellement, je préfère tourner en extérieur mais c’est propre à chacun.

Avec le recul, quel regard portez-vous à présent sur Louis, votre personnage ?

J’ai de plus en plus de tendresse pour Louis, je trouve qu’il s’est étoffé. Au casting, on me l’avait présenté comme un jeune ayant une phobie scolaire, c’était vraiment le trait particulier de ce personnage. Je savais alors déjà qu’il avait des parents divorcés et qu’il n’oserait pas dire ses sentiments à une fille. Mais c’était encore assez flou. En fait, on remarque qu’au fil des mois, la trame du personnage s’est beaucoup développée en lien avec ma façon d’interpréter le rôle. Du coup, il y a de plus en plus d’aspects de ma personne en Louis. Personnellement, je n’ai pas connu de phobie scolaire donc, pour mon personnage, j’ai essayé d’y mettre de la phobie sociale et d’autres choses détournées de moi.

Au final, je trouve qu’il est large et qu’il a grandi. Là, ce qui va être intéressant, c’est sa rentrée dans le monde des adultes. Donc plein de choses sont censées arriver : d’autres amours, d’autres projets, professionnels peut-être, …ça va être chouette !

 

 

Au travers des différentes intrigues, on a le sentiment que ce personnage permet de véhiculer certains messages et certaines valeurs, avec lesquels on peut être d’accord ou pas…

C’est très agréable à défendre ! Qu’on soit effectivement d’accord avec lui ou non, les sujets ne sont pas neutres, il y a obligatoirement un engagement. Il n’est pas forcément toujours du bon côté mais, à chaque fois, il y va à fond et je pense qu’il est touchant en cela, comme n’importe qui qui se bat pour quelque chose. Je ne peux pas être en jugement de ce personnage, il est parfois un peu naïf mais reste très convaincu, tout en cherchant à se remettre en question, sans être forcément tête baissée. J’ai, moi aussi, un peu ce côté militant et c’est à moi de trouver les subtilités de ce rôle. Ce n’est pas si simple, il faut en fait y aller de manière humble et naïve.

Artistiquement parlant, ce personnage vous permet une palette de jeu hyper large et variée…

Cela me permet de rencontrer plein de personnages différents, j’ai une relation particulière avec chacun et cela crée plein d’angles. Je crois que c’est le côté professionnel qui va s’avancer, j’ai hâte parce que je ne sais pas trop comment Louis va alors y interagir. Pour moi, il a un petit côté flémard, ce n’est pas le plus gros bosseur mais, en même temps, si c’est un métier passion, j’ai l’impression qu’il peut se donner à fond. Un peu comme Marc…Il est bien le fils de son père. Ce rapport aux parents est très agréable ! On se rend compte, volontairement ou pas, qu’il y a des similitudes et on joue là-dessus, ce qui est chouette.

On le sait, le rythme de tournage d’une quotidienne est particulièrement soutenu. Sans doute que, au fur et à mesure des mois sur le plateau, vous êtes de plus en plus à l’aise avec cette organisation ?

J’ai beaucoup appris et, maintenant, j’estime que j’ai acquis en gymnastique, en élasticité, en souplesse de jeu pour très vite essayer de comprendre les indications, les styles de jeu, les lumières et les déplacements. Il ne faut jamais oublier que c’est un style de tournage et que, dès fois, même si on peut faire quelque chose de très bien et de très appliqué, cela peut ne pas forcément correspondre à un autre rythme de tournage, beaucoup plus lent. Donc, en fait, c’est une certaine manière de travailler mais qui n’aide pas forcément dans tout. Quand même, on intègre une rigueur et une efficacité de travail, je crois que j’aime bien cela : on se pose moins de questions et on est obligé d’essayer des choses. C’est un rythme prenant et, sur la longueur, quand on enchaine plusieurs semaines, on sent que l’on a besoin ensuite de prendre l’air. En tout cas, c’est génial, c’est un bon exercice !

 

 

Même si ce n’est pas forcément toujours évident, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Ce n’est pas toujours simple de se regarder ni de s’écouter, on a l’impression de ne pas avoir la même voix. Mais c’est important de le faire, on voit très vite ce qui va et ce qui ne va pas. On capte plein de détails, ce qui permet d’améliorer pas mal de choses. L’année dernière, j’étais dans des questions de dramaturgie au théâtre pour mes autres activités, où il fallait penser à la cohérence globale entre les différents thèmes donc j’ai plus regardé les épisodes en ce sens, pour comprendre comment ils étaient axés afin d’avoir une couleur commune.

Toujours à propose d’image, au moment de rejoindre, quelques temps en arrière, le plateau pour la première fois, vous étiez-vous (re)plongé dans les épisodes en cours pour mieux encore vous imprégner de l’atmosphère ? Ou aviez-vous préféré arriver plus neutre, avec une touche plus personnelle ?

Bonne question…J’avais regardé des anciens épisodes, pour mieux découvrir certains personnages avec lesquels je serai en interaction, notamment ceux de Kira et des autres jeunes du lycée. Tout ceci pour cerner le ton et la musique.

Au final, cela n’est qu’une histoire de rencontres. Depuis, d’autres jeunes nous ont aussi rejoints, on sent que ça marche, il y a belle une énergie collective. C’est sûr que ça va continuer !

Plus globalement, quels retours pouvez-vous avoir du public concernant votre personnage et la série ?

C’est souvent très mignon ! Je suis très touché par les enfants. Une fois, j’applaudissais à un spectacle, j’étais en plus très ému et un petit est arrivé, m’a tiré par le bras et m’a demandé si c’était moi Louis. Tout content que je lui réponde positivement, il était ensuite allé se rasseoir. Une autre fois, alors que je faisais des courses pour du bricolage, des enfants me tournaient autour et ont fini par me dire « on n’ose pas te demander mais c’est toi Louis ? », ils étaient très très gentils.

Je regarde aussi un peu les réseaux, il y a de tout ! Je reçois de gentils messages, où certains visent même à défendre à tout prix le personnage. Parfois même, c’est incroyable, certaines personnes me préviennent de ce qui va arriver au personnage dans l’épisode du lendemainJ. C’est chouette, on se rend compte que beaucoup de gens qui nous regardent sont marqués ! On crée un lien spécial avec eux en étant présents quotidiennement à l’image. Je vois, en tout cas, que ça ne laisse pas indifférent et tant mieux !

 

 

Vous êtes un artiste aux multiples casquettes et nombreuses cordes. Prochainement, vous serez de retour sur scène, un an après, pour un festival musical…

C’est un petit festival indépendant, « L’entre’potes », à côté du Mans, où on va chanter et rapper, avec Clément, de superbes belles compositions. Nous serons accompagnés d’un ami virtuose du piano. On aura un petit moment acoustique et le reste sera composé d’enregistrements électroniques. Nous pourrons faire chanter le public, j’ai hâte ! Après la sortie de notre EP, ce sera l’occasion de retrouver les spectateurs.

 

 

Je vais aussi faire de la création sonore pour une pièce de théâtre Nô. Ce sera plus du montage, pour amener une ambiance. Il ne faudra pas que la musique ressorte du lot, il faudra se fondre dans le contenu pour être simplement dans l’accompagnement.

J’ai aussi des projets de théâtre. Après avoir monté un petit projet en juillet pour une restitution d’études, où nous avons joué 3 fois devant notamment du public pro, je pense cette fois-ci réutiliser des écrits sur des violences policières. J’avais déjà monté une petite capsule de 15 minutes et j’aimerais bien la développer.

 

 

Cet été, j’ai également commencé à travailler sur une pièce en lien avec l’Arménie, d’après des témoignages recueillis par ma mère, sociologue, auprès de gens ayant vécu le changement de l’URSS. J’aimerais bien créer une sorte de spectacle semi conférence, pour aller plus loin dans l’échange. J’ai déjà réfléchi au squelette et je suis tout particulièrement intéressé par sa mise en scène.

Le fait d’avoir ces différentes casquettes artistiques vous permet de passer d’un domaine à un autre et donc de revenir au précédent de façon plus fraiche, avec du recul…

Vous avez tout dit ! Cela me rafraichit et me ressource. En même temps, je me rends compte que tout me sert et que tout est connecté. Plein d’autres arts encore m’attirent, j’ai fait de l’initiation au cirque, je suis très fan et j’aimerais bien approfondir mes connaissances. Je ne connais pas la marionnette et j’en suis curieux. Elle est, en plus, en plein développement !

Du coup, en conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

De continuer à prendre du plaisir ! Ma situation actuelle est chouette, elle me plait et j’aimerais bien pousser notamment la comédie, sur des rôles de plus en plus gauches et gênants. Au théâtre, des tonnes de textes me touchent, que j’aimerais bien monter et jouer.

Merci, Sylvain, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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Chrystelle Nammour évoque sa belle actualité musicale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Chrystelle,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette interview !

Votre nouveau projet musical verra bientôt le jour, avec la sortie le 30 août prochain du premier titre, « Alors je reste ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de le voir se concrétiser ?

C’est une joie immense ! Cela fait plusieurs années maintenant que j’écris des chansons, notamment depuis la fin de la comédie musicale. J’ai des carnets noirs d’idées, de mots, de ratures et le fait d’avoir réussi à enfin oser sortir et divulguer ces pensées est une sorte de soulagement. Je suis très fière de moi ! Après, j’espère que ça va toucher du monde mais, quoi qu’il en soit, la sortie de ce projet est une belle victoire.

De quoi parle ce premier titre et quel en est le registre musical ?

« Alors je reste » est une chanson qui n’était pas prévue initialement dans le projet. Elle parle de Beyrouth et de comment je vis l’éloignement avec ma ville de cœur, depuis 3 ans et le début de la crise avec l’explosion du port. J’ai essayé plusieurs fois d’écrire un texte ou une poésie pour parler de cela mais je n’y arrivais pas. A chaque fois, les mots me paraissaient insipides par rapport à la charge émotionnelle que ça implique d’être éloignée comme cela de chez soi.

Alors que le projet global était quasi finalisé, je me suis mise derrière mon ordinateur avec mon micro et là, j’ai sorti les paroles en a capela, sans rien avoir écrit avant. Les mots et la mélodie me sont venus en même temps ! J’ai compris alors que ce que je voulais exprimer par rapport à l’éloignement de ma ville est le fait que je suis coincée et obligée de rester là où je suis actuellement. C’est donc une chanson assez triste mais qui me permet de passer à un nouveau chapitre et d’accepter d’avoir connu 3 années de déchirure par rapport à mon pays. On n’oublie pas, on digère et on met les mots dessus pour s’en souvenir mais on peut maintenant passer à autre chose. J’espère y retourner très bientôt !

C’est de la pure chanson française, comme on pouvait entendre à l’époque chez Charles Aznavour ou encore Michel Berger. C’est ce qui me fait vibrer le plus car c’est avec cela que j’ai grandie. Bizarrement, j’ai passé plusieurs années à chercher ce que je voulais faire vraiment, en rejetant un peu ce côté de variété française car on m’avait dit, il y a 10 ans, que c’était has-been. Je me suis un peu perdue dans les conseils des gens alors que c’est ce que j’aime le plus depuis toute petite déjà. Ce sont ces artistes-là qui m’inspirent et, maintenant, je me suis retrouvée !

 

 

Où pourrons-nous découvrir cette chanson à partir du 30 ?

Elle sera disponible évidemment sur toutes les plateformes de streaming mais aussi sur Youtube car un clip y sera associé. Il a été fait avec Serapis, un super réalisateur très moderne dans son approche. Comme la chanson a un côté classique, je voulais créer du contraste. J’ai travaillé la direction sonore et la réalisation artistique avec Johsef, qui a lui aussi une approche très moderne.
C’est ce qui permet de mettre au gout du jour mes références, de créer de la surprise sur quelque chose de familier. 

Certainement que vous avez hâte de découvrir les retours du public ?

J’ai la chance d’avoir autour de moi, depuis 11 ans maintenant, des gens adorables qui prennent de mes nouvelles et qui suivent mes projets. Ils sont toujours là et j’ai vraiment hâte de leur faire découvrir. Je vais d’ailleurs leur proposer une écoute en avant-première. On va faire des sessions individuelles où je vais les appeler et où j’enregistrerai leurs réactions, que je pourrai ensuite partager. Il me tarde !

Ce projet est aussi l’occasion d’utiliser vos nombreuses cordes artistiques, notamment l’écriture, la composition ou encore la coproduction. C’est un peu votre bébé…

Effectivement, c’est le premier projet sur lequel je travaille intégralement. J’ai toujours écrit et composé mais là, vraiment, la démarche de mon directeur artistique a été de me pousser à faire le travail toute seule avant d’intervenir. La première chose qu’il m’a demandée, c’est d’avoir abouti 5 chansons avant de commencer à travailler ensemble dessus. Il a une façon très intelligente de travailler, il ne veut pas influencer la direction, il souhaite que cela reste le projet de l’artiste avant tout.

J’ai cru pendant longtemps qu’il fallait travailler avec des gens pour trouver qui on est et que ce sont eux qui allaient nous aider mais c’est faux : en réalité, ça émane de soi et ça prend des années pour réussir à assumer et à aboutir ce que l’on fait ! Je suis allée me former en production et en musique-business, cela m’a permis de comprendre l’industrie. J’ai monté mon label, qui s’appelle « Grand méchant loup » et j’ai signé mon projet dessus donc c’est vraiment mon bébé intégral !

 

 

Ce single est aussi le début d’une plus longue aventure, avec d’autres titres à venir…

Complètement ! Le but de tout cela est de retourner sur scène avec ces chansons. J’ai commencé ce projet par « Alors je reste » car, pour moi, ça pose les bases. J’ai une phrase que j’aime bien dire concernant Beyrouth : à défaut d’être ma prochaine destination, ça reste mon point de départ. Donc je veux vraiment commencer en parlant de Beyrouth, en parlant de ce retour aux origines, aux sources. Je le fais a capela, de façon brute et fidèle à ce que je suis.

Après, les autres chansons sont très intérieures, sur la même tonalité. Je cherche à exprimer une forme de poésie de la solitude, une forme de poésie que l’on peut trouver derrière les épreuves que l’on va vivre. J'aime les chansons tristes ! Elles permettent d'essayer justement de dépasser cette
tristesse et trouver du beau dans les épreuves et les difficultés.

J’espère, avant la fin de l’année, remonter sur scène. Même si toutes les chansons ne seront alors pas encore sorties, j’aimerais commencer à les faire vivre en public. J’aimerais faire des tous petits concerts, des pocket concerts, dans des lieux très mignons, secrets, dans un cadre ultra intime. Cela me plairait d’avoir ce côté ultra proche des gens car je pense que les chansons doivent vivre ainsi. Je vise, pour l’instant, à partager ainsi ces petits secrets et peut-être que, plus tard, je les jouerai dans de plus grandes salles.

Plus globalement, chaque chanson a sans doute sa propre histoire, avec des durées de création très variables ?

C’est exactement cela ! Dans le process de création, la plupart du temps, celles qui aboutissent sont assez instantanées. Mais cela ne veut pas dire que j’ai l’aboutissement intégral de la chanson dès le début…je vais avoir un couplet et un refrain par exemple uniquement. Typiquement, j’ai terminé il y a quelques jours seulement la toute première chanson créée pour le projet, il y a 4 ans…J’avais déjà l’ossature mais je viens de changer la tonalité ainsi que quelques paroles et j’ai seulement alors trouvé comment elle devait être interprétée.

Les contenus viennent de moments vécus ou d’instants mélancoliques et je peaufine avec le temps. Parfois, je pense que c’est terminé, avant finalement de revenir dessus. C’est une longue aventure que d’aboutir des chansons… J

A quelques jours de la sortie du premier titre, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

J’ai déjà anticipé un petit peu car j’ai révélé le preview le 4 août pour que ça coïncide avec la date tristement anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth. C’était important pour moi de lancer la machine à cette date donc, maintenant, je ne suis que dans l’impatience. Je bouillonne ! J’ai envie que ça soit bien fait mais je reste confiante car je suis entourée de gens très proches, qui connaissent leur métier et qui sont bons. Je me sens un peu en famille !

Que peut-on du coup vous souhaiter pour les jours à venir mais surtout pour la suite de ce projet ?

Ce que j’aimerais profondément, c’est toucher les gens avec ce projet. Je souhaiterais que les paroles résonnent chez ceux qui vivent la même chose ou des choses similaires, qu’ils n’ont pas pu exprimer. Cela me plairait que ça réveille des émotions, que ça touche, que les gens aient envie de venir me voir en concert pour partager avec moi ces moments d’intimité. J’aimerais découvrir les histoires que l’on raconterait après avoir entendu mes chansons, j’aimerais vraiment que ces dernières appartiennent aux gens. Elles sont certes intimes et autobiographiques mais j’ai envie de les pousser pour les offrir au monde. Mon rêve absolu serait d’entendre mon public les chanterJ.

Merci, Chrystelle, pour toutes vos réponses !

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Kym Thiriot évoque sa belle et riche actualité !

Publié le par Julian STOCKY

@ Mary Brown

 

Bonjour Kym,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une artiste aux multiples et nombreuses cordes, nous aurons l’occasion d’y revenir. Récemment, vous avez sorti un nouveau clip, « Ta peau ». On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est vrai ! C’est assez long de concrétiser même un seul morceau. Déjà, ne serait-ce que dans la créativité, il se peut qu’on change. Ça peut ainsi mettre du temps jusqu’à trouver la formule parfaite. Plus tard, même en studio, il m’arrive aussi de faire des modifications… Celui-là a aussi son histoire en termes de création. Tous les couplets existaient depuis longtemps mais j’ai fait des modifications jusqu’à la dernière minute. Il a mis du temps à accoucher, jusqu’à me convenir donc je suis effectivement très heureuse qu’il sorte.

La réalisation du clip est aussi tout un monde, on a des idées et des envies mais, après, il y a ce qu’on peut faire. Je suis très proactive dans les idées, dans les tenues, je surveille tout, je regarde le moindre détail et je veux que ça soit comme j’ai envie. Je fais vraiment attention, je soigne les détails pour que ça colle le plus possible à ce que j’imagine. Ensuite, il faut aussi définir le bon timing de sortie, avec le label et l’attaché de presse. Ces impératifs-là sont un peu abstraits pour nous, les créateurs mais très concrets pour euxJ.

Vous pouvez d’ailleurs retrouver le clip sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=jKtYA4VWFR4

Pour en revenir à la chanson et au clip en eux-mêmes, quels thèmes y sont abordés ? Comment qualifieriez-vous le registre musical ?

Le thème est sur un amour charnel, assez physique, en rapport avec la peau. Avec des jeux de mots autour de ce que la peau peut évoquer, peut transmettre comme émotions, comme sensations et comme saveurs. Ce thème est assez simple et évident, en lien avec une histoire d’amour, un crush comme on dit maintenant, où on aime la peau de l’autre et où on a envie de rester dans cette découverte-là pendant des heures, des mois, des années…

 

 

Le clip est venu assez naturellement de cela, avec cette envie de sensualité. Mais j’ai symbolisé ça plus par des fruits, du chocolat, et d’autres choses qui se mangent. Parce qu’il y a cette notion, quand on est amoureux, que l’on a envie de manger l’autre, que l’autre est un bonbon. C’est cette sensualité-là qui est décrite dans le clip. Au niveau des costumes, j’ai travaillé avec Claude Guillon, qui a un univers assez chamanique, yoga, ce qui a fait le pont avec mes autres passions que l’on évoquera plus tard. Lui avait des tenues déjà assez extravagantes et cool, qui m’ont plu. Le réalisateur a aussi amené ses idées sur le rythme, j’avais également envie de couleurs et de fraicheur, à l’opposé d’un précédent clip. En lien avec mon style musical, un peu pop, dansant, un peu sexy à la fois dans les mots et dans la musique. Je ne voulais pas illustrer avec un couple qui s’embrasse, je voulais laisser de la place au rêve.

Quels principaux retours avez-vous pu avoir du public ?

Ils sont très positifs, les vues sont nombreuses, les gens soutiennent. Les proches, les pros et les anonymes m’ont fait de jolis compliments, c’est chouette. Le public a compris et a adoré.

En complément, début août, vous aurez l’occasion de faire la première partie de Véronique Sanson, au Festival de Ramatuelle. Cela doit être une grande fierté ?

Oui, effectivement ! J’avais déjà écrit un EP, mon premier single avait déjà bien marché sur Europe 2 notamment et j’avais eu l’occasion, l’année dernière, de faire la première partie de Charlie Winston. Et, là, cette nouvelle tombe comme quelque chose de très émouvant. En plus, j’aime vraiment beaucoup Véronique Sanson, je connais bien ses chansons et Ramatuelle est très prestigieux, c’est un très beau Festival, où beaucoup de monde a déjà chanté. Je suis très émue, très heureuse et un peu stressée, il faut le dire.

 

@ Mary Brown

 

Vous évoquiez précédemment l’EP, qui fait le lien avec d’autres de vos cordes, le yoga et le bien-être. Vous avez d’ailleurs, en ce sens, développé récemment un nouveau lieu, permettant de mélanger vos différentes passions…

L’EP s’appelle « Liberté, égalité, sororité » et l’un des morceaux s’appelle « Sororité », où je parle de ce lien que l’on a entre les femmes, de cette envie d’être ensemble, du féminin sacré, d’accepter les multiples facettes du féminin. C’est l’une des particularités du féminin, on n’est pas dans une case, on peut être à la fois une poupée, une sorcière et une rebelle. Notre être a différentes facettes.

Dans ce lieu des Vosges, que je développe depuis un an, après dix années de pratique personnelle, je fais des retraites de yoga, avec des thématiques, autour de la detox, des chakras ou encore du féminin sacré. Dans celle-ci, évidemment, et contrairement aux autres, il n’y a que des pratiquantes féminines, avec des scènes de paroles, des cérémonies avec des fleurs et des masques de beauté, ou encore du cacao, et même de la musique. J’ai été formée dans ces différents domaines qui m’intéressent beaucoup parce que ça développe aussi la créativité. D’être entre femmes permet d’avoir vraiment cette notion de sororité, où on se reconnait, où on peut livrer notre vulnérabilité, dans le non-jugement. Ces espaces féminins sont vraiment hyper agréables.

Plus globalement, toutes les retraites sont hyper sympas, d’avoir ce lieu est chouette et j’y fais venir d’autres professeurs de yoga. Cela me permet d’y aller alors en tant que simple participante, cela me repose, ce n’est pas moi qui fais, je reçois. Cela me fait du bien !

Si on prend du recul et de la hauteur, vos différentes cordes et casquettes sont sans doute très complémentaires, personnellement et professionnellement ?

Oui, oui ! En fait, je me rends compte que, sous des formes différentes, cela me permet d’aborder des thèmes communs. J’ai écrit aussi des livres de yoga, autour du tantra, de la sensualité, des chakras. Du coup, c’est aussi le féminin sacré ! Donc c’est vrai que l’on va retrouver, dans l’univers de mes livres, des liens avec mon clip. Ainsi, je boucle la boucle mais dans différents domaines et j’exprime ce à quoi je crois à travers différents médias.

 

@ Mary Brown

 

Dans mes cours ou encore mes chansons, je dis ce que je pense, je donne mes outils qui me font du bien, j’essaie d’aider comme je peux. Comme je me suis beaucoup formée et que j’ai fait pas mal de travail sur moi-même, ça peut sans doute aider les autres. Après, je fais aussi du soin et du massage, c’est complémentaire parce que l’on comprend des choses sur l’être humain et sur …sa peau. Tout est assez connecté finalement et je pense que ça nourrit ma créativité. Après, il faut trouver le bon timing de gestion car il y a beaucoup de choses à faire mais, pour le moment, j’y arrive.

Pour terminer, en se projetant sur la suite de votre parcours artistique, quelles seraient vos envies ?

Là, j’ai envie de faire un album, je pense que je vais peut-être faire un ou deux singles avant. Encore une fois, ce sont des choses que je déterminerai avec le label. Avec l’EP à 6 titres et mes autres compositions, j’ai déjà 8 chansons, il ne m’en manque plus beaucoup. J’aimerais aussi faire plus de concerts car faire des premières parties d’artistes est super chouette. Je suis aussi comédienne, peut-être que je reviendrai sur les planches. Concernant le lieu dans les Vosges, j’aimerais faire de plus en plus de rencontres avec les professeurs et de plus en plus de stages. C’est hyper adapté, il est trop beau, en pleine forêt. J’ai aussi l’intention de faire un stage par mois, c’est quand même un rythme assez intense que j’aimerais tenir à partir de septembre. Et, je le dis même si c’est le début, j’écris un roman. Ça prendra le temps que ça prendra. Il y a donc beaucoup d’envies, je déborde d’idées !

Merci, Kym, pour toutes vos réponses !

A noter les références et crédits suivants pour le clip :

 

Auteur-Compositeur @kymthiriot 
Réalisation Clip @jodelsaintmarc 
Makeup @bene.goussaudmakeup 
Chef Décorateur Accessoiriste et costumes @guyon.claude 
Réalisation, arrangements, mixage et Mastering @tieryf.music 
Producteur & Éditeur Thierry Perrier 
Label  @passportsongsmusic 
Promo Presse/Radio :  Manuela Ganz @gaillard_promo 

Publié dans Musique

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