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Seconde Chance : Interview croisée des comédiens, de l'auteur et du metteur en scène de la pièce !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Carole-Anne, Candice, Franck et Pascal,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous êtes respectivement les trois comédiens et le metteur en scène de la pièce « Seconde Chance », qui sera jouée au théâtre du Funambule Montmartre à partir deu 5 juillet prochain. Ajoutons, Franck, que vous en êtes aussi l'auteur.

 

Tout d'abord, comment présenter ce spectacle ? Quelle histoire y sera racontée ?

 

Candice  : C'est l'histoire de Candice, une enfant star, que j'interprète, même si, je le précise, ce n'est pas mon histoire. Elle a été adulée, elle a eu un énorme succès jusqu'à ses trente ans, plus ou moins. Elle va finalement jouer son dernier concert. C'est toujours un grand moment, dans une carrière, quand on s'arrête. En plus, trente ans, c'est super jeune.  Si ça devait m'arriver aujourd'hui… j’ai les larmes aux yeux rien que d'y penser !

 

Elle va donc faire son dernier concert et Catherine, sa manager, qui a un caractère bien trempé, va l’accompagner, tout en la bousculant pas mal. Fabrice, l'assistant de Catherine, est également présent, il est interprété par l'auteur, Franck.

 

Franck  : Le fond de la pièce est en fait le cadeau empoisonné qu'elle a vécu. Être riche et célèbre à quatorze ans paraît génial mais ce n'est pas forcément le cas. Ce spectacle évoque le retour à des choses essentielles : est-il plus intéressant d'être une star ou de vivre humainement des choses fortes, de faire des choix forts ? La vie n'est pas uniquement faite de strass et de paillettes. Subtilement, c'est un peu ce qui est raconté dans cette pièce.

 

2/ Comment décririez-vous chacun votre personnage ? Quelles sont leurs principales caractéristiques respectives ?

 

Carole-Anne  : Catherine, la femme que je joue, qui est l'agent artistique et la productrice du fameux dernier concert, est une femme d'affaires. C’est son boulot de gagner de l'argent, de faire en sorte que les choses soient aussi bien carrées. On va apprendre que, derrière cette rigueur et les bousculades qu'elle fait auprès de sa jeune artiste, se cache une faille. A partir de la moitié de la pièce, cette faille se dévoile et on comprend alors mieux pourquoi elle est comme cela. Elle n'est pas que "grande gueule", elle a aussi une histoire qui l'a fragilise, qu'elle n'aime pas montrer. A un moment donné, les rapports de ce dernier concert dans les coulisses vont faire qu'elle va avouer des choses, qu'elle va un peu lâcher prise. Elle va laisser voir ses failles.

 

 

Franck  : Quand on est autant dans la lumière, car ce sont clairement des gens du très haut niveau de la chanson, une superficialité s'installe. Puisque tout le monde est en haut. Mais, quand on creuse un peu, ils ont tous des états d'âme et une âme tout court.

 

Pascal  : Je crois que, derrière la machine implacable du show-business, des chaînes de télévision font des victimes à tous niveaux, aussi bien les gens qui organisent que ceux qui participent, comme on le voit dans des émissions de télé-réalité. Ces gens-là sont utilisés puis sont jetés. Derrière, il y a des êtres humains qui «  morflent  ». Je crois que cette pièce parle aussi de cela, elle parle de cette mécanique implacable derrière laquelle se cachent des êtes humains que l'on découvre. On va voir qu'ils ont des histoires, des vies et des sentiments, ce ne sont pas juste des robots qui vont servir à faire travailler la machine à cash.

 

Candice  : Je trouve que c'est très intéressant de comprendre pourquoi on va voir un spectacle, que ce soit une comédie musicale, une pièce de théâtre ou autre chose. Évidemment pour s'évader, pour être surpris, pour rêver mais aussi, consciemment ou non, pour trouver des liens entre le fictif et le réel. On aime pouvoir s'identifier à certains personnages. Dans "Seconde Chance", la sensibilité propre à chacun de personnages touche un très grand nombre. C'est pour cela que c'est un spectacle qui ne s'adresse pas qu'aux adultes, ce n'est pas un spectacle compliqué et l’on peut venir le voir même en étant assez jeune. Cette sensibilité spécifique à chacun des personnages que Franck a essayé de mettre en avant dans son écriture est intéressante. On aura certainement un public divisé en trois, au final, qui s'amourachera plus de Candice, de Catherine ou de Fabrice.

 

Pascal  : C'est un spectacle qui va de 7 à 77 ans, comme une pièce célèbre d'un auteur présent autour de cette table. Voilà, la boucle est bouclée :)

 

Franck  : Fab, que j'interprète, est de la génération de Candice, il fait partie de son public, il était enfant quand elle était enfant star, donc il était, comme 80% des copains du collège, amoureux d'elle. C'est un garçon un peu paumé car, à trente ans, il est assistant stagiaire. Là, il va se retrouver vraiment face à son idole. Il est pur, il sait qu'il l'aime, il va lui dire, il n'a pas peur, alors qu'il est censé ne pas trop lui adresser la parole. Il est censé être à ses petits soins et surtout pas être intime avec elle. Mais il est tellement pur qu'il casse cela de suite. Ce qui l'amène, elle, à des valeurs plus humaines car, pour une fois, il y a un garçon qui est vraiment sincère avec elle. Même s'il est amoureux, au moins il est sincère.

 

Candice  : Candice est une enfant star. Avec le mot « star », on comprend que c'est forcément quelqu'un qui a été trimbalée de droite à gauche. Dans la pièce, elle a été baladée de plateaux télé en plateaux télé, aux quatre coins du monde, elle n'a finalement pas eu beaucoup de temps pour une vie privée. C'est vrai que, dans nos métiers artistiques, c'est compliqué d'avoir une vraie vie très assise. Il y en a qui y arrivent très bien mais, pour d'autres, c'est plus compliqué. Je pense que c'est intéressant, justement, de révéler ce côté-là de l'artiste au public. Parce que les gens s'en doutent mais ne savent pas toujours. Au final, on a beaucoup de monde en face de soi, on connaît beaucoup de monde mais on est dès fois très seul. Rentrer chez soi le soir après des voyages ou des tournées sans pouvoir retrouver quelqu’un qui vous attend n’est pas toujours simple. Je pense que cela est bien mis en avant dans la pièce. Du coup, Fabrice va savoir toucher cette sensibilité de par son amour à Candice et de par la passion du métier qu'elle exerce, qu'elle a.

 

3/ Si l'on revient à l'origine, Franck, de cette nouvelle aventure, quelles ont été vos principales motivations et vos principales sources d'inspiration pour l'écriture du spectacle ?

 

Franck  : C'était d'entendre Candice chanter. On est copains depuis le collège et on a continué à se suivre virtuellement, via Facebook notamment où on s'auto-likait. Il y a un an et demi, je lui ai demandé si elle voulait venir chanter pour un événement que j'organisais. Elle est venue et j'ai pu la voir en live. J'adore la musique mais je ne vais pas trop en concert et, là, j'avais un concert presque en privé parce qu'elle venait pour moi. J'ai beaucoup aimé son interprétation et, très vite, dans ma tête, m'est venue l'idée de lui écrire quelque chose.

 

Je ne savais pas quoi au départ mais je voulais évidemment mêler le chant. Candice m'a alors dit qu'elle savait jouer au théâtre, ce qui m'a incité à mélanger les deux. J'avais même pensé, à la base, écrire quelque chose uniquement pour elle et moi. C'est après, avec l'inspiration, que je me suis rendu compte qu'il fallait un clown noir. Ce qui est le cas avec la dureté du personnage de Catherine. Évidemment que l'on va s'attacher à elle parce que, humainement, elle a aussi des valeurs que l'on découvre plus tard, au fil de la pièce et son caractère est tellement en contraste avec le personnage de Fab. On lui dit de sauter, il saute. Pour Catherine, ça dépend de combien c'est payé :). Cela est donc venu avec l'inspiration mais la volonté première était de mêler l'humour, la sincérité avec la musique, ce qui est le talent de Candice.

 

Candice  : Je me permets de faire une parenthèse là-dessus. Un beau matin, je reçois un texto de Franck qui me dit, « Salut Candice, je t'ai écrit une pièce, je vais t'envoyer l'extrait, tu me diras ce que tu en penses ». C'est quand même ultra flatteur ! Vous imaginez ?! Avec Franck, c'est vrai, on se suit, on fait partie des rares de nos écoles qui avons continué dans le milieu artistique. C'était super touchant. J’ai lu, j'ai tout de suite aimé. Cela m'a fait rire, j'ai trouvé ça super. Je me suis dit que ça serait une super opportunité. Cela fait environ dix ans que je fais principalement de la comédie musicale, de ce fait j'ai un peu délaissé le côté comédie au sens stricte du terme. J'ai beau m’être formée pour il y a 10 ans, sans pratique régulière de l’exercice, cela s'estompe un petit peu. Grâce au travail que l'on fait avec Pascal, qui est un formidable metteur en scène avec lequel je suis très heureuse de travailler, j'apprends beaucoup. Quand, justement, on met un peu de côté la comédie, on a un peu peur de ce qui va se passer mais Pascal est super dans le travail, il valorise vraiment ses artistes. C'est très agréable. Cela me fait très plaisir de commencer une nouvelle aventure avec un côté comédie plus important que la musique.

 

Crédit Photo : Something Pink Studio

 

Franck  : Au départ, quand je leur ai envoyé le texte, nous n'avions aucune perspective de pouvoir jouer. Je leur ai dit que je n'avais pas d'argent mais je leur ai demandé s'ils voulaient quand même venir dans le bateau. Tous ont dit oui.

 

4/ La mise en scène, Pascal, doit sans doute, forte de tous ces sujets, être riche à développer. Que cherchez-vous à mettre en avant avec les artistes ?

 

Pascal  : Je souhaite mettre en avant les failles de ces personnages pour qu'ils nous touchent. J'ai envie que l'on soit touché par ces gens-là. Ce n'est pas juste une performance, on a certes une chanteuse qui est admirable et qui va, de toute façon, cueillir tout le monde dès le départ, mais je veux que, derrière, on soit à la hauteur de ce qui va se passer dès le début. Je ne veux pas que l'on dise que c'est un super spectacle de chant, je voudrais plutôt que l'on dise  : « c'est super comment on chante dans cette pièce ».

 

De toute façon, cette pièce m'a intéressée dès que je l'ai lue. Je suis très content de faire partie de ce projet avec eux.

 

Franck  : Pour faire une flatterie mais sincère, c'est la première fois de ma vie que je m’abandonne avec quelqu'un qui met en scène un de mes textes. Je lâche prise, je n'ai pas besoin d'intervenir, Pascal emploie les bons mots pour dire les choses.

 

Pascal  : On a tous les quatre, je pense, une sensibilité un peu commune, on est en phase. C'est ce qui me plaît beaucoup. On n'est pas forcément toujours d'accord sur tout mais ce n'est pas grave, on se laisse aussi la possibilité de changer des choses. C'est une création collective. On a un terreau commun, on va dans la même direction sur ce que l'on a envie de faire. A partir de là, ça va vite. Le bateau a le bon cap.

 

 

5/ A quelques semaines de la première, dans quel état d'esprit êtes-vous ? Plutôt impatients ou un peu stressés quand même ?

 

Franck  : Les deux !

 

Candice  : Oui, tout en même temps pour le coup.

 

Franck  : Parce que c'est la magie des premières. Plein de choses nous échappent. Quand on joue depuis longtemps, on contrôle tout, on sait tout. Comme c'est une pièce qui n'est pas que drôle, on ne sait pas où le public va rire ni quand il va être ému. Il y a des passages où on le sait, mais ce n'est pas précis. Cela fait partie des anxiétés parce qu'on craint la réaction.

 

Aussi l'envie d'y aller. On est pressé, on s'est mis nous même dans un état d'urgence car, en fonction de nos emplois du temps, on a peu de répétitions, ça va venir vite.

 

Candice  : Cela fait un moment que je n'ai pas joué à Paris, je suis très souvent en tournée ou à l'étranger. Là, les amis et la famille vont venir, je me mets un peu la pression. On sait que l'on est attendu au tournant. Je vois toujours cela un peu comme ça. Franchement, je suis trop contente, j'ai trop hâte et c'est génial d'être en fixe dans un endroit. J'ai un peu peur mais j'ai hâte.

 

Carole-Anne  : C'est pareil pour moi. D'autant plus que ça fait, pour raisons personnelles, trois ans que je ne suis pas remontée sur les planches. J'ai joué à la caméra entre temps mais, là, je remonte sur scène. Je suis très contente que Franck m'ait proposé car j'avais refusé plusieurs projets.

 

Candice  : Je suis, moi aussi, contente qu'elle ait accepté.

 

Carole-Anne  : J'avais dit que je ne remonterai sur les planches que pour une rencontre avec des mots et un rôle. C'est pour cela que je n'avais pas fait les autres projets. Je ne suis pas maso à aller m'ennuyer tous les soirs sur scène pendant deux ou trois mois. En ayant vu les autres pièces de Franck, je me suis souvent dit que j'adorerais en être, que j'adorerais m'amuser comme cela. Quand il m'a appelé il y a deux mois pour me proposer de le rejoindre, j'ai facilement accepté. C'est parti, le train avance vite et j'ai hâte. Bizarrement, j'ai le trac en répétition mais je n'ai pas le trac de ce qui va se passer quand on va commencer à jouer. Je ne suis pas certaine de ce qui va arriver mais je sais que, nous, ça va aller. Maintenant, on ne sait jamais ce que sera l'accueil du public.

 

Franck  : Notre appréhension du public vient du côté atypique de ce spectacle. J'ai été voir beaucoup de pièces dans ma vie, je n'en ai jamais vues comme celle-là. Bien sûr, des pièces mélangeant musique et théâtre ont déjà été proposées mais pas faites de la sorte. Même moi, en écrivant, je ne m'en rendais pas compte. Maintenant que ça commence à prendre forme, je me dis que ça n'existait pas avant. D'ailleurs, je ne sais même pas comment on appelle ce spectacle, ce n'est pas une comédie musicale.

 

 

Candice  : C'est du théâtre musical, c'est une pièce musicale.

 

Carole-Anne  : Nous sommes les précurseurs d'un nouveau courant.

 

Franck  : C'est génial de voir naître de zéro ce projet artistique, on répète dans le salon de la comédienne alors qu'elle ne sait que depuis un mois et demi qu'elle va jouer le rôle. Tout se fait de zéro et on monte les petites marches.

 

6/ En conclusion, sur quels points aimeriez-vous insister pour définitivement inciter les lecteurs à venir voir ce spectacle ?

 

Carole-Anne  : C'est quelque chose que l'on n'a pas vu.

 

Franck  : Je pense que ça va détendre parce que c'est un spectacle agréable. La profondeur de cette pièce est dite avec beaucoup de subtilité, je le dis et je l'assume. Je pense que, du coup, cette pièce va faire du bien. De part son côté musical mais aussi de part ce que ça dénonce. C'est agréable, ce sont de bons sentiments de la vie.

 

Candice  : Je me suis toujours demandé comment on qualifierait la pièce ? Peut-on la classer dans les comédies ? Comment appellerait-on ce spectacle ?

 

Franck  : Je ne sais pas, c'est un peu ma manière d'écrire, ce sont des cartes postales de la vie. Il y a plein de choses qui se mettent dedans. Il n'y a pas de genre précis, parfois on m'en flatte, parfois on m'en fait le reproche mais c'est moi, tout simplement. On verra bien jusqu’où ça ira.

 

Candice  : On est malheureusement dans une époque où beaucoup de gens ne sortent plus, préférant rester devant leur télé. C'est super, certes, mais c'est bien de sortir aussi. Je sais que beaucoup de gens ne pourront malheureusement pas partir en vacances, faute de temps ou de moyens, et seront donc à Paris cet été. Les places ne vont pas être hors de prix, profitez-en pour être curieux, pour sortir voir de nouveaux spectacles. Allez voir des créations. Franck est jeune, il écrit de belles choses, l'équipe est sympa. En plus, on parlera avec vous après. Soyez curieux, allez voir des nouveautés, pas seulement celles qui sont vendues ou sur-vendues dans les médias. Nous serons dans un sublime petit théâtre, c'est super sympa, je peux même vous trouver des adresses de restaurants pour avant ou après, sans problème. Donc venez, ça vaut vraiment le coup !

 

Franck  : Pour le coup, le public a un rôle majeur dans la pièce, il y a une interaction réelle...

 

Ce fut un vrai plaisir d'échanger avec vous quatre !

Publié dans Théâtre

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Virgilia Giambruno nous présente ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Virgilia,

 

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

 

1/ Vous venez de finir le traitement d'un long-métrage, que vous avez notamment proposé à certains producteurs au Festival de Cannes dernièrement. Sans tout en dévoiler, quel en est le contenu ?

 

C'est l'histoire d'une jeune femme un peu déprimée dans sa vie. Elle a 28 ans, elle est parisienne, elle n'aime pas ce qu’elle fait, elle est assistante de marque dans une société de distribution, elle a toujours vécu dans l'ombre de sa sœur neurochirurgien. Elle a de gros problèmes d'argent, elle est persuadé d'ailleurs que tous ses problèmes viennent de là.

 

Elle va se mettre à voler vraiment par hasard des cartes bleues et des portes feuilles, jusqu'à passer au niveau au-dessus et faire des cambriolages. Sauf que, pour cambrioler, il faut un receleur pour revendre le butin. C'est alors un autre schéma.

 

C'est une jeune nana qui est vraiment complètement lambda, qui va devenir une as du cambriolage, qui va, au début, prendre cela complètement à la légère pour ensuite se retrouver dans un monde auquel elle n'est pas du tout préparée.

 

2/ Quelles ont été vos sources d'inspiration pour le développement de ce contenu ?

 

J'étais à table, au restaurant, face à mon compagnon, à qui on a volé sa sacoche à ses pieds, alors qu'il n'y avait personne assis derrière. Je ne sais pas du tout comment cela a été possible. Cette anecdote m'a donné l'idée d'écrire une histoire autours du vol de façon plus générale. J'ai commencé à me renseigner sur le cambriolage, me disant que ces gens-là ont sans doute des méthodes bien particulières.

 

Je voulais traiter à travers ce film la conscience que l'on a face à la réussite. Qu'est-ce que réussir, finalement ? On a une définition qui nous est presque imposée par la société, par ce qu'elle en dit, c'est avoir une maison et être propriétaire, 97% des français veulent l'être. Avoir une situation sociale aussi, ce qui passe par avoir un métier, qui est valorisé au près des gens. C'est aussi s'acheter des vêtements de marque et partir en voyage. Ceci est, finalement, une vision totalement capitaliste.

 

J'ai vu aussi un autre document sur une comédienne qui avait tout quitté pour se rendre compte que, finalement, être dans l'humanitaire et être plus proche des gens lui a réduit son nombre de « like » certes mais, intérieurement, cela lui a rapporté bien plus. Ça fait vraiment réfléchir à la question suivante : qu'est-ce que réussir ?

 

On a réellement une philosophie qui est en train de dévier. Si on ne suit pas le modèle, qu'est-ce que ça donne ? Mon personnage n'est pas une fille qui a des problèmes, c'est une madame tout le monde qui suit le modèle qu'on lui donne, elle travaille, elle habite Paris, elle veut avoir le même rêve que tout le monde, être propriétaire, s'acheter de beaux habits, partir en vacances, sauf qu'elle ne peut pas. Parce qu'elle gagne tout juste de quoi vivre à Paris, elle a acheté mais cela l'a complètement endettée. Comment font ces gens-là, s'ils ont envie de plus ? Finalement, n'est-ce pas donner un rêve à des gens qui est, pour la plupart, inaccessible ?

 

J'avais envie de parler de cela, j'avais envie aussi de faire un film avec un personnage féminin fort, qui va vraiment comprendre les enjeux. Il y a aussi toute la partie familiale, on s'interroge sur ce qui peut se passer lorsque les parents font des différences entre leurs enfants, sur le rapport au monde. C'est un peu une « Breaking bad », version féminine, sauf qu'elle n'officie pas dans la drogue.

 

3/ Où en êtes-vous dans le développement de ce projet ? Quelles sont les prochaines étapes attendues ?

 

La prochaine étape est de trouver un producteur. Je suis en discussion, on verra ce que ça va donner. Le produire l'année prochaine serait top.

 

4/ En parallèle, quels sont les autres projets en cours actuellement ?

 

La chaîne Youtube « Virgilia - Une fois pas 2 » est en ligne. Je vais tourner au mois de juin de nouveaux épisodes des expériences de V et podcasts ainsi que de nouveaux épisodes de Une fois, pas 2

 

J'écris un nouveau long-métrage aussi, plus drame familial. Sur un sujet un peu dur qu'est la violence faite aux femmes. Je suis actuellement en discussion avec des familles pour pouvoir utiliser leur histoires.

 

Je vais aussi tourner en août dans le film d'une amie, Sabrina Nouchi, qui fait des choses extraordinaires. Elle en est à son troisième long métrage auto produit, c'est une girl power. Ce sera un drame familial avec une fille haute en couleur avec beaucoup de caractère, qui me correspond bien. Le tournage aura lieu dans un chalet près de Chamonix, où tout le monde se retrouve pour les 60 ans du père. Là, tous les secrets de famille explosent.

 

5/ Pour terminer, vous avez aussi lancé un financement participatif sur Tipeee pour continuer le développement de votre série « Une fois, pas 2 ». Que pouvez-vous nous en dire?

 

Nous avons commencé à tourner la saison 2, quatre épisodes et demi sont dans la boite, je pense que l'on va en faire un autre fin juin. Mais il y a des épisodes que je ne peux pas produire, certains ne se tournent pas à Paris, j'ai donc besoin d'emmener l'équipe technique sur place et de louer quelques lieux.  J’aimerais du coup bien obtenir avant fin juillet, ce serait top, une aide de votre part pour y parvenir. A partir de 3 000 €, ça serait parfait.

 

Il y aura notamment un épisode qui s'appellera « Scarface », dans lequel Gildas tombera dans un univers de drogue complètement hallucinant, qui se passe sur un paquebot. Il faudra peut être que l'on tourne au Havre ou à La Rochelle.

 

J'ai besoin de votre participation donc pour pouvoir finir la saison 2. Alors vous avez envie de nous aider, le lien est le suivant  : https://www.tipeee.com/virgilia-une-fois-pas-2

 

Merci Virgilia pour ce bel échange !

Publié dans Télévision

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Roxane Turmel évoque sa belle actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Roxane,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre de Dix heures, de la pièce à succès « Je t'aime à l'italienne ». Que vous reprendrez également en juillet prochain, en Avignon, au Festival du même nom. Pour commencer, à titre personnel, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

 

C'est une comédie très drôle, avec laquelle on passe un bon moment, sur la mixité, la diversité culturelle. C'est vraiment un sujet d'actualité. C'est un musulman, un chrétien, une juive, trio tourbillonnant au rythme effréné.

 

Carlo annonce à son meilleur ami Farid qu'il est avec sa sœur Aïcha. Bien sûr, Farid n'est pas hyper enthousiaste au début et va lui demander de se convertir pour cela. S'en suivent plein de situations très drôles sur le sujet. Débarque alors une nouvelle arrivante, non pas Aïcha, mais Rachel, la nouvelle petite amie de Farid. Mais ce dernier ne lui a pas donné son vrai nom, Farid Benchoukri, mais Elie Bensoussan. Elle va découvrir aussi qu'il est musulman et non plus juif. C'est très drôle parce que ça parle de clichés sans être cliché.

 

 

C'est du théâtre de boulevard bien écrit, on rit beaucoup et je m'amuse énormément dedans en tout cas.

 

2/ Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ? Comment le décririez-vous ?

 

Le personnage est très complet à jouer car il est plutôt rare dans les comédies de boulevard que le rôle féminin ait autant de choses à défendre. C'est souvent le faire valoir pour les hommes, ou alors la blonde très jolie qui n'a pas grand chose à dire. Là, c'est le contraire.

 

Je n'arrive qu'au bout de 25 minutes environ mais, une fois que je suis là, je les mène à la cravache, c'est très drôle, cette fille est vraiment un tsunami. C'est un peu mon sport de la journée, c'est très rythmé. Il y a de belles choses défendre, ce n'est pas une potiche, au contraire elle a du caractère. Elle me ressemble d'ailleurs en cela.

 

J'ai de la famille juive, ça m'inspire beaucoup !

 

3/ La distribution est alternante. Du coup, vous inspirez-vous chacune les unes des autres ? Cherchez-vous également à apporter votre propre touche personnelle ?

 

Au début, quand j'ai commencé à travailler le rôle, j'ai regardé une fois la captation pour avoir les déplacements, avant, ensuite, d'être accompagnée par les metteurs en scène. Le personnage reste le personnage, on ne peut pas aller dans tous les sens mais, c'est sûr, on y apporte notre propre folie, notre propre énergie. C'est agréable.

 

 

Je suis allée voir il y a peu Joséphine, mon alternante et nous nous ne jouons pas du tout de la même manière. Ça reste Rachel mais ce n'est pas la même folie. On y apporte des choses différentes et le fait qu'on se soit vues l'une et l'autre nous permet d'échanger et d'avancer ensemble sur le personnage. L'alternance est clairement un plus, surtout avec nos partenaires masculins. On change tout le temps de Carlo et de Farid, on s'entend tous très bien, ça apporte tout le temps de la fraîcheur et de la spontanéité que l'on peut perdre au bout d'un certain nombre de représentations.

 

4/ Nous le disions, vous serez en Avignon en juillet avec ce spectacle. Dans ce cadre différent, avec de nombreuses pièces proposées tout au long des journées, à des horaires peu habituels pour les planches. Justement, imaginez-vous déjà, en termes de ton, de rythme, apporter quelques adaptations par rapport aux dates parisiennes ?

 

Nous ne changerons pas d'horaire, nous jouerons à 20h, comme à Paris. J'ai déjà fait Avignon, je connais vraiment l'ambiance. J'y avais proposé un seul en scène deux années de suite. Ça ne me fait pas peur. Au contraire, c'est une réunion de gens qui aiment le théâtre, tout le monde se réunit pour une même passion.

 

Ce sera une bonne ambiance, ça sera intense mais j'ai hâte d'y être. Ça va être génial et ce Festival nous apportera aussi sans doute une nouvelle visibilité. C'est d'ailleurs la deuxième fois que la pièce y est proposée. De nouvelles dates de tournée seront ensuite sans doute proposées par ce biais. Ce sera vraiment une nouvelle belle expérience.

 

5/ Selon vous, quelles sont les clés du succès de cette pièce ? Pourquoi plaît-elle tant aux spectateurs ?

 

Les gens vont rire, vont se détendre car c'est très drôle. Surtout, tout le monde peut s'y reconnaître un petit peu. Tout le monde a vécu ou connaît des gens qui ont vécu des situations un peu comme cela.

 

 

Les questions culturelles sont vraiment d'actualité, il y a peu de spectacles qui en parlent. Je trouve ces thèmes très intéressants.

 

6/ Pour terminer de façon plus large, quels sont vos autres projets et envies artistiques du moment ?

 

 

J'aimerais faire du cinéma et de la télévision. Il y a de très belles séries en ce moment je trouve. Je tourne donc plusieurs courts métrages pour me faire davantage d'expérience avec la caméra.

 

J'ai un autre projet de théâtre mais c'est encore un peu tôt pour en parler. Je continue aussi à faire un peu de mannequinat, j'aime toucher à tout.

 

Ce fut un plaisir, Roxane, d'échanger avec vous !

Publié dans Théâtre

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Mylène Tombolato évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Liza Miri

 

Bonjour Mylène,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

1/ Vous êtes actuellement sur scène, au théâtre des Blancs Manteaux, avec la pièce « Petits secrets de famille ». Pour commencer, comment en décririez-vous l'histoire ? Quels thèmes y sont abordés ?

 

Pour commencer, la pièce se joue déjà depuis deux ans. C'est un spectacle dans lequel, je pense, tout le monde peut se reconnaître. Car, dans toutes les familles, il y a des petits secrets, des choses qui ne sont pas dévoilées.

 

Je suis Julie, une working girl, qui va à son premier jour de travail dans une banque. Elle vit avec sa mère qui est tout l’opposée : une soixante-huitarde ayant vécu dans un ashram naturiste en Aveyron. A partir de là, on peut imaginer le tableau.

 

Il y a aussi le gardien, Georges, qui est amoureux de ma mère, avec son fils Noé qui, lui, est amoureux de Julie. Les deux sont simples d’esprit et s'en suivent pas mal de quiproquos et de confusions.

 

2/ Comment présenter votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

Julie est dynamique, battante, a fait de longues études et veut vraiment réussir dans sa vie. Elle démarre dans cette pièce son premier jour à la banque. Elle a beaucoup d'énergie et énormément d'illusions, mais elle va être très vite déçue par l'homme qu'elle va rencontrer.

 

Crédits photo : Liza Miri

 

3/ La distribution est alternante, y compris sur votre rôle. D'un point de vue artistique, comment avez-vous du coup abordé l'interprétation de votre personnage ?

 

J'ai dû apprendre le rôle très vite, en trois semaines. Donc j'ai appris avec un support vidéo et, forcément, j'ai « copié » pas mal la comédienne Béatrice Vernhes, qui est aussi l'auteur et metteur en scène de la pièce. Ce qui met quand même une petite pression aussi. Mais, depuis deux à trois représentations, je m'approprie de plus en plus le rôle en respectant tout de même les caractéristiques de Julie.

 

4/ Selon vous, quelles sont les clés du succès de cette pièce ? Pourquoi plaît-elle tant ?

 

La surprise du dénouement de l'histoire auquel on ne s'attend pas, l'écriture de l’auteur Béatrice, l'énergie des comédiens. Et le lieu, le théâtre des Blancs Manteaux est un théâtre mythique que tout le monde connaît de nom.

 

5/ De façon plus générale, dans les derniers instants avant de monter sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous ?

 

J'ai des papillons dans le ventre et j’inspire, expire plusieurs fois. Je me dis que j’ai de la chance d’avoir été choisie pour interpréter ce rôle et je rentre sur scène.

 

Crédits photo : Liza Miri

 

6/ En parallèle, un autre projet théâtral est en développement dans le même lieu, pour aboutir en juillet. Que dire sur cette autre aventure ?

 

La pièce s'appelle « Petit meurtre et grosse arnaque », écrite par Béatrice Verhnes. Il y a des robes à fleurs, des rebondissements et des surprises à venir découvrir.

 

C'est une drôle de pièce qui mêle aussi l'improvisation car c’est le public qui va avoir la lourde tâche de choisir la suite de la pièce à l’aide de cartons de couleurs.

 

Ils vont décider des options et ce sera à nous de bien rebondir. Ce sont les défis du métier et c’est génial !

 

Je jouerai cette pièce en alternance avec Béatrice Vernhes les mardis au théâtre des Blancs Manteaux. Nous serons trois sur scène et je serais dans la peau de Marie, une femme très naïve qui prend tout au premier degré, qui ne comprend pas grand chose en fait. Jouer ce genre de rôle me fait bien rire.

 

7/ Quels sont vos autres projets et envies du moment ?

 

Mon public de cœur est le jeune public, j'ai commencé le métier avec le théâtre pour enfants. Notamment à l'Aquarium de Paris, où, pendant un an et demi, j'ai écris, mis en scène, joué et chanté des spectacles. J'étais la fée des océans.

 

Mon prochain projet est justement d'écrire un spectacle jeune public. Pour cela, j’ai fait appel à Nadia Chapuis, une super marionnettiste. On est en train, toutes les deux, d'écrire et de monter notre spectacle. Il sera important, pour moi, de transmettre aux enfants plusieurs valeurs et je voudrais vraiment qu'ils apprennent à grandir en ayant confiance en eux. C'est ce qui m'a manqué. Je trouve que c'est très important de dire aux enfants que, si on croit en soi, on peut tout réaliser. Certes, on ne part pas tous avec les mêmes facilités, mais j'ai vraiment envie de leur transmettre le message suivant  : croyez en vous et faites tout votre possible pour y arriver.

 

La confiance en soi est le message numéro un. J'aimerais pouvoir proposer ce spectacle jeune public pour septembre.

 

Crédits photo : Liza Miri

 

8/ Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

D'être heureuse, tout simplement !

 

Ce fut un plaisir, Mylène, d'échanger avec vous !

Publié dans Théâtre

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Alexis Clerc nous présente ses projets et envies artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Jeune acteur de 22 ans formé à Method Acting Center depuis 2016, une école vous apprenant les différentes méthodes de jeux américaines, en se basant sur des exercices et outils de Stanislavski et Tchekhov venant tout droit de l’Actors Studio. Anciennement étudiant dans un lycée pro de communication visuelle et plurimédia. Après avoir obtenu son bac, il décide de s’orienter vers l’acting, ayant pour but principal de devenir acteur de cinéma.

 

Bonjour Alexis,

 

Quel plaisir d'effectuer cet entretien avec vous !

 

1/ Vous venez de finir l'écriture d'un court-métrage. Pour commencer, sans tout dévoiler, quel en est le contenu ? Quels thèmes y sont abordés ?

 

Le thème principal sera l'espoir car c'est quelque chose, je pense, qui parle à beaucoup de monde surtout en ce moment. Je voulais vraiment mettre en avant une adolescente avec ses problèmes et ses envies. Je trouve qu’en France, dans les films actuels, on banalise trop l'adolescent, que l'on fait en mode pantouflard, fainéant, inintéressant bref l’ado de base.

 

Je souhaitais vraiment m'immiscer dans la vie d'une jeune de cet âge, pour mettre au grand jour qu’elle a ses propres problèmes, ses envies, ainsi qu’une vie tout simplement, bref que c’est un être humain. Je voulais en faire quelqu'un de très complexe, à qui il arrive beaucoup de choses dans sa vie. Pleins de petites accumulations comme par exemple une moyenne très juste, un manque de chance en amour, un nombre faible d'amis, et un monde « dark » de l’adolescence. Tout cela la rend très complexe et, au final, très humaine. On la voit vivre des choses que l'on ne voit pas forcément dans les films actuels.

 

J'insiste sur le fait qu’on banalise trop l'adolescent selon moi. Je me souviens, dans l'adolescence, c'était bien plus que cela. On découvrait le monde, la vie, on faisait toutes les premières fois possibles. C'est ce que je voudrais montrer d’avantage dans ce court-métrage qui tournera autours de l'espoir.

 

 

2/ Quelles ont été vos principales sources d'inspiration pour l'écriture ? Vous êtes-vous remémoré des souvenirs personnels ? Ou ceux d'amis ? Avez-vous observé l'adolescent de nos jours ?

 

C'est un mélange de tout en fait. Il y a une partie de moi, forcément et je pense que pas mal de personnes se retrouveront aussi dans certaines facettes du personnage. Il y a également mon entourage, des gens que j'ai connus qui ont été un peu comme ça, sans oublier la génération d'aujourd'hui.

 

3/ L'écriture est à présent finalisée. Quelles sont les prochaines étapes pour développer ce projet ?

 

J'ai écrit en partie avec une camarade de mes cours d'acting. L'étape suivante sera de recruter une équipe technique, de repérer les lieux dans lesquels on va tourner, de choisir les musiques. Faire aussi la story board, le séquencier, le planning, bref de quoi s’amuser encore. Bien entendu sans oublier le casting. Je vais poster une annonce prochainement pour le personnage principal.

 

J'aimerais un tournage cet été pour l’avoir en septembre au mieux. Sinon, nous partirons sur 2019.

 

 

4/ Au-delà de la version courte, vous avez aussi l'envie de développer la version longue. Pouvez-vous déjà nous en dire un peu plus ?

 

Au départ, j'écrivais depuis maintenant trois ans un long métrage. C'est un peu compliqué, au départ on le pensait comme un court mais on a vu, en ayant écrit une première version, qu'il avait beaucoup plus de valeur en long. Après réflexion, on n'a rien voulu retirer, on a gardé en stand-by le texte pour ensuite faire un « court-métrage test » tiré de ce long.

 

Le but étant ensuite d'être encore plus dans l'aboutissement des personnages, pour explorer plus l'univers et certaines situations. Ce court est donc en quelque sorte une version test pour valider le long.

 

5/ Sur ce long-métrage, aimeriez-vous avoir un rôle devant la caméra ?

 

J'aimerais bien incarner le personnage principal. Comme j’ai créé de toute pièce le personnage, je me suis mis forcément un moment donné dans sa peau .

 

Le thème de l'espoir sera beaucoup plus détaillé, en suivant à fond le personnage principal. Ainsi que ses deux amis que l'on verra bien plus. Le court permet de travailler sur l'univers du personnage et sur sa complexité. Le long a vocation à avoir une ligne directrice de l’idée de l'espoir.

 

 

6/ En parallèle, vous serez prochainement en tournage pour la web-série « Ubernation ». Que dire sur cette autre aventure artistique ?

 

Tout d’abord, j’ai passé un casting où j’ai eu quelques jours avant le jour J pour apprendre une scène ou deux. Une fois terminé, dans les jours qui suivaient, j’ai eu une très bonne nouvelle en apprenant que j’ai été pris pour l’un des rôles. Cette web série va faire des petits clins d’œil à la vie parisienne.

 

On me verra sur quelques épisodes, voir même peut-être sur toute une saison. J’ai hâte de vivre cette toute nouvelle aventure dans les jours à venir.

 

7/ En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

Le cinéma est une grande passion que j'ai développée depuis maintenant quatre ans. J'aimerais que ça continue, que ça grandisse encore car j'ai de plus en plus d'ambition et je me diversifie aussi. En écrivant, en me lançant dans la réalisation avec l'expérience dont je vous parlais.

 

Je souhaite continuer devant la caméra car mon envie principale est tout de même d’être acteur. Pourquoi pas, plus tard, ouvrir une chaîne Youtube aussi.

 

Merci Alexis pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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Laure-Estelle Nezan évoque sa belle et riche actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laure-Estelle,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview avec vous !

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre Michel, de la pièce à succès « Mon meilleur copain ». Tout d'abord, à titre personnel, comment décririez-vous ce spectacle ?

 

C'est une pièce d'Eric Assous, un auteur de comédies récompensé aux Molières. Un couple invite un autre couple, dont les deux hommes sont meilleurs amis. L'un des deux trompe sa femme et va demander à son meilleur d'ami d'aller voir sa maîtresse à sa place parce qu'elle lui fait du chantage sur certaines choses.

 

Il y va et, malheureusement, on finit par se rendre compte qu'il n'est pas là où il devrait être. Sa copine pense qu'il la trompe et le meilleur ami ne dément pas. Le meilleur ami s'enfonce dans des mensonges qui n'en finissent plus jusqu'à la fin, où on verra bien s'il s'en sort ou pas.

 

On est cinq sur scène, les deux couples, l’un interprété par les excellents comédiens Florence Fakhimi et Arnaud Cermolacce et le second composé de moi-même et le fabuleux Anthony Marty qui signe aussi la mise en scène et la maîtresse sublimée par la magnifique Anne-Laure Estournes.


 

 

2/ Quelles sont les principales caractéristiques du personnage que vous interprétez ?

 

Je fais le personnage d'Alice, la copine qui croit qu'elle est trompée, alors qu'elle ne l'est pas. Avec son compagnon, ils essaient d'avoir un enfant depuis plus d’un an mais ils n'y arrivent pas, ce qui la mine beaucoup. Leur couple va bien mais ça crée un problème, qui le rend un peu bancal.

 

Elle est plutôt joyeuse, dynamique mais, quand elle croit comprendre que son copain la trompe, elle est pour le coup anéantie. Il y a les deux choses à jouer. C'est un personnage qui est un peu compliqué parce qu'il est, tout au long de la pièce, dramatique. Mais c'est une comédie donc il faut le rythme de cette dernière, tout en jouant une situation dramatique. Ce qui n'est pas évident.

 

C'est le travail du comédien en lui-même. Je regarde ce qui m'entoure, j'observe beaucoup les gens autours de moi, je me sers de mes propres expériences mais pas que. Je fais toujours un travail en m’interrogeant sur comment je réagirais si ça m'arriverait. Je pars de là et, ensuite, je fais avec les caractéristiques et les situations de la pièce, pour coller au personnage.

 

3/ De façon plus générale, quelles sont les clés du succès de cette pièce, qui cartonne depuis un long moment maintenant ?

 

 

C'est très bien écrit, tout se recoupe. De la première réplique à la dernière, tout n'est jamais dit pour rien. À la fin, il y a une sorte de résumer de tout ce qui a été dit pendant la pièce, du coup le spectateur se rend compte de certaines choses. Tout est finement bien ciselé et brodé, pour que tout monte en épingle. Ce sont des comiques de situation et des mensonges à n'en plus finir.

 

Cette écriture se perd un peu, je trouve, dans les comédies actuelles. Revenir à ce texte-là, écrit il y a quelques années, fait du bien. C'est agréable d'avoir une vraie comédie avec une vraie écriture derrière.

 

4/ En parallèle, vous venez récemment de participer à une lecture théâtrale pour un autre projet qui pourrait voir le jour prochainement. Que pouvez-vous nous en dire ?

 

Je fais partie de la compagnie «  Je suis ton père  » avec laquelle nous sommes partis deux années de suite à Avignon. Un des comédiens, Vincent Mignault, avait écrit cette pièce il y a plusieurs années et l'avait déjà montée. Là, il aimerait la remonter avec tous les comédiens qui font partie de la compagnie, en essayant de mettre un peu de neuf dans cette pièce. Elle est très bien écrit, elle a eu une belle critique sur le «  Figaroscope  » dans ce sens, ça fait un peu penser à l'écriture de Bacri et Jaoui sur des situations de famille. C'est une comédie mais pas que, c'est une comédie dramatique sur des petits moments de vie.

 

 

Pour faire simple, une famille se retrouve dans la maison des grands-parents qui, certainement, sont décédés. Du coup, tous doivent ranger les affaires. C'est prétexte pour régler les conflits familiaux qui ont pu être accumulés ces dernières années. Il y a des moments très drôles, d'autres un peu plus difficiles.

 

C'est un projet pour le moment, c'était une lecture afin d'entendre le texte dans la bouche des comédiens, ce n'est pas du tout monté. On aimerait bien, en tout cas, la jouer à Paris d'ici début 2019 et, après, la jouer à Avignon.

 

5/ De façon plus générale, quelles sont vos autres envies artistiques du moment ?

 

En plus, je fais une école de comédie musicale, l'AICOM, l'Académie Internationale de COmédie Musicale, dirigée par Pierre-Yves Duchesne, où je me forme en chant et en danse. C'est une formation professionnelle, c'est très intensif, du lundi ou vendredi. J'ai ciblé ces deux arts-ci.

 

La comédie musicale est vraiment en train d'émerger en France, c'est quelque chose que j'aimerais beaucoup faire prochainement. De belles choses se créent, je trouve, et de plus en plus. Il faut vraiment savoir danser, chanter et jouer. Cumuler les trois, être un artiste pluridisciplinaire ouvre aussi un peu plus de portes, forcément.

 

Sinon dans un style différent, on a créé avec ma meilleure copine, Nina Maillard, originaire de Nantes, un instagram mode/bon plan/tendance. On aime toutes les deux la mode, les restos, les lieux insolites alors le peu de temps qu’il nous reste on le consacre à notre insta ! @From_paris_to_nantes

 

 

6/ Pour finir, si l'on revient à la pièce, que dire pour inciter définitivement les lecteurs à venir vous voir sur scène ?

 

Si vous ne connaissez pas Eric Assous, il faut venir voir la pièce pour découvrir cette très belle écriture. Si vous voulez juste passer un bon moment de détente, de fou rire, où on rigole du début à la fin, je crois que c'est l'endroit où il faut aller.

 

 

C'est tellement improbable et, en même temps, vous vous reconnaîtrez dans beaucoup de personnages. Cette pièce est un moment de détente assuré ! On joue tout l’été jusqu’au 11 août.

 

Merci, Laure-Estelle, pour votre disponibilité !

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Julien Brun et Xavier Domergue évoquent la Coupe du Monde de football diffusée en intégralité sur beIN SPORTS !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : PANORAMIC

 

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Bonjour Julien, bonjour Xavier,

 

C'est un réel plaisir de pouvoir effectuer cette interview croisée avec vous deux.

 

1/ La Coupe du Monde de football en Russie approche à grands pas. A quelques jours de ce bel événement, quels sentiments et quelles sensations prédominent en vous ? Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

 

Julien  : Je me suis rendu compte vraiment de la concrétisation de la Coupe du Monde pour nous depuis une ou deux semaines. Avant cela, ça paraissait être quelque chose de complètement lointain et de presque abstrait. Parce qu'on a la tête un peu dans le guidon avec les championnats et la coupe d'Europe. Depuis une semaine ou deux, ça se calme un petit peu, je commence à réaliser et à préparer mes fiches ainsi que ma famille à mon départ. Il y a une suite d'événements qui s'enclenche et qui fait que, naturellement, on y arrive. C'était abstrait, je me disais « c'est chouette », là ça devient concret et je me suis « c'est super ».

 

Xavier  : Je suis un peu dans le même état d'esprit. On commence à y être. On a eu la chance de vivre déjà une Coupe du Monde en 2014, ainsi que deux Championnats d'Europe, en 2012 et 2016. C'est vrai que c'est une opportunité immense de pouvoir faire cela, de pouvoir vivre une deuxième Coupe du Monde en Russie. On ne s'en rend pas trop compte, je rejoins Julien sur cela, parce que, effectivement, on est en pleine fin de saison que l'on doit déjà se projeter sur cet événement qui est grandiose. Il nous tarde tous, l'excitation commence à grandir petit à petit, ça arrive, c'est demain.

 

2/ Quels seront vos rôles respectifs, pendant la compétition, dans ce beau dispositif beIN SPORTS ?

 

Julien  : On est six duos de commentateurs, notre rôle sera assez similaire, je pense, avec Xavier. En gros, on connaît déjà les matchs que l'on commentera au premier tour, ensuite on verra comment avance la compétition. On a chacun entre six à sept matchs pour les poules, l'élément majeur pour nous est le commentaire du match avec notre consultant, Xavier avec Patrice Ferri, moi avec Bruno Cheyrou. Nous avons aussi des petits rendez-vous souvent la veille des matchs, où l'on fait des duplex depuis le stade. Le matin du match aussi pour les différentes émissions. Évidemment, le live est ce qui « compte » le plus mais l'idée de la chaîne sur ces événements là est d'être en plein cœur toute la journée. Il y a donc plein d'émissions dans lesquelles on a aussi un rôle à jouer, dans le sens où on amène des éléments par rapport au match et au direct qui arriveront après. En gros, c'est le match plus des petits bonus, des petits extra.

 

Xavier  : Je n'ai pas grand chose à rajouter. Comme l'a dit Julien, on va faire, à peu près, la même chose. Nous aurons la chance de commenter ces matchs-là qui vont être réguliers entre le 14 et le 28 juin, d'ici la fin de la phase de groupe. Ensuite, on en saura plus en fonction des affiches des 1/8èmes de finale notamment. Nous aurons des matchs tous les deux ou trois jours, ainsi que des petits duplex veille de match, jour de match, pour entrer progressivement dans la rencontre qui nous concernera.

 

Julien  : Il y a quelque chose qui est marrant, souvent quand je parle avec des gens qui ne sont pas du tout dans ce milieu, ils ne voient en gros que ce qui passe à la télé. C'est normal, c'est évidemment logique. Mais, nous avons, au delà de tout cela, à gérer d'autres éléments que les gens n'ont pas à connaître spécialement car ils veulent juste que le produit fini soit intéressant. En dehors des matchs et des duplex, il faut que l'on remette à jour nos fiches, qu'on lise la presse, que l'on voyage aussi. Ça paraît bête mais dans des grands pays, comme le Brésil et la Russie, les trajets sont parfois longs. Pour le téléspectateur, cela paraît normal car il voit encore quelque chose d'abstrait, alors que nous aurons pris un taxi, deux vols d'avion, un autre taxi, avant de rejoindre l’hôtel. Ce sont des éléments qui ne doivent pas entrer en ligne de compte pour les gens qui regardent, et c'est normal, mais c'est vrai que nous devons gérer des éléments pratiques, comme les lessives également. Même si on n'est pas à l'antenne pendant deux jours, nous avons sincèrement beaucoup de travail. Ce sont des périodes intenses pendant lesquelles on a certes, de temps en temps, l'opportunité de profiter un peu mais c'est vraiment un rythme soutenu. Même si, en quatorze jours, on commente sept matchs, on est sur le pont tout le temps.

 

3/ En termes d'organisation, notamment au début de la compétition, allez-vous chacun suivre davantage certaines équipes en particulier ? Ou la répartition sera-t-elle plus mélangée ?

 

Xavier  : C'est plus ou moins différent selon les paires. J'aurai la chance de faire les trois premiers matchs de l'Espagne, ça veut plus ou moins dire que je suivrai ce pays, au début en tout cas. Mais pas seulement, Julien le disais, car on a entre six à sept matchs par paire. Je commenterai aussi une fois la Belgique ou encore la rencontre Colombie – Sénégal. C'est justement passionnant, cela nous laisse une ouverture par rapport à différentes philosophies ou différentes nations et différentes qualités, c'est quelque chose de très intéressant.

 

4/ Une telle compétition implique-t-elle certaines adaptations de tons et de formes dans le commentaire ?

 

Julien  : Je pense qu'il faut toujours essayer de « coller » son commentaire au rythme du match, c'est indispensable. J'essaie toujours de commenter en essayant de me rendre compte de ce qu'est le rythme de la rencontre. En radio, on est toujours obligé d'avoir un certain dynamisme, je trouve que, en télé, notre objectif n'est pas de se mettre au-dessus du match mais de se mettre à son niveau. Globalement, dans la saison, tous les matchs ne se valent pas. Mais on la chance de faire des matchs de coupe d'Europe et des grandes affiches de championnat, en général ces rencontres là, rien qu'au niveau du rythme, sont plus élevées que le commun des matchs.

 

De toute façon, le rythme du match aide à avoir un débit peut être un peu supérieur. Se rajoute tout ce qu'il y a autours, dans une Coupe du Monde, ce sont les couleurs, les villes, la fête. Puisqu'on a la chance d'être sur place, on profite vraiment de ce fait-là. On est un peu porté par ce qui se passe autours. Je pense que, naturellement, notre commentaire est enrichi par ce que l'on vit autours et parce qu'on voit les autres vivre autours de nous. Donc, le rythme plus l'atmosphère autours de la partie aident, c'est valable pour une Coupe du Monde, pour un Euro, pour les demi-finales de Ligue des Champions et de Ligue Europa. On se dit que l'on ne fait pas juste un match de foot, il y a un élément supplémentaire. Avec les nations, on sent qu'il y a peut-être un peu plus encore de fierté pour les uns, de festivités pour les autres. Il y a des choses qui s'ajoutent.

 

Xavier  : On est conditionné par ce genre d'événement effectivement. Une Coupe du Monde est quand même un événement très particulier. Si on m'avait dit que j'aurai la chance de faire deux Coupes du Monde sur place, je ne l'aurais pas cru il y a encore quelques années. C'est vrai que l'on est porté par tout ce qui a à côté et autours. L'ambiance notamment, parce que l'on souhaite que les stades soient tous pleins. Dans notre chance que l'on a d'être sur place et de vivre ces moments-là, on est souvent conditionné par ce qui se passe sur le moment, notamment un stade plein. J'ai en souvenir un match de la Colombie au Brésil où les Colombiens étaient très nombreux, où l'ambiance était exceptionnelle et festive. C'est vrai que, quand on est porté par cet environnement-là, cela nous donne peut-être un peu plus d'envie encore, l'envie de se dépasser, de vivre encore plus le moment, le match et de le faire partager surtout avec les téléspectateurs.

 

Julien  : Même d'un point de vue personnel, on est un peu hors sol d'une certaine manière. L'Euro 2016, dans ce sens, était différent des autres compétitions. On rentrait chez nous après les matchs, le quotidien nous restait accroché et nous ne pouvions pas nous mettre à 100% dans la compétition. A l'inverse, au Brésil ou en Russie, on a notre famille au téléphone une fois par jours mais, il n'empêche, tout le reste du temps est consacré à l'événement. On regarde aussi les autres matchs, on voyage, on parle foot avec son consultant 90% du temps. On est dans une vraie vraie bulle foot. En ce qui me concerne, le fait de ne pas être chez moi me permet d'être à 100% dans l'événement.

 

Xavier  : C'est ça qui est assez sympa. On a la chance d'exercer un métier passion. C'est vrai que, dans ces moments-là, on regarde les matchs parce qu'ils pourront nous servir pour les prochaines rencontres mais, de toute façon, on les regarderait naturellement  parce que l'on est passionné par notre métier et par le football. Pour nous, c'est naturel de vivre ces moments pleinement quand on est sur place, loin de notre famille.

 

Julien  : C'est comme à « Koh Lanta », à partir du moment où l'on sait que ça va chez soi, on profite pleinement. C'est une sorte de plaisir égoïste ponctuel.

 

5/ Pour en revenir au dispositif beIN SPORTS, riche et complet, qu'est-ce qui en fait justement sa force selon vous ?

 

Xavier  : Ça semble assez clair …

 

Julien  : C'est nous, c'est bien ce que tu voulais dire ? :)

 

Xavier  : C'est peut-être nous, en tout cas on va y participer. Le fait d'avoir une chaîne consacrée à la Coupe du Monde permet aux gens passionnés de football de disposer toute la journée d'émissions faites pour encadrer l'événement du mieux possible. Pour ne rien rater. Je sais que, si je n'avais pas eu l'opportunité d'être sur place, j'aurais regardé une chaîne sur laquelle j'aurais pu voir l'intégralité des matchs, sur laquelle j'aurais pu avoir l'ensemble des informations sans devoir chercher autre part. Ça me paraît naturel. C'est notre grande force sur cet événement-là.

 

Julien  : Notre objectif est que tout le monde casse sa télécommande. Je suis totalement sérieux. Tout du moins que les gens allument beIN SPORTS au début, qu'ils enlèvent les piles et, hop, qu'ils soient partis pour le mois.

 

Xavier  : Il faut enlever la minuterie automatique :)

 

6/ Pour terminer sur la compétition plus en elle-même, quels sont vos favoris ?

 

Julien  : Je pense que l'on va tous être à peu près sur les mêmes. Quand j'ai vu tomber la liste du Brésil, je me suis dit que ce sera super dur quand même de les battre. Il y aura le Brésil, l'Allemagne, l'Espagne, la France qui seront peut-être au dessus du lot.

 

Xavier  : La Belgique potentiellement.

 

Julien  : Depuis deux ou trois compétitions, on dit la même chose sur cette équipe et ça pioche à chaque fois.

 

Xavier  : Il y a toujours des petites surprises. Pourquoi pas la Colombie qui progresse, il ne faut pas oublier les notions africaines non plus. Je pense personnellement que le Maroc peut faire quelque chose, même s'ils ont un groupe très compliqué. Le Portugal s'est bonifié, au niveau de la qualité, depuis son titre à l'Euro. Mais le Maroc a peut-être une carte à jouer. Je vois bien le Sénégal aussi, je trouve que c'est une sélection qui est très cohérente, qui a de la qualité dans toutes les lignes, qui a été très déçue lors de la dernière CAN et qui va être habitée par cela, avec des joueurs d'exception. Je me dis qu'il peut y avoir aussi ces petites surprises qui font l'histoire des Coupes du Monde.

 

Julien  : Pour aller jusqu'au bout, c'est toujours un peu compliqué. Mais j'avoue que j'aimerais bien, un peu comme Xavier, qu'une sélection africaine aille loin. D'un point de vue personnel, j'adore la sélection marocaine et je reconnais que le tirage au sort m'a un petit peu échaudé. Justement, si ça passe pour eux au premier tour face à l'Espagne et au Portugal, je pense que, derrière, il n'y aura pas grand monde qui voudra les jouer.

 

Merci à tous les deux pour cet échange fort intéressant !

 

Chers lecteurs, n'oubliez pas que l'intégralité de la Coupe du Monde 2018 de football en Russie sera à retrouver sur beIN SPORTS.

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Jonathan Raffin évoque son parcours et ses envies artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Jabjah Prod

 

Bonjour Jonathan,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

1/ Vous êtes un jeune artiste aux nombreuses cordes artistiques. Notamment en théâtre ou bien encore en comédie. De façon générale, qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier d'artiste ?

 

C'est le jeu, c'est ce pour quoi j'ai quitté ma formation en informatique afin de me tourner vers le théâtre d'improvisation. Plus j'en ai fait, plus cela m'a donné le goût et l'envie. D'abord de façon un peu idéaliste puis de façon plus réaliste. Je me suis accroché pour pouvoir en vivre.

 

2/ Êtes-vous davantage attiré par un domaine plus que les autres ?

 

J'ai envie d'explorer tout ce que je n'ai pas encore exploré. Je fonctionne déjà bien dans des rôles de « gentils » et de personnages plutôt empathiques, mais il me plairait de me servir ce cet atout pour aller au contre-pied, et trahir cette confiance naturelle du spectateur.

 

Tout est explorable et tout est intéressant à découvrir dans le jeu, je suis ouvert à tout.

 

3/ Face au rythme parfois soutenu sur un plateau de tournage, quelle est en amont votre méthodologie de préparation ?

 

Je suis assez renfermé sur moi-même et sur la psychologie de mon personnage. J'essaie de me reconnecter à ce dernier avant d'y aller. J'essaie de rester dedans un maximum, de ne pas trop sortir du personnage le temps que l'on tourne. Au moins de le garder dans un petit coin de ma tête, pour ne pas le lâcher, et aller au plus profond du rôle. Il arrive parfois, lorsque que l’on s’entend bien avec les autres comédiens d’un plateau, que l’on se laisse aller en dehors des prises à improviser avec nos personnages. Au-delà de l’aspect simplement ludique, cela permet de donner plus de profondeur et de fluidité au jeu, en travaillant des détails qui font partie des différentes psychologies mais qui ne sont pas écrits dans le scénario.

 

Crédits photo : Rémi Simon

 

J'aime bien être au plus près du personnage. Pour moi, c'est un mix entre le comédien et le rôle. Il y a ce que le comédien va apporter, qui va forcément être original et instinctif, et tout ce que l'on va placer en soi du personnage qui va nous amener à faire les propositions que l'on fait. Face à une situation, il y a toujours plusieurs possibilités de réaction. En prenant un peu de recul, on peut ensuite amener des propositions qui ne servent pas uniquement le propos du personnage mais également celui du film. C'est un juste milieu à trouver, il ne faut pas trop rester dans sa tête ni être dans le pur instinctif non plus.

 

4/ Retenez-vous spontanément une expérience plus que toutes les autres ?

 

Plusieurs m'ont pas mal marqué. Le premier film que j'ai fait était un long métrage amateur à Montpellier, « La Porte Noire », un film d'horreur fantastique en hommage au cinéma de genre des années 80. Il a mis du temps à être tourné, j'ai même eu un accident de moto en cours de route qui m’a incapacité un long moment, un ami avait même dû me doubler sur certaines scènes quand je ne pouvais pas marcher. Il y avait tellement de post production et d’effets spéciaux pour un film amateur que le réalisateur a mis six ans à le terminer.

 

5/ Plus généralement, quelles sont vos envies artistiques pour la suite de votre parcours ?

 

J'ai fait beaucoup de chemin depuis ce long-métrage, notamment beaucoup de rôles très intéressants en courts-métrages. Au delà de la formation, à mon avis, le seul moyen de progresser est de « manger » du plateau.

 

A plus long terme, j'aimerais pouvoir vivre exclusivement du jeu de comédien. Pouvoir incarner des rôles plus conséquents impliquant de longues évolutions, comme un personnage récurrent sur une série par exemple.

 

Crédits photo : Léa Rener

 

6/ En conclusion, que peut on vous souhaiter pour l'avenir ?

 

De faire les bonnes rencontres. Ici en France, la plupart des castings intéressants ne sont accessibles que si l’on est représenté par un agent, mais j’attends encore de rencontrer la personne avec qui l’envie de travailler sera mutuelle et naturelle.

 

Ce fut un plaisir, Jonathan, d'échanger avec vous !

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Ingrid et Eva : Interview croisée de ce nouveau duo d'humoristes très sympathiques !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Julien Dupraz

 

Bonjour Ingrid, bonjour Eva,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

1/ Vous avez lancé, il y a peu, votre duo féminin « Ingrid et Eva ». Tout d'abord, comment vous en est venue l'envie ?

 

Eva  : Ingrid et moi avons été formées dans la même école de comédie musicale Rick Odum’s, on se connaît depuis bientôt quatre ans, et notre amitié est très vite devenue fusionnelle. Nous partageons les mêmes passions, et notre philosophie de vie est similaire. L'envie de jouer ensemble était évidente et on a appris cette année, à l’EHAS (Ecole de l’Humour et des Arts Scéniques) à développer, comme le font les duos d'humoristes, l'univers que nous avons toutes les deux à travers un spectacle.

 

Ingrid  : Exactement, nous sommes sensibles au même humour, nous rions aux mêmes blagues. On est très complémentaires, Eva me fait énormément rire et inversement. Notre duo est en travail, ce n’est que le début évidemment mais nous nous investissons beaucoup.

 

2/ En termes de contenu, quel est le principe de votre duo ? Que voulez-vous mettre en avant ?

 

Eva  : On a un humour que l'on ne peut pas qualifier d’«engagé», mais qui bascule plutôt dans l'absurde. Nous jouons du fait que nous soyons toutes les deux comédiennes. En quelques mots : qu'est-ce que cela engendre d'être deux comédiennes, mais également deux meilleures amies et de vouloir monter un spectacle ensemble ? Eh bien, cela ne se passe pas forcément comme prévu, c’est pourquoi le spectacle s'appelle « #Erreur ?!! ».

 

Ingrid  : On joue de nos différences, physiques et caractérielles. A priori, on ne dégage pas du tout la même énergie. Si on s’en réfère aux nouvelles rencontres que nous faisons, Eva apparaît comme la fille joyeuse et avenante, alors que j’apparais comme étant froide et méfiante. Nous avons un humour très léger, on part de situations basiques pour en délirer jusqu'à l'absurde.

 

Eva  : Cela parle aux gens facilement. Nous avons fait en sorte d’analyser nos traits de caractère, nos défauts, pour mieux les accentuer.

 

Crédit photo : Julien Dupraz

 

3/ Justement, quelles sont vos principales sources d'inspiration pour l'écriture ? Sur quoi vous basez-vous ?

 

Ingrid  : Ah, l'écriture… Ce n’est pas évident d’écrire pour soi-même, il est toujours plus aisé d’écrire pour les autres. En ce qui nous concerne, on aime se nourrir d’avis extérieurs. C’est pour cela que nous faisons appel à des intervenants tel que Stanislas Grassian, qui est comédien/auteur/metteur en scène, et qui nous connaît assez bien pour nous aiguiller sur certains de nos sketchs. Nous choisissons des personnes qui sont sensibles à notre univers, et qui comprennent ce que nous cherchons.

 

Pour les inspirations, nous sommes allées regarder des duos. Récemment, nous avons été marquées par celui de Kevin et Tom, qui se joue au Point-Virgule. On en est ressorties épatées, d’ailleurs je pense qu’on va y retourner prochainement.

 

Eva  : Oui, c'est notre univers, vraiment.

 

Ingrid  : Sinon on aime beaucoup Elie Semoun et Dieudonné, ainsi qu’Eric et Ramzy.

 

Eva  : Notre force principale, c’est d’être au diapason toutes les deux. Pendant que l'on travaille un sketch, on sent toutes les deux, de la même manière, si ça va dans le bon sens ou dans le mauvais.

 

Ingrid  : Si un metteur en scène nous dirige, on va prendre la direction qu'il nous donne. Nous ne sommes réfractaires à aucune idée. On va aller là où il nous emmène mais, sans se le dire toutes les deux, on va sentir si c'est la bonne direction ou pas. On sait très bien ce que l’on veut.

 

Eva  : Notre univers existe déjà, l’objectif est de pouvoir l’écrire et le mettre en scène. D’où la nécessité d’intervenants extérieurs.

 

Ingrid  : Ce n'est pas évident, l'humour est un univers très difficile, et qui ne pardonne pas. Ça demande une complicité qui se forge au fur et à mesure sur scène ; il faut roder des sketchs très frais, qui peuvent ne pas faire rire au début. C'est aussi en « prenant des bides » que l'on apprend. C'est ce que nous allons essayer de faire de plus en plus cette année : participer aux scènes ouvertes, faire des premières parties etc.

 

Eva  : On ne travaille pas du tout de la même façon un texte dans une pièce de théâtre qu'un duo d'humoristes en création. C'est un autre travail, un peu plus long.

 

4/ Quelles thématiques vous tiennent à cœur ? Quels sujets aimeriez-vous mettre en avant sur scène ?

 

Ingrid  : Il n'y a pas de thème en particulier. On ne va pas aborder des sujets politiques, mais on peut s’inspirer de divers sujets d’actualité. On vient notamment d'écrire un sketch sur ceux que l'on appelle « les frotteurs du métro ». C’est un problème qui ne date pas d’hier, mais dont les médias parlent de plus en plus aujourd’hui.

 

On essaie de ne pas rester égoïstes sur les thèmes que l’on choisit, car, en tant que comédiennes, ce sont les caricatures du milieu théâtrale et artistique qui nous parlent le plus, cela nous touche d’avantage puisque c'est notre métier. Mais on essaie de ne pas s'arrêter là-dessus, nous souhaitons viser un public plus large et des thèmes qui parleront à plus de personnes, et pas seulement les artistes.

 

Crédit photo : Julien Dupraz

 

Eva  : On se moque aussi des gens qui se prennent trop au sérieux ou bien qui se mettent dans des situations compliquées alors que nous pensons qu'il n'y a pas besoin de complications. Notre objectif est surtout de profiter de la vie, et notre credo est : carpe diem, nous créons un spectacle à l’image de nos valeurs, et qui n'engage pas les « prises de tête ».

 

5/ Selon vous, au fur et à mesure des sketchs, qu'est-ce qui va plaire aux, on l'espère, nombreux spectateurs qui viendront vous voir sur scène  ? Quelles seront un peu les clés du succès de votre duo ?

 

Ingrid  : Je pense que c'est notre amitié, notre amour, notre générosité et notre envie de partage. Le fait aussi que l'on casse le quatrième mur et que l’on inclue le public avec nous. Ce côté intimiste va, nous l’espérons, leur plaire.

 

Eva  : Avec, pour le coup, des situations, que ce soit entre nous deux ou avec le public, dans lesquelles les gens peuvent s'identifier à chaque fois.

 

6/ Vous avez commencé un peu à en parler, quels sont les projets et les envies pour le développement de ce duo ?

 

Eva  : Pour l'instant, on vient d'être sélectionnées dans le concours national qui s'appelle « Kandidator », les huitièmes de finale auront lieu au mois de septembre prochain. Autrement, on vient de monter sur scène au « Rotaryre 2018 » au profit d’action Leucémie. On s'engage dans quelques scènes ouvertes, nous sommes passées récemment au « Fieald ».


 

Crédit photo : Julien Dupraz

 

On a une demie-heure de spectacle écrite, que l'on va jouer le 26 juin au théâtre des Blancs Manteaux. A partir de septembre, on va travailler vraiment uniquement avec notre coauteur et metteur en scène, pour finir d'écrire le spectacle. Entre temps, on aura l'occasion de tester nos nouveaux sketchs en public. Une fois que le spectacle sera écrit en entier, il faudra le roder sous cette forme-là et pas uniquement sketch par sketch. Il faudra mieux partir un peu en province et finir à Paris.

 

7/ Pour terminer, très simplement, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre duo ?

 

Ingrid  : D'avoir encore beaucoup d'inspiration, de continuer à écrire des sketchs qui nous parlent, et qui parlent aux gens.

 

Nous venons d'ouvrir notre page Facebook (@ingrideteva) il y a quelques jours, ainsi que notre chaîne Youtube (Ingrid et Eva), on espère fidéliser des abonnés, et surtout leur mettre le sourire.

 

Eva  : D’autre part, il faut nous souhaiter, d’ici début 2019, d’avoir fini d'écrire notre spectacle et que l'on puisse partir en tournée en province pour le roder toutes les deux.

 

Ce fut un plaisir d'échanger avec vous deux !
 
 

Publié dans Théâtre

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Marie Maravel évoque son début de carrière ainsi que ses projets pour l'avenir !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marie,

 

Merci d'avoir accepté notre invitation à répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous êtes une jeune artiste, avec déjà quelques expériences notamment en publicités et en comédie. De façon générale, quelles raisons vous ont incitée à devenir artiste ?

 

C'est vraiment un rêve de petite fille. Depuis que je suis petite, je me filme tout le temps en train de faire des pièces et des publicités. J'avais inventé les « Empourés », à la place des « Enfoirés », je me filmais, je chantais, je faisais le public, les publicités aussi par moi-même, j'avais vraiment fait un montage vidéo. Mes parents ont toujours dit que j'étais faite pour cela car j'étais tout le temps devant ou derrière une caméra. Je ne sais pas pourquoi mais je filme tout ce que je fais. Je suis habituée notamment à faire des montages de mes vacances.

 

J'ai passé mon BAC et mes parents, pour me récompenser, m'ont offert un stage aux cours Florent. De base, je ne voulais pas forcément suivre cette formation, je pensais aller à la FAC comme tout le monde. Après mon premier jour de stage, j'ai finalement dit à mes parents que je voulais aller au bout de cette formation. Ils n'ont pas bien compris mais j'ai tout fait pour les convaincre que c'est ma voie et que je m'y sens libre. Ils m'ont du coup laissé un an pour essayer. Au fur et à mesure de l'année, j'ai même emmené mon papa sur le plateau de tournage d'une publicité que j'ai faite. A Saint-Denis, sur de vrais plateaux, avec de vrais décors, j'avais ma loge et ma maquilleuse. Cela a fini de le convaincre.

 

Au final, mes parents y croient aujourd'hui presque plus que moi, ce qui me fait plaisir. Avant, c'était vraiment l'inverse.

 

2/ Vous évoquiez vos premières expériences. Justement, l'une d'entre elles vous aurait-elle particulièrement marquée ?

 

Je pense que c'est la dernière, dans « Les Mystères de l’Amour ». C'est la première fois où je me suis vue vraiment parler à la télé. Les autres étaient superbes aussi mais celle-ci était vraiment différente. Tout le monde m'a dit que je passais vraiment bien à l'écran, cela m'a motivé.

 

L'ambiance, en plus, était super bonne, j'ai vraiment adoré.

 

 

3/ Face à un rythme souvenu sur les plateaux de tournage, avez-vous essayé, lors de ces premières expériences, d'avoir une méthodologie de préparation particulière ?

 

J'ai toujours travaillé très vite. Déjà pour mon Bac. J’appends toujours très vite donc, à chaque fois que je reçois un texte, je me prends une heure, je me concentre, je le lis plein de fois et, le soir, avant de dormir, je le récite et le relis à de nombreuses reprises encore. Du coup, le matin, je le connais. C'est plutôt rapide pour moi, je ne me mets pas trop la pression sur les textes.

 

J'ai plus la pression car je suis hyper réservée, je me sens trop seule, j'ai toujours peur de rater. C'est vraiment la timidité que je dois travailler, c'est difficile pour moi d'appréhender les autres et le plateau. Je m'interroge toujours sur mon physique, en espérant qu'il n'y ait pas de problème qui pourrait déplaire.

 

4/ Pour la suite, quels sont vos projets et envies artistiques ?

 

J'avoue être plus cinéma que théâtre. Au cinéma, je me sens plus cadrée, je sais que j'aurais plusieurs chances sur le plateau, même si je suis consciente que c'est très soutenu aussi, je ne peux pas dire le contraire. Mais j'aurai au moins deux prises. Alors que, au théâtre, c'est une seule prise en plein public donc, si je loupe, je vais perdre tous mes moyens. Donc je ne suis pas encore prête à me lancer dans le théâtre, je n'ai pas encore le déclic, même si j'avance beaucoup dessus. Depuis le début de l'année, je me sens un peu plus moi-même quand je joue et je regarde un peu moins le regard des autres. Mais je ne suis pas encore au point d'y aller hyper à l'aise donc, pour le moment, je préférerais le cinéma.

 

Mon rêve, bien sûr, serait de faire un long-métrage. Je pense que c'est le rêve de beaucoup d'artistes. C'est le projet qui me tient le plus à cœur depuis toujours. J'espère avoir l'occasion de m'y lancer. Ainsi que le chant, que j'apprécie beaucoup aussi.

 

Je continue à travailler, je fonce, je pense que je suis sur le bon chemin, je me donne les moyens de réussir. Je passe aussi de plus en plus de castings. Je suis ouverte à toute opportunité mais j'adore tout particulièrement les films d'actions, un peu à la Lara Croft.

 

 

5/ En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

 

Tout simplement de réussir. De continuer, de ne plus me poser de questions, d'arrêter de m'auto-juger tout le temps, de foncer et de ne pas me prendre la tête. Il faut vraiment que l'on me soutienne, je sais que j'ai besoin du soutien de mes proches car, si je ne l'ai pas, je lâche très facilement. Vu que je suis très exigeante avec moi-même, il faut vraiment continuer à me pousser. Je sais que je peux réellement réussir si on continue à le faire, sinon je n'y arriverai pas.

 

Ce fut un plaisir, Marie, d'échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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