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Audrey Ferin, artiste aux multiples casquettes, évoque avec nous le lancement de sa marque !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Audrey,

Quelle joie de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

En plus de vos nombreuses casquettes artistiques, vous avez récemment lancé votre marque. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir que cela doit être pour vous ?

Oui ! Ça a été un vrai challenge : moi qui ai toujours gravité autour du monde de la mode, de la beauté, j’ai toujours rêvé de monter ma marque. Lors des shootings ou des tournages, on m’a beaucoup beaucoup démaquillée et je voyais toujours ces cotons démaquillants dans les poubelles, ce qui n’est pas écologique. De plus, le coton frotte sur la peau et fait des rougeurs. J’ai ainsi eu l’idée de développer une marque autour du démaquillage, et, plus précisément, autour des cotons démaquillants réutilisables. Je voulais vraiment un produit de qualité, ce sont des cotons démaquillants de 12 cm, ils sont donc vraiment grands, c’est molletonné à l’intérieur, c’est très doux pour la peau, ce qui évite les passages répétés. C’est un petit peu comme un moment au spa, c’est une parenthèse de douceur !

Nous les femmes, nous nous nettoyons le visage et nous démaquillons deux fois par jour, tout au long de notre vie, ce n’est pas rien, ce sont des gestes quotidiens, comme prendre une douche ou se brosser les dents. Il n’y a donc pas de raison de ne pas prendre ce sujet en considération. Cela aide aussi notre peau à mieux vieillir dans le temps et c’est agréable de se faire du bien. C’est donc de là que sont nées cette envie et cette idée de créer la marque Angel Face. Pour le moment, elle est disponible en e-commerce en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Le site https://angelfaceparis.com/ est donc retranscrit également en néerlandais.

D’ailleurs, d’où, plus précisément, vous est venue cette idée ?

En fait, j’ai fait le jeûne Buchinger en Allemagne, il y a deux ans. Je suis partie pendant deux semaines, tout au nord du pays dans un château, où j’ai marché dans la forêt chaque jour. J’ai eu alors comme une révélation : « il faut que tu fasses de l’entreprenariat ». Revenue en France, j’ai fait une formation et, de là, c’était parti !

 

 

Comme toute nouvelle aventure, c’est certainement un défi, face à de nombreux domaines, notamment administratifs, que vous ne connaissiez pas avant ?

Ah oui, j’ai découvert les bons et les mauvais côtés du monde de l’entreprenariat. La paperasse n’est pas évidente, il y a énormément de choses à mettre en place : le statut de la société, le dépôt de la marque, la comptabilité, le compte bancaire,…et ce n’est jamais simple ! Donc, oui, c’est tout un monde que j’ai dû découvrir. J’ai dû m’entourer de toute une équipe pour gérer : la logistique, les fournisseurs, le SAV, le site internet, la production du produit, la publicité,…C’est ça aussi l’entreprenariat, c’est réussir à manager tout ce monde.

A titre personnel, cette aventure doit être sans doute super intéressante et valorisante…

Tout à fait ! J’en parle maintenant avec plus de légèreté mais ça a été parfois des nuits compliquées, à ressasser et à régler des problèmes. Aujourd’hui, je suis dans une autre étape : ça y est, la société est lancée, donc c’est autre chose, ce sont d’autres problématiques…En tout cas, il m’a fallu une bonne année pour le lancement de la société.

Quels premiers retours avez-vous pu avoir de la part d’acheteurs ?

Des retours que j’en ai, ce qui plait beaucoup, c’est justement la grandeur du coton réutilisable, sa douceur et le fait que ce soit molletonné. Et puis, j’ai voulu donner un côté un peu girly, ils sont vendus dans des pochons. Moi qui adore cela, je voulais aussi un produit qui soit en adéquation avec mes passions, mes valeurs,…Je suis assez contente car, à travers ce produit, j’ai l’impression que se transcrivent un peu mes goûts et mes valeurs.

Certainement que, vous aussi, personnellement, utilisez ce produit au quotidien ?

J’ai même voulu utiliser le prototype pendant sept à huit mois avant de le commercialiser, pour être sûre de ce que je vends. Il est réutilisable donc lavable, je le lave toutes les semaines à trente degrés à la machine et, depuis huit mois, le pads n’a pas bougé. Je continue aussi, avec l’usine, à faire de l’amélioration produit : là, on est en train de produire de nouveaux cotons, avec plus de douceur et de nouvelles couleurs, la microfibre y est plus travaillée et les couleurs sont toujours plus sympas.

Le côté écologique de ce produit est probablement un autre argument fort, qui doit plaire aux acheteurs ?

En France, on est plus en retard là-dessus qu’en Belgique ou aux Pays-Bas, c’est pour cela aussi que j’ai voulu commencer avec ces pays : chez eux, ça fait partie du quotidien. Chez nous, on est un peu au démarrage et il y a même beaucoup de gens qui ne savent pas ce que c’est. C’est vrai que j’arrive un petit peu en girl-power mais je veux vraiment convertir les français à ces produits. Il faut savoir que l’industrie du coton est la plus polluante au monde, elle exploite femmes et enfants, utilise énormément d’eau…donc ce n’est pas bon ! L’un dans l’autre, de toute façon, je ne vois pas un avenir sans coton réutilisable. Au-delà de l’aspect écologique, vous vous y retrouvez économiquement : vous en achetez une fois mais ça vous dure des années. J’ai fait les calculs, vous pourrez faire une économie annuelle de 150 euros, ce qui n’est pas négligeable ! En plus, ça ne prend pas de place, ni dans la salle de bain, ni dans les sacs de voyage…Donc il n’y a pas de raison de ne pas se convertir à Angel FaceJ.

Je l’ai dit, je suis une fan de spas, de massages, de soins du visage, c’est thérapeutique chez moi, donc j’ai voulu offrir aux femmes des cotons qui soient un peu comme une expérience de soins. Au-delà, vous pouvez faire des gommages et les enlever avec, ou même encore vous faire un masque puis le retirer avec.

Certainement que la partie communication, publicité et mise en avant de la marque est particulièrement importante pour vous en ce moment…

Oui, tout à fait ! C’est pour cela que je passe par la publicité et les réseaux sociaux. Le magazine Cosmopolitan m’a appelée récemment, ils sont intéressés pour parler de mon produit, j’en suis ravie parce que le groupe Marie-Claire correspond tout à fait à ma ligne éditoriale.

 

 

D’un point de vue logistique, quelles modalités sont proposées aux acheteurs ?

Il y a un entrepôt derrière, avec des préparations sous un à deux jours pour traiter la commande. Donc, selon la poste, le produit arrivera chez vous entre six à dix jours après l’achat en ligne. La livraison se fait directement à domicile avec, évidemment, un lien de suivi du colis.

Réfléchissez-vous déjà à la suite à donner à cette belle aventure, notamment à proposer d’autres produits complémentaires ?

Tout à fait ! Ce que je veux créer, c’est vraiment un univers autour du démaquillage écologique vegan. En fait, il y a déjà des accessoires en vente : un petit pochon pour la machine, des bandeaux avec poignée pour se démaquiller, des petites trousses pour transporter ses pads démaquillants. L’idée, dans le futur, est de développer, de façon vegan, tous les produits possibles autour du démaquillage…

J’espère vraiment que ce n’est que le début d’une belle et longue aventure. Je suis très sincère dans ma démarche et je pense vraiment que c’est l’avenir. On lie l’utile à l’agréable : on se fait plaisir, tout en faisant des gestes écologiques. J’ai aussi le souhait de pouvoir dépasser toutes les frontières du monde : j’aimerais aller dans quasiment tous les pays d’Europe, aux Etats-Unis également, en Amérique du Sud, au Japon,….L’idée est vraiment de développer cette marque pour qu’elle soit connue dans le monde entier comme la marque de référence du démaquillage, avec ses belles valeurs.

Mon équipe sera là pour m’aider…Je me suis d’ailleurs rendue compte que, quand on crée une entreprise, il faut vraiment savoir recruter. C’est un vrai métier en soi, ce n’est pas évident, j’ai fait des grosses erreurs mais j’ai aussi eu de belles réussites. J’affine en fait mes compétences de RH au fur et à mesure du temps. C’est en tout cas très sympa de s’entourer d’une équipe et je pense qu’un bon chef d’entreprise est quelqu’un qui, justement, cherche des gens plus compétents que lui dans de nombreux domaines. Je cherche donc des gens plus compétents que moi… Lol

 

 

Dans cet emploi du temps bien rempli, vous n’abandonnez pas pour autant vos autres casquettes artistiques…

Bien sûr ! Je n’ai pas arrêté, j’ai continué à faire quelques shootings et tournages mais c’est vrai que j’ai mis beaucoup d’énergie sur ma marque. Maintenant qu’elle est lancée, ça va être une autre organisation, que je suis en train de revoir, pour reprendre ma chaîne mode Youtube qui me tient énormément à cœur, pour poursuivre encore mieux ma création de contenus sur Instagram, pour continuer les tournages.

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle année qui démarre ?

On peut me souhaiter un très beau succès avec la marque Angel Face Paris et de jolis tournages à venir !

Merci, Audrey, pour toutes vos réponses !

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Un Si Grand Soleil : Alexia Degremont évoque avec passion son personnage dans la quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Alexia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage d’Estelle TOUSSAINT, masseuse. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! On va dire que ça été en fait une belle surprise : quand j’ai été contactée pour le casting, je ne savais pas du tout au départ l’ampleur de ce personnage. J’ai passé deux scènes en essais: celle où je discute avec Guilhem en train de le masser et celle au téléphone avec Akim où je le remercie de ce qu’il a fait pour moi. Je devais avoir trois jours de disponibilité donc je ne pensais pas que ce serait un rôle aussi important. J’ai découvert seulement ensuite que j’étais en fait présente sur toute une arche et en lisant les scénarios, j’ai été heureuse de voir l’importance de mon personnage. 

 

 

En tout cas, ce personnage vous permet sans doute une palette de jeu large et variée, qui doit être très plaisante…

Oui effectivement ! C’est exactement ce que je dis et notifie à chaque fois, avec ce personnage d’Estelle Toussaint, j’ai la chance de pouvoir explorer une palette d’émotions et de jeu très variée ! Je suis ravie par rapport au scénario, je remercie d’ailleurs vraiment les scénaristes et les producteurs, qui ont imaginé mon personnage à travers un large panel de couleurs et d’émotions... C’est la plus belle chose que l’on peut offrir à un acteur je pense. Estelle, de base, est une femme très lumineuse, solaire, joyeuse, c’est quelque chose qui était plutôt à l’opposé dans ma carrière d’actrice jusqu’à maintenant et pourtant c’est ce qui me définit généralement dans la vie (rire). Estelle va vivre des choses aussi belles que difficiles, (notamment dans la scène où Guilhem meurt, scène très forte et intense en émotions). Elle passe par plein d’états différents : un grand MERCI à la série pour ça ! Je suis pleine de gratitude, j’ai tout eu sur une arche, c’est un très beau cadeau…

 

 

En plus, que ce soit dans les studios d’intérieur de Vendargues mais surtout en extérieur, à Montpellier, les équipes bénéficient de conditions tournages particulièrement agréables…

Tout à fait ! C’était une joie pour moi de tourner sur Montpellier, moi qui suis originaire du sud. J’étais très heureuse d’être proche de la mer et du soleil : ces conditions se ressentent forcément sur place ! La lumière y est très belle, les décors et paysages aussi. Honnêtement, c’est une série de qualité et, avant même de la rejoindre, je me disais que je serais heureuse de l’intégrer. J’ai été exaucée, j’en suis ravie (rire) !

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur Estelle ?

Le soutien autour de nous fait toujours chaud au cœur, tant de l’entourage que des fans.

Les retours principaux sont surtout liés à ma performance de jeu, en lien avec les différentes palettes d’émotions à travers lesquelles je passe de façon assez imprévisible apparemment (rire). C’est très touchant !  J’espère avoir été au plus proche de ce que les scénaristes cherchaient à transmettre à travers Estelle.

Le public est donc embarqué avec le personnage d’Estelle dans différentes émotions et parfois des femmes se retrouvent aussi à travers elle je pense.

 

 

Elle a pas mal galéré, enchainé boulot sur boulot, elle n’a pas eu l’opportunité de créer une vie de famille, elle s’est construite toute seule. A 40 ans, elle a enfin trouvé une voie qui lui plait professionnellement mais, sur le plan sentimental, elle arrive face à une réalité pas simple par rapport à une société qui nous presse toujours par rapport au temps, au timing et à l’âge (surtout en tant que femme) et fait donc un petit bilan de sa vie…Sans doute a-t-elle envie de construire une vie de famille, d’aimer et d’être aimée pour ce qu’elle est vraiment. Elle a eu des hommes qui ne correspondaient pas forcément à ses attentes, qui n’avaient pas les mêmes valeurs et envies qu’elle et a donc beaucoup souffert. Elle a dû trouver refuge et force en elle-même…

La rencontre avec Akim va être pour elle une bouffée d’oxygène, elle va de nouveau y croire et tomber amoureuse : elle rencontre quelqu’un de formidable à ses yeux sur tous les plans… Mais quand elle réalise finalement qu’ils ne sont pas sur la même longueur d’ondes, c’est donc la douche froide.

Quand on lit les commentaires des fans sur les réseaux, c’est drôle, il y a de tout. Ceux qui arrivent à lire derrière le sous-texte et comprennent : la rencontre avec Guilhem est certes très précipitée, mais pour la première fois, elle rencontre un homme qui la reconnait pour ses valeurs, qui l’aime vraiment et qui veut construire un futur avec elle. Il la valorise sincèrement en tant que femme et répond à ce qu’elle a toujours attendu dans sa vie…

 

 

Mais elle va très vite se rendre compte qu’effectivement tout va beaucoup trop vite, et que de précipiter les choses n’a rien de bon. Elle réalise, malgré toutes les qualités de Guilhem, qu’elle n’est pas amoureuse. Elle ne peut pas continuer à se mentir ni à lui mentir : par honnêteté, elle décide donc d’annuler le mariage.

La scène où l’on voit Estelle la première fois avec un pistolet dans les mains a tout controversé : à partir de ce moment-là, les gens ont commencé à se poser beaucoup de questions et se sont dit que c’est un personnage dont il fallait finalement peut être se méfier (rire). Ça a amené du suspense jusqu’à la fin de l’intrigue ! Mais à la base, ce que le public ne sait pas c’est qu’il y avait une scène en plus dans le scénario, entre Guilhem et Estelle, qui n’a pas pu être tournée pour des raisons de timing, dans laquelle il lui disait qu’elle devait vraiment se protéger après l’agression subie. En réponse, avec sa légèreté, elle lui répondait qu’elle allait effectivement s’acheter un pistolet pour pouvoir se protéger. Guilhem essayait de la dissuader mais sans certitude…Elle achète donc finalement cette arme…Cependant, comme on n’a pas vu la scène, tout le monde a pensé qu’Estelle était en train de préparer un sale coup… (rire) Cela a ajouté finalement un peu de piment en plus à l’intrigue !

 

 

On le sait, sur une quotidienne, le rythme de tournage est particulièrement soutenu. Certainement que votre parcours artistique vous a aidée à appréhender ces conditions ?

Effectivement, c’est bien de le préciser car souvent on n’imagine pas le rythme de tournage très intense d’une quotidienne : c’est un TGV, ça tourne très vite, 4 équipes par jour en même temps. Les journées sont en général très remplies du matin au soir avec des séquences qui s’enchainent dans un ordre chronologique différent car on tourne en fonction des décors et non pas dans l’ordre des scénarios.

C’est d’autant plus intense que les scènes par exemple où Guilhem devient fou et meurt, très  fortes en émotions, ont été tournées en seulement deux prises quasiment car il y avait des contraintes techniques ce jour là, il a fallu tout mettre correctement en boite très rapidement…Cela demande un travail émotionnel assez important et une grande immédiateté! Il faut sauter dans le TGV et y aller, il n’y a pas le choix ;)…

 

 

D’ailleurs, même si ce n’est jamais évident, aimez-vous regarder le rendu final, notamment pour capitaliser sur votre jeu ?

En effet ce n’est jamais vraiment simple, en tant qu’acteur, de se regarder je pense, ça demande toujours un détachement qui n’est pas évident, d’autant qu’en ce qui me concerne je suis très exigeante avec moi-même. Mais, j’essaie de regarder oui, justement, pour « m’ajuster » (rire).

En amont du tournage, je travaille au maximum sur la psychologie du personnage, pour pouvoir ensuite l’incarner pleinement sur le plateau et me libérer de toutes les choses techniques qu’il faut gérer sur le tournage. J’aime beaucoup travailler, quand je le peux, avec des coachs aussi pour avoir un premier regard extérieur et explorer des directions différentes.

Dans tous les cas, le but est de continuer à s’améliorer encore et toujours. C’est un éternel apprentissage : même une vie ne suffirait pas (rire), on a toujours à apprendre, peu importe où l’on en est dans sa carrière.

 

 

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques ?

J’ai plusieurs casquettes et je travaille sur des projets différents : en tant que comédienne, danseuse, yogi (rire) en France et à l’international : c’est chouette d’avoir l’opportunité d’être sur des univers artistiques différents. J’ai également un agent en Italie.

J’aime pouvoir explorer aussi des choses qui me nourrissent humainement et artistiquement, il y a un an, je suis partie en Inde passer mon diplôme de yoga. Je suis rentrée transformée après ce voyage intense. J’essaie de m’en servir aussi dans les différents rôles que j’incarne.

En tout cas, « Un Si Grand Soleil » a été un vrai coup de cœur pour moi artistiquement et j’espère sincèrement que cela inspirera les scénaristes pour la suite pour faire vivre encore pleins d’aventures intenses à ce joli personnage d’Estelle Toussaint. J’en serais en tout cas ravie et très heureuse de pouvoir à travers Estelle vivre et offrir encore pleins d’émotions je l’espère au public !

Merci, Alexia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Mort d'un berger : Interview croisée avec Hélie-Rose Dalmay et Daphné Girard !

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Bonjour Hélie-Rose, bonjour Daphné,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous deux !

Nous pouvons vous retrouver ce mardi 23 janvier, en prime-time, sur France 3, dans le téléfilm inédit « Mort d’un berger », sous les traits respectivement de l’adjudante Mélanie Rosier et de Juliette. A titre personnel, on imagine sans doute l’impatience pour vous de découvrir le résultat final ?

Hélie-Rose : Quand un film, dans lequel on a joué, sort, généralement on l’attend avec impatience. Je trépigne d’impatience, moi qui adore voir le résultat : quand on joue dans un film, on se fait une idée, on imagine tout mais on n’a jamais aucune vision du résultat final. Donc, là, ça va être une découverte, pour le public et pour nous. Se voir permet d’ailleurs d’évoluer : j’ai plaisir à me voir à l’écran pour essayer de grandir, pour voir si j’ai bien travaillé ce que je devais travailler, pour voir les choses que je devais travailler,…En règle générale, ça fait aussi plaisir de voir à l’écran les gens avec qui on a travaillé, de voir comment notre jeu se cale avec le leur.

Daphné : A l’inverse, je déteste me voir, même si j’adore regarder le résultat final parce que c’est trop cool de voir un projet qui se concrétise. Mais je me juge beaucoup donc, souvent, ce que je fais, c’est que je regarde les scènes des autres et, dès que c’est mon passage, je tourne la tête. Je suis hyper contente d’avoir retrouvé Christian Bonnet, qui m’a rappelée pour ce projet-là. Refaire un téléfilm avec ce réalisateur que j’adore m’a rendue très heureuse. Il est hyper bienveillant et je savais que je m’embarquais dans une aventure qui allait être trop cool.

Hélie-Rose : Il est fidèle à ses acteurs…Retrouver un réalisateur donne l’impression de retrouver sa famille en quelque sorte.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Daphné : Avec Patrick et Yves, ils formaient le trio gagnant, ils étaient toujours présents pour nous. Je retrouvais aussi Anny, donc j’étais un peu en terrain conquis. C’était trop cool de tourner à nouveau avec des gens que l’on connait et d’apprendre à connaitre de nouvelles personnes. Mon rôle était assez important, j’ai pu créer tout un univers…

Hélie-Rose : Avec la diffusion, on va pouvoir se replonger dans cet univers et cette intensité. Le tournage a été intense, au niveau des conditions météorologiques mais on l’a fait avec joie. Il y avait une réelle complicité, on a tous accrochés les uns avec les autres. Rien que dans le trailer, j’ai ressenti la complicité que j’avais avec Edouard donc j’ai hâte de voir le téléfilm en entier.

Daphné : L’équipe était toujours bienveillante, c’est l’un de mes meilleurs tournages. On était tout le temps ensemble, ça a créé un espace familial...Tout le monde était trop content ! Je pense que ça se ressentira à l’image. Pour vous dire, l’équipe était tellement cool que j’ai pu découvrir, les jours où je ne tournais pas, chacun des métiers de l’ombre, derrière la caméra. Cela m’a aidée ensuite pour mes scènes, j’ai compris beaucoup de choses. Etre acteur, ce n’est pas un jeu qu’avec ses partenaires, c’est aussi un jeu avec toute l’équipe technique. Donc chaque tournage me fait grandir : en trois ans, j’ai énormément appris !

D’ailleurs, en amont du tournage, aviez-vous lu le roman duquel est inspiré ce téléfilm ?

Hélie-Rose : Pour le coup, j’ai été une mauvaise élève, je n’ai pas du tout lu le roman. Pour passer le casting, j’ai lu le scénario en entier, chose que je ne fais pas tout le temps. A l’origine, je postulais pour le rôle de Juliette, le personnage m’avait paru tellement intéressant que j’avais dévoré le scénario comme un bouquin, moi qui suis une grande lectrice. J’étais tellement prise dans l’histoire que je n’ai pas cherché à lire le livre, j’ai préféré garder une distance, je ne voulais pas être influencée. Je me doutais que la vision de Christian serait différente donc je ne voulais pas me cantonner. Je voulais me lancer dans l’inconnu, en proposant des choses à Christian, pour qu’il me guide ensuite et que l’on crée quelque chose ensemble.

Daphné : Pour ma part, c’est à peu près la même chose : je n’ai pas lu le livre pour, justement, profiter pleinement de l’univers et de la vision de Christian. Le scénario était déjà suffisant et je ne voulais pas me noyer sous une tonne d’informations, d’autant plus que je pars un peu dans tous les sens et que je suis difficile à canaliser.

Hélie-Rose : En tout cas, le scénario était super bien écrit ! Cela fait plaisir…Les dialogues étaient intéressants et permettaient bien le développement de tous les personnages.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Quel regard portez-vous chacune sur votre personnage ? En termes de jeu, comment l’avez-vous appréhendé ?

Daphné : J’avais une haine envers Juliette, juste pour la robe qu’elle a décidé de porterJ. Il faisait tellement froid…Juliette vient de la ville, elle a perdu sa maman, elle est tout simplement perdue, elle ne trouve sa place nulle part où elle va. Elle essaie d’avoir des réponses à ses questions mais en vain. Quand elle arrive en montagne, elle n’a pas les bonnes chaussures, c’est vraiment une fille de la ville. Je l’ai trouvée hyper touchante, je me suis retrouvée dans son côté perdu donc j’ai fait un mix entre elle et moi ! C’est trop cool, j’ai pu puiser dans la recherche que j’ai envers moi-même.

Ce qui est trop cool aussi dans ce rôle, que j’ai adoré faire, c’est qu’elle est tout le temps avec un muet donc j’ai dû jouer face à quelqu’un qui ne parlait pas. Au final, c’était trop cool car Guillaume faisait tout passer à travers les yeux. Il a un regard ultra expressif, il était super présent donc c’était super simple pour moi. Cette nouvelle expérience était trop chouette !

Tout au long du film, Juliette évolue, elle fait une introspection sur elle-même, en plus de mener une recherche sur la vie de sa mère. C’était génial et intéressant de pouvoir développer et approfondir tout cela. Pour y arriver, je me suis créé toute une petite histoire dans ma tête. J’ai beaucoup travaillé en musique pour cela, notamment avec de la funk et, aujourd’hui, quand je réentends ces chansons, cela me fait directement repenser à Juliette.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Hélie-Rose : Je trouve que tu as donné à Juliette une sacrée constance. Ce rôle était un challenge : elle pleure beaucoup, il lui est arrivé des choses graves et c’est très difficile de trouver une justesse, un naturel et, surtout, de donner une matière à un personnage comme-cela. Je trouve que tu l’as fait avec brio, tu as vraiment donné corps à Juliette…

Daphné : Merci ! Je ne voulais pas non plus tomber dans un cliché donc j’espère, en regardant le téléfilm, que je serai contente.

Hélie-Rose : Me concernant, comme je le disais, je postulais pour le rôle de Juliette et, en fait, la directrice de casting m’a demandé, pour le call back, de travailler un autre rôle, en plus de celui-ci. En lisant son descriptif, j’avais alors découvert que c’est une gendarme de 25 ans, alors que je n’en ai que 19. Je l’ai rappelée pour avoir confirmation…Au final, c’est Christian qui m’a confirmé que je serai Mélanie Rosier. J’ai appris, plus tard, qu’il s’était un peu battu pour nous avoir avec Daphné sur le film, parce que nous sommes très jeunes par rapport à nos personnages. C’était un bonheur pour moi qu’il me veuille ! Forcément, ça m’a fait super plaisir !

Le rôle de Mélanie m’a aussi fait très plaisir : c’est une jeune gendarme, super maline, hyper enthousiaste, qui a envie d’y aller, qui est trop contente de faire cela. Elle est assez solaire. Dans la vie, j’ai envie d’être quelqu’un de positive donc je me suis bien reconnue dans ce rôle. Ce qui était super bien également, c’est qu’il y avait beaucoup de comique, qui ne ressort pas forcément dans le film mais le personnage est un peu comique en soi. Avec Edouard, on a beaucoup beaucoup rigolé, on passait notre temps à cela, il me faisait rire, même sur des scènes difficiles.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

C’est un personnage peut-être un peu énervant car elle ouvre sa bouche tout le temps. Mais elle est toujours dans le vrai, dans la justesse, dans la fraicheur donc elle est quand même attachante d’une certaine manière. Quand je l’ai jouée, je n’avais pas l’impression de jouer quelqu’un, j’avais juste l’impression de donner de ma personne à cette jeune gendarme. J’ai vraiment retourné la chose en me disant : « ok, là, c’est moi qui suis devenue une gendarme ». C’était un bonheur ! D’autant plus que ce personnage est d’un style différent à beaucoup d’autres rôles de notre âge : Mélanie se rapprochait de moi et cela m’a fait du bien !

Daphné : Ce qui est trop cool avec Hélie-Rose, c’est qu’elle a déjà un mood à elle et une forte personnalité. Ce qui est trop bien, c’est que ce n’est pas une adjudante comme on a l’habitude de voir, elle a un univers à elle, que l’on voit directement. Edouard a aussi un rôle de gendarme assez particulier et je trouve que le mix des deux est trop cool, c’est un duo de choc.

Justement, vous avez également la chance d’être entourées d’un chouette casting, de renom…

Daphné : Christian voulait travailler avec eux, c’était son choix, il avait plaisir à travailler avec toute cette équipe. En tant que jeunes actrices, c’était hyper cool pour nous de travailler avec des gens qui ont autant d’années d’expérience et qui viennent d’univers complètement différents. Anny est une femme que j’admire, c’est mon deuxième tournage avec elle, elle m’a parlé de sa vie, ça pourrait être un livre ou un film. Elle a une telle vision de la vie qu’elle en est inspirante. Sur le plateau, sa justesse au niveau des placements, ses émotions qui venaient directement, son professionnalisme à se mettre de suite dans la peau du personnage ont été un plus pour moi.  

Guillaume m’a apporté son expérience du jeu. Thomas, le troisième assistant, et lui m’ont expliqué le poste de chacun dans l’équipe, j’avais ainsi la vision technique et celle d’un acteur, c’était hyper intéressant ! Ils m’ont apporté plein de choses avec leurs années d’expérience.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Hélie-Rose : J’ai rencontré Anny sur ce tournage, ce fut incroyable. Elle qui a fêté ses 60 ans de carrière a énormément à nous apporter. J’ai adoré ses anecdotes de tournage avec Jean Rochefort, un comédien que j’admire. C’était formidable ! Anny chante aussi et moi qui suis musicienne/chanteuse, on se retrouvait dès fois à fredonner. On avait un vrai partage et elle m’a fait découvrir des morceaux qu’elle apprécie. Anny a été une super rencontre, hyper enrichissante !

Edouard a aussi été une rencontre marquante. J’ai eu du mal à le cerner dans un premier temps mais, une fois que j’avais compris son humour et sa manière de fonctionner, il a été pour moi comme un papa. Il a une grande bienveillance, il est très chaleureux, très accompagnant, très pédagogue, il explique tout toujours bien, il est d’une sincérité touchante, il m’a bouleversée. Cela se ressentait aussi dans son jeu.

Quand on s’est rencontrés pour la lecture, je savais alors que j’allais m’éclater avec lui sur le plateau car il avait déjà changé tout le texte, chose que je fais aussi. Dans le jeu, il y avait une réponse : une relation s’est créée de suite entre lui, le capitaine, et moi, l’adjudante qui l’embête et qui lui rentre dedans, avant qu’il ne me recadre. Cette relation-là était hyper épanouissante !

Daphné : De l’extérieur, cette relation se voyait : ils se taquinaient tout le temps et il y avait toujours du répondant. J’ai hâte de voir leur relation à l’image, pendant la diffusion. En dehors de ses blagues permanentes, il est hyper intéressant et sa vision de la vie est top. Il m’a aidée à me remettre en question. Au pot de fin de tournage, il a fait un petit discours tellement émouvant qu’on en a pleuré.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Hélie-Rose : Que dire de cette chère Daphné…Je tiens à le dire, ce fut une rencontre exceptionnelle ! On a presque le même âge donc, sur le tournage, on a pu échanger et parler de nos expériences professionnelles ou personnelles. On n’a pas eu beaucoup de scènes ensemble donc je vais découvrir son jeu. J’espère en tout cas être amenée, un jour, à rejouer avec elle…

Daphné : Hélie-Rose est l’opposée de moi mais on se comprend sur tellement de choses…Elle m’a beaucoup appris car sa vision et ses pensées sont dingues. On a eu une complicité magnifique ! Elle fait partie de mes amies, je vais la garder dans ma vie…

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Daphné : Je voudrais juste faire un big up aux personnes du HMC, elles sont mes vies !

Hélie-Rose : Sans oublier Eric…Le mot de la fin pour Christian : on t’aime ! Merci à tout le monde !

Publié dans Télévision

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France 3 / Mort d'un berger : Sören Prévost nous décrit avec enthousiasme le rôle qu'il défend dans cet unitaire !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Soren,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver ce mardi 23 janvier, en prime-time, sur France 3, dans le téléfilm inédit « Mort d’un berger », sous les traits de Jean-Guillaume Fuchs. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, tout à fait ! En plus, c’est venu un peu comme ça, non pas par hasard mais ce n’était pas prévu dans mon planning cette année. J’avais déjà travaillé avec le réalisateur, Christian Bonnet, à plusieurs reprises, on se connait plutôt bien et, quand il m’a proposé ce personnage, cela m’a de suite plu. Parce que c’est quelque chose que je n’avais pas joué auparavant ! C’est un personnage un peu noir, un sombre salopard…J’adore ce genre de profils de rôle, cela n’engage que moi mais que je trouve que ce sont les plus intéressants à jouer, il y a vraiment de la matière. Jouer une ordure, c’est ce qui me plait le plus !

Il est vrai que ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit être certainement très plaisant pour vous…

J’ai déjà joué des cons, des salopards et des ordures mais je continue à y trouver un immense plaisir, comme je vous le disais, car je trouve qu’il y a vraiment matière à se laisser aller, en tout cas à développer tout un tas de facettes et de sentiments. Je navigue souvent dans les eaux de la comédie mais, en même temps, je me plais beaucoup dans des registres plus noirs, plus sombres, plus dramatiques, que ça aille du polar à quelque chose de plus historique. Là, en l’occurrence, la noirceur et le fond absolument dégelasse de ce personnage sont, je trouve, intéressants à jouer en termes de nature humaine. J’y trouve mon compte ! Le héros traditionnel, non pas lisse mais vecteur de l’histoire à qui il arrive des choses, m’intéresse moins. Après, on ne me le propose pas non plus…En tout cas, j’aime beaucoup les personnages secondaires dans ce registre-là.

 

 

Plus globalement, ce téléfilm est un mélange d’émotions et d’humanité, malgré la situation rencontrée par les protagonistes au début de l’histoire…

Oui ! C’est ce qu’apporte aussi le polar, ça amène plein de personnes à se croiser sur un terrain inconnu ou dans des circonstances qui n’étaient pas prévues. Donc ça amène la psychologie et, effectivement, les émotions de chacun à se rencontrer et à se batailler sur le terrain de l’histoire. Je trouve que les émotions et la psychologie de chacun des personnages donnent de la richesse à l’histoire.

Il est aussi l’occasion de magnifiques images, dans ce lieu reculé, au plein cœur de l’Auvergne, dans le massif du Sancy…

Oui, comme souvent dans ce genre de registre, le décor est un personnage à part entière, que ce soit dans un polar du nord de la Scandinavie ou ailleurs. Il amène son atmosphère, sa noirceur ou sa froideur : là, en l’occurrence, le décor est grandiose, les espaces sont majestueux mais ils apportent aussi leur lot d’inquiétude, d’angoisse et d’inconnue. Donc je pense que ça participe à faire de cette histoire quelque chose de complexe, de complet et où les personnages se débattent comme ils peuvent, à un moment donné où le sol s’échappe sous leurs pieds.

Vous avez également la chance d’être entouré d’un chouette casting, de renom…

Oui, oui ! J’ai découvert Anny Duperey, que je connaissais bien évidemment, que j’appréciais particulièrement. On a quelques scènes ensemble assez savoureuses. J’avais déjà tourné cette année avec Olivier Saladin, pour France 3, dans un autre téléfilm, qui va passer la semaine prochaine, « Rendez-vous avec le crime ». On s’est bien entendus avec Olivier, on s’est amusés. Il y avait aussi Edouard Montoute, avec qui j’avais travaillé il y a très longtemps. On se retrouve parfois accidentellement sur des projets et l’alchimie se fait, on participe ensemble au même travail. Je trouve cela agréable parce qu’on œuvre pour une cause commune, ces conditions sont plaisantes.

D’ailleurs, en amont du tournage, aviez-vous lu le roman duquel est inspiré ce téléfilm ?

Comme je suis arrivé un peu tard et que tout s’est fait un peu rapidement entre le moment où on m’a appelé et le tournage, je n’ai pas eu l’occasion de me plonger dans le livre de FOG. Après, le scénario était suffisamment explicite et fourni pour que je n’ai pas forcément besoin, dans l’immédiat, de me plonger dans l’œuvre afin de répondre à des questions que je me posais. C’était suffisamment dessiné pour qu’on sache où on allait.

 

 

A titre personnel, on vous imagine curieux de découvrir le rendu final et de lire aussi les retours des téléspectateurs, à l’issue de la diffusion ?

Bien sûr ! J’avais déjà eu quelques retours du réalisateur et des gens de la chaine. Je m’interroge toujours sur la qualité de mon travail pour savoir si j’ai été à la hauteur du rendez-vous donc j’ai hâte de voir cela. Au départ, on devait se faire une projection avant la diffusion mais celle-ci est arrivée rapidement donc je vais me coller devant ma télé pour voir ce que ça dit. J’ai hâte ! Surtout, je suis très content que Christian Bonnet, le réalisateur, soit arrivé au bout avec cette satisfaction.

En parallèle, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques du moment ?

Je me dis que cette année commence bien, j’ai plein de films qui sont diffusés à l’antenne. Outre ces deux-là dont j’ai parlé, il y a « Cassandre » aussi avec ma camarade Gwendoline Hamon, qui arrive à partir de début février. Il y aura notamment un épisode sur mon personnage de procureur. Cela me fait une belle année en perspective sur les rendez-vous donc je suis plutôt content !

Le fait d’avoir ces différents projets est satisfaisant : à l’âge que j’ai maintenant, j’ai la possibilité d’avoir une variété de rôles. Ce n’est pas toujours évident mais, en même temps, quand ça arrive, on profite et on apprécie. Je me dis qu’il y a encore plein de choses que je pourrais faire et explorer mais, là, déjà, j’ai été plutôt chanceux cette année et j’espère que ça va continuer sur cette lancée ! Oui, oui, j’ai la chance, comme je navigue dans plusieurs eaux si je puis dire, d’avoir des possibilités, quand on pense à moi et qu’on me le propose. Quand on me fait faire des essais aussi pour des choses où je n’étais pas prévu, je trouve cela toujours chouette. Globalement, quand je regarde mon petit parcours, je me dis que j’ai la chance de ne pas avoir toujours fait les mêmes choses. Donc c’est plutôt agréable !

Merci, Soren, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Mort d'un berger : Edouard Montoute nous parle de son rôle du capitaine de gendarmerie, qu'il a abordé avec un regard particulier !

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

 

Bonjour Edouard,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver ce mardi 23 janvier, en prime-time, sur France 3, dans le téléfilm inédit « Mort d’un berger », sous les traits du capitaine Durinteau. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, bien évidemment ! Ce n’est pas non plus un grand enthousiasme, c’est juste mon métier…Mais il y a toujours des petites choses plus intéressantes que d’autres…je fais ce métier-là pour les rencontres, plus que pour le métier en lui-même et, là, c’était vachement intéressant de revoir le réalisateur, Christian Bonnet, que j’avais déjà vu sur un autre unitaire. Je me suis très bien entendu avec les producteurs, Claire Feinstein et Cyrille Perez et quelle joie de travailler avec Anny Duperey. Le tout dans un décor magnifique, dans une région magnifique, en Auvergne. Donc, oui, c’était très intéressant de ce fait-là, pour des raisons humaines et de camaraderies, c’est certain…

Ce programme est aussi l’occasion de magnifiques images, dans ce lieu reculé, au plein cœur de l’Auvergne, dans le massif du Sancy…

Complètement ! Cette nature grande, parfois âpre, parfois difficile, parfois inconfortable, est un des personnages de cette histoire, bien évidemment.  

D’ailleurs, en amont du tournage, aviez-vous lu le roman duquel est inspiré ce téléfilm ?

Franchement, pas du tout. Je ne suis pas un grand lecteur et, quand je lis, je mets beaucoup de temps donc je n’aurais pas eu le temps de découvrir l’œuvre de Franz-Olivier Giesbert. Peut-être que, maintenant, je m’y emploierais. Effectivement, si je l’avais lu avant, ça m’aurait peut-être posé des problèmes, ça m’aurait peut-être encombré. Je crois qu’il y a toujours une adaptation à faire d’un roman pour le cinéma ou la télé…J’ai pris vraiment le scénario comme une œuvre à part entière. Maintenant, j’ai hâte de découvrir le film et peut-être que, après, je m’attèlerais au roman.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Je vais vous dire ma pensée et c’est ce que je disais déjà sur le tournage : quand on fait des unitaires comme cela, de police, de gendarmerie, de flics, on a des fonctionnaires de police qui sont parfois un petit peu trop intelligents. Ce sont de très très bons flics, de très très bons gendarmes, on se demande pourquoi ils n’ont pas déjà résolu l’affaire avant même qu’elle n’ait commencée. Ce qui est intéressant dans ce capitaine, je trouve, c’est que c’est quelqu’un qui est empêché. Je l’ai dit au producteur et au réalisateur, ça se sent que le mec n’a pas du tout envie de faire ce métier-là pour retrouver des morts. En fait, c’est cela que j’ai voulu mettre dans ce personnage, c’est qu’il est gendarme parce qu’il n’y avait plus de place à police secours…Je crois qu’il a envie d’aider les gens, il est gendarme parce qu’il n’a pas envie d’être monsieur le maire, il n’a pas envie de toucher à la politique. Je crois que ce n’est pas spécifiquement ce que l’on appelle un grand flic, parce qu’il n’en a pas envie. Ce qui était intéressant chez ce personnage-là, ce que je ressentais, c’est qu’il n’a vraiment pas voulu faire ce métier-là pour s’occuper de cas criminels. C’était intéressant à faire…

Je crois que le film parle de la difficulté de voisinage dans un petit village où tout le monde vit ensemble. C’est vraiment un film qui parle du vivre ensemble et, quand il y a une problématique comme cela, de ce que ça peut cacher au sein d’un village où tous s’entendent bien. Je crois que c’est surtout cela : c’est en ça qu’il y a un côté humain dans ce film, je pense.

En tout cas, votre personnage vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit être certainement très plaisant pour vous…

Oui ! Ce qui est vachement intéressant, c’est que le capitaine doit s’occuper de cette affaire mais qu’il doit aussi s’occuper de cette jeune gendarme qui vient d’arriver, qui est jouée magnifiquement par Hélie-Rose Dalmay. On était tout le temps ensemble et c’était vraiment très intéressant parce qu’on est vraiment à un moment de la vie de ce mec où il est dans la transmission avec cette jeune gendarme. En même temps, elle a ses preuves à faire, elle veut un petit peu le dépasser. Cela aussi était très intéressant, avec ce côté transmission, avec presque ce rapport filial, elle est un peu comme sa fille. C’était très intéressant avec Hélie-Rose, cette jeune comédienne, qui a un instinct hallucinant, c’était vraiment intéressant à faire. C’est vraiment grâce à elle que j’ai pu avoir ma palette de jeu, on a vraiment travaillé en binôme.

Vous avez plus globalement la chance d’être entouré d’un chouette casting, de renom…

Oh oui ! Merci aux producteurs, merci à la chaine France 3 de nous avoir permis d’avoir un casting pareil, de gens qui sont de bons comédiens. Je pense à Soren Prevost, à Anny Duperey, à Hélie-Rose Dalmay, à Daphnée Girard, à Olivier Saladin,…Tous ces gens-là connaissent leur métier et, au-delà du fait que ce sont de grands comédiens, avec un instinct, avec quelque chose, avec une âpreté au travail, ce sont en plus de très très bons camarades. Ça a été vraiment un plaisir de les retrouver tous les jours ! Merci à tous, notamment à Christian Bonnet, qui sait excellemment mettre les gens en rapport. Quand ça se passe comme cela, c’est du bonheur…on se demande même pourquoi on est payés…

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

A titre personnel, on vous imagine curieux de découvrir le rendu final et de lire aussi les retours des téléspectateurs, à l’issue de la diffusion ?

Bien sûr ! C’est en cela que c’est toujours un petit peu complexe : quand ça se passe bien comme cela, on se demande pourquoi en avoir fait seulement un unitaire et non pas une mini-série. Comme cela, on aurait passé plus de temps ensemble…Mais bon, c’est comme ça…Cela va être furtif, en une soirée, même si le téléfilm restera sur la plateforme de France Télévisions.

En parallèle, vous êtes actuellement en pleine tournée théâtrale…

Je viens tout juste de terminer une tournée, mais qui va peut-être se reprendre en septembre, avec la pièce « L’amour médecin », de Molière, où j’y ai le rôle de Sganarelle. En même temps, j’en engage une autre, avec « Papasss », écrite par Nadège Meziat et mise en scène par Christina Vadim. Les deux jouent aussi dedans, aux côtés également de Bernard Fructus, de Paul Belmondo et de Jessica Mompiou. Cela fait toujours du bien de revenir au théâtre, avec une immense tournée de 40 dates.

Toutes ces actualités vous permettent des registres diversifiés mais certainement complémentaires…

Tout à fait ! J’adore cela. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de cinéma, ça me manque un peu mais, pour l’instant, j’arrive à allier le théâtre et la télé, j’espère que ça va continuer. Je trouve que c’est bien, pour un comédien, d’arriver à se balader de cette façon-là. Si je ne faisais que du cinéma ou de la télé, j’aurais l’impression d’être comme ces gens qui vont en salle de sport mais qui ne travaillent que les bras : si vous ne travaillez que les bras, vous êtes difforme après ! Donc il faut travailler tout le corps…Il est ainsi important que je me diversifie…

Merci, Edouard, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Mort d'un berger : Nadia Fossier évoque son personnage dans cet unitaire diffusé le 23 janvier !

Publié le par Julian STOCKY

© Cécile MELLA - FTV

 

 

Bonjour Nadia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le mardi 23 janvier prochain, en prime time, sur France 3, dans le téléfilm inédit « Mort d’un berger », sous les traits du personnage de Marion Fuchs. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! Surtout, ce qui m’a plu, c’était de défendre une femme mariée avec un maire, joué magnifiquement bien par Soren Prevost. C’est un duo qui n’en est plus vraiment un, leur couple est complètement en fin d’histoire, sans pour autant se séparer. Elle est plongée dans un système d’alcoolisme, elle essaie de s’en sortir…Et l’autre sujet qui m’a amenée à accepter le rôle, c’était le paradoxe entre les hommes et les animaux, tout simplement. Le sujet est souvent traité et je trouve que, là, il l’est différemment, par le biais d’un meurtre. Une femme, jouée par Anny Duperey, perd son fils, elle va faire elle-même son enquête, va se retrouver face à des villageois et face à un paradoxe énorme : pour les trois quarts des gens, c’est le loup qui a tué et, de l’autre côté, pour la maman qu’elle est, ce n’est pas cela.

Marion, je crois, a tout à fait compris que c’était un leurre. Le sujet me plaisait aussi pour cela, afin de défendre ce paradoxe.

En amont du tournage, aviez-vous lu quelques extraits du roman duquel est inspiré le téléfilm ?

Tout à fait ! Je trouve que l’adaptation est très bien faite. Il y a évidemment quelques petits changements car, en fiction, on ne peut pas tout faire à l’identique : pour des questions de compréhension, une lecture d’un roman n’est pas du tout la même que la lecture d’un film. C’est un très joli unitaire mais, pour moi, c’est aussi un très joli film !

Plus globalement, ce téléfilm est un mélange d’émotions et d’humanité, malgré la situation rencontrée par les protagonistes au début de l’histoire…

C’est chouette de pouvoir voir cela en images, après l’avoir vu déjà à la lecture. Mon rôle est intéressant parce qu’elle est à côté, qu’elle a des soupçons mais qu’elle ne peut rien dire. Elle est sous l’emprise de son mari. On voit bien, quand elle quitte la cuisine, qu’il la fait sortir d’une certaine manière, on peut comprendre exactement ce qui se passe. Il y a beaucoup de non-dits entre eux, il est le maire du village et ils doivent se comporter d’une certaine façon. Elle est en prise avec l’alcool et avec son mari auquel elle n’ose rien dire. Donc elle est dans un silence permanent, qui est intéressant : dans le silence, on peut mettre beaucoup de choses. Notamment la scène de la cuisine, où les chasseurs et le maire se positionnent sur l’origine du drame, alors que mon personnage a un regard vis-à-vis de la mère qui a perdu son fils. Parce qu’on parle bien de ça : on n’est pas en train de se demander qui a fait cela, pour les autres, ce sont automatiquement les loups alors que sa propre mère a un doute…A un moment donné, on se regarde et tout passe : dès fois, le silence marche plus que le reste. Tout est en suspens dans ces moments-là !

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Il est aussi l’occasion de magnifiques images, dans ce lieu reculé, au plein cœur de l’Auvergne, dans le massif du Sancy…

Oui, ces paysages sont sublimes et la région est magnifique. Les images accompagnent et font des liens avec les personnages. La nature est un personnage en lui-même, la région fait partie intégrante de l’histoire.

Vous avez également la chance d’être entourée d’un chouette casting, de renom…

Oui, oui ! En plus, avec Anny, on avait déjà tourné ensemble sur « Les secrets du château », c’était l’occasion de se retrouver, même si nous n’avons pas beaucoup de séquences en commun. Je ne connaissais pas personnellement Soren mais je connaissais l’acteur, j’avais très envie de jouer avec lui, je le trouve remarquable. Il est très agréable en travail, c’est un très bon partenaire de jeu, très bienveillant et très à l’écoute. Oui, j’ai eu beaucoup de chance !

A titre personnel, on vous imagine curieuse de découvrir le rendu final et de lire aussi les retours des téléspectateurs, à l’issue de la diffusion ?

Tout à fait ! Normalement, on aurait dû avoir une projection avant mais la diffusion est arrivée plus tôt que prévue donc je vais découvrir le téléfilm en même temps que tout le monde. Il me tarde de le voir…

Les retours des téléspectateurs m’intéressent avant tout, ils sont notre repère. J’espère que les gens regarderont ensemble et que cela permettra des discussions et des débats entre eux.

En parallèle, on peut notamment vous voir régulièrement dans la quotidienne de France 2 « Un Si Grand Soleil », où vous interprétez le rôle d’Alix Dardel…

Alix Dardel est un personnage haut en couleurs, c’est de la comédie pure ! Elle est là pour égayer les choses et les faire à sa manière. Elle est juste géniale, j’adore ! Pour moi, « Un Si Grand Soleil » est une famille, c’est un joli bateau, on est 280 à tourner par jour, c’est une énorme aventure dans laquelle je suis depuis 3 ans et qui me rend très heureuse. Ce rôle est fascinant, j’attends actuellement l’écriture pour le prochain tournage, les auteurs me font énormément de surprises et de cadeaux : Alix est toujours en contre-situation, ce qui amène la comédie. Elle a un phrasé très particulier, c’est un costume que j’aime bien porter pour faire rire les gens. J’ai construit Alix comme cela, je voulais qu’elle soit un petit médicament homéopathique pour les gens, qu’elle amène de la douceur et du sourire chez les téléspectateurs. Je tiens beaucoup à ce personnage ! Avec elle, je suis en mode pépète, avec les talons, la gentillesse qu’on lui connait, le franc-parler, le dynamisme, la rapidité dans le phrasé.

C’est une production assez exceptionnelle dans le monde de l’audiovisuel. On suit les odyssées de tant de personnages en si peu de temps ! C’est une vraie entreprise, on a 4 plateaux par jour, c’est quelque chose d’assez unique dans son genre. C’est une vraie famille qui perdure, qui dure, qui va durer.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

C’est vrai que ces deux rôles différents vous permettent des palettes de jeu variées, ce qui doit être particulièrement plaisant…

Ce métier nous permet de faire tous les métiers du monde. Un jour, je suis boulangère, le lendemain galeriste,…Je dois interpréter régulièrement des métiers que je ne connais pas, ce qui m’incite à travailler en amont, à regarder des films, à lire des livres, à rencontrer des gens. Quand je jouais une policière avec Olivier Marchal, j’avais fait une semaine de stage avec de vrais policiers. Là, je commence un autre tournage, qui s’appelle « A qui profite le doute ? », réalisée par Stéphanie Tchou-Cotta, où je ferai une commissaire. Je me suis ainsi mise en contact avec une femme lieutenante, on travaille ensemble pour être au plus près de la vérité. C’est très nourrissant, c’est vraiment fascinant. On doit refléter la société mais avec un décalage… Contrairement à Alix, ce personnage sera tout en retenue, le phrasé sera très dilué, très calme, je change d’univers !  

La semaine prochaine sera diffusé l’épisode de la série « Le voyageur », auquel j’ai participé pour France 3. Chaque personnage a son fil rouge, on rentre dans une matière, on rentre dans une histoire, on doit raconter, en très peu de temps, l’essence même d’une vie entière. On part de l’imaginaire pour raconter quelque chose ensuite ! Pour « Mort d’un berger », c’était même un peu différent car c’est une adaptation d’un roman, il faut donc veiller à son univers. C’est génial, artistiquement. Quand on a la chance de faire des unitaires, c’est exaltant artistiquement, c’est vraiment fascinant de passer d’un univers à un autre, c’est très intéressant. C’est toujours l’occasion de rencontrer de nouveaux partenaires…Je travaille surtout en fonction de mon partenaire.

Merci Nadia pour toutes vos réponses !

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France 3 / Mort d'un berger : Anny Duperey évoque Marceline, personnage qu'elle incarnera le 23 janvier prochain !

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

 

Bonjour Anny,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le mardi 23 janvier prochain, en prime time, sur France 3, dans le téléfilm inédit « Mort d’un berger », sous les traits du personnage de Marceline Dalmas. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, d’autant que j’avais travaillé sur un film, « Petit ange », diffusé il n’y a pas si longtemps, sur France 3, tourné avec le même metteur en scène. Il avait eu un grand grand succès, je crois que l’on avait eu le bonheur d’être en tête de toutes les chaines. Je vous parle de ce film parce qu’il y a un lien entre les deux. C’est le même metteur en scène et ce sont deux rôles pour moi complètement atypiques. Le premier était une dangereuse psychopathe, une mère qui voulait tuer sa fille, c’était un film à l’ambiance très Chabrol, hitchcockienne. Il se passait aussi dans la nature mais en Normandie, du côté de Grandville, dans des éléments déchainés. Le même metteur en scène m’a ensuite proposé de jouer un autre rôle atypique, une paysanne désespérée, assez dure comme cela, qui perd son fils.

La difficulté du rôle était que Marceline est désespérée, qu’elle ne montre pas ses sentiments mais qu’il faut les voir quand même…Sinon, le téléspectateur va s’enquiquiner. L’option de ne pas les montrer mais, en même temps, de les voir n’est pas facile à faire, c’est un drôle de challenge au niveau de la comédie. Comme c’était ce metteur en scène que j’aime beaucoup beaucoup, Christian Bonnet, et que l’on avait fait déjà une chose un peu étrange, j’ai accepté de suite…j’étais vraiment très très heureuse !

En amont du tournage, aviez-vous lu quelques extraits du roman duquel est inspiré le téléfilm ?

Non, je ne l’avais pas lu avant et je me suis bien gardée de le faire une fois le scénario reçu…Peut-être que je le lirai après. En général, un scénario est une adaptation et je ne voulais pas me plonger dans un roman qui, peut-être, m’aurait entrainé des regrets en me disant « c’est dommage, ils n’ont pas mis ça, ils ont décidé de couper cette scène, de ne pas parler de cela ». J’ai trouvé que c’était mieux de rester sur ce que j’allais travailler, c’est-à-dire le scenario.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Ce personnage vous permet certainement une palette de jeu large et variée…

Oui, c’est merveilleux ! En général, j’ai eu beaucoup de chance : après la tragédie fondatrice – si j’ose dire – de ma jeunesse, la mort de mes parents, j’ai eu une chance incroyable ensuite…Peut-être n’y sont-ils pas pour rien, allez savoir…Le mystère reste entier…Notamment, cette chance-là, moi qui ait été élevée dans des cours d’arts dramatiques où on nous disait qu’il fallait essayer de tout jouer, de la tragédie au clown. J’ai eu peur, après « La famille formidable », quand on a décidé d’arrêter avec Bernard, qu’on me propose que des rôles hyper sympas, ceux que j’appelle les grandes gentilles. Mais, tout de suite, ça a été des rôles surprenants à la télévision, vraiment….

Il est aussi l’occasion d’aborder des sujets humains forts…

Bien sûr ! C’est une femme qui vit un drame épouvantable mais sa force de vie va l’aider. C’est vrai qu’elle serait capable de donner de sa vie pour sa descendance, c’est vraiment un personnage, sous des dehors un peu intransigeants et raides, qui est très chaleureux finalement dans le fond.

On traite aussi de ce sujet du loup, de ce sujet très épineux pour les éleveurs de la cohabitation avec le loup. C’est évident que c’est un problème pour les éleveurs de pouvoir continuer leur élevage et de cohabiter en même temps avec un animal qui est quand même un prédateur. On nous apprend effectivement que le loup n’attaque pas l’homme, il en a peur, il le fuit…

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Plus globalement, ce téléfilm est un mélange d’émotions et d’humanité, malgré la situation rencontrée par les protagonistes au début de l’histoire…

Oui, c’est chaleureux, il y a de l’amitié, il y a cet homme qui m’aime depuis toujours, qui est là, capable de tout donner. Ce sont des gens qui sont capables de tout donner, aussi les deux jeunes qui tombent amoureux, avec, malheureusement, ce geste terrible qu’a le muet. Ils sont tous prêts à tout donner, pour l’amour, pour l’amitié. C’est un film assez généreux !

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

Il est aussi l’occasion de magnifiques images, dans ce lieu reculé, au plein cœur de l’Auvergne, dans le massif du Sancy…

Je trouve que les paysages sont absolument extraordinaires, j’étais heureuse car on a tourné non loin de ma Creuse adoptive, dans les monts d’Auvergne.

Vous avez également la chance d’être entourée d’un chouette casting, de renom…

Bien sûr ! Notre ami qui fait le flic, Edouard Montoute, était très très fort pour nous détendre le soir. On me demandait si un tel rôle ne me stressait pas dans ma vie à moi, si le soir j’étais imprégnée et que j’avais du mal. Je répondais que je suis de l’école française, c’est-à-dire qu’un rôle, on y rentre et on en sort. Avec un rôle comme cela qui demande une tension énorme toute une journée de tournage, on a franchement intérêt à en sortir le soir, en buvant un bon verre et en se racontant des trucs rigolos.

 

© Nicolas Robin - FTV - 13 Prods

 

A titre personnel, on vous imagine curieuse de découvrir les retours des téléspectateurs, à l’issue de la diffusion ?

C’est toujours le suspense le lendemain : combien avons-nous fait de téléspectateurs en direct ? Et puis une semaine après, on attend le nombre en replay. C’est assez jouissif en fait d’attendre et de se demander si les gens vont aimer, s’ils vont en parler autour d’eux pour que leurs amis regardent le replay, c’est chouette !

En parallèle, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques actuellement ?

Cette semaine est sorti le film de Pascal Thomas, « Le voyage en pyjama », dans lequel je suis un des rôles, celui d’une adorable vieille dame qui répète son enterrement tous les premiers jeudis du mois. C’est très drôle, c’est un film délicieux, un vrai poème, un hymne à la liberté, à la sincérité, c’est extraordinaire ! Cette vieille dame, qui répète son enterrement tous les mois pour s’y habituer, trouve la musique tellement sinistre qu’elle finit par danser une samba, à s’en fouler une cheville à la répétition de son propre enterrement, tellement elle a dansé violement en hymne à la vie. Je trouve cela vraiment très drôle ! Le film est absolument délicieux, j’espère que ça aura du succès parce que c’est un film qui fait du bien.

Je vais aussi jouer au théâtre, j’ai accepté récemment de jouer au théâtre de Paris, à partir du 22 février, un joli joli boulevard, une comédie très gaie, « Le duplex ». Je vais être bien entourée, je serai en couple avec Francis Perrin, accompagnée de Corinne Touzet et de Pascal Légitimus. L’affiche tourne déjà sur internet…C’est encore un rôle extrêmement différent, c’est super ! Je suis très heureuse, je rends hommage au public, ce sont les gens qui m’acceptent dans des rôles aussi différents. On ne peut pas parler de succès, on doit dire amour de « La famille formidable », on a été couverts d’amour de la part des gens, beaucoup plus que pour une télé normale. C’est vrai que ce personnage de Catherine Beaumont me collait tellement à la peau que je remercie le public de m’accepter dans des rôles aussi différents après et de ne pas me coincer là-dedans, de ne pas vouloir me voir que dans ce personnage de mère positive. Je peux jouer aussi des horreurs J parce que Dieu sait qu’il y a des bonnes femmes horribles sur terre, comme des bons hommes aussi d’ailleurs…Je crois que, là, on ne sait pas qui doit réclamer la palme : on parle d’égalité homme/femme mais en ce qui concerne les saloperies, on est à égalité !

Merci, Anny, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Malyka Johany évoque sa belle actualité artistique, au théâtre et en musique !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Malyka,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous serez sur scène, le samedi 3 février prochain, à Villeneuve-Saint-Georges, pour la première de la pièce « Ravage ». A titre personnel, on imagine la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, ça fait un an que l’on est en répétitions, à la somme de 4 sessions. Enfin la première arrive….Cela a permis de créer une petit famille, dans une ambiance très chaleureuse sur le plateau et très bienveillante entre nous. Il y a beaucoup d’amour…et beaucoup d’humour aussi, on rigole bien entre nous. Je suis ravie de remonter sur le plateau entourée de camarades, après avoir fait pendant 5 ans un seule-en-scène : ça fait du bien de me retrouver avec du monde. Cela m’a permis de renouer avec ce premier amour du théâtre de troupe, même si le seule-en-scène est une expérience que j’ai adorée, qui m’a faite vibrer. Etre en groupe est aussi un grand bonheur et on est tous très heureux de se retrouver à chaque fois. J’espère que cela va durer, au-delà de la première date évoquée.

Plus concrètement, sans tout en dévoiler, comment présenter ce spectacle ?

« Ravage » est une tragi-comédie : 7 personnages vont se retrouver enfermés, un soir d’orage, dans une villa. Ils représentent les 7 péchés capitaux et on va voir leurs relations évoluer sur une heure et quart à peu près. Comme les spectateurs le verront, il y a plein de petites nuances…C’est très bien écrit par l’auteur Clark James, qui est aussi le metteur en scène, tout en jouant dedans la paresse. De mon côté, j’interprète la colère et je suis le personnage qui n’est pas si comique que cela…Cela fait du bien de retrouver un personnage profond, avec beaucoup de fêlures et de souffrances. On en parlait avec le metteur en scène, c’est le personnage sans doute le plus justifié dans son péché…

 

 

Au moment de rentrer dans la peau de votre personnage, avez-vous eu des sources personnelles d’inspiration pour certains traits de sa personnalité ?

En vrai, cette pièce m’est un peu tombée dans les mains par hasard. En la lisant, c’était bizarre, elle correspondait un peu à un parcours que je venais de vivre. J’avais l’impression de faire ma catharsis, de tout nettoyer en jouantJ. C’est toujours délicat, on fait semblant en jouant mais il faut être assez pro pour se servir de ce que l’on est sans trop s’écorcher. D’ailleurs, j’ai vécu des moments, en répétition, assez difficiles par rapport à cela. Mais, comme il y a énormément de bienveillance de la part de toute l’équipe, j’ai pu avancer…

C’est traité avec beaucoup d’humour, c’est aussi cela qui m’a plu. Clark est bienveillant, très ouvert à ce que l’on peut proposer et c’était assez facile de se mettre dedans. Ce qui était plus dur, comme on a tous une note très marquée, c’était d’y trouver beaucoup de nuances pour pas que le public ne s’ennuie. En plus, je ne suis pas quelqu’un de colérique à la base, je suis plutôt assez zen mais je suis une ancienne nerveuse : aller réveiller cela n’était pas si simple que cela, il ne fallait pas que ce travail personnel n’ait servi à rien. Mais je me connais bien…En tout cas, c’est un travail très intéressant !

La date du 3 février est d’autant plus importante qu’elle a vocation à inciter ensuite d’autres théâtres à vous programmer…

Exactement ! On a choisi une très grande salle pour cela donc venez ! On a de la chance, le théâtre nous épaule énormément. La jauge est de 500 places et on remplit déjà plutôt très bien, on espère que ça va continuer comme cela, afin de présenter la pièce à un maximum de monde.

Je suis trop contente de faire ce projet très drôle : même si mon personnage ne l’est pas, je sais que mes camarades autour font un excellent travail. J’ai hâte de les voir eux-aussi sur scène !

On sent, dans vos propos, que, au-delà de l’aventure artistique, c’est aussi une très chouette aventure humaine…

Complètement ! Après seulement 20 minutes avec eux, j’étais à la maison et très à l’aise avec tout le monde. On vient tous d’horizons différents, nos parcours sont assez fous, certains viennent du conservatoire national, d’autres ont de belles expériences à la télévision, beaucoup ont de chouettes parcours sur scène, un est cascadeur…Me concernant, j’ai un parcours atypique dans la comédie musicale… En tout cas, tous sont incroyables, on a matché et c’est aussi cela qui fait la richesse de notre groupe. C’est trop beau, on est tous allés soutenir les projets des autres : vraiment, c’est une magnifique rencontre et on ne se quitte plus depuis un an.

A quelques jours de la date du 3 février, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quels sentiments prédominent actuellement ?

Je suis surtout très impatiente de les retrouver pour les derniers jours de répétitions ! L’excitation et le stress arriveront progressivement je pense, face à la charge de travail restante. En tout cas, les promesses sont très belles et c’est plaisant de voir un an de travail arriver au bout.

 

 

En parallèle, le 24 février prochain, vous serez en concert au Billy Bob’s au Disney Village. C’est, là aussi, une autre belle aventure artistique…

Oui ! Ce sera entrée libre donc, là aussi, n’hésitez pas à venir…En fait, le tout premier concert que j’ai vu dans ma vie était là-bas, alors que je n’avais pas encore 4 ans. Donc la boucle est bouclée et c’est un honneur de pouvoir y faire quelques représentations. J’en avais déjà faites en fin d’année dernière et j’y retourne dans quelques semaines. J’y interprète essentiellement des reprises, dans le registre pop-rock, ainsi que des compositions personnelles dans le même registre. C’est un beau cadeau, c’est une très belle opportunité pour moi !

 

 

J’ai créé un petit groupe, « Sunny dream », avec mon meilleur ami, chanteur également. On se produira dans le même lieu, le 24 avril, avec plein de reprises.

 

 

En parallèle, le programme « En terrasse » est toujours disponible sur Prime, j’y joue Juliette.

 

 

Ces différentes cordes artistiques, bien que pouvant paraitre peut-être éloignées, sont certainement très complémentaires pour vous…

Cela a toujours été le cas pour moi. Je l’ai dit, je viens de la comédie musicale et j’ai vraiment besoin de faire différentes choses à la fois. D’avoir tous ces projets est vraiment important pour moi, avec toujours la musique en toile de fond. Tous les projets permettent en tout cas de se renouveler et de se recréer en permanence : ce côté caméléon permet également de voir de quoi on est capable car chaque histoire est un nouveau challenge et chaque personnage est une nouvelle rencontre avec soi-même. C’est ce qui est intéressant et c’est ce que j’aime !

Merci, Malyka, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique, Théâtre

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RFM : Charly Weber évoque ses émissions du week-end et sa passion pour la radio !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Charly,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver chaque week-end sur l’antenne de RFM. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Carrément ! J’aime bien le week-end…Déjà, je ne suis pas quelqu’un du matin donc le week-end, en fin d’après-midi, est parfait pour moiJ. J’adore…Ce n’est pas la même radio que la semaine, on est plus détente, on raccompagne les gens d’une sortie, d’un repas ou vers une sortie. On en accompagne aussi au boulot. C’est une ambiance très particulière, d’autant plus qu’il n’y a pas trop de monde à la radio. On est sur une antenne beaucoup plus détente, on se détend, c’est le week-end !

Après, il y a des rendez-vous comme « Le Hit RFM » qui dynamisent l’antenne. C’est cool à faire. On voit l’évolution des musiques du moment.

En amont de l’antenne, avez-vous une méthodologie particulière de préparation ?

Que ce soit en remplacement la semaine ou en week-end, je travaille toujours de la même manière : j’ai le conducteur donc je vois ce qui se passe musicalement. A côté de cela, je suis toujours à l’affut, comme tous les gens qui bossent en médias ou qui aiment la musique, des nouveautés et des sorties. En fait, j’habite Strasbourg, j’ai deux heures de train le samedi et j’en profite pour travailler. Je n’écris pas tout, j’écris des petites infos, je n’écris pas vraiment de phrase, j’aime être au feeling, j’aime le fait de parler. Je ne parle pas de la même manière d’un samedi sur l’autre donc je ne veux pas rester dans un texte qui me fera toujours rester le même, je veux que le mood passe. Je trouve cela important, on est humain, il y a des moments où on est un peu fatigué, il y a des moments où on a hâte que ce soit Noel, il y a des moments où on est un peu saoulé de voir cette grisaille et la pluie,… on essaie toujours d’être positif mais je crois que l’on peut se permettre d’être qui on est à l’antenne…et heureusement !

D’ailleurs, quels principaux retours pouvez-vous avoir des auditeurs ?

J’ai toujours un peu de mal avec les compliments mais j’ai l’impression que ça leur plait ! Je le disais, on est dans quelque chose de très détente le week-end, je pense être la même personne à l’extérieur que derrière le micro, c’est-à-dire quelqu’un de bienveillant, souriant et positif. Ce sont un peu les retours que j’ai, ça fait toujours plaisir et ça me plait bien, c’est cool !

Vous avez commencé à l’évoquer, le fait d’être à l’antenne en week-end permet d’accompagner les gens dans des moments qui ne sont pas forcément une course contre la montre pour eux…

C’est exactement cela ! On n’est pas en train de leur dire « il est 7h 25, dépêchez-vous, le prochain bus arrive », non, le week-end est synonyme de détente, je le dis d’ailleurs régulièrement à l’antenne. C’est comme l’antenne la nuit, c’est très particulier ! On est dans un accompagnement positif, on ne court plus, on marche, on prend le temps de penser à soi et de se faire du bien.

Au travers des différents programmes que vous animez, cela doit certainement être plaisant pour vous de baigner dans l’ambiance musicale de RFM ?

Carrément ! C’est super plaisant de partager notre passion. On adore la musique, on aime une bonne partie de ce que l’on diffuse, on n’aime pas tout, c’est normal, c’est humais mais c’est vrai que c’est sympa de partager notamment un artiste que l’on adore. Oui, c’est ça, il y a un vrai partage…je pense que l’on prend autant de plaisir à partager qu’à écouter…

Vous évoquiez la passion…Certainement que, comme beaucoup d’autres animateurs, la radio est un métier de passion pour vous ?

Clairement, je pense que c’est le cas de toutes les personnes qui font de la radio. C’est une passion qui a toujours été présente : plus jeune, j’écoutais Laurent Baffie dans « C’est quoi ce bordel ? », c’était vachement bien. La radio a toujours fait partie de ma vie mais elle n’était jamais rentrée dans ma vie comme une possibilité d’en faire mon métier. Suite à des rencontres, des gains en radio où j’ai remporté des voyages, un pote m’a incité à postuler à une école de radio à Paris, moi qui m’amusais toujours avec un micro à la main. C’était une époque où je ne savais pas trop quoi faire de ma vie, je sortais d’une fac d’histoire mais le skateboard et la vie ont eu raison des études, je suis parti dans le sud, j’ai un peu bourlingué mais sans trop savoir quoi faire. Je suis donc allé au Studec, où les rencontres m’ont permis de trouver le chemin qui m’a mené jusqu’au micro. Quel plaisir ! Quand le micro s’allume, il y a toujours un plaisir incroyable. On ne vient jamais à reculons faire de la radio : on passe de la musique et on parle aux gens de choses que l’on aime, pour les divertir, c’est un métier magnifique !

Vous l’avez dit, vous habitez Strasbourg : le fait aussi de venir à Paris vous permet de venir à l’antenne, le déplacement contextualise aussi sans doute votre métier…

Clairement ! C’est tout à fait ça, je vais à la radio, je me déplace, je mets 2 à 3 heures à partir de chez moi jusqu’à l’antenne. J’ai travaillé à RFM Strasbourg pendant 4 ans, j’ai été très heureux de travailler chez moi mais, là, il y a ce côté où j’arrive à Paris, j’ai passé un cap : les bretons ou encore les gens du sud-ouest m’entendent aussi maintenant ! C’est un voyage vers la France de l’intérieur, comme on dit chez nous en Alsace.

En complément du micro à RFM, vous avez aussi l’occasion d’intervenir sur d’autres supports médias, notamment le commentaire des matchs de handball. Cela doit être certainement particulièrement plaisant ?

Tout à fait ! Je suis un grand passionné de sport, de tous les sports, du foot, de la F1, du hand…J’ai eu l’opportunité, avec des collègues, de répondre à une offre pour commenter des matchs de handball, on a foncé et c’est un grand plaisir. Pareil, il y a un vrai partage d’émotions. C’est un rêve de gamin qui se réalise depuis 3 ou 4 ans maintenant. C’est cool de pouvoir commenter des champions du monde, des champions d’Europe, des champions olympiques, dans des salles pleines, à finir debout alors que l’on est dans une pièce avec un écran et un micro, parce que le match est tellement prenant qu’on se lève en tant que supporter.

Ces différents domaines sont, quelque part, sans doute complémentaires, bien que pouvant, de l’extérieur, paraitre éloignés ?

Totalement ! Ce sont des métiers de voix, tout se complète. A côté de cela, je fais des podcasts, j’ai été speaker pour l’Etoile noire de Strasbourg lorsque l’équipe de hockey était en Ligne Magnus, j’ai été speaker dans des salles de volley, de handball, dans des tournois…Il y a toujours un micro pas loin : avec la musique et le sport, c’est un peu la triplette gagnante !

Merci, Charly, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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Un Si Grand Soleil : Matthieu Rodriguez évoque Achille, son personnage dans la série quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Matthieu,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons régulièrement vous retrouver dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage d’Achille. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est ça ! Je vis cela comme une chance, de bosser avec plein de réalisateurs différents, de travailler plein de textes différents, d’être coaché par plein de personnes différentes, avec plein d’équipes différentes. Je considère cela un peu comme une école, pourquoi pas comme un tremplin pour la suite, pour des longs-métrages ou d’autres séries. Je suis très chanceux ! J’avais déjà fait, avant, des séries et des quotidiennes mais c’est la première fois que je le fais sur la longueur. Je trouve cet exercice génial…

Vous avez un cadre de tournage très agréable, tant les décors extérieurs dans Montpellier que les studios d’intérieur de Vendargues…Vous avez de super outils de travail…

C’est immense ! Je crois que c’est le plus grand studio d’Europe et c’est une chance d’y tourner à 20 ans. C’est génial ! Et puis c’est toujours rigolo de tourner dans les studios : en faisant 10 mètres, on passe du commissariat au lycée☺. Il n’y a que des comédiens qui peuvent vivre cette situation…Les studios sont très réalistes, on se croit réellement dans un lycée. Je visite aussi pas mal des studios où je ne tourne pas, notamment le commissariat ou la prison, et je les trouve super réalistes. 

C’est aussi un plaisir pour moi de tourner au soleil, en extérieur et dans cette ville de Montpellier que je connais bien car j'y ai commencé mes études après avoir passé mon enfance dans le Gard. C’est aussi pour cela qu’il y a beaucoup d’habitants de la ville qui regardent la série : c’est intéressant de voir le soir à la télé l’église devant laquelle tu passes pendant la journée, c’est rigolo.

Votre personnage, Achille, a vécu de nombreuses choses depuis 2 ans qu’il est à l’image. Quel regard portez-vous sur lui ?

Je pense qu’Achille est très courageux, il n’a pas eu une vie très cool et on ne l’a pas vu tant que cela se plaindre. Il a connu plusieurs familles différentes, il a été orphelin, puis dans une première famille d’accueil, puis dans une autre. Ce qui se passe est un peu sombre, il n’est pas au courant de tout, je pense qu’il n’est pas du tout au courant de ce que fait son papa adoptif. Il y a un côté très protecteur de la part de sa maman, qui est juge. Beaucoup de gamins, à 16 ans, ont sans doute fait des bêtises en soirée mais je ne pense pas qu’il y en ait énormément qui soient allés ensuite directement au commissariat ou chez le procureur… C’est assez rigolo !

Il est très sociable et je pense qu’il a beaucoup grandi en 2 ans. Au tout début, je me rappelle qu’on le voyait plus petit, maintenant il reste le plus naïf de ses copains mais il a grandi, il s’affirme plus, il a essayé de draguer une fille, ce que je ne m’imaginais pas du tout en arrivant. Même s’il l’a fait de la mauvaise manière…

En l’incarnant sur la longueur, vous retrouvez-vous en lui sur certains traits de sa personnalité ? Ou inversement ?

Je pense que je suis très différent de mon personnage mais il y a un côté où je me ressens beaucoup : pas mal de séquences se terminent par « on pourrait aller au cinéma », « on pourrait aller boire un coup dans un bar », « on pourrait sortir faire ceci ou cela », … Dans la vie, j’ai l’impression de souvent entretenir mes relations amicales, de proposer de bouger pour faire telle ou telle chose. A l’inverse, là où je le ressens moins, c’est lorsqu’il se fait souvent marcher dessus par son meilleur pote. Je pourrais peut-être me faire marcher dessus par des potes mais pas autant par mon meilleur ami. Là, je trouve qu’Achille se fait quand même beaucoup marcher dessus par Tom qui, à des moments, a une très mauvaise influence mais qui fait aussi cela pour se sortir de la galère, lui qui a un fond quand même assez touchant.

D’ailleurs, la bande de jeunes au lycée s’est étoffée depuis la rentrée, c’est l’occasion de nouvelles arches et de nouveaux thèmes…

Par exemple, l’arrivée de Tiago, un élève homosexuel, a montré qu’Achille est dans le respect et la tolérance, ce que je suis aussi. C’est intéressant ! La relation entre Noura et Tom, après celle qui n’a pas fonctionné avec Achille, a montré un Achille qui a rassuré Noura, puis Tom : il essaie quand même de faire en sorte que tout se passe bien, c’est le bon pote ! Plus je suis en train de vous parler, plus je suis en train de me dire que je ressemble un peu à Achille car j’aime conseiller à mes potes de passer à autre chose ou j’aime les rassurer dans la situation, en dédramatisant. Donc, oui, l’arrivée d’autres personnes a fait grandir le personnage ! Et je m'attache de plus en plus à lui !

 

 

Depuis son adoption, on sent également qu’il prend ses marques et ses repères dans sa nouvelle famille, une famille aimante…

Depuis l’adoption, on a pu voir Achille s’adapter à la famille, comme récemment quand il a appelé Cécile « maman » pour la première fois, ce qui a montré qu’il commence à rentrer dans cette famille et à se sentir totalement intégré. Où va aller cette famille ? On ne le sait pas…Christophe va-t-il se faire démasquer ? Cécile a beaucoup de doutes…On ne sait pas si elle veut que ce soit lui, je pense qu’elle a aussi peur pour son fils…

Nous évoquions les lieux de tournage et on voit à l’image que la maison de famille est sublime…

C’est génial de s’imprégner dans la maison. Ce qui nous aide pas mal, ce sont les photos de famille. On fait de fausses photos de Noel en plein mois de septembre, que l’on colle sur les murs de la maison, sur des portraits. C’est assez imprégnant, on s’y croit. Pendant la pause déjeuner, quand on fait la petite sieste sur le canapé, au moment où on se réveille, on se croit vraiment chez nous. Cela fait rêver de tourner dans de belles maisons : j’habite un petit appartement à Paris et c’est drôle ensuite de tourner sur un transat au bord de la piscine. C’est sympa ! Je pense que Montpellier et le sud de la France offrent de magnifiques conditions de tournage et permettent une vraie détente pour toute l’équipe. 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Sans doute que, au fur et à mesure, vous vous sentez de plus en plus à l’aise…

Le fait de connaitre l’équipe aide beaucoup : on est plus à l’aise devant des amis que devant des gens que l’on ne connait pas. C’est sûr que, quand je compare mon premier jour de tournage à aujourd'hui, je constate une petite évolution et une aisance. Le fait de connaitre de mieux en mieux le personnage m’aide à être plus précis dans ce que je joue. Oui, j’ai le sentiment d’avoir progressé ! Comme je le disais, le fait de tourner avec plein de réalisateurs différents permet à chaque fois de belles retrouvailles. En plus, tous les jeunes comédiens sont logés à côté, dans le même hôtel, on peut souvent se détendre ensemble après le tournage, ce qui aide à se rapprocher. On le fait d’ailleurs aussi avec toute l’équipe technique après les sessions. 

Encore aujourd’hui, je cerne tous mes petits défauts à l’image, j’ai envie parfois de m’arracher les cheveux. Je pense que la technique pour ne pas se les arracher est justement de baisser la pression, de connaitre évidemment ses textes et de les réinventer à chaque fois, pour ne pas rentrer dans une musique. J’ai l’envie de bien faire mais il ne faut pas non plus connaitre ses textes trop par cœur, c’est important dans une quotidienne de les connaitre mais d’essayer, vu que l’on est la personne qui connait le mieux son personnage, de modifier quelques expressions. Il y a plusieurs fois où je ne voyais pas Achille parler comme cela, je le trouvais trop vulgaire sur l’écrit ou à l’inverse parfois trop sage. Les auteurs font beaucoup d’efforts là-dessus et je pense que l’on a la chance de bosser avec des gens qui ont plein d’idées différentes. On possède de très bons auteurs mais aussi de très bons réalisateurs…et de très bons acteurs☺.

 

 

Vous venez de l’évoquer, vous regardez le rendu final, pour capitaliser sur votre propre jeu…

Oui, et pas seulement. J’ai aussi envie de voir à l’écran des scènes dont j’ai entendu parler. Je trouve intéressant également de voir ce qui arrive aux autres personnages. Après, c’est sûr que je mets un œil plus attentif sur mon jeu parce que j’ai envie de travailler sur certaines choses. Je repère beaucoup de tics de jeu que j’ai, cela me permet d’y faire attention pour la prochaine fois. 

Il faut être encore plus attentif sur des séquences où il ne se passe pas grand-chose, c’est souvent le cas dans une quotidienne. Je pense à des séquences au lycée où juste une phrase va être vraiment importante, il faut être spontané dans ce genre de séquences : même s’il ne se passe pas grand-chose, le personnage doit quand même être là, il doit être présent. C’est comme au théâtre…

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

Qu’Achille est mignon, sympa, que c’est un bon ami. Peut-être aussi qu’il est un peu naïf de ne jamais avoir douté de Christophe…Egalement que c’est un personnage assez touchant. Il ne lui est pas arrivé beaucoup de choses au lycée, c’est plus dans sa vie personnelle de famille. J’ai hâte qu’il se passe d’autres choses au lycée. Je suis déjà très heureux de la relation qu’a Achille avec Tom, je pense que c’est très bonne idée et très rigolo d’avoir fait amis deux personnes aussi différentes. Son personnage apporte beaucoup de choses au mien et inversement. Combien de fois Achille lui a rappelé que « il ne faut pas vendre de la drogue, que c’est super dangereux…même ma maman me l’a dit ». Même s’il ne l’écoute pas toujours, Tom a un petit ange sur son épaule pour l’aider… 

A l’inverse, Tom essaie de faire sortir Achille, comme on va le voir bientôt : on a tourné une séquence dans un paintball, Achille était frustré de ne pas être invité et c’est Tom qui va le rajouter. On a tourné avec tous les jeunes du lycée, c’était génial ! On n’a pas beaucoup de séquences où on joue tous ensemble, c’était sympa.

Que peut-on du coup vous souhaiter pour la suite de cette aventure et de votre parcours artistique ?

On n’en a pas parlé mais j’aime bien le théâtre aussi, j’ai rejoint une école cette année, où il y a également du chant, de la danse et du clown. Pourquoi pas rejoindre une compagnie et jouer des scènes…A l’écran, de continuer dans « Un Si Grand Soleil », tout en allant pourquoi pas vers le cinéma ou la réalisation. C’est assez récent, je suis en train de monter une web-série de 6 épisodes, pourquoi pas la tourner un jour… J’ai envie de me diversifier ! 

Merci, Matthieu, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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