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Fort Boyard : Vincent Parisi évoque sa première participation à cette belle aventure !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Vincent,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes, ce samedi 31 août, candidat de la saison anniversaire de « Fort Boyard », sur France 2. Nous imaginons que c’est une source de joie et de fierté pour vous ?

Ah oui, c’est clair ! Je me souviens d’avoir regardé cette émission quand j’étais gamin et je suis clairement très heureux d’avoir eu la chance d’y participer, pour les 30 ans. C’est vraiment une aventure fantastique. Je suis fier d’avoir soutenu une belle association.

C’était juste fantastique, avec une équipe composée de personnes que je connaissais bien, ce qui était une chance. C’était super, je suis vraiment très heureux de l’avoir fait, c’est un souvenir incroyable.

Vous qui êtes un grand sportif, avez-vous eu une préparation particulière ?

Je suis un ancien sportif, je n’ai pas forcément besoin de me préparer pour ce genre d’aventure. C’est quelque chose que je suis capable de faire tous les jours, de par mon entrainement régulier. L’idée était d’être là, d’être présent, de réussir les épreuves, d’encourager au maximum les partenaires.

Cela reste un jeu, les épreuves sont donc accessibles, même s’il y en a vraiment qui ne sont pas faciles.

Appréhendiez-vous particulièrement certaines épreuves ? A l’inverse, aviez-vous à cœur d’en tester d’autres ?

Non, sincèrement, je n’en appréhendais pas, même si c’est vrai que certaines activités extrêmes sont assez impressionnantes. J’adore essayer, tester, vivre des moments uniques donc j’aurais été, quoi qu’il arrive, tellement fan et tellement content de participer à chaque épreuve que, réussite ou pas, le plaisir d’être là aurait pris le dessus. Je n’avais pas d’appréhension, au contraire, j’étais prêt à faire toutes les épreuves s’il le fallait.

 

 

Je n’ai pas vraiment peur du vide, ni des insectes mais, dans le fond, on a tous un petit peu peur quand même. Mais, je le sais, pour l’association, je n’aurais pas hésité, j’aurais fait le job.

On peut avoir des phobies, on peut avoir peur mais, dès le moment où l’on sait que l’on se bat en équipe pour quelque chose qui n’est pas personnel, on est obligé de faire abstraction. Je n’avais pas peur d’une épreuve en particulier, j’étais très excité de vivre ce que j’ai toujours vu à la télé.

La réalité est très bien faite, on peut rater presque toutes les épreuves, tout comme on peut les réussir, ce qui est fantastique. Suivant le stress, suivant l’équipe, on peut passer à côté ou pas. C’est un jeu très rigolo, bien conçu.

Votre équipe est mixte, avec, vous le disiez, des gens que vous connaissiez. Cela a sans doute aidé à l’esprit de groupe ?

Totalement ! Je connaissais notamment Fabienne et Jérémy, les autres ne m’étaient pas inconnus et je les appréciais déjà devant mon écran. J’ai trouvé génial le fait d’être avec eux.

 

 

Trois de mes camarades connaissaient le Fort, pour y être déjà venus. L’équipe était vraiment bien équilibrée, leur vécu, c’est sûr, nous a aidé. Mais ils nous ont aussi bien laissé vivre nos instants et découvrir l’aventure. Ils nous ont rassuré, nous ont dit des choses pour nous soutenir mais, pour eux aussi, c’était comme une première fois, notamment du fait des nouvelles épreuves. Il y avait vraiment un bon esprit.

Dès l’arrivée, on est tracté par une grue qui nous emmène sur un ponton, on est alors déjà dans l’aventure. Quand on y est, c’est super spectaculaire, comme si on arrivait dans la caverne d’Ali Baba. Tout est intéressant à regarder, le Fort est impressionnant.

Un mot sur l’association que vous avez défendue ?

« Handicap 2000 » aide les gens qui se retrouvent du jour au lendemain dans une situation de handicap. Elle les soutient et les accompagne dans leur projet. Jérémy, notre capitaine, connait bien le fondateur. La vie qu’il mène est juste héroïque, c’était super de le soutenir.

Il s’agit là de votre première participation. Si l’occasion le permet, aimeriez-vous revenir et tenter à nouveau l’aventure ?

Bien évidemment ! Franchement, c’était génial. Je pense que tous ceux qui ont participé à « Fort Boyard » souhaitent le refaire un jour. C’était tellement amusant, j’ai pris beaucoup de plaisir, j’ai beaucoup rigolé, cette aventure était incroyable.

Merci Vincent pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Viktor Vincent évoque sa belle et riche actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Viktor,

 

Quelle joie d'effectuer cet entretien avec vous  !

 

Vous avez récemment enregistré deux nouveaux numéros de «  Diversion  » pour TF1, l'émission animée par Arthur. Quelles sont les nouveautés que l'on pourra y retrouver  ?

 

Déjà, on a gardé ce qui fonctionne. Nous sommes une équipe, nous nous entendons vraiment bien, c'est quand même assez rare et c'est bien de le dire. Je connaissais déjà tout le monde avant. Il y a une très bonne énergie, on s'amuse beaucoup. Avec la production aussi, qui n'aime pas trop connaître les rouages de certaines choses, qui préfère se laisser bluffer sur le moment.  C'est plutôt intéressant, il y a un vrai respect de tous les secrets. Arthur aime vraiment la magie, il apprécie se faire bluffer, il adore ne rien savoir de ce qui va se passer pour vivre la soirée.

 

Nous prenons beaucoup de plaisir à être là, nous sommes ensemble, nous vivons donc les choses ensemble et c'est très agréable de ne pas les vivre tout seul.

 

Concernant le spectacle, on essaie évidemment d'aller toujours plus loin, c'est la demande et on se pousse tous dans notre spécialité. Il y a une émulation entre nous, on s'amuse, c'est bienveillant et très agréable.

 

C'est aussi l'occasion de vous retrouver en groupe et de travailler en collégialité.

 

Exactement. Nous avons fait trois numéros ensemble et j'ai eu la chance d'en faire un en plus avec Antonio et Enzo, ce qui était très agréable aussi. Les trois collégiaux étaient bien différents, l'un autours d'un numéro de bonneteau, un autre autours d'un voyage de billets de banque et un dernier que Luc avait proposé au Québec et que nous avons partagé.

 

J'aime cela, ça me permet de toucher à des choses que je ne fais absolument pas d'habitude. Comme la grande illusion par exemple. Il y a des choses que je ne sais pas faire et il y en a même d'autres dont je ne veux pas connaître le secret. C'est vraiment amusant et agréable. Pour moi, cette émission est une grande respiration.

 

Combien de numéros individuels allez vous proposer  ?

 

Il y en aura deux dans la première émission et trois dans la suivante. Il y a des choses que j'ai réadaptées de mon ancien spectacle, «  Les liens invisibles  », qui ne se joue plus. Des parties me touchaient beaucoup et j'ai voulu les reforger pour l'émission. Il y a aussi des nouveautés.

 

Arthur nous donne l'occasion de faire plein de choses, il nous invite régulièrement, aussi dans «  Vendredi, tout est permis  ». Il faut donc toujours trouver des nouveautés et c'est vraiment plaisant d'être poussé à chaque fois. Je m'amuse beaucoup.

 

Ce qui est intéressant, ce ne sont pas uniquement les expériences en elles-mêmes, c'est aussi la façon dont les invités les vivent. J'en ai faite une avec Lara Fabian qui a vraiment été très touchée, ce qui m'a fait plaisir. On vit les effets à travers leurs yeux donc ce sont aussi les invités qui sont importants. Ils ne sont au courant de rien, il y a donc une grande spontanéité et ils nous font confiance. Ça dure après l'enregistrement aussi d'ailleurs. Ils viennent nous voir, on refait deux ou trois effets, tout se passe super bien, tout est très sain et enfantin.

 

En parallèle, vous serez sur scène, à partir du 5 octobre, au théâtre de la Tour Eiffel, avec votre nouveau spectacle, «  Mental circus  ». Comment en parler simplement  ?

 

Je suis très heureux de cela. Je m'amuse beaucoup et j'ai vraiment hâte de le partager. Il y aura beaucoup de choses très personnelles. Pour vous en dire un peu plus, ça ne se passe pas dans un cirque. J'imagine un cirque qui aurait pu exister si on avait réuni toutes les personnes qui faisant des choses absolument incroyables avec leur esprit. Il y a une époque justement incroyable, dans les années 20, à New-York qui s'y prête. Ça s'est passé aussi ailleurs, évidemment mais j'ai décidé de prendre cet angle d'attaque parce que c'est une ville que j'aime bien et une époque que j'adore.

 

Il y aura plusieurs événements qui feront que le public s'intéressera à ces choses là et que, sur les murs de la ville, fleuriront des affiches magnifiques, qui proposeront des performances de l'esprit. J'ai retrouvé quelques affiches, nous en avons recréées d'autres à partir d'artistes existants et de quelques photos que nous pouvions avoir. Pour redonner une image d'un passé, d'une époque qui a existé, où des gens se sont amusés dans des salles de spectacle, ont applaudi des choses incroyables. Tout cela a laissé des traces et nous allons justement parler de ces dernières.

 

 

Avec, toujours, cette interaction très forte avec le public  ?

 

Oui, toujours. Les spectateurs vont participer, évidemment, vont monter sur scène, s'ils en ont envie, bien entendu. Mais ça se passe toujours bien car je reçois le public sur scène comme je reçois les gens chez moi. J'ai le souhait qu'ils passent un bon moment et qu'ils en gardent un agréable souvenir.

 

Je vais leur raconter des histoires aussi, on va également s'amuser de projections, d'effets spéciaux. Je suis très heureux en tout cas de retrouver le public, après la tournée des «  Liens invisibles  ». C'est toujours incroyable de pouvoir partager avec autant de gens ce que l'on a voulu dire. C'est génial. J'espère que ça fonctionnera, rien n'est jamais gagné, je croise vraiment les doigts.

 

En complément, au mois d'octobre, sortira chez Larousse un Escape game. Que dire sur cet autre projet  ?

 

C'est un grand amusement, un cadeau, c'est quelque chose pour se divertir et pour plaisanter. Je le livre comme cela et il va vivre sa vie toute seule. C'est donc différent d'un spectacle. Je me suis bien amusé à le faire.

 

Cet espace game que vous pourrez faire chez vous va s'appeler «  Mental circus  » aussi. Parce que l'idée est de s'amuser sur l'univers du cirque, que j'aime beaucoup. Même si cela n'a rien à voir avec le spectacle. Il va falloir s'échapper d'un cirque infernal et résoudre quelques énigmes. L'idée était de faire un jeu auquel on peut rejouer, que l'on peut faire chez soi, par exemple pour une soirée entre amis.

 

Je me suis fait aider pour bien maîtriser les codes. L'univers est très amical, très sympathique, avec du mystère, avec des effets que l'on se fait à soi-même. C'est joli et très abordable. Je vois cela comme un cadeau que l'on peut se faire et un cadeau que je fais aux gens. C'est une façon pour moi de faire vivre les choses en dehors des salles de spectacle et des émissions, c'est rigolo.

 

Merci Viktor pour toutes vos réponses  !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Mathieu Coniglio évoque son personnage dans Un Si Grand Soleil, ainsi que ses autres projets théâtraux !

Publié le par Julian STOCKY

crédit photo Simon Larvaron

 

Bonjour Mathieu,

Quel plaisir de vous revoir pour ce nouvel entretien !

On peut vous retrouver depuis peu sur lantenne de France 2 dans la série à succès « Un Si Grand Soleil ». Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, quelles sont, selon vous, les principales raisons de la belle fidélité des téléspectateurs ?

Je regardais la série de temps en temps avant de jouer dedans car mon pote Benjamin Bourgois y est récurrent. Il m’en avait parlé en de très bons termes, me disant qu’il y avait une vraie volonté de faire de la qualité. Ce que j’ai moi aussi remarqué sur le plateau, malgré un nombre de minutes utiles important à sortir chaque jour.

France Tv a beaucoup investi dans les studios de Vendargues, ça se voit en arrivant sur place, c’est assez impressionnant. Des décors sont confectionnés sur place, des intérieurs et des extérieurs sont retranscrits. A l’image, j’ai aussi vu une vraie qualité. Plusieurs réalisateurs viennent du long-métrage, j’ai eu la chance de tourner avec Julien Seri, Chris Nahon, Nicolas Capus et Benoit d’Aubert. Ils ont tous une expérience dingue et ont tous envie de qualité. Il faut savoir aussi que les studios ont été pensés avec l’aide des chefs électro, des chefs opérateurs, etc. Par exemple, il y a des pans de murs qui s’enlèvent pour mettre une caméra.

Techniquement, la série est à la hauteur de ce qu’ils veulent faire. Cela se ressent aussi chez les auteurs, chez les comédiens. Ce sont des intrigues de feuilleton, il est important que le public accroche de suite, sans avoir pris la série au début. Du coup, quand on arrive, on a cette volonté de maintenir ce niveau d’exigence pour que les choses soient qualitatives, c’est assez grisant. Cela se ressent à l’image.

Votre personnage vient datterrir de Seattle, suite au décès de sa tante. Cette arrivée est liée à l’arche autour du cercle de jeu et des dettes associées de Gary. Pour ce que vous pouvez en dévoiler, comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Je les ai construites un peu. Tel que l’on me l’a dit, Aurélien a une boite à Seattle qui marche plutôt bien. Il rentre de temps en temps voir sa tante Delphine, une fois par an. Là, il rentre plus tôt, suite à son décès. Il en est chamboulé, c’est quelqu’un d’émotif. J’ai essayé d’en faire quelqu’un de sentimental, quoi qu’il fasse, quels que soient ses choix.

J’aime à savoir que, quelles que soient les décisions que peuvent prendre les gens, ce n’est jamais négatif. J’aime la dualité chez un personnage, s’il est gentil, je vais chercher à savoir ce qu’il y a de mauvais chez lui et s’il est méchant, je vais essayer de savoir ce qui est bon chez lui. C’est quelque chose que je fais même au théâtre. Je n’aime pas avoir une seule couleur. Je pense que beaucoup de comédiens travaillent comme cela mais j’aime le dire, j’aime le répéter et je pense que c’est important pour le spectateur de le savoir. Parce que je trouve que c’est toujours plus grisant, en tant que public, de chercher la dualité. Quand on la cherche, généralement on la trouve.

J’ai abordé comme cela mon personnage, en me disant que rien n’est blanc, que rien n’est noir. Pour ne rien montrer, je joue une couleur principale et, de temps en temps, j’essaye de mettre autre chose. Cela m’amuse en tant que comédien.

On n’est pas du tout dans le cliché du mec prétentieux, qui vient de Seattle, qui étale son argent. C’est simplement un point de départ.

Vous évoquiez à juste titre le rythme soutenu de tournage. Avez-vous une méthodologie particulière de préparation ?

Je ne sais pas si j’ai une technique mais, en tout cas, j’appréhendais ce fort rendement. Je savais avant d’y aller qu’il n’y a pas beaucoup de prises. Un comédien a toujours peur de ne pas être à la hauteur. En arrivant, c’est déstabilisant. Mais, je tiens à le dire, les gens sont adorables. C’est un groupe de dingue et pourtant il y a quatre équipes qui tournent par jour. Tout le monde fait un super travail, avec une qualité superbe. C’est fou qu’il y ait une ambiance telle avec un objectif pareil. C’est, je pense, ce qui m’a le plus impressionné.

 

crédit photo Simon Larvaron

 

Du coup, les névroses du départ sont très vite oubliées. A peine arrivé, on est déjà dans une famille. Je me rappelle notamment de mon premier soir, je venais à peine d’arriver à l’hôtel que j’ai croisé les comédiens récurrents, qui m’ont invité de suite à les rejoindre à table. Le tout dans une ambiance très chaleureuse et confortable.

Et cela se répercute, je me rappelle avoir échangé avec une comédienne arrivée quelques jours après moi, en essayant de lui transmettre cette bonne humeur. J’avais envie qu’elle se sente bien. Du coup, je dirais qu’il n’y a pas tellement de préparation, l’équipe fait presque le travail à notre place. Il faut simplement oublier le fait qu’il n’y ait que deux à trois prises, il faut arrêter de se poser des questions et il faut juste faire son travail. Il y a aussi des coachs qui nous accompagnent. C’est très confort. Cet exercice est très formateur en tout cas.

Si le scénario le permet, vous plairait-il de revenir sur ce programme ?

Evidemment ! Comment refuser ? C’est un petit bonbon. Revenir sur un mois ou plus serait un grand plaisir.

En parallèle, vous êtes à l’affiche au Café de la Gare de la pièce « Diner de famille ». Après le théâtre Edgar, laventure poursuit son chemin avec succès. On imagine que vous êtes toujours aussi heureux den faire partie ?

Toujours ! C’est une équipe formidable, c’est une famille, de la production, aux comédiens, aux décorateurs, au metteur en scène. Nous avons eu la chance de commencer chez Luq Hamet au théâtre Edgar, on arrive au Café de la Gare, lieu qui me tient à cœur à titre personnel. Il y a une âme dans ce théâtre. C’est là aussi une famille, c’est du caviar de jouer ici. La pièce continue de cartonner, c’est magnifique. Avignon a été un succès fou également.

J’espère que l’on ira le plus loin possible. Mes partenaires de scène sont géniaux, je vois plus souvent Carole Massana et Emmanuel Donzela, je n’oublie pas Emmanuelle Gracci ni Jean Fornerod ni Pascal Rocher, ni même mes alternants Joseph Gallet et Arnaud Laurent. On s’entend bien, ça se passe simplement, c’est du bonheur.

Pour terminer, quels sont vos autres projets artistiques en ce moment ?

Avec Dîner de famille, nous sommes au Café de la Gare jusqu’au 4 janvier au moins. « Don Juan est une femme » se joue en parallèle jusqu’au 21 septembre.

Vincent Daenen, un écrivain et auteur de théâtre très talentueux, a écrit une pièce à deux personnages, pour Thibault Sommain et moi, qui sera mise en scène par Antoine Cholet. Cela s’appelle « Le sourire du monde » et on aimerait l’emmener au festival d’Avignon. On va la monter cette année et ce projet va flirter un peu avec le subventionné.

J’ai écrit un seul en scène « Beth et les Monstres » pour Aurore Pourteyron, un polar que je vais mettre en scène également. C’est l’histoire d’une dresseuse de caniches qui va être accusée d’un meurtre dans un freak show, au début du XXè. L’inspecteur en charge de l’enquête va trouver que tout est bizarre et trop facile. Aurore sera seule sur scène, elle jouera tous les personnages. C’est un vrai projet ambitieux, nous avons déjà une belle équipe avec nous. On aimerait aussi l’amener en Avignon et, là aussi, on pense se tourner vers des subventions.

 

Aurore Pourteyron - crédit photo Raphaël Liot

 

Plusieurs lectures de pièces sont aussi à venir, dont deux prochainement. Une pièce de Jocelyn Flipo, qui avait déjà fait « Sans Valentin », dans laquelle je jouais et une autre de Julia Dorval. Enfin, je coécris une autre pièce, avec Pascal Rocher, suite à une commande du Café de la Gare. Nous aurons probablement la chance de la proposer pour février ou mars 2020.

Merci, Mathieu, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Ilys Barillot évoque sa belle actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Ilys,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

Vous venez d’achever le tournage de la saison 4 de « Sam », la série de TF1. Pour ce que vous pouvez en dévoiler, quels thèmes y seront abordés ?

Il va y avoir des histoires de famille. Sur les liens, sur l’amour dans la famille et en dehors. Des révélations vont aussi être faites. On touchera à la vie de tous les jours, à la vie de la société. Certains personnages un peu plus secondaires verront leurs histoires personnelles davantage mises en avant.

Concernant votre personnage, quelles sont ses principales évolutions ?

Chloé, dans cette saison, grandit. L’année dernière, elle était en conflit avec sa mère, dans une relation dure, ce qu’elle va garder. Elles ont toujours une relation peu stable ni agréable mais elle va croiser de nouvelles personnes qui vont l’aider à s’épanouir un peu plus. Pour avoir à nouveau envie d’aimer des gens, en s’ouvrant notamment aux adultes. J’ai vraiment l’impression qu’elle rentre un peu plus dans le monde adulte, les étapes de la vie la faisant grandir.

Cette saison, on l’a verra un peu plus dans sa vie personnelle, ce qui m’a permis notamment d’apprendre à mieux la connaitre. On va dire qu’elle tourne bien, son évolution est positive. Elle prend conscience de certaines choses.

De près ou de loin, vous retrouvez-vous parfois en elle ?

On n’est pas du tout pareil. C’est une vraie ado, elle a 15 ans dans la série, alors que j’en ai 20 dans la vie. Je me suis beaucoup inspirée de ma petite sœur pour ce genre de rôle. Car je ne pense pas avoir eu de vraie crise d’adolescence, étant partie un an au Canada à cette période-là. J’ai pu m’épanouir ailleurs, quitter ma vie, ça fait du bien. Je dirais que j’ai beaucoup appris et grandi grâce à la vie, comme Chloé, mais cela a été moins dur pour moi que pour elle.

Elle n’a pas reçu assez d’amour quand elle était petite, elle ne sait pas qui est son père, elle ne s’est construite qu’avec sa mère, qui est instable émotionnellement et qui se laisse vite dépasser. Alors que j’ai eu une enfance remplie d’amour. On part donc d’une base très différente toutes les deux.

En parallèle, toujours à l’image, on pourra vous retrouver à l’automne sur 13è Rue. Que dire que cette autre actualité télévisuelle ?

« Trauma » est un thriller, c’est complètement autre chose, j’ai adoré tourner sur ce programme. C’est une enquête qui va changer de face à un moment donné, lorsque l’enquêteur va se retrouver dans la position d’accusé, sans se souvenir de ce qui s’est réellement déroulé. Son passé va alors ressurgir.

Je suis un fantôme, il n’y a que lui qui me voit. Il s’est passé quelque chose de traumatisant dans son enfance, en lien avec mon personnage. Je vais l’aider à grandir, à répondre à des questions, à prendre des responsabilités.

J’ai vu quelques images, je pense que ça va être vraiment top.

Il s’agit là de deux registres différents. A titre plus personnel, l’un des deux vous attire-t-il un peu plus encore que l’autre ?

J’adore pouvoir jouer les deux. Sur TF1, des séquences sont plus dramatiques que l’année dernière, ce sont ces scènes-là dans lesquelles je m’amuse le plus. J’ai adoré aussi faire ce fantôme flippant. Il me plait de jouer des méchants, des gens bizarres. Je pense que c’est parce que je suis un peu dans mon monde. J’adorerais jouer une fille complètement à côté de la plaque ou quelqu’un de fou.

Un mot sur un court-métrage que vous avez tourné et qui part en Festival ?

« Chloé » est un court-métrage de Bastien Solignac, intégralement en plan séquence. Ce sont 15 minutes dans une voiture, c’est quasiment fixe et on ne voit que moi. En tout cas, au début, on voit d’autres personnes rentrer mais, ensuite, l’image est sur moi.

 

 

J’y joue une jeune fille qui se fait exclure de son lycée parce qu’elle est violente. Son père vient la chercher et il est en fait la raison pour laquelle elle se comporte ainsi. Le système scolaire est ainsi fait qu’elle est renvoyée chez elle, là où est l’origine de tous ses problèmes, un peu comme si on la renvoyait dans la gueule du loup. Le court métrage présente ainsi le chemin du retour avec son père, il y a beaucoup de silences et le plan séquence permet de ressentir le malaise du personnage.

Ce fut un tournage très émotionnel, c’est un très beau film.

Pour terminer, vous allez enregistrer votre premier EP. Vous chanterez, vous jouerez sur ce projet qui vous tient particulièrement à cœur.

J’enregistre effectivement fin aout mon premier EP, de 6 titres. 4 au Ukulélé et 2 au piano, je les ai intégralement écrits et composés. Je suis pressée parce que mes chansons sont un peu comme mon journal intime. Je suis pressée de pouvoir développer tout l’univers que j’ai en tête autours de ces chansons. Ce sera simple et pur.

C’est important pour moi de m’exprimer avec plein de formes artistiques différentes, ce sont autant de moyens de voir le monde différemment. La musique m’aide aussi beaucoup pour le jeu d’acteur, les émotions sont fortes et cela est complémentaire pour moi. Ça me permet également de ne pas me lasser.

Ce fut un plaisir, Ilys, d’échanger avec vous !

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Un Si Grand Soleil : Isabelle Leprince évoque son personnage dans la série !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Isabelle,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez rejoint la série à succès de France 2, « Un Si Grand Soleil ». Ce programme est un véritable carton d’audience depuis son lancement il y a un an. Selon vous, quelles raisons principales expliquent la jolie fidélité des téléspectateurs ?

Je crois que c’est l’équipe avant tout. Les gens qui ont été choisis ont tous des traits de caractère en commun, la bonne humeur, la gentillesse, l’enthousiasme, l’envie de bien faire. J’ai rarement tourné avec des équipes aussi sympathiques. Je pense que cela se ressent à l’image. C’est à chaque fois un bonheur de descendre sur Montpellier, c’est aussi un chagrin de les quitter.

Je suis heureuse d’avoir le fils que j’ai, joué par Folco, que j’adore. Les réalisateurs sont aussi bienveillants et tout cela fait que la mayonnaise prend. Les spectateurs ont, je crois, envie de savoir ce qui va arriver à tous les personnages.

Il y a un peu un esprit de troupe de cirque, c’est vachement bien, j’aime beaucoup.

Vous y êtes la maman de Ludo, aussi la gérante d’un food truck. Après ces quelques mois sur le plateau, quel regard portez-vous à présent sur votre personnage ?

Elle m’a plu tout de suite, elle est nature, elle ne compose pas vraiment, elle ne fait pas semblant. « Oui », elle a  fait des conneries dans sa vie, « oui « elle s’est parfois loupée mais elle le reconnait. Au départ, elle commence par refaire une bêtise mais elle va faire son mea culpa. Elle est tellement humaine, tellement proche de la vraie vie, c’est une héroïne de la vie ordinaire pas une héroïne de film historique. Elle est comme tous les gens que l’on peut rencontrer dans la vie.

Elle vend ses frites, elle discute avec tout le monde mais elle parait toute simple et pourtant on s’aperçoit qu’elle a fait l’Amérique du Sud et la Chine.

Elle n’a pas forcément été une super maman je pense qu’un jour on comprendra pourquoi. Elle a bon cœur, ce n’est pas une méchante ni une égoïste, c’est une grande gueule.

De près ou de le loin, vous retrouvez-vous en elle ?

Complètement ! Dans tous ses traits de caractère. Même si je suis différente, on a forcément un canevas commun. Déjà, elle est dans mon enveloppe physique, elle a mes yeux, ma bouche,… Et j’ai son franc parlé. On s’est donc échangé quelques éléments elle et moi.

Pour la suite, aimeriez-vous défendre et aborder certains thèmes bien spécifiquement ?

Elle a plein de suites de vie possibles. Elle materne tous ceux qu’elle croise, son fils, Manu, Lucille. Mais il ne faut pas toucher à ceux qu’elle aime car, sinon, cela peut la rendre folle furieuse. On a en commun aussi ce côté-là.

Ses problèmes avec Ludo, ça arrive à  tellement de mamans qui se sont pliées en douze, en vingt-cinq pour leurs enfants, mais qui n’ont pas réussi à trouver les bons mots au bon moment. Elles vivent ces tensions comme une souffrance. Elles vivent dans l’espoir que les choses s’améliorent. Elle est tellement une maman comme j’en connais plein.

 

 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Aussi, avez-vous une méthodologie particulière de préparation ?

Un comédien doit être 100% disponible. Normalement, il a travaillé, il a fait ses devoirs. A chaque fois, c’est une expérience différente car on travaille avec des réalisateurs différents. C’est un vrai plaisir d’être à leur disposition, d’essayer de faire au mieux. Il y a d’ailleurs encore certains réalisateurs avec lesquels je n’ai pas travaillé. En tout cas, j’ai adoré tous ceux avec qui j’ai joué, ça s’est super bien passé.

Je trouve que l’exercice est plutôt jouissif, de passer d’un réalisateur à un autre, de garder son fil conducteur en étant souple. C’est enrichissant pour son travail de comédien, c’est enrichissant pour le personnage, je trouve ce rythme de travail très positif. On n’a pas le temps de se poser de fausses questions. On va à l’essentiel, donné par le réalisateur.

Quand on sait un texte à la virgule près, on peut vous demander de l’improviser car vous savez où vous allez. Il n’y a pas de routine, ce n’est jamais deux fois pareil. Parfois, on croise son partenaire à l’hôtel et on en profite pour répéter le texte, parfois on n’a pas le temps de le voir avant.

Il y a également un cadre de tournage très sympathique, à Montpellier, avec une équipe dans laquelle l’ambiance est particulièrement familiale et chaleureuse.

C’est une ambiance exceptionnelle. Tout le monde est attentionné, tout le monde est délicat, tout le monde est heureux de se retrouver. Du chauffeur qui vient nous chercher à l’hôtel, au coiffeur et à la maquilleuse. Chacun est bien attentionné, c’est le bonheur.

Très simplement, en conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

De travailler avec les réalisateurs avec lesquels je n’ai pas encore travaillé, de retrouver ceux avec qui j’ai déjà travaillé.

Merci Isabelle pour toutes vos réponses !

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Un Si Grand Soleil : Entretien avec Thomas Walch, qui incarne Régis, un détective privé !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Thomas,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

La série de France 2 « Un Si Grand Soleil » va fêter sa première année de diffusion, avec le succès d’audience que l’on connait. Vous qui faites partie de cette belle aventure, comment en expliquez-vous son succès ?

C’est toujours facile, quand un programme fonctionne bien, de trouver des raisons qui expliqueraient ce succès. Mais, sincèrement, à mon petit niveau, dans le sens où je n’ai pas les tenants et les aboutissants sur la façon dont on construit un programme et notamment une quotidienne, je dois avouer que, dès la lecture des premiers scenarii, j’ai trouvé qu’il y avait un ton dans l’écriture, qui était quand même hyper abouti et même différent de ce que l’on avait l’habitude de voir jusque-là. Même si on est sur un format de quotidienne, comme d’autres.

Je le dirais avec un peu d’ironie, là où la production a superbement réussi son coup, c’est que, une fois que l’on rentre dedans, on se laisse vite prendre au jeu. Il y a une combinaison réalisation-casting-écriture qui fonctionne super bien. Je ne suis pas étonné du tout que l’on embarque autant de gens car ces derniers peuvent s’attacher très rapidement et très fortement aux personnages.

Vous y interprétez le rôle de Régis, détective privé. Quel regard portez-vous sur lui ?

J’adore ce personnage, il a un côté assez mystérieux. Contrairement aux autres personnages qui, par nécessité de leur rôle dans la série, ont une fonction morale, de père de famille, de chef d’entreprise notamment, Régis n’a aucune morale. Tous les moyens sont permis pour obtenir ce qu’il cherche. Du coup, c’est un personnage un peu transversal, qui est prêt à tout, voire à des méthodes parfois peu recommandables, peu orthodoxes, pour arriver à ses fins. C’est vraiment ce qui m’intéresse.

Il y a aussi toute une partie de lui que l’on ne connait pas, sa vie privée notamment. Si, toutefois, la production et la chaine décidaient de développer un peu ce personnage, il y a une belle carte blanche devant nous qui s’annonce. On pourrait être surpris, je me suis imaginé à plein de reprises qu’il avait un secret que personne ne connait encore, que, dans la vie, il est totalement différent de son métier. Il pourrait être impliqué dans des associations notamment.

Peu importe que ce soit développé ou non, ce qui est intéressant pour moi, c’est qu’il y a toute cette part là du personnage qui est possible, ce qui m’excite beaucoup. En plus, j’interviens souvent dans des lieux un peu en retrait, un peu en décalé, par rapport à d’autres décors plus établis dans la série. Du coup, ça lui donne un côté mobile et surprenant. Pour ne pas spolier la suite, je suis, à titre personnel, en tant qu’acteur, hyper content parce que Régis s’occupe actuellement d’une histoire qui, je crois, tient à cœur à tout le monde, à lui comme à moi. On va le découvrir, sur cette affaire, avec un peu plus d’humanité que ce que l’on a vu jusqu’à présent.

 

 

Quelles sont vos principales sources d’inspiration pour incarner ce personnage ?

Il y en a beaucoup, elles ne sont peut-être pas conscientes ni réfléchies à 200% pour ma part. J’interviens dès le premier épisode de la série, on me voit en train d’observer ce que le public a découvert juste avant. J’ai eu l’honneur et la fonction d’être le regard du spectateur dans la série.

J’aime beaucoup les personnages qui observent les autres, je trouve que cela met une pression narrative, qui est bonne. Elle oblige le spectateur à être sur ses gardes, à être un peu méfiant. Je suis en quelque sorte le pivot, à certains moments. Cette fonction me plait.

C’est d’autant plus intéressant que l’on a pu trouver à Régis un côté redoutablement efficace. Je fais allusion à l’arche dans laquelle il fait beaucoup de chantage à Enric. On peut trouver ce personnage assez gonflé, assez méchant, c’est la réflexion que l’on me fait dès fois. Mais j’aime bien le fait que l’on puisse s’attacher aussi un peu à lui parce qu’il gagne en confiance. Ses méthodes sont certes parfois discutables mais elles font l’unanimité auprès de ceux qui ont recours à ses services. Il a donc cette ambivalence entre ce côté un peu déroutant et son côté fiable, ce qui me plaît bien.

De façon plus générale, on le sait, le rythme de tournage est soutenu. Il faut être efficace, il faut aller vite, il faut être bon de suite. Justement, à titre personnel, avez-vous une méthodologie pour soutenir ce rythme si intense ?

Régis n’est pas un rôle de premier plan, il vient selon les besoins de certains personnages. Donc, du coup, quand j’interviens en tant qu’acteur, je dois vraiment être au top de l’énergie, de l’écoute, de l’implication. Je ne peux pas être en dessous, ni à côté. Du coup, je me documente pas mal sur les textes.

 

 

Je ne connaissais pas la quotidienne, cela demande d’être hyper en forme, hyper efficace, de viser juste le plus rapidement possible. C’est une super expérience, vraiment. Cela peut être effrayant car, quand on sait que l’on sort l’équivalent d’un épisode par jour, on se dit que l’on ne va pas passer la journée à refaire les prises. Mais il y a cette énergie qui converge à faire le mieux que l’on peut. Je parle des acteurs mais on peut aussi parler des équipes, qui font un travail magnifique. L’efficacité est vraiment hallucinante. Cette énergie combinée entre les équipes techniques et le jeu donne un super challenge.

Je n’oublie pas non plus l’aide précieuse des coachs, qui nous guident.

En parallèle, quels sont vos autres actualité et projets du moment ?

J’ai eu la chance et l’honneur de faire partie d’un très joli film, sorti au printemps, au cinéma, avec Catherine Fort, Daniel Auteuil et Bernard Le Coq, « Qui m’aime me suive ! ». Il sera prochainement sur les plateformes Vod et Canal, ainsi qu’à la télé. Ce fut une très belle expérience, c’est vraiment un film coup de cœur et une chance d’avoir pu faire partie de cette aventure.

Je suis Max, un personnage récurrent, dans une série que j’aime beaucoup aussi, « Crimes parfaits », avec Isabelle Gélinas et Arthur Mazet. Là aussi, il y a un personnage très intéressant à jouer. Je fais un légiste, avec une écriture superbe, qui traite les choses avec humour et flegme, à l’anglaise. J’y prends beaucoup de plaisir.

Plein d’autres choses vont arriver, j’ai tourné notamment dans la série « Alex Hugo », qui sortira en septembre.

Ce fut un plaisir, Thomas, d’échanger avec vous !

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Un Si Grand Soleil : Alban Aumard évoque avec nous son personnage, Gary !

Publié le par Julian STOCKY

Photo Aurelien Leduc

 

Bonjour Alban,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions.

La série de France 2 « Un Si Grand Soleil » connait un franc succès depuis son lancement en août dernier. Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, comment expliquez-vous sa réussite ?

D’abord, je pense que ce sont les histoires. Il y a plein de thèmes différents qui touchent un peu toutes les strates de la société. Je crois que les gens peuvent se reconnaître dans plein de sujets. Après, il y a aussi des personnages très dessinés, comme le mien, qui est presque poétique.

Je prêche pour ma paroisse, je dirais que les comédiens jouent très bien, il y a quelque chose de vraiment chouette.

Vous interprétez le personnage de Gary, dont la vie a connu pas mal de rebondissements, d’un point vue personnel mais aussi professionnel. Quel regard portez-vous à présent sur lui ?

Je m’éclate à le jouer. Je pense avoir beaucoup de chance, on m’a écrit des histoires très différentes mais, en même temps, toutes assez folles. Ça part de choses qui peuvent arriver à tout le monde mais ça va ensuite toujours hyper loin. Son histoire d’amour, par exemple, aurait très bien pu se passer mais il a commencé à psychother. C’est marrant, l’histoire va toujours au bout des choses, ce qui m’amuse beaucoup.

Je suis très content, j’espère que ça va être encore plus fou la prochaine fois, j’attends systématiquement avec impatience la suite. Je ne demande rien, j’attends de découvrir ce qui va m’arriver. Je suis assez content de ce que Gary est devenu, qui était à la base un personnage un peu satellite et qui a pris du poids au fur et à mesure.

De près ou de loin, vous retrouvez-vous dans ses traits de caractère et sa personnalité ?

Pas dans ses traits de caractère. Mais, quand on incarne ce genre de personnage, on met forcément de soi à un moment donné. Pour autant, le personnage est quand même assez composé et donc assez loin de moi. Simplement, c’est tellement quotidien que c’est un personnage que je ne compose pas totalement.

Je ne pense pas être arrogant de la vie mais ça m’amuse de le jouer ainsi. De temps en temps, quand on me dit que Gary est insupportable, je suis plutôt content, cela veut dire que j’ai touché quelque chose.

Je m’inspire de tout. La musique par exemple, pour sa manière de bouger. J’aime qu’il y ait du rythme dans son corps. La politique, l’actualité, les gens dans la rue, tout m’inspire. Bref, la vie de tous les jours. Il faut savoir choper les choses au bon moment, je suis toujours à l’écoute, mes oreilles sont en permanence en éveil.

En ce moment est diffusée l’intrigue autours du poker. C’est un milieu que je ne connaissais pas, que j’ai découvert et cela m’a beaucoup amusé. J’ai regardé pas mal de vidéos pour m’inspirer.

Tout est possible. Je trouvais le Dab curieux mais j’ai saisi le bon moment pour le faire. A Bilal en l’occurrence. Trouver ce genre de choses m’amuse.

Vous nous disiez adorer être surpris. Justement, dans les étonnements à venir, seriez-vous heureux de défendre certains thèmes en particulier ?

L’écologie ! On en parle beaucoup en ce moment, ce qui passe m’angoisse énormément. J’ai peur, j’ai l’impression que personne ne bouge. Je suis inquiet pour mes enfants. Allez savoir, peut-être qu’un jour Gary fera de l'associatif, comme une lubie. Cela pourrait m’amuser. Pour moi, tout est source de jeu, même entraîner des jeunes dans un sport. Plus généralement, j’attends que l’on me propose pour rebondir.

Je mets un point d’honneur à trouver quelque chose pour chaque scène. Souvent, je cherche à mettre du décalage, je n’aime pas trop quand tout va tout droit. Nourrir son personnage est important pour ne pas faire la même chose en permanence.

Un vrai esprit d’équipe et de famille s’est créé sur la série.

C’est indéniable. Le casting a été rondement mené par Joanna Delon, qui connait bien le milieu des comédiens. L’ambiance et l’entente sont sereines, c’est hyper agréable. C’est très joyeux, on s’amuse, on a l’impression d’être en tournée perpétuelle.

Nous avons la chance d’avoir un super cadre de tournage, à Montpellier, une très belle ville.

On le sait, le nombre de minutes utiles jour est élevé. Quelles sont vos petites astuces pour y parvenir ?

Il y a trois équipes en parallèle et même une quatrième maintenant, qui s’occupe des entre-scènes et des séquences non dialoguées. Cela permet de faire de belles choses, on a le temps. Mais il faut bien préparer en amont.

J’ai besoin d’avoir le texte parfaitement en bouche, je le répète très tôt, avec un coach notamment. Sur le plateau, il faut être réactif aux demandes du réalisateur. Il est important d’être ouvert.

 

Ce fut un plaisir, Alban, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Auguste Yvon évoque Arthur, son personnage dans la série !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Auguste,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous interprétez le rôle d’Arthur dans la série à succès de France 2, « Un Si Grand Soleil », diffusée chaque soir à 20h 45. Quelles sont, selon vous, les principales clés de la réussite de ce programme ?

Tout simplement, nous avons une équipe de comédiens formidables, tant au niveau des récurrents que des guests. La méthode de travail fait ses preuves, elle marche très bien, avec un bon rendu. Au-delà de ça, l’équipe technique nous suit, elle est à notre écoute. La lumière, l’image, le son sont au top. Les prises de vues sont chouettes, dans une magnifique région. Cela aide à développer la beauté de l’image et du programme.

Les scénaristes ont réussi à faire quelque chose de viable, qui intéresse les gens. Par le biais d’histoires qui peuvent arriver dans la vraie vie, on fait découvrir une jolie ville et on incite à la fidélité pour découvrir la suite.

Un an après le début du programme, quel regard portez-vous à présent sur votre personnage ?

Il est très sensible, il ressent tout ce qui se passe autour de lui, il ressent tout ce que ressentent les autres. Il est un peu comme moi, il veut que tout le monde soit content, il veut que tout le monde aille bien mais il n’aime pas parler de ses propres problèmes. Il préfère s’occuper des autres plutôt que l’on s’occupe de lui. Même quand lui ne va pas bien, il se préoccupe davantage de sa sœur, pour qu’elle aille mieux, quitte à aggraver sa propre situation. Il prend pour tous les autres, il essaie de dépasser leurs problèmes pour qu’ils se sentent mieux. Il aime être dans son coin mais, si les autres ont besoin de lui, il est toujours là.

Vous avez commencé un peu à en parler, vous retrouvez-vous en Arthur, dans certains aspects de sa personnalité ?

Sur le fait d’être toujours là pour les autres, oui. Je suis comme ça, je ne vais pas vers les autres mais s’ils ont besoin de moi, s’ils ont besoin notamment de parler, je suis à l’écoute, sans porter aucun jugement. Arthur et moi sommes très similaires là-dessus, nous sommes à l’écoute mais on n’aime pas parler de ce qui ne va pas en nous. On protège ceux qui nous entourent, on est bien dans notre cocon familial.

Pour la suite, certains sujets vous tiendraient-ils à cœur ?

Il y en a plusieurs. Je pense notamment au harcèlement au collège ou au lycée, pour en avoir fait les frais. Aussi la relation entre père et fils.

 

 

On le sait, le rythme de tournage est soutenu sur une quotidienne. Affinez-vous votre propre méthodologie de préparation et de travail ?

J’ai complètement changé ma façon de travailler, c’est sûr. Avant, j’apprenais mes textes un mois à l’avance. En arrivant sur le plateau, je les connaissais à la ligne près et il était très difficile de me faire changer de phrase.

Aujourd’hui, j’ai appris que l’on travaillait vite et que l’on réfléchissait vite. Donc, bien sûr, j’apprends mes textes mais partiellement, pour toujours pouvoir moduler. Il arrive en effet, sur le plateau, avec la coach, avec le script, que l’on se rende compte qu’une phrase ne passe pas. Il faut alors très vite l’oublier et apprendre la nouvelle. J’ai appris à le faire, dans un rythme soutenu. Il m’arrive parfois aussi de changer moi-même certains mots pour que la phrase passe mieux.

De façon plus générale, la manière de réfléchir le texte, de réfléchir ce qu’il faut faire passer, n’a pas changé. Je le fais toujours en amont, je lis les textes, je me remémore ce qui s’est passé avant, ce que le personnage est en train de vivre, pour que ça puisse paraitre le plus logique possible. Par exemple, si on revient sur l’intrigue de Manon, quand elle se fait enlever, j’avais beaucoup de scènes dans lesquelles je devais être au plus mal, en larmes, sans sourire, en colère. En même temps, je devais avoir une scène de rigolade au lycée avec mes potes. L’écriture était étrange, j’y ai réfléchi, on en a parlé avec la coach, on s’est dit qu’il ne pouvait pas être souriant à ce moment-là. Nous avons alors réussi à transformer la scène, sans changer le texte, juste avec les intentions, les émotions, le ressenti et la façon de s’exprimer. Trouver le lien entre les scènes est, je trouve, quelque chose d’important.

Vous l’avez dit, vous avez la chance d’être dans un cadre de tournage très agréable, à Montpellier, dans une équipe soudée.

Oui, c’est ça, on est tous une bande de potes, des liens forts se sont créés. J’appelle certains comédiens ou comédiennes « tata », « sœur », « maman », « papa », on est très proches. Il en va de même avec l’équipe technique. Il n’y a pas de clan, on est tous dans le même bateau, figurants, comédiens, techniciens. On rigole tous ensemble et chaque tournage est une fête. On arrive avec le sourire, on passe une journée à rigoler et on repart avec le sourire.

Merci Auguste pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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