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Un Si Grand Soleil : Hélène Péquin évoque son personnage dans la série quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

@ Jeremy B Williams

 

 

Bonjour Hélène,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous avons pu vous retrouver il a quelques semaines dans la quotidienne de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage d’Aurélie. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir que cela doit être d’avoir rejoint cette belle famille artistique ?

Oui, oui! J’avais déjà un petit peu rencontré une partie de l’équipe et découvert ce tournage dans les studios de Vendargues en jouant un rôle de psy expert judiciaire l’année dernière. J’avais eu juste une scène avec Sophie Le Tellier et j’avais beaucoup aimé cette séquence avec elle. Sophie était ultra touchante, créative, présente et adorable. Du coup, c’est sûr que ça donnait envie de continuer. Là, quand on m’a envoyé cette proposition de casting pour un rôle plus important de psy, j’ai tout de suite été très enthousiaste. J’ai senti que c’était vraiment un rôle qui pouvait me correspondre. Ce que j’aime dans ce personnage, ce sont ses qualités d’écoute, d’empathie, cette capacité à accompagner quelqu’un pour qu’il puisse exprimer ses émotions, y voir plus clair, s’apaiser. J’aime poser des questions aux psys autour de moi pour comprendre un peu mieux ce métier.

Le côté amitié avec le personnage de Chloé m’a aussi plu et amusée. J’ai eu une très belle impression de Randiane Naly dès que je l’ai vue le jour du callback à Paris. Elle dégage quelqu’un chose de très beau, naturel, sympa et elle est très douée.

 

@ Jeremy B Williams

 

Lors de ma première journée de tournage, j’ai joué trois scènes avec le personnage de Manu. C’était très chouette et inspirant de voir travailler Moïse et de jouer ces scènes avec lui. Il était à la fois très présent, accueillant et très concentré dans le travail, très touchant dans son jeu. Ca a créé tout de suite une atmosphère de thérapie. Entre les scènes, on restait concentrés, de mon côté j’écrivais dans mon calepin de psy, lui parlait un peu tout seul par exemple. Je garde un très bon souvenir de cette première journée de tournage. Quant aux scènes avec Randiane, l’état d’esprit était différent bien-sûr, il y avait quelque chose de plus léger et d’amical. J’ai adoré voir Randiane jouer, elle est tellement expressive, pleine d’émotions, joueuse et adorable en tant que partenaire de jeu.

Depuis, j’ai tourné avec un autre acteur avec qui c’était très chouette de tourner. Mais je ne dirai pas lequel. Qui sera le prochain personnage à aller consulter ? Surprise :D

Je suis contente d’y retourner bientôt.

Artistiquement parlant, ce personnage vous permet une palette de jeu très large et très diversifiée…

Oui! Dans le cabinet de la psy, il y a beaucoup d’écoute, d’empathie et un certain recul. Elle peut ressentir des émotions mais elle garde quand-même une certaine distance et les sujets abordés sont sérieux. Pour moi, son métier est vraiment une vocation, elle a à cœur de bien le faire et d’accompagner les personnes vers un mieux-être, pour qu’elles puissent s’exprimer, s’alléger et se libérer de choses qui les encombrent. Après, comme dans toute thérapie, c’est la personne/le personnage en face qui fait le boulot, du coup mon personnage me semble être là pour accueillir et suggérer des pistes, peut-être faciliter des prises de conscience.

 

@ Jeremy B Williams

 

En tant qu’amie de Chloé, il y avait encore d’autres couleurs. Toujours empathique et à l’écoute avec un petit côté joueuse et amicale en plus. Je la sentais là pour accueillir son amie, sans jugement, avec humour parfois pour dédramatiser, et l’aider si possible à y voir plus clair dans ses désirs, à faire les meilleurs choix pour elle. C’était amusant de découvrir cette complicité avec Randiane et touchant de voir son personnage osciller.

Dans le cabinet de la psy, on sent que votre personnage est très dans l’écoute, les mots sont simples, avec de nombreux gros plans sur vous…

Elle pose beaucoup de questions mais sans donner de réponses, ce qui laisse la place au personnage de Manu pour prendre le temps de ressentir, de s’exprimer, d’éventuellement trouver ses propres réponses. Je trouve que Moïse l’incarne super bien, il est hyper touchant. A l’image, on voit juste une séquence mais il était complètement plongé dans l’histoire et l’émotion dans toutes les prises, avec plein de nuances à chaque fois, même quand la caméra n’était pas sur lui, ce qui m’a particulièrement impressionnée et nourrie dans mon jeu. Du coup c’était très vivant et en tant que psy je n’avais qu’à accueillir. C’était agréable de se plonger dans cette qualité d’écoute et de présence.

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Sans doute que vos expériences précédentes vous ont aidée à appréhender cela ?

Oui, c’est rapide et j’ai l’habitude en effet. Pour l’instant ma plus grosse journée c’était 8 scènes sur « Plus Belle La Vie » et 6 sur « Un Si Grand Soleil ». J’essaie d’arriver la plus prête et disponible possible, mon texte parfaitement su pour pouvoir me plonger pleinement dans les scènes et je suis très à l’écoute des retours que l’on me fait, pour pouvoir ajuster au mieux. Il y a de l’intensité face à ce rythme. Mais je n’ai encore jamais vécu le marathon de plusieurs grosses semaines de tournage à la suite.

Même si ce n’est jamais évident, regardez-vous le rendu final pour capitaliser sur votre jeu ?

J’ai effectivement regardé le rendu final et parfois j’étais contente et d’autres fois j’étais un peu gênée, j’aurais aimé faire mieux. Mais ça me donne en effet un repère pour les prochaines fois. J’ai particulièrement aimé l’atmosphère qui se dégageait des scènes de psy. J’ai participé à un stage avec le coach Scott Williams dernièrement qui a abordé le sujet de notre juge intérieur. Il nous a donné quelques pistes pour ne pas nous laisser plomber ou bloquer par cette partie de nous qui sera toujours là a priori, qu’on a besoin d’apprendre à apprivoiser. Je me dis que c’est important dans le travail mais aussi dans le regard qu’on porte sur notre travail. Ca me semble être la meilleure manière de continuer à prendre du plaisir dans le jeu et de se laisser surprendre. Je garde ça en tête quand je vois le rendu final.

Je regarde aussi les épisodes par curiosité, pour suivre les autres personnages. J’étais contente de voir comment Randiane et les autres acteurs avaient interprété l’histoire que j’avais d’abord découverte à l’écrit en lisant les scenarii. J’ai beaucoup aimé toutes les couleurs du personnage de Chloé. Randiane m’a dit qu’elle s’était beaucoup amusée sur cette arche et ça se voit à l’écran.

 

@ Jeremy B Williams

 

Quels principaux retours avez-vous pu avoir du public sur votre personnage ?

J’ai reçu des messages sympas de mon entourage, j’ai même reçu une carte qui m’a particulièrement fait chaud au cœur de la part de ma voisine. Certains acteurs ou actrices que je connais m’ont laissé aussi des messages enthousiastes qui m’ont fait super plaisir, où ils trouvaient que ce rôle m’allait très bien. Par moments j’ai eu droit à beaucoup de sourires en ville ou à quelques mots sympathiques, j’ai même rencontré une dame qui m’a demandé avec malice si elle pouvait prendre rendez-vous à mon cabinet, elle m’a fait rire.

En complément, vous avez récemment achevé quatre autres tournages, « Marianne », « A fleur de peau », « Le Fil d’Ariane » et « Mort d’un berger ». Que pouvez-vous déjà nous en dire ?

Le téléfilm « A fleur de peau », réalisé par Christian Bonnet, s’est tourné dans de beaux paysages de la région marseillaise. Je joue la mère adoptive d’une petite fille qui a été violentée par sa mère biologique. C’est un sujet qui m’a beaucoup touchée. J’ai fait de très belles rencontres sur ce tournage et j’ai eu la belle surprise de recroiser Flore Bonaventura avec qui j’avais joué dans le téléfilm « La Promesse du Feu » il y a quelques années. Christian Bonnet m’a ensuite rappelée pour tourner dans le nouveau téléfilm qu’il réalisait, « Mort d’un Berger », début août. Un tournage où j’ai eu le plaisir de rencontrer et d’échanger un peu avec Nadia Fossier.

J’ai aussi joué dans la série « Marianne » réalisée par Laurence Katrian, où plusieurs personnages se retrouvent en cure de bien-être dans un lieu magnifique (le château de Cassis) pour se libérer de leurs addictions. Des personnages un peu loufoques et tous suspectés d’avoir commis le crime, une enquête à la façon Cluedo ou Agatha Christie. Marilou Berry et Alexandre Steiger font un beau duo. La scène où Marianne dévoile l’assassin m’a particulièrement enthousiasmée. C’était réjouissant de tourner des scènes tous ensemble, de façon chorale et amusant de jouer un rôle de femme très jalouse en couple avec une autre femme avec Alexandra Cismondi, on a bien ri. C’est sur ce tournage que j’ai eu le plaisir de rencontrer Folco Marchi.

Et dans « Le Fil d’Arianne » je joue une maman célibataire influenceuse. C’était à la fois très amusant de se plonger dans cet univers-là et en même temps touchant pour mon personnage. J’étais très contente de retrouver le réalisateur Jason Roffé et plusieurs personnes avec qui j’avais déjà tourné ou que je connaissais. Et une fois de plus le cadre était magnifique. Joli souvenir de ce tournage-là aussi.

 

@ Jeremy B Williams

 

Que faites-vous en ce moment ?

Je suis en plein stage avec le coach américain Robert Castle. On travaille sur la détente corporelle, sur les mémoires sensorielles et sur des textes d’auteur. C’est mon troisième stage avec lui et ça me passionne. C’est l’occasion d’aller explorer de nouvelles couleurs de jeu. Je m’éclate ! Je joue une scène en français, Danse Apache de John Patrick Shanley, et deux scènes en anglais, Kingdom of Earth de Tennessee Williams et Dolores de Edward Allan Baker. J’adore la liberté que je trouve dans cette langue, l’élan que je ressens à aller explorer ces pièces d’une richesse inouïe, et c’est un pur cadeau d’être dirigée par Robert Castle, toute en finesse, profondeur, humour, délicatesse, justesse. Le groupe est génial, les larmes coulent, les rires fusent. Je suis ravie.

Et dès la semaine prochaine, je recommence à me plonger dans un travail de mise en scène sur le film Erin Brockovitch pour une résidence en anglais avec les élèves de deuxième année de l’école TRAC à Montpellier. J’ai hâte de les retrouver !

Merci, Hélène, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Ici tout commence : Sandra Dorset nous raconte son arrivée prochaine dans la série et évoque aussi son actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Sandra,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver à partir du 6 novembre prochain dans la série quotidienne de TF1 « Ici tout commence », sous les traits du personnage d’Anne Furiani. On imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, j’étais ravie d’avoir le casting et, cela me paraitre prétentieux mais ça ne l’est pas du tout, j’étais persuadée que j’allais le faire. Je regarde tous les soirs depuis la création, avant d’aller au théâtre, j’ai ça en tête et j’étais presque sûre, un jour, d’y tourner ! Je suis donc très contente !

C’est une expérience incroyable, c’est un rythme de fou, respect à tous ces acteurs qui font jusqu’à 8 séquences par jour. Ils apprennent le texte le jour même grâce à l’habitude, alors que je dois encore l’écrire pour l’apprendre 3 jours à l’avanceJ.

Le cadre de tournage est magnifique, il vous aide sans doute à vous projeter dans le jeu et dans le personnage ?

C’est toujours plus agréable de travailler dans de « vrais » lieux. Le cadre est absolument sublime, il n’y a rien de mieux que la pierre, c’est un plaisir inouï. J’aime aussi l’effervescence du plateau, on croise et on salue toute la journée des comédiens, des techniciens,…C’est une grande famille, une grande colo mais très sérieuse. Vraiment, c’est très agréable, on a une grande chance de travailler dans ce cadre !

Dans quel contexte arrive votre personnage ?

Anne est une femme mariée à Nicolas, joué par Laurent Cyr et nous sommes les parents adoptifs de Carla, jouée par la belle Aaricia Lemaire. On arrive au château parce que notre fille est enceinte. En tant que parents, on s’interroge : elle a 18 ans, elle vient d’intégrer une école extraordinaire, ne va-t-elle pas gâcher sa vie ? On est plutôt à dire que, non, il ne faut pas aller au bout de cette grossesse… C’est une réaction primaire, qui doit arriver souvent je pense.

 

 

Au fur et à mesure de vos journées de tournage, vous êtes-vous rapprochée d’Anne et inversement ?

Oui, je me suis rapprochée d’elle, je me suis donnée quelques libertés et j’attends les retours avec impatience.

Ce personnage vous permet sans doute une palette de jeu large et variée…

C’est un rythme soutenu, il faut vraiment arriver préparé et être capable de changer si on nous dit quelque chose. Ca va tellement vite qu’il faut être en permanence au plus près de la sincérité du moment, c’est en tout cas comme cela que j’ai travaillé. J’ai tourné également avec Frédéric Diefenthal, il aime bien nuancer, apporter des ruptures dans l’écriture pour que ce soit plus fluide et plus naturel donc j’ai beaucoup apprécié travailler avec lui.

En tout cas, j’ai préparé ce rôle comme une maman qui a peur pour son enfant et pour son avenir, en essayant d’être la plus sincère possible.

La série est à l’image depuis 3 ans maintenant. Sans doute que le fait de regarder le programme depuis le début vous a aidée à appréhender le contexte et l’environnement ?

Oui, je pense qu’en tant que comédien, il est important de regarder toutes les séries qui passent, sans forcément le faire au quotidien. Cela aide à voir la façon de jouer des copains pour, quand on arrive sur le plateau, avoir les mêmes codes de jeu. Je trouve que c’est une de nos responsabilités : surtout quand on a un casting pour un programme, il est important de savoir où on va.

 

 

Vous l’avez dit, le rythme de tournage est soutenu. Votre parcours artistique vous a certainement permis de vous adapter ?

Ce n’est pas évident, les récurrents sont habitués, je le disais, ils apprennent presque le texte le matin même. Ils ont le rythme et les codes. En tant que guest, on arrive dans une machine hyper huilée où il y a très peu de temps. Il faut être efficace d’emblée. A chaque fois que j’arrive dans ce genre de série, je ne suis pas bien car ce n’est pas évident. J’avais fait « Plus Belle La Vie » en 2022, j’étais en sueur le premier jour, je tremblais. Après, ça se détend, on voit que les gens sont sympas et que tout le monde aide. Du coup, on est tellement à l’aise ensuite qu’on a envie que ça dure encore et encore.

La diffusion à venir vous permettra aussi certainement de capitaliser sur votre jeu…

Exactement ! Je regarderai avec attention pour voir comment ça rend et comment je me juge, afin de m’améliorer encore.

Dans un autre registre, vous êtes sur scène au Théâtre du Palais Royal, dans la pièce « Edmond », vous approchez, personnellement, de votre 865è représentation. Quel regard portez-vous sur cette aventure ?

Quand je suis arrivée, je savais déjà que c’était un succès. Il y avait eu 5 Molières, le théâtre était déjà rempli. Je fais partie de l’équipe 3, on était 7 à 8 nouveaux à arriver en même temps dans une certaine joie, la gratitude était inouïe. On était de suite partis en tournée, on a vu immédiatement le succès en province et l’accueil incroyable des théâtres. J’ai envie de dire merci à la vie de m’avoir amenée là. Ça continue et c’est incroyable, c’est extrêmement rare à Paris, ça n’arrive presque jamais de jouer aussi longtemps. Le spectacle fonctionne, il est populaire et de qualité, c’est du divertissement et du spectacle en même temps, Alexis Michalik a beaucoup de talent. C’est magique et ça continue ! On ne va pas s’arrêter, le but est de dépasser « La cage aux folles » et leurs 1800 représentations. Nous en sommes à 1500, il nous en reste donc 300, d’ici 2 ans sans doute.

En quelques mots, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

Edmond Rostand est le personnage central de la pièce, tout tourne autour de lui, au moment où il écrit « Cyrano de Bergerac ». On découvre comment il a écrit cette pièce, entouré de nombreux protagonistes, certains fictifs et hauts en couleurs, d’autres qui sont là depuis le début. C’est un tourbillon, ça n’arrête pas. En plus, on change les décors à vue…On est donc tous au même niveau, on est tous « manutentionnaires » et acteurs, personne n’est au-dessus de personne. J’aime bien, c’est plutôt un bon esprit.

Quels rôles avez-vous la chance d’interpréter ?

Je suis Maria Legault, une actrice qui a existé, elle est capricieuse, c’est donc une grande joie de pouvoir jouer un tel personnage, avec du caractère et qui ne se laisse pas faire. Elle est haute en couleurs. J’aime beaucoup un moment en particulier, quand Maria tombe dans une trappeJ. J’interprète également Jacqueline, une habilleuse, elle incarne la joie de vivre, elle aime danser le french-cancan. Tout cela est joyeux, vivant, dynamique, j’aime beaucoup mes deux personnages. J’ai une grande chance, vraiment !

 

 

Globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public à l’issue de la représentation ?

Les gens nous remercient, ils nous disent que c’était magique. Je me souviens d’une femme qui nous avait dit être en dépression depuis plusieurs mois, qui ne voulait initialement pas sortir et qui avait finalement passé une bonne soirée. L’art sert à cela, c’est un voyage, pendant un temps donné, qui permet de ne plus penser à sa vie ni à ses problèmes, en s’évadant.

Pour finir, quels sont vos projets et envies artistiques du moment ?

J’ai un ami, Gabriel Marc, qui écrit une pièce sur Bette Davis et il aimerait que je la joue. On a fait quelques lectures, on a commencé à travailler, c’est vrai que c’est un projet incroyable, à l’image de la vie de cette femme. J’aimerais vraiment beaucoup que ça aboutisse car il y a plein de choses à jouer. C’est une femme forte mais aussi sensible, elle a élevé ses enfants toute seule, elle n’a pas bon caractère mais est considérée comme la plus grande actrice d’Hollywood.

J’aimerais beaucoup tourner à l’étranger, je parle très bien anglais, j’adorerais partir six mois voire un an pour tourner une série. Pourquoi ne pas jouer une reine française complètement folle qui débarque au royaume britannique ? Je vais aussi me mettre à l’espagnol pour m’ouvrir le champ des possibles en allant voir ce qui se passe ailleurs.

Merci, Sandra, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Ici tout commence : Olivier Kissita nous parle de son nouveau personnage mais aussi de ses autres actualités artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Olivier,

Quel plaisir deffectuer cette interview avec vous !

Vous avez rejoint, depuis quelques jours, la série quotidienne de TF1 « Ici tout commence », où vous incarnez le frère de Billie. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Vous pensez très très bien, ça a été pour moi un réel plaisir et ce pour plusieurs raisons.

Premièrement, l’équipe!! Jai rencontré plein de gens accueillants et chaleureux. L’équipe est ouverte, jeune. Tout le monde ma mis à laise rapidement; les acteurs, l’équipe technique, la production…

Ensuite, le climat et lenvironnement de tournage sont incroyables, jai vu des paysages sensationnels. Je pense notamment au tournage dans des marais salants par exemple, cest un endroit digne des plus grands films de science-fiction, tout est plat, la vue est dégagée, l’eau est rouge, cest ensoleillé, lair est vraiment pur, ça fait plaisir dy travailler. Il me tarde dy retourner !

Par ailleurs, javais déjà fait une quotidienne, en 2016, « Cut », à la Réunion. C’était une expérience spéciale dans le sens où ce genre de format implique une certaine méthode de travail, à laquelle je n’étais alors pas du tout habitué. C’est très formateur. Du coup, c’était super pour moi de retrouver un tel format cette année car, ces derniers temps, je suis plus du côté cinéma, avec une autre façon de travailler. On prend plus le temps, on répète plus… Du coup, en tant que comédien, cela maide à ne pas me reposer sur mes acquis. Etre dans une certaine « rupture » est super intéressant car, sinon, très rapidement lhabitude peut nous enfermer dans une certaine manière de travailler et même un certain jeu. Cette expérience ma donc rafraichi!

Linstitut en lui-même est magnifique, le château a été décoré de façon remarquable aux couleurs de l’école et certainement que cela vous aide à vous projeter ?

Exactement, cest une aide davoir des décors aussi beaux, avec une équipe aussi pro. Du coup, on est encore plus motivés ! Ce que lon ne sait pas forcément, cest quil y a toujours du public autour du château. Une communauté de gens des environs vient tous les jours nous saluer et nous encourager. Donc cest une énergie folle pour nous : en plus des décors, cest tout un environnement qui nous donne vraiment envie d’être à fond. Donc cest top !

 

 

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Cest un personnage, je trouve, intéressant, complexe.

Jai moi-même des petites sœurs donc je me retrouve sur plein de points avec Chris Coudert. Il y a forcément un sentiment protecteur. Par exemple, ce fameux droit d’ainesse! Quand on est lainé, on a, souvent à tort, limpression davoir tous les droits. On croit dès fois tout savoir. Ce qui peut empiéter sur la vie, la liberté et le libre-arbitre de ses cadettes.

Le personnage de Chris est très complexe. Il a cet amour inconditionnel et, en même temps, du fait de son métier de policier, une sorte de déformation professionnelle: il est très (trop?) carré, dans les procédures, suspicieux, avec son cerveau toujours en éveil… Donc lorsquil va être en conflit avec quelquun qui sintéresse à sa sœur, il va être bien trop obtus et peut-être pas assez dans l’écoute. Cest intéressant de jouer un tel personnage qui a des faiblesses, des défauts… Ça le rend humain!

Il y a aussi ce passif avec Billie. Elle était un peu une « victime » à l’école. On se moquait delle, du coup son grand-frère se devait de la protéger. Il a gardé cette habitude et malheureusement, aujourd’hui, Tom en fait les frais. Pour moi, cest cool, cest comme si c’était un méchant… Et tout bon méchant doit avoir de « bonnes » raisons qui le poussent à faire ses méchancetés. En loccurrence là, il veut protéger sa sœur…

Ce personnage vous permet du coup une palette de jeu large et variée…

Totalement ! En tant quacteur, on est toujours à laffût et friands de rôles complexes parce que ça nous donne loccasion de jouer plein de choses, plutôt que de tomber dans la monotonie. Un personnage qui a une seule couleur, c’est pas drôle. Là, effectivement, il y a plusieurs couleurs.

Par exemple, on retrouve une opposition très intéressante. Il a son personnage un peu public de policier, quil garde même en vacances… Dans ce cadre-là, il va être beaucoup plus procédurier, froid, très sérieux. Ce personnage soppose directement à son côté très chaleureux et jeune lorsqu’il est avec sa petite sœur. On va retrouver alors un jeune dune trentaine dannées qui est en confiance, il nest du coup plus du tout en représentation, il laisse juste son amour parler, ça va être beaucoup plus léger, chaleureux et tendre.

A la lecture des scènes de laudition, javais relevé ce côté-là et on men a parlé sur le tournage également. Je suis content, cest comme si le comédien avait compris ce que les scénaristes voulaient apporter à la série. A savoir un personnage complexe, parfois un peu conflictuel mais qui a un cœur dange. Cest vraiment cool à jouer!

La série fête ses 3 ans en ce moment. Au moment de rejoindre le plateau, vous étiez-vous plongé dans les diffusions en cours pour mieux encore appréhender latmosphère ? Ou avez-vous préféré arriver avec un regard plus neutre et frais ?

Lorsquon ma proposé le rôle, je suis forcément allé me documenter. Je me suis surtout concentré sur mon environnement donc Billie et Tom, jai essayé de comprendre dans quel contexte arrivait mon personnage. Mais mon rôle nest pas celui dun élève ou dun membre de ladministration de l’école, c’était bien aussi du coup de ne pas simprégner totalement de latmosphère du programme, cela ma permis de rester dans mon personnage, celui dun jeune homme qui arrive pour voir sa sœur.

 

 

Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir du public ?

Aujourdhui, avec les réseaux sociaux, tout va très vite. Jai reçu des messages avant-même mon apparition à l’écran, on ma ensuite envoyé des captures d’écran pendant la diffusion. C’était cool ! Des membres de l’équipe de tournage mont aussi écrit, cest chouette de ressentir cet esprit d’appartenance. Mes proches mont également fait des retours car beaucoup regardaient déjà le programme.

Globalement, jai limpression quil y a deux courants. Il y a justement un sentiment daccueil, les gens sont très chaleureux et mon personnage a lair de plaire, ce qui me fait plaisir. En parallèle, un autre courant entre en opposition directe avec mon personnage car ce dernier rentre lui-même en opposition directe avec notamment Tom dès le premier épisode. Cest cool, ça crée de la « polémique », ce qui est intéressant.

Dailleurs, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre jeu ?

Je suis aussi réalisateur, jai réalisé plusieurs formats et il peut y avoir une petite complication lorsque lon a les deux casquettes.

Quand on est juste acteur sur un projet, on doit vraiment mettre sur off le bouton « réalisation », sinon ça peut être très rapidement problématique, en parasitant son jeu voire peut-être en gênant les réalisateurs eux-mêmes. Je m’évertue donc à être à 300% acteur sur le set. Mais lorsque jai fini, cest évident que souvent je me refais la journée. De coup, y’a beaucoup de chance pour que quand l’épisode sort, je le regarde pour voir ce qui a été fait. Je me demande souvent si jaurais réalisé pareil ou cela peut également minspirer pour d’autres projets.

En tout cas, je suis vraiment très très très content du rendu des épisodes déjà diffusés. Cest une quotidienne, les choses doivent aller vite mais on est sur une production qui connait son élément, l’équipe est très efficace, le matériel est très bon, les réalisateurs sont top. Dailleurs, on en a plusieurs donc ça nous permet, en tant que comédiens, davoir de nouveaux points de vue et une direction dacteurs différente. 

Que peut-on du coup vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

Cest tout nouveau, pour linstant les retours sont super bons donc je suis très content. Ce que lon pourrait espérer, cest que le rôle prenne encore plus de profondeur, peut-être quil devienne encore plus « central ». Jen parlais récemment avec ma maman, qui me confirmait que le rôle est intéressant et quil y a plein de choses à montrer.  Mon personnage pourrait même peut-être être le concept central dune idée de série :

Un homme travaille dans la police, c’est un policier exemplaire. Il est très proche de sa petite sœur qui s’avère être un aimant à problèmes. Lorsqu’elle est en danger, il perd complètement les pédales. Du coup son métier déteindrait sur sa vie privée et il se permettrait des enquêtes perso, en off, un peu musclées… Comme j’aime bien les arts martiaux aussi, il pourrait y avoir pleins de scènes de combats, hahaha! Cela pourrait être cool ! ^^

 

 

En parallèle, mercredi 1er novembre sort sur Netflix « Voleuses », le film de Mélanie Laurent. Un mot peut-être sur lhistoire et sur votre personnage ?

C’était une expérience cinéma, avec beaucoup de répétitions du coup. Lune des raisons pour lesquelles jai accepté vient du fait que cest un rôle daction. Je suis dans le film un tueur à gages. Je croise la route dAdèle Exarchopoulos, qui a le rôle dAlex. Cest top, personnellement jadore les drames, les fictions romantiques, les comédies, mais jaime aussi le cinéma daction. Moi-même, jai beaucoup pratiqué les arts martiaux et cest lune des premières fois que lon me propose un tel rôle.

Et pour lanecdote, il sest passé quelque chose dextraordinaire sur ce film. Je peux en parler parce que l’info a déjà été diffusée lol. On a eu pleins de répétitions avec Adèle pour les scènes daction, où tout sest très bien passé. Mais, sur le tournage, on a dû tout revaloriser, on a dû changer la chorégraphie sur place. Donc on l’a bossé. Pendant qu’on travaillait, je faisais super attention de ne pas blesser Adèle. Et elle ainsi que d’autres sur le tournage me rassuraient me disant que je pouvais y aller et qu’on allait réussir la choré. Puis, juste avant de tourner un plan, Adèle me redemande une dernière répète et elle me dit qu’on peut y aller à vitesse de tournage. Pendant la répète, elle oublie carrément un mouvement, lui causant un nez fracturé…. Ce qui en plus a obligé la production à prolonger le tournage de quelques jours… On en a bien rigolé avec Adèle après mais, sur le moment, c’était très gênant. Même si elle n’arrêtait pas de me dire que je ny étais pour rien, je men suis trop voulu !

Pour terminer, vous développez un autre projet, celui dun long-métrage que vous aimeriez réaliser, avec un tournage en France mais aussi à l’étranger…

Oui, je ne peux pas trop en parler non plus mais c’est un film super! Un film hybride à bien des égards:

Il sera tourné une partie en France et une partie en Côte d’ivoire, un autre pays où j’adore tourner. Les deux nations seront sublimées à l’écran!

Comme de grandes oeuvres comme par exemple « Matrix » ou même « Star Wars », ce sera un mélange de genres: Un film d’aventure, axé sur le hacking et les arts martiaux, avec une magnifique histoire d’amour, beaucoup d’humour et un parcours initiatique passionnant. Ça va être top !^^

Merci, Olivier, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Ici tout commence : Laurent Cyr évoque son arrivée dans la série et en profite pour revenir sur son parcours artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Laurent,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons prochainement vous retrouver dans la série quotidienne de TF1 « Ici tout commence », sous les traits de Nicolas Furiani. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Totalement ! C’est une joie immense. En plus, ça a été extrêmement rapide dans la décision, entre le moment du casting et le choix. C’est la première fois que je tourne dans une quotidienne…J’ai été très bien accueilli, le lieu est magnifique, c’est une industrie dans l’industrie, on sent que la machine est bien huilée et c’est très agréable ! Du coup, je me suis tout de suite senti à l’aise. C’est une super expérience !

Le lieu et la région sont sublimes, c’est complètement dingue, il y a des possibilités de décors incroyables.

En amont du tournage, vous étiez-vous (re)plongé dans les diffusions en cours ? Ou, à l’inverse, avez-vous préféré garder une certaine fraicheur ?

C’est un mélange des deux. Je regarde tout ce qui se fait en termes de séries parce que j’adore cela. Je connaissais donc déjà le programme ! Ensuite, les délais ne me permettaient pas de me plonger dans l’histoire mais je trouvais intéressant d’y aller un peu neuf. J’avais bien sûr des informations sur le personnage et sur sa famille mais sans plus, j’ai trouvé cela bien d’arriver et de me plonger directement, presque du jour au lendemain. J’adore cette inconnue !

Sans tout en dévoiler, dans quel contexte arrivera à l’image votre personnage ?

C’est très simple, sa fille vient de s’installer dans une école de cuisine, c’est sans doute la première fois qu’elle quitte papa/maman et ces derniers sont un peu inquiets de voir comment ça se passe. On va ensuite rencontrer son petit copain…

 

 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Sans doute que votre parcours artistique vous aide à soutenir cette intensité ?

Exactement ! Les expériences sont toujours une somme de choses qui amènent une sérénité. L’expérience permet de rentrer plus facilement dans un nouveau projet et c’est clair que si ça avait été il y a 15 ans, ça aurait été différent. Là, j’ai ouvert la porte et c’était tranquille. En plus, tout le monde est charmant…C’est assez rare ! Il y a une somme monumentale de travail chaque jour qui aide à cette atmosphère. Et encore, j’ai certes eu beaucoup de séquences mais moins que d’autres !

Vous avez sans doute hâte de découvrir le rendu final et de lire les retours du public ?

Je ne me regarde pas, ou alors je me regarde dans quelque chose qui a un rapport au travail, pour du training et de l’analyse.

Récemment, vous avez tourné aussi pour la saison 2 de « En place »…

C’est génial, j’adore car c’est encore un autre registre. Tout ce que je fais me permet d’être protéiforme. L’année dernière, j’ai fait Georges Washington mais aussi un sosie de Johnny Hallyday. Dans ITC, je fais un entrepreneur bourgeois et, là, je joue un commandeur militaire qui zozote. Je passe d’un extrême à l’autre, j’adore ! J’aime la transformation : de pouvoir être un autre et encore un autre, c’est top. Je l’ai mis sur mon site, j’ai toujours l’envie d’être un autre…tout en restant proche de moi quand même…Aller jouer la vie des autres est, je trouve, merveilleux !

 

 

Votre parcours artistique est riche et varié. Cette pluridisciplinarité doit être particulièrement plaisante dans votre quotidien artistique ?

Oui, oui, sinon je m’ennuie. J’aime bien écouter le plus profond de mes désirs. Devant lui, il y a quelque chose qui s’appelle la peur…Quand j’ai peur, je sais que c’est juste, je sais qu’il faut que j’y aille, quelques soient les difficultés que je vais rencontrer parce que c’est là où je vais me sentir vivant. Cela me plait d’être vivant, d’être dans la vie ! La plupart des personnes qui n’y sont pas ont en fait été tétanisées par leur peur…La vie passe très vite, elle est fragile, je veux profiter des moindres instants, en étant sur des plateaux. J’y ai de plus en plus de plaisir à voir chacun à son poste, de l’ingénieur son à l’équipe décoration, en passant par le réalisateur. Je me baigne de cette ambiance-là. J’aime cette notion d’équipe et de collectif, sur un plateau de cinéma ou de théâtre, j’aime que l’équipe crée quelque chose de fictionnel pour que le public puisse être ému, je trouve cela tellement beau.

J’ai commencé sur le tard, j’ai décidé d’être acteur à l’âge de 32 ans, j’ai eu une vie avant loin des plateaux, j’ai enchainé les petits boulots et ça m’a servi après. Je crois que tout ce que l’on a vécu pendant notre enfance est constamment là, tout au long de notre vie et je pense que cette envie-là était présente en moi depuis le début. J’ai fait partie d’une compagnie de théâtre quand j’étais tout jeune adolescent puis j’ai pratiqué le théâtre de manière festive, tout en faisant, en parallèle des boulots essentiellement alimentaires. Plus je vieillissais, plus je sentais que cette âme artistique et que cette envie étaient là et présentes. Donc j’ai repris des cours amateurs à 30 ans, j’ai vu que ça ne me suffisait pas et j’ai alors décidé de professionnaliser tout cela. A 32 ans, le 3 septembre 2003, quand je pose mes fesses devant 6 professeurs, qu’ils nous disent ce qu’est l’art du comédien, ce qu’il va falloir mettre en place pour y arriver, j’ai cette sensation, pour la première fois de ma vie, d’être à ma place !

Votre approche méthodologique diffère-t-elle selon l’art exercé ?

Votre question est très bonne…En allant beaucoup au théâtre et au cinéma, je constate que les grands acteurs que j’apprécie dans ces deux domaines y ont le même jeu. Je ne vois pas de différence quand ils sont sur scène ou devant une caméra. Ils jouent simplement, dans les deux cas.

Depuis que j’ai décidé d’être acteur et que j’ai suivi un cours d’art dramatique, je passe mon temps à me former en permanence. Souvent, je remarque quand même que je le fais avec l’approche américaine. Cette dernière a bouleversé mon existence !

Parmi toutes vos expériences artistiques, certaines ont-elles été encore plus marquantes que d’autres ?

Oui et elles sont récentes ! Pour moi, ma carrière est en train de commencer, ce n’est que le début ! J’en parle d’ailleurs depuis seulement un an et demi, avant ce n’était pas un mot que j’évoquais. J’avais fait des choses précédemment qui me permettent maintenant de parler de carrière. Ce qui a été très fort pour moi, et ça m’émeut rien que d’en parler, ça a été de jouer un sosie de Johnny Hallyday. De manière très humble, j’ai senti Johnny en moi, ce qui est énorme ! Il était un artiste d’une telle force et d’une telle puissance qu’il a touché toute la population française, qu’on l’aime ou non.

 

 

Jouer un sosie me parle énormément, jouer ces gens qui ont besoin, par une part d’oubli d’eux-mêmes, de mettre le masque d’un autre pour pouvoir vivre, m’a beaucoup touché. Je m’étais beaucoup préparé, tout ce travail en amont m’a fait prendre conscience à quel point ce rôle faisait sens dans ma vie. J’avais vu Johnny en 82 au Palais des Sports puis au Zénith en 84, j’avais tous ses albums, c’est un artiste qui me parlait énormément et, en me préparant, je me suis encore plus plongé dans sa vie pour être à la hauteur et de Johnny et des sosies.

Jouer un sosie permet aussi de se transformer, comme peut le faire un enfant…Je trouve cela génial !

Pour la suite, quelles sont vos envies artistiques ?

Ce qui m’excite vraiment, c’est d’explorer un personnage sur un long parcours. Ce serait mon rêve ! Sur une telle amplitude, cela me permettrait de grandir en temps qu’être humain…

Merci, Laurent, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Estelle Breton nous présente les différents spectacles théâtraux de fin d'année qu'elle accompagne !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Estelle,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour cette nouvelle interview !

A l’approche de la fin d’année, votre actualité théâtrale, que ce soit sur les planches ou à l’écriture, reprend de plus belle, avec trois spectacles différents, autour du thème de Noel : deux qui sont à l’affiche depuis plusieurs années et un nouveau, que vous avez récemment écrit. Justement, à titre personnel, on imagine sans doute la joie et la fierté de voir ce dernier se concrétiser sur scène ?

Oui, c’est vrai, ça fait toujours plaisir, c’est un peu comme un bébé, c’est vraiment gratifiant ! Il y a toujours une appréhension, je me demande si ça va plaire, ce qui va marcher, ce qui va moins bien fonctionner et qu’il faudra rectifier par la suite. Comme c’est le troisième, j’ai une petite expérience maintenant et je me dis que ça devrait quand même bien plaire !

En quelques mots, sans tout en dévoiler, comment présenter ce nouveau spectacle, que vous avez écrit et qui sera interprété par un autre comédien ?

Il s’appelle « Un Noel magique », c’est l’histoire d’un garçon qui vient remplacer son copain magicien, tombé malade. Il se fait passer pour lui pour faire apparaitre le Père Noel mais comme il n’est pas magicien, il va devoir trouver une formule magique pour le devenir : il aura des épreuves et, avec l’aide des enfants, par l’intermédiaire de tours de magie, il va pouvoir récupérer toute la magie des petits pour faire apparaitre le Père Noel.

C’est un spectacle à partir de 3 ans, jusqu’à 12 ans. On veut que ça plaise à tout le monde, il y a différents niveaux de lecture, avec de petites références également pour les parents qui accompagnent les enfants. C’est important !

Le spectacle se jouera dans toute la France, on ira jusqu’à Tarbes par exemple. C’est aussi le cas pour les deux autres spectacles, les équipes peuvent faire pas mal de routeJ.

Si l’on revient quelques temps en arrière, quelles avaient été vos principales sources d’inspiration pour l’écriture de ce nouveau spectacle ?

Mon mari, Martin, produit également des spectacles, il est donc en lien direct avec les clients et avait remarqué qu’il y en avait plusieurs qui cherchaient un spectacle de magie. Chose que l’on n’avait pas. Cela nous a donné l’envie et l’idée d’en écrire un, à travers aussi ce que l’on sait faire donc avec beaucoup d’interactivité et des enfants qui montent sur scène. On a mélangé cela à des tours de magie en inventant une véritable histoire.

Nous l’avons dit, deux autres spectacles seront à nouveau à l’affiche en cette fin d’année, dont un dans lequel vous jouerez. Sans doute êtes-vous ravie de retrouver la scène dans ce cadre si agréable ?

Oui, oui ! Le public enfant ne ment pas : si jamais ça ne plait pas, on le sait…bon, heureusement ce n’est encore jamais arrivé ! C’est vrai que les petits nous donnent une énergie incroyable. On peut arriver parfois un peu fatigués, après s’être levés très tôt, avoir fait deux heures de route pour une représentation à l’aube. Mais, dès la première entrée sur scène, je les fais tout de suite participer, j’entends leurs réactions et, là, je sais que c’est bon, que j’ai toute leur énergie et ça m’aide à me lancer. C’est très plaisant et très jouissif !

Avec le jeune public, on vous imagine être encore plus attentive aux réactions que face à des adultes car on sait que les enfants peuvent être plus spontanés et sans filtre…

Oui, c’est vrai que les enfants se permettent un peu plus de petites réflexions. Il y en a que j’entends et auxquelles je réponds mais je ne le fais pas trop souvent, sinon ils croient qu’ils peuvent dialoguer, alors que l’on reste quand même dans un spectacle. Mais comme c’est très interactif, je leur pose régulièrement des questions auxquelles ils me répondent donc je n’ai pas trop de problème. A l’inverse, quand on joue par exemple pour un comité d’entreprise, il n’y a parfois que dix enfants et on sent rapidement que c’est plus calme. Là, au contraire, on va aller encore plus les chercher, les faire crier et participer.

Certains ados ou pré-ados, parfois, n’osent pas s’exprimer au début, pensant que c’est un spectacle pour enfants mais non en fait. Alors, quand, au bout de la deuxième épreuve, ils sont à fond avec nous, on a tout gagné !

Précédemment, quels principaux retours avez-vous pu avoir sur ce spectacle, de la part des enfants comme des parents ?

C’est chaleureux, on a toujours des câlins de la part des enfants. Ils passent un bon moment. On n’a jamais eu de retours des adultes sur le fait que les enfants seraient trop petits ou trop grands, au contraire comme on essaie de s’adresser à tous les âges, ce point positif ressort et on nous le dit.

 

 

Un troisième spectacle sera, on l’a évoqué, à l’affiche, c’est le plus « ancien », avec trois équipes en alternance…

Dans « SOS Père Noel », la Mère Noel attend son mari mais on apprend qu’un méchant l’a fait disparaitre. Du coup, pour le retrouver, cinq épreuves seront réalisées par la Mère Noel, avec l’aide des enfants et d’autres personnages : une épreuve sportive, une de géographie, une de magie, un combat et une énigme. Encore une fois, c’est interactif, les enfants montent sur scène et, grâce à eux, le Père Noel est retrouvé. On s’aperçoit, à la fin, que c’était en fait une farce de ce dernier pour tester les enfants… J

Au-delà de l’aspect festif du thème de Noel, on retrouve donc un côté très ludique pour les enfants, qui apprennent en s’amusant…

Exactement ! Dans les écoles, c’est effectivement un retour que l’on nous fait : « c’est bien, c’est ludique, on apprend des choses, lors des questions, énigmes ou quizz ».

Plus personnellement, au-delà de l’écriture et du jeu, il y a également pour vous toute cette face cachée de l’organisation des dates de tournée et de retour d’expérience des spectacles, pour capitaliser ce qui aura fonctionné ou non…

Tout à fait ! Ce sera très très important de partager les retours du dernier spectacle avec le comédien, pour savoir ce qu’il faudrait modifier, améliorer et ce que l’on pourrait tester. C’est vrai que, avant chaque première, je suis un peu stressée, tellement ça me tient à cœur. Mais, en même temps, je me demande toujours si j’ai le recul nécessaire…

La production est un travail monstrueux : les échanges avec le client, les contrats, la logistique de la tournée, surtout quand on a plusieurs équipes sur le même spectacle, l’organisation des plannings, les billets de train, les réservations d’hôtel et de voiture, les costumes à rafistoler,…C’est vrai que c’est un travail que l’on ne voit pas forcément et qui prend énormément de temps !

Plus globalement, à quelques semaines de cette nouvelle saison artistique autour du thème de Noel, que peut-on vous souhaiter ?

De faire rêver encore plus d’enfants ! Que tout se passe bien…Que ce tout nouveau spectacle marche comme ceux d’avant…

En complément, quels sont vos autres projets et envies artistiques pour début 2024 ?

Il y a plusieurs choses…J’aimerais monter une comédie qu’a écrite Rémi Viallet. C’est un spectacle à deux comédiens. J’ai aussi écrit un scénario avec ma sœur, c’est un court-métrage sur l’autisme, qui me tient énormément à cœur car c’est un sujet que je connais bien et qui me touche beaucoup. J’ai aussi fait une formation de doublage en avril, j’ai commencé à travailler dans ce domaine et j’espère qu’il y aura encore plus de contrats de ce côté-là en début d’année prochaine.

Ce fut un plaisir, Estelle, d’échanger avec vous !

Publié dans Théâtre

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Marion Aydalot : Si on laisse Luis Enrique travailler, il peut gagner la Ligue des Champions en deux ou trois ans !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marion,

Quelle joie de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Christophe Galtier a quitté le PSG à la fin de la saison dernière, malgré une première place en championnat occupée de la première à la dernière journée. Ce départ était-il, selon vous, inéluctable et inévitable ?

C’était inévitable parce que le costume était trop grand pour lui. Je le dis à chaque fois, Paris avait besoin d’un grand coach, il a fallu du temps à Nasser al-Khelaifi pour le comprendre, maintenant c’est chose faite. Je pense que pour passer un palier en Ligue des Champions, il fallait un coach de caractère, avec une grande expérience. Donc, oui, c’était inéluctable.

Parmi les autres évènements marquants de l’intersaison parisienne, citons le remaniement de l’effectif. Exception faite de Marquinhos, tous les anciens sont partis, de gré ou de force. Est-ce une bonne nouvelle pour le club ?

Je pense que c’était une bonne chose, simplement c’est vraiment à reconstruire. Il va falloir être patient et je sais que ce n’est pas le fort à Paris de l’être. Il faut laisser le temps à Luis Enrique, tout a changé, les joueurs n’ont pas encore leurs automatismes. C’est bien, ils sont très bons contre Strasbourg mais il faut trouver maintenant comment élever le niveau, être meilleur et jouer ensemble. Mais ce que je vois depuis le début de la saison est positif, y compris l’accident contre Newcastle parce que je sais que l’important, pour un grand club, est d’être prêt au mois de février. Cela ne sert à rien d’être toujours premier des poules pour se fracasser ensuite en huitièmes…Donc je suis très optimiste pour le Paris Saint Germain.

Ce que voyez depuis le début de saison, sur le terrain, vous parait donc plutôt cohérent…

Oui parce que le PSG ne peut pas être premier avec autant de changements. Il y a eu trop de nouveaux joueurs, un nouvel entraineur, un nouveau staff complet, de nouvelles habitudes, y compris en termes de communication,…tout est très différent et on a presque l’impression de voir un nouveau club. Encore une fois, ça prend du temps mais je trouve cela positif.

Si l’on s’intéresse plus en détails aux nombreuses recrues de l’été, êtes-vous enjouée par certaines d’entre elles ? A l’inverse, d’autres noms vous ont-ils déçue ?

Sincèrement, il n’y a pas un joueur qui soit arrivé cette saison pour lequel je me dis « waouh, c’est extraordinaire que le PSG l’ait recruté ». Je ne suis pas du tout impressionnée par l’équipe mais je suis très impressionnée par le coach. J’ai toujours pensé qu’il valait mieux un très grand coach avec des joueurs bons plutôt qu’un coach très moyen avec de très grands joueurs. Donc je préfère cela, la preuve, on voit un Soler ou un Ruiz se libérer, ce n’est pas un hasard, tout va mieux quand il y a un grand coach.

 

 

L’attaque parisienne est celle de l’équipe de France d’aujourd’hui, à l’exception de Giroud, et peut-être même celle de demain avec Barcola. Est-ce une bonne chose de voir cette bande de potes réunie à Paris ?

C’est toujours positif quand le vestiaire s’entend bien et qu’il se connait. Déjà que c’est difficile de trouver les automatismes avec autant de nouveaux, mieux vaut avoir une attaque au format de l’équipe de France. C’est très bien que le Paris Saint Germain ait le devoir d’engager des joueurs français. Parfois, c’est un peu restrictif mais je trouve que c’est une très bonne chose. Lucas Hernandez est aussi une super recrue.

Je pense que l’équipe de France est la meilleure équipe actuellement, ce ne peut être que positif. A quoi bon aller chercher des brésiliens ? La Seleçao n’a pas gagné une coupe du monde depuis 21 ans…

Luis Enrique considère Zaire-Emery comme un titulaire inamovible, tout comme Lucas Hernandez, que vous citiez. Cette francisation du club semble clairement faire partie du renouveau parisien…

Je pense que Zaire-Emery peut être, dans les années à venir, le meilleur à son poste. C’est un joueur magnifique, très jeune et quand on est capable de montrer ce niveau-là à ce moment-là, on sait que ça peut donner très vite une carrière à la Camavinga ou à la Mbappé. Je suis en tout cas très contente qu’il y ait des joueurs français titulaires à Paris !

Vous évoquiez l’importance de laisser du temps à l’équipe. Cette saison sera-t-elle quand même, selon vous, à la hauteur des ambitions que peuvent avoir les supporters ?

Je pense que, si on laisse Luis Enrique travailler, il peut gagner la Ligue des Champions en deux ou trois ans. Mais il faut, je le redis, lui laisser le temps de travailler, c’est vraiment très important. Depuis Ancelotti, il n’y a pas eu de coach de son niveau et je vais même aller plus loin, dans l’histoire du Paris Saint Germain, il n’y a pas eu d’autres coachs de leur niveau : il y a Ancelotti et Enrique, c’est tout ! Il faut que le PSG découvre ce que c’est que d’avoir un entraineur très bon, avec ses lubies, ses idées, son caractère, sa façon de faire. Mourinho et Klopp sont eux aussi des hommes de caractère et c’est à cela que l’on reconnait de grands managers.

Pour élargir le débat, quel regard portez-vous sur le début de saison de l’OM, qui a déjà changé d’entraineur et qui ne s’est pas qualifié pour la phase de poules de la Ligue des Champions ?

Je suis inquiète pour l’Olympique de Marseille, j’ai rarement vu depuis dix ans une équipe aussi faible. Il y a quand même eu de très bons entraineurs : Villas-Boas, Sampaoli, Tudor, Garcia. Il y avait des bons joueurs, avec les passages de Balotelli ou d’Alexis Sanchez. Ils ne sont pas remplacés et je trouve qu’il y a une très grosse crise à l’OM. En début de saison, Marcelino s’en est allé et Longoria a été à deux doigts de claquer la porte. Tout cela est quand même difficile, sur fond de supporters un peu nerveux. Je ne pense pas que Gattuso soit l’homme de la situation, je pense que c’est le moins bon des coachs que l’OM ait eu ces dernières années ! Le club n’est pas équilibré, il faut un peu de calme mais je ne sais pas si c’est une ville qui peut en avoir.

Vous parliez d’inquiétude, sans doute peut-on l’être encore plus pour l’Olympique Lyonnais, dans une saison à 18 clubs seulement…

Je pense que l’OL finira par se sauver. Je suis très triste pour la Ligue 1, que je ne trouve pas bonne. On est en train de perdre l’OL, je pense que l’OM ne va pas bien, on a perdu et Saint-Etienne et les Girondins de Bordeaux il y a quelques saisons mais je ne vois pas de clubs qui les remplacent. Je pense que les droits télé vont être beaucoup plus bas qu’avant…Auparavant, on avait des grands joueurs, Zlatan, Neymar, Falcao,…et nos clubs étaient allés loin en coupes d’Europe : Marseille en finale de Ligue Europa, l’OL en demi-finale de la Ligue des Champions et le PSG en était finaliste. On a l’impression que ça s’est totalement effondré donc je suis assez inquiète pour la Ligue 1 dans son ensemble.

Pour Lyon, c’est vraiment dommage, c’est un club qui a connu, avec Jean-Michel Aulas, le meilleur président de l’histoire du football français, qu’on l’aime ou non. Personnellement, je l’adore, il savait faire un club et, là, il nous manque beaucoup pour cela.

 

 

En complément, un mot peut-être sur vos activités nouvelles et récentes, à la radio sur RMC, dans « L’after foot » ou encore sur BFM…Sans doute que vous devez en être ravie ?

Oui, c’est un plaisir de pouvoir participer à « L’after », j’arrive à pas de loup, avec modestie. Je suis très heureuse d’avoir la possibilité de donner mon avis. Qu’on me laisse cette opportunité est quand même un honneur et un privilège ! C’est toujours extrêmement agréable. RMC/BFM est une très belle maison, il y a toujours une émotion de rentrer là-bas donc on va espérer que ça continue.

Merci, Marion, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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Nostalgie : Bruno Gilbert évoque avec passion son émission quotidienne entre 16h et 20h !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Bruno,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver en quotidienne, sur Nostalgie, entre 16h et 20h. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de retrouver chaque jour les auditeurs ?

Oui, c’est un plaisir au quotidien, évidemment. Je fais de la radio depuis 38 ans, j’ai commencé en aout 1985. C’était mon premier micro radio, il y a eu d’autres micros avant mais c’étaient des animations de terrain : les kermesses, les fêtes patronales,…Il faut bien commencer par quelque chose et il n’y a aucune honte à cela, c’est pour cela que je continue d’en faire !

Dans l’émission, au-delà du flux musical, vous aimez compléter vos interventions par des anecdotes, des informations et des réactions des auditeurs….

C’est un programme d’accompagnement. J’aime me plaire à dire que l’animateur est ce que l’on appelle, en termes marketing, un plus produit. Il m’est arrivé d’être en vacances dans des coins de France, d’écouter une radio locale et de n’avoir que de la musique : j’étais en vacances, j’aurais aimé que l’on me parle de la région, j’aurais aimé que l’on me dise deux/trois petites choses sympas pour égayer mes vacances…Non…Donc j’ai très vite zappé et me suis mis sur la radio France Bleu du coin pour en savoir un peu plus sur ce qu’il y avait à faire, à voir ou à visiter. Donc j’essaie d’apporter un plus, comme tous mes camarades. Si vous ne voulez que de la musique, mettez une compil ou une clé USB…L’animateur doit être un plus produit, avec sa personnalité, avec sa culture musicale et sa proximité ! C’est en tout cas ma conception de la chose, je ne suis absolument pas parole d’évangile…Si ce n’est que pour annoncer ou désannoncer un tube, mon fils, étudiant en géologie, le fera aussi bien que moi…

 

 

Je pense que l’on a énormément besoin de proximité, même de s’identifier à la personne qui parle dans le poste. On peut me joindre à tout moment pendant l’émission, ce n’est pas une blague, ce n’est pas un community manager qui gère la page Facebook « Bruno Gilbert officiel » entre 16h et 20h. Parfois, ça se limite à un petit coucou mais on peut aussi échanger sur les choses sympas que l’on a pu faire pendant le week-end par exemple. C’est plutôt chouette !

En termes de méthodologie de travail, ces interventions sont-elles préparées en partie à l’avance ?

Elles sont spontanées ! J’habite loin, à Rouen, j’ai 130 kilomètres pour venir et autant pour repartir, avec ma voiture. J’aime bien arriver de bonne heure, en général, je suis là vers 14h 30, je m’installe, je prends mon café tranquillement, je jette un coup d’œil sur ma programmation, je regarde l’heure de passage des jeux …et c’est parti ! A 16h, c’est free-style… car plus j’écris et moins ça marche, il faut dire ce qui est. Sauf s’il y a des choses vraiment précises à expliquer où je mets quelques idées fortes, phrases ou mots-clés. Je privilégie la spontanéité car c’est aussi ce que recherchent les gens. Je le sais grâce aux échanges sur les réseaux sociaux, où on me dit que ça plait : « J’aime bien, Bruno, quand vous racontez un petit morceau de votre vie ». Je parle de ce que j’ai pu faire le week-end, des gens que j’ai rencontrés, d’un endroit qui m’a séduit, d’un film qui m’a plu, d’une info insolite…J’aime bien partager cela car, avant tout chose, la radio, c’est de la proximité avec les gens qui vous écoutent !

A 16h, sans doute qu’une partie des auditeurs est encore au travail, alors qu’à 18h, ils seront en train de partir. Du coup, le ton notamment ou encore le contenu peuvent-ils varier selon le créneau horaire ?

Peut-être…Je me mets à la place des gens qui nous écoutent en voiture…On appelle ce créneau, sur une musicale, le « Drive ». En anglais, c’est la conduite, la voiture…Donc on nous écoute beaucoup en auto et je sais qu’à partir de 17h 30/18h, les gens sont sur le bitume, souvent bloqués dans les bouchons et, là, m’envoient des petits mots : « Coucou Bruno, ça fait une heure que j’attends à tel endroit » et je le répercute à l’antenne, je suis avec eux. Moi-même, en tant qu’automobiliste convaincu, je ne peux que me mettre à la place de tous ces gens-là qui galèrent et qui sont bloqués. Mais, quoi qu’il arrive, je garde le sourire à l’antenne. Je n’ai d’ailleurs qu’une seule règle à respecter : être de bonne humeur ! Cela a l’air d’être facile, d’être tout bête mais je suis un mec normal…Je suis comme tout le monde, il m’arrive parfois, le matin, de me lever du pied gauche. Je peux avoir des contrariétés mais je laisse mes soucis de côté avant l’antenne. Cela me permet, là aussi, d’être proche des gens et de les comprendre. C’est une des forces de Nostalgie, on est tous un peu dans cette optique-là.

 

 

Vous avez commencé rapidement à l’évoquer, quels principaux retours pouvez-vous avoir des auditeurs sur l’émission ?

Je le disais, je poursuis les animations de proximité, près de Rouen. Je vois là alors directement les gens qui écoutent, leurs retours sont souvent super sympas. Cela fait 10 ans que j’occupe ce créneau, 23 ans que je suis sur cette antenne et 30 ans dans le groupe NRJ donc ma voix est familière pour plein de gens. On les accompagne au quotidien, on fait presque partie de leur famille donc ils n’hésitent pas à venir me voir ou à m’écrire. Souvent, ils me parlent de la programmation et de la grille. Cette saison, Julien Clerc nous a rejoints et je n’ai eu que de très bons retours ! Il sait de quoi il parle, il connait les gens dont il parle, c’est génial, je trouve cela admirable !

A titre personnel, on peut penser que vous aimez plus particulièrement encore certains registres musicaux ?

J’aime bien ce que l’on passe ! Je suis arrivé à Nostalgie le 15 juillet 2000, à l’époque on passait Elvis Presley, Jacques Brel, …et, maintenant, on est passé aux années 80, tendance un peu 90. Je retrouve maintenant ici les gens que je présentais en podium ou en gala il y a une trentaine d’années. On est toujours là et on continue à passer leurs disques, c’est génial !

Je crois que l’on est des points de repère dans la vie de nos auditeurs. Petit, j’écoutais le Hitparade d’André Torrent sur RTL. Bien plus tard, quand je faisais les week-ends ici à Nostalgie, j’avais l’opportunité de l’écouter sur la route et c’était rassurant de savoir qu’il était toujours là des décennies plus tard. Cela me fait toujours un peu bizarre quand des auditeurs me disent qu’ils m’écoutaient dans la voiture de leurs parents, en allant au collège par exemple et que, maintenant que ce sont eux qui emmènent leurs enfants à l’école, je suis toujours là !

 

 

Pour terminer, à l’aube de cette nouvelle saison qui a démarré, que peut-on vous souhaiter pour celle-ci ?

Que ça continue ! Donnez-moi la niaque et pensez à moi pour que je sois de bonne humeur ! Pour cette saison 2023/24, que l’on continue sur cette lancée, de Philippe et Sandy le matin à Guillaume Aubert le soir, en passant par nos camarades en région ! Que l’on continue à ne pas se prendre la tête pour des choses qui n’en valent pas la peine. Que l’on continue à être considérés comme des membres de la famille par les gens qui nous écoutent. Je reviens encore sur cette notion de proximité…Que ça continue comme cela, sans se prendre la tête, avec beaucoup de bonne humeur et de sourire, …je crois que c’est vraiment l’essentiel !

Merci, Bruno, pour toutes vos réponses !

Publié dans Radio

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Marie-Cécile Sautreau évoque sa belle actualité théâtrale et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Marie-Cécile,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, à la Divine Comédie, dans la pièce à succès « Je t’aime à l’italienne et à l’algérienne ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de retrouver la scène avec cette pièce qui connait un énorme succès depuis des années ?

Oui, je suis hyper contente d’avoir rejoint l’aventure, surtout avec Kader et Hugues que j’apprécie énormément. On s’est croisés plein de fois au fil des dernières années parce que, finalement, le milieu de la comédie et de l’humour est assez petit. C’est vrai que, quand ils m’ont proposé de rejoindre ce beau projet, j’ai tout de suite dit oui. Je suis très contente parce que, en plus, c’est un rôle complètement différent de ceux que j’avais l’habitude de jouer dans les autres pièces, c’est un vrai challenge pour moi, je m’éclate et on passe de supers moments. J’avais fait beaucoup de dates de tournée avec « Et elles vécurent heureuses » de Vanessa Fery, on en a faites aussi avec cette pièce, même à l’international il faut le direJ, ce qui était chouette et, là, de reprendre une vraie programmation régulière à Paris, du mercredi au dimanche, est un réel plaisir ! Cela nous permet notamment de retrouver tous les soirs le public.

Avec vos mots, comment présenter cette pièce ? De quoi parle-t-elle ?

Sans trop dévoiler ce qui se passe bien évidemment, Carlo, un italien, doit annoncer à son meilleur ami Farid qu’il sort avec sa sœur Aicha depuis deux ans, qu’ils s’aiment et qu’ils vont se marier. Bien évidemment, Farid va être dans tous ses états, il va se passer plein de choses, jusqu’à l’arrivée de Rachel, que j’interprète, qui va tout bouleverser. Là, je ne peux pas trop en dire plus mais, pour donner une idée au public, c’est un peu dans la même veine que le film « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? », c’est une vraie comédie sur le vivre ensemble. Encore plus aujourd’hui, on a besoin de rire sur un sujet tel que celui-ci donc cette pièce fait du bien !

Le mot parfait est « tolérance », c’est vraiment un spectacle sur la tolérance, sur l’acceptation de l’autre, c’est une comédie romantique mais universelle, al dente et avec un peu de harissa par-dessusJ.

Sur certain traits de sa personnalité, vous retrouvez-vous en Rachel ?

Oui, bien sûr ! Ce qui est bien, c’est qu’avec chaque personnage que j’ai interprété, j’ai été plus ou moins proche d’eux. Là, je ne suis pas spécialement proche de son caractère, c’est une fille qui a beaucoup de poigne, beaucoup de répartie, qui tient un peu les manettes, surtout dans sa vie de couple, qui a du répondant et qui est un peu autoritaire même, qui a ces sautes d’humeur hilarants. Dans chaque personnage que je joue, j’y mets forcément un peu de moi. C’est moi mais de cette manière-là donc, forcément, je m’y retrouve, on se ressemble sur plein de choses parce que je nous trouve des points communs pour pouvoir l’interpréter. C’est très agréable car, du coup, on s’attache à son propre personnage.

 

 

Quels principaux retours pouvez-vous avoir du public à l’issue des représentations ?

Ce qui est incroyable dans ce spectacle, c’est qu’il est universel. Il touche tout le monde, toutes les communautés, toutes les religions et tout le monde rigole ensemble. C’est hyper agréable de sortir de scène et de voir tous ces gens qui ont vécu le même moment, avec beaucoup de bienveillance. Je trouve qu’il y a beaucoup d’amour dans ce spectacle, c’est vraiment le message que l’on fait passer et qu’on veut donner. Je ne peux pas dévoiler la fin mais elle soude un peu tout le monde. Cela fait une semaine que l’on a repris à Paris et les retours sont super. C’est une pièce qui marche depuis six ans, qui est rodée, on n’est pas sur une création, il est sûr qu’elle a évolué donc, là, au bout de six ans, c’est un spectacle hyper abouti. Du coup, c’est super agréable !

C’est, pour vous, une reprise de rôle. Est-ce si facile que cela de sauter dans un train lancé à grande vitesse ?

Autant quand on arrive sur une création, le train n’est pas en marche parce que l’on monte à bord alors qu’il n’est pas encore parti. Il y a alors une sorte de confort mais aussi d’inconfort parce qu’on ne sait pas ce que ça va donner. Là, j’arrive sur quelque chose d’hyper rodé et, finalement, ce sont vraiment les partenaires qui t’attrapent, te font monter dans le train et tu n’as pas le choix. Du coup, c’est hyper agréable, tu montes et tu es déjà dans une énergie, dans une pièce aboutie, rodée et qui cartonne. Il faut alors « juste » performer dans ce tourbillon, c’est un vrai challenge mais c’est génial car ça marche donc je suis contente !

Avant même de savoir que vous alliez rejoindre cette aventure, aviez-vous vu cette pièce, pour votre plaisir personnel ?

J’avais vu ce spectacle en captation mais pas en vrai. A chaque fois qu’il se jouait, j’étais moi aussi sur scène, à Paris, non-stop, tous les soirs avec une autre pièce. Mais j’avais des amis qui jouaient dedans, j’en avais bien évidemment entendu parler donc j’avais pu voir la captation, ce qui était déjà formidable. Cette dernière m’a aidée dans ma reprise de rôle. Cela peut être traitre parce qu’on a aussi cette tendance normale à faire la même chose : l’esprit enregistre ce qu’on voit et incite à faire de même. Après, le but est de se détacher de ce que faisait l’autre comédienne parce que l’on est toutes uniques, avec chacune notre personnalité et notre propre jeu. Par contre, il y a des rendez-vous à avoir et la captation aide à cela. Dans une comédie, les vannes sont écrites et si on ne les dit pas d’une certaine manière, ça ne marche pas donc c’est très millimétré, comme une partition de musique.

A titre personnel, à ce stade-là des dates parisiennes, est-ce uniquement le plaisir qui prédomine chaque soir ?

Franchement, ce n’est vraiment que du plaisir ! Surtout après un Avignon, on est plus que rodés. Mais, rapidement, ça n’a été que du plaisir parce que j’ai la chance d’être entourée de Kader Nemer et Fabrice Abraham, mes deux partenaires de scène, qui sont incroyables et avec qui on s’entend super bien. On s’amuse vraiment ! Je pense que si, dans ce genre de spectacle, on ne s’amuse pas, c’est compliqué…Il y a toujours la petite concentration avant et le petit stress qui arrive mais c’est du bon stress, c’est vraiment l’envie d’y aller et de tout donner pour que les gens passent un bon moment.

En plus des dates parisiennes, la tournée se poursuit et vous aurez la chance d’en faire partie…

Absolument, on a pas mal de dates de tournée prévues. On joue à Charleroi, en Belgique, en novembre. On part jouer en Normandie aussi…Plein de dates sont déjà calées jusqu’en 2025 ! C’est un rythme assez intense, on va gérer Paris et la tournée, c’est le plus beau métier du mondeJ. On a pour cela une super double équipe, constituée de Fouad Reeves, Karim Kai et Audrey Rousseau, que je connais très bien, elle avait joué dans une de mes pièces, « Mon enterrement de vie de jeune fille ». On se suit et c’est hyper chouette ! Elle et toute l’équipe assurent, vous passerez une super bonne soirée avec eux aussi !

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

J’ai plutôt envie de souhaiter aux gens de venir nous voirJ. Vraiment, c’est une super comédie, je nous souhaite plein de succès : on joue pour que les gens viennent et partagent ce moment avec nous ! J’espère qu’il y aura beaucoup de monde, c’est une pièce qui le mérite en tout cas, pour le moment c’est très bien parti donc pourvu que ça dure ! Je nous souhaite plein d’amour…

En parallèle, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

Les journées sont bien chargées, je l’avoue ! J’ai toujours quelques dates avec la pièce « Et elles vécurent heureuses » qui continue de tourner, ça fait quatre ans que ça marche très bien, avec Vanessa Fery, Leslie Bevillard et Alexandra Furon. On s’éclate toujours autant ! J’écris aussi mon premier one-woman show, j’ai commencé au printemps dernier, j’ai fait des comedy clubs, je teste, je suis en rodage, c’est un nouveau challenge, c’est encore un exercice complètement nouveau pour moi et totalement différent, c’est vraiment quelque chose de particulier. Je m’éclate, j’ai fait un partage de scène de deux fois trente minutes au théâtre à l’Ouest, à Auray, avec Vanessa Fery, j’ai accouché de trente minutes de spectacle, j’ai eu de très bons retours et il n’y a plus qu’à continuer ! L’écriture est un travail permanent mais j’adore cet exercice…

Quels thèmes y abordez-vous ?

J’ai vraiment abordé des sujets qui me ressemblent, ce côté femme-enfant que j’ai et que j’ai toujours eu, qui ne veut pas grandir donc il y a beaucoup de choses en lien avec l’immaturité. Je parle du fait que je suis sur scène à faire des blagues quand, à cette heure-là, toutes mes copines allaitent leur tribu…alors que ma tribu est toujours celle de Dana, à une heure du mat’, au bar en face… J. Je parle aussi de ce moral général pas bon pour tout le monde, je parle du fait que je cherche un psy, comme beaucoup de gens. Je dis d’ailleurs : « je ne sais pas ce qui est le plus triste dans cette histoire : moi qui me retrouve devant vous à faire des blagues pour tenter de réussir ma vie ? Ou vous, qui êtes venus de votre plein gré, pour tenter d’oublier la vôtre ? ». Voilà, je parle de plein de choses, de tout ce que j’essaie de faire dans la vie pour aller mieux et garder cette âme d’enfant : aller voir une voyante, une psy,…et de toutes ces choses qui nous angoissent tout le temps quand on allume la télé : après « 90 minutes enquête », je me retrouve sur le dark net à minuit, à essayer d’acheter des choses en me disant que je vais mourir…J’ai les patrons du spectacle, il faut coudre maintenant !

Merci, Marie-Cécile, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Ici tout commence : Interview croisée avec Stéphane Blancafort et Janis Abrikh !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Stéphane, bonjour Janis,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous nous retrouvons dans le cadre du festival 2023 de la fiction TV de La Rochelle, pour cette édition anniversaire. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de participer à cet évènement, qui vous permet notamment de rencontrer une partie de votre public ?

Janis : Effectivement, c’est extrêmement appréciable d’être présent ici et de pouvoir rencontrer les fans. Cela fait très plaisir, c’est même impressionnant de pouvoir rencontrer ces personnes qui nous suivent au quotidien. On les voit trop peu donc c’est chouette !

Stéphane : Ce qui est vraiment plaisant, c’est de pouvoir passer à travers le prisme de la télé, de traverser cette boite de verre et de rencontrer les gens qui sont super contents de nous rencontrer aussi. C’est un super échange, à chaque fois, c’est un vrai bonheur. C’est même parfois un peu éprouvant, tellement ça va vite et tellement il y a d’amour. En même temps, on ne pourrait pas partir 15 jours à la plage tous ensemble…

Janis : Il faudrait une très grande plage… J

Stéphane : C’est une grosse dose d’amour, qui peut être une grosse vague mais comme, derrière, on a quelques jours pour récupérer, tout va bien ! C’est vraiment du bonheur !

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur la série ou encore sur votre personnage ?

Stéphane : Ce qui ressort est toujours très lié à l’intrigue, forcément. Pour l’instant, on est axé sur les soi-disant dents longues de Marc Leroy et son côté machiavélique. C’est écrit comme cela, ça suppose cela mais je ne joue pas cela… En tout cas, c’est ce qui reste. C’est pour cela que je trouve l’écriture de qualité, elle te tend vers quelque chose qui n’est pas forcément une vérité. Je ne peux pas dire grand-chose sur l’intrigue en cours donc, quand on me pose la question, je suis un peu bloqué. Je réponds simplement que je suis très mauvais en ordinateur… J Les gens pensent aussi que mon personnage voudrait prendre la place du directeur, alors que Leroy, quand il est arrivé, ne s’est pas du tout présenté comme tel. Quand il en parle aux autres, il n’est pas comme cela. Donc pourquoi ça devrait être lui ?

 

 

Janis : A la diffusion, dans les premiers épisodes où Stéphane est présent, on a très vite eu le sentiment qu’il était là depuis longtemps, depuis le début. Pour moi, tu as toujours fait partie des murs de la série…Au-delà de ce que l’on vit en off et de la connexion que l’on peut avoir à l’image, vraiment, il y a une évidence ! C’est lié au fait que tu sois un perso charismatique. Tu es hyper masculin, tu imposes de suite quelque chose. Tu es rentré face à Teyssier par le biais de l’amitié parce que c’est comme cela qu’il peut t’écouter, tu es d’ailleurs l’un des seuls qui l’écoute, tu es son ami,… Là, il y a une situation qui se met en place et vous être un peu les deux poings du même métier. Par opposition, s’il y a Teyssier de l’autre côté, ça joue dans l’inconscient des gens…

Stéphane : Forcément…C’est en cela que c’est très bien écrit !

Janis : Et très bien casté…

Stéphane : Ce personnage est un beau cadeau, l’écriture et le descriptif m’ont plu dès le début, …Aventurier, talentueux, adulé,…Oui, ok !

Janis : Me concernant, ce qui revient, c’est qu’ils veulent que je prenne la place de Teyssier à la tête de l’institut… Tout le monde apprécie la place de Teyssier…

Stéphane : Non mais c’est dingue parce que Clothilde aussi !

Janis : Même Enzo… J. Non, pas du tout… J… Les gens me disent qu’ils apprécient la relation entre Joachim et Clothilde, que ça marche bien. Je prends toujours autant de plaisir à la défendre avec Elsa, c’est toujours un bonheur de jouer avec elle. Les gens apprécient le personnage, la légèreté dont il peut faire preuve, parfois, dans certaines situations, la solidarité qu’il peut avoir vis-à-vis de ses amis et de ses collègues. Il est toujours à l’écoute, il est toujours dans l’empathie, les gens l’apprécient pour ses qualités. Ses défauts sont peut-être plus de la maladresse mais, comme tout le monde, il en a. Il a grandi, il est un peu plus mature, même s’il a les mêmes qualités, avec toujours beaucoup de cœur.

 

 

La série va fêter ses 3 ans et la fidélité du public ne se dément pas. Sans doute que cela doit vous faire particulièrement chaud au cœur également ?

Stéphane : Oui ! C’est une preuve aussi que le travail est bien fait et qu’il y a de l’honnêteté par rapport à cela. Sinon je pense que les gens se lasseraient et partiraient. Encore une fois, c’est un vrai bel échange : on travaille bien, ils nous le rendent bien, ça motive aussi à continuer à bien travailler, c’est un bon moteur.

Janis : Je pense qu’il y a vraiment un cercle vertueux, je n’ai jamais rencontré personne qui m’a dit ne pas aimer. Les gens qui n’aiment pas ne connaissent pas et ceux qui ne connaissent pas, je leur dis que si tu commences, tu es foutu. Et c’est le cas…Ils regardent trois soirs et sont addictifs, ils ont envie de savoir ! On s’attache très vite aux personnages, ils sont hyper bien castés, hyper bien définis, on a tous notre identité, qu’elle soit physique, visuelle ou émotionnelle. C’est génial, il y a une composition infinie de scènes. Cela fait trois ans que je suis là, il y a plein de personnages avec lesquels je n’ai pas joué, que je n’ai pas rencontrés. Cela amène des situations et des séquences qui sont complètement différentes les unes des autres. Il y a énormément de possibilités et c’est génial ! On ne joue pas de la même manière avec Terence, qu’avec Aziz ou encore Benjamin…On a tous des couleurs différentes, j’espère d’ailleurs que j’aurai beaucoup de scènes avec Stéphane…Vraiment, c’est un grand coup de cœur…

Stéphane : Pour moi aussi…

Vos personnages respectifs vous permettent du coup une palette de jeu large et variée, ce qui doit être également très plaisant…

Stéphane : Oui, c’est une nourriture qui nous régale à chaque fois qu’elle est présentée. Tous les auteurs n’ont pas ces ingrédients-là en plateau, on a des gens qui écrivent pour nous et on se rend compte à la lecture de l’écriture de nos personnages qu’il y a un réel intérêt de leur part. Même un réel amour du personnage parce qu’ils l’écrivent selon comment on le joue et comment on le parle. Donc il y a une vraie connexion ! Quand on en parle avec eux, on sent qu’ils sont vraiment à fond dans leur métier et qu’ils nous apprécient, ce n’est pas fake !

Janis : La production a un amour profond pour tous les personnages parce que ce sont, malgré tout, un peu leurs enfants. Ils sont à l’origine de leur création, on leur donne vie mais ils les ont vus grandir. On a grandi dans cette série, avec ces personnages et eux nous voient grandir au fur et à mesure, évoluer, jouer des partitions. C’est quand même très intense, tu es habitué à l’exercice Stéphane, on a parfois des grosses journées, avec des séquences qui imposent des partitions et des parcours émotionnels assez différents, avec un temps de prépa court,… c’est un bon exercice, c’est une bonne école !

 

@ ITC / TF1

 

Stéphane : De passer par là permet de jongler avec pas mal de choses…

Janis : Et d’être prêt rapidement…

Vous évoquiez les gens de l’ombre, on peut citer l’équipe de décoration qui fait un travail remarquable. Ce dernier doit certainement vous aider à vous projeter dans vos personnages…

Stéphane : C’est aidant, déjà, au départ, pour accepter le projet. On nous propose, on regarde les images parce qu’on n’avait jamais vu, on voit que tout est chiadé, la lumière est belle, c’est bien tourné, le tempo est bon, le jeu est juste…Je n’aurais jamais regardé de moi-même si on ne m’avait pas proposé de jouer dedans. Après, quand tu y es, toutes ces choses-là aident au jeu aussi, elles aident à être crédible. Tout le monde bosse vraiment bien, c’est élégant, c’est classe, c’est raffiné, c’est la cuisine française, c’est un bout du patrimoine français. C’est beaucoup plus intéressant que de jouer un nième flic.

Janis : C’est ce que je disais aussi la première fois que l’on s’est vus, tout est pensé pour que l’on puisse effectivement donner le meilleur de nous-même, pour que l’on soit dans l’instant, dans le moment, pour que l’on croit à ce qui se passe : tu vas ouvrir un tiroir dans lequel il y a des torchons sérigraphiés double AA, torchons qui ne vont pas être vus au cadre mais qui nous donnent de la visibilité. Tout est fait pour nous aider…

On parle de cuisine depuis tout à l’heure, justement, n’est-ce pas trop tentant, sur le tournage, de picorer dans les assiettes ?

Stéphane : Non, je n’ai pas été confronté à cela parce qu’on ne voit pas ces plats si on n’est pas en cuisine ou à l’atelier. Donc ça va vraiment dépendre de notre emploi du temps, il y a beaucoup de scènes qui se passent à l’amphi ou au parc, voire au château. Mais c’est toujours bien présenté et c’est toujours très bon ! Parfois, tu découvres des saveurs venues d’ailleurs….Il faut reconnaitre la qualité des personnes qui travaillent autour de nous. Quand c’est dans l’assiette, c’est bien présenté, beau, harmonieux et bon. La production met les moyens, ne lésine pas, a envie de faire bien…

 

@ CAPA Pictures / ITC / TF1

 

Janis : La pièce de bœuf de l’autre fois…je l’envisageais bien !

Stéphane : A noter que Frédéric Diefenthal aime bien finir les platsJ. Il n’y a pas de gaspillage !

Stéphane, depuis votre arrivée récente, la famille se construit petit à petit, votre deuxième fils a quitté l’armée pour passer le concours de l’institut. On ne dévoilera rien mais cela permettra sans doute un jeu complémentaire pour étoffer un peu plus encore le panel du personnage…

Stéphane : Il est cuisinier mais il est père aussi. C’est un sacré poids dans la besace, on verra comment il s’en sort par rapport à cela. S’il y a vraiment un domaine qui est compliqué, c’est la paternité. Un don est inné, il s’entretient avec le travail mais on ne nous a jamais appris à être papa, il n’y a pas d’école pour cela. Donc, oui, ça va donner une nouvelle couleur, voire plus…

A l’aube de cette nouvelle saison, que peut-on vous souhaiter pour celle-ci ?

Janis : De gagner à l’EuroMillions J…et la santé ! Etre heureux…

Stéphane : Vraiment, de continuer longtemps à prendre autant de plaisir à vous retrouver, à jouer, à être dans cet univers-là…

Janis : Et à rencontrer des gens formidables… J…Me concernant, vous pouvez me souhaiter de continuer à avoir toujours autant de plaisir à jouer justement avec des gens formidables, à m’amuser, à bien me sentir dans le personnage…

Merci à tous les deux pour vos réponses !

Publié dans Télévision

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Ici tout commence : Aurélie Pons évoque la série quotidienne de TF1 ainsi que Salomé, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

@ Fabien Malot / ITC / TF1

 

 

Bonjour Aurélie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous nous retrouvons au festival 2023 de la fiction TV à La Rochelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici, afin notamment de rencontrer votre fidèle public ?

Oui, bien sûr ! C’est la première fois que je viens à ce festival, j’avais simplement fait celui de Monaco précédemment. Vraiment, c’est toujours impressionnant ! Encore plus ici qu’à Monaco d’ailleurs car il y a davantage de monde. C’est toujours une vague d’amour énorme. A Monaco, j’avais eu une sorte de nostalgie ensuite, un sentiment bizarre qui m’avait traversée parce qu’on reçoit tellement d’amour qu’après coup, on se sent presque un peu seule. C’était presque comme une rupture…En même temps, c’est intense dans les énergies, dans les émotions mais c’est tellement beau, c’est tellement un plaisir de rencontrer toutes ces personnes.

D’ailleurs, quels principaux retours avez-vous généralement du public, sur votre personnage ou sur la série ?

Je n’ai pas Twitter, je ne lis pas beaucoup les retours, honnêtement car je suis assez sensible, je suis un peu une éponge. C’est vrai que si je lis tout et si je prends tout en considération, tant le positif que le négatif, ça va trop me biaiser en fait. Le but est de ne pas changer, de rester comme on est je pense. Pour cela, j’ai tendance à ne pas trop regarder. Cela fait quand même partie du travail, c’est donc important de le faire de temps en temps et c’est génial de profiter de festivals pour en échanger directement avec les gens. En tout cas, c’est un plaisir de savoir qu’on est suivis. On ne se sent jamais seul du coup, c’est un sentiment très chaud dans le cœur de savoir que les gens sont là, c’est certain !

 

@ Fabien Malot / ITC / TF1

 

Quel regard portez-vous à présent sur Salomé, votre personnage ?

C’est un sentiment de grande gratitude ! 3 ans, ce n’est pas rien mais, surtout, j’ai l’impression d’avoir joué différents rôles : entre la Salomé du début et celle de maintenant, il s’est passé tellement de choses, que ce soit dans l’amitié ou en amour. Ou bien encore dans sa personnalité : torturée au début, elle m’a ensuite emmenée dans des registres comiques. C’est une chance unique d’avoir cette palette de jeu, d’émotions, de couleurs avec ce personnage. Les auteurs me régalent ! Aujourd’hui, elle a un côté plus affirmé, elle devient carrément cheffe, elle a même un côté un peu maternel avec Léonard et Maya. C’est donc vraiment une chance de fou !

On peut donc dire que Salomé a muri, grandi et qu’elle s’affirme encore plus à présent, professionnellement notamment…

Exactement, maintenant elle est un peu plus affirmée, elle est davantage cheffe qu’élève, c’est très bien !

Au fur et à mesure de ces années sur le plateau à la côtoyer, sans doute qu’il y a de vous en elle et inversement ?

Bien sûr ! C’est ce qui se passe souvent sur le format d’une quotidienne. Les auteurs sont très à l’écoute, nous regardent dans le jeu et s’adaptent en fait à notre personnalité. Parfois même, ça les inspire pour écrire sur les personnages. Donc oui, c’est vrai que l’on est assez proches de nos personnages. C’est pour cela que ça peut être compliqué, dans la rue, quand on croise des gens et qu’ils nous appellent parfois avec le prénom de notre personnage : ils nous considèrent comme leurs amis, ce que je peux comprendre mais on est des personnes en fait à part entière aussi, on a une personnalité, une histoire, une famille, une éducation, un parcours complètement uniques. La série reste une fiction…Parfois, je comprends que ce soit très difficile pour les gens de l’entendre mais, dans la vraie vie, je suis assez réservée, j’ai un côté un peu timide, j’aime bien ma solitude aussi. D’ailleurs, je m’en excuse, des gens peuvent parfois, au moment d’une rencontre, être un peu déçus de ne pas me trouver câline. Déjà dans ma vie personnelle, je ne suis pas très tactile…Salomé est un personnage…

On le sait, le rythme d’une quotidienne est soutenu. On imagine que, au fur et à mesure, vous vous sentez de plus en plus à l’aise face à cette organisation ?

Oui, c’est vrai qu’avec les années, on prend plus d’aisance et d’expérience, on bosse pas mal, c’est une école ! Franchement, je dis souvent que je n’ai pas fait d’école de théâtre ou de cinéma, mais que j’ai fait ITC et que c’est ma meilleure école. C’est incroyable, même techniquement parlant…Cela m’a donné l’envie de réaliser. Maintenant, j’arrive à savoir les focales, les cadres, les filtres couleur sur le plateau grâce à la trentaine de réalisateurs différents que j’ai connus. Techniquement parlant, c’est la meilleure école : on est dans une fourmilière, les gens nous voient nous à l’image, sur le devant mais, derrière, c’est un truc de fou. J’adore tous les techniciens, tous sont super talentueux, on crée tous ensemble, je continue à apprendre et j’en suis trop contente.

 

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@ Fabien Malot / ITC / TF1

 

Parmi les gens de l’ombre que vous évoquiez, il y a notamment les équipes de décoration, qui font un travail remarquable dans les détails, pour vous rappeler l’institut en permanence. Ce qui doit certainement vous aider un peu plus encore à vous projeter dans vos personnages…

Tous ces gens de l’ombre sont incroyables ! Le travail de décoration est gigantesque, celui des accessoiristes également qui vont jusqu’à nous fournir des carnets et stylos, sans oublier les équipes culinaires qui préparent les plats, dans une petite cuisine à côté de celle que l’on voit à l’écran. On peut citer également les techniciens lumière, les techniciens son avec les perches, les réalisateurs et leurs assistants, les maquilleuses, les costumiers, …J’en oublie sans doute…Les producteurs sont tout autant incroyables, tout comme la chaine ou encore la trentaine d’auteurs. Tout cela est énorme : on est juste la façade et, derrière, le travail de chacun est gigantesque.

Justement, à propos de cuisine, n’est-ce pas trop tentant de voir de si bons plats à longueur de tournages ?

Oh si, on a envie de manger toute la journée, de 8h à 19hJ

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

De continuer à rêver tous ensemble, avec toute la team et tous les téléspectateurs, pour que l’on continue à avancer ensemble !

Merci, Aurélie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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