Ici tout commence : Aurélie Pons évoque la série quotidienne de TF1 ainsi que Salomé, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

@ Fabien Malot / ITC / TF1

 

 

Bonjour Aurélie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous nous retrouvons au festival 2023 de la fiction TV à La Rochelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici, afin notamment de rencontrer votre fidèle public ?

Oui, bien sûr ! C’est la première fois que je viens à ce festival, j’avais simplement fait celui de Monaco précédemment. Vraiment, c’est toujours impressionnant ! Encore plus ici qu’à Monaco d’ailleurs car il y a davantage de monde. C’est toujours une vague d’amour énorme. A Monaco, j’avais eu une sorte de nostalgie ensuite, un sentiment bizarre qui m’avait traversée parce qu’on reçoit tellement d’amour qu’après coup, on se sent presque un peu seule. C’était presque comme une rupture…En même temps, c’est intense dans les énergies, dans les émotions mais c’est tellement beau, c’est tellement un plaisir de rencontrer toutes ces personnes.

D’ailleurs, quels principaux retours avez-vous généralement du public, sur votre personnage ou sur la série ?

Je n’ai pas Twitter, je ne lis pas beaucoup les retours, honnêtement car je suis assez sensible, je suis un peu une éponge. C’est vrai que si je lis tout et si je prends tout en considération, tant le positif que le négatif, ça va trop me biaiser en fait. Le but est de ne pas changer, de rester comme on est je pense. Pour cela, j’ai tendance à ne pas trop regarder. Cela fait quand même partie du travail, c’est donc important de le faire de temps en temps et c’est génial de profiter de festivals pour en échanger directement avec les gens. En tout cas, c’est un plaisir de savoir qu’on est suivis. On ne se sent jamais seul du coup, c’est un sentiment très chaud dans le cœur de savoir que les gens sont là, c’est certain !

 

@ Fabien Malot / ITC / TF1

 

Quel regard portez-vous à présent sur Salomé, votre personnage ?

C’est un sentiment de grande gratitude ! 3 ans, ce n’est pas rien mais, surtout, j’ai l’impression d’avoir joué différents rôles : entre la Salomé du début et celle de maintenant, il s’est passé tellement de choses, que ce soit dans l’amitié ou en amour. Ou bien encore dans sa personnalité : torturée au début, elle m’a ensuite emmenée dans des registres comiques. C’est une chance unique d’avoir cette palette de jeu, d’émotions, de couleurs avec ce personnage. Les auteurs me régalent ! Aujourd’hui, elle a un côté plus affirmé, elle devient carrément cheffe, elle a même un côté un peu maternel avec Léonard et Maya. C’est donc vraiment une chance de fou !

On peut donc dire que Salomé a muri, grandi et qu’elle s’affirme encore plus à présent, professionnellement notamment…

Exactement, maintenant elle est un peu plus affirmée, elle est davantage cheffe qu’élève, c’est très bien !

Au fur et à mesure de ces années sur le plateau à la côtoyer, sans doute qu’il y a de vous en elle et inversement ?

Bien sûr ! C’est ce qui se passe souvent sur le format d’une quotidienne. Les auteurs sont très à l’écoute, nous regardent dans le jeu et s’adaptent en fait à notre personnalité. Parfois même, ça les inspire pour écrire sur les personnages. Donc oui, c’est vrai que l’on est assez proches de nos personnages. C’est pour cela que ça peut être compliqué, dans la rue, quand on croise des gens et qu’ils nous appellent parfois avec le prénom de notre personnage : ils nous considèrent comme leurs amis, ce que je peux comprendre mais on est des personnes en fait à part entière aussi, on a une personnalité, une histoire, une famille, une éducation, un parcours complètement uniques. La série reste une fiction…Parfois, je comprends que ce soit très difficile pour les gens de l’entendre mais, dans la vraie vie, je suis assez réservée, j’ai un côté un peu timide, j’aime bien ma solitude aussi. D’ailleurs, je m’en excuse, des gens peuvent parfois, au moment d’une rencontre, être un peu déçus de ne pas me trouver câline. Déjà dans ma vie personnelle, je ne suis pas très tactile…Salomé est un personnage…

On le sait, le rythme d’une quotidienne est soutenu. On imagine que, au fur et à mesure, vous vous sentez de plus en plus à l’aise face à cette organisation ?

Oui, c’est vrai qu’avec les années, on prend plus d’aisance et d’expérience, on bosse pas mal, c’est une école ! Franchement, je dis souvent que je n’ai pas fait d’école de théâtre ou de cinéma, mais que j’ai fait ITC et que c’est ma meilleure école. C’est incroyable, même techniquement parlant…Cela m’a donné l’envie de réaliser. Maintenant, j’arrive à savoir les focales, les cadres, les filtres couleur sur le plateau grâce à la trentaine de réalisateurs différents que j’ai connus. Techniquement parlant, c’est la meilleure école : on est dans une fourmilière, les gens nous voient nous à l’image, sur le devant mais, derrière, c’est un truc de fou. J’adore tous les techniciens, tous sont super talentueux, on crée tous ensemble, je continue à apprendre et j’en suis trop contente.

 

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@ Fabien Malot / ITC / TF1

 

Parmi les gens de l’ombre que vous évoquiez, il y a notamment les équipes de décoration, qui font un travail remarquable dans les détails, pour vous rappeler l’institut en permanence. Ce qui doit certainement vous aider un peu plus encore à vous projeter dans vos personnages…

Tous ces gens de l’ombre sont incroyables ! Le travail de décoration est gigantesque, celui des accessoiristes également qui vont jusqu’à nous fournir des carnets et stylos, sans oublier les équipes culinaires qui préparent les plats, dans une petite cuisine à côté de celle que l’on voit à l’écran. On peut citer également les techniciens lumière, les techniciens son avec les perches, les réalisateurs et leurs assistants, les maquilleuses, les costumiers, …J’en oublie sans doute…Les producteurs sont tout autant incroyables, tout comme la chaine ou encore la trentaine d’auteurs. Tout cela est énorme : on est juste la façade et, derrière, le travail de chacun est gigantesque.

Justement, à propos de cuisine, n’est-ce pas trop tentant de voir de si bons plats à longueur de tournages ?

Oh si, on a envie de manger toute la journée, de 8h à 19hJ

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

De continuer à rêver tous ensemble, avec toute la team et tous les téléspectateurs, pour que l’on continue à avancer ensemble !

Merci, Aurélie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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