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France 2 / Et doucement rallumer les étoiles : Jean-Jérôme Esposito nous parle de Paul, son personnage dans ce magnifique téléfilm !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Jean-Jérôme,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le 29 mars prochain, sur France 2, dans le téléfilm « Et doucement rallumer les étoiles », sous les traits de Paul. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de participer à cette belle aventure ?

Complètement ! C’est toujours un plaisir de travailler dans le travail bien fait. Dès la lecture du scénario, tu lis quelque chose d’une qualité rare, tu sais que tu vas travailler avec un réalisateur que tu apprécies beaucoup, pour avoir déjà collaboré avec lui. Tu es enchanté de travailler sur un aussi beau projet, même si la thématique est assez délicate. Justement, ça rendait le projet encore plus fort car parler du suicide des ados n’est pas évident. Quand c’est aussi bien fait que cela, c’est toujours gratifiant pour un artiste de participer à un tel projet.

Quel regard portez-vous sur Paul, votre personnage ? Avec vos mots, comment le caractérisez-vous ?

Paul est un gendarme, c’est lui qui va amener la famille dans toutes les démarches administratives autour du suicide de la petite. En plus d’être gendarme, il est le voisin de la famille depuis toujours donc il a vu grandir cet enfant. C’est ce qui m’intéressait dans le rôle, il y a la fonction de gendarme mais, à un moment donné, face à des actes terribles comme cela, quand tu connais les personnes, tu ne peux plus être simplement gendarme. Tu es un homme, un humain, tu es en compassion avec tes voisins, avec la famille, avec tes amis donc ça m’a tout de suite parlé et c’est ce qui m’a intéressé d’incarner dans ce personnage secondaire. A quel moment dans la vie de quelqu’un qui est gendarme, d’un coup, tu n’es plus dans ta fonction, tu es touché au plus profond de toi-même par ce qui se passe et comment tu fais pour rester dans les clous professionnels, pour accompagner, pour être en compassion, sans trop non plus parce qu’il faut que les affaires se fassent ? Donc c’était assez intéressant, en tant qu’acteur, de travailler sur un personnage comme celui-ci.

Au moment de vous l’approprier, vous étiez-vous d’ailleurs plongé dans le roman duquel est inspiré ce téléfilm, « Ma vie ne sait pas nager », pour mieux encore appréhender l’origine du projet ?

Cela m’arrive souvent de le faire. Par exemple, il y a quelques années, j’avais tourné dans « Loin des hommes », une adaptation d’une nouvelle d’Albert Camus et je m’y étais plongée. Là, en fait, le scénario m’a suffi, je n’ai pas voulu lire le bouquin, je le lirai certainement dans les années à venir car c’est une thématique très intéressante. Le scénario était assez fort pour que mon travail soit inspiré de l’écriture.

 

© François Lefebvre – Escazal Films

 

Au-delà d’un chouette casting sur ce programme, le cadre de tournage était particulièrement agréable, ce qui permet également une belle qualité d’image et de rendu…

Complètement ! Vous savez, toutes les tragédies grecques se passent au bord de l’eau, ce qui rend le drame encore plus dramatique, dans le sens où, dans les tragédies grecques, l’eau et la mer représentent la possibilité de s’échapper du drame. Là, le fait que ce drame se passe dans un endroit idyllique, où tout parait sublime, au bord de l’eau, où on a l’impression que rien ne peut déranger la vie heureuse de cette petite fille, rend les choses encore plus fortes à l’écran. En effet, il y a la qualité des images de Thierry, où toute cette beauté va encore plus souligner le drame, ce qui est intéressant. On y voit la beauté de la vie à côté de la nature et d’un coup, on se demande pourquoi ces personnages vivent ce drame. Au-delà du drame, il faut reconstruire autour de toute cette beauté proposée, comme l’indique le titre.

Peut-être avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir le rendu final ?

Je l’ai déjà vu deux fois, notamment en novembre à Paris et, franchement, je suis ravi. J’aime mon métier, il me passionne et quand tu participes à un aussi beau projet, tu te dis « tiens, j’ai bien fait mon travail » et c’est gratifiant, ça fait plaisir. C’est un très beau projet, il y a une distribution magnifique, en démarrant par Cassiopée, cette actrice qui fait une performance extraordinaire. Je n’oublie pas non plus David, Elodie ou Marie-Christine, qui ont un niveau de jeu extraordinaire eux-aussi. Vraiment, je me suis régalé à être spectateur de leur travail. Je tire mon chapeau à l’équipe qui a mené cette histoire d’une main de maitre.

Du coup, vous avez sans doute hâte de découvrir les retours des téléspectateurs pour partager avec eux leur ressenti ?

Complètement ! J’espère que ce sera vu par beaucoup de monde parce que ça mérite vraiment une belle audience, dans le sens où ça m’a fait réfléchir. Je suis père de famille, j’ai un ado à élever, on se pose plein de questions, on pense que l’essentiel est à un endroit et, dès fois, on se trompe. Je pense que ce téléfilm vient apporter des réponses sur des choses qui nous échappent, à nous parents face à des ados. Cela nous rassure, ça nous fait poser d’autres questions, c’est vraiment intéressant et j’espère que bon nombre de téléspectateurs regardera ce téléfilm. Même si le sujet est dramatique et qu’on souhaite qu’il n’arrive à personne, ce film fait grandir !

En complément, quels sont vos autres projets artistiques en ce moment ?

Je suis beaucoup au théâtre en ce moment, je joue deux seuls en scène. Notamment « En quarantaine, » que je joue la veille, le 28, à La Ciotat. Sans oublier « Uppercut », qui parle de migrants, sous fond de boxe anglaise, où nous sommes 6 sur scène. Je travaille sur un projet qui verra le jour en mars 2024, sur un auteur algérien. La pièce est magnifique, ça s’appelle « Les généreux ». J’ai des journées assez chargées mais sur des projets très forts donc je suis très heureux de cela. Vous pourrez aussi me retrouver prochainement à la télé, notamment dans une série d’adaptation moderne de « La peste » de Camus et dans la série « Marianne ». Je serai aussi dans le film « Et la fête continue ».

Merci, Jean-Jérôme, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 2 / Et doucement rallumer les étoiles : Cassiopée Mayance évoque son double rôle dans ce téléfilm !

Publié le par Julian STOCKY

© François Lefebvre – Escazal Films

 

Bonjour Cassiopée,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le 29 mars prochain, sur France 2, dans le téléfilm « Et doucement rallumer les étoiles », sous les traits de Camille et de Marie. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de participer à cette belle aventure ?

Oui, une très très grande ! C’est vrai qu’avoir l’occasion de jouer un double rôle arrive très rarement, surtout à mon âge. Cela a un travail très intéressant et ça m’a beaucoup enrichie.

D’ailleurs, qu’est-ce qui vous avait plu dans ce projet, notamment, on peut le penser, dès la lecture du scénario ?

Déjà, le fait de jouer un double rôle, ce qui est un challenge qui n’est pas négligeable. Mais aussi le sujet, qui est très lourd, très dur et encore aujourd’hui tabou. Dans pas mal de situations, on ne parlerait pas du suicide comme cela. Donc c’est vrai que c’est plaisant de pouvoir en parler et surtout d’avoir cette approche qui n’est pas morbide, c’est plus sur la déconstruction et reconstruction après la perte d’une sœur, d’un enfant, d’une amie…C’est vraiment cette question qui a été abordée de manière très légère, pour ce sujet qui est quand même très lourd et très compliqué.

Quel regard portez-vous sur Camille et Marie, vos deux personnages ? Avec vos mots, comment les caractérisez-vous ?

C’est vrai que, pour les avoir travaillés, ce sont deux personnages qui, certes, ont le même physique et pratiquement la même voix mais qui sont complètement différents et qui n’ont pas du tout la même vision de la vie. C’est vrai que travailler ces deux personnages m’en a appris beaucoup. Pour les décrire, je dirais que Marie a ce côté très solaire, c’est pour cela d’ailleurs qu’on ne comprend pas pourquoi elle se suicide. Elle est talentueuse, on dirait qu’elle a tout pour elle et, finalement, elle cache un grand mal-être. Sa sœur, qui est plus réservée et plus timide, va avoir plus de force que Marie. Le fait d’aborder cette question en disant que c’est Marie qui, normalement, avait tout pour être bien, qui décide de se suicider est une surprise. On voit la reconstruction de sa sœur, Camille, qui, au départ, était très timide, pratiquement effacée par rapport à Marie avant de devenir petit à petit celle qu’elle va devenir. Je trouve cela hyper beau comme message.

 

© François Lefebvre – Escazal Films

 

Au moment de vous les approprier, vous étiez-vous d’ailleurs plongée dans le roman duquel est inspiré ce téléfilm, « Ma vie ne sait pas nager », pour mieux encore appréhender l’origine du projet ?

Oui, totalement ! J’ai lu le livre, pas en entier mais sur certains passages, vu que le film s’en inspire, sans en être l’histoire exacte. C’était très intéressant aussi de voir dans quoi a été puisée l’origine du projet. J’ai aussi eu l’occasion d’avoir une semaine de préparation en amont du tournage, avec toute l’équipe créative et artistique. J’ai notamment pu discuter très longuement avec le réalisateur, Thierry Petit, et les deux scénaristes, du sujet, de ce qu’ils voulaient faire retranscrire et de ce que j’avais compris à ma première lecture du scénario, pour mettre toutes les idées à plat et qu’on soit tous sur la même longueur d’onde. Après, j’ai envie de dire que ça a été un travail de détail. On a fait toute cette création costumes, où j’ai pu assister à l’achat des costumes avec la costumière. On a fait une création coiffure pour les deux jumelles, une création maquillage,…tous ces petits détails qui n’ont pas forcément l’air importants au début mais qui ont leur importance et qui permettent, autant que possible, aux spectateurs de savoir de suite quelle jumelle est à l’écran.

D’ailleurs, comment avez-vous appréhendé le fait de jouer deux personnages dans le même programme ?

C’est vrai que c’était une de mes plus grandes craintes, de ne pas arriver à créer deux personnages différents. Parce que, quand on travaille deux jumelles sur un même projet, le danger que l’on a est de se perdre entre les deux. Si on se perd nous, en tant qu’acteur, on perd le spectateur aussi. C’est vrai que j’ai dû beaucoup travailler avec le réalisateur et les scénaristes. Mais il y avait aussi ce côté où il fallait quelque part que je lâche prise, où il ne fallait pas trop réfléchir non plus parce que, une fois qu’on a bien travaillé les personnages, qu’on les connait bien, ça finit par être naturel. J’ai eu la chance, sur le tournage, d’avoir une doublure, qui portait une perruque et qui était là pour faire les scènes notamment où les jumelles se parlent, afin que les deux soient dans le même plan. C’est vrai que pouvoir travailler avec quelqu’un en face qui était une vraie réplique a aussi beaucoup aidé parce que je ne jouais pas avec une balle de tennis, que l’on peut avoir au cinéma. Il y avait vraiment quelqu’un en face de moi et le fait d’avoir un vrai échange change la donne…

 

© François Lefebvre – Escazal Films

 

Au-delà d’un chouette casting sur ce programme, le cadre de tournage était particulièrement agréable, ce qui permet également une belle qualité d’image et de rendu…

C’est ça ! Le but était de tourner le film dans un cadre très doux et très lumineux. C’est à Cassis et on ne voulait pas avoir une approche morbide mais plus légère, dans l’espoir. Le fait d’avoir ce cadre idyllique, avec des paysages vraiment splendides, donne un côté au film qui n’est pas plombant. Le but n’était pas, justement, d’être plombant mais de voyager à travers les différentes visions du deuil que peut avoir chaque personne, sans avoir un côté lourd.

On ne l’a pas encore dit, vous avez été élue meilleure espoir féminin au Festival de la télévision de Luchon 2022. Cela a certainement dû vous faire chaud au cœur ?

Exactement ! Je ne m’y attendais pas du tout, à vrai dire, quand on y est allés. Déjà, c’était incroyable que ce film soit sélectionné dans ce festival et le fait de recevoir ce prix, je n’y ai pas cru tout de suite et cela m’a conforté dans l’idée que, quelque part, mon travail était réussi. L’idée me plait que je puisse être une sorte de représentante de cette cause car, comme je l’ai dit avant, c’est un sujet qui est encore très tabou. Il y a beaucoup d’adolescents qui, aujourd’hui encore, vivent ce mal-être, c’est vraiment un sujet dont on n’ose pas parler. Le fait d’avoir pu faire ce film et, quelque part, d’avoir pu délier les langues, que ce soit au niveau des ados, des parents ou des grands-parents, a été un vrai privilège et je suis très fière de cela.

 

© François Lefebvre – Escazal Films

 

Peut-être avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir le rendu final ?

Oui, c’était dingue ! La première fois, je l’ai vu sur mon ordinateur, ça m’a fait bizarre. Je regarde très rarement les films que je fais mais quand on regarde un film dans lequel on joue, on a les souvenirs des scènes tournées mais voir le rendu final d’un point de vue extérieur est toujours intéressant. Cela permet de le voir à travers les yeux du réalisateur et après son montage. On a eu, plus tard, une projection d’équipe. Le fait de le voir dans un cinéma et pas sur mon ordinateur dans ma chambre change aussi beaucoup la donne. C’est vrai que c’étaient deux visions du film différentes mais il me tient beaucoup à cœur et me bouleverse encore aujourd’hui.

Du coup, vous avez sans doute hâte de découvrir les retours des téléspectateurs pour partager avec eux leur ressenti ?

Exactement ! J’ai hâte de voir quel impact ce film aura et je pense qu’il aura un impact positif, en tout cas je l’espère.

En complément, quels sont vos autres projets artistiques en ce moment ?

Je suis actuellement Zia dans « Les Mystérieuses Cités d’Or - Le musical », sur scène. Et je serai bientôt sur Disney+ dans « Antigang, la relève ».

Merci, Cassiopée, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Rudy évoque sa belle aventure aux Philippines !

Publié le par Julian STOCKY

©A.ISSOCK/ALP/TF1

 

Bonjour Rudy,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », visible chaque mardi soir sur TF1. D’ailleurs, la diffusion des images ravive-t-elle certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, totalement ! Bien que l’on connaisse la suite, bien que l’on connaisse ce que l’on a fait, bien que l’on sache ce qui s’est passé, le fait de se revoir à la télé nous replonge totalement dans l’aventure. Cela remet de l’adrénaline, ça remet de l’action, ça remet des émotions et ça remet de la frustration !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

C’est pour l’ensemble de ce que représente « Koh Lanta » : le côté aventure, le côté un peu aventurier qui dort sans aucune aide, un peu à la survivor, le côté sportif avec tant les épreuves collectives que celles individuelles, aussi le côté stratégie où l’humain est très très difficile à gérer.

Dès les premières minutes de l’aventure, Denis vous annonce l’existence, cette saison, du talisman du feu sacré. Comment aviez-vous alors réagi ? Aviez-vous rapidement compris l’impact qu’il pourrait avoir ?

Je vous avouerais que, dès le début, pas trop. Comme c’est le début, on se demande encore de quelle manière l’utiliser si jamais on l’avait. Après, une fois qu’on commence à l’avoir, qu’on est dans le jeu et qu’on a vu comment l’utiliser, ça s’est éclairci. C’est quelque chose de nouveau et de terrible. C’est totalement fou d’avoir le talisman, on peut tout regagner, aussi bien dans son équipe que dans l’équipe adverse.

Les premiers jours sont toujours particulièrement intenses, entre la découverte des autres, la construction de la cabane, le feu à faire, … Comment les aviez-vous vécus ?

Beaucoup d’excitation. C’est là que l’aventure commence, on découvre son équipe, on découvre plus individuellement chaque coéquipier de son équipe, avec qui ça peut matcher ou pas, on voit avec qui on peut commencer à s’allier. Sur le camp, il faut s’activer. C’est là où on s’aperçoit qu’il faut vraiment tout faire ! Il faut construire la cabane de A à Z, il faut aller chercher à manger, découvrir l’ile de fond en comble, fouiller…et ce n’est pas une partie de plaisir. Ce que l’on voit à la télé et ce que l’on fait réellement, c’est décuplé puissance 10, c’est vraiment dur.

Lors de la reconstitution des équipes, votre rôle a été plus que prépondérant, avec Gilles également. Vous aviez d’ailleurs annoncé de suite à vos camarades que vous alliez rabattre les cartes. Quelle stratégie aviez-vous alors adoptée dans le choix des aventuriers ?

Ma stratégie était quand même d’orienter Gilles vers ses affinités du début. Pour moi, même si j’ai dit que j’allais rabattre les cartes et mettre tout à plat, j’avais quand même en tête de garder mes affinités et de lui donner les siennes. J’avais juste à mettre Grâce et Nicolas dans une équipe et je savais totalement qu’il allait les choisir. Et je savais que, par la suite, je pouvais récupérer Estéban et Tania.

Lors de l’épisode de ce mardi, selon vous, avec le recul, qu’est-ce qu’il a manqué à votre équipe sur le jeu d’immunité, avec ces fameux sacs à stabiliser ?

Sur cette épreuve-là, un peu plus de précision. Clem a pratiquement tout mis, je crois que j’en ai mis 2. Sur le début, j’ai un peu cafouillé sur ma position, même si, pour moi, ça n’a pas trop impacté à la défaite, elle a vraiment été sur l’arbre où il fallait lancer les sacs. Même si on recommençait, ça serait la même. C’est vraiment le facteur chance et ils en ont eue plus que nous. Ce jeu était délicat, je l’impacte vraiment au facteur chance.

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Totalement inquiet parce que j’ai très vite compris que la tendance allait changer. Sur la stratégie du début où tout le monde m’a dit « oui, on vote Anne-Sophie », j’avais plus ou moins senti que c’était trop lisse, trop simple et j’avais compris que c’était ou moi ou Estéban mais plutôt moi qui étais visé. Donc, à quelques heures du conseil, j’essaie de jouer un coup de poker. Mais je n’ai pas eu assez de temps pour ficeler mon mensonge, qui était de dire que j’avais trouvé un collier. Il a donc été fait un peu à la vas-vite, ça a permis de mettre un petit doute mais pas suffisamment pour retirer les votes contre moi

Lorsque vous voyez votre nom apparaitre à autant de reprises sur les bulletins, comment réagissez-vous ?

Je me demande alors le pourquoi du comment. Quand les ex-jaunes votent contre moi, c’est tout à fait normal. Eux, c’est leur but d’éliminer les rouges, c’était leur rôle on va dire. Donc Fred, Quentin et Clémence, je ne leur en veux pas du tout, c’est leur jeu, c’est bien joué. Mais les personnes à qui j’en veux un petit peu – après, c’est le jeu, il n’y a rien de fou -, ce sont Anne-Sophie et Helena, qui se sont alliées aux jaunes. Je ne pouvais pas comprendre qu’à ce stade-là du jeu, elles se soient désolidarisées des rouges pour avancer avec les jaunes. Alors qu’au début, on était en supériorité numérique…il ne fallait pas éliminer Tania, il fallait éliminer un ancien jaune, on aurait pu aller jusqu’à la réunification et être bien niveau supériorité numérique des rouges.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Il y en a plusieurs. Le premier, c’est d’avoir connu des gens extraordinaires, d’avoir fait une aventure extraordinaire. Beaucoup de fierté quand, dans l’épisode 2, c’est moi qui fais gagner mon équipe. Et d’avoir pu tenir au moins jusqu’où j’ai été. Même si j’aurais préféré aller jusqu’à la réunification, aller même plus loin que la réunification, jusqu’à voir les poteaux, je suis content d’avoir été aux Philippines et d’avoir participé au jeu. Je pense que la pire des places dans « Koh Lanta » est de partir le premier…

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Je dirais qu’il y en a deux. En un, je dirais la faim, forcément. On ne mange pas, on n’a pas beaucoup d’énergie, on n’est pas au maximum de sa force pour pouvoir faire les épreuves. De deux, l’humain : quand on fait confiance, quand on croit que l’on a une bonne stratégie, qu’on est unis dans son équipe, on s’aperçoit que non et la tendance change. L’humain…c’est très compliqué de faire confiance, de gérer et d’avancer à l’aveugle.

Sur le camp, quelles principales tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

J’ai envie de vous dire que rien n’était vraiment agréable parce que vous êtes fatigué pour aller chercher à manger…Il fait hyper chaud ou il pleut. Construire la cabane devient vite fatiguant, cherchant à manger aussi. J’ai aimé plonger, j’ai aimé aller pêcher parce que c’était amusant mais tout devient vite fatiguant et tout n’est pas forcément agréable.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure ?

Si demain on m’appelait pour une nouvelle saison, totalement, totalement ! Je saurais comment agir, c’est clair que je ne me mettrais plus en avant comme je l’ai été, je serais beaucoup plus discret et je serais plus fort en natation.

Merci, Rudy, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Benjamin revient pour nous sur son abandon !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Benjamin,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », visible chaque mardi soir sur TF1. D’ailleurs, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place quelques mois en arrière ?

Pour moi, la diffusion m’a rappelé, oui, beaucoup de choses. Premièrement, la difficulté qu’on peut vivre là-bas, tout ce qui est humidité, froid, fatigue, chaleur aussi puisqu’il fait très chaud au soleil…plein plein de choses. Et, évidemment, du bon parce que, quand je regarde les images, c’est plein de bons souvenirs aussi avec quelques aventuriers et dans les épreuves.

Si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

De base, j’ai toujours regardé, j’étais fan de l’émission donc ça m’a toujours donné envie. Mon père, il y a 10 ans, s’était inscrit au casting et il avait fait quasiment toutes les étapes jusqu’à celle finale mais sans être pris. Je postulais pour la première fois, j’ai été pris, je me suis dit que j’allais prendre sa relève et essayer de le rendre fier. Donc c’était une motivation en plus mais, de base, je suis fan de l’émission…

Dès le début de l’aventure, Denis annonce à tous l’existence, cette saison, du talisman du feu sacré. Comment aviez-vous réagi à cette annonce ? Aviez-vous rapidement compris les impacts que cela pourrait avoir ?

Alors, honnêtement, sur les premières explications, ce n’était pas clair pour moi, je n’avais pas bien compris. Après, bien sûr, avec l’utilisation et de nouvelles explications, j’ai vraiment pris conscience de l’importance du talisman. C’est une arme vraiment vraiment très sympa, qui apporte beaucoup de piment au jeu. Il vaut mieux l’avoir que ne pas l’avoir.

On le sait, les premiers jours d’aventure sont toujours intenses, entre découverte des autres, manque de nourriture et appropriation des lieux. Comment les aviez-vous vécus et ressentis ?

Les premières journées étaient vraiment cool, on découvre tout le monde, on découvre le camp, on découvre la forêt, on se découvre tous un peu avec les autres aventuriers. Franchement, c’étaient de super moments. J’ai un bon souvenir de la première nuit, où on a dormi à 20, on avait rigolé toute la nuit, ce sont de très bons souvenirs. C’était la première expérience de l’aventure, positive, avec que du bon. Ensuite, il arrive la faim, on commence à se fatiguer rapidement, ça devenait aussi très compliqué.

On l’avait vu sur l’avant-dernier épisode, vous étiez parti avec le médecin, avant de retrouver vos camarades le lendemain. Pour autant, on sent, à votre retour, que vous n’êtes pas forcément totalement rétabli…

De base, j’étais très très atteint par le manque de nourriture, ce qui me fatiguait énormément physiquement. Ensuite, il est arrivé ce coup de massue, cette otite causée par la chasse sous-marine, …première fois que ça m’arrive, elle est infectieuse donc je passe la nuit à l’infirmerie. Quand je reviens, j’ai l’air plutôt en forme mais je suis toujours autant fatigué. Je reviens quand même dans l’aventure, toujours avec la douleur mais bon, il fallait essayer de combattre le mal par le mal et y aller, il n’y avait pas le choix.

Sur l’épreuve de confort qui s’en est suivie, celle des radeaux, selon vous, qu’est-ce qu’il avait manqué à votre équipe ?

Sur l’épreuve de radeau, il nous a surtout manqué du temps pendant la configuration. On avait l’idée de reprendre le gros radeau et d’y rajouter des bambous pour qu’il flotte beaucoup mieux. Sauf qu’on n’avait plus le temps de refaire tout cela. Le seul problème était ceci, il aurait fallu rajouter pas mal de bouts de bambou pour avoir une meilleure flottaison.

Quelques heures plus tard, la douleur est très forte et votre moral est aussi atteint et, là, vous décidez d’abandonner. Pour autant, lorsque vous prenez le talkie pour appeler le médecin, on sent que vous hésitez sur les mots et que vous mettez quelques instants avant de parler d’abandon…

Honnêtement, ma décision de quitter l’aventure était déjà prise avant l’épreuve des radeaux, c’était ferme, je l’avais annoncée à mon équipe. J’avais dit que, même si on gagnait cette épreuve de confort, je leur laissais le poulet car, dans tous les cas, je partais. Effectivement, quand j’ai pris le talkie, je cherchais un peu mes mots mais bon, c’était la fatigue…On a l’impression aussi que, pendant mon abandon, je suis plutôt bien mais c’est que je savais que j’allais me libérer de tout ce mal. Entre la douleur de l’otite et la fatigue que je ressentais, je n’avais plus rien à donner en ressources de mon corps, j’avais perdu 7 kilos en 14 jours, je n’avais plus rien à perdre, j’étais au plus bas possible.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Il y a un souvenir qui me vient en tête assez rapidement, c’est une partie de chasse sous-marine avec Nicolas, où on a pris un superbe poisson ensemble. On était tellement contents, c’est un très bon souvenir. Après, justement, la première nuit à 20 comme je le disais où on a tellement rigolé toute la nuit, sans dormir. Ensuite, l’épreuve de confort où on a gagné le riz en équipe, c’était aussi un super bon moment. Il y en a bien sûr d’autres, passés avec d’autres aventuriers…

Vous évoquiez l’utilisation du kit de pêche, qui est arrivé certes un peu plus tard qu’espéré mais qui vous tenait à cœur…

Oui, honnêtement, avant de venir dans l’aventure, c’était un de mes objectifs. En France, je fais cela tous les matins l’été, je vais chasser sous la mer. Là, c’est vrai que quand j’ai eu ce kit de pêche au remaniement des équipes, ça m’a reboosté un peu le moral. C’est vrai que j’ai passé de bons moments sous l’eau, jusqu’à ce que n’arrive cette otite.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Déjà, je pense que le pire du pire était les nuits avec les pluies tropicales. On ne dort pas une seule seconde, on est mouillés, il fait froid, c’est impossible de se sécher. Ensuite, j’ai eu la déception de perdre le confort du kit de pêche justement, ça m’a vraiment touché. Après, tout ce qui suit, toutes les galères de « Koh Lanta » : la faim, le manque d’énergie, …tout ça tape sur le système, c’est vraiment dur. Aussi la séparation avec Tania, au remaniement des équipes.

De quels aventuriers étiez-vous le plus proche ?

Mon binôme de l’aventure, clairement, était Tania, c’est avec elle que je passais le plus de temps. Et, ensuite, j’appréciais beaucoup Nicolas, Gilles et Grâce.

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches aimiez-vous plus particulièrement faire ?

Quand j’ai eu le kit de pêche, forcément la chasse sous-marine, où je ramenais des poissons. Ensuite, ce que j’allais souvent faire, c’était la chasse aux crabes ou aux coquillages. C’étaient mes activités principales donc, en soit, plutôt ramener à manger, je n’étais pas trop celui qui ramenait du bois ou autre chose.

Pour finir, votre sac est-il prêt pour repartir à l’aventure, si l’opportunité se présentait ?

Honnêtement, quand je me remémore comment j’étais, je ne suis absolument pas prêt à repartir là-bas. Si j’ai abandonné, ce n’était pas pour rien. Je pense que je n’étais tout simplement pas prêt physiquement. Après…si j’ai une bonne préparation physique, avec plus de poids et de ressources, peut-être que oui mais, pour l’instant, c’est non !

Merci, Benjamin, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France Renard évoque son parcours artistique et son actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour France,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une artiste aux multiples cordes et casquettes, entre notamment la scène, les plateaux ou encore le doublage. Si l’on revient à la genèse de votre parcours, quelles principales raisons vous avaient donné l’envie de faire de l’artistique votre quotidien ?

Bonne question… En fait, je ne me rappelle pas exactement comment ca c’est passé mais un jour, en troisième, je me suis retrouvée dans l’option théâtre de mon collège.  Je ne savais même pas que cette option existait ! Un copain de classe a dû me dire « après le cours je vais au cours de théâtre » et j’ai dû répondre « ah oui ? je peux venir voir ? » et à partir de là, je n’ai plus jamais arrêté !

Il faut dire qu’à l’époque, à la question « qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? », je ne savais jamais quoi répondre. Je voulais tout faire, tout essayer : prof de sport, flic, archéologue, espionne… Je n’arrivais pas à me poser et à m’imaginer faire un seul métier toute ma vie. Avec le théâtre, j’ai commencé à expérimenter le fait de pouvoir faire plein de choses différentes, d’être plusieurs personnages et, du coup, d’avoir plein de vies différentes. Je pense que c’est parti de là…

Retenez-vous certaines expériences plus encore que d’autres, pour des raisons particulières ?

Quand je repense à mes débuts, ce qui me revient tout de suite, ce sont des moments d’émotions intenses. Je repense à notre toute première représentation avec la troupe du collège par exemple, j’étais surexcitée entre stress et euphorie et le moment des saluts restera gravé en moi avec cette phrase de Belmondo (dont j’étais archi fan) qui résonnait dans ma tête et prenait tout son sens : « la plus belle récompense d’un acteur, c’est l’ovation du public »! Je me rappelle aussi l’émotion quand j’ai appris que j’étais prise au conservatoire du Mans : je me revois hurler de joie en sortant du bureau administratif !

Ensuite, il y a les pièces que j’avais toujours voulu jouer : comme « Le Misanthrope » ou « La jeune fille et la mort ». Quand on a rêvé plusieurs années à un rôle, qu’on la travaillé en cours et qu’on a enfin l’occasion de l’interpréter « pour de vrai », c’est un grand bonheur ! Parmi les autres choses expériences marquantes, je pense à la comédie musicale « Un violon sur le toit » que j’ai joué en Belgique : nous étions 20 artistes sur scène accompagnés en live par 20 musiciens. Quel joie de participer à un spectacle de cet ampleur, c’est enivrant de se retrouver si nombreux à jouer, chanter, danser…

Et il y a toutes les « premières fois » : celles dont je parlais plus haut, mais aussi mon premier rôle en doublage, la première fois que j’ai chanté sur scène, mon premier tournage, ma première rencontre avec untel ou untelle… Toutes ces choses qu’on a imaginées, rêvées… et qui parfois se réalisent !

Forte de toutes ces expériences, considérez-vous ces différents domaines artistiques comme autant de métiers différents ou comme un seul et même ensemble ?

Je trouve que tout est perméable et que chaque expérience est enrichissante. Je prône dans ma vie d’artiste de pouvoir passer d’un genre à un autre, je n’aime pas me cantonner à un style, j’aime faire le « grand écart »… on en revient toujours à cette idée de vouloir tout faire ! ;)

J’ai suivi une formation classique au conservatoire, j’ai travaillé Corneille, Racine, Shakespeare… mais, en sortant de l’école, mon premier gros contrat a été pour une comédie de café-théâtre : « Faites l’amour avec un belge » que j’ai jouée plus de 500 fois ! On était très loin de mon répertoire habituel mais ça a été une « école » formidable. Tout est complémentaire : ma formation classique me donne de la rigueur, une technicité qui me permet d’être solide dans la comédie, et le café-théâtre m’a permis d’assouplir le carcan classique, m’a rendu plus flexible… De même, le chant nourrit mon travail de comédienne et vice versa. Et le doublage, où on a besoin d’instantanéité, il faut tout de suite comprendre le personnage et entrer dans les chaussons du comédien que l’on va doubler… En fonction de l’univers, je pioche dans mes capacités, des fois il faut de tout, dès fois il faut seulement une partie et oublier l’autre. C’est comme une palette où je choisis les outils et les couleurs.

Vous étiez sur scène en tournée ces derniers mois pour une pièce que vous reprendrez cet été au Funambule Montmartre. Avec vos mots, comment présenter ce spectacle ?

« Les Amants de Montmartre » est un spectacle musical sur des textes de Courteline et des chansons 1900. Nous sommes 3 sur scène, 2 comédiens et 1 accordéoniste. C’est une bulle hors du temps, on est en 1910, sur la butte Montmartre, et on vous invite à suivre 10 années de la vie de Marguerite et de René, depuis leur rencontre jusqu’à… je ne veux pas tout vous dévoiler ! On a pris le parti de rester dans l’époque, de ne pas contemporainéiser le propos… il arrive que certain spectateur s’offusque des comportements de nos personnages… au début du XXème siècle, les différences hommes/femmes étaient très marquées ! Cela reste avant tout un spectacle de divertissement mais cela permet aussi de mettre en lumière comment cela pouvait être à l‘époque et donc, même si il reste encore beaucoup à faire, de montrer le chemin parcouru.

Et vous verrez d’ailleurs que, finalement, Marguerite ne s’en sort pas si mal, elle cache bien son jeu ! ;)

 

 

A titre personnel, cela vous permet sans doute une palette de jeu très large et très diversifiée…

Oh oui ! On est sur de la comédie rythmée, comme pourrait l’être le café-théâtre mais avec des textes de Courteline, dans une langue que j’aime beaucoup, une peu désuète mais si imagée. En fait, c’est du café-théâtre à la mode 1900 ! En plus, il y a la musique live et les chansons… c’est vraiment très chouette à jouer!

Récemment, nous avons pu vous retrouver dans la série quotidienne de TF1 « Ici tout commence », sous les traits de la cheffe Vaton. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

J’avoue que j’appréhendais un peu, j’étais intimidée à l’idée d’arriver sur une grosse machine où tout le monde se connait depuis 3 ans... Mais au final, tout s’est super bien passé ! Tout le monde a été très sympa, c’était vraiment un plaisir. Merci à la production, à la technique, aux comédiens… ils ont tous été très accueillants. En plus, le cadre est super, j’ai découvert le village de Saint-Laurent-d’Aigouze, l’institut … C’est assez fou comme lieu, c’est un cadre très agréable.

Quels retours aviez-vous pu avoir, notamment des fidèles téléspectateurs de la série ?

J’ai eu quelques messages de félicitations ou d’autres qui me souhaitaient la bienvenue. C’est très agréable, on ne va pas se le cacher. J’ai lu aussi quelques commentaires des fans qui tentaient de deviner comment allait agir mon personnage, notamment avec celui de Lionel.

On le sait, le rythme de tournage d’une quotidienne est particulièrement intense. Comment l’avez-vous appréhendé ?

Tout est dans la préparation. Effectivement, on n’a pas trop le droit à l’erreur donc il fallait déjà que je sache bien mon texte. C’est l’avantage avec le théâtre, j’ai l’habitude d’apprendre des textes. Il faut aussi être là à 100%. J’avais bien préparé en amont ce que je pensais être mon personnage, le chemin à lui donner,…Sur place, même si ça va vite, on est bien entourés, on a des répétiteurs, tous le staff ….Oui, c’est de la préparation, il faut bosser, c’est un métier J.

En amont, que ce soit pour cette quotidienne ou pour celle à venir sur France 2 de « Un Si Grand Soleil », aviez-vous regardé quelques épisodes alors en diffusion pour vous imprégner de l’atmosphère ?

Oui, tout a fait ! J’ai d’abord regardé avant les castings, pour voir l’ambiance, le ton, la réalisation… Puis, quand j’ai reçu les scénarios de mes épisodes, pour voir quels étaient les personnages avec qui j’allais interagir, leur histoire, leur énergie... Afin d’être bien préparée le jour J.

Même si ce n’est pas évident, aimez-vous, à l’inverse, regarder le rendu final pour capitaliser sur les points forts et sur ceux à corriger ?

C’est compliqué… je regarde toujours mais je suis rarement satisfaite ! Toute la difficulté est de savoir lâcher prise. On est qu’un petit pion dans tout l’engrenage, on ne sait pas quelle prise ni quel angle vont être choisis, ni comment le découpage va être fait, il y a tellement de paramètres… Donc je regarde par curiosité, pour savoir ce que les téléspectateurs verront et aussi un peu pour capitaliser sur mon jeu. Mais le fait est que, en tant que comédien, on n’a pas prise sur les prisesJ. C’est un travail d’équipe et tout ce que l’on peut faire, c’est de faire le mieux possible sur le moment.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

Des tournages…Peut-être parce que je viens de là, je me dis que le théâtre fera toujours partie de ma vie d’artiste. Là, je suis dans une période où j’ai envie de faire plus de tournages, d’avoir l’opportunité de vivre différentes vies, comme je le disais au début. J’ai un peu une boulimie de vouloir rester activeJ pour vivre 1000 vies en une.

Merci, France, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Et si on s'aimait ? - Interview croisée avec Camille Cointe et Marie Iasci !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Camille, bonjour Marie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes les co-autrices de la pièce « Et si on s’aimait ? », actuellement à l’affiche dans un chouette lieu, A la folie théâtre. Camille, vous êtes aussi sur le plateau et Marie, vous vous occupez également de la mise en scène. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de voir ce projet se concrétiser ?

Camille : Oui, c’est un rêve de petite fille qui se réalise. Quand on s’est rencontrées avec Marie il y a bientôt quatre ans maintenant, que l’on a commencé à écrire ensemble et que l’on a monté notre compagnie, si on nous avait dit à ce moment-là qu’une de nos pièces allait se jouer trente-trois fois dans un théâtre parisien avec, en plus, un public content, on aurait signé dix fois, on aurait dit « allez, c’est parti, allons-y ».

Marie : Il y a vraiment cette fierté de lancer notre compagnie, de se lancer dans le vide avec, en plus, un projet qui est vraiment le nôtre à part entière, que l’on a écrit. Quand on s’est rencontrées avec  Camille, on s’est tout de suite dit que l’on avait envie de raconter des histoires et d’écrire ensemble. C’est vrai que c’était très risqué, on est parti à l’aveugle, on a fait un saut dans le vide : on ne savait pas si la pièce allait marcher, ni si elle allait plaire. Ce bébé est notre projet, c’est une immense fierté de le voir naitre et évoluer !

Camille : On a aussi la chance d’avoir une équipe qui est la même depuis le début. Ils aiment tous le projet autant que nous. Je trouve que l’on a vraiment cette chance, sur ce premier projet, avec l’ambition que l’on y mettait, d’être suivies par nos comédiens. Ils sont quand même cinq, ça fait du monde, ils se battent pour notre projet. Ils sont contents d’être sur scène, vont tracter avec plaisir et je pense que l’on n’aurait pas pu rêver mieux pour une première exploitation.

 

 

Si l’on continue à se plonger dans la genèse de ce projet, quelles principales raisons vous avaient donné l’envie d’aborder ce thème ?

Marie : Alors, on va dire que l’amour est un sujet qui nous travaille beaucoup ! Avec Camille, on a eu des discussions entières tard le soir sur l’amour et sur le couple. En réalité, on avait déjà écrit toutes les deux une première pièce de théâtre qui parlait aussi d’amour et ce projet n’avait malheureusement pas vu le jour. Mais c’est au cours du travail sur ce premier projet inachevé qu’on a commencé à se raconter nos propres expériences. De fil en aiguille, on a évoqué nos anecdotes de premiers rencards plus ou moins concluants, plutôt moins que plus d’ailleurs et ça nous a fait beaucoup rire. Nous qui cherchions un nouveau sujet d’écriture pour répondre à un concours d’écriture organisé par notre école, Camille a eu l’idée de raconter justement une succession de rendez-vous amoureux qui se passent plus ou moins bien, et d’aller les décliner sous forme d’une comédie à scénettes. C’est comme cela que l’on a démarré l’écriture.

Camille : Avec Marie, on est très complémentaires et on travaille très bien toutes les deux. Mais je trouve que le plus compliqué reste de trouver une idée de sujet. Une fois qu’on l’a, on sait qu’on est lancées et j’aime l’idée de me dire que ce jour-là, on s’est regardées, on s’est comprises et on est allées là-dessus. On avait beaucoup de choses à raconter dessus, c’est un puits sans fond, entre nos anecdotes, celles de nos amis ou celles trouvées sur internet. C’est marrant, on a commencé l’écriture de cette pièce avec nos propres expériences, en parlant de nos propres rendez-vous, en les modifiant pour les rendre théâtraux mais, aujourd’hui, il n’y en a quasiment plus dans la pièce. Parce que l’on a eu d’autres idées et qu’on a eu envie d’autre chose.

Marie : L’écriture s’autonourrit, on part toujours de soi peu importe le sujet que l’on aborde. Mais, finalement, on s’est aperçu que les formes prises pour raconter nos histoires personnelles étaient intéressantes mais que le fond l’était moins. On a pris du coup le concept de style, que l’on a transposé dans une nouvelle histoire mais qui s’inspire toujours malgré tout de sentiments que l’on a réellement vécus, de petites phrases que l’on a entendues.

 

 

Camille : Oui, on s’inspire de ce que l’on est, de ce que l’on vit au quotidien, de notre état d’esprit au moment où on écrit. L’avantage que l’on a avec Marie est que l’on est très complémentaires dans l’écriture, on n’écrit pas de la même manière mais on veut dire les mêmes choses. On s’est toujours comprises…

Marie : C’est vraiment notre force, on n’a pas, à la base, le même style d’écriture et, du coup, ça se mélange assez bien. C’est aussi rassurant, pour une première écriture parce que l’on est de jeunes autrices, de ne pas se lancer seule dans ce truc qui peut être effrayant, à savoir la création d’une œuvre artistique littéraire. Le fait d’être à deux nous permettait de nous compléter mais aussi de nous soutenir. Oui, c’était une bonne chose, le duo était toujours proactif !

Camille : D’ailleurs, cette pièce n’a pas mis beaucoup de temps à être écrite. Pour l’école, il fallait que l’on ait une version de vingt minutes, ce qui était équivalent à environ cinq scènes. On s’était dit que l’avantage des scénettes était que l’on pouvait en écrire autant qu’on voulait et que l’on choisirait les cinq meilleures. C’est ce que l’on a fait mais, en fait, on avait quasiment déjà une version longue, il ne manquait plus qu’à la réorganiser. Alors, ça a beaucoup changé depuis mais, en écrivant nos vingt minutes, on avait déjà plus d’une heure de matière…

Marie : C’était très agréable de travailler par scénettes, d’autant plus quand on parle d’un sujet comme le premier rendez-vous. Cela a été un vrai challenge pour nous deux à l’écriture et pour moi, personnellement, à la mise en scène, de se dire comment raconter dix premiers rendez-vous sans tomber dans des redites ou des banalités.

 

 

Camille : Quand on a joué le format de vingt minutes au concours, une professeur nous avait dit qu’elle avait adoré, trouvant cela super et nous avait alertées sur le fait d’être vigilantes à ne pas tourner en rond. Du coup, on s’est dit qu’il fallait créer des concepts de rendez-vous, plus que des rendez-vous finalement.

Marie : Du coup, on s’est torturé un peu l’esprit mais c’était ultra stimulant en termes de recherche d’écriture. Globalement, on a une écriture qui est presque déjà de la mise en scène, elle porte en elle la façon dont elle va être traitée au plateau. Donc on s’est amusées à ne pas partir dans quelque chose de réaliste, certaines scènes le sont mais la majorité se déroulent dans une espèce de réalité alternative où, en fait, c’est le sentiment amoureux qui fait faire des folies dans ce que l’on raconte et dans le corps. On est presque dans un univers fantastique, par moment poétique ou burlesque. Cela nous a stimulées, on ne s’est mis aucune barrière, ni à l’écriture, ni à la mise en scène. Globalement, on a toujours pu faire ce que l’on voulait.

Camille : On s’est fait plaisir, on ne s’est pas frustrées dans nos choix !

Camille, nous l’avons dit, vous êtes aussi l’une des comédiennes de la pièce. Cette succession de situations doit sans doute vous permettre de proposer une palette de jeu large et variée ?

Camille : Etant cheffe de projet avec Marie, j’ai pu choisir les scènes que je voulais jouer. C’est intéressant, quand on a écrit ces personnages avec Marie, on les a forcément imaginés et, du coup, je ne sais pas si j’ai la même vision qu’un comédien qui a rejoint le projet. On en avait tellement parlé toutes les deux que je savais déjà ce qu’on voulait. Je trouve que la pièce à scénettes a cet avantage que l’on ne s’encroute pas dans un personnage. En même temps, on ne travaille pas un personnage sur la longueur, ce qui est très intéressant aussi. Là, on sait que l’on a cinq à sept minutes pour tout donner. Les enjeux ne sont donc pas les mêmes, là on ne cherche pas à ce que le public s’attache à nous, on est là pour faire vivre aux gens un instant intense avec nous sur cinq à sept minutes et pour recommencer ensuite sur une nouvelle scène. Je trouve cela stimulant ! On a aussi beaucoup travaillé en amont sur les liens entre nos personnages et sur leur passé.

Marie : En effet, le danger de la comédie à scénettes est de ne pas provoquer d’attachement du public aux personnages qu’ils voient sur scène. C’est aussi pour cela que l’on a voulu que chaque comédien ait entre quatre à six personnages. A chaque fois, on a essayé, en répétition, de créer de vraies personnes, et non pas des archétypes. On a exploré le passé des personnages, comment ils se sont rencontrés, d’où ils viennent, à quel point ce sont des galériens en amour. Même si c’est quelque chose qui ne sera jamais dit au public, les comédiens, eux, le savent, jouent avec et ça rajoute du corps, de la vérité à des personnages temporaires. C’est plus agréable pour les artistes et cela crée de l’attachement parce que ça rend réels les personnages en fait.

 

 

Marie, vous êtes aussi en charge de la mise en scène mais, contrairement à Camille, vous n’êtes pas comédienne cette fois-ci. Comment vivez-vous ces moments, lors des représentations, où vous laissez quelque part le projet dans les mains de l’équipe ?

Marie : La casquette d’auteur/metteuse en scène est intéressante et, en plus, je suis moi-même comédienne aussi. Il y a parfois une petite frustration quand je les vois s’éclater au plateau et que j’entends les gens rire dans la salle. J’aimerais alors bien être avec eux sur scène et, en même temps, c’est un plaisir en fait très très différent de faire la mise en scène. En fait, j’ai une confiance aveugle dans cette équipe de comédiens et je sais très bien que le projet est lancé, qu’ils n’ont plus besoin de moi. Maintenant que le spectacle est bien lancé, on peaufine deux à trois trucs mais mon travail est principalement fait : la scénographie est créée, la mise en scène est faite, le travail de répétitions a eu lieu. Quand je me mets dans la salle, je suis parfois juste en mode spectatrice et je suis fière d’eux. Ils arrivent encore à me choper et me faire rire sincèrement. C’est un plaisir de les voir jouer.

Plus généralement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

Marie : On a des retours très très positifs et on en est très heureux. Celui qui revient le plus est que les gens n’ont pas vu le temps passer. Le public nous dit parfois qu’à la fin, il aurait voulu des scénettes supplémentaires, pour prolonger le plaisir. On a d’excellents retours sur les comédiens, beaucoup de personnes viennent me voir pour me dire que l’équipe est super, que c’est jeune, frais et dynamique. Les gens s’identifient aussi aux histoires, personnages ou dynamiques. Car on met en scène à la fois des gens qui se rencontrent pour la première fois, des amis ou encore des collègues de bureau. Tout le monde peut choper quelque chose…

Camille : C’est marrant, quand on a défendu le projet, on s’était donné une fourchette d’âges cibles, on comptait sur du 25/45 ans et, en fait, on a des couples qui viennent, qui ont 50/60 ans et qui nous disent, à la fin, avoir adoré. Malgré le fait notamment que l’on parle aussi des applications, dès les deux premières scènes. J’étais assez surprise de cela, on parle vraiment à tout le monde !

Marie : Parce que la pièce parle d’amour en fait, au-delà même du rencard et de la rencontre amoureuse. On se rend compte que ça parle à tous les âges, même aux pré-ados que l’on a accueillis.

Camille : J’ai eu un moment d’émotion assez importante, il y a quelques jours. C’était un super week-end et, les trois soirs, des gens sont venus nous voir pour nous remercier. Je me suis alors dit que c’est pour ces retours-là que l’on a fait ce projet. En effet, avec Marie, ça nous éclate, on a écrit une pièce, on a pensé aux scénographies, on a recruté des comédiens, on a bossé, on a fait des résidences, on s’est marrées, on s’est disputées, on a eu beaucoup d’émotions en deux ans et c’est pour ces retours du public qu’on l’a fait. Je pense à ces deux « inconnus » venus de Picardie qui nous ont remerciées d’avoir passé un super moment. On se dit que ça valait le coup d’avoir passé ces deux ans à dormir et à manger « Et si on s’aimait ? ».

Marie : On n’a pas fait cela pour rien. Pendant une heure dix, on transporte les gens dans un moment qui va juste les faire rire, les émouvoir et ils vont sortir de là avec la banane, en étant heureux d’être venus au théâtre. Avec Camille, on a envie de faire un théâtre qui va donner l’envie aux gens d’y retourner.

 

 

Au-delà des dates déjà prévues jusqu’à mi-avril, quelle suite aimeriez-vous pouvoir donner à cette aventure ?

Camille : On a toujours cru à ce projet, dès le premier jour. On a toujours été d’accord, avec Marie, pour se dire qu’on l’emmènera le plus loin possible, même s’il finissait par tourner sans nous.

Marie : A plus court terme, après cette exploitation, l’objectif, oui, serait de faire vivre le spectacle le plus possible et d’essayer d’aller proposer la pièce en dehors de Paris. Pour la compagnie en règle générale, au-delà même de cette pièce, on a envie, avec Camille, de raconter d’autres histoires et donc je pense que ce n’est pas le seul et unique projet. On cherche encore l’idée du prochain mais on trouvera !

Merci, Camille et Marie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Koh Lanta : Elodie nous raconte son départ lors d'une épreuve éliminatoire !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », visible chaque mardi soir sur TF1. La diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place quelques mois en arrière ?

Alors, oui, bien sûr, quand on regarde la diffusion, on parle toujours de la troisième aventure. La première étant le casting, la deuxième le tournage, l’émission en tant que telle et la troisième la diffusion. C’est clair que je me sens un petit peu plus mal aujourd’hui qu’il y a trois mois, quand j’étais dans ma petite vie pépère et que j’avais oublié cette élimination. Donc c’est clair que le fait de revoir ces images ravive les souvenirs et les émotions. C’est pour cela que, d’un côté, je suis contente parce que je sais qu’il y a trois mois, comme je vous le dis, j’avais repris ma petite vie pépère donc dans quelques mois, je la reprendrai aussi tranquillement vu que, du coup, je ne fais plus parti du jeu.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

« Koh Lanta » et moi a toujours été une histoire d’amour. Comme j’aime toujours à dire, j’ai vraiment eu un coup de foudre pour cette émission. J’ai vu tous les épisodes parce que, avant d’être une participante, j’étais une fan. Je connais toutes les saisons par cœur, ça fait vingt ans et, un jour, j’ai eu le déclic de postuler, après être partie en sac à dos toute seule à l’autre bout du monde pendant trois mois. En revenant, j’avais pris assez de maturité, j’avais pris l’habitude de dormir dans des endroits insalubres. J’étais à la fin de mes études et je me suis dit qu’il était plus que temps de postuler. Là, j’ai envoyé ma première candidature, cinq s’en sont suivies, j’en ai envoyées six au total et la sixième fois a été la bonne.

Voilà, ce qui m’a attirée dans « Koh Lanta », c’est le dépassement de soi, ce sont les épreuves sportives, la survie. J’ai fait les mouvements de jeunesse étant plus jeune, ça a toujours été un truc qui m’attirait. J’adore la simplicité, quand je voyage, je cherche tout sauf des hôtels all-inclusive, je ne supporte pas cela, je cherche à dormir dans des endroits complètement incongrus, en fait à être loin de mon confort d’origine. Parce que ça fait partie de ma personnalité et j’aime être confrontée à des choses que l’on n’aurait pas dans notre quotidien, j’aime aller au bout de mes limites. En fait, cette émission, pour moi, représentait tout ce que je recherchais. Je parle au passé parce que, évidemment, je ne suis plus dedans.

Les premières minutes de jeu ont été le théâtre de l’annonce par Denis de l’existence du talisman du feu sacré. Comment aviez-vous réagi à cette information ? Aviez-vous compris de suite les impacts que cela pourrait avoir ?

Je vais être honnête avec vous et je pense que je ne suis sûrement pas la seule à vous parler de cela, c’est vrai que quand on nous a expliqué les règles du talisman, on était un peu perdus. Au bout de quelques conforts, quand on a eu à nouveau l’explication par Denis, on a commencé à comprendre. Là, je me suis dit deux choses. D’abord que ça allait bouleverser toutes les stratégies parce que si des décisions sont prises et que, après, quelqu’un de l’équipe qui a le talisman décide de protéger une personne pour laquelle on allait voter…Je trouve que c’est encore plus puissant qu’un collier d’immunité. Donc je me suis dit que ça allait complètement bouleverser les stratégies. D’un autre côté, j’espérais qu’il n’allait pas passer de main en main, toujours aux mêmes personnes et que ça n’allait pas faire un peu ping-pong. Donc j’étais partagée et j’avais hâte de voir ce que ça allait nous réserver. Du coup, pour mes dix jours sur « Koh Lanta », en toute honnêteté, je n’ai pas trouvé qu’il avait été vraiment utile pour le moment. Puisqu’on voit que Rudy se protège pour rien lors du premier conseil des rouges, on voit que Tania, lors du deuxième conseil des rouges, protège Christine alors qu’elle n’a aucun vote contre elle. Pour la suite, sur le dernier épisode, on voit que Gilles protège Quentin, qui n’est pas du tout sur la sellette. Donc, pour le moment, on va dire que le talisman n’a pas été vraiment un outil stratégique redoutable mais j’ai hâte de voir la suite des épisodes, tout comme vous, pour voir si mon avis change sur la question.

On le sait, le début d’aventure est toujours particulièrement intense, avec tout à faire et à découvrir. Sans oublier la privation de nourriture. Comment l’aviez-vous vécu ?

Pour moi, les premiers jours à « Koh Lanta » ont été l’euphorie complète, je suis arrivée sur mon ile de rêve, j’ai l’habitude de voyager dans des contrées très lointaines donc en voyant ces eaux bleues cristallines, j’étais complètement illuminée et transcendée. Au niveau de la faim, je ne vais pas cacher que les trois à quatre premiers jours ont été les plus compliqués pour moi. En discutant avec les autres, je pense que c’est un peu l’avis général de tous. Après, je n’ai pas été au-delà du dixième jour mais c’est vrai que le corps s’acclimate assez facilement. Bon, bien sûr, on a faim, c’est très compliqué d’aller s’endormir avec cette sensation plus même que de faim, cette sensation d’estomac qui rentre continuellement, …on fait un pas devant l’autre, on a la tête qui tourne,…juste se lever pour boire de l’eau et pencher la tête en arrière, c’est juste un supplice, tellement nos corps sont faibles. Quand on fait les épreuves, je n’en ai pas faites beaucoup mais il y a une espèce d’adrénaline qui fait que l’on n’est plus vraiment fatigué. Le plus dur est vraiment la faim, sans compter que la nourriture est un peu vitale, c’est l’essence de la vie. Donc c’était vraiment très compliqué…

Mais sinon, pour le reste, niveau hygiène, je m’en foutais. Oui, il faisait humide mais je m’y attendais. Le plus dur, pour moi, a vraiment été la faim. Je n’ai pas trop ressenti le manque de mes proches. Je pense que j’étais une des seules à avoir plein de bleus sur mes jambes, quand j’allais pêcher je revenais avec des hématomes énormes, on me disait de me désinfecter mais je m’en foutais en fait. On est à « Koh Lanta », on s’en fout un peu…

C’est vrai que les premières impressions étaient très positives, j’étais très heureuse d’être là. Faire des cabanes était quelque chose auquel j’ai toujours rêvé, j’en avais faites déjà chez moi dans mon jardin, quand j’étais plus jeune. Voilà, les premiers jours étaient très très bien. Même si la faim était alors compliquée, comme je le disais, le corps s’est habitué…

Vous avez été presque abonnée à la boule noire, vous privant régulièrement de participer aux différentes épreuves. On imagine toute la frustration que cela a dû générer pour vous ?

Oui, bien sûr, je suis complètement frustrée et déçue, d’ailleurs on le voit dans le troisième épisode où je pette complètement un câble. Les gens se demandent pourquoi je m’énerve comme ça mais ils ne sont pas au courant du contexte, j’avais une revanche sur la vie à prendre, j’ai eu beaucoup de problèmes de santé avant de passer le casting et je voulais me prouver à moi-même que j’étais capable. Dans ma vie, je ne supporte pas l’abandon, j’ai toujours été très persévérante, déterminée et c’est vrai que les gens m’ont traitée de parano mais ils ne sont pas au courant de tout le contexte qu’il y a autour. Cela fait des années que je m’entraine à la salle de sport et je vais à la salle de sport uniquement parce que ma finalité était d’aller à « Koh Lanta ». Donc, voilà, je tire ces boules noires, pour moi c’est un « Koh Lanta », j’ai presque envie de dire, raté, même si c’est très très dur de dire cela. Je n’ai pas fait le « Koh Lanta » que je souhaitais, j’ai énormément de déception, de frustration, je venais faire les épreuves et je n’en fais presque aucune. La seule que je fais n’est pas une épreuve sportive, il y avait besoin de beaucoup de mental, alors que le mien était déjà en berne depuis quelques jours suite à cette avalanche de boules noires.

Donc c’est très très difficile et clairement, c’est mon plus regret, ce sont ces boules noires et le fait que je n’avais pas du tout anticipé de ne pas faire les épreuves. J’avais anticipé plein de choses, partir la première, partir sur blessure, être éliminée aux ambassadeurs,…j’avais anticipé plein de choses mais de ne pas faire les épreuves, j’avoue que je ne l’avais pas anticipé. Surtout pas être éliminée sur une épreuve éliminatoire…En plus, je m’étais exercée à faire du feu…ok, ça a l’air drôle mais je vous assure que je m’étais exercée à la maison, avec une autre technique. J’ai tout donné mais, finalement sans rien donner parce que je n’ai pas pu montrer ce que je valais pendant les épreuves. Je pense que ça restera la plus grande frustration de ma vie. Quand vous vous entrainez pendant des années et des années, qu’au final vous y êtes et qu’on vous empêche de participer, que le destin vous dit non, vous vous demandez ce que vous avez fait au bon dieu pour mériter cela. J’ai déjà eu assez de soucis donc stop, en fait…Je n’ai pas pu prendre ma revanche sur la vie, c’est terminé, je la prendrai autrement.

Lors de l’avant-dernier épisode, on voit que vous êtes sauvée de l’élimination à une voie seulement. On a ensuite la sensation, au travers des images de mardi, que vous y voyez là presque l’opportunité d’un nouveau départ…

Oui, tout à fait ! En fait, je me réveille en me disant dans ma tête « ok, Elodie, tu as trois jours de plus sur cette ile merveilleuse, tu as trois jours de plus pour faire tes preuves, il va y avoir deux épreuves avant une prochaine élimination ». Je ne pense qu’aux épreuves, quand je me réveille je ne pense qu’épreuve, je ne pense même pas à manger, je pense aux épreuves. Dans ma tête, on partait pour cette épreuve de confort et, en fait, j’étais de très très bonne humeur. Surtout que, la veille, après le conseil, j’avais discuté avec Martin, Julie et Christine, qui avaient voté contre moi. Ils m’avaient dit les raisons, à savoir mon côté négatif et je les ai remerciés : « Honnêtement, vous m’avez mis un bon coup de pied aux fesses, dorénavant j’arrêterai de râler et, même s’il y a la boule noire, je continuerai à avoir le sourire ». En fait, oui, j’ai vraiment cru à tort que j’allais être éliminée à la place d’Alexandre, du coup je suis partie dans une frustration, me disant « mince, je voulais faire les épreuves et je ne les ai pas faites ». Du coup, au dixième jour, je me réveille pleine d’ambition en me disant « cool, j’ai encore deux épreuves qui m’attendent…allez, le destin ne va pas être si cruel avec moi, il va me laisser participer ». Et puis, Bam, ça tombe sur une épreuve éliminatoire. Donc je peux vous assurer que, au niveau émotions, c’est un peu les montagnes russes pour moi.

Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué justement sur cette fameuse épreuve éliminatoire ?

Il m’a manqué de la chance, voilà. Pourquoi ? Parce que je pense que j’ai allumé mon feu avant Christine, comme on le voit sur les images mais qu’elle a mis beaucoup plus de combustibles. J’en ai mis aussi mais ils ont cramé tout de suite et je me retrouve avec que du bois et je ne peux plus alors embraser autant mon feu. Donc je pense que ce qui m’a manqué, c’est peut-être un peu plus de chance. J’étais un peu stressée par rapport à ce que j’avais eu avant, je voyais mon feu qui prenait mais cette corde qui ne brulait pas. Oui, je crois qu’il m’a manqué de la chance, que le feu de Christine était plus agressif, là où le mien était beaucoup plus calme. Il aurait peut-être duré sur la longueur mais il fallait que ça pète un bon coup. Voilà, j’ai manqué de puissance au niveau de mon feu. Après, j’ai quand même allumé mon feu et je suis contente de me dire que je l’ai quand même fait et que ça s’est joué à quelques secondes.

Comment avez-vous vécu le fait de sortir dans ces conditions, plutôt que lors d’un conseil ?

Je le vis très mal actuellement, je l’ai très mal vécu et je le vivrai mal jusqu’à la fin des temps, sauf si, un jour, j’ai la chance de pouvoir revenir sur l’ile. Mais c’est un échec, c’est le plus gros échec de ma vie. J’en ai eus pas mal dans ma vie mais celui-là est vraiment le number one, je ne vois rien d’autre au-dessus de celui-là. Voilà, c’est un très gros échec…Après, je décide de partir la tête haute puisque j’ai assez râlé dans les précédents épisodes. Si je dois vous ouvrir mon cœur, c’est clair que c’est un échec, un vrai échec…je n’ai pas d’autre mot.

Au global, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

L’arrivée sur notre ile des rouges, que j’ai trouvée complètement merveilleuse. Et notre premier nuit sur le camp, où on était tous ensemble, jaunes et rouges. Et aussi la deuxième nuit, la première avec les rouges. J’ai pu chanter et chacun a parlé de lui, de ses passions. C’est là qu’on a vu que je chantais un peu d’opéra. C’était vraiment un moment de partage, c’était très très bien, il n’y avait pas d’alliance à ce moment-là, on s’aimait tous. Je pense que ça restera mes plus beaux souvenirs, avec le casting : même si ce n’est pas l’aventure, ça fait partie des prémices. Oui, je retiendrai ces moments-là.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Rien du tout ! Personnellement, ce qui était le plus dur pour moi, ce sont les boules noires et de ne pas pouvoir participer aux épreuves. Parce que, pour le reste, je me sentais encore très en forme, je n’étais pas fatiguée parce que je ne faisais pas d’épreuve. Je n’ai pas envie de vous mentir en vous disant que la survie a été difficile. Pour moi, je trouvais que ça allait, j’étais vraiment bien. Oui, je me suis beaucoup ennuyée sur le camp, je n’attendais qu’une seule chose, c’était de faire ces épreuves. C’est mon plus grand regret, c’est de ne pas en avoir fait mais c’est la vie, c’est comme ça.

D’ailleurs, sur le camp, quelles activités/tâches aimiez-vous plus particulièrement faire ?

J’aimais bien aller chercher du manioc, même si j’ai juste trouvé deux petits bouts à terre et que je n’ai pas ramené un pan. J’ai ramené un peu de canne à sucre, au neuvième jour, celui où je suis très énervée, même si on n’a pas vu cette action. Donc j’aimais bien aller chercher de la nourriture. Après, je n’en trouvais pas beaucoup, je trouvais quelques cocos mais pas grand-chose. On va souvent chercher à manger pendant des heures et on revient bredouille, avec pas grand-chose. C’est en tout cas ce que je préférais faire. Aussi consolider la cabane…J’adore les nœuds donc dès qu’il y en avait à faire….J’oubliais, aller pêcher, je fais beaucoup de plongée dans ma vie privée, j’adore nager en fait, j’allais toujours le faire sans palme mais en baskets. Mais c’était très frustrant, ça demande beaucoup d’énergie et souvent on en dépense plus que ce que ça rapporte donc je ne sais pas si le ratio est très intéressant. Quand on revient, on est complètement éreinté et on a deux à trois poissons, que l’on va devoir partager avec les autres coéquipiers. Ce qui est compliqué…J’avais cependant l’impression d’être comme un poisson dans l’eau. J’aimais bien ce moment-là, j’avais l’impression un peu d’être en vacances et je sentais moins, bizarrement, la sensation de faim quand j’étais dans l’eau qu’en dehors. Et j’ai quand même harponné un poisson, je tiens à le dire, même si on ne l’a pas vu. C’est déjà ça !

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour une nouvelle aventure ?

Ah mon sac est déjà prêt, bien sûr ! Parce que j’ai une revanche à prendre, c’est sûr et certain qu’il est prêt ! Je ne peux pas être plus claire….

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Tania évoque son départ de l'aventure, juste après la recomposition des équipes !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Tania,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », proposée chaque mardi soir sur TF1. La diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place ?

Oui, on revoit l’aventure et ça nous permet de la revivre indirectement. On nous permet de revoir les bons passages comme les mauvais, les échecs, les conseils,…les victoires, les affinités que l’on a eues avec certaines personnes, les moments partagés, …C’est vraiment un plaisir de revoir les images et, en plus, de pouvoir les partager avec nos proches : les choses qu’on leur a expliquées, ils peuvent y mettre des images. Donc c’est plutôt sympa !

Si l’on revient à l’origine de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

La principale raison est, je pense, mon âme de compétitrice. Je suis sportive depuis que j’ai 5 ans, j’ai commencé le tennis en compétition à 7/8 ans et je regarde « Koh Lanta » depuis que j’ai 10 ans. Donc je pense que c’est la compétition qui m’animait dans « Koh Lanta », j’ai toujours voulu participer à ce programme, dès que j’ai commencé à le regarder avec mes parents. Je leur avais dit que je me voyais dedans, faire les épreuves et aller au bout de l’aventure.

Quelques minutes seulement après le début du jeu, Denis vous annonce à tous l’existence, cette saison, du talisman du feu sacré. Comment aviez-vous réagi à cette annonce ? Aviez-vous rapidement compris les enjeux que cela pourrait avoir ?

Concernant le talisman, j’ai très vite compris que ça pouvait aider à avoir des rebondissements cette année. Après, je pense que, sur le moment, personne ne s’est vraiment rendu compte du pouvoir créé. Mais, dès lors que je l’ai eu en ma possession, je me suis rendue compte que c’était vraiment un pouvoir incroyable et que le fait de l’avoir était vraiment positif.

Dans l’avant-dernier épisode diffusé, vous aviez passé l’après-midi d’avant conseil chez vos adversaires car vous étiez justement en possession de ce talisman. Comment aviez-vous vécu ces moments-là ainsi que le conseil à la nuit tombante ?

Personnellement, j’étais contente parce que je n’étais pas sur la selletteJ, ça faisait du bien de rester dans l’aventure. Mais, après, c’est un sentiment assez sympa d’avoir le talisman et de pouvoir aider un coéquipier, un aventurier. J’étais dans une position peut-être un peu inconfortable parce que je ne voulais pas ni me froisser avec l’équipe des jaunes ni avec mon alliance avec Rudy et Estéban. Donc j’ai essayé de faire au mieux pour être bien et avec les ex-jaunes et avec mon alliance.

Cette semaine a été l’occasion de plusieurs rebondissements, d’abord celui d’une épreuve individuelle éliminatoire, où il fallait faire du feu et brûler une cordelette. On imagine qu’elle a dû être particulièrement intense...

Oui mais, personnellement, j’aime bien ce genre d’épreuve car ça se joue au mérite. Si on fait une bonne épreuve, on reste dans l’aventure. Après, quand Denis nous annonce ce bouleversement, on partait en fait pour un jeu de confort, on avait pris nos sacs, on pensait qu’on allait manger avec les locaux, on s’était imaginé plein de choses. Quand il nous annonce que c’est une épreuve éliminatoire et que le dernier ne repassera même pas par le camp et quitte l’aventure définitivement, c’est vrai que ça met un petit coup de pression. Plus prononcé que les autres épreuves, forcément. Sur toutes les épreuves, on a un petit peu de stress mais là, forcément, c’est un stress supérieur. Je me suis dit « Tania, tu te mets dans ta bulle, tu vas faire le feu » et, du coup, le positif attire le positif et j’ai réussi à faire le feu.

S’en est suivie une reconstitution surprise des équipes, où vous intégrez le nouveau camp des rouges. Comment se sont passées les premières heures avec vos nouveaux camarades ?

Mes sentiments étaient un peu mitigés. Sachant qu’avec les ex-jaunes, même si je n’étais pas dans le noyau dur de la stratégie, on s’entendait quand même tous assez bien dans l’équipe, on avait une bonne cohésion d’équipe sur les épreuves, on commençait vraiment à gagner des victoires. D’ailleurs, sur l’épreuve du feu, les 8 premiers étaient des ex-jaunes. On était vraiment sur une bonne lancée mais, d’un autre côté, je m’étais dit que, pour aller au moins à la réunification, le fait d’être dans mon alliance avec Rudy et Estéban me permettrait d’aller encore plus loin dans l’aventure. Malheureusement, il y a eu un changement de situation, un bouleversement dans le jeu donc je suis sortie mais je pense que ce remaniement de l’équipe, de base, m’apportait plus de points positifs que de points négatifs.

L’épreuve d’immunité a été le théâtre d’une défaite de votre équipe. Qu’est-ce qu’il a manqué, selon vous ?

Sur cette épreuve aquatique, honnêtement, je pense qu’il nous a manqué des bons nageurs. Après, on voit bien qu’Helena et moi nous débrouillons plutôt bien mais il n’y a pas beaucoup de gars qui ont excellé ou performé sur l’épreuve. Ils avaient beaucoup de points positifs sur terre mais, malheureusement, dans les épreuves aquatiques, je pense que l’équipe de rouges était un peu plus faible que celle des jaunes. Cela s’est vu, on a perdu l’immunité. Voilà, je pense qu’il a manqué, dans cette recomposition d’équipes, des éléments un peu plus aquatiques chez les rouges.

Au moment, le lendemain soir, de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ? On se souvient notamment que Rudy, la veille, vous demande de lui faire confiance…

Rudy m’a demandé de lui faire confiance et, dans le passé, je l’avais déjà fait et cela avait porté ses fruits donc, honnêtement, je m’étais dit que je pouvais à nouveau lui faire confiance. Malheureusement, je suis sortie le soir donc je n’aurais peut-être pas dû lui faire confiance autant ! Mais j’étais partie plutôt sereine au conseil, sachant que je ne voyais pas l’intérêt d’Anne-Sophie ou d’Helena de retourner leur veste. Elles étaient pratiquement sûres d’aller à la réunification si jamais on était amenés à rester entre ex-rouges plus moi : ça nous faisait 5 contre 3 et, dans ce principe-là, je pense que tout le monde était certain d’aller jusqu’à la réunification.

D’ailleurs, quelle a été votre réaction lorsqu’il sort son avantage stratégique juste avant le premier vote ?

Je m’y attendais un peu à son avantage stratégique, j’avais bien compris que c’était soit un détournement de vote, soit un vote en plus,…oui j’imaginais bien que ce serait une arme stratégique. Donc je n’ai pas été fortement surprise.

Voir autant de fois votre nom sur les papiers n’a sans doute pas été facile…

Dès le premier conseil, j’ai eu des votes contre moi donc j’étais un peu habituée à être sur la sellette. Après, ce soir-là, je ne m’attendais pas forcément à sortir donc oui, ce n’est pas forcément agréable…mais c’est le jeu ! Honnêtement, même en sortant de l’aventure, je leur ai dit « c’était très bien joué les rouges ». On regarde « Koh Lanta » pour les retournements de situation comme celui-ci donc c’est très bien joué. J’ai joué, j’ai perdu, ils ont été meilleurs donc félicitations à eux !

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Mon plus beau souvenir a été, sans parler des victoires, je pense, une image qui n’a pas été montrée, quand on a attrapé un crabe avec Benjamin en forêt. C’était vraiment un moment super sympa, mon meilleur à « Koh Lanta ».

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Les nuits étaient très dures, il faisait vraiment super froid et humide. Le fait de dormir avec des vêtements trempés, plus le froid, …oh là là, je ne vous raconte pas, c’était très dur !

Pour finir, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure ?

Honnêtement, à ce stade de ma vie, je ne sais pas, ce n’est pas un oui, ce n’est pas un non, je vis au jour le jour et je verrai, si l’opportunité se présente, comment je réagirais à cela. Mais bon, pour l’instant, je ne me pose pas trop de questions, je profite encore de mon ancien « Koh Lanta » qui est encore à la télé pour voir la fin de saison. Cela me permet encore de vivre un peu l’aventure indirectement.

Merci, Tania, pour toutes vos réponses !

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TF1 / Comme mon fils : Lizzie Brocheré évoque son personnage dans ce nouveau téléfilm !

Publié le par Julian STOCKY

© OLIVIER MARTINO / RADAR-FILM / TF1

 

Bonjour Lizzie,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver sur TF1 le lundi 20 mars prochain dans le téléfilm « Comme mon fils », sous les traits de Margaux. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela a été pour vous de participer à cette belle aventure ?

Oui, oui, vraiment ! C’était un bonheur de travailler avec le petit garçon, Jordan, qui jouait Charlie. C’est toujours un plaisir aussi de retrouver Tomer…

En plus, il y a un super casting sur ce programme…

Oui, oui, oui. D’ailleurs, c’est ma mère qui a fait le casting, Sylvie Brochère donc je ne vais pas dire qu’il est mauvaisJ. Elle se spécialise pas mal dans le casting d’enfants, notamment depuis « Les choristes », elle est trop forte. Je trouve qu’elle a fait un super boulot en trouvant Jordan. Franck et Tome ont aussi été de super partenaires.

Qu’est-ce qui vous avait d’ailleurs plu, notamment à la lecture du scénario ?

Ce qui m’a plu à la lecture, c’est le rapport entre ces deux personnages, inspiré de cette histoire vraie entre ce braqueur en cavale et ce gamin. Ils développement une amitié et un amour sain, vrai, contre toute attente. C’est chouette d’avoir des histoires comme cela, surtout en ce moment, où on questionne beaucoup le masculin. Je trouve que c’est beau de voir des personnages masculins en cavale qui s’attendrissent pour un enfant, c’est bien d’avoir de la tendresse au milieu de l’action.

Cette fiction est inspirée d’une histoire vraie, qui a déjà fait l’objet d’un livre. Du coup, en amont du tournage, vous étiez-vous renseignée en ce sens ?

Je me suis un peu intéressée, au départ parce que j’étais curieuse de voir si c’était vraiment le regard de ce petit garçon. Petit garçon qui est d’ailleurs venu nous voir sur le tournage et qui était tout à fait partie prenante de la façon dont l’histoire avait été racontée. Ce qui était chouette. Après, Franck et Tomer s’étaient tenus vraiment à l’écart de cette histoire vraie, pour pouvoir raconter leur histoire, en toute douceur. Du coup, j’ai respecté cela, je ne me suis pas trop plongée, j’ai fait mes petites recherches et puis je me suis arrêtée gentiment pour laisser la part à la fiction.

D’ailleurs, quel regard portez-vous sur Margaux ? Comment le décririez-vous ?

Margaux, je pense, est une amoureuse de l’aventure, qui n’a jamais vraiment eu le courage de partir à l’aventure. Quand elle rencontre ce couple d’aventuriers en cavale, avec ce qu’ils ont de charmant et d’enfantin, presque de naïfs, elle tombe amoureuse des deux, elle se laisse embrigader en un regard. Je pense qu’elle a attendu longtemps que quelqu’un l’emmène en aventure et cela ne s’était jamais vraiment présenté, elle n’avait pas le courage de le faire seul. Sinon, elle est assez solaire, elle est marrante, assez ancrée, je pense qu’elle n’est pas très à cheval sur la moralité, en tout cas la légalité.

 

© OLIVIER MARTINO / RADAR-FILM / TF1

 

En tout cas, ce personnage vous permet une palette de jeu très large et très variée, ce qui doit être personnellement plaisant…

Oui ! Ce que j’ai beaucoup aimé chez elle, c’est qu’elle est franche et authentique. J’aime bien les personnages qui sont clairs et ancrés comme cela. Après, j’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à jouer avec ce petit garçon et j’adore jouer avec Tomer, je trouve cela simple, c’est fluide. Oui, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer Margaux !

A noter que ce téléfilm a été primé au dernier festival TV de Luchon, remportant le prix du public de la fiction unitaire. Sans doute que cela a dû vous faire particulièrement chaud au cœur ?

Oui, c’est toujours agréable de recevoir un prix du public, c’est toujours un peu le meilleur prix. Cela veut dire que l’on a remporté le cœur des gens. C’est chouette que cette histoire touche, c’est plutôt flatteur. Surtout que l’on a eu beaucoup de galères sur ce tournage, on aurait dit que le réalisateur Franck avait une sorte de malédiction. Entre des histoires de Covid, des histoires de tympans percés, on a arrêté, repris, arrêté, repris,…cela aurait dû durer 20 jours et ça s’est finalement étendu sur 3 mois je crois. C’était une histoire sans fin. Mais on a réussi à finir et, enfin, le film rencontre le public, qui le récompense, c’est donc chouette !

On vous imagine, du coup, impatiente de découvrir les retours des futurs téléspectateurs de TF1 ?

Tout à fait ! Une des raisons pour lesquelles je voulais faire ce film est que je fais souvent des films que mon fils ne peut pas voir donc, là, ça me faisait plaisir de jouer dans une histoire qu’on pourra lui montrer. Donc je pense que le téléspectateur où je vais être la plus curieuse des retours, c’est mon filsJ.

En conclusion, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

J’ai une série sortie sur la plateforme Paramount. Ainsi que la saison 3 de « La guerre des mondes » sur Canal+. Sans oublier « Filles de feu », une série sur la chasse aux sorcières en 1609. Ce sera diffusé sur France 2, le tournage s’est fini en janvier et on rentre là en postproduction.

Merci, Lizzie, pour toutes vos réponses !

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TF1 / Prométhée : Fantine Harduin évoque son personnage dans cette nouvelle mini-série fantastique !

Publié le par Julian STOCKY

@ T. Langro / UGC / TF1

 

 

Bonjour Fantine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver sur TF1 dans la mini-série fantastique « Prométhée », à partir du jeudi 16 mars prochain. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de participer à cette belle aventure ?

Bien sûr ! Premièrement, pour le projet, que je trouve osé et incroyable, c’est une série qui me tient beaucoup à cœur. Je l’ai regardée, j’ai beaucoup aimé. C’est quelque chose que l’on ne voit pas souvent en France, du fantastique est rajouté dans le polar, ce que l’on a plutôt l’habitude de voir actuellement dans les pays britanniques. J’aime beaucoup le fantastique donc c’est un pari que j’aimais beaucoup. Secondement aussi parce que l’aventure et l’expérience du tournage étaient absolument extraordinaires, avec des personnes que j’admire beaucoup. Donc toutes les parties de ce projet étaient extraordinaires…

En plus, vous êtes entourée d’un casting de choix et de renom…

J’ai eu la chance de tourner avec des personnes qui ont déjà beaucoup tourné, qui ont l’habitude de ce milieu. Mais aussi avec des nouveaux noms, plus jeunes. Donc c’était vraiment hyper intéressant, j’ai tourné avec des grands noms comme Camille Lou, qui joue tellement bien et qui est extraordinaire, Odile Vuillemin, Marie-Josée Croze, Thomas Jouannet, mais aussi Margot Heckmann, Aymeric Fougeron et Anthony Goffi. Tous sont des acteurs extraordinaires et sont, humainement, très gentils.

 

@ T. Langro / UGC / TF1

 

Qu’est-ce qui vous avait d’ailleurs plu, notamment à la lecture du scénario ?

Déjà, dès la lecture des scénarios, on devient un peu spectateur de la série, je les ai dévorés, j’avais envie de savoir la suite, j’avais vraiment beaucoup aimé la série déjà sur le papier. Après, j’ai rencontré le réalisateur qui m’a expliqué comment il voyait les choses, notamment ce côté fantastique qu’il voulait amener en France. Je trouvais cela très novateur, très jeune sur certains points de la série, c’était très intéressant de faire ce projet, qui m’a de suite emballée. Le rôle de Prométhée, en plus, est très intéressant à jouer pour une actrice.

Au moment de vous approprier ce personnage de Prométhée, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration, en plus bien entendu des informations du scénario et de la production ?

Je ne pense pas, je ne prends pas des sources ou des inspirations logiques. Je pense que, avec mon vécu et ce que j’ai regardé comme séries ou films, je dois sûrement, inconsciemment, m’inspirer de personnages ou d’acteurs que j’ai dû voir. En tout cas, ce n’est jamais très conscient…J’ai surement dû le faire mais inconsciemment. Après, j’ai quand même regardé certains films susceptibles de m’inspirer pour l’amnésie. On dit souvent aussi que le personnage de Prométhée ressemble, sur certains plans, à celui d’Eleven…

 

@ T. Langro / UGC / TF1

 

D’ailleurs, quel regard portez-vous sur elle ? Comment la décrieriez-vous ?

Je l’aime beaucoup. C’est un personnage qui me fait beaucoup de peine et qui, en même temps, je trouve, émane une force énorme. Il lui arrive plein de choses horribles, on a un peu envie de lui faire un câlin et, en même temps, elle a cette force d’esprit, elle ne se laisse pas faire. Je trouve que c’est un personnage hyper beau, j’ai adoré l’incarner.

Elle vit beaucoup de choses, elle se fait renverser par une voiture, elle ne sait plus qui elle est, elle n’a personne sur qui elle peut compter car elle ne connait pas ni sa famille ni ses amies, elle ne connait personne dans cette ville où elle est accueillie. Elle me touche beaucoup et, en même temps, elle est très drôle à jouer, elle a une force intérieure que j’aime beaucoup jouer.

Cette jeune adolescente de 17 ans que vous incarnez est en tout cas un chouette cadeau artistique, si l’on peut dire, vous permettant une palette de jeu large et variée

C’est sûr ! C’est une rêve pour une actrice de jouer Prométhée, elle passe par toutes les émotions, elle a parfois des scènes de cascade, c’est hyper intéressant. Elle peut autant passer par la tristesse que l’incompréhension ou encore la colère. Elle passe par toute une palette d’émotions, du coup c’est super cool, pour une actrice, de jouer cela. En tout cas, pour moi, de jouer avec ces émotions. Quand j’ai su que j’avais le rôle, j’étais super excitée.

 

@ T.Langro / UGC / TF1

 

A noter également que la série est originale et haletante…Non seulement cela devrait sans doute plaire au public mais ce doit aussi être une fierté d’y participer ?

Oui, bien sûr ! Je trouve le travail du réalisateur, des scénaristes ou encore des monteurs hyper intéressant. C’est vraiment réussi. J’aime énormément cette série, je suis vraiment très fière et impressionnée du travail que tout le monde a fourni.

On vous imagine impatiente de découvrir les retours et les réactions du public à l’issue des premières diffusions ?

Je suis très très impatiente, en effet. On a tourné la série il y a un peu moins d’un an donc on est impatient. Mais, en même temps, c’est un peu stressant aussi parce qu’on ne sait pas trop comment le public va la prendre. J’espère que les gens vont l’adorer tout autant que je l’adore. Comme je suis un peu la grosse tête sur l’affiche, oui c’est un peu stressant mais, en même temps, il me tarde que les gens découvrent cette série que j’aime beaucoup.

En conclusion, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

J’ai justement un long-métrage qui va sortir, après avoir participé à certains festivals. Le nom va peut-être changer, cela s’appellerait « Rétro Therapy ». C’est un film belge où j’ai aussi le rôle principal. Je suis très excitée en tout cas ! Je tourne aussi pas mal en ce moment, je continue mon chemin…

Merci, Fantine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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