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Allen Tersic revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Allen,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour le blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, à la fois modèle et comédien. Comment vous est venue l’envie de faire ce métier ?

Tout simplement à force de regarder de nombreux films et séries, j’ai commencé à m’attacher à pas mal de personnages. Notamment « How I met your mother ». J’ai aussi été inspiré par certaines idoles, comme Arnold Schwarzenegger, qui m’a donné l’envie de faire du sport.

Au final, je me suis aperçu que c’est vraiment ce que j’aime dans la vie et j’ai alors eu l’envie de me lancer dedans. Au départ, je ne faisais que des photos puis j’ai décidé de tenter ma chance lorsqu’un agent m’a contacté pour élargir mes domaines de compétences.

2/ Qu’est-ce qui vous plait tant aujourd’hui dans votre quotidien ? Pourquoi y prenez-vous autant de plaisir ?

Cela permet de progresser soi-même, dans sa tête, dans son corps et je pense que les deux ensemble sont très sains. C’est aussi l’opportunité d’inspirer les gens.

Par exemple, en  ce moment, j’essaie vraiment d’être prêt physiquement pour inciter les gens et leur donner l’envie de faire du sport.

3/ Selon vous, quels sont les facteurs de réussite d’un cliché ?

Un bon photographe, c’est extrêmement important. C’est-à-dire qu’il sait déjà, en amont, ce qu’il veut faire. Il a déjà alors l’idée de ce qu’il veut projeter sur ses photos. De mon côté, j’aime bien être surpris, même si j’apprécie regarder avant le travail que le photographe a déjà pu réaliser, ce qui me permet de m’y préparer. Mais pas trop, pour me laisser surprendre lors du shooting.

Et, ensuite, c’est l’attitude. Il faut être concentré et en même temps en vouloir.

La créativité, de la part du modèle et du photographe, compte beaucoup. C’est extrêmement important, cela permet d’échanger, de faire de belles choses et de nouvelles choses.

4/ Face au rythme souvent soutenu d’un plateau de tournage, comment vous préparez-vous en amont ?

C’est surtout une préparation mentale. La première chose à se dire, c’est que l’on n’a rien à perdre. Les seuls regrets que l’on peut avoir sont les chances que l’on n’a pas saisies. A partir de là, le stress disparait car l’on n’a aucune peur de se rater. Dans tous les cas, ça ne peut être que bien, par rapport à rien du tout.

Les deux casquettes sont complémentaires, pour l’attitude notamment. Derrière un appareil, on doit adopter une certaine attitude, en fonction de la photo attendue. C’est un peu pareil sur un tournage, où il faut s’adapter à ce que le réalisateur veut. Il faut, à chaque fois, se mettre dans la peau d’un personnage et d’une situation.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques en ce moment ? Vers quel domaine aimeriez-vous vous tourner ?

J’aimerais faire encore plus de photos, pour progresser un peu plus dans ce domaine. Ce qui me permettrait d’avoir encore plus de confiance et d’accumuler de l’expérience.

Je souhaiterais aussi me lancer pleinement dans le domaine de la comédie, de l’acting. Pour cela, je commence à prendre des cours, pour proposer quelque chose de bien, de spontané, de sincère. Pour ne pas surjouer non plus.

J’ai toujours eu un penchant pour les rôles de bad boys ou de machos. Des personnages de cette nature m’ont souvent fait rire. Ils ne sont pas faciles à interpréter, mais ils sont sans doute très intéressants à faire.

6/ Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

De rester en bonne santé, c’est la chose la plus importante. Mais aussi de progresser dans tous les domaines, pour m’enrichir culturellement, physiquement et aussi en termes d’expérience.

Il est aussi important de rencontrer les bonnes personnes au bon moment.

Ce fut un plaisir, Allen, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Emilie Crubezy nous présente le Festival Traits d'Union !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Emilie,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

1/ Avec votre compagnie « Les Entichés », vous proposez actuellement le premier Festival Traits d’Union, du 8 au 29 janvier. Quel en est le principe ?

C’est un festival basé uniquement sur la jeune création. Nous avons décidé d’un thème commun, à savoir la discrimination, pour choisir ensuite les artistes avec lesquels nous avions envie de faire ce festival.

La directrice de la compagnie, Mélanie Charvy, et plusieurs autres membres de la troupe ont été voir plusieurs spectacles de jeunes gens pour les sélectionner. La discrimination est un thème assez large, nous avons pu choisir des univers différents.

Les principales soirées sont axées sur le théâtre, mais nous avons aussi retenu des photographes, des danseurs et des artistes de cirque. Des vernissages notamment sont ainsi proposés pendant le festival.

2/ Nous l’avons dit, il s’agit d’une jeune création. Comment sont venues l’idée et l’envie de lancer ce programme ?

Nous sommes jeunes, nous faisons du théâtre, il y a des choses qui nous plaisent et que nous avons envie de défendre. Notamment d’autres jeunes, qui font la même chose que nous, qui sont en création, qui ont la volonté de faire de l’art.

La discrimination, aussi diversifiée qu’elle soit, est un thème qui revient tout le temps aujourd’hui, même au niveau de la religion, de la sexualité ou bien encore du travail. Nous avons trouvé que ce thème pouvait vraiment rejoindre les jeunes et qu’il permettait aussi de questionner et de penser. D’où la mise en place de débats à l’issue de certains spectacles.

Quelles ont été les éléments déterminants pour le choix du contenu ?

Les membres de la compagnie ont, comme je vous le disais, vu de nombreux spectacles en amont et ont retenu ceux qui leur paraissaient les plus justes. Que ce soit dans la façon dont le thème est traité, mais aussi d’un point de vue artistique, pour qu’une réflexion soit amenée.

3/ Les thèmes sont assez larges, de la danse, du théâtre, de la photographie notamment. Pourquoi ce choix d’avoir un panel vaste de domaines ?

Pour la richesse ! En ce moment, Lola Casamitjana expose ses photos à l’intérieur du théâtre pendant une semaine. Ce qui permet aux spectateurs venant voir une pièce de découvrir ses clichés.

Comme nous restons un mois dans le théâtre, c’est aussi une manière quelque part d’investir le lieu. Ainsi, le public ne va pas uniquement voir un spectacle, il peut aussi prendre un verre et regarder des photos.

4/ Le théâtre El Duende, à Ivry-sur-Seine, vous accompagne dans cette démarche. Un petit mot peut-être sur cette collaboration ?

Nous remercions grandement les responsables du théâtre, notamment Mehdi Kerouani, car ce sont eux qui nous ont permis de faire ce festival là-bas. Ils avaient déjà reçu précédemment notre compagnie pour les premières créations réalisées.

C’est un théâtre qui a l’envie en fait d’aider des jeunes dans leur démarche artistique. Il faut savoir que, en tant que jeune compagnie avec, par définition, de jeunes spectacles, il est plus difficile pour nous d’être programmés car nous n’avons pas forcément déjà fait nos preuves.

Le théâtre El Duende a accepté de faire cette promotion, de mettre en avant la jeunesse et la création proposée par cette dernière. C’est une très belle ouverture et une envie commune avec les membres du théâtre. Les contacts artistiques et humains sont très agréables. Nous nous entendons très bien, ce qui nous donne l’envie de faire des choses avec eux et de grossir le projet.  

5/ A titre plus personnel, vous êtes en charge principalement de la communication autour du festival. En quoi consiste ce rôle ?

Je tiens à dire que je ne suis pas toute seule dans ce rôle, nous sommes plusieurs pour ce domaine. Ma partie s’oriente dans les contacts avec la presse, les quotidiens, les journaux et les magazines.

Nous faisons aussi du tractage, dans la ville d’Ivry et tous ses lieux culturels d’Ivry. Nous sommes aussi présents chaque week-end sur les marchés pour informer les gens du festival et leur montrer qu’ils sont vraiment les bienvenus. Ils peuvent d’ailleurs simplement venir voir les photos, ils ne sont pas obligés pour cela d’assister à un spectacle.

Enfin, le collage d’affiches en ville est aussi une part importante du travail.

6/ Quelle suite aimeriez-vous donner à ce festival ?

Un deuxième festival ! Ce serait un vrai bonheur. Nous espérons que cette première édition plaira et qu’elle intéressera.

Elle a aussi pour but de permettre une rencontre et un échange entre les différentes compagnies. Pour que nous puissions nous ouvrir entre nous et, pourquoi pas, nous permettre de nous croiser dans d’autres occasions.

7/ Pour conclure, si ce n’est pas déjà fait, comment inciter les lecteurs à venir découvrir ce chouette festival ?

Des jeunes ont choisi d’autres jeunes, ce qui est vraiment intéressant. Mais cela peut intéresser toutes les tranches d’âges.

Nous espérons que vous serez touchés, humainement ou artistiquement. Peut-être que vous vous reconnaitrez dans certaines formes. C’est aussi un véritable échange.

La formule est aussi assez nouvelle. Le théâtre El Duende a un côté familial, vous y passerez un bon moment. Vous serez bien accueillis et vous vous y sentirez bien. Ce lieu est un vrai bonheur !

Voici les liens pour découvrir la programmation :

https://www.facebook.com/events/207484126375556/

https://www.facebook.com/compagnielesentiches/

https://www.facebook.com/theatreelduende/?fref=ts

Ce fut encore une fois un plaisir, Emilie, d’effectuer cet entretien avec vous.

Publié dans Théâtre

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Jean-Pierre Rochette : parcours, projets, envies - il nous en dit plus !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Jean-Pierre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment en télévision, au cinéma mais aussi au théâtre. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art et dans ce métier?

D’abord cela m’évite le déplaisir d’en faire un autre. Car il m’est arrivé, comme beaucoup d’artistes, de faire autre chose et cela s’est, pour être honnête, assez mal passé. J’étais alors beaucoup plus jeune et je prenais assez vite les choses du mauvais côté, ce qui n’était pas très malin.

Au fur et à mesure de mes expériences de comédiens, je n’ai pas toujours pris du plaisir. D’abord parce que je n’ai pas toujours travaillé avec des gens sympathiques. Qu’ils soient acteurs, metteurs en scène ou autre. C’était simplement déplaisant.

Dans l’ensemble, pour être honnête, je n’ai pas fait énormément de films où j’ai pu me dire que j’étais content d’y avoir participé. J’essaie, au maximum, de ne pas être un acteur dans la vie. Je le suis sur un plateau ou sur scène, mais pas en dehors. 

J’ai aussi pris énormément de plaisir avec certaines rencontres. Malheureusement, on ne retravaille pas souvent avec les gens que l’on a réellement appréciés.

2/ Ponctuellement, retrouvez-vous des complémentarités entre les différents domaines précédemment évoqués ?

Pour certaines séries de télévision, il vaut mieux avoir fait du théâtre. Il y a un rythme, cela se tourne vite et on le sait, c’est ainsi. Il faut être capable d’emmagasiner du texte et les données techniques très rapidement, sinon on est battu et on fait perdre du temps à tout le monde.

3/ Face au rythme généralement soutenu des plateaux de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont ?

Je cherche à être disponible. Nous ne sommes pas là pour avoir des crises d’angoisse, les metteurs en scène ne sont pas là pour donner des cours. Sur un plateau, un acteur doit être efficace de suite. Il coûte cher, il faut donc être pertinent d’entrée de jeu.

La mémoire est un muscle qui se travaille. A force, on a l’habitude. Nous recevons généralement la veille le plan de tournage du lendemain, donc nous savons les scènes que nous avons à travailler.

Les séquences sont découpées en plans, il faut donc se rapprocher du réalisateur pour connaitre ses intentions. Sans oublier l’attitude à la fin d’un plan qu’il faut dupliquer au début de la suivante.

4/ Sur les planches, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous juste avant de rentrer sur scène ?

De la jubilation ! J’ai des amis qui sont terrifiés, mais c’est le contraire pour moi. C’est même très embêtant pour eux, car je leur parle. C’est ma façon personnelle de me concentrer.

Mais j’essaie de faire attention à ne pas trop les perturber.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Je suis actuellement en train de finir d’écrire un livre. Je suis dans le dernier tiers de ce polar, thème qui n’est en réalité qu’un prétexte, même si quelque chose se résout à la fin. Le livre traite du diable et du bon dieu, qui est l’un et qui est l’autre ?

J’ai également coécrit une pièce de théâtre, que je vais présenter à des gens avec qui j’ai tourné récemment. De même qu’à d’autres personnes assez médiatiquement en vue. Jean-Philippe Azema, un ami de longue date, très talentueux, s’occupera de la mise en scène.

Ce fut un plaisir, Jean-Pierre, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Agathe Anquez nous présente son premier court-métrage !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Agathe,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

1/ Vous avez récemment coréalisé, avec Cécile Khindria, le court-métrage « Je suis incompris » dans le cadre du Festival Nikon. Comment le présenter ?

Cest un festival qui se déroule chaque année, avec pour thème, cette fois-ci, « Je suis une rencontre ». Nous avons écrit ensemble avec Cécile mais elle a une part prépondérante dans la réalisation et le montage.

Ce projet est vraiment né dune volonté commune, avec Cécile, de travailler ensemble. Elle est journaliste mais souhaiterait se tourner vers la fiction.

Nous sommes parties sur lidée dune rencontre, mais un peu particulière. Cest un point de vue surprenant que je vous invite à découvrir sur le lien suivant: http://www.festivalnikon.fr/video/2016/989

2/ Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ?

Nous avons cherché à avoir un personnage qui ne soit pas trop défini. Nous avons voulu quelque chose dassez neutre, nous avons en filmant pris une certaine distance également.

Je dirais que mon personnage est observé, cest un rôle muet.

3/ Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour l’écriture de ce court-métrage ?

Cest un sujet qui nous tenait à cœur mais qui, en même temps, peut être polémique. Nous avons donc mis du temps à savoir comment le faire passer et ce que lon voulait faire passer.

Nous souhaitions un décalage, que le spectateur soit amené dans un univers, quil soit un peu surpris. Transformer l’écriture en mise à limage a été une de nos grandes préoccupations. Notamment lors du montage. Ca a été une belle expérience.

4/ Quelle suite aimeriez-vous lui donner ?

Lidée serait de le présenter dans dautres festivals. Nous avons déjà quelques noms en tête.

Il sagissait de notre première expérience à toutes les deux, nous aimerions collaborer à nouveau ensemble pour en faire dautres. Quelques idées commencent déjà à émerger.

5/ De façon plus générale, quels sont vos autres projets et envies artistiques du moment ?

Jai récemment fait un stage en doublage, qui a été vraiment très prenant et exaltant. Jaimerais poursuivre dans cette direction.

Jai aussi eu la chance de faire une petite apparition dans le prochain long-métrage dEmma Bratulić, El weon que se veía a sí mismo. Il est actuellement en montage. Cest lhistoire dun jeune homme qui, suite à une rupture, va traverser une épreuve singulière. A travers cette dernière, il va rencontrer différentes personnes pour essayer de comprendre ce qui lui arrive. Jinterprète lune delles.

Une page Facebook existe pour suivre ce long-métrage: https://www.facebook.com/El-weon-que-se-ve%C3%ADa-a-s%C3%AD-mismo-224124638018660/?fref=ts .

6/ Vous êtes passionnée par l’art, au travers de votre métier de comédienne, au théâtre et en télévision. Qu’est-ce qui vous plait tant dans ces exercices ?

Je crois que cest une belle manière de faire passer des messages, de faire réfléchir les gens dune autre manière, de souvrir sur une vision du monde exprimée différemment.

Beaucoup de sujets peuvent être traités, ce qui est plaisant. Les mots que lon utilise, les images que lon véhicule sont précieux et, dans lart, on a la chance davoir une certaine liberté.

Ce fut un plaisir, Agathe, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Anne-Cécile Quivogne évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Anne-Cécile,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ La web-série « Ma frangine » que vous avez coécrite avec Laureline Romuald est actuellement visible sur Youtube. Comment présenter ce chouette programme ?

C’est un délire entre deux sœurs Lise et Anna qui habitent un appartement parisien. Il leur arrive, comme à toutes les filles, beaucoup de déconvenues dans tous les domaines.

Comme une crème épilatoire qui ne marche pas  ou un copain peu ragoutant. On voulait mettre en lumière des petites choses qui nous ennuient par moment mais qui peuvent être très drôles à l’écran.

Voici le lien : https://www.youtube.com/channel/UCG75Hrv5TK26Vz86045oryw

2/ Quelles sont vos principales sources d’inspiration pour développer le contenu ?

C’est principalement nous, nos expériences. Nous avions, avec Laureline, depuis longtemps l’envie de faire quelque chose ensemble. Nous nous étions connues lors d’un stage d’acting.

Nous rigolons beaucoup ensemble, nous voulions vraiment proposer quelque chose de drôle. Nous avions pensé au départ à une pièce de théâtre, mais le format court nous semblait plus approprié. Nous avons alors opté pour la web-série.

3/ Comment décririez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques?

Mon personnage, Anna, a tendance à mettre les pieds dans le plat quand il ne faut pas, là où il ne faut pas, à faire des gaffes. Elle parle avant de réfléchir, ce qui peut, par moment, énerver sa sœur qui, elle, pose les choses  et est très réfléchie, très carrée.

Elle a très bon cœur, donc parfois sa sœur en profite pour pousser le bouchon un peu loin, profitant de sa gentillesse et de ce qu’elle peut lui apporter de sympa.

4/ Quelle suite aimeriez-vous donner à ce programme ?

Nous aimerions bien déjà que cela fonctionne sur Youtube, pour avoir de bons encouragements. Puis pouvoir peut-être disposer d’un budget plus conséquent, pour proposer une encore meilleure qualité de travail.

Nous ferons sans doute une saison 2, que nous allons travailler en fonction des échos et des idées que nous aurons eus d’ici là.

5/ Plus généralement, quels sont vos autres actualités, projets et envies artistiques du moment ?

Je travaille aux visites-spectacles, une production qui créé des visites théâtralisées avec des comédiens, toute l’année, un peu partout. Il y en a sur l’Ile de la Cité, sous les passages couverts, à Montmartre, au Père Lachaise, ou bien encore à la Tour Eiffel. C’est très sympa, c’est souvent tous les week-ends. Les gens viennent, sont accompagnés par un guide, lui aussi comédien, pour découvrir l’histoire de Paris. Mais il y a aussi une autre histoire à résoudre, souvent un meurtre ou quelque chose qui a été volé et qu’il faut retrouver. Nous, comédiens, sommes là, dans notre rôle, pour les aider à chercher des indices. C’est très chouette, c’est dans la rue, nous sommes très proches des gens, en interaction. Ils sont pleinement acteurs du jeu et ce sont toujours de bons moments à partager tous ensemble.

En parallèle, je pars en février et mars jouer la pièce « Les parents viennent de Mars, les enfants du McDdo », écrite par Rodolphe Le Corre. Je vais à la Comédie de Nice et j’en suis très heureuse.

6/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes. Qu’est-ce qui vous plait tant dans ce métier ?

Il y a le plaisir de la recherche au départ, il faut composer un personnage qui est loin de nous. La difficulté d’y parvenir m’attire.

On rencontre aussi plein de gens différents, des comédiens, des metteurs en scène notamment. C’est plutôt agréable de lier le plaisir au travail, en côtoyant des personnes que l’on apprécie.

Une fois que je maitrise l’exercice, j’aime par-dessus tout donner le meilleur sur scène, pour que les gens voyagent, soient surpris et ébahis devant ce qu’on leur présente. Leurs applaudissements sont la meilleure des récompenses.

Merci Anne-Cécile pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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Edwige : actualités, projets, parcours - elle nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Edwige,

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

1/ Vous êtes scénariste et écrivain public, mais avec un parcours assez atypique. Pourriez-vous nous raconter ce dernier ?

J’ai toujours aimé lire. Depuis mon premier bouquin, « Les Mémoires d’un Ane », de la Comtesse de Ségur, alors que je devais avoir 7 ou 8 ans, je n’ai jamais arrêté de lire. De là j’ai acquis une grande aisance à l’écrit qui est devenu une seconde nature. Mes parents m’ayant fait comprendre que vivre de l’écriture est difficile, j’ai choisi d’intégrer une grande école de journalisme. Cette voie semblait la plus sûre pour vivre de mes textes.

J’ai exercé quelques années en presse écrite, mais je ne m’y plaisais pas. La presse demande une écriture factuelle et rapide. Moi je voulais raconter des histoires et les peaufiner. J’ai donc quitté la profession et cherché ma voie.  

Pour gagner ma vie, j’étais assistante bilingue en cabinet d’avocats. Mais j’avais l’impression de passer à côté de ma vie. Je n’écrivais plus. Je ne lisais plus. J’étais triste.

Lorsque j’avais 29 ans, le cabinet a mis en place un plan de départs volontaires. Encouragée par un ami avocat, J’ai saisi cette occasion pour tenter le grand saut et devenir écrivain. J’ai commencé en aidant le père de cet ami à écrire ses mémoires de vie : une biographie non exhaustive uniquement destinée à la famille.  A partir de ce premier ouvrage, les commandes n’ont cessé de tomber. Je me suis alors installée comme écrivain public. Et c’est là que, pour la première fois, je me suis sentie à ma place.

2/ Quels ont été les déclics pour changer de vie ? Avez-vous douté au moment de prendre cette décision ?

Oui, j’ai douté. Je ne voulais pas lâcher l’aisance financière que j’avais dans mon métier. Le plan de départs volontaire a été le déclic, suivi de la satisfaction que j’ai ressentie lorsque j’ai pu remettre le livre aux mains de l’auteur et que ses yeux brillaient de fierté.  Je n’avais qu’une seule envie, revivre cet instant.

J’ai créé une entreprise d’écrivain public, mais je me définis davantage comme une sorte de « coach littéraire ». Je propose d’accompagner toute personne ayant un projet littéraire, afin de le mener à son aboutissement : roman, mémoire de vie, recueil de nouvelles, article de presse, discours, etc. Et je suis surprise par le nombre de personnes intéressées. Tout le monde sait écrire mais peu de gens savent structurer un texte en fonction de ce qu’il doit être.

3/ Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?

Rien, je ferais tout à l’identique. J’avais besoin d’exercer un métier qui ne m’a pas plu pour comprendre ce que je ne voulais pas. Les horaires, la hiérarchie, le ron-ron de la vie métro-boulot-dodo… C’était vraiment pas pour moi. En avoir fait l’expérience me conforte dans mon choix de vivre de ma passion en tant qu’indépendante. Et cela m’aide lorsque je traverse des passes difficiles. 

4/ Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous plait tant dans votre métier ?

J’aime être à l’écoute des gens, sans déformer leurs propos, comme c’est parfois le cas dans le journalisme. Sortir un livre avec mon nom dessus est toujours une fierté, même s’il n’est pas publié, mais juste distribué à la famille de l’auteur que j’ai aidé. J’accomplis ainsi mon rêve de gamine et je me sens utile. Il est important de suivre son cœur car, étonnamment, c’est le plus sûr moyen de voir des portes s’ouvrir sans qu’on ne s’y attende.

Pour ma part, c’est arrivé lorsque Philippe Guillard, réalisateur, scénariste, écrivain, chroniqueur sportif et ancien champion de France de rugby, m’a sollicitée. A la base il s’agissait seulement de l’accompagner dans l’écriture des mémoires de son père. Mais j’ai eu un coup de foudre pour son métier de scénariste qu’il m’a décrit en détails. Je n’avais jamais envisagé d’écrire pour le cinéma, alors quelle n’a pas été ma surprise lorsqu’il m’a proposé d’écrire un film avec lui ! C’était un challenge. Je ne savais rien de l’écriture scénaristique. Mais l’opportunité était trop belle.

J’ai « chopé le virus » du cinéma. Philippe Guillard est devenu mon supporter no 1 et mon mentor. Il m’apprend beaucoup. Aujourd’hui je prépare un long et un moyen métrage. J’ai plein d’idée et j’ai fait de belles rencontres dans le monde des « fous de cinéma ». Je collabore avec un jeune réalisateur plein de talent et j’espère bien qu’on ira loin. Pour moi il n’y a plus aucun doute. Je suis faite pour raconter des histoires. Mon imagination déborde et mon cœur ne bat que pour ça.

5/ Quelles sont vos principales sources d’inspiration dans votre travail ?

Ma vie. Parfois un peu celles des autres. J’ai pas eu une enfance facile. J’ai eu beaucoup d’obstacles à franchir. J’ai vécu l’addiction, la boulimie, la dépression… j’ai dû me battre et apprendre sur moi-même et la nature humaine.

J’ai également beaucoup voyagé, ce qui « forme la jeunesse » comme on dit. J’ai vécu à Londres, à Chicago, en Suisse… j’ai rencontré beaucoup de monde, de beaucoup de milieux différents et j’ai toujours eu les oreilles grandes ouvertes. Tout est prétexte à une histoire. Il suffit de ne pas se contenter de traverser la vie, mais de l’observer.

Mes thèmes de prédilection sont la résilience, l’importance de l’enfance et comment ces années  nous accompagnent toute notre vie… J’aime également faire passer les valeurs qui me sont chères : l’altruisme, la tolérance, le respect de la Vie et de la liberté de chacun…

6/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Comme je disais, j’écris un moyen métrage qui compte beaucoup à mes yeux, c’est mon bébé. Il parle de l’importance de l’enfance sur la vie d’adulte. Je l’écris en collaboration avec un jeune réalisateur et nous espérons pouvoir le présenter à un ou plusieurs festivals de courts métrages.

Avec Philippe Guillard, nous travaillons sur un long-métrage destiné à être projeté en salle si le projet aboutit. C’est une comédie sur la libération sexuelle des femmes et le fait que cela perturbe la gente masculine. De belles choses y sont dites et on casse pas mal de préjugés, ce qui me plait beaucoup.

En tant qu’écrivain public, je continue mes mémoires de vies et j’ai un projet de livre-photos pour mettre en valeur le travail d’un homme qui n’est pas juste un photographe mais aussi, et surtout, un artiste avec un grand A.

Vous pouvez me suivre sur ma page pro : https://www.facebook.com/R%C3%A9dactrice-Ecrivain-public-133657476992709/

Et me contacter à l'adresse suivante : bouffault_edwige@yahoo.fr

7/ Pour conclure, quel message souhaitez-vous faire passer à nos lecteurs ?

Je dirais qu’il ne faut pas abandonner nos rêves d’enfants. Ils sont les plus intrinsèquement justes par rapport à qui l’on est, car un gamin n’a pas encore été déformé et moulé par la société. Il est totalement innocent, honnête, franc et en phase avec sa nature profonde.

La sécurité, au travers des études ou d’un travail salarié, est importante bien sûr. Mais il faut garder une part de notre vie pour laisser cet enfant qui est en nous réaliser ses rêves, car ça revient à se réaliser soi et c’est beaucoup mieux que de réaliser ce que la société attend de nous en dépit de notre nature.  

Ce fut une joie, Edwige, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Marie-Laetitia Bettencourt évoque la pièce "Abracadabrunch" !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Ryther

 

Bonjour Marie-Laetitia,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

1/ Vous êtes actuellement à l’affiche, à La Grande Comédie, de la pièce «Abracadabrunch». Sans tout dévoiler, quelle histoire y est mise en avant ?

C’est l’histoire d’un homme qui a fait fortune, mais qui est assez misogyne, égoïste et macho. En fait, une extraterrestre va débarquer chez lui pour le dresser, pour le rendre meilleur en quelque sorte.

Une histoire d’amour entre les deux va alors naitre.

2/ Votre personnage est assez énigmatique, plein de sous-entendus ou d’allusions. Comment le décrieriez-vous simplement ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle est une extraterrestre assez dure, qui n’a pas beaucoup d’émotions. C’est une femme de caractère, elle est là pour dresser François, elle est donc assez dominatrice.

Mais elle a quand même une certaine douceur en elle, elle se laisse un peu aller au fur et à mesure de la pièce. Pour, au final, tomber amoureuse de François.

3/ La pièce est un véritable succès depuis de nombreux mois maintenant. Selon vous, quels sont ses principaux facteurs de réussite ? Pourquoi plait-elle autant aux spectateurs ?

Je pense que la pièce plait beaucoup car c’est une comédie romantique. Les gens ont besoin de voir une histoire simple, d’amour.

Le fait également qu’il y ait des tours de magie apporte une certaine originalité.

4/ Vous êtes accompagnée sur scène notamment par Alil Vardar, qui aime, de temps à autre, ajouter quelques improvisations toutes personnelles au cours de la représentation. Comment parvenez-vous alors à gérer ces moments-là ?

Quand Alil improvise, j’ai toujours du mal à garder mon sérieux. Tous les soirs, j’ai un fou-rire, à un moment différent. Car il cherche à me faire rire et, tant que ce n’est pas le cas, il en rajoute jusqu’à ce que je craque.

C’est aussi grâce à cela que la pièce fonctionne, c’est Alil qui fait le succès de ce spectacle. Il est très drôle et a une capacité à l’improvisation qui est assez rare.

5/ En parallèle de cette belle pièce qui remplit fortement votre emploi du temps, avez-vous d’autres projets ou envies artistiques pour les prochains mois ?

Je vais jouer cette pièce jusqu’au mois d’avril et je verrai après à développer d’autres projets, pour me concentrer sur des choses nouvelles. J’espère, d’ici là, obtenir quelques propositions dans ce sens.

Je suis ouverte à toute opportunité, au théâtre, au cinéma ou en télévision.

6/ Pour finir, si ce n’est pas déjà fait, qu’avez-vous envie de dire à nos lecteurs pour les encourager à venir voir la pièce ?

Venez nous voir car c’est une pièce sympathique, une comédie romantique où il y a des tours de magie. C’est original, et vous pourrez retrouver le talentueux Alil Vardar.

Ce sera un plaisir de jouer pour vous !

Merci Marie-Laetitia de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Théâtre

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