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Anais Nyl : actualité, projets, parcours - elle nous dévoile tout !

Publié le par Julian STOCKY

Anais Nyl : actualité, projets, parcours - elle nous dévoile tout !

Bonjour Anaïs,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes et multiples talents. Au travers de vos expériences notamment de comédienne, animatrice, chanteuse mais aussi mannequin. Quel regard portez-vous sur votre parcours jusqu’à présent ?

Il est vrai que j’ai plusieurs cordes à mon arc, si l’on peut dire cela comme ça. Il y a le chant, la comédie et l’animation, mais le point de départ est à chaque fois le même : l’envie de communiquer. Typiquement, au théâtre, avec le public, pour donner et recevoir.

Je peux aussi m’exprimer artistiquement, que ce soit sur scène, dans un rôle ou bien encore en chantant. Et même dans l’animation, où j’y retrouve un petit plus, celui de pouvoir écrire mes chroniques.

2/ Etes-vous davantage intéressée par un domaine artistique en particulier ? Ou est-ce plutôt l’ensemble qui vous attire ?

C’est plutôt la complémentarité qui me plait car, dans chaque corps de métier, je peux y trouver une valeur ajoutée. Comme je le disais, dans l’animation, j’aime le côté journalistique, au travers des recherches d’information et de l’écriture.

La musique, quant à elle, est universelle, elle permet de se retrouver. Il n’y a pas besoin de parler la même langue ou de partager la même culture pour se comprendre.

Au théâtre et en télévision, j’interprète un personnage, je suis quelqu’un d’autre. Mais j’y véhicule quand même une émotion, que je recherche dans mon fort intérieur. J’y mets du mien pour être dans la vérité.

3/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre les différents exercices précédemment évoqués ?

Le chant et le théâtre sont sources d’interprétation. Pour le premier cité, la scène m’aide à y véhiculer une émotion ou une sensation, en complément de la technique vocale nécessaire dans cet exercice.

Pour l’animation, je me sers de mon expérience de comédienne. J’aime bien y jouer des personnages mais aussi mettre un peu d’humour et du second degré.

4/ Vous êtes actuellement sur scène, à la Comédie République, dans la pièce à succès « Le clan des divorcées », où vous y interprétez le rôle de Mary Bybowl. Qui est-elle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

C’est une jeune anglaise. Chacun a sa propre interprétation du personnage, je la vois comme une jeune femme délurée et fofolle. Je pense qu’elle est très naïve, très gentille, qu’elle parle souvent avant d’avoir réfléchi.

Mais elle n’est pas bête, elle est spontanée et fait partie de ces gens qui sont toujours enthousiastes. Elle est une nana rigolote, qui s’amuse et profite de la vie. Elle est fraîche dans sa façon d’aborder les hommes et la société.

C’est un rôle que vous aviez déjà joué il y a quelques années. Est-il facile de revenir ensuite? Avez-vous apporté des évolutions à votre interprétation et/ou au personnage ?

Je reprends ce rôle avec plaisir. Et j’essaie de lui donner d’autres nuances.

Pour essayer de retrouver de la spontanéité dans le personnage, il faut casser un peu la routine. Mais la base reste la même, je suis en effet toujours la grande saucisse un peu rigolote, nunuche, avec ses grandes mains.

Et Toutes mes expériences artistiques vécues entre temps m’aident aussi, (« Chambres d’Hôtes » au théâtre de La Renaissance à Paris, mes Eric Civanyan , avec Henri Guybet , « Pourquoi Moi » d’Olivier Lejeune , avec V . Lagaf etc …) j’essaie de mettre à profit tout ce que j’ai pu apprendre.

5/ De façon plus générale, quels sont vos projets et envies artistiques du moment ?

Je suis en train de travailler sur un concept de programme court humoristique que j’ai écrit. Nous allons tourner trois pilotes fin juillet, je finalise actuellement les détails. L’objectif étant ensuite de démarcher des chaines de télévision ou de gros sites internet pour leur proposer ce format d’une minute trente qui pourrait être en quotidienne. C’est une expérience passionnante et très prenante.

En parallèle, je monte actuellement un tour de chants avec un orchestre, de deux thèmes, un sur les années 60 et l’autre sur de la variété. Ce programme sera aussi scénarisé, sur fond de théâtre.

6/ Pour conclure, que souhaiteriez-vous dire aux lecteurs de cet entretien pour les encourager à continuer de s’intéresser à l’art ?

Je pense qu’il n’y a pas de mauvaise ou de bonne culture, ni de culture sotte ou intelligente. Elle est une signature en tant qu’être humain, c’est une façon de s’évader et de sublimer la vie pour arriver à faire voyager les gens.

Au théâtre, après une journée compliquée au travail par exemple, les spectateurs peuvent se détendre et passer un bon moment. La culture est importante pour la vie, tout simplement. Elle est une forme de communication.

Ce fut un plaisir, Anaïs, d’effectuer cet échange avec vous !

Publié dans Théâtre, Télévision

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François Creton revient pour nous sur son parcours et nous dévoile ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

François Creton revient pour nous sur son parcours et nous dévoile ses projets !

Bonjour François,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences en télévision, au cinéma mais aussi en doublage. Comment qualifierez-vous votre parcours ? Comment le décrire simplement ?

Mon parcours est, je crois, celui d’un comédien lambda. Comme tout artiste, mon travail consiste à pouvoir être exploitable, avec des techniques différentes mais le fond reste le même. Quelque soit le contexte, jouer la comédie est la base.

Les multiples techniques s’apprennent majoritairement sur le tas, en plus des écoles et des formations existantes. Mais les rencontres restent le plus important. C’est d’ailleurs là la principale valeur ajoutée des formations qui peuvent être dispensées. Ce qui permet ensuite un aiguillage plus facile des carrières.

Toutefois, je trouve regrettable en France le manque d’ouverture et l’existence de compartiments d’un domaine à l’autre. Bien que cela commence un peu à évoluer. Typiquement, un comédien de doublage est un comédien tout court.

2/ Quelles complémentarités pouvez-vous retrouver entre les différents exercices artistiques évoqués ?

Comme je vous le disais précédemment, le fond est le même et, effectivement, les techniques sont différentes. La télévision et le cinéma sont extrêmement exigeants pour la précision des places et de la lumière notamment.

Cette rigueur sert ensuite au théâtre, entre autres pour savoir où est la lumière, ce qu’elle donne et comment l’utiliser.

Le doublage est vraiment autre chose, presque à l’inverse. Au début, j’avais tendance à parler trop fort. Car il faut vraiment chuchoter, encore plus que sur les plateaux de tournage. L’expérience aide à compléter la boite à outils.

3/ Face au rythme généralement soutenu sur un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont, pour ensuite être efficace devant le réalisateur ?

Je travaille énormément le texte pour qu’il soit fortement intégré. Pour ensuite ne plus avoir de méthode, ne rien prévoir et ne pas arrivé charger de quoi que ce soit. J’ai remarqué que plus le comédien est déchargé, plus il lui est facile d’entendre les propositions du metteur en scène.

La ponctuation du texte reçu donne obligatoirement une pensée. Tous ces signes sont autant de promesses de jeu. Donc, même inconsciemment, l’artiste s’en ancre. Une méthode intéressante consiste à recopier le texte sans ponctuation pour l’apprendre presque mathématiquement. Pour ensuite pouvoir, lors du tournage, recréer une nouvelle ponctuation avec le metteur en scène.

Il faut donc arriver le moins enfermé possible pour pouvoir être assez vierge de proposition.

4/ En parallèle, quelles sont, selon vous, les principales clés d’un doublage réussi ?

Ce n’est pas le comédien de doublage qui joue. Il y a déjà un artiste sur la pellicule, il ne faut donc pas tirer la couverture à soi. Mais, en même temps, quelques grands noms du cinéma américain sont devenus populaires grâce à leur voix de doublage. Ce qui veut dire que cette dernière a attiré l’attention pour donner une osmose magnifique. Ce qui est rarissime et miraculeux.

Il est important de se mettre au service d’une chair déjà existante. C’est une incarnation bien particulière. Pour y parvenir, le comédien n’a que la voix. Il doit donc mettre presque un peu trop de lui-même, sans déborder sur le comédien de la pellicule. Il faut alors être très attentionné pour ne pas prendre la place de ce dernier. Ce qui est assez ingrat. Le comédien de doublage n’est pas la vedette, il doit savoir s’effacer.

5/ De façon plus générale, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Je suis actuellement beaucoup dans l’écriture. J’ai terminé un spectacle que j’ai monté et joué l’année dernière, "Junk Box" un regard poétique sur les addictions, que nous avons tourné) à Paris et en région parisienne.

J’écris aussi en ce moment un autre spectacle, « un après midi de printemps, qui j’espère sera en répétition pour cet automne. Mais je suis surtout sur la rédaction d’un scénario avec un jeune réalisateur, Maxime Roy. Il s’agira là de son deuxième film. Autours de la relation père – fils, mon, ton, notre, père ne peut pas être un mec comme un autre, et pourtant moi qui suis un mec comme un autre je suis père, d’où, quel rôle jouons nous les uns les autres, et comment se rencontrer, particulièrement quand la fin de vie approche.

6/ Pour conclure, qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs de cet entretien pour les inciter à continuer d’aimer l’art ?

A chaque fois qu’il y a eu des problèmes, sociaux, de crise, de guerre, ce qui nous unis, ce qui reconstruit l’identité, la cohésion, le vivre ensemble passe par la culture. Cette dernière remet les gens en commun, leur donnant l’envie de communiquer, de vivre, de parler…

En période difficile, comme en ce moment, je trouve que la culture devrait être surtout mise en avant. Elle ne va évidemment pas solutionner la crise, mais elle va être la soupape qui doit nous empêcher de rester enfermés dans nos convictions individuelles alimentées par les médias. La vie avance et cela est visible dans la culture.

On va au théâtre ensemble, on y rit ensemble. Il y a quelque chose de commun dans le public. Pour sourire, pour réfléchir, pour se poser des questions. Il faut donc continuer à aller au théâtre, aux musées, à questionner le vivant à travers la culture, pour un vivre ensemble de meilleure qualité et de réflexion, nous pouvons vivre mieux, il suffit de s’en donner les moyens, allons y !

Ce fut un plaisir, François, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Merci !

Publié dans Télévision

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Khady Diallo - parcours, actualité, projets : elle nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

Khady Diallo - parcours, actualité, projets : elle nous dit tout !

Bonjour Khady,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions pour notre blog !

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences d’animatrice, de comédienne mais aussi de mannequin. Comment présenteriez-vous votre parcours ? Qu’en retenez-vous ?

Je suis attirée par les métiers de l’image et je pense que je suis faite pour cela. Dès le début, je me suis lancée dans une carrière de mannequin. Ma grande taille m’a d’ailleurs aidé. J’ai fait pas mal de défilés et de campagnes publicitaires. Dernièrement Colgate, qui est diffusée en Afrique du Sud.

Cela me plait beaucoup et j’ai tout de suite aimé pouvoir communiquer quelque chose par un sourire, une expression ou une émotion. Cela a toujours été déterminant pour moi. Les cours de théâtre dès l’enfance m’ont aussi attiré vers la télévision et le cinéma. J’aime m’exprimer et c’est ce qui fait le lien entre toutes mes activités.

Je suis touche à tout, j’aime faire plein de choses, je suis attirée par beaucoup d’activités mais, en même temps, j’ai compris grâce à mes amis et mon entourage, qu’il valait mieux se focaliser sur un élément en particulier. Il faut d’abord attraper quelque chose de concret avant, ensuite, de devenir touche à tout. Je souhaite donc me consacrer davantage à la télévision.

J’espère ainsi pouvoir vous retrouver prochainement à l’antenne, pour vous révéler et dévoiler les différents concepts que j’aimerais proposer.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous dans ces différents exercices ?

A la télévision, et notamment lors de ma dernière expérience sur IDF1, j’ai bien senti que mon côté comédienne pouvait m’aider. Dans le sens où il m’a permis de suite de me mettre à l’aise face à l’objectif.

J’ai toujours eu un contact avec ce dernier. Qu’il soit en captation d’image ou en photo. Ce n’est pas quelque chose qui me fait peur, je me suis tout de suite sentie à la maison.

La télévision, je trouve, fait vraiment le lien général entre tout ce que j’ai pu apprendre jusqu’à aujourd’hui. C’est pour cela que je m’y sens aussi bien. Je ne retiens, de mon dernier passage sur IDF1, que du POSITIF, en lettres majuscules. Parce que ces quatre mois m’ont permis, en quelque sorte, de faire naitre ma carrière audiovisuelle.

Animer des émissions quotidiennes en direct était une expérience énorme. Au bout d’une semaine, je savais que je voulais absolument continuer. Quand le générique s’arrêtait et que c’était à moi d’y aller, je ressentais un réel plaisir.

3/ Le rythme sur les plateaux, de tournage ou de télévision, sont généralement soutenus. Du coup, quelle est votre méthodologie en amont pour ensuite être aussi efficace que possible?

Je travaille beaucoup. A IDF1, j’étais surnommée « Miss Fiches ». J’ai envie et j’ai besoin d’avoir, sur le papier, mes notes. Parfois je me rends compte que je ne m’en sers pas mais cela me rassure. Je suis quelqu’un de très minutieux, ce que j’ai découvert en fait sur IDF1.

Je me suis rendu compte que j’étais énormément angoissée si le travail n’était pas préparé en amont. Il fallait que le contenu soit prêt et écrit, que j’ai de la perspective sur ce qui allait se passer. Mais, même les fois où la préparation s’est révélée plus compliquée, le passage à l’antenne s’est bien déroulé car j’ai alors pu improviser grâce à mon côté comédienne.

4/ Quels sont vos projets et envies artistiques actuels ? Vers quels domaines aimeriez-vous vous tourner ?

J’ai vraiment décidé de m’investir en télévision, je multiplie en ce moment les castings dans ce sens. J’espère vraiment arriver sur le petit écran à la rentrée. Plusieurs rendez-vous vont prochainement avoir lieu mais je ne peux pas encore vous en parler.

J’ai aussi des projets avec IDF1, notamment pour des reportages. Sans oublier des volontés de production car j’aime mettre en avant des contenus. Il me plait d’être à l’organisation et à la création des choses.

5/ En parallèle, vous vous êtes récemment investie dans l’association « Le village d’Eva », un collectif de bénévoles qui vient au secours de tout enfant errant dans les rue de Mayotte. Pourriez-vous nous en dire davantage sur cette association ?

Cette association a été une belle rencontre. En fait, je suis allée à Mayotte en vacances pour retrouver une amie d’enfance. C’est alors que j’ai fait la connaissance de bénévoles qui m’ont parlé de leur activité. Je les avais même reçus sur IDF1 lors de leur passage à Paris.

Mayotte est un département français et c’est vraiment choquant de voir des enfants livrés à eux-mêmes. Leur combat m’a vraiment touché, il est très honorable.

J’ai de suite accepté leur proposition de les représenter à Paris. Pour être utile à leur cause. J’ai ainsi pu mettre en avant l’action de l’association face à la situation à Mayotte dans une émission pour France O, « Les témoins d’Outre Mer ».

C’est un beau collectif de bénévoles qui se bat pour ces jeunes errants dans la rue. Je leur tire mon chapeau et les accompagner est un réel plaisir.

6/ En quoi consiste plus précisément votre rôle ?

Mon expérience dans les médias me permet de les représenter plus facilement dans cette branche. En parallèle, des évènements vont sans doute être mis en place en 2017 pour sensibiliser la métropole. Mobiliser les gens à Paris, les fédérer, permettrait de mieux se rendre compte de l’état de cette ile abandonnée, qui se situe à plus de 8 000 kms.

J’ai l’intention aussi d’aller à Mayotte, peut-être cet été si j’ai un peu de temps. Pour pouvoir m’investir directement sur place et revenir avec toute cette force et des informations pour mieux les divulguer ensuite à Paris.

Ce fut une joie, Khady, d’avoir effectué cet entretien en votre compagnie !

Publié dans Télévision

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Eva Laurent nous dévoile son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Eva Laurent nous dévoile son actualité et ses projets artistiques !

Bonjour Eva,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous avez récemment joué à plusieurs reprises la pièce « L’invitation à diner », au théâtre du Gouvernail. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

De belles rencontres, un auteur de talent que je ne connaissais pas, un rôle différent des précédents dans une comédie dramatique, des salles remplies. Bref, c’était du pur bonheur et surtout de voir un public conquis.

2/ Plusieurs autres dates en province sont en cours de discussion. En savez-vous davantage?

Nous sommes pour l’instant en attente de réponses. Notamment pour aller jouer en Bretagne, ainsi que dans un festival amateur à Cahors en mai 2017. Pour ce dernier, rien n’est encore confirmé, beaucoup de troupes attendent validation pour ce concours.

Nous espérons aussi reprendre la pièce à la rentrée, à Paris, dans le même théâtre voire dans un autre. Mais nous n’en savons pas plus pour le moment.

3/ De façon plus globale, quels sont vos projets et envies artistiques du moment ?

Nous sommes en lecture pour une nouvelle pièce avec ma troupe actuelle et pourquoi pas d’autres pièces avec d’autres troupes. Comme ce fut le cas à Noel dernier pour « Réveillon or not réveillon ». Il est toujours agréable de présenter plusieurs spectacles, c’est un défi et un challenge à relever.

Avec un agenda bien chargé, j’avais failli alors décliner la proposition mais j’ai finalement pu et su mener tout de front, la passion ayant pris le dessus.

La comédie, et la comédie dramatique, sont les genres qui m’attirent le plus.

4/ Les derniers moments avant de monter sur scène sont généralement source de multiples sentiments. A titre personnel, comment vous sentez-vous dans pareil moment ?

Un mélange de tout et surtout un trac horrible juste avant. Il m’arrive même de me demander ce que je fais là. C’est vraiment très prenant.

La journée de la première est particulièrement angoissante, ce sentiment atteignant son apogée juste derrière le rideau, avec des douleurs au ventre. Une fois sur scène, c’est la libération et le bonheur !

La bonne ambiance dans les loges peut aider à diminuer le stress avant représentation. Dans la dernière pièce, l’angoisse était d’autant plus grande que j’avais fini d’apprendre mon texte peu de temps avant le début.

5/ Comment vous est venue l’envie de devenir comédienne ?

A l’âge de 12 ans, mes parents m’avaient inscrite dans une petite troupe de théâtre en province. Je suis allée voir beaucoup de spectacles, j’avais la chance de pouvoir aller dans les loges pour rencontrer les artistes. J’en avais des étoiles dans les yeux.

Avant de monter sur Paris pour plusieurs stages et ensuite écoles.

6/ En parallèle, vous suivez actuellement une autre formation professionnelle. Comment parvenez-vous à gérer les deux ?

La gestion n’est pas toujours facile, cet emploi du temps est très prenant et très fatiguant. D’un côté le stress de l’école et des examens. De l’autre, le théâtre qui me libère, me permettant d’oublier.

La charge de travail est importante, croyez-moi !

7/ Pour conclure, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Que je puisse continuer ma passion, que tout se passe bien, que je fasse beaucoup de belles rencontres et que je sois de nouveau sur scène à la rentrée.

Ce fut un plaisir, Eva, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Publié dans Théâtre

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Elliot Delage : son actualité, ses projets, son parcours - il nous dévoile tout !

Publié le par Julian STOCKY

Elliot Delage : son actualité, ses projets, son parcours - il nous dévoile tout !

Bonjour Elliot,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences en télévision, au théâtre, mais aussi notamment dans le mannequinat. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art, au sens général du terme ?

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été attiré par ces exercices. Ce sont de superbes moyens d’expression et je ne pourrais pas m’en passer.

C’est comme une sorte d’instinct, une évidence pour moi !

2/ Quelles complémentarités éventuelles retrouvez-vous dans les différents exercices artistiques précédemment évoqués ?

Pour faire du mannequinat, il est important d’être à l’aise devant une caméra. Il faut travailler avec le photographe de la même manière qu’avec un réalisateur. Il est nécessaire de savoir comment se positionner, d’être créatif et spontané. Il ne suffit pas de faire un joli sourire face à l’appareil.

Concernant le théâtre et la télévision, malgré l’existence de nombreuses différences, les deux exercices se rejoignent dans le jeu et les intentions. Sur les planches, le comédien partage son jeu et va vers le public, alors qu’au cinéma, ce sont les spectateurs qui viennent aux artistes.

3/ Selon vous, quelles sont les principales clés d’un cliché réussi ?

Le détail a une grande importance. Il peut suffire d’un regard ou d’un sourire pour que la magie fonctionne. Etre naturel est important aussi, tout comme ce que l’on ressent à l’intérieur.

La subjectivité a une grande part car personne ne réagit de la même façon à un cliché.

4/ Le rythme sur un plateau de tournage est généralement soutenu. A ce titre, quelle est votre méthodologie de travail en amont pour ensuite être efficace face au réalisateur ?

Il est primordial d’apprendre les textes aussi bien que possible. Connaitre les situations dans les scènes est indispensable. J’aime aussi avoir un petit moment avec les autres acteurs en amont pour m’accorder avec eux.

Travailler dans un rythme soutenu est contraignant mais c’est aussi une très belle expérience. Car cela permet, dans d’autres situations plus confortables, de savoir encore mieux profiter du luxe qui nous est offert d’avoir du temps. Cela donne au travail une autre dimension.

Faire des propositions au réalisateur est important aussi. Toutes ne sont pas forcément pertinentes, il faut aussi renouveler ses offres. C’est donc un réel exercice, très intéressant et enrichissant.

5/ Vous êtes actuellement en plein projet d’une pièce de théâtre, « Dans le jardin ». Pourriez-vous nous en dire davantage ?

A la base, c’est une belle rencontre avec deux amies, l’une des cours Florent et une autre, norvégienne, Kathrine Nedrejord. J’ai le plaisir de commencer à travailler ce texte très contemporain. Nous espérons jouer cette pièce à Paris et peut-être en Norvège et en Chine.

Cela parle des liens entre les parents et les enfants, des différentes visions et relations qui peuvent exister. Du père mort, la fille n’en dit que du bien, mais le fils veut rester dans une réalité, le considérant comme abusif. Il est aussi dans le déni de sa mère, qui est en train de détériorer.

J’interprète donc ce fils, pour lequel je dois créer un univers. On sait seulement qu’il a des soucis très profonds, sans doute liés à son père. Il est très proche de sa maman mais, une fois cette dernière atteinte de la maladie d’Alzheimer, il est tellement frustré qu’il refuse de la voir.

Nous avons effectué les lectures. La metteuse en scène chinoise Ziwei Liu a d’ailleurs des techniques de travail très intéressantes. Nous sommes en pleine création des personnages.

6/ Dans un autre registre, vous avez récemment tourné un court-métrage « Jette la clé », de Sébastien Rea. Qu’en est-il plus précisément?

C’est l’histoire d’un parisien qui utilise le cliché des cadenas pour draguer les touristes. Étant très superstitieux, il garde les clés dans sa poche afin de pouvoir enlever les cadenas plus tard. Il rencontre finalement une espagnole, interprétée par Katya Martin, mon amie de longue date. Il tente de la séduire avec le cadenas, mais elle reste sceptique et ressui à balancer la clef dans l'eau.

Du coup, il tombe amoureux d'elle mais ce n'est pas réciproque. Elle fini par le traiter comme il avait traité toutes les autres. Il souffre et prend une belle leçon sur la vie et l’amour.

Ce tournage en trois jours a été très intense, mais très enrichissant. Ce fut une expérience unique. L’équipe technique habitant New-York, la première diffusion aura lieu dans cette ville. Le court-métrage sera ensuite proposé en France, notamment dans des festivals.

7/ En parallèle, vous interprétez le personnage de Julien sur TMC, dans la série à succès « Les Mystères de l’Amour ». Quel regard portez-vous sur lui et son évolution au fil des saisons?

Il est très proche de sa maman, très attaché à elle. Leur complicité ne cesse de grandir. Mais il est un peu naïf, notamment dans sa relation passée avec JM. Il est peut-être impulsif, il laisse ses émotions le contrôler.

Il est aussi jaloux avec sa maman, comme un mari le serait avec sa femme. Même s’il apprend de ses expériences, son instinct est plus fort que lui et reprend le dessus.

J’aimerais le voir grandir au travers de ses relations amoureuses. Avec sa maman, beaucoup de choses restent encore à travailler. J’espère qu’il aura de belles histoires d’amour et d’amitié.

Ce fut un plaisir, Elliot, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Adrien Hurdubae : parcours, projets, envies - il se dévoile !

Publié le par Julian STOCKY

Adrien Hurdubae : parcours, projets, envies - il se dévoile !

Bonjour Adrien,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes un jeune artiste, mais présentez déjà plusieurs lignes intéressantes sur votre CV. Que retenez-vous de votre parcours jusqu’à présent ? Comment le décririez-vous ?

J’ai eu la chance de vivre différentes expériences, de petites apparitions à de plus grands rôles. Pour l’instant, je retiens avant tout les personnages les plus enrichissants, comme dans « Les héritiers ». C’est un tournage qui m’a beaucoup apporté, tant dans les rencontres que par ce que j’ai pu vivre sur le plateau.

2/ Comment vous est venue l’envie de devenir comédien ?

A l’âge de huit ou neuf ans, ma maman m’a inscrit à un casting de publicité, car elle voulait que je fasse, en plus de mes activités sportives, des choses un peu plus « intellectuelles ».

J’ai commencé par la marque Mc Donald. Pour l’anecdote, je n’ai jamais autant mangé de hamburger que ce jour-là. C’est rapidement devenu ensuite un hobby.

3/ Comment appréhendez-vous les tournages aux côtés de comédiens reconnus et surtout plus expérimentés ?

Quand je travaille avec des gens de grande expérience, c’est toujours intimidant de se dire qu’ils sont passés par beaucoup de choses. D’un autre côté, c’est avec eux que l’on apprend le plus.

Ma plus grande rencontre fut avec Gérard Rinaldi, des Charlots. C’est lui qui m’a le plus appris.

4/ De façon plus globale, quelle est votre méthodologie de travail en amont du plateau, pour ensuite être efficace face au réalisateur ?

Apprendre son texte est la base. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Il est important de se poser des questions sur le personnage, sur comment il peut être, sur ce qu’il a sans doute vécu pour être comme cela.

Il est important ensuite d’être serein sur le plateau. C’est plus simple pour que le tournage fonctionne. J’aime bien me poser des questions sur mon personnage, mais il ne faut pas aller trop loin non plus. Pour laisser place à l’interprétation.

5/ Quels sont vos projets et envies artistiques actuels ? Pour la suite, que peut-on vous souhaiter ? Vers quels horizons aimeriez-vous vous tourner ?

Je souhaiterais m’orienter davantage vers le cinéma que vers le théâtre. Bien que ce dernier puisse sans doute m’intéresser plus tard. Car c’est vraiment un autre monde.

Jusqu’à présent, j’ai principalement interprété des personnages plutôt introvertis. Je préfère poursuivre dans cet axe. Mais tout m’intéresse et chaque opportunité qui se présente est une nouvelle occasion d’apprendre.

6/ En conclusion, que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Une vie épanouie, dans le cinéma mais aussi à titre plus personnel.

Je me suis toujours dit qu’avoir une passion dans la vie est quelque chose de très important. C’est ce qui fait aussi se lever le matin. J’ai la chance d’être passionné par le petit et le grand écran. Cela fait avancer et grandir, en contribuant à l’épanouissement. S’intéresser et être ouvert d’esprit est très agréable !

Ce fut un plaisir, Adrien, d’effectuer cet entretien avec vous !

Publié dans Télévision

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Marion Aydalot : "Le Psg doit changer d’entraîneur pour continuer à avancer !"

Publié le par Julian STOCKY

Marion Aydalot : "Le Psg doit changer d’entraîneur pour continuer à avancer !"

Bonjour Marion,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel échange !

1/ Le Psg vient d’achever sa saison avec un nouveau quadruplé nationale. Mais reste sur la déception de l’élimination prématurée en Ligue des Champions. Que retenez-vous de la saison parisienne ?

Je vais répéter ce que je dis depuis l’arrivée de Laurent Blanc, ce dernier confirme ce que je pense depuis longtemps, à savoir qu’il est un super entraineur en Ligue 1. Mais quand il s’agit de dépasser cet échelon, cela devient compliqué.

Chose importante, Zlatan Ibrahimovic a beaucoup été critiqué cette année en Ligue des Champions. Alors que ce n’est pas cette saison qu’il a été mauvais, mais lors de la précédente. Cette fois-ci, il a fait ce qu’il a pu et est tombé sur un énorme gardien de Manchester City. Ce n’est pas la faute du suédois en particulier, c’est vraiment une équipe qui n’est pas encore prête pour les très grands rendez-vous européens.

Je le dis souvent, il ne faut pas oublier que c’est aussi une question d’années et donc d’expérience. A City, les émiratis sont arrivés en 2008 tandis que les qataris n’ont rejoint Paris qu’en 2011. Il faut du temps, les marches se franchissent les unes après les autres. On voit bien qu’il faut tourner longtemps autours de la coupe d’Europ avant de la gagner. Donc je n’ai pas été aussi surprise que cela. Egalement parce que j’aime beaucoup City et que je savais que l’équipe était très bonne. Avec notamment l’un des meilleurs gardiens du monde.

Peut-on considérer les rouges et bleus en progrès par rapport à l’année écoulée ?

Oui, bien sûr ! Etre champion fin mars est quelque chose de génial et d’exceptionnel. D’autres grandes équipes européennes ont aussi été éliminées en quart de finale de Ligue des Champions.

Mais je pense que, pour avancer, il faudrait changer d’entraineur. Il serait nécessaire de monter en gamme. Même si ce ne sera sans doute pas le cas.

2/ A froid, quelques semaines après, comment jugez-vous le quart de finale européen contre les anglais de Manchester City ? Qu’a-t-il manqué au Psg ?

Il a manqué l’expérience et le temps. Le projet anglais est beaucoup plus long, avec trois ans de plus. Malgré quelques erreurs dans le passé.

Donc je ne juge pas, contrairement à beaucoup d’autres observateurs, le parcours du Psg comme catastrophique. N’oublions pas que les qataris se sont laissés dix ans.

3/ Si l’on s’intéresse aux cas individuels, quelle est votre plus grande satisfaction de l’effectif de Laurent Blanc ? Et, à l’inverse, votre plus importante déception ?

Ma plus grande satisfaction est Thiago Silva. Il finit dans l’équipe type du Ballon d’Or et est, selon moi, le meilleur défenseur du monde. Je pense qu’il a encore franchi un pallier. Sans oublier non plus Angel Di Maria, qui a des statistiques presque parfaites.

A l’inverse, la déception au Psg est tout simplement Laurent Blanc. Ce n’est pas un grand entraineur, il ne galvanise pas ses joueurs comme Ancelotti est capable de le faire. Il n’a pas non plus les relations notamment d’un Leonardo, c’est-à-dire qu’il est plus l’aise avec un effectif français. Même quand il a fallu aller chercher un remplaçant, il s’est tourné vers Stambouli. On attend d’un grand entraineur, aussi pour des joueurs seconds couteaux, des recrutements de plus haute gamme.

Même si Laurent Blanc est parfait pour la Ligue 1, même s’il est très fin en interview, ce n’est plus le bon profil pour le Psg. Il faut meilleur comme entraineur. Qui sache faire grandir les joueurs. Et il faut un directeur sportif. Je pense que le Psg peut attirer tout le monde, mais il est nécessaire d’avoir le management en conséquence.

4/ Le mercato d’été démarre à peine. Quels en sont les principaux enjeux pour le club de la capitale ?

Il faut recruter une très grande star pour remplacer Zlatan. Même si son absence se fera sans doute ressentir. Cette recrue doit avoir l’habitude de la Ligue des Champions. Selon moi, Lionel Messi et Christiano Ronaldo sont les deux profils les plus adaptés. Tous les autres vont être en dessous.

Beaucoup de gens me disent que je rêve mais j’ai envie d’y croire. Je pense qu’avec l’argent, on peut faire beaucoup de choses.

Le départ de la star suédoise Zlatan Ibrahimovic est-il une bonne ou une mauvaise nouvelle pour le club ?

J’ai du mal à croire que le départ précipité du géant suédois ne coïncide pas avec l’arrivée d’une très grande star. Cela serait la suite logique de l’évolution du projet des qataris. Mais je peux me tromper…

5/ En parallèle commence l’Euro 2016. Quelles sont les chances de l’Equipe de France ? Quels objectifs vous semblent réalistes et atteignables ?

Je crois aux chances de l’Equipe de France, je pense qu’elle peut gagner l’Euro ! Comme d’habitude, il faudra faire attention aux gros, notamment l’Espagne et l’Allemagne. Même si, pour cette dernière, je vois la fin d’une génération. Mais on ne sait jamais. J’ajoute aussi la Belgique dans mes favoris.

Pour réussir sa compétition, la France se doit au minimum d’atteindre la finale. Les matchs amicaux nous ont montré que l’équipe est très forte et qu’elle peut impressionner. La composition est belle, le milieu est parmi les tous meilleurs. Et la compétition se joue à domicile. Je n’ai donc pas envie d’être indulgente avec les bleus.

Merci encore Marion de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Télévision

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