TF1 / Syndrome [E] : Laure de Butler nous dévoile les coulisses de la nouvelle série évènement de la chaine !
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Bonjour Laure,
Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions !
On se retrouve au Festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle, pour « Syndrome [E] », prochainement diffusé sur TF1. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici pour défendre ce chouette projet ?
Absolument ! C’est toujours excitant de pouvoir présenter dans de bonnes conditions, comme une salle de cinéma, c’est un moment extrêmement privilégié et un lieu sacré, qui permet quand même aux téléspectateurs d’être dans une immersion complète. Donc c’est très précieux. Et puis c’est toujours très très agréable d’être choisie pour être mise en avant et de pouvoir échanger avec le public, ce qui n’arrive jamais quand on passe directement à la télé. C’est toujours un rapport très étrange, alors que l’on fait les films et les séries pour les partager, pour un public. Donc c’est très très agréable !
Si l’on revient quelques temps en arrière, qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
J’ai toujours beaucoup aimé le polar et le thriller, j’ai toujours travaillé ce genre. Là, c’était très excitant pour moi parce que ça avait évidemment tous les codes du polar et du thriller mais il y avait ce petit plus du genre, où le challenge pour moi était de m’amuser avec les codes du genre, de pousser un peu les curseurs du fantastique mais, en même temps on n’est pas dans le fantastique, de l’horreur mais, en même temps, on n’est pas dans l’horreur. Donc voilà, le challenge était de comment naviguer dans ce mélange des genres et ça c’était nouveau. C’est ça qui m’a séduite, surtout. Après, il y avait évidemment les trois pays, qui donnent trois univers différents avec une excitation visuelle qui est toute nouvelle aussi. C’est toujours très enthousiasmant d’être confronté à des choses nouvelles à regarder, il y a quelque chose d’excitant.
Du coup, cela permet une palette et des couleurs artistiques très diversifiées, très variées. Ce qui doit être, pour vous, on l’imagine, très plaisant à exploiter ?
Bien sûr ! C’est beaucoup plus riche du coup. On s’est évidemment posé la question de comment mettre en place ces trois univers, en même temps il fallait les lier, les différencier mais il ne fallait pas non plus qu’on se dise que ça n’avait rien à voir, que c’était une série nouvelle quand on tournait au Maroc, ou quand on tournait au Canada. Donc ça, c’était un enjeu sur lequel on a beaucoup discuté avec les producteurs et donc avec mon chef opérateur, très vite, on a proposé des palettes de couleurs avec une palette précise pour chaque pays. On a décliné, on a partagé avec l’équipe décors, avec les costumes et, en même temps, trois palettes différentes qui avaient un lien de colorimétrie qui pouvait inclure le tout dans un global. Mais oui, oui, ce sont des recherches extrêmement excitantes, c’est excitant de créer un nouvel univers, de faire de nouvelles propositions.
Il y a un très chouette casting également qui vous accompagne et qui permet ce beau résultat…
Oui, oui, je suis très très fière du casting éclectique de joyeux compagnons de route en plus. Mais c’est vrai que l’on avait envie de faire une proposition qui était différente, qui n’était pas forcément d’avoir les mêmes bandes, les mêmes familles d’acteurs mais de mélanger des gens qui venaient d’univers différents. Parce que le projet était de toute façon tellement fou, il y avait cette ampleur-là mondiale que l’on s’est dit qu’il fallait garder cette ampleur à tous les niveaux et, donc, qu’il fallait mélanger. On a tous été très vite raccords, que ce soient la production, la chaine, le directeur de casting pour se dire qu’il fallait que l’on ait quelque chose de nouveau, visuellement et d’éclectique du coup.
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Vous l’avez dit, pour certains, ce n’est pas leur univers, ils sortent de leur zone de confort et ce sera sans doute une curiosité supplémentaire pour les téléspectateurs…
Oui, on l’espère ! Les acteurs, c’est comme nous à la réalisation, on aime bien changer de genre, on aime bien ne pas être associés à tel ou tel genre, même si on a des prédilections évidemment. Mais les murs sont faits pour tomber, c’est là où il y a une richesse artistique, une excitation nouvelle qui se crée donc j’espère, évidemment, que ce mélange-là va ramener de la curiosité, clairement c’est le but.
A titre plus personnel, au-delà des nombreux mois de tournage, combien de temps aura duré cette aventure ?
J’ai commencé en décembre 2020, on a commencé le tournage en mai 2021, on a fini de tourner en octobre et la post production a été terminée en mars 2022. Donc ça fait une bonne année et demie, c’est pour cela qu’il faut bien choisir ses projets parce que ça prend du temps. Là, ça y est, on a fait la dernière projection, c’étaient les derniers adieux, maintenant c’est au public. C’est toujours un moment un peu particulier, c’est tellement d’implication émotionnelle que, tout d’un coup, de se dire que ça appartient au public… j’espère qu’ils ne seront pas trop méchantsJ.
Justement, quels sont les principaux retours que vous avez pu avoir du public à l’issue des projections que vous évoquiez ?
Pour l’instant, les gens ont l’air content, ont l’air surpris et ça, ça me plait beaucoup qu’ils soient surpris et déroutés. Donc, non, pour l’instant, les retours sont bons. Après, j’imagine que les gens ne viennent pas vous insulter dans la rue…En tout cas, on a un enthousiasme certain, qui est très appréciable. On espère le même à l’antenne, le couperet va tomber très vite.
Ce fut un plaisir, Laure, d’échanger avec vous !