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Flor Lurienne : parcours, projets, actualités - elle évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Flor,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous travaillez actuellement avec la production Fulldawa pour financer votre court-métrage « Un jour avec » que vous espérez réaliser cette année. Quelle histoire y sera racontée ?

 

Cest lhistoire dune cellule familiale qui traverse un grand chaos. La mère de famille va imposer à ses enfants un rituel «magique» pour dépasser l'épreuve, pour faire le trait dunion entre ce qui a été et ce qui reste maintenant. Pour remettre du brouhaha de la vie. Il y a quelque chose de très cinématographique dans cette histoire..

 

Quelles ont été vos sources d'inspiration pour son écriture ?

 

Tisser des histoires autour de la complexité des liens familiaux est en général un terreau qui minspire énormément, dautant plus quon retrouve ces mêmes problèmes internes dans notre rapport à la société, au monde. Ils sont juste travestis, mais le même bordel continue ! Intérieur et extérieur se donnent la main. Cest toujours une histoire de place, trouver sa bonne place. Et puis,  jaime parler surtout de tout ce qui ne se voit pas, mais qui existe aussi. La part magique de la vie. La part étrange, celle qui s'échappe du quotidien et nous emmène ailleurs. Cest plus difficile den faire des images, mais cest surtout un climat, une atmosphère, mais cest le cinéma qui me plaît.

 

En général, pour écrire, je prends plein de notes, et puis arrive le moment où jarrête. Je laisse alors une grande place à l'ennui. Jai besoin de mennuyer pour trouver. Il faut une place vide pour que quelque chose se remplisse. C’’est pas toujours agréable, ça fout le vertige, mais après, tout sarticule. Cest comme si je me laissais couler dans des fonds marins et que dun grand coup de pied au sol, en urgence, je revenais à la surface pour écrire. Après cest fiévreux et jadore cet état. Cest comme un état amoureux. Avec ses doutes, sa dépendance, son obsession.

 

2/ En parallèle, vous êtes aussi sur plusieurs projets d'écriture. Qu'en dire très simplement  ?

 

J'évite maintenant d'être focalisée que sur un seul projet, sinon cest vraiment trop risqué. On peut s'épuiser sur la longueur. Il y a plusieurs choses dans les tuyaux, un deuxième court métrage, mais cette fois-ci sans grands moyens, un huis clos et deux personnages .On pourra le tourner vite. Il nous faut juste trouver un petit théâtre comme décor.

 

Il y aussi l'écriture du long métrage avec Denis Brusseaux, «A labri du monde».  Je ne me dis pas auteure, je suis juste une comédienne qui écrit. Cest comme si je faisais un instrument de musique en plus. J'ai suivi l'année dernière une formation continue à Louis Lumière sur la réalisation et cela a été un déclic. Je le savais déjà, mais là c'était concret avec les expériences de tournage en préparation. Je my sentais chez moi, à la bonne place ! Ce souvenir là me donne la niaque pour continuer dy travailler, de ne pas lâcher. 

 

3/ Plus généralement, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

 

Comme comédienne cette saison, jai des dates de tournée  avec  « Déshabillez mots, nouvelle collection » et avec une autre pièce, « Ca va maman ? » de Gloria Mina*.

 

Sans oublier Mattéo La Capria, un jeune homme étonnant qui est en train de monter une série de poèmes mis en images, « Poèmétrages ». Il y a plein des talents incroyables dans cette série. J'en réalise un, que j'ai écrit et dans cet épisode, ce sont les hommes qui sont « enceintes » ! Le magnifique Michael Lonsdale sera la voix de Ghérassim Luca, poète roumain.

 

Et puis jai un agent en qui jai vraiment confiance, jaime bien sa manière de travailler. Ce qui peut marriver comme comédienne je ne le maîtrise pas du tout ! De toute manière dès quon y met trop de volonté ça foire, alors maintenant je mabandonne totalement ! 

 

4/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, notamment comédienne et auteure. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

Sa liberté, son exigence, ses rencontres. J'ai l'impression que, tous les jours, il faut se réinventer, se renouveler. Rien nest figé, définitif. C'est ce qui me plaît le plus, mais cest paradoxal car cest ce qui est aussi le plus difficile-: maintenir une sécurité financière. Et avec ce métier, on a choisi nos difficultés avec entre autres, linsécurité!

 

Les projets ressemblent à des îles qui flottent, certaines disparaissent, d'autres apparaissent, d'autres réapparaissent, il faut voyager dans ces eaux-là. C'est un métier dapparitions et de disparitions, dombre et de lumière, on apprend à chaque fois à mourir et à renaître. Jaime créer, inventer des trucs. Ça donne un sens à ma vie.

 

5/ Spontanément, retenez-vous une expérience plus que toutes les autres ?

 

J'ai connu de très belles années en lumière avec l'aventure des deux spectacles Déshabillez mots* que jai co-écrit avec mon amie Léonore Chaix, en passant à la radio, à Flammarion et sur les planches. Nous revenons dAvignon et cest une très grande joie de jouer ses propres textes et de les partager avec un public qui est toujours au rendez-vous.

 

6/ En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite  ?

 

De ne pas lâcher et que les choses se concrétisent., mais jai confiance car je suis bien entourée. Et que surtout les trois grâces soient réunies : être là au bon moment au bon endroit et avec les bonnes personnes ! ça cest Jeanne Moreau qui mavait dit ça !

 

Ce fut un plaisir, Flor, de nous entretenir avec vous  !

 

 

  • Ca  va maman ? écrit par Gloria Mina , mise en scène  dArmand Eloi
  • Déshabillez mots écrit par Flor Lurienne et Léonore Chaix mise en scène Marina Tomé, production Acte 2.
  • Flor Lurienne est représentée par lAgence Aléo. David Subtil.

Publié dans Théâtre

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Christophe Guybet évoque son actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Christophe,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

 

1/ Vous serez, à partir du 29 septembre prochain, sur la scène du théâtre du Gymnase pour la reprise de la pièce « L'amour est dans le prix ». Quelle histoire y est racontée ? Quelles thématiques sont abordées ?

 

C'est une véritable comédie dramatique. Il y a une grande surprise à la fin que je ne vais pas dévoiler. C'est l'histoire d'un homme qui va tout faire pour quitter sa femme, une femme qui a beaucoup donnée parce qu'ils ont des enfants et qu'elle s'est sacrifiée pour le couple. Le mari va vouloir la quitter pour sa maîtresse qui, en fin de compte, n'en vaut pas la peine. Mais il va le comprendre un peu trop tard.

 

La pièce est vraiment orientée sur les relations de couple, sur l'amour, sur la tragédie de ce que peuvent vivre certains couples.

 

C'est drôle, c'est émouvant, nous sommes une très belle équipe, à six sur scène, avec un très bon producteur. C'est un beau projet que l'on tient depuis octobre 2016.

 

2/ Comment décririez vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

C'est un mec odieux, il n'est pas sympa, il est malin. Mais on peut se demander comment il peut être aussi con à un moment donné de sa vie  ? Il a certes réussi va vie professionnelle mais il est centré sur son nombril, il s'en fiche des autres, de plus en plus de sa femme d’ailleurs.

 

A un moment donné, il va se rendre compte qu'il n'était pas si mal que cela avec elle. Qu'il s'est trompé de problèmes dans sa vie.

 

3/ La pièce est un franc succès, les rires sont nombreux. Justement, quelles sont, selon vous, les clés de cette réussite ?

 

La mise en scène est brillante, originale. Les gens se retrouvent beaucoup dans cette histoire, surtout les femmes. C'est une pièce qui fait miroir à beaucoup de spectateurs dans leur vie. Le texte et l'énergie de l'équipe y sont aussi pour beaucoup.

 

4/ Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent encore en vous ?

 

J'essaie de me concentrer au maximum sur ce que j'ai à faire tout en étant détendu. Pour être dans l'énergie. Je ne veux pas savoir par contre qui est dans la salle, ni si les sièges sont remplis ou pas.

 

Dès que l'on commence à s'habiller, on commence à entrer dans le personnage. Il faut savoir oublier ses problèmes de la journée, pour être à fond dans le rôle et prendre plaisir.

 

J'essaie d'être calme, de respirer lentement, de vérifier les petits détails comme la présence des accessoires.

 

On se sert dans les bras les uns les autres, pour se rassurer et être soudés, car il est important de jouer avec les autres et pour les autres. Surtout dans cette pièce qui est très collégiale. Il faut savoir regarder l'autre, il faut faire attention à ses camarades autant qu'à soi même. Les gens aiment cela et le sentent.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos autres actualités et projets artistiques ?

 

J'écris et je travaille un nouveau one man show. Tout en continuant à jouer le précédent, une sorte de best of, notamment en novembre prochain.

 

Je lis d'autres pièces, je rencontre d'autres auteurs. Certains touchent à la condition humaine et cela me parle. J'espère monter des choses avec certains d'entre eux.

 

J'ai fait une nouvelle bande démo, j’aimerais bien tourner à nouveau.

 

 

Ce fut un plaisir, Christophe, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre

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Joséphine Rioli évoque son actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Joséphine,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre de Dix heures, de la pièce à succès « Je t'aime à l'italienne ». Comment présentez cette pièce ?

 

C'est d'abord une ode à l'amour, à la mixité, au vivre ensemble. Carlo, un italien, annonce à son meilleur ami Farid, qui est algérien, qu'il est amoureux de sa soeur jumelle Aïcha depuis deux ans et qu'ils vont se marier. Cela crée forcément des conflits, Farid n'étant pas très content que son meilleur ami sorte avec sa soeur jumelle. Des conflits notamment de culture et de religion. Donc il va lui faire passer toute une batterie de tests pour le faire accepter par la belle famille, pour le convertir. Des tests très rigolos et très drôles.

 

La pièce est écrite par Hugues Duquesne et Kader Nemer. Ce fut une très belle opportunité pour moi. Lorsque Hugues m'a contacté, j'ai eu 24 heures pour apprendre mon texte avant l'audition et, cinq jours plus tard, je faisais ma première. Qui a été, en plus, mon pass pour le festival d'Avignon.

 

Bref, c'est une pièce sur l'amour et sur la mixité. Sans tout dévoiler, on va se rendre compte que j'ai une autre religion. Je sors avec Farid mais il ne m'a pas dit qu'il s'appelait comme cela. Je vais découvrir qu'il m'a beaucoup menti, ce qui va se retourner contre lui.

 

2/  Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage  ?

 

Rachelle est une femme très sanguine, elle va avoir des phases un peu pétage de câble, des phases très smooth. Elle veut que tout soit comme elle le souhaite, on va se rendre compte que c'est elle en fait qui tient un peu les garçons.

 

C'est d'ailleurs ce que j'aime dans cette pièce, c'est pour cela que je suis très fière d'interpréter ce rôle. Il y a déjà une palette très large à jouer pour ce rôle et ce n'est pas un faire valoir pour les rôles masculins. A l'inverse, c'est elle qui tient les reines, ce qui est géniale dans une comédie contemporaine.

 

3/ La pièce est un carton, les rires sont nombreux. Quelles sont les clés de ce succès  ?

 

La pièce n'est pas dans les clichés. On parle de religion, d'amour, de mixité en toute sincérité. Sans oublier un rythme très soutenu, les vannes coulent vraiment très bien. Les gens s'identifient aussi, beaucoup nous le disent à la sortie.

 

Nous avons eu la chance d'être choisis par Juste pour Rire pour leur Festival en Tunisie. Nous étions la seule pièce parmi des humoristes, ctait une super expérience que nous avons hâte de réitérer.

 

4/ Juste avant de rentrer sur scène, quels sentiments et quelles sensations prédominent en vous ?

 

Dans la pièce, j'arrive au bout de 20 minutes. J'ai donc un petit moment toute seule dans la loge. Jen profite pour écouter le rythme de la première partie des garçons et adapter le ton lors de mes premières répliques. Si les garçons sont trop impulsifs, il va falloir que je les calme. A l'inverse, s'ils sont trop mous, je vais devoir remettre un coup de boost.

 

Juste avant mon entrée, heureusement que personne ne me filme en loge, je fais des choses un peu bizarres, notamment des mimiques de tête afin de bien articuler. Je me mets aussi dans l'énergie du rôle. Il y a un petit son rai avant mon entrée, en coulisses je commence à danser toute seule.

 

5/ Vous serez aussi, à la rentrée, au théâtre de la Renaissance, pour un autre chouette spectacle, « La dame blanche ». Que dire de cette autre aventure théâtrale  ?

 

C'est quelque chose d'extraordinaire. J'y ai déjà joué de septembre 2016 à mai 2017 avec deux casts différents. C'est un très gros show. Ce fut un super tremplin pour moi. J'ai fait de très belles rencontres. Je dis un grand merci à Sébastien Azzopardi.

 

Cette pièce mérite vraiment son succès, avec une mise en scène incroyable, des textes vraiment très bien écrits.

 

6/ Pour finir, comment inciter, si ce n'est pas déjà fait, les lecteurs à venir vous voir sur scène  ?

 

Venez au théâtre, c'est le plus important. La télé c'est bien, mais le spectacle vivant c'est mieux. Il y a plein de belles choses à voir à Paris et la culture est quelque chose de très important.

 

Si vous voulez venir me voir, ce sera avec grand plaisir. « Je t'aime à l'italienne » est une comédie, c'est très drôle. Vous passerez une heure quinze de bons moments. Si vous voulez avoir plus peur, avec des émotions plus intenses sur deux heures de show, dans un sublime théâtre à l'italienne, si vous voulez être embarqué dans une ambiance un peu bizarre d'horreur, de terreur, « La dame blanche » est faite pour vous  ! On sera là également pour vous faire rire, car c'est rigolo aussi.

 

Ce fut un plaisir, Joséphine, d'échanger avec vous   !

Publié dans Théâtre

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Rémi Rosello évoque sa riche actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Rémi,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

1/ Vous allez tourner en octobre et novembre prochains une série au format court, pour la télévision. Comment présenter le projet ? Quelles thématiques y seront abordées ?

 

C'est une série pour la télévision, au format court effectivement, mais je réserve un peu la surprise pour le contenu.  En gros, cela met en avant un homme dans l'esprit de la famille des Tuches qui a une vie assez monotone, une fille de 18 ans qui rêve d'être star peu importe le domaine, un fils qui rêve d'être Ronaldo mais qui joue en troisième division, dans un club de province. Il travaille dans le social, il s'ennuie dans la platitude de sa vie.

 

Il a une particularité, celle d'être un grand rêveur. Dans chaque épisode, on va le voir dans sa vie normale et, d'un seul coup, il se transformera dans le personnage de Steven, qui a une Ferrari, une villa magnifique dans les Caraïbes et les plus jolies filles. On est entre le départ du film « Les Tuches » et « Le magnifique » de Belmondo. On peut aussi le rapprocher de Jean Dujardin dans « OSS 117 ».

 

Je suis co producteur avec la plus grosse société de production des Caraïbes, c'est une première pour moi. Cette société fait notamment «  Meurtres au Paradis  » depuis cinq ans avec la BBC. J'ai la chance d'incarner le personnage principal et d'être le co auteur avec Rudy Sarabus, mon associé qui vient du groupe JLA.

 

On est vraiment dans l'humour, tout en essayant d'apporter du rêve aux gens avec les beaux paysages des îles et la mer bleue turquoise.

 

Le pilote sera tourné en octobre sur Paris puis en Guadeloupe et à Saint Martin en novembre. La production prend le relais auprès des diffuseurs, des négociations sont d'ailleurs déjà en cours avec certaines chaînes.

 

2/ En parallèle, vous enregistrez actuellement en studio un titre musical. Que dire de cet autre projet ?

 

C'est une petite folie que je m'autorise, une parenthèse. Je suis fan de musique, j'adore tout ce qui est musique dance latino, comme Enrique Iglesias ou Despacito. Il y a trois ans, j'ai goûté à cette expérience, j'ai écrit les paroles, je me suis mis en tant qu'interprète dedans et, à ma plus grande surprise, je suis rentré dans le hit des 300 titres les plus écoutés en France, à la 174è puis à la 72è place, juste derrière Jermaine Jackson. J'ai trouvé cela hallucinant.

 

J'ai eu l'envie de renouveler l'expérience plus professionnellement même si le premier titre avait été diffusé dans 90 discothèques. Nous avons trouvé des partenaires, nous allons faire un gros titre, nous sommes en studio actuellement, j'ai écrit les paroles de la chanson, il y a un compositeur de plusieurs tubes qui a fait une musique très dance latino que j'adore. Il y aura un featuring d'une jeune demoiselle, qui fait des titres à 3 millions de vues. Le clip sera tourné à Saint Martin, en ambiance été, avec de beaux bateaux. Le montage sera fait en décembre et le titre sera lancé en janvier.

 

3/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes et plusieurs projets de théâtre sont dans les tuyaux. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

 

Le théâtre est aussi toute ma vie. Il y a deux ans, ma pièce s'est jouée au Palace, «  Welcome à Saint Tropez  », avec 45 000 entrées. J'ai l'envie de la reprendre.

 

J'ai terminé aussi en mai l'écriture de ma nouvelle comédie et je vais essayer de faire en sorte qu'elle soit sur Paris dans l'année 2018.

 

4/ Récemment, vous allez lancé votre propre société de production. Quels projets sont déjà en cours ?

 

Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé producteur de théâtre il y a deux ans, via une société que j'avais créée avec Pascal Bataille. Nos chemins se sont ensuite séparés et l'on m'a proposé de monter une autre société dans l'audiovisuelle cette fois ci. J'ai accepté, avec un partenaire et associé. Avant qu'une autre personne ne vienne s'intégrer dedans.

 

C'est un métier assez compliqué pour être seul, c'est pourquoi nous avons la chance d'être associés à une grosse maison de production qui adore nos projets. Le but est d'avoir cette association de talents pour réussir à monter de belles choses.

 

Merci Rémi de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

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Ana Piévic évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Ana,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous  !

 

1/ Vous êtes actuellement sur la scène de la Gaïté Montparnasse dans la pièce «Ça coule de source». Quelle histoire y est racontée ?

 

Suite au décès de Charles Moreau, se retrouvent dans l'appartement de Charles, sa compagne juive avec laquelle il n'était pas marié, un blanc ayant vécu en Afrique et qui a l'accent togolais, un noir, une arabe, une asiatique, tous présentant un lien avec le propriétaire décédé. Prétexte pour rassembler différentes croyances et cultures au même endroit avec tous les clichés qui s'ensuivent sur chacune, à prendre au énième degré ;).

 

On y dénonce également une loi absolument injuste et incroyablement débile si je puis dire : lorsque vous quittez votre appartement pour un motif quelconque (vacances, etc...) et qu'à votre retour des squatteurs ont pris possession du lieu depuis plus de 48 heures, vous ne pouvez pas, au yeux de la loi, réintégrer votre propre appartement. Peut s'en suivre alors un combat judiciaire qui dure souvent des années.

 

2/ Comment présenteriez vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques  ?

 

C'est une fille plutôt gentille, qui sait ce qu'elle veut. Elle a arrêté ses études car elle avait besoin d'argent. Par "facilité", elle tient compagnie à des messieurs fortunés...

 

Elle est en quelque sorte une occasionnelle et elle l'était en l'occurrence pour Charles Moreau, la personne décédée.

 

N'ayant plus de ses nouvelles depuis quelques temps, elle se rend dans l'appartement pour savoir ce qu'il est devenu car elle a besoin d'aide pour payer sa chambre d'hôtel. Elle se présente alors comme sa nièce, comme ils avaient l'habitude de faire à chacune de leurs sorties.

 

Cette pièce comporte différents malentendus puisqu'un neveu ou une nièce héritier légitime de Charles est attendu.

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés du succès de cette pièce ?

 

Les retours sont très positifs, un texte amusant, une très belle énergie entre les comédiens et dans la mise en scène qui est un peu loufoque.

 

4/ Plus généralement, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

 

Je fais également du doublage, soit de la voice-over sur des documentaires, soit du doublage de téléfilms ou de séries. Pas encore de doublage cinéma mais j'espère que cela viendra un jour. C'est plus ou moins régulier.

 

Je prépare un spectacle qui me tient beaucoup à coeur. C'est un spectacle poétique et musical avec uniquement des chants étrangers traditionnels, notamment des pays de l'Est, et des poèmes en prose ou vers que j'ai écrits. Mon père est serbe, j'ai baigné dans cet univers-là et c'est une musique qui m'émeut vraiment. Cela raconte le voyage initiatique d'un tzigane à travers toutes sortes de rencontres. Tout le monde comprendra la signification des chansons car la traduction sera incluse, d'une façon ou d'une autre, dans la mise en scène. Il y aura deux musiciens sur scène, dont un multi instrumentiste. Egalement de la vidéo et des photos. J'ai écrit le déroulement et toute la mise en scène. Nous aimerions le jouer d'abord dans un lieu qui s'appelle «Les rendez-vous d'ailleurs», ce qui tombe très bien,  un cabaret qui comporte 40 à 50 places.

 

J'adorerais évidemment continuer le théâtre, j'aime le classique, il me plairait de rejouer par exemple un Marivaux. Ce genre de textes me touche particulièrement.

 

5/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme nous avons pu le voir. Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Oui, cela aide beaucoup. Le théâtre m'aide pour le doublage et inversement. Le chant m'aide aussi pour le théâtre. Il y a une interaction.

 

Si l'on me demandait de choisir, j'aurais beaucoup de mal. J'adore le théâtre, trouver, retrouver l'énergie chaque soir, le contact avec le public, l'échange avec ses partenaires, avoir la possibilité de varier son jeu tout en restant dans le personnage. J'ai autant de plaisir à faire du doublage, même lorsqu'il s'agit de petites choses. Cela demande d'être efficace de suite et, en ambiance, on peut essayer différentes voix, c'est amusant. Je ne me considère pas comme chanteuse car je n'aime interpréter qu'une sorte de répertoire et je ne serais d'ailleurs pas capable de chanter de la variété, du rock, de la soul, du jazz ou de la pop ! J'ai eu l'occasion de faire du chant classique ou baroque, d'interpréter des chansons coquines de 1900, mais maintenant j'ai vraiment envie de me spécialiser dans les chants slaves.

 

6/ Pour terminer, que peut on vous souhaiter pour la suite ?

 

C'est un milieu, on le sait dès le départ, qui est très aléatoire. Bien sûr, on peut me souhaiter que je puisse continuer à vivre de mon métier, à travers des projet attirants et avec lesquels je puisse m'exprimer artistiquement. Monter un spectacle demande beaucoup de temps, de volonté, d'investissement physique, psychique ;) et financier, cela peut être frustrant sans les moyens et connexions nécessaires. J'espère toujours garder mon énergie et mon optimisme afin de braver les aléas du métier.

 

Merci Ana pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Indhira Luna évoque son parcours et son actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Indhira,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, auteur, compositeur, interprète, chanteuse notamment. De façon générale, qu'est ce qui vous plaît tant dans votre quotidien artistique ?

 

A chaque fois que j'écris une chanson, je vis de ma passion et cela n'a pas de prix. J'ai toujours aimé chanter, écrire, danser, c'est ma vie depuis toute petite. A l'école déjà, je faisais partie du groupe de musique et on reprenait plein de chansons connues en espagnol avec notre propre interprétation.

 

Tout me plaît !

 

2/ Quelles sont vos principales sources d'inspiration, notamment pour l'écriture ?

 

A la base, je viens de la Pop. Je suis une chanteuse éclectique, j'aime tout ce qui est bien, même dans le Rap, qui n'est pas ma musique première. Je me nourris un peu de tout, de la musique en général, même la salsa. Sans oublier la saoul. Je fais même de l'électronique.

 

J'ai fait beaucoup de collaborations avec de nombreuses personnes et, à chaque fois, je l'ai fait avec ma façon de chanter, avec ma voix, avec ma façon de placer ma voix. Que je chante une chanson d'Edith Piaf dans un cabaret parisien à Montmartre ou une salsa dans un club latino, je reste la même.

 

Mes influences sont donc vraiment très mélangées. Mais je dirais que le latino l'emporte, avec la pop. Je travaille actuellement sur d'autres rythmes plus latino, j'espère que cela va être bien accueilli. En tout cas, vous avez été nombreux à me le demander.

 

3/ Dans votre parcours, rentez-vous un moment plus que tous les autres ?

 

Je suis restée en France grâce à un grand monsieur que j'ai rencontré par hasard dans la rue, qui m'a beaucoup aidé, beaucoup conseillé. Il s'agit d'Alain Chamfort. Il m'a donné beaucoup d’adresses, m'a présenté des gens alors que je ne connaissais personne. Mon parcours a ensuite évolué.

 

Ce moment a vraiment marqué le début de ma carrière en France.

 

4/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets artistiques actuels ?

 

Je prépare un single, l'enregistrement a été fini. Le mix, le mastering aussi. Nous tournerons bientôt le clip. J'ai tout composé moi même, paroles et musique, tout est à moi.

 

Je suis tous les mardis au Cubana Café, 47 rue Vavin, du côté de Montparnasse, un quartier que j'adore. A partir de 21h , cela reprend à la rentrée.

 

De nouvelles dates vont aussi se rajouter sur scène, il faut suivre ma page Facebook pour en savoir davantage.

 

5/ Pour terminer, très simplement, que peut on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

 

J'aimerais bien que mon single soit diffusé à la radio, ce qui serait un accomplissement pour moi. Et pourquoi pas, un jour, à la télévision. Ce serait le sommet du bonheur pour moi, artistiquement parlant.

 

Vous pouvez me retrouver sur :

http://www.indhiraluna.com/

https://www.facebook.com/Indhira.LUNA.fans/

https://www.instagram.com/indhiraluna/

 

Ce fut un plaisir, Indhira, d'échanger avec vous !

Publié dans Musique

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Agnès de Tyssandier revient sur son parcours et évoque ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Agnès,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment en télévision, au cinéma, au théâtre ou bien encore en publicité. Que ce soit dans le jeu, l'écriture ou la réalisation. Qu'est ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

J'apprécie avant toute chose la liberté que l'on a de pouvoir s'exprimer en fonction du désir du réalisateur, d'avancer avec lui pour construire une histoire, de proposer et de trouver les petits détails qui donneront vie à un personnage.

 

J’aime retranscrire en images ou en gestuel au théâtre une histoire, des émotions, tous ces petits moments qui peuvent être très personnels et qui, mis comme cela sur scène ou à l'image, deviennent un peu l'histoire de chacun. Ça me plaît de transmettre des émotions, de permettre à des gens de se retrouver dans ce que l'on peut faire, dire ou parfois juste montrer sans mot. Trouver la justesse des émotions est un travail très pointilleux mais, en même temps, c'est un beau challenge.

 

2/ Retrouvez vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Tout à fait ! Je me suis, par exemple, essayée au web. J’ai écrit des sketchs avec une amie pour m'amuser et j'ai pu développer ce côté auteur auquel je n'avais pas du tout pensé à la base, venant d'une école basée sur le jeu de l’acteur uniquement. J'en suis ainsi venue à apprendre à écrire des sketchs, des pastilles comiques et à travailler pour des productions en tant qu’auteure également. J’ai découvert ce goût pour l'écriture et je développe à présent des projets un peu plus sombres, plus dramatiques.

 

Cela se complète moins entre l’audiovisuel et le théâtre car ce sont quand même des écoles différentes. Mais pour tout ce qui est imagination et créativité, le lien est là !

 

3/ Spontanément, retenez vous une expérience plus que toutes les autres ?

 

J'étais partie en tournage aux Philippines il y a cinq ans, pour un long métrage un peu chaotique qui ne s'est jamais fini. J'ai passé trois semaines là bas, nous avions commencé un film avec caméra à l'épaule notamment. C'était un tournage un peu infernal, avec tellement d'aléas que nous n'avons jamais fini.

 

Le réalisateur m'a rappelé pour tourner l'année suivante, toujours aux Philippines. Nous avons tourné « 4.08 », un thriller psychologique, pendant trois mois, nous l'avons fini mais il n'est toujours pas sorti ! Ce tournage m'a également marqué, j’y ai fait de superbes rencontres, tant dans l’équipe technique qu’artistique.

 

4/ Êtes vous davantage attirée par un domaine en particulier ? Ou est ce la diversité qui vous attire davantage ?

 

C'est la diversité qui m'attire. Le métier de comédienne en tant que tel est un métier que j'aime beaucoup, je n'arrêterai jamais de jouer parce que c'est quelque chose qui me nourrit, qui me fait vibrer, qui me fait me lever tous les matins. Mais j'ai aussi envie de réaliser donc cela va prendre du temps, je commence seulement à m'y mettre. Sans oublier l'écriture, quelque chose que j’adore et que j'ai déjà pratiqué et, même si beaucoup de projets très personnels sont enfouis dans des gros cahiers empilés les uns sur les autres, j’ai bon espoir d’en sortir quelque chose de bon pour un ou deux d’entre eux. J'ai toujours besoin de m'échapper dans l'écriture, dans l’imagination de comment réaliser tel projet ou alors d'avoir une pièce de théâtre dans laquelle je vais juste être un petit élément qui va apporter son savoir faire à un metteur en scène.

 

Ce sont tous ces visages là que j'ai envie de continuer à garder et à exploiter. Peut-être qu'il y en a un qui va plus sortir du lot à un moment mais, petit à petit, je fais mon bonhomme de chemin. On peut avoir plein de vies dans une vie paraît-il et je compte bien coller à cet adage !

 

5/ Vous serez à partir de mi septembre sur la scène du théâtre Clavel pour la pièce « Des perles pour les corbeaux ». Que dire sur cette belle aventure ?

 

J'en suis enchantée, c'est une pièce qui a été écrite par Natalia Fintzel, mise en scène par Régis Herbuveaux, lui-même assisté de Fabien Le Moüel. C'est une création, une comédie de boulevard, c'est quelque chose d'assez léger, de marrant. Qui n'est pas forcément facile à mettre en scène parce qu'il faut beaucoup de rythme pour qu'il n'y ait pas de longueurs.

 

C'est l’histoire du retour sur scène d'une diva d'une autre époque. Elle veut revenir chanter et se espère se produire dans le cabaret d’un jeune gigolo d'une trentaine d'années qui, lui, espère tirer profit de cette diva sur le retour. Mais c’est compter sans cette journaliste véreuse que j'incarne, Irène Vogel, qui vient interviewer Georgina Bubbles, la diva en question. Pourquoi vient-elle l'interviewer et quel sera le fin mot de l'histoire ? Je vous laisse le découvrir au théâtre Clavel.

 

6/ Plus généralement, quels sont vos autres projets artistiques actuels ?

 

Je vais tourner pendant trois jours dans une série chinoise, « Ton ancien toi » . J'ai aussi un court métrage qui sort fin septembre sur France 2 dans « La nuit du court ». Ce film, « L'Ambassador », a été réalisé par Shane Atkinson, un jeune réalisateur américain de talent. C'est une comédie grinçante à l'anglaise que nous avons tournée cette hiver avec Adastra Films à Nice et à Menton.

 

C'est l'histoire de trois duos qui vont se retrouver dans un hôtel à transvaser des corps d'une chambre à l'autre, suite à deux meurtres qui ont eu lieu. Ils vont essayer de les cacher, de les sortir de l’hôtel. Ce sont des gens qui se connaissent mais qui ne savent pas qu'ils sont tous dans le même lieu, donc ils vont se croiser. C’est très marrant, très rythmé, un peu rocambolesque, c'est de l'humour anglais.

 

Je continue en parallèle à mener mon petit projet, une série de pastilles sur les drames du quotidien que je souhaite réaliser à la rentrée.

 

 

Ce fut un plaisir, Agnès, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Marion Aydalot : "Les qataris n'ont pas mis 220 millions pour ne rester que deux ou trois ans!"

Publié le par Julian STOCKY

 

Encore une très chouette rencontre, un 15 août, avec la journaliste Marion Aydalot, autours d'un petit déjeuner en terrasse !

 

 

Bonjour Marion,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps  !

 

1/ A quelques jours de la fin du mercato estival, beaucoup d’événements marquants ont déjà eu lieu. Qu'en retenez-vous ?

 

Évidemment l'arrivée de Neymar, qui n'est pas une si grande surprise. On savait que le Psg avait envie de faire venir un grand nom, on était tous un peu déçus de ce qui s'était passé à l'été 2016, on savait qu'à l'été 2017 ils allaient taper fort et ils tapent fort.

 

Bien sûr Alves et Neymar sont deux arrivées exceptionnelles, c'est vraiment dire à l'Europe et au monde du football que les qataris sont là et pour longtemps. C'est ce qu'ils ont dit. On ne met pas 220 millions pour ne rester que deux ou trois ans. J'entends souvent que les qataris vont partir, mais pas du tout. On sait qu'ils sont là au moins jusqu'à leur coupe du Monde, qu'ils aiment Paris, qu'ils y sont attachés, c'est aussi la bonne nouvelle de l'histoire. D'un club français c'est un club mondialisé et je trouve cela très positif.

 

2/ Est-ce que ces deux recrues là font de Paris un favori de la Ligue des Champions ou l'équipe reste-t-elle encore simple outsider ?

 

Pour le coup, Paris s'en rapproche, c'est une évidence et Paris peut espérer, je pense, une demi-finale et pourquoi pas une finale dès cette année. De là à gagner la compétition, il faudra voir ce que vont faire le Real, le Bayern, le Barça. Sans oublier City ou d'autres clubs anglais.

 

Je reste assez positive pour le Psg, enfin on a vraiment un club qui est dans la cour des grands et je trouve cela très bien.

 

Comme le disait Florent Malouda, la Ligue des Champions n'est gagnée chaque année que par un seul club. Donc une demi finale serait déjà une petite victoire pour le Psg, évidemment. On sait que Chelsea a mis 9 ans à gagner, United 13 ans et City n'a toujours pas remporter la compétition. C'est compliqué. Il faut être très conscient de cela.

 

3/ L'investissement financier pour le transfert de Neymar imposera-t-il le départ d'autres joueurs clés de l'effectif ? Ou Paris peut-il cohabiter financièrement et sportivement avec cette masse là ?

 

Il est sûr que les joueurs n'ont pas envie de partir de Paris, c'est quand même l'une des informations de l'année. A mon avis, pour trois raisons  : le salaire qui est exceptionnel, un président très proche d'eux, le défi sportif pour faire monter le Psg au plus haut.

 

Je pense que le club va tout faire pour vendre des joueurs comme Ben Harfa ou Krychowiak, à l'image du prêt de Jesé. Mais rien ne nous dit qu'ils vont vouloir se séparer de Di Maria ou de Draxler. Il n'y a d'ailleurs pas de raison de les vendre.

 

4/ A l'inverse, les nouvelles têtes d'affiche de l'équipe parisienne vont-elles permettre d'attirer d'autres grands noms prochainement ?

 

C'est extraordinaire. Personne n'attendait cela et beaucoup disent que le Psg est en train de se faire mal voir en Europe. Mais c'est très bien, je dirais même que si c'est le cas, c'est parce que la Ligue 1, enfin, va être au premier plan. C'est ce qui est très compliqué pour les championnats étrangers.

 

L'arrivée de Neymar n'est pas bonne uniquement pour le Psg, c'est bon pour toute la Ligue 1 car ça fait venir des joueurs. Je ne suis pas convaincue que Sneijder serait venu à Nice par exemple.

 

Pour revenir à votre question, oui Pais va aussi attirer de très grands noms par la suite et c'est fabuleux.

 

5/ Plus globalement, au delà des recrus parisiennes, Lyon, Marseille, Monaco ont beaucoup fait parler pendant ce mercato. Quel est votre avis les concernant ?

 

Je pense vraiment que Monaco fera quand même partie des trois premiers. Parce qu'ils ont accumulé de l'expérience, parce qu'ils sont champions de France en titre, parce qu'ils ont envie de continuer à jouer des choses intéressantes en Ligue des Champions. Monaco, même s'ils venaient à perdre Mbappé, reste très intéressant. Il y a toujours des joueurs cadres.

 

Le recrutement de l'OM est, je trouve, très décevant. Je pense que les supporters vont finir par se rebeller un peu. Il y a quand même d'autres joueurs plus intéressants que les anciens qu'ils sont allés chercher. L'équipe n'ira sans doute pas très loin en Ligue Europa, tout simplement parce qu'il y a des équipes plus pertinentes.

 

Quant à Lyon, on peut très bien imaginer que le club finisse sur le podium.

 

6/ Tous les gros clubs, ou présumés gros, excepté Nice, ont bien démarré leur championnat au niveau comptable. Cela augure-t-il d'une très belle saison dans notre Ligue 1 Conforama ?

 

Mais oui  ! Parce que, encore une fois, le championnat est en train de monter de niveau. Il n'y a pas que le Psg. On commence à ressembler à la Bundesliga, avec un gros Psg et d'autres clubs intéressants. Avec Monaco qui est pertinent, avec Lyon qui a un centre de formation d'exception, avec Nice qui ne nous a pas encore montré le duo Balotelli Sneijder. Je suis très positive, vraiment.

 

Quand je vois comment a démarré Troyes, je me dis qu'il y a vraiment des choses très intéressantes en ce début de saison. Je trouve cela même passionnant.

 

7/ Pour terminer, le Barça a perdu Neymar, ce qui n'est pas forcément bon pour l'image du club. L'équipe va-t-elle forcément vivre des temps difficiles ?

 

Le Barça, mine de rien on a tendance à l'oublier parce que l'on a pensé qu'à la remontada, s'est fait sortir par la Juventus l'année dernière en Ligue des Champions. Ils n'ont pas fait un parcours digne de ce nom.

 

C'est, il ne faut pas l'oublier, la fin d'une génération. Messi, Piqué, Busquets, Iniesta ne sont plus de la première jeunesse. On voit que, obligatoirement, la génération derrière ne sera pas aussi exceptionnelle. Et surtout le recrutement n'est pas exceptionnel. Ce n'est jamais fabuleux. Même s'ils arrivent à faire signer Coutinho et Dybala, ce sera moins bien. Je ne dis pas que l'on est à la fin du Barça mais il est sûr que c'est moins bon que les autres années.

 

Cet échange, Marion, fut toujours aussi agréable !

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Clémence Schreiber nous présente sa nouvelle pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Clémence,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview avec vous  !

 

 

1/ Vous serez à l'affiche, fin septembre et début octobre, à La Comédies des Suds, à Cabriès, de la pièce «  A poil et sans écaille  ». Quelle histoire y est racontée  ? Quelles thématiques y sont abordées  ?

 

Il s'agit d'une comédie romantique, piquante et coquine. C'est l'histoire d'une rencontre entre une catcheuse semi professionnelle et un écrivain en devenir qui, en réalité, est père de famille et qui part à la campagne à la recherche de calme et d'inspiration.

 

Vivant l'un à côté de l'autre, ils vont se découvrir. C'est un peu la rencontre de deux personnes que tout oppose, que rien ne prédestinait à se rencontrer et à vivre une histoire d'amour.

 

2/ Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

C'est une jeune provinciale, très franche, directe, entière. Elle s'est affranchie de beaucoup de choses, elle vit de son corps car elle fait des exhibitions coquines sur internet. Elle vit cela de façon tout à fait saine et naturelle. C'est un gagne pain.

 

Elle préfère bien gagner sa vie en deux heures plutôt que d'être exploitée huit heures par jour dans une entreprise où, de toute façon, elle serait considérée comme un objet sexuel par beaucoup de ses collègues masculins. Cela parle donc aussi de la position de la femme dans la société actuelle. Souvent, on pense que certaines activités peuvent être dégradantes alors qu’en fait c’est  le regard que l'on porte dessus qui l'est.

 

Passionnée de catch, elle aimerait y faire carrière. Mais d'autres péripéties vont arriver, jusqu'à trouver l'amour. Mais l'homme est marié, a des enfants. Il est dans un tunnel, il essaie un peu de s'en extirper en voulant écrire, mais il est un bloqué, sans inspiration. Peut-être que des choses vont se débloquer au travers de cette rencontre.

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés de succès de cette pièce ? Pourquoi va-t-elle plaire aux spectateurs qui vous venir vous voir sur scène  ?

 

Je pense que le ton de la pièce va plaire, les gens vont s'identifier, les filles vont s'identifier dans cette parole libérée que porte Virginie, mon personnage. Il y a beaucoup d'humour aussi dans le fait d'être cash, de rentrer dedans, de ne pas avoir peur de dire les choses. Des situations étranges vont avoir lieu car, en face d'elle, il y a un peu la bienséance, le côté un peu bobo parisien, cet homme qui veut bien faire les choses, qui finalement les fait mal mais qui finira par s'en sortir.

 

Le côté osé va plaire aussi, tout comme le rythme très enlevé. Chaque scène est entrecoupée de noir et il se passe quelque chose au niveau audio. Cela permet de sortir des deux appartements, de faire intervenir d'autres personnages. Ce qui donne l'impression de voir  un film.

 

Nos deux personnages sont vraiment attachants, ils ont tous deux des défauts et des qualités, ce sont de belles personnes. Nous avons créé des gens que nous aimerions bien avoir pour amis.

 

Nous serons en show case à Paris au théâtre du Gymnase début novembre. Nous avons prévu de faire Avignon l'année prochaine. Pour cela, il faudrait que l'on trouve soit une co réalisation avec une salle soit un co producteur. A l'issue de Marseille, peut-être que l'on jouera aussi à la Comédie de La Rochelle.  

 

4/ Plus généralement, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

 

Je joue également dans « Don Quichotte » au Théâtre de la Mezzanine. Nous serons à Charleville Mézières au Festival mondial de marionnettes à la rentrée. Nous jouerons d'ailleurs en  décembre et janvier à la Marge à Lieusaint puis en tournée.

 

Peut-être que nous allons écrire plus tard une autre pièce avec mon compagnon. J'ai toujours envie de faire de l’image, je suis ouverte à toute proposition.

 

5/ Vous êtes aussi une championne MMA. Quelles complémentarités y retrouvez-vous avec l'artiste que vous êtes  ?

 

Pour la pièce, je me suis inspirée de mon expérience du ring, du combat, de l'entraînement pour donner de l'épaisseur à mon personnage. Le catch a un côté plus spectaculaire, plus show, je suis Kimberley la louve d'Alsace dans la pièce. J'ai un vrai vécu, c'est quelque chose qui est en moi, cela va forcément me porter au niveau du jeu.

 

La préparation d'un combat est assez similaire à celle d'un spectacle. On a un objectif et c'est longtemps avant que l'on se prépare, se focalise, se concentre. A chaque fois, c'est une préparation mentale et physique. Le jour J, il faut que tous les paramètres s’enclenchent.

 

Merci Clémence de votre disponibilité  !

Publié dans Théâtre

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Camille Bertrix : parcours, passions, projets - elle évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Camille,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview avec vous !

 

 

1/ Vous êtes une jeune artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment en télévision, au théâtre ou bien encore en tant que modèle. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

Je crois que c'est de vivre une vie différente chaque jour, de changer de peau, de changer de ville. Pour être quelqu'un de différent à chaque fois.

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Non, surtout pas. Il ne faut pas reprendre par exemple pour le théâtre des choses que l'on a apprises devant une caméra. Je l'ai constaté à mes dépens.

 

C'est complètement différent, cela n'a rien à voir. Je me mets dans la bulle théâtre pour le théâtre, dans la bulle cinéma pour le cinéma et dans celle de la photo pour la photo.

 

3/ Spontanément, retenez-vous une expérience en particulier ?

 

J'ai envie de dire un peu toutes. Que ce soit le théâtre, le cinéma ou les séries télé, toutes les expériences m'ont marqué, je n'en oublie aucune. Pour moi, c'était important à chaque fois. Que ce soit une petite série ou une grande pièce.

 

Une fois j'ai tourné un court métrage avec Jean-Claude Dreyfus, ce fut très important. Mais à chaque fois, je prends ce que j'ai à prendre.

 

« Star 80, la suite », qui sortira en décembre au cinéma m'a quand même particulièrement marqué. Ce fut trois jours de tournage très intenses. Par contre, c'était génial, il y avait les Gipsy Kings, Jean-Pierre Savelli de Peter et Sloane. Sans oublier mon ami Phil Barney. Le tournage est parti, quant à lui, dans tous les sens. Ce fut tellement agréable que je n'ai pas ressenti la fatigue. C'était super sympa.

 

Je n'oublie pas non plus « Les mystères de l'amour » car c'est un tournage que j'ai fait pour ma fille. Elle est ma première fan, elle suit tout ce que je fait. Je ne lui avais pas dit, je lui ai fait la surprise. L'équipe est très accueillante et cette expérience fut touchante car je regardais déjà la série quand j'étais gamine.

 

Je pense aussi au tournage très chouette pour M6 dans « Scènes de ménages ». Une belle expérience également.

 

4/ Face au rythme soutenu d'un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de préparation en amont ?

 

Je suis une insomniaque, je dors plutôt la journée. Du coup, quand je dois me préparer pour un tournage, je sais que je ne vais pas me coucher avant 3 heures du matin alors que je vais devoir me lever à 5 heures.

 

Une fois arrivée sur le tournage, c'est machinal, il y a une bulle qui se forme. Je ne saurais pas l'expliquer d'ailleurs. J'apprends mon texte, je m'isole et je ne parle à personne.

 

A l'inverse, au théâtre, comment te sens-tu juste avant de monter sur scène ?

 

Je suis une grande angoissée, je regarde les gens rentrer au travers du rideau, mon cœur s'emballe. Par contre, dès que la lumière noir fait effet, c'est parti, je ne suis plus moi, je ne suis plus stressée, à fond dans ce que je dois faire.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

 

Je n'aime pas dire à l'avance ce que je vais faire, cela porte la poisse. J'annonce simplement le jour J.

 

Je joue de temps en temps aussi avec un ami à moi, dans un presque seul en scène. Je fais un peu la blonde, quand bien même je sois brune. Il s'appelle Stéphane David, il joue un peu partout en France « Je suis presque prêt ».

 

Je me laisse assez portée par le vent mais j'aimerais bien m'essayer à plus de baston. Car, à la base, je viens des sports de combat. Pourquoi pas une flic un peu dure ou en effectuant quelques cascades. Cela me plairait bien.

 

 

Merci Camille pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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