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Koh Lanta : Setha évoque son élimination aux ambassadeurs !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Setha,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez à la saison de « Koh Lanta – Le totem maudit » actuellement diffusée sur TF1. Les images ravivent-elles certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place il y a quelques mois ?

Oui, ça a fait remonter énormément d’émotions, de souvenirs. Les premiers temps, ça a été très très très compliqué et le fait de voir ces images, oui, bien sûr, je revis le moment, je me remémore tous ces premiers instants. Donc ça fait quelque chose, que ce soient les bons moments, comme les mauvais.

Si on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

C’est le défi, le challenge. J’aime beaucoup le défi, justement encore plus dans la nature. Je voulais vraiment me voir à travers cette aventure, pour voir comment j’allais m’adapter, si au niveau des épreuves, j’allais être à la hauteur. En pleine nature, dans une nature hostile – c’était d’ailleurs la première fois de ma vie que je m’y aventurais -, je voulais savoir si je m’adapterais bien. Là, en y participant, j’ai vu que tout matchait, que j’étais à l’aise dans tous les aspects de l’aventure. Oui, c’était vraiment ce côté-là qui m’attirait sur « Koh Lanta ».

D’ailleurs, vous étiez vous préparée spécifiquement ?

Pas forcément ! J’ai une vie très très chargée, au quotidien j’ai mon atelier à gérer donc c’est compliqué, physiquement, d’être à la hauteur par rapport à mes coéquipiers. Je n’ai pas eu une préparation physique spécifique. Après, mentalement, j’étais préparée, je savais à peu près ce qui m’attendait. Dans ma tête, je savais ce qu’il en était. Après, c’était la survie…Je connaissais un peu les plantes, la canne à sucre notamment, je m’étais renseignée avant de partir sur le manioc et la noix de coco est connue de tout le monde. Donc j’avais un minimum de connaissances au niveau des plantes, je n’y allais pas à l’aveuglette, cela m’allait.

L’aventure avait commencé pour tous sur les chapeaux de roue, avec l’annonce par Denis de l’existence d’un totem maudit. Comment aviez-vous réagi à cette annonce ?

Je trouvais que ça allait mettre un petit peu de piment et que ça nous donnait une motivation justement pour ne pas faire partie des derniers. Cela encourageait à se donner encore plus à fond sur les épreuves. Je trouvais que ce totem maudit était super, il donnait un petit coup en plus.

Votre début d’aventure a été marqué notamment par ce fameux pseudo collier d’immunité que vous ne possédiez, en fait, pas. Pensiez-vous, quand vous aviez initié la rumeur avec Céline, qu’elle allait pouvoir durer aussi longtemps ?

Non, je ne pensais pas du tout que ça allait durer aussi longtemps. A partir du moment où j’ai changé d’équipe, lorsque je suis allée chez les verts, je pensais que cette histoire de collier allait se terminer. Au final, à la composition des équipes jaune et rouge, le collier a resurgi, j’en ai profité justement pour me protéger avec, j’ai essayé de l’emmener le plus loin possible. Je pense que j’ai honoré en même temps le sacrifice de Céline, je suis super contente de l’avoir emmené jusqu’à la réunification.  

Parmi les autres moments forts de votre aventure, on peut penser notamment au changement d’équipe pour lequel vous aviez finalement été volontaire. Qu’est-ce qui avait alors motivé votre choix ?

Sur le coup, je ne voulais pas du tout changer d’équipe. Je l’ai vraiment fait sinon on allait me griller sur mon faux collier parce que Mattéo avait proposé de donner mon collier à celui qui allait chez les verts. Donc je me suis automatiquement proposée mais vraiment à contre cœur, moi qui ne voulais vraiment pas partir. Ça a été un déchirement mais bon, ça m’a sauvéeJ.

Concernant la réunification, dans quel état d’esprit étiez-vous au moment d’attendre le retour des deux ambassadeurs et de connaitre l’issue de leur échange ? Vous sentiez-vous menacée ?

J’étais assez sereine au départ de Collin parce qu’il nous a mis en confiance. Pour lui, dans tous les cas, il ne sacrifiait personne donc c’était soit il faisait craquer son adversaire ou soit il allait à la boule noire. Pour nous, c’était une certitude. Lorsqu’ils sont revenus, même jusqu’à l’annonce, je pensais vraiment que c’était un des rouges qui allait sortir. Je m’étais dit que, au pire des cas, si Louana n’avait pas lâché, il aurait sacrifié l’un d’entre nous mais j’avais, dans ma tête, 0,01% de chance qu’il donne mon nom. Donc c’était vraiment infime. Lorsqu’ils sont revenus, je le vois un peu dépité, je me dis « ça y est, il a sacrifié l’un d’entre nous, c’est mort ». Mais j’y ai vraiment cru jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’ils arrivent sur l’ile, pensant qu’ils allaient sortir l’un des rouges. Mais au final, non, grande déception.

A l’annonce par Colin de sa décision, on imagine en vous un mélange de sentiments pas forcément très positifs…

Bien sûr, ça a été un gros coup de massue, j’aurais préféré sortir lors d’un conseil que de sortir comme cela à la réunification. C’est encore plus violent je trouve. Là, ça a été très très dur. Même en revoyant les images, j’ai pleuré un petit peu, j’ai eu une petite larme parce que je revivais l’instant et c’était très très dur à encaisser, très très dur…

Sur le camp, quelles principales tâches et activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

J’aimais trop aller en forêt chercher de la nourriture. En fait, j’étais trop fière d’en ramener sur le camp. C’était ma première préoccupation. Après, je ne sais pas si c’est mon côté maman qui a envie de nourrir sa famille mais oui, c’était vraiment ma grosse préoccupation. Et toujours faire attention que l’on ait de l’eau en réserve.

A l’inverse, comparativement à l’image que vous en aviez avant de partir à l’aventure, certaines choses ont-elles été finalement plus compliquées à supporter ?

Ah non, pas du tout ! Avant de partir, je savais que ça allait très très dur, je m’étais faite à l’idée de ce que j’allais vivre et c’est exactement comme je me l’étais imaginé. J’ai vraiment vécu ce que je pensais, niveau difficultés, niveau survie, même les épreuves, j’ai vraiment tout vécu comme je l’avais imaginé, comme je l’appréhendais.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Le paysage magnifique, le confort que l’on avait gagné avec les jaunes autour du feu, on avait grillé des marshmallow, c’était l’un des plus beaux souvenirs de mon aventure. Après, il y a eu des rencontres avec les aventuriers, il y en a avec qui j’ai gardé contact et avec qui ça matchait bien. Je trouve que c’est une très belle aventure humaine, vraiment. Quand j’entendais les candidats des saisons précédentes le dire, là en le vivant, c’est véridique, c’est vraiment une très belle aventure humaine, même si je ne m’entendais pas vraiment très bien avec tout le monde, c’est vraiment quelque chose à faire, vraiment !

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter à nouveau, auriez-vous l’envie de refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Ah oui, avec grand plaisir ! Même sans mon sacJ. Je repartirais avec grand grand plaisir. Au moins pour faire une revanche et essayer d’aller plus loin que là où j’ai été. En me préparant plus physiquement aussi. Donc, oui, franchement, j’y vais, je fonce !

Merci, Setha, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Le rencard : Interview croisée avec Déborah Durand et Floriane Muller, deux des comédiennes de la pièce jouée à la Divine Comédie !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Déborah, bonjour Floriane,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous, à quelques jours de la première !

A partir du 16 avril prochain, vous serez sur la scène de La Divine Comédie dans la pièce « Le rencard ! ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous ?

Floriane : Oui, oui, c’est motivant. Toi, Déborah, tu n’avais d’ailleurs pas quitté la scène ?

Déborah : Cela fait presque un an que je suis sur scène tout le temps, sur d’autres spectacles. Du coup, je n’ai pas cette fraicheur mais je l’ai eue au mois de juillet dernier. De retrouver le public était très très chouette et agréable. Là, on le retrouve sans masque aussi…

Floriane : C’est vrai que c’est énorme, tu vois les expressions…En plus, il y aura un peu d’interactivité avec le public, dans une salle où il est proche. C’est toujours porteur d’avoir, en plus du rire, le regard des gens. C’est différent de les voir sans leur masque, il y a alors un vrai échange. C’est un bonheur !

Déborah : Carrément ! Ça va être chouette !

Avec vos mots, comment décririez-vous ce spectacle ?

Floriane : Je dirais que c’est une comédie bon enfant, qui parle à tout le monde. Où il se passe beaucoup de choses, où il y a beaucoup d’actions. C’est une comédie de situation.

Déborah : C’est l’histoire d’un trentenaire célibataire, « célibatant » qui, d’un coup, se dit « bon, allez, ça suffit les plans cul, cette fois-ci je vais avoir une vraie histoire avec une fille ». Il sympathise sur un site avec le personnage de Floriane et, ce soir-là, c’est leur vraie rencontre. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui peuvent s’identifier à cela car il y a énormément de célibataires. J’avais lu un article qui disait qu’il y avait une recrudescence, qui ne s’est pas arrangée avec le Covid. Du coup, il y a plein de situations assez cocasses, de comiques de situation, où le rencard ne va pas du tout se passer comme il faudrait qu’il se passe. Ça va être une catastrophe pour lui mais ça va être très jubilatoire pour le public.

Floriane : Avec une petite surprise à la fin, que l’on ne dévoilera pas…où on parle d’un sujet de société qui est très intéressant…

 

 

Un mot, chacune, sur votre personnage peut-être ?

Floriane : Je dirais que Gladys est un personnage haut en couleurs, qui a envie de s’amuser, qui est fofolle, un peu dans son monde. C’est vraiment un personnage de comédie, elle a par moment un côté un peu romantique dans sa manière de voir l’amour.

Déborah : Gladys est le rencard de Léo, le personnage de Yoann. On peut imaginer, au début en tout cas, que ça peut se concrétiser de manière très chouette et puis, bon, arrivera ce qui va arriver…Elle est très glamour, elle a le sens de l’humour et elle adore chanter.

Me concernant, Ketty est gogo danseuse, pour mettre un peu de beurre dans les épinards. A la base, elle est assistante médicale mais on ne s’en rend compte qu’après. Elle est très très motivée, quand elle vient faire des lap dance, ça ne rigole pasJ. Un peu folle-dingue avec, aussi, un gros caractère. Elle rentre un peu en fight avec Gladys…

Floriane : Ce qui est bien, c’est que ce sont quatre personnages typiquement de comédie. Donc ça permet d’avoir un spectacle vraiment enlevé. On vient pour rire, c’est ce que les gens vont trouver, il y a beaucoup d’actions, de rire, de folie, de légèreté.

Déborah : Beaucoup de rebondissements aussi du fait que l’on soit quatre. Plus il y a de personnages, plus il y a de possibilités de conneries, on ne va pas se mentir.

Avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour leur interprétation ?

Floriane : Je dirais que c’est comme pour n’importe quel personnage que l’on travaille, évidemment on pense à des gens que l’on connait dans la vie ou même à des personnages que l’on a pu voir dans d’autres films. Forcément, ça nous vient pour alimenter notre personnage.

Déborah : Comme il y a un côté danse, j’essaie de tenir un corporel qui corresponde au personnage. Je m’amuse sur cela, moi qui, dans la vie, suis assez masculine et garçon manqué. Comme elle a un côté danseuse un peu sexy, je travaille ce côté tigresse.

A quelques jours de la première, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quelles sensations prédominent actuellement en vous ?

Floriane : On l’a déjà jouée une fois, ça s’est très bien passé. Pour moi, ce n’est pas parce que l’on est maintenant sur Paris que j’ai un stress supplémentaire. Je stresse une heure avant, pas des jours avant, sinon ce serait trop fatiguantJ. Je suis plus dans la recherche du personnage, dans l’envie de m’amuser avec mes copains de jeu, dans l’envie de trouver des choses, de créer vraiment mon personnage, de l’approfondir pour m’amuser aussi sur scène avec le public.

Déborah : Pareil ! On l’a déjà jouée une fois donc on sait que ça fonctionne quand même pas mal, même très très bien. Après, c’est le public parisien donc c’est encore autre chose. Je stresse plus sur l’aspect « on est à Paris, il y a beaucoup de concurrence, il faut qu’on ait du monde, c’est difficile ». Je joue déjà dans d’autres spectacles donc je sais que ce n’est pas si simple mais j’ai très très envie de m’amuser dans une nouvelle configuration. On va surprendre, on va se marrer avec les gens, c’est ce qui est chouette, on est là pour ça.

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle aventure ?

Floriane : Du monde, pour qu’elle puisse durer le plus longtemps possible ! Je crois que les gens ont envie de partager des moments sympas, des moments de communion, que ce soit à travers une pièce de théâtre ou autre. J’ai envie de partager une heure vingt de rire, de bonne humeur, pour que l’on s’éclate, pour que le public s’amuse et qu’il reparte content. J’ai envie que l’on se nourrisse tous de choses positives et belles.

Déborah : Que l’on ait du monde, du monde, du monde, que les gens se marrent avec nous.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Publié dans Théâtre

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beIN SPORTS : Claire Arnoux évoque son émission "Salon VIP" et nous en dévoile quelques coulisses !

Publié le par Julian STOCKY

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Bonjour Claire,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On peut vous retrouver sur les antennes de beIN SPORTS à l’animation de « Salon VIP ». Avant de s’intéresser au contenu plus en détails, on imagine sans doute, à titre personnel, la joie et le plaisir que cela doit être pour vous ?

Oui ! Ça fait un petit moment déjà que je suis sur beIN SPORTS, je suis arrivée en 2015, le temps passe très vite. Concernant « Salon VIP », qui était dans sa première version « L’Euro Mag » pendant l’Euro 2016, je suis assez fière d’avoir cette émission encore aujourd’hui, de l’avoir fait évoluer avec également Clara Paban qui travaille avec moi, avec également Benjamin Bonnet qu’on ne voit pas à l’image mais qui travaille activement derrière avec moi et avec tous ceux qui sont sur ce programme. C’est une vraie fierté d’avoir encore cette émission, de l’avoir fait grandir, de recevoir toujours de nouvelles personnalités et d’en avoir une version un peu différente sur la Ligue des Champions. Vraiment, c’est toujours un bonheur ! C’est toujours un bonheur aussi de découvrir les invités parce que l’émission est très différente selon celui que j’ai, c’est surtout ce côté humain qui est très chouette.

Justement, avec vos mots, comment décrieriez-vous ce programme ?

C’est une émission info-divertissement pour découvrir ou redécouvrir un invité people ou sportif, d’une manière un peu différente. Par le biais du sport tout d’abord mais c’est vrai que l’on parle aussi de l’activité et de l’actualité de l’invité. Avec les people, on parle alors de théâtre, de cinéma, de culture et je trouve très chouette ce mariage du sport et de la culture parce qu’il y a beaucoup de similitudes. On a beaucoup de fans de sport dans le milieu de la culture. Quand on a des invités sportifs, c’est une manière, sur une heure décontractée, avec bienveillance et beaucoup de sourire, de parcourir toute leur carrière et de comprendre comment on devient finalement un champion. Est-ce que c’est dès le départ ? Comment s’est passé le parcours des invités que l’on peut avoir ? Chaque parcours est assez unique, c’est offrir aussi un peu de rêve et un petit bout de vie de personnes que l’on n’a pas forcément l’occasion de rencontrer tous les jours et qui vont partager une vie d’exception au travers de ce qu’ils ont vécu. Aussi parfois dans les choses difficiles qu’ils ont eues à vivre là-dedans.

 

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Vous l’avez dit, on ressent à chaque fois une ambiance très chaleureuse, très conviviale, très naturelle dans l’échange…

Oui, on veut que ce soit une discussion. Sur « Salon VIP », vous arrivez dans un salon, ce n’est pas le mien J J, celui-ci est très grand, (le mien est plus petit quand même !), mais on veut que la personne se sente à l’aise pour partager des petits moments. J’adore quand on nous raconte que « c’est ma mère qui m’a emmené voir mon premier match » ou « qui m’a fait connaitre l’équitation, j’ai adoré tout de suite et ça m’a permis de m’évader à un moment donné de ma vie ». Il y a plein de choses qui créent cette ambiance-là. Aussi, on a une grande chance sur beIN SPORTS, c’est que c’est une émission d’une heure quasiment, aujourd’hui des émissions tournées pendant une heure autour de l’invité existent très peu et je crois que cela aussi participe à cette bonne humeur. Je ne suis pas toute seule en plateau, il y a également Clara, une personne ultra souriante et très drôle, qui fait que cette émission est plutôt fun et dans la sympathie.

Comment se font les choix des différents invités ?

Pour tous les invités sportifs, on sait que tous ne seront pas forcément disponibles à certains moments, je pense notamment aux skieurs pendant leur saison. Donc on sait que cela peut s’organiser après coup. Pour tout ce qui est rugby ou sport d’équipe, on va chercher les moments des trêves par exemple. Ça marche aussi par affinités, avec les gens que l’on a envie de découvrir. Je pense à Serge Simon, qui a été fabuleux et avec qui on a énormément ri. Il sortait un livre, c’était l’occasion de le recevoir mais il est très pris. On a réussi à trouver une date ensemble et on était ravis de le recevoir parce que je sais que c’est un personnage très fort du rugby, que je n’avais jamais eu l’occasion de rencontrer.

Concernant les invités people, on fonctionne beaucoup sur leur promo. On épluche avec Clara les sorties théâtre, les sorties livres, les sorties cinéma, les sorties séries, les sorties albums et on regarde qui on a envie de recevoir pour les découvrir sur notre plateau.

Fort de cette diversité d’invités et de contenu, on peut penser que la préparation doit être particulièrement riche et intense ?

Oui ! Pour les coulisses, on a un tout petit questionnaire que l’on fait passer à nos invités, afin de cerner leurs goûts de sport. Là, par exemple, on a reçu récemment les acteurs de « La revanche des crevettes pailletées » qui va sortir au cinéma, Romain Brau est un passionné de patinage artistique et Bilal El Atreby est lui fan de boxe anglaise et de sports de combats. Ce n’est pas forcément évident quand on tape leurs noms sur Google, ce petit questionnaire nous donne des indications. Comme ce sont deux personnalités très différentes, ça me permet de construire l’interview pour arriver à mélanger et à dire « vous, Romain, vous aimez le patinage mais, Bilal, on retrouve de petites similitudes de ce sport dans les sports de combats ».

Pour ce qui est de la préparation sur la promo, on va voir les pièces de théâtre, on va voir les films, on lit les livres, on écoute les albums et c’est ce qui nous permet de faire les interviews.

 

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

Parmi tous les nombreux invités que vous avez déjà eu la chance de recevoir, sans doute que certains plus encore que d’autres vous ont particulièrement marquée ?

C’est très dur…Honnêtement, j’ai la chance de faire une émission qui est quand même très chouette pour les invités donc ils sont toujours très sympas. Je n’ai pas eu de mauvaise surprise. A chaque fois, je passe un bon moment, je n’ai pas un invité qui m’a plus marquée que d’autres. Cette saison, on est quand même très très fiers d’avoir fait venir deux acteurs de « La casa de Papel », notamment Darko Peric. Ce sont des artistes internationaux, ce n’est pas évident de les avoir donc on était très heureux. Mais chaque invité apporte en fait quelque chose de fort, de positif, que l’on a envie de découvrir.

A l’inverse, on peut imaginer que vous auriez l’envie de recevoir certains noms que vous n’avez pas encore eu l’opportunité d’inviter ?

Dans la version des légendes, j’ai une liste très longue J J, qui ne cesse de s’allonger. Je vais vous dire Michel Platini, Zinedine Zidane, Youri Djorkaeff, Thierry Henry. Aussi Iker Casillas, David Beckam, Ronaldinho…Il y a énormément de personnes que j’ai envie de recevoir pour savoir ce qu’il se passe derrière. Cette saison a été, sur les « Salon VIP Champions », donc avec les rencontres des légendes de foot, d’un enrichissement incroyable. Nous avons eu la chance notamment de discuter pendant une heure avec Fabio Capello. Je ne suis pas une joueuse de foot professionnelle mais qui ne rêverait pas de parler foot et vie avec Fabio ou encore avec Karl-Heinz Rummenigge qui est revenu sur 82. Des moments comme 82 sont marqués dans la mémoire des gens et de pouvoir en discuter avec ces personnes-là est assez incroyable. D’avoir Patrice Evra qui, lui, dans un livre s’est confié sur des choses très difficiles qu’il a pu vivre et qui les raconte face camera, c’est incroyable. Faire Franco Baresi dans le musée de l’AC Milan…comment vous dire ? C’est fou ! D’avoir Gigi Buffon en face de moi qui me dit « je me sens encore en forme, je veux jouer jusqu’au bout », c’était dingue !

Ces deux formats du programme sont très complémentaires et très enrichissants l’un avec l’autre…

Oui ! Il y a ce format plateau que l’on a toujours en dehors des semaines de Ligue des Champions et puis, pour la Coupe d’Europe, on s’est lancés cette année avec Clara et Benjamin pour aller rencontrer ces légendes. C’est un gros travail pour caler les invités, pour trouver les lieux, pour avoir les interprètes, pour avoir toute la production derrière mais, franchement, c’est assez complémentaire. Ce n’est pas une interview classique de foot que l’on pourrait avoir, sur de la tactique, sur un avis concernant une composition d’équipe, c’est plus une interview carrière sur les meilleurs souvenirs d’une personne qui a fait des choses extraordinaires, qui a gagné une coupe du Monde ou une Ligue des Champions, qui a participé aux plus grands championnats, qui a joué dans les plus grands clubs. On évoque aussi tous les sacrifices qu’il y a derrière, que nous ne voyons pas forcément. On ne voit souvent que les paillettes mais ce sont des années et des années de travail pour en arriver là.

Plus généralement, quels sont les principaux retours que vous pouvez avoir sur ce programme ?

Nous avons toujours des retours positifs ! Les invités sont contents de faire l’émission, en plateau il y a quand même un très beau temps de parole, c’est bienveillant et je crois que l’on est dans une période où la bienveillance manque un petit peu. Donc ça fait du bien pour les invités et peut-être aussi pour les téléspectateurs. On a une grande chance, c’est que les invités sont ravis. Derrière, s’ils peuvent, ils reviennent l’année d’après ou l’année suivante pour un autre projet. Pour ce qui est des légendes que l’on a pu avoir, il y a quelque chose de particulier, c’est que nous sommes deux journalistes femmes. Je fais l’interview et Clara est là pour les chroniques. Je crois que ça n’arrive pas beaucoup aux sportifs d’avoir deux journalistes femmes en interview et il y a tout de suite quelque chose d’assez chouette qui s’instaure. On a quand même de beaux moyens mis à notre disposition par la chaîne, les invités sont contents et flattés que l’on mette les moyens pour eux. Du coup, on n’a que des retours positifs, ils sont contents, on leur envoie derrière l’interview s’ils ne peuvent pas la voir du pays où ils sont, pour qu’ils se rendent compte de ce qu’a donné au final cette heure passée avec nous. On a de supers messages. Je pense à Gaël Clichy, qui est le premier que l’on a fait cette saison, qui nous a certainement porté chance, qui était content de l’interview. Sa femme nous a envoyé un petit message en off pour nous dire « merci beaucoup parce que cet aspect de carrière n’était pas souvent mis en valeur dans une interview ». Quand Jürgen Klinsmann nous envoie un petit message « surtout, rentrez bien toute l’équipe car, vraiment, c’était très chouette et à très vite », c’est cool, c’est le petit texto qui fait plaisir.

 

@ PANORAMIC / beIN SPORTS

 

En tout cas, tous ces plateaux doivent sans doute être très enrichissants pour vous ?

Oui, c’est assez différent. Ce qui est passionnant pour nous, c’est de passer d’un grand chef, de Guy Savoy, un poète culinaire, à un champion qui vient de remporter des titres, en attendant, dès le lendemain, un acteur qui vient défendre un film. La semaine passe avec des personnalités tellement différentes que, oui, c’est passionnant. Quand il faut lire le livre de Jérémy Clément ou de Florent Manaudou et, le lendemain, aller voir Amir sur scène, avant de partir à Munich pour faire Rummenigge, la semaine est très variée, on ne s’ennuie pas !

C’est un métier passionnant que d’être journaliste, dans le sport particulièrement, et d’avoir cette grande chance de pouvoir aller interviewer des personnes aussi variées dans le milieu culturel ou sportif, franchement c’est génial, c’est super.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de la saison en cours ?

De faire de belles interviews, d’avoir de beaux invités, qui soient contents d’être là. De passer un bel été à se reposer et revenir mi-aout avec plein de « oui » de légendes du foot parce que l’on réattaque très vite la Ligue des Champions sur beIN SPORTS. Il va falloir que l’on soit prêts dès le mois d’août… et puis une belle coupe du Monde, on est dans une année 2022 exceptionnelle. Sans oublier la santé, surtout en ce moment….

Merci, Claire, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Tonya Kinzinger évoque Janet, son personnage dans la série à succès de France 2 et en profite pour nous présenter sa pièce de théâtre actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Tonya,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver régulièrement dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil ». On imagine le plaisir et la joie que ce doit être de faire partie de cette belle famille artistique ?

Oui, bien sûr, c’est un plaisir ! Surtout que j’avais connu auparavant plein de ces personnes qui font partie de cette famille-là, je les retrouve de « Sous le soleil ».

Le tout dans un cadre de tournage particulièrement agréable, tant la région que les studios de Vendargues….

C’est vrai, je n’avais jamais vraiment travaillé en studio. D’ailleurs, quand j’ai commencé sur la série, mon hôpital n’était pas un studio, il a été construit en décembre 2020. Je découvre les plaisirs de travailler dans ce confort d’un studio d’intérieur, vraiment il est très très beau.

C’est confortable et je ne connaissais pas cela dans tout ce que j’ai fait avant, que ce soient les films ou les séries, qui ont toujours été en extérieur.

 

 

Vous y interprétez le rôle du docteur Janet Lewis, chef de service à l’hôpital. Avec le recul, comment la décririez-vous ?

Janet est une femme extrêmement professionnelle, qui est vraiment passionnée par son travail. Elle était, au départ, surtout intéressée par le côté médical, ce n’est pas quelqu’un qui facilement peut se livrer aux autres au niveau de son empathie, elle en a bien entendu mais elle fait ce métier avant tout pour aider les autres, elle n’a pas cette naturelle empathie.

On l’a découverte un peu dure, sur son côté professionnel et on a vu ses failles à l’arrivée de sa fille. Avec la prise en otage et le retour de sa fille sur le fait que ça n’a pas été une bonne mère, on comprend qu’elle n’a pas fait ce qu’il fallait en tant que maman, elle a choisi sa carrière plutôt que de se battre pour sa fille parce qu’elle pensait qu’elle allait perdre. Quand sa fille arrive, on voit les profondeurs émotionnelles de Janet et avec la rencontre en même temps du commissaire Becker, on découvre cette part de fragilité qu’elle laisse très peu percevoir.

Maintenant, dans son travail, on se rend compte qu’elle se bat comme une lionne pour son service, que ce soient pour les aides soignantes ou pour les infirmières, contre la direction qui lui impose certaines choses financières. Elle est vraiment là pour se battre pour son équipe, même si eux ne se rendent pas compte à quel point elle se bat car elle n’est pas quelqu’un qui va se vanter. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’humanité, qui n’est pas forcément visible au premier abord, elle qui ne s’ouvre pas à tout le monde.

La fidélité des téléspectateurs ne se dément pas depuis toutes ces années. Justement, quels principaux retours peuvent-ils vous faire sur la série et sur votre personnage ?

C’est marrant, justement au tout début, les gens qui me connaissaient et qui ne m’avaient pas vu depuis 10 ans à l’écran, en dehors de « Danse avec les stars », étaient restés sur le personnage de Jessica, quelqu’un d’extrêmement ouverte, la bonne amie de tout le monde. Quand je suis arrivée dans la série avec Janet, les gens me trouvaient très très dure, très fermée, ce n’était pas du tout le même personnage. Alors qu’ils étaient habitués à me voir depuis 20 ans à l’écran dans un autre rôle, il fallait qu’ils s’y habituent. Le producteur, Thomas, m’avait expliqué qu’ils allaient me faire venir petit à petit, dans ma profession, sans me voir dans ma vie personnelle de suite. Ils voulaient m’installer petit à petit pour que, justement, les gens s’habituent à me voir différemment. C’était une stratégie en fait, qui a bien fonctionné. Au bout de 6 mois, ils ont ouvert le personnage au travers d’une partie personnelle via sa fille et Becker. Là, voilà, ça s’ouvre de plus en plus. Et encore, il y a énormément de choses à découvrir sur ce personnage, elle n’a pas encore une amie, on ne la voit jamais se confier à qui que ce soit, sauf à son mari. On voit des moments très tendres et très doux entre eux deux mais c’est tout. Pour l’instant, cette femme est encore pleine de mystères.

 

 

Le rythme de tournage d’une quotidienne, on le sait, est soutenu. A ce titre, quelle est votre méthodologie de travail ?

J’ai toujours la même méthode de travail, j’ai besoin d’avoir mes textes en avance, de les travailler bien avant pour pouvoir m’en libérer avant d’arriver sur le plateau. J’ai ce challenge en plus de la langue, ce n’est pas ma langue maternelle. Un défi de plus est lié aux termes médicaux de chaque service, il y a des mots que je ne connaissais même pas, je fais des recherches sur internet, par moment je suis obligée d’appeler des amis médecins pour savoir même comment prononcer certains mots. Donc c’est super parce que ça ouvre mon vocabulaire, même si ce sont peut-être des choses que je ne vais jamais utiliser dans la vie courante. Mais j’aime beaucoup apprendre, je suis friande de cela. Voilà, j’aime bien me débarrasser des textes, même s’il y a des modifications après, ce n’est pas grave, il faut que je puisse arriver sur le plateau et être ouverte à tout suggestion du réalisateur et travailler main dans la main avec lui.

Avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour l’interprétation de votre personnage ?

Je puise dans plusieurs choses de ma vie personnelle, j’ai passé du temps dans le milieu hospitalier, j’ai vu comment les gens travaillaient. J’ai des gens proches qui travaillent également dans ce milieu donc je me renseigne beaucoup par rapport à la réalité des choses, dont j’essaie de m’approcher le plus possible. Je suis même allée à l’hôpital pour suivre les chefs de service, afin de voir comment ils travaillent. Quand on a des scènes où on doit manipuler des machines, où on doit faire des actions pour que ce soit le plus réaliste possible, par exemple quand j’utilise un défibrillateur, je travaille pendant près d’une heure avec un médecin pour que le protocole soit légitime. Je pense que c’est peut-être cela qui aide cette série à dénoter de certaines autres, on a les moyens pour être les plus réalistes possibles dans ce que l’on est en train de faire.

 

 

En complément, vous êtes actuellement sur scène, à l’Alhambra, dans la pièce « Promesses de campagne ». Cette autre aventure artistique doit être certes différente mais sans doute complémentaire de la série ?

C’est génial parce que, oui, c’est complètement différent. Le plateau est un confort même si, toutes les deux semaines, il y a des rotations d’équipes et de réalisateurs. C’est quand même un confort, on y va comme chez nous, on connait la plupart des gens, on est en studio, on connait notre entourage et on travaille main dans la main avec le réalisateur. Quand on est sur scène, c’est différent tous les soirs. Tous les soirs, le public change donc toute l’énergie change. Tous les soirs, j’ai le trac avant de monter sur scène. Il y a cette excitation justement de l’inconnu, de ne pas savoir comment ça va se passer. Sur scène, on se met à nu, on se met en danger, on est là les uns pour les autres, pour s’entraider, il y a une énergie totalement différente et c’est très complémentaire. Pouvoir toucher aux deux est une bonne chose, le théâtre nous sort de notre zone de confort et ça nous propulse devant le public, en live, avec une réaction immédiate. On ressent cette énergie de suite et on voit si ça marche ou pas, c’est vraiment intéressant comme travail, j’aime beaucoup. Je ne peux vraiment pas faire de comparaison entre les deux, c’est vraiment différent, ça ne se compare pas en fait mais c’est complémentaire !

Un mot sur le pitch et sur votre personnage ?

Je suis la femme du premier ministre, c’est bien entendu une comédie. On part le week-end dans notre maison de campagne, on est censés se reposer pendant deux jours sans recevoir personne. Mais, en fait, il y a un député qui arrive avec une proposition indécente et des papiers compromettants contre mon mari. Donc tout part en vrille et c’est là où on se demande si des hommes politiques, avec leur pouvoir, avec leur stature, peuvent vraiment rester honnêtes. A un moment donné, est-ce que chacun n’en sait pas un peu trop sur la vie de l’autre ? Surtout quand on tente avec la puissance et le pouvoir de marchander certaines choses ? Voilà, c’est une comédie où beaucoup d’actualités sont injectées dans le spectacle chaque semaine. C’est vraiment pour se détendre et se décontracter, afin de passer un bon moment. On va partir en tournée mais on n’a pas encore les dates, ce sera pour la fin de l’année ou le début de l’année prochaine.

Merci, Tonya, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Koh Lanta : Alexandra se remémore son parcours aux Philippines !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Alexandra,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le totem maudit », diffusée sur TF1. A titre personnel, les images vous remémorent-elles certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place il y a quelques mois ?

C’est évidemment que, en regardant les images, on revit exactement les mêmes émotions, les moments de joie quand on gagne, les moments de tristesse quand on voit quelqu’un partir ou quand on part soi-même. J’ai tout revécu au moment de la diffusion exactement comme je l’ai vécu.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitées à candidater ?

Je suis une fan de sport, j’ai une maman sportive, j’ai toujours fait du sport depuis que je suis née. Je suis très compétitrice donc tout ce qui est challenge sportif, évidemment ça m’attire, ce qui est le cas, évidemment, dans « Koh Lanta ». J’habite sur une ile, j’ai un papa qui aime beaucoup la survie, qui en fait beaucoup donc c’est vrai que j’ai toujours été initiée à cette vie, je vais dire, assez simple. Donc, voilà, se retrouver dans des conditions difficiles, faire de la survie, se retrouver avec des challenges sportifs, c’est tout ce que j’aime. D’ailleurs, pour tous mes amis, c’était une évidence que je fasse « Koh Lanta ».

D’ailleurs, vous étiez-vous préparée spécifiquement ?

On apprend très tard, évidemment, que l’on est pris pour l’aventure. Donc je dirais que le gros de ma préparation était finalement toute ma jeunesse, c’est-à-dire faire du sport depuis ma plus tendre enfance jusqu’à aujourd’hui. Et je dirais toute la motivation que l’on acquiert via le sport de haut niveau, tout ce que j’ai appris à travers le sport de haut niveau a été ma plus grand force dans « Koh Lanta ». Après, il est vrai que, trois semaines avant, au moment où j’ai appris que c’était bon, j’ai évidemment intensifié mon entrainement, j’ai essayé de travailler sur d’autres choses, comme l’équilibre, j’ai essayé de travailler sur le psychologique, sur les pensées positives. Mais c’est très difficile de se préparer à « Koh Lanta », vous n’avez aucune épreuve, je dirais, conventionnelle avec un sport, vous avez toujours des mélanges de logique avec de la natation ou de la logique avec du physique, on ne peut pas s’entrainer à « Koh Lanta » en fait, il faut être extrêmement polyvalent et j’ai essayé de travailler cette polyvalence sur la fin.

L’aventure avait démarré sur les chapeaux de roue, avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de l’existence d’un totem maudit. Quelle avait alors été votre réaction ?

Dès que Denis annonçait qu’il y avait un totem maudit et que l’on aurait deux bracelets condamnant à un vote jusqu’à la réunification, c’est évident que ça met un stress supplémentaire, on se dit que l’on veut gagner mais, surtout, il ne faut pas perdre. Comme on le dit souvent d’ailleurs dans les épisodes, c’est une double peine, la peine de perdre et la peine de se récupérer le totem maudit et la malédiction qui va avec.

Dans la foulée, vous devenez capitaine d’une des trois premières tribus, celle des bleus. Comment avez-vous appréhendé ce rôle, à la fois dans la composition de l’équipe mais aussi sur le camp ainsi que dans les épreuves ?

J’ai appréhendé très facilement ce rôle de chef d’équipe parce que, étant chef d’entreprise par ailleurs, c’est un rôle que j’apprécie, sinon j’aurais fait autre chose professionnellement. Après, je sais que ça a eu une très mauvaise résonnance au niveau des gens et une très mauvaise image, on associe souvent au rôle de chef des valeurs et un mode de fonctionnement, alors que, moi, j’y associe beaucoup de bienveillance, beaucoup d’écoute. Du coup, je me suis affichée en tant que leader, c’est vraiment ce que j’aime et ce que je suis mais, sur le camp, un leader est un chef orchestre donc j’ai juste été chef d’orchestre et chacun pouvait jouer sa partition comme il l’entendait et ça s’est très bien passé.

Sur le camp justement, quelles tâches aimiez-vous plus particulièrement faire ?

J’allais souvent chercher à manger, notamment dans l’eau, à chercher des coquillages, des bénitiers. Je pense que s’il y avait une chose que je faisais beaucoup, c’était ça ou aller chercher du bois pour le feu. Mais on l’a vu, on a pris du temps à le faire…je dirais plutôt chercher tout ce qui était produits de la mer pour mon équipe.

Lors de l’épisode de mardi, votre équipe a remporté un chouette confort, avec un beau moment de partage entre danse, repos et nourriture. Cela a sans doute dû être particulièrement réconfortant ?

Bien sûr ! L’aventure est très très dure, elle est dure physiquement parce qu’on est très fatigués. On a faim et le fait d’avoir faim, évidemment, fatigue, on n’a plus de force. Donc avoir un moment où l’on mange tous ensemble…on le sait, même dans la vie de tous les jours, les déjeuners et les diners sont des moments de partage. Si on rajoute à cela le sentiment de faim, c’était un moment évidemment encore plus fantastique. On est H24 ensemble dans des moments qui sont difficiles, on le voit avec la pluie qui a été très présente durant cette saison, c’est évident que passer des bons moments tous ensemble sont des moments qui soudent, j’ai envie de dire, qui soudent presque à vie.

D’ailleurs, quel regard portez-vous sur le parcours de votre tribu jaune, notamment sur les épreuves de confort et d’immunité, aux fortunes diverses ?

C’est évident que je fais partie des gens qui ont eu un « Koh Lanta » plutôt top, plutôt cool même. Dans la mesure où on ne peut pas dire que ce n’était pas difficile, c’était extrêmement difficile mais j’ai eu la chance d’avoir beaucoup de victoires, que ce soit avec les bleus ou avec les jaunes. A part le confort des violets, on a tout gagné donc c’est évident que l’on a eu de la chance et je pense qu’on l’a activée parce que l’on avait l’envie et la motivation. Après, vous savez, parfois certaines épreuves se jouent à pas grand-chose. Donc le regard que je porte sur cette équipe est un regard plutôt bienveillant, en me disant, même si on a travaillé, que l’on a eu la chance de pouvoir vivre ces bons moments. C’est vraiment super !

En amont du conseil de votre élimination, vous ne vous en cachez pas, vous savez que vous êtes en danger…

Il ne faut pas oublier que je suis persuadée que Setha a un collier donc je suis persuadée non pas que je suis danger mais que je pars. D’ailleurs, je récupère l’assiette que l’on a gagnée lors du confort, je récupère le petit verre sur lequel j’ai gravé le nom de mes enfants et de ma famille, je récupère tout. Dans ma tête, je pars, en fait. Donc, quand j’arrive à ce conseil, pour moi je suis partie parce que Setha a un collier. En fait, je vois dans les yeux d’Olga qu’elle a essayé quelque chose. Ce qu’elle a essayé, c’est de faire en sorte que Setha ne sorte pas son collier et je me dis qu’elle a réussi. L’objectif était qu’elle fasse comprendre à Setha de ne pas sortir son collier, qu’elle ne se sente pas en danger et comme elle est joueuse…et faire en sorte de rallier Bastien. Bon, Bastien avait promis à Setha qu’il n’allait pas voter contre elle, après il avait quand même fait promettre à Collin qu’il fallait qu’il vote contre Setha justement par rapport au collier…Donc c’est un peu le serpent qui se mordait la queue mais, en gros, il y avait plein de promesses à droite et à gauche, j’étais très en retrait de tout cela, persuadée qu’elle sortirait son collier et que j’étais morte. Du coup, quand j’arrive, pour moi, je suis déjà partie.

Quand je vois au premier tour que, finalement, elle n’a pas sorti le collier, je me dis que j’ai peut-être une chance. Pour le coup, je suis étonnée, au deuxième tour, que quelqu’un comme Bastien ne vote pas pour moi. Mais, voilà, il l’a expliqué par la promesse qu’il avait faite à Setha…

 

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Votre élimination s’est jouée à un fil, entre les deux votes consécutifs et le tirage au sort à la boule noire. Cela a-t-il accentué votre sentiment sur le moment ?

Je pense que l’on préfère partir sur une boule noire que éliminée par l’intégralité de sa tribu. Ce qui est, pour moi, beaucoup plus un désaveu. Là, on est vraiment dans de la stratégie, dans du jeu, où chacun veut sauver sa peau. Quand on part comme ça, à 50/50, ça veut dire aussi que ce n’est pas un désaveu total, c’est de la stratégie. Donc, clairement, je préfère partir sur une boule noire qu’avec sept voies contre moi.

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Mes plus beaux souvenirs, ce sont les épreuves. Vous savez, les épreuves à « Koh Lanta », on n’attend que ça toute la journée. On fait des épreuves dans des endroits qui sont vraiment magiques. J’emploie le terme « oufissime » sur l’épreuve des poteries, c’est splendide, avec une eau turquoise, presque transparente. Celle des poutres est à peu près pareille. On ne se rend pas compte du travail fourni mais les épreuves sont sublimes en fait, quelle chance de pouvoir évoluer dans un cadre et dans des épreuves telles que celles de « Koh Lanta ». Donc mon meilleur souvenir est toutes ces épreuves que l’on a réalisées et, évidemment, celles où on a été plus performants sont forcément les meilleurs souvenirs que l’on garde. Je dirais les poteries, je dirais la première victoire – celle des puzzles, ce sont des épreuves sur lesquelles on s’est un peu plus illustrés.

Comparativement à l’image que vous en aviez avant de partir à l’aventure, certaines choses ont-elles finalement été plus ou moins faciles à appréhender ?

J’avais très très peur pour la faim parce qu’il faut que je mange trois fois par jour, sinon je peux tomber. Evidemment, je ne vais pas mentir, on a faim du matin au soir mais je pensais par exemple que j’aurais des phénomènes, comme des crampes d’estomac que l’on peut avoir à 11h quand on a un peu faim. Alors que pas du tout, je n’ai jamais eu mal au ventre parce que j’avais faim, c’était dur mais j’avais juste faim. Je n’ai pas été malade par rapport à cela. A l’inverse, je n’avais pas anticipé le fait que le froid allait être horrible. En fait, j’ai eu très très froid. C’était le pire parce que ça prend le moral, ça prend les nerfs, ça prend les tripes et c’était très très dur.

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter à nouveau, seriez-vous prête à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Je fonce ! En fait, je fonce parce que j’ai un gout d’inachevé, j’ai l’impression de ne pas avoir été au bout de moi-même, je regrette justement d’avoir vu le mur du collier d’immunité de Setha et de m’être dit que c’était mort pour moi. Alors que pas du tout, sur « Koh Lanta », il faut se battre jusqu’à ce que l’on ait tous les noms inscrits contre vous. Tant que Denis n’a pas éteint votre flamme, c’est possible. Donc mon plus grand regret est de ne pas avoir cru au fait que je pouvais m’en sortir et de m’être avouée vaincue trop tôt. Donc c’est évident, si j’ai la chance (parce que ce n’est déjà pas facile de participer une fois donc deux fois…) de participer une deuxième fois à « Koh Lanta », j’y vais et je pense que j’aborde l’aventure bien différemment.

Merci, Alexandra, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Jean-Philippe nous raconte sa belle aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Jean-Philippe,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le totem maudit », diffusée sur TF1. Justement, les images ont-elles, chaque mardi soir, ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions ?

Le mot exact que vous avez employé est « émotion », on passe par toutes les émotions, que ça soit de la tristesse, de la joie, de la peine, de l’engouement. C’est un mélange de tout. Ce sont des souvenirs qui étaient peut-être un peu plus vagues quelques mois après le retour en métropole et qui refont surface évidemment chaque mardi soir. Donc je suis très heureux de les découvrir et de les redécouvrir, effectivement.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

A la finale des « 4 terres », au moment du générique, Denis avait dit « l’année prochaine, pourquoi pas vous ? Venez tenter, venez vous défier… ». Je me suis dit que cette phrase m’appelle, me parle et pourquoi pas aller me défier à l’aube de mes 40 ans et du coup j’ai tenté l’aventure. C’est la première fois que je le faisais. Donc j’étais très content, très fier et très heureux d’être sélectionné parmi le paquet de lettres reçu par ALP.

D’ailleurs, en amont, vous étiez-vous préparé d’une manière spécifique ?

Non. Entre le moment où on envoie sa lettre et le moment où on nous appelle pour nous confirmer notre participation, ça met à peu près neuf mois, remplis de castings. Pendant neuf mois, je ne me suis pas dit que j’allais me préparer, que j’allais faire du sport à gogo parce que, au quotidien, je suis artisan peintre. En fait, j’estimais que ma condition physique était mise à l’épreuve via mon activité professionnelle. Quand on m’a appelé, on m’a confirmé que l’on partait d’ici trois à quatre semaines donc je n’en ai pas forcément fait plus. Après, c’est une condition un peu psychologique où, là, j’ai commencé à préparer mes enfants à mon départ et moi aussi. Puisque je pense que, comme beaucoup l’ont vu, j’étais un papa poule et que je vivais vraiment pour mes gosses, que j’ai la chance d’avoir au quotidien. Du coup, c’est eux qu’il a fallu préparer, en les prévenant bien que je ne serai plus là pendant un certain nombre de jours. Et un nombre de jours certain. C’était ça qui était, on va dire, le plus difficile. Mais, finalement, on reste en roue libre, on s’amuse avec tout ça, il n’y a aucun soucis.

L’aventure avait démarré sur les chapeaux de roue, avec l’annonce par Denis de l’existence du totem maudit. Quelle avait alors été votre réaction ?

Je ne savais pas qu’il y aurait un totem maudit mais je me doutais bien qu’au bout de vingt ans, l’émission allait changer. Surtout après la diffusion des légendes. Je me doutais qu’il y aurait certainement un peu plus de piment pour relancer l’émission et le cadre, qu’il y aurait quelque chose de nouveau. Effectivement, on a été servis puisque ce totem relance à chaque fois les débuts de chaque jeu et on ne sait pas à quelle sauce on va être mangés. Donc c’est plutôt sympathique effectivement, ça met un coup de piment.

Vous devenez également capitaine de l’une des trois premières tribus. Comment avez-vous appréhendé ce rôle ?

Ça va faire très présomptueux, j’étais très heureux, très fier, je ne m’y attendais pas bien sûr. Par contre, j’ai pris le rôle à cœur et très au sérieux, je me suis plu dans ce rôle de leader affirmé et affirmant ses convictions de vouloir emmener son équipe en découdre avec celle des autres. Du coup, non, non c’est quelque chose qui ne m’a absolument pas déplu et c’est surtout quelque chose qui m’a renforcé dans l’idée d’être le leader sur l’équipe et sur le camp. J’étais très heureux et surtout très fier aussi pour mes enfants, de devoir assumer ce rôle que j’assume de toute façon au quotidien en tant que chef d’entreprise.

On le sait, la vie sur le camp n’est pas forcément toujours évidente, entre faim, survie, vie en communauté…Comment l’avez-vous ressentie et vécue ?

C’est assez dingue, alors que l’on dit à tout le monde que c’est dur, oui c’est dur moralement et physiquement mais je l’ai senti comme une colonie de vacances. On s’entendait bien, j’avais des candidats qui étaient des candidats de qualitéssss, avec x « s » tellement il y en avait, humaines, sportives, sociales, amusantes, j’en passe et des meilleures. C’étaient des candidats de qualité à tous points de vue, avec lesquels on avait la chance d’évoluer au quotidien sans devoir donner des rôles précis à chacun. Puisque chacun voulait faire tout sur le camp et que tout le monde prenait, je dirais, des initiatives personnelles pour pouvoir mener à bien sa barque et mener à chaque fois l’équipe vers le haut. Les filles allaient chercher naturellement des brindilles, nous nous allions chercher naturellement des bois un peu plus lourds, nous allions chercher de l’eau tous ensemble mais de manière constructive, les filles partaient avec les gourdes vides et nous les ramenions pleines. Les tâches, en fait, étaient toujours diminuées mais ravisées à ce que l’on soit ensemble, unis, soudés pour aller vraiment main dans la main, toujours dans la même direction. Donc c’est vraiment une colonie de vacances que nous avions vécue.

Quelles y étaient vos activités préférées ?

Quand il fallait construire la cabane dès le premier jour, abattre des arbres, j’étais très content de pouvoir exprimer toute ma joie physique sur les troncs d’arbres que l’on devait défoncer à la machette avec François. On était tout heureux de montrer notre testostérone la plus virile possible pour pouvoir achever des arbres et pour pouvoir mettre des bois en place afin de se construire un abri. C’est vrai que cette construction a été presque un défi personnel et un défi aussi humain pour pouvoir savoir qui serait le plus valeureux, le plus fort, le plus tenace sur la découpe des arbres. Donc, oui, on était contents de faire cela tous ensemble.

Lorsque vous quittez vos camarades pour rejoindre l’infirmerie, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Etes-vous quand même plutôt confiant sur un retour éventuel dans le jeu ?

Je suis plutôt confiant et j’ai plutôt confiance dans la production. Après, je m’excuse quand même auprès de mes coéquipiers parce que je comprends quand même que je pars pour quelques heures à l’infirmerie. En plus, on est en fin d’après-midi donc je sais que je ne reviendrai pas le soir. Je suis un peu déçu déjà de ne pas pouvoir me coller à eux pour pouvoir les réchauffer. Parce que, indirectement, on se servait les uns des autres, pour tout de toute façon. Que ce soit physique ou moral, on avait besoin les uns des autres pour pouvoir avancer. J’étais un élément, je pense, fort dans cette équipe puisque je fédérais également ce groupe, de toutes les manières qu’elles soient. De manière rigolote, mais aussi de manières physique et morale pour rebooster un peu les troupes quand il y avait peut-être un coup de mou. J’estimais toujours avoir la banane pour pouvoir être vraiment amusant, j’étais une source de motivation pour cette équipe, je le savais, j’étais toujours en train de dire « allez, on garde la banane, on s’excite, on rigole ». On faisait plein de trucs ensemble, on était vraiment soudés. Quand je suis parti du coup le soir, je me suis dit « merde, finalement, j’enlève ce gros maillon de la chaine. Comment vont-ils se débrouiller ? ». Du coup, ça m’embêtait pour eux.

J’avais envie de revenir le plus rapidement possible, j’avais vu que Jean-Charles qui, lui, avait eu une grosse grosse coupure, était revenu rapidement donc je m’étais dit que j’avais bon espoir. Je pensais que mes pieds avaient gonflés suite à une allergie à une petite plante ou suite à une piqure de moustique. Je pensais que l’on allait me donner des médicaments et que j’allais pouvoir revenir. Finalement, je suis resté, on m’a fait des analyses sanguines et au bout de deux jours, on m’a dit que les examens sanguins n’étaient pas très bons, que j’étais en train de faire une sacrée carence en vitamine B1, entrainant malheureusement une petite dégénérescence, si bien que mon sang était un peu en déficience. Ce qui imposait des examens complémentaires. Je me suis demandé ce qui se passait, j’étais presque énervé contre tout le monde, la production, moi-même je m’en voulais, je ne comprenais pas ce qui se passait. Finalement, on m’a renvoyé à Manilles pour des examens complémentaires. On m’a annoncé le diagnostic, je devais partir et quitter l’émission, j’étais triste, frustré. Parce que, en plus, je n’avais pas eu mon nom sur un bulletin, j’avais été un candidat qui avait compté en termes de parole, de physique, de moral, de cohésion, d’amour. On s’aimait véritablement, ce n’était pas de la comédie devant une caméra, on avait des liens très forts. Du coup, j’étais déçu d’avoir brisé tout cela et de mettre mon équipe presque en danger. Sans moi, j’avais compris que ce serait la merde. D’ailleurs, quand j’ai vu la sixième émission, la première sans moi, j’ai vu que quelques tensions étaient arrivées. Alors que ça ne s’était jamais passé. J’ai vu également que l’on perdait les deux épreuves, ce qui n’était jamais arrivé non plus. Je m’en voulais presque…

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

La constitution de l’équipe qui a été faite non pas en individuel mais avec le choix de chacun, pour pouvoir justement avoir l’équipe la plus unie possible. A chaque candidat qui arrivait, je lui demandais quel était l’aventurier qu’il souhaiterait avoir dans son équipe. J’ai voulu François, à qui j’ai demandé qui il voulait, il voulait Ambre, et ainsi de suite…On a constitué l’équipe comme cela, de façon réunie pour donner satisfaction à chacun des coéquipiers qui rejoignait notre tribu verte. Je pense que c’est inédit dans « Koh Lanta », c’était surtout fait de façon individuelle. J’ai vu qu’Alexandra avait choisi elle-même tous ses coéquipiers, Céline pareil. Je n’ai pas voulu faire de cette façon-là. Pareil, je suis le premier candidat à avoir pris de suite des filles en majorité. Et à avoir pris un doyen dès le départ. Je voulais constituer une équipe différente de celle à laquelle on pouvait s’attendre de moi. Je voulais donner sa chance à chacun bien sûr pour pouvoir justement aller le plus loin possible en étant les plus unitaires possible. J’avais compris que « Koh Lanta » n’est pas qu’un jeu de force physique mais avant tout un jeu de force morale et que c’était aussi donner des chances d’avancer tous ensemble et d’avoir des caractères peut-être diamétralement opposés mais qui pouvaient aussi fédérer autour d’un seul et même but, celui des victoires en commun.

Comparativement à la vision que vous en aviez avant de partir à l’aventure, certaines choses ont-elles été plus ou moins difficiles à appréhender ?

Il est difficile de se rendre véritablement compte de la pluie que l’on peut voir derrière son écran de télévision. Quand on est assis dans son lit ou son canapé à grignoter, on se dit que c’est toujours difficile mais on n’a pas le recul pour pouvoir plaindre suffisamment les candidats. On se dit toujours que c’est un peu du fake, qu’il pleut 30 secondes et qu’il faut arrêter de se plaindre. On voit toujours à la télé qu’ils ont faim mais en fait, on pense que c’est rien. Mais non, c’est vraiment dur ! La faim et la pluie sont vraiment les deux facteurs clés qui font qu’on se tord de douleur. Notre ventre nous rappelle tout le temps à l’ordre en discutant avec lui-même, puisqu’on l’entend gargouiller tout le temps. Au bout d’un moment, on commence à se tordre de douleur, même si on sert les dents. Et la pluie a été vraiment incroyable cette année, elle a été omniprésente, on en a pris plein les mirettes à chaque fois. Evidemment, c’était difficile à supporter parce que, alors que l’on aurait voulu avoir un peu de confort grâce aux épreuves, on ne les gagnait pas, en plus on revenait la queue entre les jambes, souvent avec une malédiction, souvent avec la flotte. Je peux vous assurer que cette année, vraiment, j’ai dérouillé.

Pour conclure, si l’opportunité se présentait à nouveau, auriez-vous l’envie de refaire votre sac ?

Mon sac est déjà prêt, pour ne rien vous cacher. J’ai envie, je souhaite, j’aimerais que, au plus vite, Julien Magne m’appelle en me disant « écoutes Jean-Philippe, ok, tu as peut-être été un candidat à fort tête mais on pense que le potentiel aventure n’était pas encore atteint donc on a envie de te reprendre ». J’y retournerais les yeux fermés, c’est super dur mais putain que c’est bon ! Honnêtement, c’est un vrai bonheur de pouvoir se défier, se mesurer et se comparer comme cela face à soi-même et face aux autres que, oui, j’y retournerais les yeux fermés, tellement j’ai aimé cela.

Merci, Jean-Philippe, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Stéphanie évoque son retour dans l'aventure puis sa nouvelle élimination !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Stéphanie,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel échange !

Après avoir été éliminée sur tirage au sort de la boule noire, vous êtes revenue dans l’aventure de « Koh Lanta, le totem maudit », actuellement diffusée sur TF1. Quelle avait été alors votre réaction à l’annonce de votre retour dans le jeu ?

Quand on m’annonce mon retour dans le jeu, sur le coup je suis dubitative puis, après, surexcitée. Clairement, c’est comme si c’était mon anniversaire et je sautais partout.

Suite au forfait de Jean-Philippe, vous avez en fait rejoint une équipe des rouges que vous ne connaissiez que très peu. Sans doute était-ce alors l’opportunité d’un nouveau départ pour vous ?

Oui, clairement ! C’est vrai que le fait d’arriver dans une nouvelle équipe, je me dis que je vais pouvoir changer un petit peu mon discours, que je vais pouvoir prouver sur les épreuves. Pour moi, ça aurait pu être un nouveau départ. Je me méfie un peu du fait qu’il y ait Ambre et JP dans l’équipe rouge qui me connaissaient déjà, je me dis « bon, ils pourraient dire un peu qui j’étais et me présenter aux autres sans que je le fasse moi-même ». C’est vrai que ça aurait pu être un bon départ.

D’ailleurs, comment se sont passées vos premières heures avec cette nouvelle tribu, sur un nouveau camp pour vous ?

Lors de mon arrivée sur le nouveau camp, on sortait d’une défaite en épreuve, on était tous un peu tristes, ils pleuraient un peu tous le départ de Jean-Philippe, qui était vraiment très apprécié dans son équipe. Donc l’arrivée est un petit morose mais j’ai été très bien accueillie par Pauline, Géraldine, François. On s’est tout de suite mis à l’œuvre, on a commencé à préparer le feu, à aller chercher à manger donc ça a été très carré je dirais.

On vous a vue très active sur l’ile, pour aider au maximum votre équipe….

Oui, après ce n’était pas quelque chose de nouveau pour moi, c’est vrai que j’ai toujours été très active sur le camp, même des jaunes. C’est un petit peu le naturel qui est revenu au galop sur le camp rouge, d’autant plus que je venais d’arriver, je n’allais pas m’asseoir et bronzer. De toute façon, ce n’est pas quelque chose que l’on fait dans « Koh Lanta ».

Sans dévoiler de grand secret, aviez-vous alors quelque peu adapté votre mode de vie en communauté, sur la base de ce qui avait pu se passer sur l’ile des jaunes et sur ce que vos anciens camarades avaient pu mettre en avant vous concernant ?

Oui, un petit peu ! C’est vrai que je suis toujours très moi-même mais c’est vrai que les erreurs que j’ai faites en début d’aventure, de dire que j’étais moins forte que tout le monde, que j’étais nulle en sport, c’est vraiment un discours que j’ai gommé à mon arrivée chez les rouges. Puisque j’ai vraiment compris que les gens qui se mettaient très en avant étaient gardés en fait dans l’aventure, très simplement.

Peut-être avez-vous eu le temps de nouer des premiers liens avec certains camarades d’aventure ?

Non, malheureusement, je n’ai pas eu le temps de nouer de liens. En 24 heures, c’est vraiment trop court, sachant que j’ai passé la moitié du temps soit à faire le feu, soit à chercher un collier d’immunité. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de créer de liens avec l’équipe rouge.

Par contre, sur les deux jeux, de confort et d’immunité, la malchance a continué à vous suivre, avec deux nouvelles non-participations, suite au tirage au sort. On imagine que cela ne doit sans doute pas être très facile à accepter ?

Oui, c’était franchement très dur moralement. C’est vrai que quand j’ai une seconde chance en rentrant dans l’aventure, je suis pleine d’espoirs, de motivation, de renouveau. Retirer les boules noires derrière m’a juste achevée, je dirais.

Très rapidement est arrivé le conseil. En amont, dans quel état d’esprit étiez-vous ? Sereine ou avec le sentiment d’être concrètement en danger ?

Quand je pars, je suis très défaitiste. C’est vrai que j’ai tenté une stratégie ce jour-là pour essayer de me sauver mais personne n’est revenu vers moi pour m’en reparler. Ça ne sentait pas bon. Il y a toujours un petit peu d’espoir, c’est « Koh Lanta », on ne s’attend jamais à ce qui va se passer mais dans l’idée, je me préparais beaucoup à repartir.

Enfin, au moment de devoir quitter l’aventure une deuxième fois en quelques jours seulement, quels sentiments prédominaient en vous, comparativement à la première fois ? Certaines sensations étaient-elles plus accentuées encore ?

Non, c’est plutôt le contraire, le fait d’être éliminée une deuxième fois fait qu’on l’a déjà vécu, on sait comment ça se passe, voilà on est préparé, je m’y préparais aussi vue la conjoncture. Donc, au contraire, les sensations étaient moindres donc ça a été moins difficile, ça a été une bien moins grosse épreuve que la première fois.

Merci, Stéphanie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Célia Bouy évoque son spectacle actuellement à l'affiche au TMG !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Célia,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, au TMG (Théâtre Montmartre Galabru) avec votre spectacle « Une femme peut en cacher une autre ». Sans doute que, après la période que l’on a vécue, ce doit être un réel plaisir et une vraie joie pour vous ?

J’ai eu la chance de jouer entre chaque période d’arrêt cause “apocalypse” donc c’était trop cool. Je me suis adaptée aux contraintes du couvre-feu, j’ai même joué une fois à 12h30 un dimanche. C’était super parce que le public était au rendez-vous. 

Plus concrètement, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

Ça parle de trois femmes, trois profils de classes sociales très différentes. Christelle, la bourgeoise du 7è arrondissement, qui adore l’art, et les vernissages, et qui achète un tableau assorti à ses rideaux. Marinette, c’est la version Tati-Barbès de Christelle issue d’un milieu populaire, ça peut être la titi de Montmartre comme la tante gouailleuse,  elle croit qu’elle a la classe à l'américaine. Kimmy, c’est l’américaine mais sans la classe, ancienne Miss Kentucky 1999, toujours un Colt 45 dans le sac. Aucun instinct maternel, elle préfère son chien Trumpy à sa fille Melania. 

Ces trois femmes, à la fin, se rencontrent dans un vernissage d’art contemporain. J’aime parler des multiples facettes qui nous composent, ce que l’on veut laisser paraître et ce que l’on cache. 

 

 

Pour en revenir à la genèse du spectacle, quelles ont été vos sources d’inspirations pour ces trois personnages ?

Marinette m’est venue tout naturellement, puis Christelle et, enfin, Kimmy. Les deux premières sont le fruit de beaucoup d’observations mais aussi d’inspirations de femmes de ma famille. J’ai pioché un peu en tirant les traits. Pour Kimmy je me suis inspirée de vidéos sur internet et notamment d’un documentaire qui s’appelle « América » de Claus Drexel. J’adore observer, me mettre à une terrasse de café, regarder les profils, les créatures, cela m’inspire énormément. 

J’ai eu une formation d’art dramatique au conservatoire du 10e, puis je suis passée par l’école du one-man show, cela a été une révélation, cela m’a aidé à mettre en forme le spectacle et à me conforter dans mes choix. 

Quels principaux retours vous font les spectateurs à l’issue du spectacle ?

Les gens sont contents, c’est très satisfaisant de les voir sortir le sourire aux lèvres, qu’ils vous remercient d’avoir passé un bon moment. On m’a dit que c’était prometteur, que j’ai beaucoup d’énergie, que c’est généreux dans le jeu. C’est vrai que je me donne à fond, je sue comme Johnny ou Mylène Farmer au stade de France. Certains des spectateurs reconnaissent des gens de leur entourage dans certains des personnages. 

 

 

Vous évoquiez l’intensité du jeu, sans doute que cette succession de personnages forts nécessite une énergie toute particulière pendant l’heure sur scène ?

Oui! Au début, j’avais une peur folle du public, je me blindais, je faisais mon petit monde. Maintenant quand je vois qu’il y a un vrai échange avec le public, je m’amuse à faire du personnage en adresse public. Je n’hésite pas à improviser. J’adore quand il se passe des surprises avec les spectateurs. 

Il vous reste une date au TMG. Du coup, que peut-on vous souhaiter pour la suite du spectacle ?

Beaucoup de succès, de continuer à jouer, d’avoir du monde, de remplir ! Des nouvelles rencontres artistiques, je veux être tout le temps dans le faire et dans la création. Aussi de continuer à m’amuser et, surtout, à amuser les gens. C’est ça mon plaisir, qu’on se marre. 

 

 

En complément, quels sont vos projets artistiques du moment ?

Le projet d’un nouveau spectacle avec de nouveaux personnages ! J’ai beaucoup d’envies, j’ai de nouvelles femmes qui veulent prendre la parole mais aussi peut-être des personnages masculins. De continuer mon spectacle actuel, j’y suis attachée ! 

Merci, Célia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Estelle Evora évoque sa pièce, actuellement à l'affiche au TMG !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Estelle,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

La pièce « Il s’est arrêté de pleuvoir », dont vous avez écrit le texte et fait la mise en scène, est actuellement à l’affiche au TMG tous les lundis soirs. On imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! En fait, ce qui a été super, c’est que dans ce trou noir artistique, on en a profité pour travailler. Ce qui fait que dès la levée du premier confinement et les réouvertures, on a sauté sur l’occasion pour faire une sortie de résidence à Marseille. Donc on est plutôt passés entre les gouttes. Honnêtement, ça a été certes un moment incertain mais surtout un moment de création pour nous. Au final, ça nous a plutôt bien aidés. On a fait nos premières auditions avec des gens que l’on connaissait, des jeunes diplômés des cours Florent. Auditions que l’on a complétées ensuite sur Paris, notamment pour le rôle principal.

Pour rentrer dans le cœur du spectacle, avec vos mots, comment le pitcheriez-vous ?

Concrètement, c’est l’histoire de deux personnes qui se rencontrent dans le métro. On suit leurs vies sur vingt ans, par tranches. En plus de tout cela, on a leurs consciences qui mettent en évidence tous les moments dans la vie où l’on fait des choses que l’on ne pense pas du tout ou, au contraire, des choses muries pendant longtemps mais qui ne sont pas du tout retranscrites conformément. C’est vraiment l’histoire de ce que l’on dit ou non, de ce que l’on s’avoue ou non.

Si on en revient à l’origine du projet, comment vous en sont venues l’envie et l’idée ?

A la base, quand je suis arrivée sur Paris, j’ai couché sur le papier pas mal d’écrits, mais juste pour moi, des réflexions, des questions, un regard extérieur sur moi-même, sur des gens de ma famille, …Je me pose beaucoup de questions dans la vie, j’ai eu besoin de les extérioriser. Après six ans d’écriture, mon cahier était bien rempli et, avec une amie, on s’est aperçues que ces questionnements étaient très universels. Quelques mois plus tard, j’ai eu l’envie de faire quelque chose pour moi, de développer mon projet et je me suis lancée, sur la base des thèmes les plus généraux que je trouvais dans ces écrits. C’est ce qui a donné l’aspect tranches de vie de la pièce, je ne voulais rien lier sur une année, je voulais avoir toute une évolution car ce sont des questions que l’on se pose à n’importe quel âge.

Vous êtes à l’affiche jusqu’au 9 mai prochain. Quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

On avait d’ailleurs commencé, sur Paris, à la Comédie Nation, avant le TMG. Les gens nous disent aimer, nous n’avons pas eu de retours très négatifs, personne ne s’est ennuyé. Les retours sont constructifs sur la compréhension du système de conscience, on a eu des questions pour être sûrs d’avoir bien compris. On a eu beaucoup de compliments, les gens aiment beaucoup, trouvent la pièce universelle et s’y retrouvent, faisant des comparatifs avec leur vie. C’est pour cela, je pense, que c’est facilement accessible, d’ailleurs plein de tranches d’âges sont venues nous voir. On a aussi eu beaucoup de félicitations pour l’équipeJ, aussi sur l’écriture et la direction d’acteurs, ce qui est très gratifiant.

Vous avez plusieurs casquettes sur ce projet, le texte et la mise en scène principalement. Comment avez-vous appréhendé les interactions entre les deux ?

En fait, en écrivant, j’avais des flashs d’idées. Certaines images se sont concrétisées sur scène, d’autres pas du tout. Cela s’est fait de manière très simple. J’adore travailler à plusieurs, c’est un ping-pong enrichissant et à chaque question, c’était une réflexion collective, surtout avec Quentin Filiatre pour la direction d’acteurs. En fonction des retours de chacun, j’ai essayé de trouver les meilleures solutions. Cela s’est construit au fur et à mesure. Je savais que j’avais envie d’un décor chaleureux, je suis partie sur un décor très chaud. J’avais envie de bois, de tissus, de petites lumières venant directement du plateau et non pas de la régie. Comme c’est moi qui prends toutes les décisions, c’est un peu plus facile.

Ce n’est pas parce que l’on écrit que l’on a toute la mise en scène en tête… En tout cas, les idées de base se sont concrétisées au fur et à mesure, on compose avec ce que les autres nous donnent, avec ce que ça rend. Le jaune est devenu la couleur des personnages féminins et le orange celle des personnages masculins. Comme le montre un peu l’affiche d’ailleurs.

Au-delà de la date du 9 mai, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

Que l’on puisse élargie notre public, dans le sens où on a envie de le faire tourner ailleurs en France. Etant donné que je m’occupe de beaucoup de choses moi-même, j’avoue qu’une petite production serait efficace. On a porté le projet avec toute l’équipe mais je pense que ça pourrait être pas mal que quelqu’un prenne le projet en main, pour le rendre encore plus intéressant. Et puis des dates ainsi que des gens heureux, tout simplement !

Merci, Estelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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En plein cœur : Annie Grégorio nous présente ce nouveau polar de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Annie,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

On pourra vous retrouver ce mercredi 6 avril, en prime time, sur France 2 pour « En plein cœur ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie et le plaisir que cela a dû être de participer à cette belle aventure ?

Oui, tout à fait ! D’abord pour le scénario. J’ai aussi fait la rencontre de cette comédienne et femme qu’est Fatou. Surtout, j’ai revu une personne que j’adore, le réalisateur, Bruno Garcia, avec qui j’avais déjà travaillé et qui m’enchante. Je ne dis pas que je suis tombée amoureuse, mais pas loin. C’est un homme formidable avec les acteurs et les actrices, il est très bienveillant, j’adore travailler avec lui. En plus, on a tourné pas loin de chez moi, à Bordeaux, dans le sud-ouest. C’était au mois de novembre, il faisait un temps radieux. On était dans un lieu magnifique, comme un château, c’était extra, c’est un souvenir fabuleux pour moi, avec une équipe très chouette, très fidèle à Bruno, c’était un peu comme une troupe de théâtre, dans une ambiance très chaleureuse. C’est un souvenir magique !

Avec vos mots, comment présenteriez-vous ce programme ?

C’est toujours un peu ce qui me suit depuis longtemps, c’est un personnage toujours haut en couleurs, dans la joie et dans l’émotion. Ce personnage est assez direct, il est mystérieux aussi, avec certainement une vie assez douloureuse, pas toujours facile. Son métier, vraiment, remplit ses journées, il est important à ses yeux. Elle est très stricte et, en même temps, arrondit les angles…un être humain quoi…

On peut le dire, avec Fatou, vous formez un duo décapant de femmes flics….

Tout à fait ! En plus, il y a l’âge qui y fait, je suis plus âgée, elle est plus jeune donc je trouve que c’est sympa aussi de faire ce genre de binômes. Et puis avec ces caractères qui sont très forts. Je suis obligée, avec l’âge, comme je le disais, d’arrondir les angles et elle, c’est un petit cheval qui se cabre souvent, elle a beaucoup de personnalité, comme Fatou dans la vie, elle est assez spontanée, elle est fidèle à son métier, ne veut pas tricher, elle est dans la justice et dans la loi, elle qui débute veut bien faire son métier.

C’est vrai qu’enquêter parmi leurs pairs, dans une école de police, se révélera une épreuve délicate pour ces deux enquêtrices …

Exactement ! On est un peu en vase clos, étant donné que c’est dans notre corporation, ce n’est jamais très facile de voir ce qui s’est passé dans ce lieu où il n’y a que des gens qui font ce métier, des militaires, des gendarmes. De savoir qu’un jeune homme a été assassiné va créer des rebondissements. En plus, je suis très amie avec le père de ce garçon donc c’est douloureux pour moi aussi d’annoncer cela. Il y aura des surprises évidemment, il y aura du suspense, ce qui fait tout l’intérêt du film.

Au moment d’interpréter votre personnage, vous êtes-vous plongée un peu dans l’univers des gardiens de la paix, pour mieux encore comprendre le cœur du téléfilm ?

J’avais déjà joué des personnages de flic et, là, sur le plateau, on avait quelqu’un qui nous guidait, qui nous aidait à ne pas faire d’erreur. Même si l’auteur s’est rapproché du milieu, on doit être, nous, vigilants notamment au comportement, au fait de pouvoir arriver avec ou non une arme dans tel ou tel lieu. Idem pour savoir si les jeunes se lèvent quand j’arrive. Voilà, il y avait tout un petit travail comme ça d’approche grâce à un monsieur qui est là-dedans, qui nous a soutenus et aidés.

 

 

En avez-vous déjà vu le rendu final ?

Non, je ne l’ai pas vu, je me regarde rarement au début, j’attends que quelques mois passent. Je fais partie des actrices coquettesJ. Je n’ai pas de recul, c’est affreux, c’est terrible, j’ai essayé et j’ai fait presque une dépression donc j’évite. Beaucoup de temps après, je peux voir sans que ce ne soit catastrophique.

Selon vous, même si ce n’est jamais évident à dire, qu’est-ce qui pourra plaire aux téléspectateurs du programme ?

J’adore les polars, j’espère que les gens aimeront aussi. Que ce soit deux femmes est aussi intéressant. Et puis parce qu’ils nous aiment bien et que le casting est chouette aussi. Sam, Stéphane, Alexandre et pas mal de jeunes. Même si ça parle d’un meurtre, c’est assez frais ! Toutes ces jeunes recrues sont très jeunes et ont été formidables sur le tournage. Tout cela doit faire envie, je l’espère.

En complément, quelles sont vos autres actualités du moment ?

En ce moment, je suis en pleine tournée théâtrale, avec « J’habite ici », une pièce de Jean-Michel Ribes. On ira notamment encore à Monaco ou Bordeaux. Nous sommes dix sur le plateau, c’est une grosse équipe pour un spectacle très chouette à jouer. On rit beaucoup. J’adore le théâtre aussi ! Après, je pense continuer, tant que ça existe, « Plus Belle La Vie », ça aussi c’est un rendez-vous que j’aime bien, sur Marseille, où j’ai rencontré des gens délicieux. J’ai été très bien accueillie, ça me fait plaisir, à chaque fois, d’y aller.

Merci, Annie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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