Célia Bouy évoque son spectacle actuellement à l'affiche au TMG !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Célia,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, au TMG (Théâtre Montmartre Galabru) avec votre spectacle « Une femme peut en cacher une autre ». Sans doute que, après la période que l’on a vécue, ce doit être un réel plaisir et une vraie joie pour vous ?

J’ai eu la chance de jouer entre chaque période d’arrêt cause “apocalypse” donc c’était trop cool. Je me suis adaptée aux contraintes du couvre-feu, j’ai même joué une fois à 12h30 un dimanche. C’était super parce que le public était au rendez-vous. 

Plus concrètement, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

Ça parle de trois femmes, trois profils de classes sociales très différentes. Christelle, la bourgeoise du 7è arrondissement, qui adore l’art, et les vernissages, et qui achète un tableau assorti à ses rideaux. Marinette, c’est la version Tati-Barbès de Christelle issue d’un milieu populaire, ça peut être la titi de Montmartre comme la tante gouailleuse,  elle croit qu’elle a la classe à l'américaine. Kimmy, c’est l’américaine mais sans la classe, ancienne Miss Kentucky 1999, toujours un Colt 45 dans le sac. Aucun instinct maternel, elle préfère son chien Trumpy à sa fille Melania. 

Ces trois femmes, à la fin, se rencontrent dans un vernissage d’art contemporain. J’aime parler des multiples facettes qui nous composent, ce que l’on veut laisser paraître et ce que l’on cache. 

 

 

Pour en revenir à la genèse du spectacle, quelles ont été vos sources d’inspirations pour ces trois personnages ?

Marinette m’est venue tout naturellement, puis Christelle et, enfin, Kimmy. Les deux premières sont le fruit de beaucoup d’observations mais aussi d’inspirations de femmes de ma famille. J’ai pioché un peu en tirant les traits. Pour Kimmy je me suis inspirée de vidéos sur internet et notamment d’un documentaire qui s’appelle « América » de Claus Drexel. J’adore observer, me mettre à une terrasse de café, regarder les profils, les créatures, cela m’inspire énormément. 

J’ai eu une formation d’art dramatique au conservatoire du 10e, puis je suis passée par l’école du one-man show, cela a été une révélation, cela m’a aidé à mettre en forme le spectacle et à me conforter dans mes choix. 

Quels principaux retours vous font les spectateurs à l’issue du spectacle ?

Les gens sont contents, c’est très satisfaisant de les voir sortir le sourire aux lèvres, qu’ils vous remercient d’avoir passé un bon moment. On m’a dit que c’était prometteur, que j’ai beaucoup d’énergie, que c’est généreux dans le jeu. C’est vrai que je me donne à fond, je sue comme Johnny ou Mylène Farmer au stade de France. Certains des spectateurs reconnaissent des gens de leur entourage dans certains des personnages. 

 

 

Vous évoquiez l’intensité du jeu, sans doute que cette succession de personnages forts nécessite une énergie toute particulière pendant l’heure sur scène ?

Oui! Au début, j’avais une peur folle du public, je me blindais, je faisais mon petit monde. Maintenant quand je vois qu’il y a un vrai échange avec le public, je m’amuse à faire du personnage en adresse public. Je n’hésite pas à improviser. J’adore quand il se passe des surprises avec les spectateurs. 

Il vous reste une date au TMG. Du coup, que peut-on vous souhaiter pour la suite du spectacle ?

Beaucoup de succès, de continuer à jouer, d’avoir du monde, de remplir ! Des nouvelles rencontres artistiques, je veux être tout le temps dans le faire et dans la création. Aussi de continuer à m’amuser et, surtout, à amuser les gens. C’est ça mon plaisir, qu’on se marre. 

 

 

En complément, quels sont vos projets artistiques du moment ?

Le projet d’un nouveau spectacle avec de nouveaux personnages ! J’ai beaucoup d’envies, j’ai de nouvelles femmes qui veulent prendre la parole mais aussi peut-être des personnages masculins. De continuer mon spectacle actuel, j’y suis attachée ! 

Merci, Célia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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