Demain Nous Appartient : Garance Teillet évoque le retour de son personnage le temps d'une arche, et en profite pour nous présenter ses projets au théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Garance,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Début février, la première de la nouvelle pièce de théâtre « Ravage » a eu lieu en région parisienne. Quels souvenirs gardez-vous de cette soirée ?

C’était magique ! C’est une des « premières premières », si je peux le dire ainsi, sur laquelle j’ai pris autant de plaisir, sur laquelle j’ai été autant en confiance et à l’aise. C’est le fruit de beaucoup de travail parce que Clark James, le metteur en scène, avait organisé beaucoup de résidences. En tout, 4 semaines étalées sur un an, donc le travail a beaucoup bougé, s’est transformé, on a pris en confiance, on a appris à bien se connaitre. Ce qui fait que, de cette première, je n’en ai qu’un souvenir très agréable, magique, où tout se passe comme j’avais envie que ça se passe : c’était vraiment très chouette !

Artistiquement parlant, votre personnage vous permet une palette de jeu large et variée…

C’est un rôle que j’ai aimé tout de suite, dès que j’ai lu la pièce. Cela m’a permis aussi de me frotter à de nouvelles disciplines : je n’avais jamais dansé de ma vie comme je l’ai fait pour cette pièce. C’était un défi aussi dans le jeu : c’est un personnage, même si je l’aime énormément, qui n’est pas évident et qui demande une forme de confiance, qui demande à être assumé à 100% pour pouvoir être attachant et raisonné chez les gens. C’était, du coup, un très très beau cadeau, vraiment ! C’est un projet qui me plait, qui me porte beaucoup, je suis très reconnaissante de l’avoir.

 

 

Au moment de vous approprier votre personnage, avez-vous eu certaines sources plus particulières d’inspiration ?

C’est drôle que vous me posiez cette question, c’est l’une des premières conversations que l’on a eue avec Clark quand on a parlé du personnage de Sarah. Notre pièce reprend les 7 sept péchés capitaux, Sarah représente la luxure et Clark avait envie de la voir non pas comme un personnage vulgaire mais comme un personnage qui assume pleinement son corps, ses envies, ses désirs, en étant droite dans ses bottes, qui assume sa féminité et ce qu’elle est. Du coup, la première chose qui nous est venue en tête à tous les deux comme référence commune, c’était le personnage de Samantha Jones, dans « Sex and the City ». Je me suis également inspirée de Miley Cyrus, notamment à travers les chansons de son dernier album, pour trouver cette liberté.

Quels principaux retours du public aviez-vous pu avoir après la représentation ?

Je n’ai eu que de très bons retours ! Les gens ont aimé l’aspect dramédie de la pièce, je pense que le pari réussi de Clark est qu’il a emmené les gens du rire aux larmes, en passant par la peur et la colère….La diversité des personnages aide aussi à cela. Le rôle du chat est, évidemment, beaucoup ressorti dans les retours que l’on nous a faits. Je pense que l’aspect contemporain et accessible du texte fait qu’il peut se permettre quelques codes théâtraux un peu différents et qu’il a pu tester plus de choses en termes de mise en scène. C’est chouette, cela emmène les gens vers un univers qu’ils n’ont pas forcément l’habitude de voir.

Certainement aussi que les spectateurs ont pu se reconnaitre ou se projeter dans l’un ou l’autre des personnages….

C’était vraiment l’objectif de Clark, que chacun y trouve son compte dans au moins un des personnages. Après, la réalité – et ce sont aussi des retours que j’ai eu – est que, au final, on peut se reconnaitre un peu dans tous à certains endroits, y compris dans les personnages les plus détestables : c’est ce qui fait la force de la pièce ! Clark avait justement envie que ce soit une sorte de miroir totalement exagéré, qui puisse prêter à rire et permettre une autoréflexion sur les moments plus dramatiques. Je pense que c’est un pari plutôt bien réussi, dans son écriture et dans la manière dont il aborde la mise en scène aussi.

 

 

Cette première a été l’occasion de présenter le spectacle et, grâce à cela notamment, l’aventure va pouvoir se poursuivre cet été, au festival d’Avignon…

Tout à fait ! C’était un vrai objectif de sortie de résidence que de présenter le spectacle, c’était l’occasion aussi de faire une captation pour le marchander. Du coup, effectivement, c’est une pièce que l’on jouera en Avignon, au festival, du 3 au 21 juillet, au théâtre du rempart, à 10h. Le spectacle va pouvoir être découvert par beaucoup plus de gens, par un public plus éclectique. Nous essaierons de faire notre chemin dans cette grande course qu’est Avignon…Ce sera mon premier festival, c’est un rêve depuis que je suis toute petite. J’y vais depuis très longtemps pour mon plaisir, je suis très heureuse d’y aller pour être sur scène et je suis encore plus heureuse d’y aller avec une troupe où on est 7. Il y a quelque chose de très porteur, à aller vendre un projet tous ensemble, à plusieurs…

Le fait de jouer à 10h, le matin, sera probablement un vrai exercice artistique…

Je pense qu’Avignon est un marathon : quelle que soit l’heure, cela demande une concentration physique et un rythme de vie particuliers. Effectivement, c’est un défi de jouer à 10h du matin mais cela permet aussi de pouvoir tracter la journée et d’avoir un repos plus important. Je pense que c’est nécessaire car, malgré tout, c’est quand même un spectacle qui, pour beaucoup d’entre nous, demande aussi une forme physique, de par les petites cascades que l’on a à faire. C’est vrai que c’est potentiellement plus rassurant de jouer tôt le matin, plutôt qu’à 22h, après une journée à tracter.

En complément, toujours sur scène, un autre projet se dessine, avec une première lecture le vendredi 29 mars prochain, à 11h, au théâtre La Bruyère, de « La reine écartelée »….

C’est un projet porté par Nell Darmouni, c’est sa première mise en scène. Elle a été pendant longtemps l’assistante mise en scène de Jean-Luc Moreau, elle-même est comédienne et a fait beaucoup de projets. C’est un spectacle qui lui tient à cœur, qu’elle a envie de monter depuis très longtemps. Là où je suis très touchée qu’elle m’ait choisie, c’est que c’est aussi un rôle qu’elle aime énormément, qu’elle a toujours voulu jouer et qu’elle a, au final, choisi de mettre en scène.

C’est l’adaptation d’une nouvelle de Victor Hugo, « L’affaire Amy Robsart », c’est vraiment une tragédie moderne écrite comme une tragédie classique, pleine d’humour malgré tout et de drames aussi, comme toute bonne tragédie. C’est une écriture extrêmement fine, très très intelligente. Nell la portera à merveille. Le 29 est une première étape, cette lecture est organisée par ATA, la production Atelier Théâtre Actuel, pour trouver des parts de production complémentaires. C’est une lecture ouverte au public, à destination des pros principalement mais qui, en soi, peut être ouverte à n’importe qui le souhaiterait.

Le registre, le cadre et le contexte semblent différents de ceux de la première pièce évoquée…

Le point commun va être l’aspect dramédie, même si, malgré tout, sur « La reine écartelée », on est plus axée sur une tragédie. La comédie surprend beaucoup dans cette pièce, c’est ce qui en fait sa force. Après, oui, on est sur une pièce d’époque et sur un style d’écriture très différent. C’est ce que j’aime aussi, de pouvoir avoir des projets qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. C’est ce qui me nourrit en tant que comédienne. Je suis très heureuse, du coup, d’avoir ces deux projets-là, qui me demandent d’aller chercher des choses radicalement différentes dans ma palette de jeu.

Personnellement, cela doit effectivement être très complémentaire, avec beaucoup d’enrichissements mutuels…

Cela fait quelques temps, et j’en suis très heureuse, que je me retrouve sur des projets qui viennent un peu me mettre au défi en tant que comédienne. Je parlais précédemment de la danse sur « Ravage » et j’ai aussi fait une pièce, il y a quelques mois, qui s’appelait « Vox animalis », qui m’a demandé du chant. Là, dans « La reine écartelée », on va être dans une recherche de théâtre classique…Je suis très heureuse, en fait, d’avoir toutes ces pièces, qui me demandent d’aller chercher dans plein d’endroits. C’est exactement ce que j’ai envie de faire !

A l’image cette fois-ci, votre personnage de Jessica Moreno sera prochainement de retour dans la quotidienne de TF1 « Demain Nous Appartient », le temps d’une arche. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela a dû être de retrouver l’équipe ?

C’était beaucoup d’émotion, c’était beaucoup de plaisir. J’ai grandi sur ce plateau, j’ai commencé la série alors que je n’étais même pas majeure. Autant les comédiens que les techniciens ou les réalisateurs, ce sont des gens qui m’ont vu grandir et qui m’ont appris énormément de choses. Ils ont aussi construit la comédienne que je suis aujourd’hui…Donc c’était beaucoup d’émotion que de revenir maintenant, pour eux de me voir évoluer, pour moi de les voir évoluer aussi. C’était donc une grande joie d’y retourner ! J’ai retrouvé un personnage qui a grandi, qui a évolué, c’était très intéressant. C’est vrai qu’il n’y a que dans la quotidienne que l’on peut faire des choses comme cela, que l’on peut retrouver un personnage qu’on a laissé à un certain âge et aller l’explorer à un âge différent de sa vie, avec des problématiques et des défis nouveaux. C’est vrai que c’est la richesse incroyable de la quotidienne ! Cela n’existe nulle part ailleurs…

Dans quel contexte et dans quel cadre revient Jessica ?

Jessica est partie de la série pour aller faire son école de mode sur Paris, elle a à présent fini sa formation et a commencé à monter sa propre marque de vêtements. Elle revient parce qu’elle a envie d’organiser son premier défilé mais elle ne veut pas le faire dans n’importe quel contexte, elle souhaite que ça ait du sens. Donc elle l’organise avec la collaboration des personnages de Marianne Delcourt et de Noor Beddiar, en lien avec leur association « La maison rose ». L’objectif du défilé est, pour elle, de présenter sa marque mais aussi de réunir des fonds pour l’association. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu, comme toujours dans DNA….

Quand les auteurs m’ont appelée pour me présenter l’intrigue, ce qui m’a aussi beaucoup plu, c’est qu’ils avaient envie de la montrer à cet âge un peu charnière, où elle devient une adulte mais où elle retourne dans son cocon familial : elle n’est plus tout à fait une enfant et elle veut s’affirmer auprès de sa famille mais, à la fois, elle est encore très jeune et elle découvre le monde du travail, des adultes et des responsabilités. Je trouve que c’est un âge très intéressant, qui n’est pas souvent abordé, au final. C’était aussi cela qui m’a convaincue de revenir avec plaisir !

Vous l’avez dit, le personnage a grandi depuis son dernier passage à l’image. Vous aussi, vous avez évolué depuis…Comment avez-vous appréhendé cette nouvelle peau du personnage, dans laquelle vous vous êtes glissée ?

Honnêtement, après l’avoir jouée deux ans, j’avoue que je la retrouve assez vite. Il a fallu s’inventer aussi sa vie, ce qui s’est passé parce qu’il y a beaucoup de trous, forcément. On ne sait pas ce qui est advenu de sa relation avec Mathias par exemple. Donc il a fallu s’écrire ce qu’elle avait vécu, elle, pendant ces 4 ans. Cela a été beaucoup d’imagination d’aller penser ce qu’elle avait pu faire, en essayant de rester cohérente avec ce qu’elle avait vécu aussi. Ce qui était intéressant par moment à jouer, pendant que je tournais, c’était de repenser à des petits détails qu’elle pouvait continuer de porter en elle. En essayant de ne pas trop spoiler, il y a un moment donné où des fumigènes encerclent les gens qu’elles aiment et leur arrivent dans les yeux : de suite, c’est d’aller penser que, forcément, elle a une sensibilité avec le fait que les yeux puissent être endommagés d’une façon ou d’une autre, étant donné qu’elle avait, à un moment, perdu la vue. Ce sont ce genre de petits détails qui sont très plaisants à aller chercher- il n’y a clairement que moi qui y pense à ce moment-là - mais qui nourrissent quelque chose et qui la font exister pour moi. J’ai passé tellement de temps avec elle, c’est un peu comme si c’était une vieille amie : forcément, elle fait partie de moi sur plein de choses, étant donné que j’ai grandi en même temps qu’elle…

Ensuite, une fois que j’ai eu l’intrigue, j’ai fait un travail assez classique, sur les enjeux et sur tout ce qu’elle allait vivre, qui est déjà bien chargé…Il y avait beaucoup de boulot sur cela aussi.

 

 

Nous l’avons dit, ce tournage fut l’occasion de retrouver une partie de vos camarades mais certainement que ce fut aussi l’opportunité d’en croiser de nouveaux…

Tout à fait ! En fait, ce qui est assez fou, c’est que j’ai aussi tourné avec des comédiens que je connais très bien depuis 6 ans, comme Luce Mouchel et Franck Monsigny, avec qui je suis amie mais avec lesquels nous n’avions, en fait, jamais eu de scène ensemble à l’époque. C’était très très chouette de pouvoir prendre notre petite vengeance ! Je les admire beaucoup, c’était un bonheur de tourner toutes ces scènes avec eux, vraiment.

Effectivement, j’ai aussi pu découvrir des comédiens, j’ai notamment été pas mal amenée à interagir avec la nouvelle bande de jeunes. J’ai sympathisé, entre autres, avec Salomé. J’ai aussi pu rencontrer Catherine Benguigui mais aussi Roberto Calvet, mon partenaire principal sur l’arche, qui vient juste d’arriver dans la série, qui joue le personnage de Charles, le petit frère de Damien. C’était génial aussi de ré-aborder cette aventure en ayant un nouveau partenaire un peu récurrent…

On vous imagine impatiente sinon curieuse de découvrir les retours du public…

La production a essayé de maintenir un effet de surprise le plus longtemps possible. Evidemment, des petites informations ont fuité et c’est adorable d’avoir reçu autant de messages pour me dire à quel point les gens étaient heureux que je revienne. J’ai croisé des fans sur place, qui attendent devant les studios, ils m’ont tous dit à quel point ils étaient contents de revoir Jess’. C’est vrai que c’est très très touchant en fait, quand on a fait 2 ans sur un projet, de se dire que, 4 ans et demi après, ce personnage a marqué, qu’il continue de plaire et que les gens sont heureux de le retrouver. Je sais que c’est un personnage qui a été important pour les gens, Jessica a abordé des thématiques compliquées, elle a marqué beaucoup de jeunes filles, c’est une responsabilité et un honneur que j’adore porter. Cela me fait plaisir de me dire que les gens sont heureux de connaitre son parcours maintenant et de se demander ce qu’elle est devenue, avec le temps qui a passé. Je pense que c’est une question que l’on s’est tous posée sur nos personnages préférés de fiction, que ce soit en livre ou à l’image. Donc cela me fait très plaisir, oui, de voir que les gens continuent de l’apprécier. Je pense que les Moreno, de manière générale, sont assez appréciés.

En amont du tournage, vous étiez-vous (re)plongée dans certaines diffusions pour mieux encore maitriser l’atmosphère et le contexte du moment ?

En fait, je me suis replongée un petit peu dans les épisodes diffusés mais j’ai vite arrêté pour ne pas être influencée sur la vision de Jess’ vis-à-vis de certains personnages. Forcément, elle n’est pas censée tout savoir donc je ne voulais pas être un peu tronquée à ce niveau-là. En revanche, ce que j’ai fait, c’est que je me suis pas mal replongée dans d’anciens d’épisodes, car ça coïncidait avec le moment où TF1+ les a tous mis en ligne. Au départ, c’était un peu par nostalgie que j’ai été revoir certaines intrigues et, au final, cela m’a beaucoup aidé de revoir visuellement aussi Jess’ et sa famille. Maintenant, un vrai recul existe sur ces épisodes-là, je n’ai presque plus trop l’impression que c’était moi à l’image…C’était une sorte de remise à jour pour moi : « ok, elle avait vécu ceci et cela…maintenant, dans quel état revient-elle à Sète ? ».

Depuis toutes ces années, la famille Moreno a aussi beaucoup évolué, socialement notamment…

J’étais revenue il y a 2 ans et j’avais vu le cadre social dans lequel vivent les Moreno. Je tombais aussi par moment sur les épisodes de la série, je n’étais pas déconnectée de ce qui se passait et, surtout, je continuais de voir Ariane et Arnaud, donc j’avais un semblant de connexion sur ce qu’ils étaient en train de tourner. Mais, ce dont je suis assez heureuse, c’est que l’aspect de différence sociale des Moreno a été pas mal abordé pendant mon intrigue parce que Jess’, effectivement, se retrouve à rencontrer des gens qui ont de l’argent, alors qu’elle est constamment dans cette vision de « Je n’ai pas grandi avec de l’argent et ma famille l’a eue quand je suis partie donc ça ne fait pas partie de mon histoire, ça ne fait pas partie de moi ». Elle a vraiment à cœur, notamment avec sa collection, de faire des choses qui soient accessibles, qui parlent aux gens. C’est aussi quelque chose que j’ai travaillé, à me dire « ok, c’est assez binaire pour elle, elle revient dans un monde qui n’est pas du tout son environnement d’enfance ». C’était assez intéressant d’imaginer cela !

Sur ce programme-là ou sur un autre, aimez-vous regarder la diffusion finale, notamment pour capitaliser sur votre propre jeu ?

C’est vrai qu’il y a beaucoup de comédiens pour qui c’est très dur de se regarder. Pour moi, étonnement, c’est plus dur de me regarder en captation théâtrale qu’en fiction, c’est plus douloureux dans ce sens-là. Peut-être juste parce que j’y ai été habituée jeune. Je l’ai beaucoup fait, de regarder les épisodes, quand j’étais sur DNA parce que je tournais en continu et qu’effectivement, c’était une très bonne école de voir concrètement ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas. On est toujours beaucoup plus dur avec soi que ne le sont les téléspectateurs mais cela m’a aidée, cela m’a permis de faire grandir mon jeu. Là, ne tournant plus en continu, je pense que je vais regarder les épisodes par curiosité parce que l’intrigue était chouette. Ça reste une bonne aide et une bonne école pour la suite…

En parallèle, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

Je fais partie, depuis un peu plus d’un an, d’une troupe et on se retrouve tous les lundis, on travaille des textes que l’on a écrits, on les propose aux 4 coachs qui choisissent ceux que l’on garde. C’est un travail extrêmement intéressant, déjà parce que ça permet de jouer constamment, ce qui est rare. Comme à l’école, cela permet de bosser et d’affiner. Cela m’a aussi permis de travailler mon écriture, ce qui est très chouette, y compris dans un registre de comédie, qui n’était pas forcément mon domaine principal au départ. On joue une fois par mois, à la Comédie de Paris, on présente un spectacle construit avec une suite de scènes, majoritairement comiques. On est une troupe de 35 comédiens, on est entre 15 et 20 sur le plateau à chaque fois. C’est un projet qui me tient à cœur, qui permet aussi parfois d’amorcer d’autres projets personnels : en commençant une scène, on peut se dire qu’elle pourrait permettre d’en faire un spectacle, si on la développait. C’est aussi l’occasion de rencontrer énormément de gens et de créer des familles artistiques.

 

 

A titre plus personnel, cela fait longtemps que j’écris, j’ai déjà réalisé 2 courts-métrages et, là, j’aimerais en faire un autre bientôt, que j’ai écrit il y a quelques mois. J’adorerais le tourner dans l’année. Je ne sais pas encore si je le réaliserai, j’aimerais en tout cas jouer dedans et j’ai déjà été très heureuse de le porter en tant que scénariste. Ce projet me tient d’autant plus à cœur que je le jouerai avec mes meilleurs amis, qui sont tous les 3 comédiens, cela serait l’occasion de faire un projet tous ensemble.

Je travaille en ce moment sur une pièce, que je cherche à développer. La distribution serait entièrement féminine…On verra comment se développe le projet…

Merci, Garance, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

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