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Lydie Melki nous présente sa nouvelle pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Lydie,
 
Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.
 
 
1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre Edgar, de la pièce «  Quelques vers d'amour et beaucoup d'eau fraîche  ». Quelle histoire y est racontée  ? Quelles thématiques y sont abordées  ?
 
La thématique dominante est l'amour. Le dépit amoureux, l’amour à sens unique, la difficulté d'exprimer son amour, la reconquête amoureuse. La teinte en-dessous est la jalousie. C'est par ce biais-là qu'il va y avoir une sorte de stratégie pour retourner la situation. 
 
Cela prend place dans un univers qui change des comédies habituelles puisque c'est une salle de sport. D'emblée, on voit deux coachs sportifs, en couple, installés dans leur petit quotidien. Il s'avère que la femme tente d'extirper des signes, des démonstrations, elle est toujours dans une quête de validation amoureuse parce que son conjoint est plutôt très pragmatique, très concret voire même dès fois limite indélicat par maladresse et grand fuyant de l'engagement. Mais il a une belle sensibilité cachée qu'elle a captée et elle essaie donc de le déverrouiller. 
 
Sur ça arrive un nouvel adhérent dans cette salle de sport, un personnage en contre pied total avec le coach sportif. Il est dans l'empathie, c'est un poète, complètement déprimé, sa compagne l'a quitté et il s'est fait une vague tentative de suicide en sautant du premier étage alors qu'il a le vertige. Il vient pour faire une sorte de renforcement musculaire que son médecin lui a prescrit. Le coach va prendre en charge sa remise en forme. 
 
C'est la rencontre d'un personnage qui est dans les mots et pas dans l'action face à un autre personnage qui est dans l'action et pas dans les mots ! Vient de la coalition de ces deux hommes opposés toute une série de situations amusantes et d'échanges rigolos.
 
Mon personnage est un peu le socle, le pilier et il va se servir du fait que l'ex copine du poète s'est elle-aussi inscrite dans la même salle de sport pour reprendre l'entrainement sous sa direction et amorcer une stratégie sur deux tableaux en simultanée. 
 
S'ensuit à nouveau ,là aussi, beaucoup de situations cocasses et insolites jusqu'au dénouement final.
 
2/ Comment présenteriez-vous votre personnage  ? Quelles sont ses principales caractéristiques  ?
 
Chloé est sensible, dynamique, futée, optimiste, volontaire, tenace et entêtée, peut-être utopiste on ne sait pas en fait, idéaliste, empathique et fantaisiste. 
 
Adepte de développement personnel et de bien être, elle va essayer d'être l'intermédiaire entre ces pôles contraires et d'amener un équilibre, une expression de l'un et une action de l'autre. En dépit de tous les éléments qui ne vont pas, elle va tenter de maintenir une sorte de positivité par des messages puissants par rapport aux vertus de l'amour, qui seront dès fois entendus, mais pas tout le temps.  
 
3/ La pièce fonctionne bien, les rires sont nombreux. Selon vous, quelles sont les clés de cette réussite  ?
 
C'est original dans la forme parce qu'en principe, les comédies sont orientées sur des thématiques de colocataires, de couple dans une maison, de drames familiaux. Ici, l'action prend place dans une salle de sport et, en plus, le sport est aussi un élément qui image le propos de l'amour, de l'effort, de la conquête, du dépassement de soi. Il y a du renouveau donc dans la comédie, ce qui est sympathique.
 
Dans la construction de la narration, la double intrigue épaissie la densité de la comédie, irriguée tout du long par l'humour des situations, le public est attentif et captivé par l'histoire se demandant comment les personnages vont faire pour se sortir de leurs problématiques. Il attend donc la résolution avec impatience en se demandant comment cela va se produire.
 
Selon moi, la réussite vient du fait que nos personnages sont attachants, touchants, attendrissants et qu'en plus du rire, il y a de l'émotion. Nous nous amusons aussi beaucoup sur scène, je pense que cela est communicatif et entraînant. 
 
4/ Juste avant de monter sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous  ?
 
Je cherche avant tout à me relaxer, à réguler ma respiration afin de mieux gérer un trac envahissant. Je fais le vide dans mon esprit, met de coté toutes mes préoccupations personnelles et me concentre sur mon personnage, ses enjeux, sa psychologie, son énergie. 
 
Dés que la sensation d'être connectée à mes partenaires est enclenchée, il reste l'envie de tout donner et de prendre du plaisir à raconter à nouveau cette histoire comme pour la première fois.  Et là vient l'impatience que le rideau se lève et d'embarquer le public avec nous ! 
 
5/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets artistiques actuels  ?
 
Très bientôt, je vais tourner à nouveau avec un Youtubeur très populaire sur le net, Avner, qui fait une série s'appelant « Derrière Youtube ». Je vais jouer une femme flic, chose que j'adorerais que l'on me propose en télé ou au cinéma. Cela va me permettre aussi de m'essayer à des personnages plus brutes, plus cash, plus directs. Qui sont un peu plus proches de mon intériorité. 
 
L'auteur de "Quelques vers ….." Guillaume Renoult a écrit une 3ème pièce pour laquelle nous allons repartir avec hâte en création.  Le projet est super et exaltant !
 
Des auditions prévues pour la rentrée, et la pièce qui va repartir en tournée dans quelques temps. Quelques dates de tournée sont aussi à prévoir sur la dernière comédie de Fabrice Blind, dans laquelle je suis alternance.
 
J'aimerai aussi m'essayer à d'autres genres et registres que j'affectionne tout autant et qui ont fait parti de ma formation initiale, "du classique, du drame". J'ai un faible pour les personnages très contrastés et plein de paradoxes. Je suis touchée par des univers où se côtoient drame et comédie en simultanée.
 
6/ En conclusion, que dire aux lecteurs pour les inciter, si ce n'est pas déjà fait, à venir voir la pièce  ?
 
C'est une comédie bien construite, avec des personnages hauts en couleurs, du rythme et un joli fond. Il y a aussi  de la poésie, ainsi qu'une référence à l'oeuvre d'Edmond Rostand avec un passage où l'on parodie la scène du balcon de "Cyrano".
 
C'est un spectacle complet, de belles intrigues, une jolie histoire, des personnages attendrissants, et le rire est omniprésent du début à la fin ! On est très heureux des retours du public, les critiques sont positives et chaque soir est un super moment de partage. 
 
Ce fut un plaisir, Lydie, d'échanger avec vous !

Publié dans Théâtre

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Odile Martin évoque ses actualités artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Odile,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre des Blancs Manteaux, de la pièce «Le criquet russe». Comment présenter l'histoire ? Quelles thématiques y sont abordées ?

 

On retrouve plusieurs thématiques dans cette pièce. Je dirais que le thème principal est la rencontre  puisque l'on a trois protagonistes qui vont être amenés à vivre ensemble pendant un moment. C'est un peu l'auberge espagnole, d'un seul coup trois personnalités complètement différentes se retrouvent à vivre sous le même toit. Avec évidemment ce que cela engendre en termes de quiproquos, d'effervescence, d'incompréhensions aussi parfois.

 

Jim est un personnage bourré de tocs, de craintes, de peur, il va être amené à accueillir sous son toit son copain Jules et Olga, une étudiante étrangère. Et évidemment, cela ne va pas être de toute repos.mais je laisse le soin aux spectateurs de venir découvrir la pièce.

 

C'est une comédie vraiment tendre, évidemment on rit mais il y a aussi un côté très touchant parce que, justement, avec trois personnalités très différentes, on est amené à découvrir un peu l'histoire de chacun, les raisons pour lesquelles ils sont comme ils sont.

 

2/ Comment décririez vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques  ?

 

C'est un personnage très attachant. Elle est passionnée, elle vit tout à 300%, elle déteste l'à peu près, elle est entière, elle vit l'instant présent. C'est en cela que moi, comédienne, je me suis retrouvée dans ce personnage car, finalement, j'ai beaucoup de traits de personnalité qui sont similaires. En fait, dès qu'elle arrive dans une pièce, ça tourbillonne, ça part dans tous les sens, elle pousse un peu les autres dans leurs retranchements mais avec beaucoup de bienveillance et elle est attentive à tout ce qui se passe.

 

C'est une bouffée d'oxygène, un tourbillon d'air frais qui arrive et qui fait du bien. C'est très plaisant et jouissif de jouer un personnage comme cela. Cela demande de lâcher prise. Olga n'est pas calculatrice, ce n'est pas quelqu'un qui va anticiper, qui va se dire j'agis comme cela pour obtenir quelque chose, elle est vraie, elle est nature et c'est en cela qu'elle est très touchante.

 

3/ La pièce est un beau succès, elle plaît aux spectateurs. Selon vous, quelles sont les clés de cette réussite ?

 

C'est une comédie bien écrite. Il y a vraiment une histoire de fond. L'auteur, Morgan Laquerre, à mon sens, n'est pas parti sur un objectif de faire rire toutes les deux ou trois secondes mais il avait vraiment envie de raconter une histoire. C'est un point important parce que ce n'est pas forcément le cas dans toutes les comédies. Il a insisté justement sur ces personnalités très différentes et cest ce qui fait que le spectateur peut se retrouver dans l'une des trois. Ça aide à se projeter et à s'attacher à ces personnages.

 

On découvre la vie de chacun au fur et à mesure, on n'a pas toutes les clés au départ, les indices arrivent progressivement et des informations vous sont transmises vraiment du début à  la fin, jusqu'au bout du dernier acte. Les spectateurs sont donc vraiment surpris jusqu'aux derniers instants.  Le public est ainsi tenu en haleine tout au long de la pièce.

 

La mise en scène réalisée par Alan Aubert- Carlin est vraiment très dynamique, bien pensée. Ce mélange de jeu, de mise en scène et d'écriture fait que lensemble prend assez vite.

 

4/ En parallèle, «Une femme banale» est sur le route des Festivals. Notamment en septembre au Festival International des Arts Féminins de Tunis. Que dire sur cette belle aventure ?

 

C'est une aventure commencée il y a quelques temps déjà. On a tourné il y a deux ans, on a mis du temps à monter le film notamment parce que nous souhaitions être convaincus de la version que l'on voulait présenter aux spectateurs et dans le cadre de festivals. C'est une aventure aussi humaine parce que ce projet a démarré avec un ami comédien que j'ai rencontré dans le cadre de mon cours de théâtre, Vincent Diolot. Les autres rencontres se sont ensuite faites au fur et à mesure.

 

Je suis très fière d'aller le défendre à Tunis. Aller le présenter dans un autre pays, où la culture est différente, où le regard sur la femme est particulier me tient particulièrement à coeur. On rentre dans lunivers international où des spectateurs ayant une approche différente de l'univers artistique vont je lespère s'y retrouver. Je suis vraiment très contente et j'espère qu'il y aura derrière d'autres festivals qui s'annonceront. 

 

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

 

Je viens de terminer l'écriture d'un court métrage qui est prévu normalement pour début 2018. J'ai changé un peu d'univers, nous sommes sur un huit clos familial assez intense. Ce projet se réalisera avec l'un des deux comédiens de la pièce que je joue actuellement. Cela va être une nouvelle aventure humaine.

 

J'essaie de combiner, dans ma vie artistique, le jeu et l'écriture. Je ne suis pas encore passée à la réalisation mais je pense qu'à un moment donné, cela va me titiller.

 

Au théâtre, je souhaiterais remonter la pièce que javais écrite «Trains de vie» et que jai jouée en 2012. J'y interprétais une dizaine de personnages. Reste encore la partie financière à calculer mais j'adorerais pouvoir la présenter à nouveau l'année prochaine.

 

Il y a aussi un projet de show case pour fin 2017, Je n'en dis pas plus, c'est vraiment nouveau, j'ai découvert cela il y a quelques jours. Ce sera aussi une autre aventure parce que convaincre sur quelques dates est très différent que de convaincre sur la durée. Il faut être performant de suite. Mais j'aime, dans cette vie artistique, pouvoir faire des choses complètement différentes et ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot. Cette prise de risque est, pour moi, essentielle pour avancer.

 

Ce milieu est très riche humainement et artistiquement, il permet de belles rencontres et chaque année est différente. C'est génial.

 

6/ Pour finir, qu'avez-vous envie de dire aux lecteurs pour les inciter, si ce n'est pas encore le cas, à venir vous voir sur scène ?

 

C'est une pièce qui fait du bien, rafraîchissante, pendant laquelle vous ne vous ennuierez pas. Vous partirez à la découverte de personnages qui pourraient être vos amis ou des voisins bien sympathiques. Venez passer un bon moment avec nous !

 

Nous avons tous les trois le même plaisir à jouer et la même envie que le spectateur passe un très bon moment. Donc venez vous faire du bien.

 

Cet échange fut un plaisir Odile !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Julia Gourand : parcours, passions, projets - elle évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Julia,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

 

1/ Vous êtes une jeune artiste avec déjà de nombreuses expériences très variées. Notamment en télévision, au théâtre ou bien encore en courts métrages. D'où vous vient cette passion pour l'exercice artistique ?

 

J'ai commencé le théâtre à 7 ans. Ma maman, qui en faisait déjà en amateur, voulait en fait que je pratique une activité d'enfant. Au début, j'ai essayé la danse mais je me suis vite tournée vers le théâtre et j'ai de suite vu que les gens rigolaient de mes prestations. Je m'amusais, avec le déguisement, à être une autre personne, à changer de vie pendant quelques minutes.

 

Je ne voulais pas forcément en faire mon métier, c'était surtout mon loisir du mercredi après-midi. Le déclic a sans doute eu lieu alors que j'avais 12 ans, lorsqu'une jeune femme étudiante en cinéma, d'origine coréenne, est venue m'aborder à la sortie d'un spectacle de ma maman.  J'ai attendu que tout le monde sorte de la salle pour m’asseoir sur la scène, regarder les gens partir et m'imaginer que j'étais là depuis le début. Cette femme m'a proposé de participer à son court métrage.

 

Dans ce programme muet, je devais faire une ado ayant un frère jumeau un peu instable et seuls le regard et le corps devaient donner les émotions. Ce fut ma première expérience caméra, un moment très chouette. Ce qui m'a donné l'envie d'en faire mon quotidien. Mes parents étaient d'accord pour me soutenir à la condition que je mène des études en parallèle. J'ai passé mon premier casting un an plus tard. La directrice a incité mes parents à me faire continuer dans cette voie.

 

Malgré l'échec à quelques castings, j'ai toujours persévéré, étant convaincue d'une sorte de hasard bienheureux qui m'accompagne, comme cette jeune étudiante qui m'avait abordé quelques années auparavant.

 

2/ Qu'est-ce qui vous attire tant dans votre quotidien ?

 

J'aime le plaisir de rentrer dans la peau de quelqu'un d'autre. C'est schizophrénique de dire cela, mais cette envie d'être autrui attire.

 

Je pense que le personnage part forcément de nous. Même pour un rôle à contre emploi de notre personnalité, on se raccroche à des sentiments intimes et propres. Je trouve fascinant le lien entre les goûts du personnage et nos propres sensations. Se raccrocher à ce que l'on aime fait ressurgir l'émotion et, ensuite, le spectateur recolle les morceaux.

 

C'est aussi l'occasion de découvrir des sentiments jamais vécus. Dans le théâtre classique, j'ai joué Phèdre et le contenu est impensable. Personne n'a envie de vivre cet amour qui se consume de l'intérieur au point de vouloir se tuer. Il a fallu que je puise au plus profond de moi.

 

J'aime ce moment où l'on est sur scène, ou en train de tourner, et que l'on oublie tout. On ne sait alors plus qui on est. Une connexion totale est faite avec le personnage. On sent alors le silence des spectateurs ou des techniciens. On peut parler d'une perte de contrôle, c'est un lâché prise.

 

3/ Êtes-vous plutôt attirée par un domaine en particulier ? Ou est-ce la diversité et la complémentarité qui vous plaisent ?

 

Je n'aime pas m'ennuyer, j'aime tout. Je pense que le théâtre et le cinéma ne peuvent pas rentrer en concurrence. Sur les planches, on a les résultats de suite dans le public, il y a plus d'adrénaline, j'ai d'ailleurs une petite préférence pour cet art. Contrairement aux plateaux, on ne peut pas couper pour recommencer.

 

Dans les deux cas cependant, on n'est pas tout seul. Ce n'est pas une passion qui doit être vécue individuellement. L'ambiance d'un plateau est proche de celle de la troupe, une sorte de bienveillance collective où tout le monde essaie de porter un projet en commun et de le valoriser au maximum. J'aime ces ambiances.

 

4/ Face au rythme soutenu d'un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de préparation en amont ?

 

Tout dépend de l'exigence du rôle. Par exemple, pour « Alice Nevers », je jouais une jeune fille qui se convertissait à l'Islam et qui voulait faire le Djihad. Je ne pouvais clairement pas arriver sur le plateau sans préparation. Je me suis renseignée, j'ai regardé des documentaires, j'ai essayé de comprendre pourquoi ces filles sans histoire veulent partir en Syrie. Pour ensuite me raccrocher à des expériences personnelles, afin d'avoir des points de connexion entre les scènes et ce que j'ai déjà vécu.

 

Dans ma préparation, je me fais aussi un diaporama d'images. Je me rattache à des souvenirs ou des expériences, je fais ma petite cuisine personnelle pour, sur le plateau, rentrer dans l'émotion grâce à ces images lorsque j'entends « action ! ».

 

L'apprentissage du texte se fait plutôt facilement, j'ai une bonne mémoire. Je le révise en faisant autre chose, pour gagner en naturel. Il faut aussi travailler à plusieurs pour apporter du concret, du contexte, de la pertinence. C'est important pour être efficace de suite sur le plateau.

 

5/ A l'inverse, juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous ?

 

La peur ! Là encore, cela dépend du type de rôle et de la nature de la pièce. J'avoue, je me sens très à l'aise dans la comédie. Généralement, je saute partout, je dynamise mon corps pour arriver avec une énergie au taquet.

 

Inversement, pour un rôle dramatique, tout en nuance, j'essaie au contraire de ne pas courir partout pour ne pas dépenser mon énergie. Je récite mon texte, je revoie mes images et il ne faut alors pas m'embêter. C'est une sorte de préparation mentale. Il y a aussi la méthode des actions physiques pour connecter le cerveau aux émotions attendues.

 

Je fais aussi du chant. J'ai beaucoup plus peur avant de monter sur scène. Non seulement je me prépare dans l’énergie mais je travaille aussi ma voix pour qu'elle ne tremble pas.

 

Je crois qu'il est important aussi de connaître les besoins de préparation de ses partenaires pour mieux encore les respecter le moment venu. Chacun a son propre métabolisme et donc ses propres besoins pour se concentrer efficacement.

 

6/ Enfin, quels sont vos actualités et projets artistiques actuels ?

 

J'attends des résultats de castings et je finalise aussi ma bande démo chant pour pouvoir postuler dans ce domaine. Je passe en 3eme année du cours Florent et je vais préparer le concours au CNSAD. Je suis prête à moultes aventures artistiques !

 

Cet échange fut un plaisir Julia !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Marie Legault évoque son parcours et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marie,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous êtes une hyper active, à la fois comédienne, mannequin mais aussi coach sportif. Pour quelles raisons votre quotidien vous plaît-il tant ?

 

J'adore cette variété, tout se complète énormément. Il faut avoir la même énergie sur un tournage qu'en animant une séance de sport. Pour être une bonne animatrice sportive, je me sers de mes expériences de comédienne. Inversement, lorsque j'ai été rubriquarde chez Dechavanne dans « Coucou c'est nous ! », il fallait avoir aussi cette spontanéité et cette énergie. Même chose en tournant des caméras cachées pour Ardisson dans le cadre du « Bar de la plage ».

 

Le fait d'être en super bonne forme physique me permet, au théâtre, de proposer au metteur en scène quelque chose de dynamique. Cela donne aussi une certaine endurance, une certaine présence et une capacité à pouvoir emmagasiner un maximum d'informations pour ensuite les restituer pleinement.

 

Je trouve que tout se complète vraiment bien.

 

Comment parvenez-vous à gérer un emploi du temps aussi rempli ?

 

Pour moi, la semaine dure 7 jours sur 7. Il n'y a rien qui m'épuise car tout me passionne, chaque activité se nourrit d'une autre. C'est varié justement. Ce n'est jamais usant mais tout le temps surprenant. Il n'y a pas de routine.

 

J'aime tout ça, c'est une passion.

 

2/ Êtes-vous davantage attirée par un domaine en particulier ? Ou est-ce la complémentarité et la diversité qui vous plaisent ?

 

Je suis une touche à tout, il y a des moments où je peux décrocher plus de pubs, ce qui m'éloigne un peu des autres domaines et ils finissent par me manquer aussi. Mais les choses se combinent bien généralement. C'est aussi un cercle vertueux, une publicité en entraîne une autre. De même dans les autres thématiques.

 

J'ai récemment fait une audition pour «  Plus belle la vie  » et cela m'a fait bien plaisir. Par choix, je n'avais pas fait de casting depuis un petit moment pour des séries télé. Ce serait pour six jours de tournage, dans un rôle qui me correspondrait bien, une maraîchère bio pétillante pleine de charme. J'espère que cette fois ci sera la bonne. J'aime jouer et les rôles plus profonds, plus tragiques, plus dans l'émotion m'attirent aussi.

 

3/ Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

 

Je ne conçois pas les choses autrement. Je suis pluridisciplinaire. Je peux surprendre avec un court métrage à contre emploi, où je ne suis pas mise en valeur physiquement, mais avec beaucoup d'émotions et d'intériorité.

 

Je suis aussi coach sportive, diplômée, avec une clientèle qui me suit fidèlement depuis plusieurs années. On peut donc parfois avoir du mal à me cerner, mais c'est tout moi aussi. Sans oublier que j'ai gagné l'année dernière le concours de Madame France. A l'étranger, les gens trouvent cela super, jusqu'au Québec où des amis m'ont félicité, alors que les français ne sont pas très branchés concours. Je suis fière néanmoins de ce titre.

 

4/ Retenez-vous spontanément une expérience plus que toutes les autres ?

 

J'aime tout ce que je fais. Disons qu'il y a des activités qui sont plus alimentaires que d'autres. j'avoue qu'avoir donné la réplique en anglais à Tony Richardson dans une série pour la BBC, « Le fantôme de l'opéra », m'a énormément marqué. Le fait de me retrouver devant un acteur de ce prestige là donne des frissons.

 

J'ai joué aussi dans « Highlander », un rôle en anglais. Quel bonheur ! A la fin du tournage, on en pleure, on ne veut pas que ça s'arrête. Seul le jeu de l'actrice m'a procuré ces sensations aussi fortes.

 

J'aime la comédie aussi, j'ai joué dans un Feydeau avec Martin Lamotte et Chantal Ladesou pendant plus d'un an au théâtre de la Michodière. J'ai une palette de jeu assez large. Je me suis même posée la question de m'écrire un one woman show, être sur scène et partager un moment fort, privilégié avec le public me plaît.

 

5/ Quels sont vos actualités et projets artistiques actuels ?

 

Une publicité « Newfeel » est sortie pour Décathlon, pour la marche nordique. J'ai fait la femme du double champion du monde et triple recordman du monde Olivier Capelli, il fallait que je sois à la hauteur de ce pas si particulier.

 

J'ai aussi une page couverture beauté pour un magazine belge, « Plus Magazine », qui sortira fin août. Des jolies pages mode et j'en suis très contente. C'est la deuxième fois que ce magazine fait appel à moi et nous avons fait des choses encore plus jolies.

 

Dans une autre publicité qui sortira fin août également, j'ai fait une jeune maman pour le site Calor. Sur internet toujours, vous pouvez me voir dans une publicité pour Actimel. On m'y a demandé de faire plein de postures de Yoga en buvant un Actimel, c'était acrobatique et amusant. J'aime relever des défis.

 

L'automne s'annonce riche en diverses activités, notamment pour de beaux tournages à venir.

 

Vous pouvez me suivre sur ma page Instagram : https://www.instagram.com/marielegault/

 

Ce fut un plaisir, Marie, d'échanger avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Tania, modèle, évoque pour nous sa passion de la photographie !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Tania,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

 

1/ Vous êtes une modèle expérimentée et l'on peut d'ailleurs retrouver de nombreux clichés sur votre book et sur les réseaux sociaux. D'où vous vient cette passion pour la photo?

 

La passion me vient de certaines personnalités publiques qu'elles soient mannequins ou modèles.

 

J'apprécie également la mode.

 

2/ Qu'est ce qui vous plait dans l'art?

 

La gestuelle du corps ca peut être un regard, un mouvement...

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés d'un cliché réussi?

 

Je pense que l'entente est très importante. Un bon cliché vient par la confiance entre la modèle et le photographe.

 

Il faut évoquer le projet en amont pour éviter tout stresse et malentendu. Cela doit rester un plaisir.

 

4/ Etes-vous davantage attiré par un style de photos ou est-ce la photographie dans son ensemble qui vous plait ?

 

Je préfère différents styles dans la photographie. En principe j'apprécie la photographie dans son ensemble sauf la vulgarité et la pornographie.

 

5/ Souhaiteriez-vous passer de l'autre coté de l'objectif?

 

Non, J'apprécie d'être photographiée .

 

Je pense que le métier de photographe n'est pas évident. C'est n'est pas toujours simple de donner conseils pour obtenir un bon cliché.

 

6/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques dans ce domaine?

 

Je souhaiterai faire des petites apparitions sur des tournages de films ou théâtre. Cela pourrait m'intéresser.

 

7/ En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours?

 

De continuer a rencontrer de belles personnes, à la fois des gens qui me suivent ou des photographes.

 

Faire de belles collaborations riches et intéressantes.

 

Ce fut une joie Tania, d'échanger avec vous. 

 

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Yohann Massa évoque son parcours et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Yohann,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

 

1/ Vous êtes un jeune artiste aux multiples casquettes, comme en témoigne votre parcours devant la caméra, en chanson ou dans l'écriture. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

J'aime être un magicien, tordre la réalité qui n'est pas toujours jolie, pour en faire quelque chose qui nous plaît mieux. Comme par exemple quelque chose de plus poétique, avec plus d'amitié, avec plus d'espoir lorsque l'on voit les choses un peu en noir, notamment en regardant le journal télévisé.

 

J'apprécie le fait que l'on puisse zapper et que, de cette chaîne là, on puisse tomber sur quelque chose, j'espère un jour moi, qui nous donne de l'espoir. Mais pas seulement quelqu'un qui nous demande quand est le bonheur ou ce qu'il est. Mais plutôt qui nous dit qu'il est possible, qu'il est là, qu'on peut le toucher. Même si ce sont de très jolies chansons dont j'ai parlées.

 

J'aime beaucoup l’optimisme réaliste, pour moi être un artiste c'est réussir à tordre la réalité de manière concrète. Et faire que quelqu'un qui a une journée noire ou un début de matinée pas terrible à cause des nouvelles dans le monde, puisse trouver une lumière, une chaleur, un espoir, une force dans un texte, une chanson ou une interprétation. Pas forcément en les donnant, au moins en les communiquant. Si les gens sont un peu poreux, ils pourront se dire « chiche, moi aussi ».

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Il y a quelque chose de vraiment similaire entre l'écriture d'une chanson et celle d'un livre. A savoir le fait de chanter. J'écris mon livre comme un slam pour qu'il soit poétique, qu'il rime de temps en temps, qu'il y ait une petite musique, quelque chose qui, dans le style, chaloupe un peu pour pouvoir lire les choses difficiles plus facilement. Le fait qu'il y ait une espèce de cadence fait que mon livre ressemble à une grande chanson, avec des pauses.

 

Le mannequinat et la comédie sont complètement différents. Parce que ce n'est pas moi qui choisis qui je suis, ce que je dis ou ce que je vends. Ce n'est même pas moi qui incarne le personnage, je prête simplement quelque chose. Il y a beaucoup moins de création dans le fait d'être mannequin ou comédien, que dans le fait d'écrire un livre ou une chanson. Même si un comédien peut, grâce à son talent ou sa palette d'émotions, transmettre plein de choses. Tant que l'on n'est pas à l'origine du texte, on devient interprète et un petit peu instrument.

 

3/ Êtes-vous davantage attiré par un domaine en particulier ? Ou est-ce la diversité qui vous plaît ?

 

J'aime beaucoup l'idée de continuer tout ce que je fais, ces quatre activités là. Le mannequinat permet certes d'avoir du temps de libre car c'est assez rapide, mais il fait surtout le lien avec les gens. C'est incitatif à porter certains vêtements par exemple. Vous allez avoir une émotion en parcourant un catalogue, en voyant quelqu'un qui se sent bien dans sa peau et vous aurez envie d'être aussi bien dans votre peau que le modèle dans la sienne. Lorsque l'on a acheté le produit, inconsciemment on a réalisé le rêve d'être aussi bien dans sa peau que celui qui a fait la publicité. C'est là que le mannequin fait bien son travail, il donne un peu de satisfaction. Même si le consommateur ne sera jamais le modèle, il se sent en lui presque aussi bien que s'il l'était. C'est une vraie mission positive chez les mannequins, qui l'oublient malheureusement souvent.

 

Ensuite, je resterai toujours comédien, chanteur et écrivain. Surtout d'ailleurs les deux derniers.

 

4/ Quelles sont vos principales sources d'inspiration pour l'écriture ?

 

Les chansons que j'entends et les films que je vois. Aussi les livres que je lis. Je pense notamment aux biopics de certains acteurs ou chanteurs, qui me donnent beaucoup d'inspiration, beaucoup d'espoir et même l'envie de faire ce métier, de continuer, de ne pas abandonner lorsque les choses ne sont pas aussi rapides ou faciles qu'on le voudrait.

 

Mais aussi les gens, qui ont besoin de se sentir bien, qui ont besoin d'aide. Eux me donnent l'envie de continuer, toujours. Sans oublier mon papa et la personne que j'aime. Toutes les personnes que j'aime, qui croient en moi savent que je ne serai jamais bien si j'arrête de chanter, de créer de la musique et des mots. Voir que cela impacte quelques personnes m'aide, même si ce ne sont finalement que des proches ou des contacts qui me suivent.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets artistiques ?

 

Il est possible que je tourne à nouveau dans «   Les mystères de l'amour   », suite à quelques réactions du public, notamment sur la page Facebook LMA. Ma mort, qui était supposée encore à l'époque, avait suscité pas mal de commentaires, ce qui fait que la production ne serait pas contre mon retour, en tant que frère jumeau, fantôme, cauchemar ou flash back de l'époque lorsque mon personnage était encore marié avec ce regretté Doumé.

 

Une autre série française m'intéresserait pour faire quelque chose d'un peu plus long. Mais c'est une série dans laquelle on ne recommence pas beaucoup, comme sur TMC. Deux à trois au maximum, donc il faut aller vite. Un épisode y est tourné par jour, car la diffusion est proche du tournage. Cela laisse peu de place aux fous rires, aux ratés. Il faut à tout prix éviter que le téléspectateur sente que la prise a été gardée par manque de temps, alors qu'elle aurait pu être meilleure. J'aime cette notion d'urgence malgré tout.

 

J'apprécie beaucoup le milieu des séries télé, je le préfère à celui du cinéma. Ça me plaît aussi de toucher le public qui est chez lui, qui n'a pas le loisir d'aller au cinéma, qui n'a que la télévision. Je pense notamment aux malades dans les hôpitaux qui n'ont que cette petite lucarne pour s'évader.

 

Ce fut un plaisir, Yohann, d'échanger avec vous  !

Publié dans Télévision, Musique

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Jean Blanc, artiste aux multiples casquettes, évoque ses spectacles jeune public et ses nouvelles soirées d'humour !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Jean,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous  !

 

 

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, entre autres auteur, metteur en scène et comédien de pièces jeune public. Pourquoi vous concentrez-vous principalement sur cette thématique ?

 

C'est le hasard complet. Au départ, j'étais régisseur dans un théâtre, j'étais donc davantage orienté scénographie, technique, lumière, son. Il s'avère que ce théâtre faisait beaucoup de spectacles jeune public. Un jour, malheureusement, nous avons été plantés par un programme sur des pirates, qu'il a fallu remplacer au pied levé.

 

J'ai préparé cela en deux heures, avec un ami. J'ai trouvé ça sympa, ça m'a plu, j'ai aimé le côté ludique. Il y a quelque chose de sain, de simple, de drôle. C'est amusant de jouer pour les gamins, ils y croient vraiment. On touche au coeur même de la comédie. Il n'y a pas de convention théâtrale avec eux.

 

2/ Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?

 

Pour «Capitaine crochu», j'ai fait un mix entre le Capitaine Crochet, «Pirate des Caraïbes» et le film «L'impasse». Pour «Docteur Maboul», j'ai pris le personnage de «Retour vers le futur».

 

 

 

«Les mystères de Toutan Karton» vient de «La nuit au musée». Comme cela touchait à l’Égypte, j'ai dû bien me documenter car expliquer le passage de la mort, la réincarnation à des petits est vraiment compliqué. 

 

3/ Vous proposez actuellement plusieurs spectacles à l'affiche parisienne, notamment à La Comédie Saint Michel. Pourriez-vous nous les présenter ?

 

 

«Capitaine crochu» est un spectacle partagé en deux. Il est présenté par un vieux magicien qui amène le personnage principal. Il est téléporté mais, pour cela, il doit réussir quatre tours de magie. Ce qui n'est pas gagné car ce magicien perd un peu la boule. Il a des fonds d'Alzheimer qui arrivent et qu'il ne contrôle pas. Cela met un peu la pression sur le public car les spectateurs doivent l'aider pour réussir. Une fois cela accompli arrive alors le capitaine crochu, qui est poursuivi par un crocodile jeteur de sorts. Pour que les petits puissent partager le trésor, il faut qu'ils aident le capitaine, ils doivent le sauver en disant des formules magiques, en chantant, en donnant des coups de balai au crocodile.

 

 

Dans «Docteur Maboul», il y a deux personnages. Augustin, qui a la maladie du sommeil et qui veut en guérir, veut faire la même machine que Docteur Maboul qu'il a vu sur Youtube. Qui fait apparaître et disparaître des tas de choses extraordinaires. N'y arrivant pas, il se rendort et, pendant son sommeil, apparaît le docteur. Il fait des trucs de fou, il arrive à maîtriser le temps, il arrive à créer la neige, il arrive à faire que l'eau devienne solide, il arrive à créer des effets lumineux, à diffuser de la lumière dans la salle. Ce docteur va ensuite fabriquer, grâce aux enfants, le médicament qui va guérir Augustin de sa maladie du sommeil. En récompense, le docteur lui a fait des bulles de savon géantes. Les petits participent vraiment, montent sur scène.

 

On est à chaque fois entre l'animation et le spectacle. Ces programmes sont également jouées à Nantes et en région Paca.

 

4/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

 

Il y a surtout le Battle Comedy Show. J'ai pris le concept des ligues d'improvisation, c'est à dire en mode fight, et le concept des scènes ouvertes, c'est à dire que les humoristes, débutants ou non, viennent présenter leur sketch sur cinq minutes. Si le public les retient, ils ont une deuxième étape, la confrontation avec un autre humoriste, sur un thème drôle, dramatique, poétique, tout ce que l'on veut.

 

 

Je veux monter d'autres facettes de l'improvisation. Une belle impro n'est pas forcément comique et j'aimerais éclairer ce côté-là. Mais cela peut être très drôle aussi.

 

Ensuite, comme dans les ligues, le public vote avec des cartons rouges ou jaunes. A la fin de la soirée, il n'en reste qu'un, qui repart avec la moitié de la recette de la soirée. Ou alors il remet son titre en jeu et la prochaine fois, s'il gagne, il remporte le double. Il y a donc un vrai challenge. Sachant que toutes les battles se passent sur un ring de boxe.

 

Je présente la soirée, j'ambiance la salle, en mode années 50, avec le noeud papillon et le micro qui descend. Cela dure une heure.

 

Ce concept, vraiment nouveau, verra le jour, je l'espère, en septembre, sans doute dans une salle à Bastille. J'en suis très fier.

 

Merci Jean d'avoir répondu à nos questions !

Publié dans Théâtre

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Virginie Stevenoot évoque sa nouvelle pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Virginie,

 

Quel plaisir de vous retrouver pour une nouvelle interview.

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre Les Feux de la Rampe, de la pièce « La logique des femmes ». Quelle histoire y est racontée ? Quelles en sont les principales thématiques ?

 

Antoine Beauville est l'auteur de cette pièce et c'est plutôt sympathique qu'un homme cherche à défendre à ce point la condition des femmes. Je dirais que, en toile de fond, on parle et on défend la cause féminine.

 

On se moque gentiment de la religion, parce que l'on est dans une comédie. Avec ce qui peut paraître absurde, un peu too much aussi sur certaines choses. On fait également le pari de dire que Dieu n'est peut-être pas qu'un homme. Pourquoi décider qu'il serait un mâle  ? Il pourrait être autre chose.

 

Le rideau s'ouvre, Lola que j'ai la chance d'interpréter est une working-girl qui dévore la vie par tous les bouts. Elle rentre totalement bourrée chez elle, sur le dos d'un moine, interprété par Dominique-Pierre Devers, avec qui j'ai déjà beaucoup joué. C'est un bonheur de le retrouver, nous avons une belle connivence sur le plateau.

 

Le lendemain matin est un peu compliqué pour elle. Avec un Airbus au décollage dans la tête, elle s'aperçoit qu'elle a un moine dans son canapé. D'où la réplique savoureuse et qui marche très bien, quand elle est au téléphone avec sa copine et qu'elle lui demande  : « Mais Sophie, on a fait la bringue dans un monastère hier ? Parce que j'ai un moine dans mon canapé ».

 

C'est la rencontre de cette fille un peu perdue, on va comprendre d'ailleurs pourquoi elle part dans des délires et pourquoi elle se crame un peu de cette manière là, avec la voix de sa conscience. Un peu son Jiminy Cricket, pas pour le tour de taille parce que c'est un moine qui est très en forme.

 

2/ Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles caractéristiques le décrivent ?

 

C'est la fille d'aujourd'hui. Les femmes se sont beaucoup battues pour avoir pas mal de droits. Mais, malgré tout, dans le cœur de toutes les filles, on a toujours ce fantasme de princesse, on veut rencontrer le beau prince sur son cheval blanc et toutes on rêve de la jolie maison avec la barrière blanche, le petit chemin, bref le cliché. On a aussi envie d'être maîtresse de notre vie, autonome financièrement et sexuellement. C'est vrai que, pour beaucoup d'hommes, ça peut faire peur.

 

Voilà pourquoi Lola va peut-être se retrouver dans une forme de solitude, à trop vouloir régenter ce qui l'entoure, diriger sa vie, les autres. Il y a des moments où il faut faire du lâché prise, laisser tomber l'armure pour tout simplement accepter le bonheur.

 

3/ La pièce est à l'affiche depuis quelques jours et fonctionne déjà bien. Selon vous, quelles sont les clés de ce succès ?

 

Comme à chaque fois, la comédie est la recette. C'est du théâtre qui se joue, passez moi l'expression, au jarret. On n'est pas là pour jouer deux ou trois fois la réplique, l'auteur a très bien fait son travail, donc à nous de pousser les mots et d'être dans une dynamique qui fonctionne.

 

C'est pour cela que j'aime beaucoup la comédie car, quelque part, on est dans ce rythme qui se rapproche du monde de la danse.Qui a représenté 17 ans de ma vie.

 

4/ Avez-vous déjà procédé à quelques adaptations depuis les premières représentations ?

 

Depuis le 5 juillet, date à laquelle nous avons démarré aux Feux de la rampe, je dirais pas encore trop. Parce que cela ne fait pas encore énormément de représentations. En revanche, c'est quand même une pièce qui a été créée il y a un an en Province, avec l'auteur qui jouait à mes côtés. Nous avons donc déjà fait cet exercice de rodage, en Belgique, à Toulouse, à côté d'Avignon, pour une bonne cinquantaine de dates. C'est formidable de pouvoir huiler une mécanique de la sorte.

 

C'est pour mon partenaire que c'était moins évident, c'est une reprise de rôle, la partition est costaud quand on est deux sur scène. Dominique a fait un travail remarquable car tout cela s'est fait très vite. Patrice Albanese, A360 Production, ayant craqué sur la pièce, il ne lui a fallu que trois semaines pour nous mettre à l'affiche.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos autres projets artistiques actuels ?

 

Je viens d'apprendre que je vais tourner prochainement dans un téléfilm réalisé par Thierry Binisti, je suis ravie, je vais faire un juge.

 

Je suis aux Feux de la Rampe jusqu'au 26 août avant d'enchaîner, le 28 à Montreux, en Suisse, avec la même pièce, aux côtés de l'auteur. Pour une durée de 15 jours. Je me régale, je me réjouis à l'avance car le public suisse est un vrai bonheur.

 

J'attaque le 22 septembre la tournée de « A vos souhaits », la pièce de Pierre Chesnot, que l'on a jouée trois mois l'été dernier au théâtre du Gymnase. On va même peut être partir à Casablanca en décembre.

 

6/ En conclusion, comment inciter les lecteurs, si ce n'est pas déjà fait, à venir vous voir sur scène ?

 

Ce n'est pas une pièce qui concerne uniquement les femmes. Les hommes peuvent et devraient venir la voir. C'est amusant. Le moine a des propos assez voire très misogynes, donc cela plaît bien aux garçons, évidemment. On défend la condition féminine mais c'est aussi une jolie critique sur les travers des filles.

 

C'est un beau moment à la fois drôle et touchant. Il y a beaucoup d'émotions. Antoine a ce talent d'écriture, de mêler la grosse cavalerie comique et le passage du rire aux larmes. C'est délicieux pour une comédienne d'avoir une partition comme cela et de pouvoir défendre toutes ces couleurs. C'est un beau cadeau qu'il m'a fait en me proposant de jouer Lola.

 

Merci Virginie pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Julia Mevel évoque sa nouvelle pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Julia,

 

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

 

1/ Nous pouvons actuellement vous retrouver sur la scène du théâtre «Les Blancs Manteaux» dans deux pièces successives "Les parents viennent de Mars, les enfants du McDo! Chez papa" et "Les parents viennent de Mars, les enfants du McDo! Chez maman". Quelles thématiques y sont abordées ?

 

C'est une pièce familiale. Ceci dit, je suis allée seule la voir avant le casting et j'ai vraiment été prise au jeu, j'ai beaucoup ri. Je pense que la cible est très large pour ce genre de spectacle. C'est une comédie destinée à tous. De 7 à 777 ans !

 

La famille est le sujet phare de la pièce, cest un thème rarement abordé au théâtre je trouve. Aujourdhui dans les comédies lon parle généralement beaucoup de couples et de situations amoureuses, mais moins de la famille en elle-même. On y retrouve beaucoup de comique de situation, c'est très appréciable de le voir entre parents et enfants dans le public où il y a énormément de tapements de coudes, de regards et de rires entre eux.

 

Rodolphe Le Corre, il y a quatre ans, a d'abord écrit la version chez papa. Suite au succès, le format chez maman a été lancé. Ce sont deux versions différentes. Certes le frère et la soeur sont les mêmes dans les deux, on a quasiment les mêmes situations mais les parents changent. On ne vit donc pas la même chose avec le papa et la maman. Les deux pièces sont réjouissantes et lon peut aller les voir indépendamment. Lidéal étant daller voir les deux pour un max de plaisir, en plus pour une place achetée 1 place est offerte pour lautre version !

 

2/ Comment présenteriez-vous votre personnage? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

Je passe par tous les âges, c'est super à jouer. J'ai 10 changements de costumes par spectacle, je joue l'enfant, le pré ado, l'ado et l'adulte.

 

Je n'ai pas fait un rôle de composition, je fais l'enfant qui au plus près de moi, de façon sincère. C'est super appréciable, j'adore l'énergie qu'ont les enfants.

 

Au début, ces 10 changements étaient un peu angoissants, d'autant plus que nous avions fait peu de répétitions dans le contexte réel. Mais j'ai eu la chance d'avoir les précieux conseils des deux précédentes comédiennes pour m'aider et qui mont partager leur méthode. A présent, cest devenu quasi automatique.

 

3/ Vous avez repris le rôle il y a quelques jours. Vous êtes-vous inspirée des précédentes interprétations ?

 

J'ai d'abord découvert le spectacle avec Caroline Misbach qui jouait la petite soeur depuis 4 ans. Clairement, son personnage est rôdé, elle a trouvé le rythme de son personnage et elle a une technique de pointe.

 

En la regardant, je me suis un peu inspirée, non pas de son personnage mais de son énergie. Aussi du placement de certaines répliques qui font vraiment effet. Je pense que l'on a aussi la liberté d'improvisation à condition dtre dans la sincérité du personnage et de l'enfant. Lessentiel est de samuser pleinement sur scène.

 

4/ La pièce est à l'affiche depuis 4 ans maintenant. Selon vous, quelles sont les clés de son succès  ?

 

La pièce cartonne à Paris mais aussi en Province et à l'étranger nous allons faire une tournée en Suisse l'année prochaine.

 

C'est la première fois que je vois ce genre de pièce, dans laquelle des parents et des enfants vivent des situations du quotidien. Ca fait tellement écho à ce que l'on vit réellement que ça ne peut que fonctionner. Surtout que les enfants ont une énergie débordante, ils vivent la crise d'ado, le premier chagrin damour, la première soirée arrosée Ce sont des moments forts dans nos vies et lon en garde tous des bons souvenirs et qui aujourdhui nous font sourire !

 

Le troisième personnage, interprété soit par le papa, soit par la maman, est dans l'aberration de ce qui se passe avec les gosses. Il va de surprise en surprise à chaque situation. C'est plutôt un personnage de clown blanc, calme et parfois ahuri qui fait contraste avec l'énergie hyper active des enfants. On a beaucoup d'empathie pour les parents aussi.

 

5/ En parallèle, quels sont actuellement vos autres projets artistiques ?

 

J'ai eu la chance de faire mon premier stage Afdas, au théâtre de La Tempête, pendant 3 semaines, sur Feydeau. C'était une immersion totale dans cette langue classique et si moderne à la fois que japprécie beaucoup et que jaimerai à lavenir jouer sur scène.

 

Comme je faisais les répétitions en même temps des deux pièces, j'étais dans une bonne énergie comique et un sens des ruptures que j'ai pu utiliser soit dans l'un, soit dans l'autre. Tout se complétait et, clairement, ce stage s'est aussi mis au service de ces deux pièces.

 

Des courts métrages sont prévus en parallèle et des projets plus personnels

 

6/ Pour terminer, comment inciter nos lecteurs, si ce n'est pas déjà le cas, à venir vous voir sur scène ?

 

Je vous garantis que vous allez rire. Quelque soit votre âge, dans cette comédie fraîche vous allez vous  retrouver dans lun des personnages et vous allez revivre des scènes du quotidien avec beaucoup d'humour.

 

Bref, encore mieux quun monopoly, cest un super moment en famille qui réunit toutes les générations !

 

Merci Julia pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Caroline Anglade : parcours, passions, actualités, projets - elle nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Caroline,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous  !

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes et aux nombreuses expériences. Quel regard portez-vous sur votre parcours  ?

 

J'ai commencé par le théâtre, c'est vraiment ma formation de base. J'ai pris plusieurs cours dont le plus notoire est le cours Florent, mais j’ai fait plein de cours de quartier, d’autres écoles et quelques stages. J'y ai travaillé le corps, le personnage, je suis rentrée au cœur du travail. C’est indispensable pour moi. J’ai besoin de ça. Encore aujourd’hui, quand j’ai le temps, je continue les stages. Ne jamais cesser de travailler sur le corps car il est notre premier instrument, notre premier outil. C’est assez jouissif tout ça.

 

Je suis passée par plein de choses différentes, le théâtre, la télé, le cinéma, le doublage également même si c’est encore différent du reste. Je n’ai jamais voulu me cantonner dans un seul registre. Il y a tellement de façons de faire ce métier.

 

J'ai fait 10 ans de théâtre puis la télé m’a ouvert ses portes, via quelques publicités au début, ensuite au travers de rencontres avec des réalisateurs, j’ai tourné des mini series, des fictions etc… puis plus tard le cinéma. Je suis contente de pouvoir allier tout cela. Le théâtre est mon premier amour certes mais je prends beaucoup de plaisir à être sur un plateau de tournage. Je suis en euphorie totale.

 

2/ Une expérience vous a-t-elle plus marquée que toutes les autres  ? Pour quelles raisons  ?

 

Je retiens tout un tas de jolies choses et de très beaux moments, je me suis rarement ennuyée dans ce métier. Après, il y a eu évidemment des expériences plus magiques que d’autres. Au théâtre, j'ai un souvenir impérissable de mes premières pièces jouées devant un vrai public ce qui pour moi était déjà fou à l’époque ( par vrai public j’entends autre que la famille ou les potes mais des gens qui choississent leur spectacle et payent leur place quoi ) … quand je travaillais dans un petit théâtre rue Saint-Honoré avec un metteur en scène génial fou et atypique … j’y ai rencontré beaucoup de jeunes acteurs qui, aujourd'hui, continuent leur route aussi et font de superbes parcours. On était vraiment très heureux tous ensemble ! On formait un petite troupe et on jouait plein de pièces du répertoire classique. Ces moments là sont gravés pour toujours !

On commençait, on découvrait le milieu, le théâtre, les textes, les mots, on passait au chapeau après chaques représentations. Nous n'avions pas encore ce soucis d'argent, de réel rapport au métier qui, quand on avance, change forcément. On était plus insousciants et seule la passion nous guidait ! Ces années-là sont, pour moi, vraiment importantes car elles m'ont forgé et me permettent aujourd'hui de vraiment me satisfaire de chaque expériences, de chaque moments et surtout de ne jamais être blasée.

 

3/ Êtes-vous davantage attirée par un domaine en particulier ? Ou est-ce la diversité et la complémentarité qui vous attirent ?

 

Comme vous le dites, ce sont la diversité et la complémentarité qui me plaisent. Quand je pars sur un an de pièce, les tournages me manquent rapidement et inversement. Alors il est possible d'associer les deux mais le rythme est alors très prenant et parfois cela nous empêche de profiter correctement et pleinement de tout. Et aujourd’hui j’ai aussi envie de passer du temps avec ma famille alors je vais attention de ne pas trop m’éparpiller.

 

 

4/ Vous enchaînez actuellement les tournages. Pouvez-vous nous raconter ces belles aventures  ?

 

Je viens de terminer deux tournages que j'ai effectués en parallèle. Qui sont « Lebowitz contre Lebowitz », la série que je tourne avec Clémentine Célarié et le premier long-métrage de Franck Dubosc, « Tout le monde debout », où je joue la petite sœur d'Alexandra Lamy.

 

Les deux se sont divinement bien passés. La série est devenue pour moi comme une petite famille ou j’ai mes repères, je m'y sens chez moi, accueillie, je connais mon rôle sur le bout des doigts, j'adore le faire évoluer et découvrir de nouvelles facettes du personnage d'Irène. Franck Dubosc a été une découverte magnifique, c'est un réalisateur extrêmement consciencieux, professionnel et un directeur d'acteurs incroyable. Il est très tendre et très à l’écoute de ses acteurs, c’est tellement agréable de bosser des gens comme ça. Deux belles aventures ! Vivement les suivantes !

 

5/ Quels sont, en parallèle, vos autres projets et envies artistiques ?

 

J'ai fait plusieurs lectures de pièces, je suis dans l'attente de la concrétisation de certains de ces projets. Je rêve d’une jolie pièce pour la rentrée 2018. Et puis quelques tournages se profilent … mais bon tant que ce n’est pas concret et officiel … j’attends !

 

6/ Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite  ?

 

Sur du court terme, de passer de très belles vacances avec ma famille et mes potes. Sur du long terme, d'avoir la chance de pouvoir continuer à vivre de ce beau métier et de faire de belles rencontres. De pouvoir savourer chaque moment, parce qu'ils sont précieux, rares. Vivre de sa passion est une grande chance, pourvu que ça dure !

 

Merci Caroline pour votre disponibilité  !

Publié dans Télévision, Théâtre

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