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Nataly Conde évoque avec passion son parcours artistique et ses projets à venir !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Nataly,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune artiste, aux expériences déjà riches et variées. Si l’on s’intéresse à l’origine de votre parcours, d’où vous vient cette passion pour l’artistique ?

Dès l’âge de 5 ans, en classe, il y avait l’option théâtre, j’ai toujours été dans des écoles où on pouvait choisir quelque chose d’artistique ou de sportif. Autant, pour le sport, j’ai hésité et j’ai essayé beaucoup de choses, autant, pour l’artistique, ça a toujours été le théâtre, le théâtre, le théâtre ! J’ai toujours fait partie, du coup, de la troupe. Et comme, au lycée, mon professeur de théâtre était aussi celui de la troupe de mon village, il m’a incité à la rejoindre.

Faire du théâtre était, pour moi, une évidence, je n’ai jamais eu besoin de réfléchir ! Je m’amusais à chaque fois, beaucoup de gens avaient peur de se présenter devant le public de l’école et de se mettre en danger mais, pour moi, c’était un plaisir d’être devant, d’être sur scène, d’être vue par les gens. Cette sensation a toujours été un régal !

A 16 ans, j’ai eu le Bac et j’ai dû choisir ma profession, dans une famille très conservatrice, avec beaucoup de médecins et d’avocats. J’avais pensé faire de l’ingénierie mais je savais que le théâtre était la seule chose qui m’amusait dans la vie. J’ai donc suggéré cela à ma mère mais elle m’a demandé de réfléchir plutôt à quelque chose de plus sérieux. Je me souviens très bien avoir pensé que c’était ma vie et que, donc, c’était à moi de choisir ce que je voulais faire. J’ai décidé, finalement, d’aller à Bogota, dans une école de théâtre ! Ma famille avait alors pensé que c’était un coup de tête et que je reviendrai à la normalité d’ici deux ans. Mais, même des années plus tard, je n’ai jamais changé d’avis, tellement c’est une évidence.

Ensuite, vous avez sans doute enchainé vos premières expériences…

Très vite, à Bogota, une deuxième école a attiré mon attention, dirigée par un argentin très connu en Colombie. C’est lui qui avait formé la seule actrice colombienne nommée aux Oscars. Je l’ai rencontré et, de suite, j’ai aimé sa façon de voir le théâtre. Même si son école était très chère, on a trouvé un arrangement et j’ai donc fait deux écoles pendant un semestre, avant de laisser de côté la première et de me concentrer sur la deuxième. Je suis restée 4 ans, j’ai eu des cours de voix, de chant, de danse, de théâtre. J’ai vraiment découvert les bases de cet art, il m’a appris à faire attention à tous les détails, à respecter la scène, à respecter le travail de préparation, à respecter le public et à comprendre son importance. Par exemple, dans les spectacles de fin d’année, on proposait du thé et des gâteaux au public, afin qu’il soit à l’aise. On avait des bougies partout, pour que les spectateurs entrent dans une sorte de rituel.

 

 

Après, j’ai travaillé avec un autre directeur, qui m’a inculqué une méthode différente, autour du travail physique intense de l’acteur. Il pensait qu’avec la fatigue physique arrive alors l’état créatif. Enfin, j’ai fini dans une école d’une chaine de télévision, où j’étais payée, tout en étant formée par une célèbre actrice colombienne.

Pendant ces années de formation, j’ai pu passer une audition pour une pièce de théâtre, « Cent ans de solitude », avec un metteur en scène géorgien. J’ai eu la chance d’être choisie et, chose marrante, ma professeure faisait aussi partie de la distribution. J’ai joué le personnage de Rebecca, qui mangeait de la terre quand elle était petite. Avec cette pièce, on a beaucoup joué à Bogota et on est même allés au Mexique.

Quelques années plus tard, vous rejoignez la France. Pourquoi cette destination ?

En faisant un monologue, une agent venue voir le spectacle m’a proposé d’être sa représentante. Elle m’a ensuite fait participer à une audition pour un long-métrage cette fois-ci, où j’ai finalement été sélectionnée. J’ai ensuite fait beaucoup de courts-métrages aussi. Je jouais donc au théâtre et au cinéma. Mais, à ce moment-là, en Colombie, le vrai succès pour un acteur était de faire le feuilleton de 20 heures. C’était aussi une garantie financière. Cela ne me plaisait pas trop, j’avais peur de devenir une machine dans une usine qui ne cherche pas la qualité. Je n’en voulais pas et j’ai cherché d’autres possibilités. Un proche m’a suggéré de venir en France, où il avait pas mal d’amis. Moi qui ne parlais pas la langue, je suis venue comme fille au pair, ce qui m’a permis d’avoir les études de français payées et un travail. Mon premier contrat, d’un an, m’a permis de découvrir le bassin d’Arcachon, où j’habitais. Au bout de cette année, mon apprentissage était encore incomplet et la famille m’a proposé de renouveler mon contrat pour une deuxième année. C’est à la fin de celle-ci que j’ai vu une audition pour les cours Florent à Paris, avec une option cinéma. Je trouvais cela marrant car, pour moi, un acteur n’est pas spécialiste d’un art, il doit tout savoir faire, que le soit le cinéma mais aussi le théâtre notamment.

Pendant cette semaine d’audition, j’ai été fascinée de pouvoir replonger dans ma passion. J’ai été choisie mais directement pour la dernière année, du fait de mon expérience précédente. Je suis donc montée à Paris à plein temps. Le but de l’année aux cours Florent était de faire un long métrage. Etant la seule étrangère de la promo, j’ai eu un des rôles principauxJ. J’ai ensuite pu prendre des premiers contacts professionnels, tout en m’inscrivant à la Sorbonne, pour continuer à apprendre le français.

Je fais alors pas mal de courts-métrages, souvent avec le rôle principal. J’ai développé aussi, au même moment, une série documentaire racontant le processus de création d’une pièce de théâtre. On a suivi trois projets en même temps et on en a retenu surtout un, où on a suivi les artistes de Paris à Nantes, en passant par Brest. Le pilote fait donc 53 minutes mais j’avoue que c’est une courte durée pour retranscrire tout ce qui a été vu et vécu. Avec ce format, on assiste à la naissance de personnages, on se rend compte aussi des difficultés et des frustrations rencontrées dans la phase de projet. On comprend que les répétitions sont parfois encore plus intéressantes que le spectacle en lui-même, par la magie qui s’y produit. Un producteur a contacté Arte, qui a répondu que le format leur semblait, à l’inverse, un peu long…En tout cas, l’originalité du projet plait et on poursuit des discussions pour le vendre.

En parallèle, j’ai créé ma compagnie de théâtre, pour être plus libre de mes choix, en pensant à la pièce « Peppéroni ».

 

 

Forte de votre expérience, avez-vous perçu des différences dans la façon d’aborder le jeu théâtral, entre la Colombie et la France ?

Je croyais qu’il y en avait, j’avais l’idée que le théâtre en France était autre chose. Mais, finalement, je pense que le théâtre est universel et que l’on peut avoir tout, partout. J’ai rencontré, en France, des gens qui font des choses passionnantes, sincères, avec l’envie d’aller loin et de proposer de l’inédit, avec des thèmes qui changent et qui choquent. J’ai vu aussi des choses simples, qui sont là pour faire rire et amuser. Le théâtre, en France, est large, il y a tellement de diversité qu’il y a la place pour tout. En Colombie, le théâtre l’est aussi, simplement l’approche est parfois un peu différente. Les jeunes générations ont beaucoup voyagé, ils ont donc des idées et des influences nouvelles, notamment européennes. Je pense que la nouvelle génération est très belle !

Par contre, en Colombie, on ne retrouve pas l’identique de la Comédie Française, qui est une réelle institution de talents et économique.

Vous l’avez rapidement abordé précédemment, considérez-vous les planches et les plateaux comme un seul et même art ? Ou les dissociez-vous davantage ?

Je pense que, à la fin, jouer revient à la même chose. Je trouve un peu étrange l’idée de former un acteur pour un domaine ou pour un autre. Certes, au cinéma, on travaille plus devant la caméra et l’expérience aide mais un acteur reste un acteur et il a la possibilité de s’adapter à chaque situation. Personnellement, j’avais de suite compris sur un plateau qu’il fallait moins projeter la voix. Cette adaptation et l’intelligence naturelle à avoir sont, pour moi, évidentes pour un acteur…Même si je connais des gens qui ont eu du mal. Un acteur doit être malléable, dans le corps, dans les émotions et dans son jeu. Aucun art n’est plus sincère qu’un autre. Au théâtre, c’est nous qui donnons au public et, au cinéma, c’est la caméra qui prend tout ce que l’on fait. Quand on a également un bon directeur, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. D’autant plus que, aujourd’hui, le théâtre est plus naturel et réaliste qu’avant, ce qui facilite davantage encore l’adaptation quand on vient du cinéma.

Pour la suite de votre parcours, quelles seraient vos envies artistiques ?

J’ai créé la compagnie pour faire des projets avec l’intention de mettre ensemble mes origines sud-américaine et mon expérience culturelle de la France. Le but est de les fusionner et de les mixer, pourquoi pas en faisant venir des colombiens à Paris. Je voudrais continuer en amenant ici ce qu’il y a là-bas, pour enrichir encore un peu plus ce qui se passe en France. Je suis colombienne, on ne pourra jamais m’enlever cela, je veux donc utiliser ce que j’ai et ce que je suis.

J’aimerais bien aussi faire des films au cinéma, c’est dur en France, c’est moins ouvert que les Etats-Unis par exemple pour les accents. Les français ne sont pas encore trop habitués à entendre des accents donc mon envie serait d’avoir d’autres projets à l’image. La porte va s’ouvrir à un moment, c’est sûr !

Je prépare aussi un projet audiovisuel, avec deux amis, un qui habite en Colombie et l’autre en Espagne.

Merci, Nataly, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Un Si Grand Soleil : Sylvain Boccara évoque avec passion Louis, son personnage dans la série quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Sylvain,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver actuellement dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage de Louis. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de faire partie de cette belle famille artistique ?

Oui, complètement ! C’était un peu impressionnant au début, je me disais que c’était énorme. J’ai découvert les 4 équipes, j’ai essayé de « juste » faire mon travail bien comme il faut. On est hyper bien accueilli, c’est très humain et, très vite, je me suis attaché aux équipes techniques, aux réalisateurs, aux comédiens. Des affinités se sont créées, on partage des moments en dehors du tournage : des repas, des fêtes,…On s’entend tous très bien, la chaleur humaine est très très agréable dans cette équipe.

Les conditions de tournage sont particulièrement plaisantes, aidant sans doute à la qualité du rendu final…

Il n’y a que des experts de l’image ! En plus, rien qu’en se baladant dans Montpellier, on sent que c’est une ville à décors. La lumière y est impressionnante, avec plein de teintes selon la journée et les saisons. Les studios de Vendargues sont impressionnants, ils sont modulables, de nouveaux décors ont été ajoutées récemment, notamment le lycée. Personnellement, je préfère tourner en extérieur mais c’est propre à chacun.

Avec le recul, quel regard portez-vous à présent sur Louis, votre personnage ?

J’ai de plus en plus de tendresse pour Louis, je trouve qu’il s’est étoffé. Au casting, on me l’avait présenté comme un jeune ayant une phobie scolaire, c’était vraiment le trait particulier de ce personnage. Je savais alors déjà qu’il avait des parents divorcés et qu’il n’oserait pas dire ses sentiments à une fille. Mais c’était encore assez flou. En fait, on remarque qu’au fil des mois, la trame du personnage s’est beaucoup développée en lien avec ma façon d’interpréter le rôle. Du coup, il y a de plus en plus d’aspects de ma personne en Louis. Personnellement, je n’ai pas connu de phobie scolaire donc, pour mon personnage, j’ai essayé d’y mettre de la phobie sociale et d’autres choses détournées de moi.

Au final, je trouve qu’il est large et qu’il a grandi. Là, ce qui va être intéressant, c’est sa rentrée dans le monde des adultes. Donc plein de choses sont censées arriver : d’autres amours, d’autres projets, professionnels peut-être, …ça va être chouette !

 

 

Au travers des différentes intrigues, on a le sentiment que ce personnage permet de véhiculer certains messages et certaines valeurs, avec lesquels on peut être d’accord ou pas…

C’est très agréable à défendre ! Qu’on soit effectivement d’accord avec lui ou non, les sujets ne sont pas neutres, il y a obligatoirement un engagement. Il n’est pas forcément toujours du bon côté mais, à chaque fois, il y va à fond et je pense qu’il est touchant en cela, comme n’importe qui qui se bat pour quelque chose. Je ne peux pas être en jugement de ce personnage, il est parfois un peu naïf mais reste très convaincu, tout en cherchant à se remettre en question, sans être forcément tête baissée. J’ai, moi aussi, un peu ce côté militant et c’est à moi de trouver les subtilités de ce rôle. Ce n’est pas si simple, il faut en fait y aller de manière humble et naïve.

Artistiquement parlant, ce personnage vous permet une palette de jeu hyper large et variée…

Cela me permet de rencontrer plein de personnages différents, j’ai une relation particulière avec chacun et cela crée plein d’angles. Je crois que c’est le côté professionnel qui va s’avancer, j’ai hâte parce que je ne sais pas trop comment Louis va alors y interagir. Pour moi, il a un petit côté flémard, ce n’est pas le plus gros bosseur mais, en même temps, si c’est un métier passion, j’ai l’impression qu’il peut se donner à fond. Un peu comme Marc…Il est bien le fils de son père. Ce rapport aux parents est très agréable ! On se rend compte, volontairement ou pas, qu’il y a des similitudes et on joue là-dessus, ce qui est chouette.

On le sait, le rythme de tournage d’une quotidienne est particulièrement soutenu. Sans doute que, au fur et à mesure des mois sur le plateau, vous êtes de plus en plus à l’aise avec cette organisation ?

J’ai beaucoup appris et, maintenant, j’estime que j’ai acquis en gymnastique, en élasticité, en souplesse de jeu pour très vite essayer de comprendre les indications, les styles de jeu, les lumières et les déplacements. Il ne faut jamais oublier que c’est un style de tournage et que, dès fois, même si on peut faire quelque chose de très bien et de très appliqué, cela peut ne pas forcément correspondre à un autre rythme de tournage, beaucoup plus lent. Donc, en fait, c’est une certaine manière de travailler mais qui n’aide pas forcément dans tout. Quand même, on intègre une rigueur et une efficacité de travail, je crois que j’aime bien cela : on se pose moins de questions et on est obligé d’essayer des choses. C’est un rythme prenant et, sur la longueur, quand on enchaine plusieurs semaines, on sent que l’on a besoin ensuite de prendre l’air. En tout cas, c’est génial, c’est un bon exercice !

 

 

Même si ce n’est pas forcément toujours évident, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Ce n’est pas toujours simple de se regarder ni de s’écouter, on a l’impression de ne pas avoir la même voix. Mais c’est important de le faire, on voit très vite ce qui va et ce qui ne va pas. On capte plein de détails, ce qui permet d’améliorer pas mal de choses. L’année dernière, j’étais dans des questions de dramaturgie au théâtre pour mes autres activités, où il fallait penser à la cohérence globale entre les différents thèmes donc j’ai plus regardé les épisodes en ce sens, pour comprendre comment ils étaient axés afin d’avoir une couleur commune.

Toujours à propose d’image, au moment de rejoindre, quelques temps en arrière, le plateau pour la première fois, vous étiez-vous (re)plongé dans les épisodes en cours pour mieux encore vous imprégner de l’atmosphère ? Ou aviez-vous préféré arriver plus neutre, avec une touche plus personnelle ?

Bonne question…J’avais regardé des anciens épisodes, pour mieux découvrir certains personnages avec lesquels je serai en interaction, notamment ceux de Kira et des autres jeunes du lycée. Tout ceci pour cerner le ton et la musique.

Au final, cela n’est qu’une histoire de rencontres. Depuis, d’autres jeunes nous ont aussi rejoints, on sent que ça marche, il y a belle une énergie collective. C’est sûr que ça va continuer !

Plus globalement, quels retours pouvez-vous avoir du public concernant votre personnage et la série ?

C’est souvent très mignon ! Je suis très touché par les enfants. Une fois, j’applaudissais à un spectacle, j’étais en plus très ému et un petit est arrivé, m’a tiré par le bras et m’a demandé si c’était moi Louis. Tout content que je lui réponde positivement, il était ensuite allé se rasseoir. Une autre fois, alors que je faisais des courses pour du bricolage, des enfants me tournaient autour et ont fini par me dire « on n’ose pas te demander mais c’est toi Louis ? », ils étaient très très gentils.

Je regarde aussi un peu les réseaux, il y a de tout ! Je reçois de gentils messages, où certains visent même à défendre à tout prix le personnage. Parfois même, c’est incroyable, certaines personnes me préviennent de ce qui va arriver au personnage dans l’épisode du lendemainJ. C’est chouette, on se rend compte que beaucoup de gens qui nous regardent sont marqués ! On crée un lien spécial avec eux en étant présents quotidiennement à l’image. Je vois, en tout cas, que ça ne laisse pas indifférent et tant mieux !

 

 

Vous êtes un artiste aux multiples casquettes et nombreuses cordes. Prochainement, vous serez de retour sur scène, un an après, pour un festival musical…

C’est un petit festival indépendant, « L’entre’potes », à côté du Mans, où on va chanter et rapper, avec Clément, de superbes belles compositions. Nous serons accompagnés d’un ami virtuose du piano. On aura un petit moment acoustique et le reste sera composé d’enregistrements électroniques. Nous pourrons faire chanter le public, j’ai hâte ! Après la sortie de notre EP, ce sera l’occasion de retrouver les spectateurs.

 

 

Je vais aussi faire de la création sonore pour une pièce de théâtre Nô. Ce sera plus du montage, pour amener une ambiance. Il ne faudra pas que la musique ressorte du lot, il faudra se fondre dans le contenu pour être simplement dans l’accompagnement.

J’ai aussi des projets de théâtre. Après avoir monté un petit projet en juillet pour une restitution d’études, où nous avons joué 3 fois devant notamment du public pro, je pense cette fois-ci réutiliser des écrits sur des violences policières. J’avais déjà monté une petite capsule de 15 minutes et j’aimerais bien la développer.

 

 

Cet été, j’ai également commencé à travailler sur une pièce en lien avec l’Arménie, d’après des témoignages recueillis par ma mère, sociologue, auprès de gens ayant vécu le changement de l’URSS. J’aimerais bien créer une sorte de spectacle semi conférence, pour aller plus loin dans l’échange. J’ai déjà réfléchi au squelette et je suis tout particulièrement intéressé par sa mise en scène.

Le fait d’avoir ces différentes casquettes artistiques vous permet de passer d’un domaine à un autre et donc de revenir au précédent de façon plus fraiche, avec du recul…

Vous avez tout dit ! Cela me rafraichit et me ressource. En même temps, je me rends compte que tout me sert et que tout est connecté. Plein d’autres arts encore m’attirent, j’ai fait de l’initiation au cirque, je suis très fan et j’aimerais bien approfondir mes connaissances. Je ne connais pas la marionnette et j’en suis curieux. Elle est, en plus, en plein développement !

Du coup, en conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours ?

De continuer à prendre du plaisir ! Ma situation actuelle est chouette, elle me plait et j’aimerais bien pousser notamment la comédie, sur des rôles de plus en plus gauches et gênants. Au théâtre, des tonnes de textes me touchent, que j’aimerais bien monter et jouer.

Merci, Sylvain, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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Marina Gauthier évoque la programmation de rentrée du Théâtre Montmartre Galabru !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marina,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

La rentrée au TMG (Théâtre Montmartre Galabru) approche à grands pas, les premières représentations auront lieu début septembre. On vous imagine sans doute impatiente ?

Tout à fait ! La rentrée arrive à grands pas, vous l’avez dit ! Nous avons pas mal de nouveautés donc nous avons hâte de retrouver le public parisien, maintenant que les vacances sont finiesJ.

De nombreux spectacles différents seront à l’affiche, dont quatre déjà joués la saison précédente. Ces derniers sont sans doute la marque de la fidélité du TMG à ces artistes qui ont plu au public ?

Exactement ! Nous retrouvons « Fini la comédie, confidences à Dalida », un show musical poétique et attachant interprété par Fred Faure, autour de l’univers de Dalida. Nous retrouvons également « Lights on Chaplin », une comédie dramatique muette, en noir et blanc. Drôle rafraichissant et tout public !  De retour également « Rosemary Lovelace fait ça devant tout le monde ! », un spectacle musical déjanté, coloré accompagné d’une pianiste en live sur scène. Sans oublier « Festival Molière », ils reviennent cette année avec une pièce différente chaque mois autour du thème de Molière : « Le malade imaginaire » en septembre et octobre, suivi des « Femmes savantes » en novembre et nous terminerons en beauté avec « Le misanthrope » en décembre. Pour finir en sensualité, nous retrouvons la grande Julia Palombe, pétillante sur scène et qui fait tourner les têtes dans « Fantasy », un spectacle interactif, audacieux et atypique !

En complément, nous l’avons dit, de nombreuses nouveautés seront proposés. En termes de méthodologie de travail, comment fonctionnez-vous ? On peut penser que cette nouvelle programmation se construit des mois à l’avance ?

On affectionne toujours la diversité dans la programmation donc nous essayons de proposer des spectacles différents les uns des autres. Pour qu’il y en est pour tous les goûts.

Aussi, c’est important d’ouvrir les portes aux jeunes talents, de proposer la scène à de nouvelles créations.

Pour rentrer plus dans le détail de cette nouvelle programmation, un mot peut-être sur chacun des nouveaux spectacles ?

Pour commencer, nous avons « Tout le monde écrit des chansons », interprété par Julien Joubert. Je suis partie voir ce spectacle dans une petite salle parisienne, c’est un compositeur de talent qui nous embarque dans l’apprentissage du piano d’une manière ludique, absurde et drôle. C’est un spectacle interactif et vraiment très joyeux, c’est familial et pour tous les publics.

Nous avons également « Seul dans Berlin », une comédie historique avec des notes burlesques et policières. On est dans les années 1940, l’Allemagne nazi assoit sa victoire sur la France, on retrouve un spectacle intime, provocant et percutant.

 

 

Pour rester dans le thème historique, nous proposons également « Charles IV », à mi-chemin entre Richard III et « Game of Thrones ». Plongez dans l’atmosphère épique et historique.

 

 

On découvre aussi « Phèdre sans Racine » une parodie et comédie burlesque en alexandrins modernes, pour rire en rimes. Qui a parlé de tragédie ?

 

 

Petit détour par « Hold-up et bras cassés », que j’ai découvert à la Happy Grande Comédie dernièrement. C’est une comédie délicieuse et rétro, avec un super casting, dont l’auteur et le metteur en scène, Arsène Mosca. Un braqueur pas très qualifié fait son hold-up dans un bistrot parisien et rien ne se déroule comme prévu !

 

 

Après avoir ri au TMG, vous pourrez frissonner avec « Aaaaahh !», une comédie d’épouvantes. Au théâtre, vous étiez habitués à être mort de rire…maintenant vous serez aussi mort de peur ! Pour ceux qui aiment se laisser surprendre et secouer, ce spectacle sera à point nommé durant la période d’Halloween.

Quoi de mieux, après avoir frissonné, que de retrouver un spectacle poétique, qui nous fait redescendre et atterrir avec légèreté pour «  ça n’intéresse personne ? » de et avec Maximilien Solvès. C’est un seul en scène intime, attachant, sur une dimension philosophico-métaphysico-branletoilanouillo, Maximilien porte un porte un regard amusé sur ce qui ne paraît pas du tout amusant.

Arrêtons-nous du côté de « Retour à l’anormal », une pièce contemporaine : un père et sa fille, Edith, atteinte d’une maladie dégénérative, mènent une vie remplie de difficultés et de banalités. Pour les 15 ans d’Edith, son parrain lui fait la surprise de sa visite. Un retour inattendu qui va bousculer la vie paisible de la famille.

Nous avons encore une autre comédie, « Un stylo dans la tête ». C’est une adaptation de Jean Dell, interprétée par une super compagnie avec laquelle on a l’habitude de travailler et qui revient pour la troisième saison. Peut-on rire de ses amis sans risquer de les perdre ? Voilà de quoi animer les discussions et de faire de cette comédie une soirée de rire garantie !

Également vous pourrez découvrir une comédie noire et grinçante, « Reptiliennes » : des amis organisent un diner pour accueillir la nouvelle petite amie de l’un d’eux. Tous vont finalement le détourner de son but par leurs problèmes personnels, de révélation en révélation, le ton va monter, tout va partir en éclats et la comédie va prendre un tournant inattendu.

On retrouve aussi le plateau du « Sacré comedy club », Line-up aux petits oignons avec des guests sur chaque plateau, à l’affiche environ deux fois par mois, restez connectés car ce seront des showcases en exclusivité !

Pour finir, parlons de « La mouette ». Superbe compagnie nantaise avec un beau travail de mise en scène et de direction d’acteurs. C’est fait avec finesse et poésie, ce n’est que du bonheur et du plaisir ! Il n’y aura qu’une seule date, il faut vraiment la retenir : le dimanche 17 septembre à 20h 15.

A titre personnel, on vous imagine curieuse également de découvrir les retours du public, face à ces choix de programmation ?

C’est toujours excitant d’avoir le retour du public sur toute notre programmation. On essaie d’être connectés avec celui-ci, c’est d’ailleurs pour cela que les compagnies retrouvent à chaque fois leur public au « Café qui parle », au 23 rue Caulaincourt. L’avis du public est important pour nous, c’est comme cela que se construisent des programmations.

En complément de la programmation artistique au TMG, vous continuez à garder un pied dans un autre de vos premiers amours, celui de la mise en scène, où vous accompagnez deux pièces pour la rentrée de janvier cette fois-ci…

Tout à fait ! Ce sont deux comédies, la première étant « Comment on en est arrivés là » : deux jeunes talents improvisateurs que j’ai découverts il y a peu. Pour toucher un mot sur le projet, je dirais que l’on y retrouve plusieurs histoires quotidiennes, avec un fil conducteur. Les évènements vont amener l’histoire en apothéose, à chaque fois on part d’un rien pour en arriver à un tout. Cela va être absurde, drôle et loufoque.

Le deuxième projet est l’adaptation de l’œuvre de Josiane Balasko, « Un grand cri d’amour ».  Un ancien couple de stars du cinéma et du théâtre ne peut plus se saquer après dix ans de relation. L’une est tombée dans l’alcool et la dépression, l’autre dans l’oubli. Ce couple mythique se retrouve à nouveau lié sur scène, pour interpréter une pièce, avec un metteur en scène maladroit et un agent intéressé.  Vont-ils réussir à recréer l’histoire ? L’instant magique ?

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette rentrée qui approche ?

Ce qu’on peut nous souhaiter, c’est que le public soit au rendez-vous et que les gens n’oublient pas de soutenir le théâtre, c’est important ! Les artistes défendent et préparent pendant des mois un spectacle qu’ils vous proposent ensuite pour vous faire du bien. Il n’y a pas que Netflix ou les soirées en terrasse, il y a aussi le théâtre ! On souhaite que l’art perdure, dans la joie, la bonne humeur et la bienveillance !

Merci, Marina, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Chrystelle Nammour évoque sa belle actualité musicale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Chrystelle,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette interview !

Votre nouveau projet musical verra bientôt le jour, avec la sortie le 30 août prochain du premier titre, « Alors je reste ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de le voir se concrétiser ?

C’est une joie immense ! Cela fait plusieurs années maintenant que j’écris des chansons, notamment depuis la fin de la comédie musicale. J’ai des carnets noirs d’idées, de mots, de ratures et le fait d’avoir réussi à enfin oser sortir et divulguer ces pensées est une sorte de soulagement. Je suis très fière de moi ! Après, j’espère que ça va toucher du monde mais, quoi qu’il en soit, la sortie de ce projet est une belle victoire.

De quoi parle ce premier titre et quel en est le registre musical ?

« Alors je reste » est une chanson qui n’était pas prévue initialement dans le projet. Elle parle de Beyrouth et de comment je vis l’éloignement avec ma ville de cœur, depuis 3 ans et le début de la crise avec l’explosion du port. J’ai essayé plusieurs fois d’écrire un texte ou une poésie pour parler de cela mais je n’y arrivais pas. A chaque fois, les mots me paraissaient insipides par rapport à la charge émotionnelle que ça implique d’être éloignée comme cela de chez soi.

Alors que le projet global était quasi finalisé, je me suis mise derrière mon ordinateur avec mon micro et là, j’ai sorti les paroles en a capela, sans rien avoir écrit avant. Les mots et la mélodie me sont venus en même temps ! J’ai compris alors que ce que je voulais exprimer par rapport à l’éloignement de ma ville est le fait que je suis coincée et obligée de rester là où je suis actuellement. C’est donc une chanson assez triste mais qui me permet de passer à un nouveau chapitre et d’accepter d’avoir connu 3 années de déchirure par rapport à mon pays. On n’oublie pas, on digère et on met les mots dessus pour s’en souvenir mais on peut maintenant passer à autre chose. J’espère y retourner très bientôt !

C’est de la pure chanson française, comme on pouvait entendre à l’époque chez Charles Aznavour ou encore Michel Berger. C’est ce qui me fait vibrer le plus car c’est avec cela que j’ai grandie. Bizarrement, j’ai passé plusieurs années à chercher ce que je voulais faire vraiment, en rejetant un peu ce côté de variété française car on m’avait dit, il y a 10 ans, que c’était has-been. Je me suis un peu perdue dans les conseils des gens alors que c’est ce que j’aime le plus depuis toute petite déjà. Ce sont ces artistes-là qui m’inspirent et, maintenant, je me suis retrouvée !

 

 

Où pourrons-nous découvrir cette chanson à partir du 30 ?

Elle sera disponible évidemment sur toutes les plateformes de streaming mais aussi sur Youtube car un clip y sera associé. Il a été fait avec Serapis, un super réalisateur très moderne dans son approche. Comme la chanson a un côté classique, je voulais créer du contraste. J’ai travaillé la direction sonore et la réalisation artistique avec Johsef, qui a lui aussi une approche très moderne.
C’est ce qui permet de mettre au gout du jour mes références, de créer de la surprise sur quelque chose de familier. 

Certainement que vous avez hâte de découvrir les retours du public ?

J’ai la chance d’avoir autour de moi, depuis 11 ans maintenant, des gens adorables qui prennent de mes nouvelles et qui suivent mes projets. Ils sont toujours là et j’ai vraiment hâte de leur faire découvrir. Je vais d’ailleurs leur proposer une écoute en avant-première. On va faire des sessions individuelles où je vais les appeler et où j’enregistrerai leurs réactions, que je pourrai ensuite partager. Il me tarde !

Ce projet est aussi l’occasion d’utiliser vos nombreuses cordes artistiques, notamment l’écriture, la composition ou encore la coproduction. C’est un peu votre bébé…

Effectivement, c’est le premier projet sur lequel je travaille intégralement. J’ai toujours écrit et composé mais là, vraiment, la démarche de mon directeur artistique a été de me pousser à faire le travail toute seule avant d’intervenir. La première chose qu’il m’a demandée, c’est d’avoir abouti 5 chansons avant de commencer à travailler ensemble dessus. Il a une façon très intelligente de travailler, il ne veut pas influencer la direction, il souhaite que cela reste le projet de l’artiste avant tout.

J’ai cru pendant longtemps qu’il fallait travailler avec des gens pour trouver qui on est et que ce sont eux qui allaient nous aider mais c’est faux : en réalité, ça émane de soi et ça prend des années pour réussir à assumer et à aboutir ce que l’on fait ! Je suis allée me former en production et en musique-business, cela m’a permis de comprendre l’industrie. J’ai monté mon label, qui s’appelle « Grand méchant loup » et j’ai signé mon projet dessus donc c’est vraiment mon bébé intégral !

 

 

Ce single est aussi le début d’une plus longue aventure, avec d’autres titres à venir…

Complètement ! Le but de tout cela est de retourner sur scène avec ces chansons. J’ai commencé ce projet par « Alors je reste » car, pour moi, ça pose les bases. J’ai une phrase que j’aime bien dire concernant Beyrouth : à défaut d’être ma prochaine destination, ça reste mon point de départ. Donc je veux vraiment commencer en parlant de Beyrouth, en parlant de ce retour aux origines, aux sources. Je le fais a capela, de façon brute et fidèle à ce que je suis.

Après, les autres chansons sont très intérieures, sur la même tonalité. Je cherche à exprimer une forme de poésie de la solitude, une forme de poésie que l’on peut trouver derrière les épreuves que l’on va vivre. J'aime les chansons tristes ! Elles permettent d'essayer justement de dépasser cette
tristesse et trouver du beau dans les épreuves et les difficultés.

J’espère, avant la fin de l’année, remonter sur scène. Même si toutes les chansons ne seront alors pas encore sorties, j’aimerais commencer à les faire vivre en public. J’aimerais faire des tous petits concerts, des pocket concerts, dans des lieux très mignons, secrets, dans un cadre ultra intime. Cela me plairait d’avoir ce côté ultra proche des gens car je pense que les chansons doivent vivre ainsi. Je vise, pour l’instant, à partager ainsi ces petits secrets et peut-être que, plus tard, je les jouerai dans de plus grandes salles.

Plus globalement, chaque chanson a sans doute sa propre histoire, avec des durées de création très variables ?

C’est exactement cela ! Dans le process de création, la plupart du temps, celles qui aboutissent sont assez instantanées. Mais cela ne veut pas dire que j’ai l’aboutissement intégral de la chanson dès le début…je vais avoir un couplet et un refrain par exemple uniquement. Typiquement, j’ai terminé il y a quelques jours seulement la toute première chanson créée pour le projet, il y a 4 ans…J’avais déjà l’ossature mais je viens de changer la tonalité ainsi que quelques paroles et j’ai seulement alors trouvé comment elle devait être interprétée.

Les contenus viennent de moments vécus ou d’instants mélancoliques et je peaufine avec le temps. Parfois, je pense que c’est terminé, avant finalement de revenir dessus. C’est une longue aventure que d’aboutir des chansons… J

A quelques jours de la sortie du premier titre, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

J’ai déjà anticipé un petit peu car j’ai révélé le preview le 4 août pour que ça coïncide avec la date tristement anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth. C’était important pour moi de lancer la machine à cette date donc, maintenant, je ne suis que dans l’impatience. Je bouillonne ! J’ai envie que ça soit bien fait mais je reste confiante car je suis entourée de gens très proches, qui connaissent leur métier et qui sont bons. Je me sens un peu en famille !

Que peut-on du coup vous souhaiter pour les jours à venir mais surtout pour la suite de ce projet ?

Ce que j’aimerais profondément, c’est toucher les gens avec ce projet. Je souhaiterais que les paroles résonnent chez ceux qui vivent la même chose ou des choses similaires, qu’ils n’ont pas pu exprimer. Cela me plairait que ça réveille des émotions, que ça touche, que les gens aient envie de venir me voir en concert pour partager avec moi ces moments d’intimité. J’aimerais découvrir les histoires que l’on raconterait après avoir entendu mes chansons, j’aimerais vraiment que ces dernières appartiennent aux gens. Elles sont certes intimes et autobiographiques mais j’ai envie de les pousser pour les offrir au monde. Mon rêve absolu serait d’entendre mon public les chanterJ.

Merci, Chrystelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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Jocelyne Vignon évoque son parcours artistique mais aussi son actualité, ainsi que ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Jocelyne,

Quel plaisir deffectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoigne votre parcours. Si lon revient à sa genèse, doù vous vient cette passion pour lartistique ?

Je dirais que cette passion me vient de lenfance, de ma mère qui avait la particularité de se souvenir parfaitement des poésies apprises plus jeune, et qui me les récitaient toujours de manière vivante et colorée. Cela minterpellait et me passionnait énormément. Donc je pense que, inconsciemment, cest elle qui ma donné le goût des mots et celui de leur donner vie. Ensuite, jai eu la grâce de pouvoir faire, en cours de français dès la 6ème, un travail sur des pièces de théâtre de Molière et de les jouer en fin dannée devant les parents. Ça a été le début dune passion et la joie d'être sur scène, mais cest resté très longtemps ludique : c’était une passion, pas un métier.

Dailleurs, sans doute que certaines expériences, plus encore que dautres, vous ont particulièrement marquée ?

Comme je lai dit, il y a le fait de faire, jeune, des représentations théâtrales, cela ma poursuivie pendant toute ma scolarité. Et je dirais que lun des éléments déclencheurs qui ma fait basculer du côté amateur au côté professionnel a été de côtoyer des personnalités de la télévision au travers de mon ancien métier de contrôleur de gestion à Europe 1. Javais en charge tout ce qui était technique et je moccupais danimateurs. Je me rendais compte que j’étais plus intéressée à les écouter, que derrière mon bureau à faire leurs notes de frais. Javais arrêté le théâtre durant mes études universitaires, je sentais quil me manquait quelque chose et jai eu envie de retourner vers cette passion. Jai fait un an dimprovisation, jai renoué avec la scène mais jai eu envie de plus. Jai rejoint les cours Périmony lannée suivante et ça a été pour moi une révélation, c’était ce que jattendais et ce que je voulais. Cette formation était enrichissante, jai eu le goût doser, le goût de sortir des sentiers battus, le goût de chercher qui j'étais vraiment artistiquement. A la suite de cela, jai eu des opportunités théâtrales qui ont marqué ma vie et qui ont fait que jai pu me lancer à fond dans le métier. Cest là que jai rencontré des gens passionnés et audacieux.

Par la suite, jai fait du cinéma et de la télévision, une nouvelle approche de mon métier pour moi.

 

 

Nous lavons dit, vous avez de nombreuses cordes à votre arc : le théâtre, la télé, le cinéma, la pub,…Considérez-vous tous ces domaines comme un seul et même art ? Ou les dissociez-vous davantage ?

Ce sont autant dapproches et de méthodologies différentes, même si ça reste quand même une interprétation de rôle. Au cinéma, il y a une intimité que lon expérimente différemment quau théâtre, où on est davantage dans la projection vocale. Les sensations corporelles sont différentes, il faut apprendre à épouser lun et lautre. Mais tous les deux ont quelque chose dintéressant et de passionnant. Pour moi, daller vers le cinéma ma demandé de gommer un peu de mon explosivité car la caméra est un microscope : moins on en fait, plus elle capte, retransmet et retranscrit. Il faut apprendre à laisser la caméra prendre ce quelle veut prendre.

Nous avons très récemment pu vous voir dans la série quotidienne de TF1 « Ici tout commence ». Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage et de cette expérience ?

Jen garde un très bon souvenir avec des équipes bien soudées. Plusieurs tournages se font en même temps, lorganisation doit être au cordeau. Je me suis sentie bien accueillie et intégrée à cette grande famille. Et ça sest super bien passé avec tous les comédiens avec qui jai eu à interagir. Pour moi, cest une belle expérience de tournage et de vie. C’était vraiment agréable !

En plus, le cadre de tournage est particulièrement plaisant et aide à la qualité du rendu final…

Exact! Davoir ce lieu privatisé, un peu à part, est un réel plus. Cela contribue aussi à se sentir bien.

Au moment de rejoindre l’équipe pour la première fois, vous étiez-vous (re)plongée dans les diffusions en cours pour mieux encore appréhender latmosphère ? Ou, à linverse, avez-vous préféré garder une certaine distance, pour plus de neutralité et de spontanéité ?

Je ne me suis pas véritablement plongée dedans, pour avoir une certaine fraîcheur et liberté de jeu. Je ne voulais pas avoir une image préconçue de ce que jallais faire, au contraire jai essayé d’être la plus disponible possible pour pouvoir entendre et donner ce que le réalisateur ou la réalisatrice voulait.

On le sait, ce format impose un rythme soutenu, au travers du nombre de minutes utiles tournées quotidiennement. Sans doute que votre parcours vous y a aidé ?

Oui, effectivement ! Cest lexpérience qui parle. Une des grandes écoles qui ma aidée aussi est celle de la série « Scènes de ménages », où il faut être juste et efficace rapidement. Cela a contribué à m'aider à avoir cette disponibilité dont je vous parlais, pour essayer de vite comprendre ce que veut le réalisateur ou la réalisatrice et être à même de pouvoir donner le meilleur dans un temps réduit.

Même si ce nest jamais facile, regardez-vous, sur ce programme ou dautres, le rendu final pour capitaliser sur votre jeu ?

Je fais confiance au réalisateur(trice) quand je tourne. Si il ou elle me dit que cest ok pour lui ou pour elle, je pars du principe que cest le cas. Donc, lorsque je regarde la diffusion, je le fais plus pour me rendre compte du rendu.

Plus globalement, quels sont vos autres projets à venir ?

Je joue dans la série « Scènes de ménages » sur M6, où jinterprète le rôle de Jocelyne, la maman de Louise. On va redémarrer les tournages à la rentrée. En parallèle de mes rôles de comédienne, je suis artiste plasticienne et je crée des œuvres à partir de tissus WAX. Jai comme projet de faire un vernissage de mes œuvres, cest en préparation !

Un artiste se nourrit de beaucoup de choses quil vit en dehors de son art et il a besoin de cette nourriture. Le fait de vivre différentes choses nourrit chaque art que lon fait.

 

 

Enfin, pour la suite de parcours, quelles seraient également vos envies ?

De produire, pour pouvoir aller dans des domaines qui me passionnent. Être comédienne permet d’être au service de réalisateurs(trices) mais, quelques fois, on a envie davoir ses propres histoires, de pouvoir faire vivre celles que lon a dans son cœur et dans son esprit. Je dirais que l’étape suivante serait de pouvoir leur donner vie. A suivre donc…

Merci, Jocelyne, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Les amants de Montmartre : Interview croisée avec France et Michael, les comédiens de cette belle pièce !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour France, bonjour Michael,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous deux !

Vous êtes à l’affiche, jusqu’au premier week-end de septembre, de la pièce « Les amants de Montmartre », au théâtre du Funambule Montmartre, les samedis à 17h et les dimanches à 20h. A titre personnel, après plusieurs dates en province, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

France : Ah oui, en plus à Montmartre, au Funambule ! On est très contents, c’était le meilleur endroit possibleJ.

Michael : Comme on le dit dans la pièce : « Nos rêves accrochés aux marches du Sacré Cœur ». C’est une super aventure, on est contents, le public l’est aussi, c’est chouette !

Avec vos mots, comment présenter ce spectacle ?

Michael : C’est une comédie pétillante. On l’avait jouée au festival d’Avignon et quelqu’un avait dit, en sortant, que « c’est une pièce champagne ». C’est exactement cela, c’est très joyeux, très festif. La pièce se joue au début du XXe siècle, il y avait alors un côté très misogyne que l’on combat avec un second degré, évidemment. Cela résonne davantage encore depuis qu’il y a eu MeToo, c’est assez impressionnant. Finalement, cette pièce est super contemporaine !

France : On suit un couple, avec la rencontre, la séduction, les désillusions, les engueulades, les réconciliations, le traintrain. Comme on est entre 1910 et 1920, on fait un petit passage par la première guerre mondiale. Le couple est universel, il y a des hauts et des bas : dans les années 1900 aussi, avec des caractères bien trempés et, comme le disait Michael, tout le côté misogyne de l’époque. C’était l’époque qui voulait ça et, heureusement, beaucoup de chemin a été fait depuis.

 

 

Michael : Courteline, l’auteur des textes, a été joué maintes et maintes fois et je pense que l’originalité de cette pièce vient de l’idée de la metteuse en scène d’incorporer des chansons de l’époque, jouées en live à l’accordéon. C’est le petit truc en plus ! C’est varié, chantant, fluide, on passe de scène en scène et c’est pour cela que c’est un beau spectacle, que nous sommes très heureux de jouer.

Lors du passage à la guerre, les deux chansons sont très émouvantes, avant ensuite de retomber dans la comédie avec le texte de Courteline « La paix chez soi » où je fais les comptes, au moment où ma compagne vient chercher ses sous. A l’époque, la femme était tributaire financièrement, elle n’avait pas le droit de signer des chèques ni même d’avoir un compte bancaire. Lorsqu’elle vient récupérer son argent, je ne vais pas tout lui donner parce que je l’ai mise à l’amende. Des femmes qui viennent voir la pièce se rendent compte à quel point c’était terrible à l’époque. On a encore du chemin à faire sur l’égalité homme/femme mais il y a déjà eu un beau progrès.

France : Après, Marguerite, mon personnage, a aussi des armes, elle ne se laisse pas faire… J

Justement, sans tout en dévoiler, quelles sont les principales caractéristiques de vos personnages respectifs ?

France : On pourrait dire que Marguerite n’a pas inventé la poudre mais qu’elle a plus de suite dans les idées que ce que l’on pourrait bien croire.

Michael : René est un mec un peu terre-à-terre, un peu gouailleur, de son temps, avec la misogynie de son temps. Par contre, c’est un pleutre, c’est un peureux, il se la raconte, il fait le fier, il fait son coq mais il n’est pas très fute-fute non plus finalement.

France : Je dirais qu’il fait le fier mais que, au fond, il a le cœur tendreJ.

 

 

Si l’on revient quelques temps en arrière, au moment de rentrer dans la peau de ces personnages pour la première fois, vous étiez-vous (re)plongés dans l’atmosphère de l’époque ? Ou aviez-vous préféré garder une certaine distance ?

France : Pour le coup, quand on monte du classique, on peut soit le faire de façon contemporaine en décalant la situation à aujourd’hui, soit, comme on l’a fait ici, rester dans l’époque. Notre metteuse en scène voulait donner à la pièce un petit côté gouailleur, titi parisien… J’ai re-regardé des films de cette époque, notamment « Hôtel du nord », « La môme » ou encore « Les enfants du paradis ».

Michael : D’ailleurs, il y a un beau clin d’œil, à un moment donné : dans une scène qui s’appelle « Le Madère », où Marguerite a bu tout le Madère, tout en faisant semblant du contraire, elle s’exclame « Le Madère ? Quel Madère ? », avant que je ne lui réponde « Quel Madère, quel Madère… », en allusion à la fameuse tirade d’Arletty « Atmosphère, atmosphère… »

C’est pareil pour moi, je me suis replongé dans cette époque-là, l’époque des Gabin et Louis Jouvet.

Vous avez rapidement commencé à l’évoquer, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public ?

France : On me parle souvent des chansons, je pense que les gens ne s’attendent pas à ce qu’il y en ait autant. Ils sont très contents de réentendre ces airs, qu’ils connaissent plus ou moins bien mais qui ont toujours quelque chose de familier. Il y a un petit coté nostalgique, qui fait plaisir, qui nous replonge dans les souvenirs que l’on a pu avoir avec ses parents ou ses grands-parents.

Michael : C’est la deuxième version de la pièce. On avait déjà joué avant la Covid et avant MeToo et, même quand on l’a rejouée assez récemment dans le nord, certaines femmes sont ressorties un peu braquées et offusquées du propos de ces textes de Courteline. On s’est dit qu’il faudrait peut-être adapter un peu pour que le second degré passe beaucoup mieux. De ce fait-là, pour le Funambule, la metteuse en scène a eu l’idée de faire chanter à France « La Marseillaise des cotillons », qui est finalement la première chanson féministe, de 1848. En fait, cette chanson-là est appréciée des femmes notamment, c’est un bon moment du spectacle, qui fait office de bascule : le public comprend qu’il y a du second degré dans la pièce et que l’on sait de quoi on parle.

 

 

France : Courteline n’était pas forcément misogyne, c’est surtout que c’est ancré dans une époque qui était comme ça. Là, effectivement, avec tout ce que l’on a rajouté, on voit que la situation ne convient pas à Marguerite et qu’elle veut se rebeller !

Michael : Les aphorismes dits par l’accordéoniste, qui joue le rôle de narrateur de la pièce, ont été en fait relevés par Courteline dans des bistrots, notamment rue Lepic, un peu comme des brèves de comptoir. Notamment « La femme ne voit jamais ce que l’on fait pour elle, elle ne voit que ce qu’on ne fait pas » ou encore « Il y a deux sortes de femmes : celles qui commandent et celles qui n’obéissent pas ». C’est un beau témoignage de son temps, tout simplement.

On a ajouté aussi un côté burlesque, dans la manière de jouer. Moi qui suis d’un faciès très visuel, qui aime beaucoup les mimiques, certaines scènes peuvent faire un peu Tex Avery.

Pour vous, artistiquement parlant, ce spectacle vous permet sans doute une palette de jeu large et variée…

Michael : Ce qui fait que l’on s’amuse beaucoup !

France : Entre la chanson, la comédie, le drame, le texte de Courteline, qui est très bien écrit, coloré, imagé, avec des mots désuets mais qui sont très agréables à réutiliser, tout cela donne une belle palette de jeu. D’avoir un musicien en live est vraiment top.

Michael : Quand il arrive avec son accordéon, pour faire un néologisme, le public est « stupébahi », les gens sont à la fois stupéfaits et ébahis.

 

 

Au-delà des dates déjà programmées jusqu’à début septembre, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

France : On aimerait continuer à jouer, pourquoi pas via une tournée internationale, il faut viser grandJ. Oui, faisons découvrir le patrimoine français par-delà les frontières. En plus, c’est bien, on est une petite équipe, c’est facile pour nous d’aller partout.

Michael : Il faut juste que l’on achète un banc un peu plus léger que celui en fonte que nous avons actuellementJ. Mais c’est un détail… J

Merci à tous les deux pour vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Fort Boyard : Julien Le Marec évoque sa première participation à l'emblématique émission estivale de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

© Laurent VU - ALP - FTV

 

 

Bonjour Julien,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site !

Vous partez, ce samedi soir, à l’assaut, pour la première fois, du fort. On imagine, à titre personnel, le plaisir et la joie que ce doit être de participer à cette émission emblématique et mythique de France 2 ?

Oui, tout à fait ! « Fort Boyard » est quand même un rêve d’enfant pour beaucoup d’entre nous. Donc la proposition de faire cette émission a été quelque chose d’incroyable pour moi, c’était fortJ. Y participer aux côtés du Chef Etchebest, le parrain de notre association, était un honneur, c’était formidable ! « Pompiers Solidaires » est une association de cœur pour moi donc, bien évidemment, la représenter était quelque chose d’important.

D’ailleurs, certains moments vous avaient-ils particulièrement marqué, qui vous reviendraient à l’esprit ?

« Fort Boyard » est une émission que je regardais et qui m’a marqué. Lorsque l’on m’a proposé d’y participer, j’ai eu un souvenir, je me suis rappelé que, enfant, je m’étais dit que, un jour, je ferai « Fort Boyard ». Ce qui m’avait marqué le plus, comme beaucoup, c’était la salle du trésor, le moment important du jeu.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Attendiez-vous certaines épreuves avec impatience ? A l’inverse, avez-vous certaines peurs, qui vous faisaient craindre plus particulièrement certaines cellules ?

« Fort Boyard » est un dépassement de soi, physique mais aussi mental. A cela, je m’étais préparé parce que j’avais envie de donner le meilleur de moi-même. Après, je n’ai pas de phobie particulière, par contre il y a plein de choses où je ne suis pas super à l’aise. Je dirais que je suis moyen à peu près partout. Il y a des épreuves que je souhaitais faire, notamment la catapulte avec le ballon de basket, « Turbo basket », pour ma fille qui aime bien le basket. Et « Rodéo-Dino » pour mon fils, qui adore les dinosaures.

Un mot sur l’association des « Pompiers Solidaires » que vous défendez ? On peut penser que c’est une source supplémentaire de motivation pour vous, en tant que bénévole, et pour toute l’équipe ?

Tout à fait ! J’ai intégré cette association en 2005, suite au tsunami qui avait touché l’Indonésie l’année d’avant. Je suis quelqu’un d’investi au sein de l’association, j’ai été président de la délégation Bretagne, maintenant je suis vice-président et je suis aussi secrétaire national. J’ai une activité assez importante dans l’asso, notamment sur des missions de développement et d’urgence. Dernièrement, en février, j’étais sur la mission d’évaluation d’urgence pour la Turquie, où il y a eu deux séismes de 7.8. En janvier 2021, j’étais en Arménie, suite à un conflit armé, avec l’équipe de reconnaissance, en mission d’urgence là-aussi. Avant, je suis allé au Liban, après la double explosion sur le port de Beyrouth. Sans oublier Haïti ou encore les Philippines. J’ai donc une expérience en urgence assez importante.

« Fort Boyard » était ainsi un moyen de faire encore quelque chose pour l’association, mais autrement.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Une fois que les caméras ont commencé à tourner, quelles sensations ont prédominé en vous ?

Les émotions sont finalement liées à l’envie de bien faire. On a quand même de la pression, on fait ça pour les autres mais il y a aussi les caméras donc on veut faire les choses correctement. La journée est relativement longue, on commence tôt le matin et on finit tard le soir mais il y a toutes sortes d’émotions qui viennent. Il y a des épreuves que l’on gagne, d’autres que l’on perd et, finalement, jusqu’au bout, on ne sait pas si on va réussir à trouver le mot dans la salle de trésor, permettant ensuite de gagner de l’argent. Donc on a un doute perpétuel tout au long de la journée. Il y a ainsi eu beaucoup d’émotions diverses, fortes et de peur.

On peut penser, à la vue des partenaires qui vous accompagnent, que l’ambiance était, malgré les craintes et les peurs de certaines cellules, plutôt joyeuse ?

Oui, on avait une équipe très soudée, on avait un tempérament de gagnants et la cohésion entre nous était assez importante. C’était une bonne équipe !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Aviez-vous, avant que les caméras ne tournent, demander des conseils à des camarades ayant déjà participé à l’émission ?

Philippe était notre coach, il a un tempérament de gagnant donc, bien évidemment, il nous a conseillés, pour que l’on essaie de faire du mieux possible.

Sans rien en dévoiler, quel principal souvenir gardez-vous du tournage ?

Ce qui m’a marqué, c’est la solidarité et l’investissement de l’équipe. Déjà, du Chef Etchebest, en tant que coach de l’équipe, qui s’est investi personnellement pour que l’on puisse donner le meilleur de nous-mêmes. Je remercie aussi l’ensemble de l’équipe, Diane, Carla, Claude et Thomas. Je retiens que ce sont des gens connus mais qui se sont battus sur le fort pour essayer de récolter de l’argent pour « Pompiers Solidaires ». Je le redis, c’est cette solidarité-là que je retiens. En parallèle, je retiens aussi la gentillesse de la production et des gens qui travaillent sur le fort pour faire tourner cette émission.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Avec le recul, selon vous, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour être un bon candidat sur « Fort Boyard » ?

Je pense qu’il faut être quelqu’un de volontaire, il ne faut pas avoir peur de repousser ses limites. On a tous des parties où on est moins à l’aise mais il ne faut pas hésiter à se dépasser, physiquement et psychologiquement. Un bon candidat, pour moi c’est quelqu’un qui a le désir de bien faire, qui a le désir d’aller au-delà de ses limites et qui a dans son tempérament l’habitude de se dépasser. Sur le fort, c’est aussi de la bonne humeur et de la rigolade. Je pense que tout le monde peut faire « Fort Boyard », à partir du moment où on a le souhait de dépasser ses limites.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Si l’occasion se présente à nouveau, on vous imagine prêt à repartir sur le fort ?

Oui, bien évidemment ! C’était une expérience incroyable pour moi d’aller sur le fort. Si j’avais l’occasion de retourner dans cette émission ou d’aller dans un autre programme en faveur de mon association, je le ferais avec plaisir.

Ce fut une joie, Julien, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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