Fort Boyard : Julien Le Marec évoque sa première participation à l'emblématique émission estivale de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

© Laurent VU - ALP - FTV

 

 

Bonjour Julien,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site !

Vous partez, ce samedi soir, à l’assaut, pour la première fois, du fort. On imagine, à titre personnel, le plaisir et la joie que ce doit être de participer à cette émission emblématique et mythique de France 2 ?

Oui, tout à fait ! « Fort Boyard » est quand même un rêve d’enfant pour beaucoup d’entre nous. Donc la proposition de faire cette émission a été quelque chose d’incroyable pour moi, c’était fortJ. Y participer aux côtés du Chef Etchebest, le parrain de notre association, était un honneur, c’était formidable ! « Pompiers Solidaires » est une association de cœur pour moi donc, bien évidemment, la représenter était quelque chose d’important.

D’ailleurs, certains moments vous avaient-ils particulièrement marqué, qui vous reviendraient à l’esprit ?

« Fort Boyard » est une émission que je regardais et qui m’a marqué. Lorsque l’on m’a proposé d’y participer, j’ai eu un souvenir, je me suis rappelé que, enfant, je m’étais dit que, un jour, je ferai « Fort Boyard ». Ce qui m’avait marqué le plus, comme beaucoup, c’était la salle du trésor, le moment important du jeu.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Attendiez-vous certaines épreuves avec impatience ? A l’inverse, avez-vous certaines peurs, qui vous faisaient craindre plus particulièrement certaines cellules ?

« Fort Boyard » est un dépassement de soi, physique mais aussi mental. A cela, je m’étais préparé parce que j’avais envie de donner le meilleur de moi-même. Après, je n’ai pas de phobie particulière, par contre il y a plein de choses où je ne suis pas super à l’aise. Je dirais que je suis moyen à peu près partout. Il y a des épreuves que je souhaitais faire, notamment la catapulte avec le ballon de basket, « Turbo basket », pour ma fille qui aime bien le basket. Et « Rodéo-Dino » pour mon fils, qui adore les dinosaures.

Un mot sur l’association des « Pompiers Solidaires » que vous défendez ? On peut penser que c’est une source supplémentaire de motivation pour vous, en tant que bénévole, et pour toute l’équipe ?

Tout à fait ! J’ai intégré cette association en 2005, suite au tsunami qui avait touché l’Indonésie l’année d’avant. Je suis quelqu’un d’investi au sein de l’association, j’ai été président de la délégation Bretagne, maintenant je suis vice-président et je suis aussi secrétaire national. J’ai une activité assez importante dans l’asso, notamment sur des missions de développement et d’urgence. Dernièrement, en février, j’étais sur la mission d’évaluation d’urgence pour la Turquie, où il y a eu deux séismes de 7.8. En janvier 2021, j’étais en Arménie, suite à un conflit armé, avec l’équipe de reconnaissance, en mission d’urgence là-aussi. Avant, je suis allé au Liban, après la double explosion sur le port de Beyrouth. Sans oublier Haïti ou encore les Philippines. J’ai donc une expérience en urgence assez importante.

« Fort Boyard » était ainsi un moyen de faire encore quelque chose pour l’association, mais autrement.

 

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Une fois que les caméras ont commencé à tourner, quelles sensations ont prédominé en vous ?

Les émotions sont finalement liées à l’envie de bien faire. On a quand même de la pression, on fait ça pour les autres mais il y a aussi les caméras donc on veut faire les choses correctement. La journée est relativement longue, on commence tôt le matin et on finit tard le soir mais il y a toutes sortes d’émotions qui viennent. Il y a des épreuves que l’on gagne, d’autres que l’on perd et, finalement, jusqu’au bout, on ne sait pas si on va réussir à trouver le mot dans la salle de trésor, permettant ensuite de gagner de l’argent. Donc on a un doute perpétuel tout au long de la journée. Il y a ainsi eu beaucoup d’émotions diverses, fortes et de peur.

On peut penser, à la vue des partenaires qui vous accompagnent, que l’ambiance était, malgré les craintes et les peurs de certaines cellules, plutôt joyeuse ?

Oui, on avait une équipe très soudée, on avait un tempérament de gagnants et la cohésion entre nous était assez importante. C’était une bonne équipe !

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Aviez-vous, avant que les caméras ne tournent, demander des conseils à des camarades ayant déjà participé à l’émission ?

Philippe était notre coach, il a un tempérament de gagnant donc, bien évidemment, il nous a conseillés, pour que l’on essaie de faire du mieux possible.

Sans rien en dévoiler, quel principal souvenir gardez-vous du tournage ?

Ce qui m’a marqué, c’est la solidarité et l’investissement de l’équipe. Déjà, du Chef Etchebest, en tant que coach de l’équipe, qui s’est investi personnellement pour que l’on puisse donner le meilleur de nous-mêmes. Je remercie aussi l’ensemble de l’équipe, Diane, Carla, Claude et Thomas. Je retiens que ce sont des gens connus mais qui se sont battus sur le fort pour essayer de récolter de l’argent pour « Pompiers Solidaires ». Je le redis, c’est cette solidarité-là que je retiens. En parallèle, je retiens aussi la gentillesse de la production et des gens qui travaillent sur le fort pour faire tourner cette émission.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Avec le recul, selon vous, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour être un bon candidat sur « Fort Boyard » ?

Je pense qu’il faut être quelqu’un de volontaire, il ne faut pas avoir peur de repousser ses limites. On a tous des parties où on est moins à l’aise mais il ne faut pas hésiter à se dépasser, physiquement et psychologiquement. Un bon candidat, pour moi c’est quelqu’un qui a le désir de bien faire, qui a le désir d’aller au-delà de ses limites et qui a dans son tempérament l’habitude de se dépasser. Sur le fort, c’est aussi de la bonne humeur et de la rigolade. Je pense que tout le monde peut faire « Fort Boyard », à partir du moment où on a le souhait de dépasser ses limites.

 

© Laurent VU - ALP - FTV

 

Si l’occasion se présente à nouveau, on vous imagine prêt à repartir sur le fort ?

Oui, bien évidemment ! C’était une expérience incroyable pour moi d’aller sur le fort. Si j’avais l’occasion de retourner dans cette émission ou d’aller dans un autre programme en faveur de mon association, je le ferais avec plaisir.

Ce fut une joie, Julien, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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