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Les sphères ennemies 2 : Justine Daaé évoque la pièce qui sera à l'affiche au Festival d'Avignon !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Justine,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

En juillet, vous serez à l’affiche, au Festival d’Avignon, de la pièce « Les sphères ennemies 2 ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être pour vous de participer, pour la première fois, à ce beau Festival ?

Oui, je l’ai déjà fait plusieurs fois en tant que spectatrice. Là, de revenir en artiste est une fierté bien sûr et c’est une joie mais qui n’est pas dénuée de stress ni de trac, par rapport au fait que c’est aussi la pièce de mon compagnon, l’auteur et comédien Jean-Baptiste Thomas-Sertillanges. C’est lui qui l’a écrite, c’est lui qui m’a fait confiance pour porter le personnage de Jane et je n’ai pas envie de le décevoir. J’ai vraiment envie d’être à la hauteur, pour lui, le public et les professionnels qui viendront.

Avec vos mots, comment pitcher ce spectacle ?

On est deux comédiennes sur scène, qui incarnons l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit du cerveau. C’est une image pour dire qu’il y a des gens qui sont plus cerveau gauche, qui sont plus analytiques, qui sont très carrés et les gens qui sont plus cerveau droit, qui sont plus créatifs, plus rêveurs, plus artistes. On incarne donc ces deux facettes de la personnalité d’une seule et même femme, qui s’appelle Mary-Jane. On joue ainsi Mary et Jane, ces petites voix dissonantes que l’on peut avoir dans la tête, face à des choix que l’on doit faire dans la vie, où on n’est pas forcément sûrs de nous, où on oscille entre le bien et le mal, l’ange ou le démon, le cœur ou la raison, le féminisme ou le conservatisme, …Parfois, on est écartelés dans les choix et on incarne donc ces deux points de vue d’une et même femme, qui a des décisions à prendre dans sa vie, à des moments clés. Comme faire un enfant ou pas, faire une carrière corporate ou artistique, se marier ou pas. C’est à ce moment-là que l’on voit ce qui se passe dans le cerveau de Mary-Jane…

Elle va tomber amoureuse, à un moment où elle ne s’y attend pas et les deux hémisphères, les deux rôles vont craquer pour Jonathan, l’homme de la version 1 mais pas pour les mêmes raisons au départ parce que ce ne sont pas les mêmes choses qui leur plaisent chez lui. Une fois marié, se poseront des questions sur les choix à faire et c’est là que l’on va devoir trouver un terrain d’entente…

 

 

Vous y interprétez donc Jane…

Oui, je joue l’hémisphère gauche, l’hémisphère raisonnable, ambitieux, carriériste, indépendant, féministe. L’autre côté est celui de l’artiste rêveuse, sensible, plus femme-enfant, moins carriériste, rêvant plus d’être mère de famille tradi. L’hémisphère droit est joué par Marie-Clotilde Ramos-Ibanez.

Avez-vous eu, pour son interprétation, des sources plus personnelles d’inspiration ?

Le metteur en scène et auteur aime bien nous donner des modèles, ça a été des personnages de séries, de dessins-animés, notamment Jafar de « Aladdin » ou encore « Maléfique » pour le côté vilaine, méchante, afin d’aller chercher cette gestuelle très lente et cette manière de parler très lente aussi, très sûre d’elle, un peu maléfique. C’est ce que j’ai essayé de capter pour mon rôle car j’ai tendance à parler très vite, j’ai dû un peu ralentir mon rythme, être plus posée. Après, je ne vous cache pas que comme l’auteur de la pièce est aussi mon compagnon dans la vie, il s’est également inspiré de qui je suis dans la vie pour écrire le rôle, il y a donc aussi des traits de caractère qui me sont propres et que j’ai pu intégrer dans le personnage.

Même si ce n’est jamais évident à dire en amont, selon vous, qu’est-ce qui pourra plaire aux, on l’espère, nombreux spectateurs qui viendront voir le spectacle ?

En tant que spectatrice, j’avais vu la version 1, celle des hommes et ce qui m’avait plu, c’est l’humour de Jean-Baptiste, c’est très drôle. Il prend des sujets sérieux, qui nous parlent à tous, qui sont des aléas typiques de la vie et il y a quand même un angle humoristique. Ça marche sur moi, j’ai eu de bons fous rires mais on n’est pas là que pour rire, on peut aussi être touchés par l’histoire, par la philosophie qui émane de tout cela. C’est une comédie mais pas potache, elle est aussi intelligente et à réflexion.

 

 

Vous serez en alternance une soirée sur deux avec la version masculine d’ailleurs…

Exactement ! C’est l’histoire de Jonathan, qui est l’homme de Mary-Jane, c’est aussi l’histoire de ce couple, de leur rencontre, de ce qu’ils vont faire de leurs vies. D’un côté, on voit la vie à travers les yeux de Jonathan et de l’autre côté, on verra cette même vie à travers les yeux de Mary-Jane. On vit donc leurs vies à chacun d’eux, à travers les deux hémisphères qui vont parfois se disputer ou être d’accord. Si on a vu la version pour hommes et qu’on l’a aimée, il n’y a pas de raison que l’on ne vienne pas voir la version pour femmes et vice versa. C’est assez complémentaire !

Nous sommes à environ deux semaines de la première, on vous imagine en plein dans les répétitions finales ?

Oui, on est à deux semaines mais j’ai l’impression que le travail est un puit sans fond car plus on travaille, plus on peut améliorer. Au final, on n’arrive jamais à un moment où l’on se dit qu’il n’y a plus rien à faire. Plus on va jouer, plus on va préciser, plus ça va gagner en fluidité, en maturité, en comédie, en rythme. Donc, en soi, on aurait pu continuer à répéter des mois et des mois, ça aurait encore amélioré la pièce mais il y a un moment où il faut se jeter à l’eau. Effectivement, c’est la dernière ligne droite donc on affine tout ce que l’on peut dans la comédie, c’est quand même un rythme très carré, très précis, c’est presque comme quand on joue d’un instrument, où il faut répéter ses gammes. C’est le registre de la comédie qui veut ça, il faut que ce soit vraiment au cordeau. Après, on a aussi des scènes plus dans l’émotion où, là, c’est un autre type de travail, il faut vraiment aller chercher des émotions en nous, il faut se nourrir d’émotions que l’on a vécues pour nourrir le personnage. Je pense à des situations que je n’ai jamais vécues en tant que femme, il faut imaginer ce que ça peut faire quand on nous annonce une très mauvaise nouvelle. Je dois donc aussi me placer parfois dans la peau d’une femme à qui il arrive des choses difficiles, il n’y a pas que de la comédie, il y a aussi un travail plus profond de comédienne sur les émotions.

Il s’agit là de votre première expérience professionnelle sur une scène de théâtre, vous qui êtes habituée des scènes musicales. La vivre avec ce projet doit être sans doute très plaisant ?

C’est plaisant de faire de l’acting, j’en avais fait plus jeune, j’adore jouer, je suis contente d’avoir l’occasion de faire cela aussi. Je suis chanteuse, le chant me nourrit complètement mais j’adore essayer aussi la comédie parce que c’est une autre de mes passions. C’est comme un retour, c’est très plaisant ! Il y a des points communs avec le chant, savoir gérer le trac, avoir une bonne posture, projeter, ne pas perdre l’attention des gens…Je ne suis donc pas non plus complètement tétanisée, grâce à mon expérience en tant que chanteuse.

 

 

Du coup, que peut-on vous souhaiter pour cette pièce ?

J’espère que les gens vont être réceptifs à l’humour de Jean-Baptiste Thomas, qui, pour moi, est quelqu’un d’exceptionnellement drôle. J’espère que les gens vont rire autant que j’ai pu le faire en découvrant les textes.

En complément, un mot sur votre actualité musicale ?

J’ai le projet de ma vie, un projet solo de métal gothique industriel, qui s’appelle « Elyose ». Je suis en plein dans l’enregistrement de mon sixième album. Je me concentre sur le théâtre mais, juste après, je reprendrai ma casquette de chanteuse pour finir cet album, qui devrait sortir à la fin de l’année. Parallèlement, j’ai aussi un groupe de musique, un groupe de femmes, on est trois chanteuses, on vient de sortir notre premier clip, il y a une semaine. C’est aussi du métal, mais plus années 80. Je slalome entre tout ça…

Merci, Justine, pour toutes vos réponses !

 

"Les sphères ennemies 2" : les jours pairs à partir du 8 juillet à 21H15 sauf le 26 juillet
au Théâtre Notre Dame 
En alternance avec "Les sphères ennemies 1" les jours impairs

Publié dans Théâtre

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Laura Charpentier évoque sa belle actualité artistique au Festival d'Avignon !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laura,

Quelle joie de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Au mois de juillet, vous participerez à votre troisième Festival d’Avignon, avec une double casquette, de comédienne et de metteuse en scène. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être de retrouver ce Festival culte du théâtre ?

Surtout en cette période actuelle, post Covid, démasqués, ça fait du bien, même si ça reste une période compliquée. Oui, je suis ravie d’y retourner ! C’est une période de travail intense et ça j’adore. Ce n’est  pas uniquement un plaisir en tant que comédienne mais aussi en tant que spectatrice, souvent, à partir de la deuxième semaine, j’essaie d’aller voir un spectacle par jour. Ce qui permet, même si on le fait déjà tout au long de l’année, de se nourrir d’autres spectacles, de nouvelles créations et découvrir de nouvelles troupes. Oui, je suis vraiment contente d’y retourner, ça va être chouette… Et puis les cigales… et les copains…  C’est vrai, pendant le festival, il y a presque autant de comédiens que de festivaliers donc on croise des copains à tous les coins de rue, c’est trop bien !  Les fins de journées sont chouettes J…un peu festives...mais pas trop.

 

 

Vous serez sur scène avec la pièce « Fake News » que vous interprétez déjà depuis 2019. En quelques mots, comment la pitcher et que dire sur votre personnage ?

« Fake News » est l’histoire d’Edmond, un personnage un peu à la François Pignon, qui se retrouve au chômage, et qui a besoin de manger et de nourrir ses enfants. Alors il se met à cambrioler des villas  des beaux quartiers parisiens. Lors de son deuxième cambriolage, il se retrouve nez à nez avec un propriétaire, Jean-Pierre, qui n’est autre que le présentateur du journal de 20 heures. Cette rencontre improbable va entraîner une discussion entre les deux papas tout en essayant de ne pas réveiller Carmela, la fille de Jean Pierre, qui passe son bac le lendemain.  En réalité, elle est sortie avec des potes pour décompresser du Bac, qui la saoule. C’est sans compter une fake news qui va venir chambouler la vie de ces trois personnages. J’interprète ce personnage, Carmela, qui va rencontrer Edmond, le cambrioleur pas commun.

 

 

C’est une comédie familiale. On s’amuse beaucoup, je chante aussi, avec Pascal, qui joue de la guitare. On jouera au théâtre l’Albatros, dans la salle de l’Alibi, à 21h 15, tous les jours, sauf le lundi. C’est un lieu que nous connaissons bien, nous y étions déjà en 2019, c’était complet tous les soirs. Touchons du bois pour que ce soit aussi le cas cette année.

 

Voici le lien vers la bande annonce : 

https://www.youtube.com/watch?v=wCoKkDReFL0&t=1s&ab_channel=CompagnieVistemboirs

Quels principaux retours vous ont fait les spectateurs depuis le début ?

Souvent, ils nous disent que ça fait du bien, qu’ils ont passé un bon moment, que c’est une comédie intelligente, que ça change… Je joue une fille qui a un rôle un peu différent de celui que l’on donne d’habitude aux filles dans ce genre de comédie.

 

 

J’ai, dans ma tête, un souvenir un peu émouvant : l’an dernier, post Covid, on a fait une date dans un théâtre de Verdure, à Saint André, c’était un retour au théâtre pour beaucoup de gens et, en sortie de scène, une dame âgée est venue nous pleurer dans les bras, pour nous dire « merci, ça fait tellement de bien ». 

En complément, vous effectuez la mise en scène de « A.I.R », un seul en scène…

« Artifices Intelligence et Rires » est un spectacle écrit et interprété par Guillaume Loublier. « Sommes-nous plus proches de nos machines que de nous-même ? ». AIR questionne avec humour l’évolution de l’humanité sous l’effet des technologies.

 

 

Dans un futur de plus en plus « connecté » et « technologisé »,  Jacques vieux philosophe, entreprend une démonstration sur les émotions humaines. Il est accompagné de son robot Simone. Pour appuyer ses propos, il va faire intervenir trois personnages débordant d’humanité et très déjantés. Mais Pierre, son rival de toujours, va perturber la démonstration venant prôner l’homme de demain : l’homme augmenté par la technologie.

 

 

AIR, c’est une rêverie drôle et poétique qui ne prend pas parti mais dont l’objectif est d’inviter à la réflexion, plus que de donner des réponses. La pièce se jouera en Avignon tous les jours, sauf le mardi, à 16h 35, à l’Espace Alya.

La bande annonce est visible sur le lien suivant : 

https://www.youtube.com/watch?v=eGtfF-7Q-HU&ab_channel=GuillaumeLoublier

Pour la mise en scène, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

La chance que j’aie, c’est que Guillaume est mon partenaire de vie, je l’ai suivi tout au long de la création de ce projet.  C’est un comédien incroyable, qui, en plus, est très grand et qui a une présence scénique très forte. Pour la scénographie j’ai fait appel à Lucie Cathala.

 

 

Pour moi, l’idée était quand même de ne pas noyer Guillaume dans une mise en scène trop chargée, donc c’est assez épuré. Il y a trois éléments de décors : une cabine, une table et son robot avec qui il interagit beaucoup, Simone, dont je fais la voix. Au début, j’avais l’inspiration un peu d’un laboratoire de savant fou, style steampunk et plus on a évolué, plus on a épuré. Aussi, on était partis sur des costumes par personnage mais on a enlevé l’idée, on a juste des accessoires pour les identifier. C’est Guillaume lui-même, avec son jeu, qui fait vivre les personnages, on passe de l’un à un autre, sans se poser trop de questions.

Et il  y a la lumière… Avec Martin Gandrillon et Thibaut Hok, nos deux régisseurs, on a fait une création lumières de malade, c’est la lumière qui fait quasiment tout ce qui est de l’ordre de la mise en scène. J’adore les jeux de lumière, les couleurs, le bleu sur scène, on joue beaucoup avec les chauds/froids, les ambiances…Voilà pour la scénographie et mise en scène.

 

 

Pour la direction d’acteur, j’ai surtout aidé Guillaume à choisir les directions que devaient prendre ses personnages. C’est un comédien à la personnalité artistique forte, et mon objectif était de la mettre en valeur. Je voulais conserver son originalité tout en lui apportant ma « patte ».

Sans doute que ces deux cordes artistiques sont, pour vous, riches et complémentaires ?

Oui, c’est génial ! J’écris aussi un peu, j’aime beaucoup. Tout cela me permet de voir les histoires dans leur ensemble, ça permet d’avoir une autre approche du travail et du spectacle. Quand on est comédien, on est sur soi, sur ses partenaires, sur ses scènes. Là, ça permet d’avoir une vision globale de tout, c’est chouette, c’est hyper intéressant. C’est ma première mise en scène, j’ai beaucoup aimé, je trouve que ça permet de travailler différemment, ça permet d’observer les autres travailler. Je fais aussi beaucoup de stages, l’idée est la même. Je vais dire une lapalissade de comédien mais c’est bien réel : quand on est sur le plateau en tant que comédien et que l’on nous donne des indications, on est perdu, on galère et, quand on voit les autres, ça nous permet de comprendre les choses.
En faisant de la mise en scène, ça oblige à verbaliser, à formuler les choses que tu voudrais transmettre, c’est donc un échange qui est hyper riche.

 

 

En conclusion, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

En images, je suis en diffusion bientôt avec la série « Prière d’enquêter », pour France 3. Je viens de participer à un 48h environnement, avec l’équipe géniale de Slipday (. Nous avons collaboré en écriture et en jeu. Voici le lien : 

https://www.youtube.com/watch?v=FDeGUWwa1dM&t=1s&ab_channel=LesfilmsdeSlipday

 

 

A la rentrée, normalement, j’attaque les répétitions pour un seule en scène sur Jean Harlow, on est en discussion avec quelques théâtres. Il y a une autre création pour laquelle on a fait une sortie de résidence cette année, « Ella monologuent », on a trouvé preneur et on jouera certainement en 2023 vers mai-juin. Sans oublier la tournée « Fake News » qui ne s’arrête jamais.

Merci, Laura, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Koh Lanta : Fouzi fait le bilan de son aventure et évoque son départ lors d'une épreuve éliminatoire !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Fouzi,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez à la saison de « Koh Lanta, le totem maudit », actuellement diffusée sur TF1. Les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place ?

Bien sûr ! La diffusion est toujours une période particulière, ça fait du bien de revoir cela, ça me permet de me remémorer des moments encore plus fortement je pense, ce sont des supers souvenirs qui émergent, parfois des moins bons quand on se voit aussi maigre et franchement c’est un peu compliqué de se voir à l’image comme cela. Mais oui, oui, ça nous ravive la flamme du tournage.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Ça fait 10 ans que j’en rêve, « Koh Lanta » est un rêve de gosse, je regardais l’émission quand j’étais plus petit, avec ma mère, avec ma famille, quand on était en vacances en Algérie, à l’époque la diffusion était l’été. Je m’amusais à refaire les épreuves, c’est vraiment un rêve d’enfant de vivre cela. Petit à petit, c’est vraiment devenu un objectif, j’avais aussi à cœur de véhiculer certaines images et de montrer que quelqu’un qui avait une double culture comme moi, ça pouvait être une richesse et pas un fardeau comme ça peut parfois être entendu en France. Et puis faire briller les yeux de mes proches, me dépasser et gagner l’aventure, l’émission.

D’ailleurs, vous étiez-vous préparé d’une manière spécifique ?

Je fais pas mal de sport, après j’ai essayé de faire une préparation un peu plus complète, notamment en termes de natation, d’apnée, de sports un peu plus complets. J’ai essayé de faire d’autres sports. J’avais fait des stages de survie, en Colombie, en Thaïlande, de la plongée sous-marine, cela m’a bien aidé, notamment pour tout ce qui est construction de cabane, pêche,…ça a été utile. Et puis c’est surtout une préparation mentale, « Koh Lanta », c’est vous et les autres, on se met dans une bulle, on essaye d’être positif, de faire en sorte que votre nom ne sorte jamais dans l’urne, que vous fassiez l’unanimité au sein des autres aventuriers.

L’aventure avait démarré sur les chapeaux de roue, avec l’annonce par Denis dès les premières minutes de l’existence du totem maudit. Quelle avait alors été votre réaction ?

Honnêtement, ça fait très peur quand on entend cela. On se dit « ouhlà, mince, on va être mangés à quelle sauce ? ». Surtout on se dit que l’on ne va pas pouvoir être maitre de son destin, contrairement à un autre « Koh Lanta », où si vous êtes bon socialement, stratégiquement, vous pouvez aller assez loin. Là, vous le voyez, mon élimination est quand même liée en partie au totem maudit, ça rabat à chaque fois les cartes. Là, à la fin de l’aventure, vous êtes envoyé sur une épreuve éliminatoire, alors que vous ne le méritez pas forcément puisque vous n’avez pas fini dernier sur l’épreuve précédente. C’est ça aussi qui fait le charme de la saison, à chaque fois on est paniqué à l’idée de savoir à quelle sauce on va être mangé à cause de ce totem.

Concernant l’épisode de votre élimination, on l’a vu, un rebondissement en est en partie à l’origine, avec cette épreuve éliminatoire à trois, aux côtés d’Olga et de Jean-Charles. Lorsque Denis l’évoque, que vous étiez-vous alors dit ?

Alors, étonnement, ça va tellement vite que l’on n’a pas forcément le temps de réfléchir à cela. Mais je me dis quand même qu’il y a des chances que j’y sois. Si j’y vais, ben tant mieux, à ce moment-là de l’aventure, j’avais besoin d’un peu de confiance et de me mettre en avant. Je voulais vraiment y aller, bon, après, on a vu que ça ne m’a pas été favorable. Mais, à ce moment-là, je voulais plutôt y aller. Si je devais y aller, tant mieux, ça me permettait de me mettre en avant et de me donner de la confiance pour la fin de l’aventure. Parce que si je reviens de l’épreuve, je reviens avec plus de confiance et, malheureusement, ça s’est arrêté là.

Au moment d’entendre votre nom, vous n’êtes finalement pas si surpris que cela et vous le prenez presque positivement au final…

Exactement ! C’est vrai que quand Bastien me cite, je me dis que c’est une opportunité pour moi, ça me permet de prouver ma force, ma valeur, moi aussi j’ai envie de me dépasser sur une épreuve. Surtout, je me dis que ça ne sert à rien de le prendre négativement. En général, le positif attire le positif et, de toute façon, je ne peux pas changer la voie de Bastien. Je me dis « Vas y, donne toi à fond, n’ai pas de regret et reviens encore plus fort de l’épreuve ».

Justement, sur l’épreuve en elle-même, qu’est-ce qui, avec le recul, vous a manqué ?

Je dirais du calme, clairement, de la sérénité et le fait de ne pas paniquer. Et puis un peu de cou en plus. C’est étonnant, ce sont des petits détails que les téléspectateurs ne voient pas, à l’épisode 4, on a une épreuve où on est sur des poutres, où on est sur de l’équilibre, là je suis en pleine forme, je ne tombe jamais alors que Jean-Charles, François et Maxime n’arrêtent pas de tomber, on voit qu’ils ne sont pas à l’aise, contrairement à moi. Là, on voit à J+32 de l’aventure, que je n’arrive même pas à tenir  debout. C’est quand même la preuve que le physique, à un moment, dit stop. Je sais que les gens aiment bien dire « le mental, le mental » mais il n’y a pas que cela. Je pense que l’on perd de ses sens et ça se voit. L’équilibre est pourtant un de mes points forts, je l’ai bien travaillé, je pensais être fort là-dessus, je l’ai été jusqu’à la réunification mais après, vous perdez tellement de poids, 69 kilos, je n’avais jamais fait ce poids-là, votre corps n’est pas le même, vous n’avez pas le même sens de gravité, il y a la fatigue, le soleil, on le voit il fait très chaud, après c’est la même chose pour Jean-Charles. De mon côté, vous rajoutez cela plus le fait que je pétais un câble sur ces boules, je suis devenu fou, j’ai même failli arrêter, je n’en étais pas loin,…Donc c’est clair que c’est un peu des deux.

Avec le temps, vous dites-vous que c’est « mieux » de partir comme cela, plutôt que sur une élimination au conseil par ses camarades ?

Pour moi, c’est deux poids deux mesures, il y a deux analyses. D’abord, je me dis « mince, c’est quand même dommage, je ne me fais pas éliminer par les autres », ça veut dire que j’aurais pu aller plus loin, même, si je vais jusqu’à la fin, être choisi par mes pairs parce que je pense que j’avais fait l’unanimité auprès des autres aventuriers, que ce soient les jaunes et les rouges. D’un autre côté, je me dis que c’est quand même noble de sortir sur une épreuve où vous ne vous faites pas éliminer par des gens, où ce n’est pas votre nom qui ressort parce que l’on ne vous aime pas, pour des questions stratégiques…J’ai ces analyses-là, j’essaie de me remonter le moral en me disant que j’ai quand même fait 33 jours, j’ai fini 8è, c’est quand même une belle place. Alors, c’est clair que j’aurais aimé gagner cette aventure mais c’est comme ça.

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de l’aventure ?

Alors, j’ai clairement la première victoire avec les bleus, où on a une impression d’un bulldozer, ça ne se voit pas trop à l’écran, on est tellement à l’aise, on se dit que l’aventure démarre trop bien, c’est magnifique, on est une belle équipe, je me sentais en forme physiquement, c’était une belle émotion de se dire que c’était le premier totem remporté. Un super souvenir pour moi aussi, c’est ce moment avec la pêche où je fais cette dédicace à mon père, il y a tout le côté familial qui ressort, c’est vrai que pour moi c’était important. Le pire souvenir, c’était cette élimination, ainsi que les départs de Samira et de Collin, qui ont été un peu durs pour moi.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter ou à appréhender ?

Clairement, la faim et le froid. La faim parce que l’on n’a rien à manger et c’est hyper frustrant, on a envie d’aller chercher à manger mais quand vous y allez, vous brûlez des calories, vous ne trouvez pas grand-chose donc c’est vraiment le cercle vicieux, vous vous dites que, limite, vous avez passé plus de temps à chercher qu’à manger. Donc c’est compliqué. Et puis le froid aussi. C’est vrai, je me souviens des gouttes d’eau qui nous tombaient dessus tous les soirs, on n’arrivait pas à dormir, on bougeait, il était 2 à 3 heures du matin, on faisait en sorte de bouger pour ne pas avoir la goutte d’eau qui nous tombe sur le visage, afin de pouvoir dormir. Ce sont de mauvais souvenirs, enfin oui et non, ça reste gravé, on se dit que l’on est vraiment passé par quelque chose d’extraordinaire. Mais c’est très fatigant, les nuits sont interminables.

Au quotidien, sur le camp, quelles tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement pouvoir faire ?

J’aimais bien tout ce qui est construction de la cabane et maintien ensuite, c’est vrai que j’en faisais beaucoup, c’est quelque chose que j’aimais bien. Pour moi, c’était important le soleil et ce côté cocon. Et après le côté chasse aussi, j’allais très souvent chercher du manioc, et puis trouver des cocos ainsi que des choses qui nous permettaient de manger un minimum.

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter à nouveau, seriez-vous tenté de refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Oui, bien sûr ! Alors, je mettrais des Snickers et des Bounty dans mon sac J J J, non dans mon ventre plutôtJ. Franchement, je mangerais plus en amont, je suis arrivé fit mais il faut arriver fat en fait, il faut arriver avec 5 à 6 kilos en trop, histoire d’être bien au moment de la réunification. C’est important d’avoir des réserves…Sinon, oui, complètement, c’est une aventure extraordinaire à vivre, on n’en garde que des bons souvenirs, des belles rencontres, j’en vois encore plus au moment de la diffusion. Juste après le tournage, on se dit que ça a été tellement compliqué que non, là quand on voit la diffusion, et les émotions que cela a pu procurer, évidemment oui !

Merci, Fouzi, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Olga nous livre ses souvenirs de son aventure à l'autre bout du monde !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Olga,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta, le totem maudit » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place ?

Oui, absolument ! Le fait, déjà, de revoir l’émission depuis le début, il y a plein de choses que je découvre aussi. Vous savez, il y a des choses que je n’ai pas vues, il y a des choses que je n’ai pas entendues, je découvre aussi complètement un autre univers que je ne connaissais pas. Effectivement, à chaque fois, il y a des épreuves, à chaque fois, il y a quelque chose de fort que j’avais vécu et, oui, j’ai l’impression de les revivre à nouveau.

Pour en revenir à l’origine de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Je suis de la nature un peu de l’amour de l’aventure, de la compétition, j’adore me mettre de nouveaux challenges et aussi me mettre de nouveaux objectifs. « Koh Lanta », quand je l’avais vu à la base, il y a très longtemps quand je suis arrivée en France, je suis tombée complètement amoureuse du concept, de tout ce que ça représente. Aussi le fait de rencontrer de nouvelles personnes, comme cela, dans un moment complètement insolite. Vraiment, je suis tombée amoureuse de ce concept et je me suis inscrite directement. La première fois, je ne suis pas passée et je suis passée un petit plus tard. « Koh Lanta » regroupe tout ce que j’aime, c’est extraordinaire comme jeu.

D’ailleurs, vous étiez-vous préparée d’une manière spécifique ?

Non, je ne me suis pas préparée parce que j’aime aussi la découverte de choses. Physiquement, j’étais déjà prête plus ou moins parce que je suis danseuses professionnelle, donc je me prépare tous les jours malgré moi, étant obligée d’être toujours en forme. Quelque part, physiquement, j’étais déjà plus ou moins en forme, j’ai essayé de me préparer mentalement en me disant « ok, ça va être très difficile donc il va falloir beaucoup méditer le matin pour tenir le coup la journée ». Mais, voilà, on va dire que je n’ai pas forcément préparé quelque chose de particulier. Je voulais vivre cette aventure de A à Z et vraiment découvrir tout.

La saison, on l’a vu, avait démarré sur les chapeaux de roues avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de l’existence d’un totem maudit. Comment aviez-vous réagi à cette information ?

Déjà, je me dis « ok, il y aura toujours un petit quelque chose qui va nous bloquer quelque part, on sera toujours en danger ». D’une, ça fait peur mais, de deux, ça donne un challenge supplémentaire d’éviter le totem maudit. Donc c’est stressant mais, en même temps, l’adrénaline monte dix fois plus.

Lors de l’épisode diffusé mardi dernier, on a pu noter que l’épreuve de confort, avec les obstacles successifs à franchir, sacs sur le dos, a été particulièrement difficile à ce stade-là de l’aventure…

Oui ! En fait, cette épreuve m’a fait penser aussi un peu au parcours du combattant mais avec les sacs en plus. C’était très très difficile. Physiquement, on est vraiment au bout, on est à plus de 30 jours d’aventure, ça commence à être très difficile. C’est vrai que cette épreuve était particulièrement difficile au niveau physique. Mental, ça tient mais physique, ça commence à être difficile, oui.

En trois jours, on a vécu l’épuisement physique puis l’épuisement mental avec l’épreuve d’immunité. Elle était tellement tellement difficile psychologiquement, on était vraiment dans se contrôler, dans ne pas perdre pied, à essayer d’être le plus focus possible, le plus minutieux possible. Entre la fatigue physique et la fatigue mentale, d’être minutieux, c’est impossible. On voit que tout le monde commence à être très énervé, François, même Bastien, quelqu’un d’assez calme dans la vie de tous les jours, pète les plombs, tout le monde est au bout.

Un peu plus tard, vous vous êtes sans doute fait une belle frayeur, avec ce souci à la cheville, à l’issue de cette épreuve d’immunité. Avez-vous craint de ne pas pouvoir revenir dans l’aventure pour défendre votre place ?

Exactement ! Quand je tombe, j’ai toute l’aventure qui défile devant mes yeux et je me dis « mais ce n’est pas possible, j’ai fait tout ça pour me blesser à ce moment-là ». Ma tête me dit « mais non, jamais de la vie, c’est impossible, il va falloir que tu tiennes le coup ». En fait, je pense, d’où vient aussi cela, c’est que, entre la fatigue physique et la fatigue mentale, je dois peut-être lâcher prise tellement fort que je ne fais pas du tout attention ni à mon corps ni au contrôle de ce que je suis en train de faire. Du coup, je me tords la cheville et, par chance, vraiment je ne dors pas la nuit pour avoir les résultats, ils sont bons et je me dis que j’ai vraiment encore une chance d’aller plus loin. Vraiment, je suis très rassurée de revenir.

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ? Vous sentiez-vous pleinement en danger ?

Oui, complètement ! Je me sens à 100% en danger mais « Koh Lanta », c’est une aventure pleine de rebondissements et je me dis que l’on ne sait jamais et que, peut-être, il pourra se passer quelque chose. Du coup, je reviens, je suis très heureuse de revenir, prête à affronter de nouvelles épreuves, physiquement j’étais prête à aller jusqu’au bout, dans ma tête aussi. Mais, en même temps, c’est vrai que j’ai cet arrière-goût qui me dit que ça va être très difficile au niveau des votes.

En plus, les votes ont été très serrés et votre élimination ne s’est pas jouée à grand-chose…

Exactement ! En fait, la seule chose qui pouvait me sauver, c’était peut-être de voter contre Géraldine ou Jean-Charles et essayer d’avoir le même vote, ensuite de tirer la boule. Comme j’étais en pacte avec les deux, je ne me voyais pas les trahir et de retourner ma veste. Du coup, j’ai préféré garder ma parole et me mettre en danger, malheureusement. Mais, au moins, je suis restée sur mes convictions et sur ce que je ressentais le mieux.

Juste après que Denis ait éteint votre flambeau, on vous sent particulièrement émue….

Oui ! En fait, c’est très difficile de quitter l’aventure à ce stade-là. On a passé plus de 30 jours sur le camp, j’ai tellement franchi d’étapes dans cette aventure, à commencer par avoir commencé à perdre tous mes amis, tous mes alliés dès le début de l’aventure, j’ai vécu tellement de choses avec le cœur, aussi d’essayer de survivre comme lors de l’équilibre sur l’eau, ou sur les épreuves avec François…il y a tellement de choses qui se sont passées et là je me dis que c’est la fin. Ça me fait bizarre, je me dis que j’ai presque touché les poteaux, je me demande comment c’est possible. Donc j’ai de la déception, en même temps, je me dis que j’ai quand même tenu longtemps car j’aurais pu partir beaucoup plus tôt. En même temps, je me dis qu’il ne restait vraiment rien pour arriver vraiment au bout. Donc je suis très partagée entre plein d’émotions et je suis assez triste.

Parmi les moments marquants de votre aventure, on peut penser notamment aux lettres de vos proches…Sans doute que cela vous a fait beaucoup de bien ?

Oui ! En fait, le jour où on arrive avec Jean-Charles face à ce coffre, la première chose que je vois, directement, ce sont les lettres. Je ne pense même pas à la nourriture, je me dis que si je pouvais continuer à ne pas manger mais lire la lettre, ce serait le plus beau cadeau, ça me donnerait la pêche, ça me ferait vraiment du bien. Jean-Charles, gentiment, me propose de prendre la lettre, bien qu’il y ait d’autres choses à prendre en priorité. Bien sûr, ça me touche énormément, il y a mon mari qui m’avait écrit, il y a mes amis, du coup ça me fait chaud au cœur, ça me fait du bien, ça me relance à nouveau à aller encore plus loin.

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Alors, je pense que l’un des plus beaux souvenirs est la victoire lors de l’équilibre sur l’eau. Les émotions étaient tellement fortes, j’ai vraiment vécu quelque chose d’extraordinaire. Bien sûr, quand je repense à tout cela, le premier jour d’aventure, sur le bateau, c’était juste exceptionnel, c’était magique. Le jour où nous avons gagné les élastiques avec l’équipe bleue, c’était un moment extrêmement marquant. Les rencontres que j’ai faites avec les aventuriers ont été vraiment géniales, les amis que j’ai trouvés, donc il y a plein de moments marquants. En fait, « Koh Lanta », ce ne sont que des moments marquants et je pense que, à vivre, c’est vraiment exceptionnel, j’ai vraiment de la chance de l’avoir fait.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été le plus compliqué à supporter ou à appréhender ?

Au quotidien, la survie est très difficile, vraiment. De ne pas pouvoir manger, c’est difficile mais c’est quelque chose encore que j’ai géré. L’humidité, la pluie, le froid, c’est quelque chose de très très difficile à vivre, ça nous épuise, on n’arrive pas trop à dormir, c’est quelque chose qui est difficile à vivre tous les jours. Evidemment, la perte de mes alliés, petit à petit, m’a vraiment bouleversée, ça m’a vraiment fait mal au cœur de voir mes amis partir un à un, de ne rien pouvoir faire pour les sauver, ça m’a marquée beaucoup.

Sur le camp, quelles principales tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement pouvoir faire ?

J’ai adoré couper les cocos avec Anne-Sophie, quand on s’est retrouvées, aller ramasser les cocos, essayer de trouver les meilleures cocos, qu’elles soient bonnes. En gros, c’était un moment extrêmement génial, ça voulait dire que l’on allait manger du coco, bien que l’on n’en pouvait plus, c’était quelque chose de très très bon. Aussi de partager ce moment, de couper les cocos, de les partager entre la tribu, ça a toujours été un petit moment convivial que l’on aimait bien faire.

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter à nouveau, auriez-vous l’envie de refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Vous savez quoi ? Je ne refais pas mon sac, j’y vais direct J J J. Mais, oui, évidemment ! N’importe quel aventurier, je sais que l’on est tous prêts à aller refaire cette aventure. C’est vraiment un moment extrêmement dur mais tellement insolite, tellement unique à vivre, il faut le vivre absolument. Je pense que n’importe quel aventurier vous dirait « oui, je repars direct ».

Merci, Olga, pour toutes vos réponses !

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Je t'aime, filme-moi ! Sortie du long-métrage le 15 juin : Karine Ventalon nous raconte cette chouette aventure artistique et humaine !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Karine,

Quelle joie de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Le 15 juin prochain, vous serez à l’affiche du long-métrage « Je t’aime, filme-moi ! ». Vous êtes actuellement en pleine tournée promotionnelle, pour présenter le film en avant-première dans différentes villes de France. On imagine le plaisir que ce doit être de vous retrouver et surtout d’avoir l’opportunité d’aller à la rencontre du public ?

Tout à fait ! C’est un vrai bonheur de se retrouver avec Alexandre Messina, le réalisateur du film et Michel Crémadès, l’un des acteurs principaux. Nous retrouvons la complicité que l’on avait sur le tournage comme si nous nous étions quittés la veille. Nous sommes en tournée promo, puisque le film sort donc le 15 juin prochain. Nous sillonnons la France pour assister aux avant-premières et prendre la parole après le film pour répondre aux questions des spectateurs. Il est vrai que cela fait du bien de voir les réactions du public à chaud, de les « cueillir » en quelque sorte.

Après cette période Covid, avoir un film qui parle d’amour et de pouvoir échanger avec le public, cela est très appréciable. Le film aurait dû sortir il y a deux ans et sa sortie a été décalée puisque les salles de cinéma étaient fermées. Bien sûr nous étions tous extrêmement déçus, puis finalement, ce n’est peut-être pas plus mal qu’il sorte maintenant parce que les gens ont davantage besoin aujourd’hui de sujets comme celui -ci, qui parlent à tout le monde, dans lesquels tout le monde se retrouve, nous avons besoin de nous reconnecter les uns aux autres et de plus que jamais nous écouter, nous prendre (enfin) dans les bras et de nous dire je t’aime …ou pas !

Cela donne lieu à des débats et des rencontres très intéressantes, on voit bien aussi qu’après chaque représentation, le public reste avec nous pour continuer à discuter, parfois même plus de 2h après la projection. On se dit qu’on a touché les gens et rien ne peut nous faire davantage plaisir !

Avec vos mots, comment décrire ce long-métrage ?

Pour le pitch, il s’agit de deux réalisateurs un petit peu has-been, joués par Christophe Salengro (Pierrot), qui malheureusement nous a quittés depuis et Michel Crémadès (Frédot), qui décident de partir sur les routes de France pour filmer des déclarations d’amour et aller les porter à leurs destinataires. Sur leur chemin, ils rencontrent une nana un petit peu punk dans le look, et à la fois extravertie et secrète de caractère, Luce (que j’ai eu le plaisir d’interpréter), elle va venir se greffer à ce duo improbable et sillonnera les routes avec eux…

 

 

C’est un film atypique, puisqu’il s’agit d’une fiction-documentaire et non d’un docu-fiction comme on en a l’habitude. C’est-à-dire qu’il y a toute une partie fiction, avec principalement Christophe, Michel et moi. Puis la partie interview de déclarations d’amour, avec des personnalités connues du grand public telles que Pierre Richard, Michel Leclerc, Baya Kasmi, Thomas Dutronc, Zinedine Soualem, Bernard Menez, Radu Mihaileanu, Lionel Abelanski, Firmine Richard, François Féroleto, Pierre Santini, Bruno Putzulu, Stéphane Freiss, Patrick Braoudé, Lâam , Patrice Laffont…la liste est longue ! (Rires) ainsi que des anonymes qui se sont également prêtés au jeu des interviews face caméra. Il s’agit donc d’un format de film que l’on n’a pas l’habitude de voir et encore moins au cinéma.

Ce film est aussi une déclaration d’amour au cinéma puisque Pierrot (Christophe Salengro) et Frédo (Michel Crémadès) sont réalisateurs et prennent naïvement leur rôle très au sérieux dans le film.

Les réponses formulées lors de ces interviews sont donc spontanées, elles ne sont ni travaillées, ni répétées, ni écrites à l’avance…

Tout à fait ! C’est ce qui est beau ! Le réalisateur a saisi l’instant. Si quelqu’un hésite, bafouille, a un rire gêné, …cela donne lieu à plein de réactions, c’est très intéressant. C’est pour cela qu’il ne fallait jamais faire de deuxième prise, il ne fallait pas que les gens construisent quelque chose ou qu’ils se reprennent en pensant à leur image. C’est pour cela aussi que j’aime beaucoup ce film, on est sur quelque chose de vrai, de simple, d’authentique, on n’essaie pas d’en mettre plein la vue. Il n’y a pas d’effet spéciaux et il n’y avait ni maquilleur ni coiffeur sur le tournage. On voulait vraiment suivre ces deux réalisateurs dans leurs tribulations, suivre leurs errances et interviewer de « vraies » personnes. A ce sujet, il pouvait arriver qu’Alexandre laisse tourner la caméra et nous laisse improviser. Donc même pour la partie fiction nous avions une certaine liberté et je peux vous dire qu’avec mes formidables partenaires, nous nous en sommes donnés à cœur joie… Même si bien évidemment tout cela était encadré par Alexandre.

 

 

Quels principaux retours avez-vous pu avoir du public à l’issue des projections ?

Tout d’abord, à la fin du film avant de prendre la parole, j’ai toujours une pointe de stress parce qu’un film c’est une aventure humaine, on donne de soi et on voudrait que le film plaise à tous ! Oui je sais … (rires). Par conséquent, nous avons été contents de voir l’émotion qu’il suscitait. Il y en a beaucoup qui nous ont dit avoir besoin de quelques minutes pour se remettre avant de parler. Ils s’étaient laissé embarquer, il faut aller le voir en se laissant porter par l’histoire, par l’émotion, par les témoignages.

Ce qui marque aussi le public, ce sont certaines anecdotes, certains témoignages qui leur parlent, qui leur rappellent des choses, cela ouvre aussi des discussions entre eux. Quand il y a des couples, souvent la femme ou le mari demande à l’autre ce qu’il ou elle aurait répondu. Ce sont des petites choses simples et authentiques, qui font du bien après cette période Covid. C’est ce qui ressort… On nous dit que c’est un film qui fait du bien ! Et qu’il devrait être projeté dans les lycées ou les maisons de retraites en plus des salles de cinéma, comme une sorte de remède anti -morosité !

Le film a été tourné il y a plusieurs années et vous en avez découvert le résultat final qu’à la première projection au public. Quelles sensations cela procure-t-il de s’y replonger aussi longtemps après ?

Effectivement la partie fiction s’est tournée il y a six ans sur une huitaine de jours puis il a fallu trois bonnes années au réalisateur pour réaccueillir les différents témoignages, oui Alexandre a vraiment sillonné la France tout comme ses personnages afin de filmer des déclarations d’amour ! Puis les deux années covid ont donc décalé sa sortie.

 

 

Le découvrir presque six ans plus tard est plutôt agréable parce que, du coup, on se remémore certaines scènes que l’on avait presque oubliées ! Surtout, nous avions tous une émotion particulière puisque Christophe nous a quittés avant la fin du tournage. Le réalisateur avait fait des pirouettes dans la partie fiction, puisqu’il manquait des scènes, adaptant ainsi le scénario initial. Nous avions donc aussi cette émotion particulière de redécouvrir certains plans du film avec Christophe, nous remémorant certaines scènes qui nous ont touchés ou fait rire. Cette émotion-là s’est rajoutée au fait de découvrir le film longtemps après.

A titre personnel, comment avez-vous perçu les réponses des interviewés ? Avez-vous été, vous aussi, étonnée de ce que vous avez pu entendre ?

Oui, il y a des témoignages qui sont magnifiques, il y en a qui sont drôles, touchants, hésitants, surprenants, timides, assumés et tellement divers et variés. Il y a des témoignages de jeunes, de moins jeunes, de personnes de toutes les cultures ... Aussi on nous dit qu’il y a un bel équilibre entre la partie fiction et la partie interviews et que le tout s’articule très bien.

 

 

Vous êtes en plein dans la tournée promotionnelle, vous allez, tout au long de ce mois de juin, vous rendre dans différentes villes et même en Festival…

Des projections tombent un petit peu aux quatre coins de la France, on a l’impression de rester dans la continuité de l’esprit du film, en allant justement à la rencontre des « vrais » gens, du public, en accompagnant ce film lors des avant-premières et en recueillant les premières impressions de spectateurs.

Nous avons commencé par la Bourgogne et le Loiret, où énormément de scènes du film ont été tournées. C’était important pour nous. Les gens du coin avaient participé en tant que figurants et des lieux de vie avaient été filmés, chacun a pu découvrir avec joie ces images. C’était donc important que les premières avant-premières soient là-bas. Ce film ayant été principalement financé via Ulule, beaucoup de bénévoles et d’associations de la région s’étaient investis, c’était important de leur projeter le film un peu en exclusivité. D’autres scènes ayant été tournées à Paris, une projection de sortie du film sera prochainement aussi organisée dans la capitale ainsi que dans plusieurs villes de France. Notamment à Lens, ville d’origine de notre Christophe Salengro, une projection en compagnie du maire de la ville et de ses proches ainsi que quelques-uns de ses collègues de Groland sera organisée. « Je t’aime, Filme-moi ! » est le dernier long métrage dans lequel Christophe a tourné.

Qu’aimeriez-vous rajouter ?

Je profite que vous me donniez la parole pour remercier Alexandre de m’avoir confié ce si joli rôle à contre-emploi…Luce est punk, elle parle très fort et serre la main « comme un bonhomme ». J’aime son franc- parler, elle vit dans sa camionnette et se déplace aux grés de ses envies et des rencontres, elle est très roots et très libre même s’il semble qu’elle fuit quelque chose…ce qui fait d’elle un personne grande gueule avec une cassure et une sensibilité, très intéressant à interpréter.

 

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la sortie officielle du 15 juin ?

Beaucoup d’entrées bien sûr ! On aimerait que ce film puisse trouver son public et faire son chemin. Plus il y a du monde, plus on en parle, plus effectivement les cinémas auront envie de nous programmer et plus il y aura de copies à travers la France.

Merci, Karine, pour toutes vos réponses !

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Le rencard : Alice Duin évoque la pièce de théâtre, actuellement à l'affiche à la Divine Comédie !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Alice,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, en alternance les samedis, à la Divine Comédie, de la pièce « Le rencard ! ». A titre personnel, après la période compliquée que l’on vient de traverser, on imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être pour vous de monter sur scène, en plus pour la première fois ?

Oui, tout à fait ! Le confinement, en fait, m’a permis, finalement, de me dire que c’était vraiment ce que je voulais faire et de me donner les moyens de cela. J’avoue que quand Leslie m’a appelée, c’était un peu comme un cadeau qui tombait du ciel…après deux ans d’attente, ça arrive donc c’est hyper agréable et ça me motive encore plus pour la suite.

Avec vos mots, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

Un homme, Léo, a l’habitude d’enchainer les histoires d’un soir et il arrive à un moment de sa vie où il a envie de se poser, où il veut trouver la femme de sa vie pour fonder une famille. Ca fait quelques mois qu’il discute avec Gladys, que j’interprète. Ils se sont rencontrés sur internet et la pièce commence le soir de ce fameux premier rencard entre eux deux.

Il s’avère que la sœur de Léo, Arielle, habite sur le palier d’en face, c’est une sœur très envahissante et donc, forcément, ça ne va pas se passer comme prévu, ça ne va pas être un rencard très tranquille. Une autre femme, Ketty, va également arriver dans cette soirée, elle a aussi une très forte personnalité. Donc Léo va être entouré de trois femmes pendant cette soirée, qui vont lui en faire voir de toutes les couleurs.

 

 

On l’a dit, vous y interprétez Gladys. Qui est-elle, quelles sont ses principales caractéristiques ?

Gladys a une très forte personnalité mais différente de celles d’Arielle et de Ketty. En fait, elle réfléchit à côté. On ne peut pas dire qu’elle soit idiote mais elle va s’arrêter sur des mots, dans une conversation, sur lesquels personne ne s’arrêterait, sur des petits détails qui, pour elle, prennent une grosse proportion. C’est aussi quelqu’un qui va droit au but dans ce quel veut. En fait, elle vient voir Léo, c’est son rencard, elle veut finir avec lui, c’est son but de la soirée. Ce n’est pas quelqu’un de timide, elle veut Léo, elle va tout faire pour l’avoir.

Vous êtes en alternance, sur ce rôle, avec Floriane Muller. On peut penser qu’un travail en commun a été fait sur ce personnage ? Avez-vous eu d’autres sources complémentaires plus personnelles d’inspiration ?

Je suis venue voir comment la première équipe travaillait, ce qu’elle faisait. Comme c’est ma première au théâtre, en fait, au départ, je me disais que j’allais m'inspirer de Floriane. Mais Leslie m'a dit d'utiliser ma personnalité pour construire le personnage. Donc je suis partie sur autre chose sans vraiment savoir où j'allais atterrir et au final, ça fonctionne bien. Ce que j'ai beaucoup aimé dans le personnage de Gladys, j'en parlais, c'est qu'elle pense à côté, et ça m'amuse beaucoup. Parfois elle sort des trucs et on se demande "Mais pourquoi ? Où va-t-elle chercher ça ?". J'adore ce décalage et je prends beaucoup de plaisir à le jouer. Dans la vie de tous les jours, je peux parfois rester bloquée sur des détails de conversations que j'ai entendues et cogiter assez longtemps dessus, donc mon inspiration, je ne suis pas allée la chercher très loin... 

Après, comme Gladys est quelqu’un qui peut être très dévergondée, extravertie, ce que je ne suis pas dans la vie, j’essaie vraiment de m’amuser à faire cela sur scène. Parce que c’est là où j’ai le droit de le faire. Je sais que, pour la première, j’avais l’excitation d’entrer sur scène, d’être sur les planches et ça m’a beaucoup plu de me dire « j’ai le droit de tout, je suis Gladys J ».

 

 

Quels principaux retours avez-vous pu avoir du public, notamment à l’issue de la représentation ?

Je viens de jouer ma cinquième, les gens se marrent, c’est hyper appréciable, les rires nous portent beaucoup.

C’est votre première expérience théâtrale. Quels sentiments prédominent en vous après ces quelques dates ?

De l’excitation et l’envie de revenir. J’ai envie de me retrouver dans les loges. Je ne suis pas la première à entrer sur scène, du coup j’aime entendre les rires que les autres ont, cela me permet aussi de me chauffer. Quand je suis sur scène et qu’il y a un retour du public, c’est génial, ça fait du bien, ça pousse ! La pièce dure une heure et dix minutes, c’est hyper excitant, ça procure beaucoup d’énergie. Après chaque représentation, je ne dors pas avant deux heures du matin…

En fait, le stress que j’avais sur ma première m’a beaucoup portée, justement, à être Gladys dans cette excentricité qu’elle a. Je voudrais ne pas perdre cela parce que le stress que j’ai n’est pas bloquant, il amène beaucoup d’énergie et de couleurs au personnage.

 

 

L’alternance est totale, entre vous et Floriane mais aussi sur le reste de la distribution. Vous n’avez donc pas forcément toujours les mêmes partenaires sur scène. En fonction de l’équipe, il y a sans doute de petites différences et donc de petites adaptations nécessaires…

Oui et c’est hyper agréable de se dire que chaque soir va être différent. Leslie, en travaillant, voulait vraiment que l’on cale certaines choses pour ne pas être trop perturbés quand on alterne. Mais, quand on change de partenaire, forcément l’énergie est différente et je réagis différemment en fait. J’ai l’image de Ketty, qui est jouée soit par Sevy, soit par Déborah, c’est pareil, elles ont une touche, une énergie qui sont différentes et je pense que mon personnage, sur scène, a un comportement différent en fonction de la partenaire présente en face. Sevy va plus me piquer à certains moments donc je réagis forcément différemment que si c'était Déborah. C’est la même chose mais en étant différent, c’est paradoxalJ.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure qui est naissante ?

Que ça continue ! On joue jusqu’au 31 juillet et on aimerait que ça reparte à la rentrée, en septembre. J’aimerais faire d’autres spectacles aussi. Egalement que d’autres projets à l’image arrivent. En tout cas, c’est une super belle expérience et je suis hyper contente de la vivre, je remercie beaucoup Leslie de m’avoir fait confiance !

Merci, Alice, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Prime Video : Romain Bouchenot fait le bilan de l'édition 2022 de Roland-Garros, qui vient de s'achever !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Romain,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le tournoi de Roland-Garros a battu son plein sur les antennes de Prime Video. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela a dû être pour vous de retrouver les allées et courts de la porte d’Auteuil ?

Oui, oui, c’était très sympa. Je suis Roland-Garros depuis pas mal d’années, je l’ai fait longtemps avec Eurosport quand ils avaient les droits. Donc j’ai pu commenter pendant trois ans sur place, entre 2016 et 2018. En 2019, je faisais les interviews sur le court, c’était très sympa aussi, un autre exercice. Depuis 2021 et donc cette année, j’ai fait commentateur sur Prime. Oui, c’était super ! C’est génial déjà d’être sur place et c’est vraiment sympa de voir l’ambiance, de voir que les gens reviennent à Roland, de commenter des matchs intéressants avec des consultants extraordinaires que j’ai idolâtrés toute ma jeunesse, c’est vraiment un bonheur !

Cette année encore, le dispositif Prime Video a été très riche et très complet, du court Simonne-Mathieu à la Night Session, en passant par des émissions en direct….

Exactement ! Je trouve qu’ils font un super boulot, c’est bien cadré, tout le monde a son rôle bien défini, on a l’apport de consultants qui sont hyper pertinents et très bons dans leur rôle. Ces deux éditions sur Prime Video sont, pour moi, des réussites.

D’ailleurs, concernant le commentaire en lui-même, avez-vous des petites préférences plus personnelles ? Notamment quant aux moments choisis pour prendre la parole, entre les échanges ou plutôt pendant ceux-ci ?

Pendant, on évite, après certaines fois, on est un peu dans l’obligation de continuer une phrase ou une explication…Sinon, ce sont des rôles assez définis. En tant que journaliste, je prends le lead sur le commentaire, dès le départ c’est moi qui prends la parole et j’essaie de mettre en avant le consultant, de lui poser des questions. Après, nos consultants sont rompus à l’exercice donc ils connaissant bien leur rôle aussi. Chacun reste à sa place, j’évite de donner trop mon avis sur le tennis pur mais j’essaie plutôt d’aller chercher quelque chose chez le consultant qui pourrait éclairer nos abonnés. Même si j’aime bien parfois titiller la personne avec qui je commente, comme il y a une vraie connivence entre nous – ce sont des gens avec qui j’ai beaucoup bossé aussi sur Eurosport -, on arrive à passer un bon moment et on essaie de le faire passer aussi aux téléspectateurs.

On le sait, pendant le tournoi, les journées sont très intenses. On peut, du coup, penser que votre rythme l’a été tout autant ?

C’est intense, oui, parce qu’une fois que le tournoi commence, on bosse à peu près tous les jours. On ne voit pas le temps passer parce que c’est super intéressant. En gros, on a un ou deux matchs à commenter par jour, on arrive vers 9h pour se faire tous maquiller, ce qui rallonge un petit peu les journées. Mais vous savez, dès que ma journée était terminée, je restais à Roland-Garros jusqu’à la fin de la Night Session pour regarder les matchs, j’aime tellement le tennis que je n’ai pas l’impression d’être en train de travailler. De manière générale, dans tout ce que je commente, je n’ai pas l’impression d’être au travail, j’adore mon boulot et ça ne reste que du plaisir, jamais je me dis, le matin, que ça va être une journée pénible.

Plus personnellement, quelle est votre méthodologie de préparation en amont de l’antenne et, en off, tout au long de la journée ?

Je fonctionne en regardant les matchs, je suis un fan de tennis, je regarde la plupart des tournois, je connais les joueurs puisque je commente ce sport depuis 2016. Je n’ai pas besoin de me faire des fiches approfondies des joueurs, j’ai beaucoup de choses en tête. Par contre, je vais regarder ce qu’ils ont fait cette année particulièrement, les face-à-face entre les deux joueurs, leurs résultats à Roland, leurs résultats en grands chelems, pour essayer d’avoir des choses à dire assez précises. Mais, de manière générale, je connais les joueurs, je ne dirais pas que ma préparation est courte, au final elle est plutôt longue et intense sur l’année à regarder les matchs et ça évite de devoir passer énormément de temps avant un match pour le préparer.

Sportivement parlant, quel regard portez-vous sur cette édition 2022 ?

Il y a eu deux tournois. Un tournoi masculin qui a été assez exceptionnel puisque tous les meilleurs étaient au rendez-vous. Il y a eu des grosses confrontations. Malheureusement, le tirage au sort a fait que la finale était moins intéressante parce que tous les meilleurs étaient dans le haut du tableau mais on a eu des matchs de dingue, avec Nadal face à Auger-Aliassime notamment. Le match de Gilles Simon a aussi été super sur le court Simonne-Mathieu, l’hommage à Tsonga a été vraiment bien. Ce fut une super édition chez les messieurs, il y a eu des gros matchs, beaucoup d’intensité, une belle histoire avec Nadal, la confrontation avec Djokovic qui a tenu ses promesses. C’était magnifique du côté des hommes. Chez les dames, malheureusement Swiatek est tellement au-dessus des autres…il va falloir que les autres se mettent au niveau, sinon on risque de la voir en finale de tous les tournois du grand chelem.

En complément, sur quels autres programmes et antennes pourra-t-on vous retrouver prochainement ?

En tant que pigiste, je n’ai pas vraiment de planning défini, je commente pas mal de golf sur Canal et de tennis sur Eurosport. Je pense peut-être aux tournois de préparation de Wimbledon. Puis la tournée américaine, ainsi que l’US Open. Après, j’espère d’autres sports également. J’ai présenté une émission de ski, un peu en remplacement, l’an passé, « Chalet Club » sur Eurosport, j’aimerais bien en refaire un peu l’année prochaine, je fais de la coupe de France de foot aussi, bref j’ai un planning assez chargé et diversifié. C’est vraiment pour cela que j’ai choisi ce boulot.

Vous enchainez régulièrement d’un sport à un autre. Cela doit être bien sûr plaisant mais aussi très complémentaire ?

Oui, oui, c’est pour ça que j’aime ce métier. J’ai eu quelques propositions de contrat à Canal, notamment pour le golf. Je n’avais pas spécialement envie de ne faire que ça, j’adore commenter ce sport, c’est toujours un plaisir de bosser avec eux mais j’ai toujours été intéressé par le sport en général. Donc j’aime bien pouvoir faire des sports différents, avec un rythme de commentaires qui l’est également – ce n’est pas la même chose de commenter du foot, de présenter du ski ou de commenter du tennis voir du golf. Il y a une réelle remise en question à chaque fois, il faut se replonger dans le sport, travailler en amont, ce que j’aime bien. Oui, je suis un fan de sport donc pouvoir faire cela est vraiment un plaisir. Ça me permet aussi de rencontrer des consultants de sports différents, d’enrichir mes connaissances sportives auprès d’eux, oui, c’est un pur bonheur.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de la saison en cours ?

Que ça continue comme ça, franchement tout se passe bien. Alors c’est vrai que, en tant que pigiste, on aimerait toujours bosser un petit peu plus parce que l’on passe derrière les titulaires de chaque chaine mais là, j’ai eu un super rythme depuis le début de l’année, j’espère que ça va continuer comme cela. Surtout, que je continue à prendre du plaisir à commenter avec ces gens-là et à commenter des grands évènements, comme j’ai la chance de le faire assez souvent.

Merci, Romain, pour toutes vos réponses !

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La peau d'Elisa : Elina Gaumondie et Julie Macqueron évoquent leur pièce de théâtre actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elina, bonjour Julie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes respectivement comédienne et metteuse en scène de la pièce que nous allons aborder pendant l’échange.

La pièce « La peau d’Elisa » est actuellement à l’affiche, au théâtre Les Déchargeurs. Après la période compliquée que l’on a connue, ce doit sans doute être une joie et un plaisir de rencontrer le public ?

Elina : Oui, effectivement, c’est vraiment l’apothéose de pouvoir jouer et enfin pouvoir présenter notre pièce au théâtre des Déchargeurs. C’est un projet qui a été rythmé par, malheureusement, les confinements, le Covid, les reports, les annulations, on a vécu beaucoup de moments difficiles.

Julie : Normalement, la première série de 12 dates devait être en octobre 2020, finalement ça avait été reporté. Quelques mois plus tard, on a fait une date puis les théâtres ont refermé, ça a été annulé. Les projets qui reprennent, revenir au théâtre, avoir du monde, ça fait du bien.

Elina : Il y a vraiment eu de la frustration, pour ma part, même de la colère, de la tristesse énorme et un gros questionnement : est-ce qu’on va vraiment pouvoir, à un moment, remonter sur les planches ? Est-ce qu’on va pouvoir vraiment montrer ce spectacle  ? Est-ce qu’il va vraiment voir le jour ? Alors qu’on était prêt.es…!!! On a refait des répétitions, forcément et je crois que tous ces évènements ont nourri d’une certaine manière la mise en scène. Notre rapport aux spectateur.trices, ces retrouvailles avec le public ont été encore plus approfondis, je pense, grâce, ou à cause,  des confinements.

 

@ Sarah Cotten

 

Avec vos mots, comment pitcher ce spectacle ?

Julie : « La peau d’Elisa », c’est une femme qui raconte des histoires d’amour, différentes histoires, différents amour, dont on ne sait pas si elles lui appartiennent ou pas. Elle a besoin de les raconter pour sauver sa peau. 

Elina : Elle a un “je” qui est un petit peu déstabilisant, au début, pour les spectateurs.  Tantôt une femme, un homme, une personne âgée…Elle pose beaucoup de questions au public pour lui demander régulièrement s’il comprend bien, si elle raconte bien et s’il voit des différences notables sur sa peau depuis le début de la représentation. 

Julie : Il y a des interactions avec les spectateur.trices, du moins s’ils.elles le souhaitent. Il y a des représentations où il n’y en a pas. Ce n’est pas un spectacle interactif dans le sens où on ne fait monter personne sur scène et on ne force pas les gens à parler s’ils n’ont pas envie mais, en tout cas, il y a plein de portes et de fenêtres ouvertes où, s’il.elles le souhaitent, il.elles peuvent répondre ou prendre la parole.

 

 

Après plusieurs dates à l’affiche, quels premiers retours avez-vous pu avoir du public ?

Elina : On a eu des retours extrêmement chaleureux, des personnes qui étaient très touchées, certaines histoires ont même bouleversé des gens. Chacun.e va trouver une histoire qui va peut-être lui parler plus que les autres, parce que ça fera écho à un souvenir personnel. 

Julie : Je dirais même plus largement, qu’il s’agit d’histoires d’amour de rencontres, de coups de foudre, de frissons, de cœurs qui battent. Il y a quelque chose d’universel, chacun.es peut être touché.es. L’amour est bien une des choses que l’on partage quel qu’il soit et quelle que soit sa forme. Il y a des gens qui en sortent bouleversé.es, il y a aussi des gens qui en sortent très heureu.ses, optimistes. Selon l’humeur du jour, le spectacle peut être reçu très différemment.

Elina : On a aussi eu cette grande chance, qui est que lors des deux premières représentations, au théâtre des Déchargeurs, on a pu organiser deux évènements spéciaux. D’une certaine manière,la pièce a continué après le spectacle, je suis restée dans mon personnage d’Elisa, Jean-Baptiste le comédien qui est avec moi et qui dessine aussi sur scène, a pu dessiner les gens et leur proposer de repartir avec leur croquis. Il y a eu vraiment toute une sorte de happening, durant lequel le public a pu venir continuer à raconter ses propres souvenirs amoureux à Elisa. On a la chance d’avoir pu enregistrer cela, le filmer. Ça a été un vrai moment d’échanges merveilleux, le public a été extrêmement généreux, j’ai reçu des histoires magnifiques qui m’ont bouleversée, ils.elles ont vraiment participé.es à la suite de la pièce. C’était super d’avoir ces moments magiques, hors du temps.

On ne l’a pas encore dit, Elina, en plus d’être sur le plateau, vous accompagnez aussi Julie à la mise en scène…

Elina : Je dirais que le terme de “co- mise en scène” est surtout là parce que, je suis la porteuse du projet, j’ai découvert le texte, j’ai eu envie d’en faire quelque chose, de le monter, j’en suis tombée amoureuse. J’ai proposé l’aventure à Julie, dont je connaissais le travail et la sensibilité artistique, et avec qui j’avais très envie de travailler. Je suis arrivée avec des idées, évidemment, des propositions puisque j’avais rêvé sur ce texte. 

Au fur et à mesure des répétitions,cette passation s’est faite naturellement. J’avais amené des idées de base et Julie m’a ensuite emmenée dans son univers. Etant sur le plateau,la mise en scène, le son, la direction d’acteurs,  c’est Julie.

Julie : Il fallait lâcher prise, se laisser diriger, ce qui n’empêche pas de discuter des axes pris.

Elina : C’est elle qui a le dernier mot là-dessus et je lui fais totalement confiance.

 

@ LifeStream

 

Pour vous, Julie, sans doute que ces textes, très beaux, ont été très inspirants pour la mise en scène ?

Julie : Je ne voulais pas aller dans l’effet de mise en scène, au risque de perdre le texte. Ce que l’on veut mettre au centre, ce sont les mots de Carole Fréchette. Comment les mettre en valeur ? De manière très poétique ? ou très concrète ? Nous avons décidé de nous amuser à jongler entre les deux … On a essayé plein de choses, on a changé, changé, changé et, là, je pense que l’on s’approche de la forme finale. Même si, avec le recueil de témoignages des spectateur.trices des représentations précédentes, on est encore en réflexion sur l’intégration de ces souvenirs. Le tout sans dénaturer le travail de l’autrice.

Elina : Pour le moment, l’enregistrement du public précédent se fait entendre lors de l’entrée spectateurs. Quand le public entre, il y a une bande son, on entend les anciens publics des représentations précédentes et leurs échanges. Le spectacle commence donc dès que le public passe la porte.

Julie : Chaque représentation est unique. Dans ce que l’on a voulu faire, le public repart avec un petit secret supplémentaire de ce que les autres spectateur.trices donnent ce soir-là. 

Elina, concernant l’interprétation, avez-vous eu des sources complémentaires d’inspiration ?

Elina : Déjà, j’essaye de ne jamais oublier que ce sont de véritables histoires d’amour qui sont racontées. Nous avons à cœur d’honorer chacune d’elles et de respecter les singularités de ces paroles intimes que Carole Fréchette est allée recueillir dans la ville de Bruxelles. Justement pour s’inspirer de cela, on s’est rendues à Bruxelles, dans chacun des lieux bien précis dont on parle dans la pièce. Pour moi, c’était hyper important de voir ces lieux, d’imaginer les personnes là-bas, ça a été une grosse source d’inspiration. Et puis, évidemment, il y a forcément des histoires qui vont rappeler quelque chose de plus personnel, de ma propre vie. Forcément, je pars un petit peu de moi pour chacune d’elles. Je m’inspire donc de mon expérience, de mon ressenti pour prendre et donner corps à chacune de ces histoires.

Julie : Ça fait du bien d’avoir 12 dates, ça permet au spectacle de prendre de l’ampleur. Ce n’est forcément pas le même rendu qu’avant.

Elina : Ce rapport régulier au public, je le sens, j’en avais besoin et je me sens progresser, je suis de plus en plus à l’aise quand je parle avec eux, j’ai de moins en moins peur de l’improvisation. J’ai une confiance totale maintenant sur ce qui peut se passer, sur le fait de laisser le public prendre la parole. Cela s’aiguise au fur et à mesure des représentations, on s’amuse de plus en plus ensemble. C’est vraiment super ! C’est d’ailleurs mon moment préféré dans le spectacle.

 

 

Pour terminer, au-delà des 12 dates de juin, on imagine que vous avez l’envie de poursuivre l’aventure plus loin ?

Julie : Évidemment ! L’idée est que ça nous serve de tremplin. On invite plein de salles, plein de professionnels, plein de programmateurs. On espère que ce n’est que le début, en tout cas ça a l’avantage d’enfin ancrer le spectacle pour nous permettre de nous déployer plus pleinement qu’avec des dates trop séparées les unes des autres.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Prime Video : Maly Thomas évoque la quinzaine de Roland-Garros, qui se termine ce soir !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maly,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Le tournoi de Roland-Garros bat son plein en ce moment sur les antennes de Prime Video. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous de retrouver les allées et courts de la porte d’Auteuil ?

C’est un GRAND plaisir pour moi de retourner à Roland-Garros. Je n’avais pas arrêté puisque je le couvrais toujours pour Eurosport international. J’ai été très heureuse quand Prime m’a appelée en me proposant de rejoindre leurs équipes, je prends beaucoup de plaisir au sein de cette équipe adorable et hyper professionnelle à retrouver Roland-Garros cette année.

Cette année encore, le dispositif Prime Video est très riche et très complet, du court Simonne-Mathieu à la Night Session, en passant par des émissions en direct….

Oui, on a beaucoup de chance sur Prime Video, effectivement ! On a cette Night session tous les soirs, on a notamment eu une superbe affiche ce mardi soir, on était super contents de pouvoir la proposer à nos abonnés. On est très heureux d’avoir cet énorme dispositif, dès le matin avec Clémentine, jusqu’au soir avec Thibault qui présente la Night session et qui la débriefe ensuite. On alimente toute la journée les matchs et les entre-deux matchs avec toute l’équipe.

 

 

Parmi les forces du dispositif, notons également une équipe de consultants très nombreuse…

Oui, on a une chance inouïe que toutes ces personnes soient disponibles pour travailler avec nous, que ce soit Marion Bartoli qui a quand même remporté un grand chelem, que ce soit Guy Forget qui, l’année dernière, était directeur du tournoi et qui donc est vraiment au cœur du réacteur de ce qu’est Roland-Garros. On a aussi Arnaud Clément ou encore Fabrice Santoro, que des gens qui ont une expertise hyper pointue du tennis. C’est hyper flatteur pour nous de travailler avec eux, ce sont, en plus, des gens adorables qui nous amènent une autre lecture du tennis donc, évidemment, que c’est une joie d’aller travailler chaque jour avec ces grands champions.

Vous concernant, on peut vous retrouver à différents moments, notamment dans les allées, à la présentation ou encore pour des interviews…

J’ai effectivement cette chance de pouvoir faire tantôt les interviews d’après-matchs, tantôt la présentation après Clémentine, en milieu de journée, tantôt d’interagir entre les matchs avec les journalistes qui commentent pour donner un peu l’humeur et l’ambiance dans les allées. Donc c’est vrai que j’ai été très gâtée, j’ai un poste qui est riche et qui varié, qui me permet de vivre Roland-Garros de façon très dense. Je ne veux pas être démago mais un grand grand merci à Prime Video qui m’a proposé cela et qui me gâte.

 

 

On le sait, pendant le tournoi, les journées sont très intenses. On peut, du coup, penser que votre rythme l’est tout autant ?

Oui, évidemment les journées à Roland-Garros sont longues, les matchs commencent à 11h, on arrive avant et, avec la Night session, ça se termine souvent aux alentours de minuit. Mais Roland-Garros, c’est 15 jours par an, Prime a fait bien attention aussi à ce que l’on ait le temps de se reposer, de ne pas être cramé, si je peux dire, par le tournoi. Je pense que l’on est tous des passionnés de tennis et même si on est à l’antenne qu’en milieu ou fin de journée, on regarde quand même ce qui se passe le matin. Donc ce sont 15 jours très intenses mais c’est la passion du tennis qui nous anime, qui fait que, même si on est fatigué, on a toujours l’énergie d’y aller. Roland-Garros est tellement particulier, surtout pour nous, français parce que c’est un grand chelem à la maison, que je ne laisserais ma place pour rien au mondeJ.

Plus personnellement, quelle est votre méthodologie de préparation en amont de l’antenne et, en off, tout au long de la journée ?

Ça dépend à quel moment de la journée je suis censée prendre l’antenne. Si c’est comme aujourd’hui, en début d’après-midi, le matin je regarde les affiches, je regarde les stats, je lis la presse, je regarde les conférences de presse, j’ai un œil sur Prime Video, sur ce qui est dit par Clémentine avant que je n’arrive pour ne pas toujours répéter les mêmes choses. Donc je suis à l’affut…Quand je travaille tôt le matin, dans ces cas-là, je prépare mes matchs la veille au soir. Après, quand c’est pour donner l’ambiance de ce qui se passe dans Roland-Garros, ça se prépare plutôt hors antenne entre deux matchs, avec la régie, avec les chefs d’édition et on voit ce qu’il est pertinent de faire à ce moment-là. Donc on travaille un petit peu tout le temps.

 

 

Sportivement parlant, quel regard portez-vous sur cette bientôt première semaine et demie ?

Je trouve que c’est un beau Roland-Garros. On a eu plein plein d’émotions avec les français. On les condamnait quand on a vu le tirage et, en fait, c’est incroyable ce qui s’est passé. Je pense à Lélolia Jeanjean, je pense à Hugo Gaston, je pense évidemment à Gilles Simon, à Jo Tsonga qui nous a fait pleurer. On a une très belle édition donc je prends beaucoup de plaisir à couvrir ce Roland-Garros, parce qu’il y a de beaux matchs, du beau tennis. 

 

 

En complément, quels sont vos autres projets et actualités du moment ?

J’ai la chance d’être freelance, je suis ouverte à plein de propositions, je travaille beaucoup avec Eurosport international, je fais habituellement les 4 grands chelems avec eux, j’ai eu la chance de pouvoir aller sur Prime pour ce Roland-Garros, je les remercie encore. Là, je vais, après cette quinzaine, me reposer un peu puis attaquer Wimbledon avec Eurosport International et l’US Open ensuite au mois d’août.

Merci, Maly, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Julie, ancienne aventurière, nous apporte son regard sur la saison actuellement en cours de diffusion !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Julie,

C’est toujours une joie de vous retrouver pour un nouvel entretien !

La saison de « Koh Lanta, le totem maudit » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, en tant qu’ancienne candidate, ayant même participé à deux éditions, ce doit sans doute être un plaisir de suivre chaque semaine les aventures de vos « successeurs » ?

Exactement ! C’est un véritable plaisir, je continue à regarder chaque saison après mes aventures avec une petite pointe de nostalgie et j’avoue, je prends beaucoup de plaisir à suivre les nouveaux aventuriers. Surtout que sur cette saison, il y a deux candidats de Montpellier et je suis très fière de suivre Ambre et François, qui sont encore dans l’aventure.

En plus, le cadre de tournage est magnifique…

Ah oui, tout à fait. A chaque fois, les paysages sont paradisiaques, c’est toujours un véritable plaisir pour les yeux de les découvrir !

Même si les conditions météorologiques n’ont pas été très favorables, ce qui n’aide en rien à la survie sur le camp...

Les conditions météorologiques sont très importantes. Dès qu’il pleut, ça change toute l’aventure, ça endurcit le quotidien et ça le rend évidemment beaucoup plus difficile. Pour avoir vécu également la pluie, je sais au combien c’est difficile…Mais bon, je vois qu’ils s’en sortent très bien. Du coup, même si je ne les connais pas personnellement, je suis fière d’eux.

Pendant la pluie, c’est horrible, le froid et l’humidité rentrent complètement dans le corps. On a l’impression d’être mouillé jusqu’aux os, c’est terrible. Je les comprends tout à fait et les félicite d’autant plus parce que c’est juste très difficile quand il y a de mauvaises conditions météo.

 

 

On l’a vu, cette saison encore, l’aventure avait démarré sur les chapeaux de roue, avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de l’existence du totem maudit…

C’est vraiment la malédiction de cette nouvelle saison, les pauvres je les plains parce que ça fait des difficultés supplémentaires. C’est ce qui fait que ça rend cette aventure encore plus belle parce qu’elle est, je trouve, encore plus difficile. Je n’aimerais pas être à leur place du coup…

Ce totem rend les choses deux fois plus difficiles. Je pense, là, à mon cas personnel où, sportivement, j’étais la moins forte. Du coup, heureusement que je ne suis pas dans leur saison parce que j’aurais eu de quoi m’inquiéter à chaque épreuve. C’est vrai que, là, il ne faut pas du tout être le dernier, c’est compliqué. Du coup, je l’ai dit, ça rend l’aventure encore plus belle et les vainqueurs encore plus beaux. Mais ça me fait quelque chose à chaque fois que quelqu’un a le totem maudit, je crains à chaque fois pour leur suite d’aventure.

Pour Pauline comme pour Yannick, c’était une épée de Damoclès permanente au-dessus de leur tête jusqu’à la réunification…

Oui mais, à la fois, je le vois positivement car, au moins, ça ne donne pas envie de voter contre la personne qui a les bracelets car on sait qu’on peut les récupérer après son élimination. Donc, finalement, c’est un avantage…

Trois tribus ont été constituées au départ, contre deux généralement. Selon vous, qu’est-ce que ça change au quotidien ?

Ça fait du piment supplémentaire mais c’est vrai que je suis plutôt pour la version classique, traditionnelle des deux équipes, les rouges et les jaunes. J’avoue, j’aime bien quand ça reste le « Koh Lanta » traditionnel mais avec bien sûr, chaque année, des nouveautés comme, là, le totem maudit.

 

 

Avez-vous été marquée par certaines performances plus particulièrement sur les épreuves ?

Là, évidemment, je vais citer la victoire d’Olga contre Bastien, il y a quelques jours. Ce sont deux candidats que j’apprécie, avec un petit plus pour Olga. Je l’aime beaucoup, elle est sensible, vraie et naturelle, quelque part je me vois un peu en elle au niveau de sa sincérité et de sa sensibilité. Pour le coup, j’ai trouvé que sa performance, dernièrement, était très belle. Cela m’a vraiment fait plaisir de voir qu’elle a pu s’en sortir par rapport au totem maudit et également par rapport à l’épreuve d’immunité. J’étais assez contente. Ça me renvoie, du coup, au conseil, où, avec Jean-Charles, ils ont très bien joué leur coup. J’ai de la peine pour Nicolas, qui est sorti mais j’ai trouvé que leur coup stratégique était beau parce qu’il y a eu un retournement de situation, qui a sauvé aussi Géraldine. J’étais assez contente que, pour une fois, les visés puissent s’en sortir et se sauver, ça m’a fait plaisir.

D’ailleurs, certaines d’entre elles vous attirent-elles davantage ? D’autres, au contraire, vous donnent-elles moins envie ?

Il y en a deux où je me suis dit « heureusement que je ne suis pas avec eux ». Notamment la dégustation, c’est toujours dégoutant pour moi. Comme je l’ai dit durant ma saison, je ne suis pas « bestiolivore », je veux bien manger de la viande mais des insectes, non merci. Rien que d’y penser, ça me met la chair de poule. Et puis l’épreuve sous l’eau où, petit à petit, elle recouvre leurs voies respiratoires. J’avoue que je n’aurais pas non plus aimé être à leur place parce que la peur de s’étouffer est quand même quelque chose à surmonter. Pour le reste, j’aurais aimé faire toutes les autres épreuves avec eux.

Quels sont (ou ont été) vos chouchous de l’aventure ?

Il y en a eus plein, je les trouve tous forts sympathiques cette saison. On va dire, là dans les derniers, Olga que j’aime beaucoup pour sa personnalité et sa sensibilité. Mais je soutiens également François pour son côté sportif. J’aimais bien Fouzi, il avait l’air très gentil. Egalement le beau gosse de la saison, ColinJ. J’ai bien aimé que Jean-Charles prenne un petit peu de poigne, qu’il prenne en main les choses. Ça me fait plaisir quand les gens visés se rebellent….

 

 

Les ambassadeurs ont été, comme chaque saison, l’occasion d’une longue discussion. Louana avait même promis à Colin de le protéger sur les votes suivants, suite au choix fait d’éliminer Setha, une camarade de son équipe. Mais les coéquipiers de Louana ne l’ont pas suivi dans son engagement. Vous qui avez vécu les ambassadeurs, on peut penser que vous comprenez la situation délicate dans laquelle s’est retrouvée la jeune aventurière ?

Oui, personnellement, quand je dis quelque chose, je le fais. Je ne trouve pas ça joli lorsqu’une parole n’est pas tenue. Mais, malheureusement, dans « Koh Lanta », c’est souvent ça, ça fait partie jeu, les stratégies et les changements d’avis sont des aléas de l’aventure. En tout cas, j’aime bien respecter les choses dites.

On le voit particulièrement depuis la réunification, avec tous les changements de composition d’équipes qu’il y avait eus, difficile pour chacun de trouver le juste compromis et le juste équilibre entre les affinités et les différentes promesses faites au fur et à mesure du jeu…

Tout à fait ! Il faut faire des choix, j’ai tendance à suivre mon cœur, comme d’habitude et j’estime que les choix du cœur sont les meilleures. Mais, bon, après, je comprends que chacun veuille sauver sa peau…

L’aventure avançant, les récompenses des jeux de confort sont de plus en plus appréciées mais aussi toujours plus belles…Encore l’appel aux familles, les soins relaxants, les repas gargantuesques, la naissance des bébés tortues,…C’est vrai que ces moments hors du camp sont souvent magiques et réparateurs…

J’ai envie de dire oui, sûrement, forcément mais, malheureusement, je n’ai jamais bénéficié de ce genre de conforts. Je n’ai jamais eu la chance de profiter d’une rencontre avec les habitants par exemple. Mais, bien sûr, je sais que nos émotions sont décuplées, vues les conditions très compliquées de l’aventure. Donc, forcément, j’imagine que ce doit être un pur bonheur de gagner. Ça m’aurait vraiment fait plaisir de voir les tortues….

 

 

Lors de l’épisode diffusé mardi dernier, vous l’avez dit, Jean-Charles et Olga ont pris leur destin en main et on réussit à retourner, en partie au moins, la situation. C’est aussi ça, « Koh Lanta », des rebondissements permanents et tout qui peut s’inverser jusqu’au dernier moment…

Exactement ! C’est pour cela qu’il ne faut jamais perdre espoir, toujours se battre, jusqu’au bout, pour tenter de remporter chaque victoire. Car chaque seconde passée sur « Koh Lanta » est une étape de plus pour aller jusqu’aux poteaux. Il faut donc tenter de garder le moral jusqu’au bout, même si c’est très difficile.

Pour terminer, un mot sur vos autres projets personnels ?

Je suis actuellement en train de terminer une formation qui me tenait à cœur, celle de masseuse dans le bien-être, en tant que spa praticienne. A la fin de celle-ci, j’ai pour projet d’avoir un bébé. Alors la grande surprise sera de savoir si je rencontre l’amour et que ce bébé soit la suite logique de l’amour ou si je fais un bébé toute seule, comme le dit Jean-Jacques Goldman dans sa chanson. Dans tous les cas, ce sera un bébé d’amour…J’en parle depuis longtemps, déjà dans ma première saison de « Koh Lanta », c’est un rêve que je vais penser à concrétiser juste après ma formation qui se termine fin septembre.

Merci, Julie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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