Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Koh Lanta : Nicolas revient sur son élimination surprise, suite au double vote d'Olga et au collier d'immunité de Jean-Charles !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Nicolas,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez à la saison de « Koh Lanta, le totem maudit », actuellement diffusée sur TF1 chaque mardi soir. Les images ravivent-elles en vous certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place quelques mois en arrière ?

Oui, tout à fait, même si ça reste encore très frais parce que l’on a tourné sur le dernier trimestre 2021, avec une diffusion qui a commencé mi-février à peu près. C’est vrai que à chaque fois, tous les mardis, il n’y a pas un mardi où, on ne va pas dire que l’on a la nostalgie mais on y repense, ça fait de bons souvenirs, ça te met le sourire. C’est vrai que c’est une aventure qui était difficile, très dure d’un point de vue nourriture, sur le plan du climat. Mais c’est vrai que c’est une aventure monstrueuse, magnifique, c’est vrai que le fait de la revoir tous les mardis redonne des souvenirs, c’est vraiment un bon moment tous les mardis, un moment incroyable que je n’oublierai jamais.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Déjà, j’ai candidaté parce que l’émission me plait, à la base. Depuis une vingtaine d’années, je suis les aventures, j’en ai peut-être bien sûr ratées quelques-unes mais je suis un fan avant tout, j’adore « Koh Lanta », j’adore l’aventure, j’adore le dépassement de soi-même, c’est vraiment quelque chose qui me tenait à cœur. Et puis j’ai ouvert un magasin, je suis chef d’entreprise et il y a des moments dans la vie où tu ne peux pas non plus partir pour deux mois. Là, ça fait 19 ans que j’ai mon magasin, j’ai des employés qui sont sérieux, qui sont très bons et qui ont très assuré pendant que je n’étais pas là. Donc j’ai pu me permettre, à ce moment-là, de passer le cap de l’inscription et me dire « si je pars, je pourrai dormir sur mes deux oreilles sur le camp ».

Vous étiez-vous d’ailleurs préparé d’une manière spécifique ?

Non, pas forcément parce que je suis un sportif. A la base, je joue au squash beaucoup, je cours beaucoup. Etant jeune, j’ai fait du karaté et du ski. C’est vrai que c’est dans mon quotidien que de faire du sport. Je ne me suis pas préparé spécifiquement pour « Koh Lanta », en sachant que tu ne sais jamais si vraiment tu vas être pris ou pas. S’entrainer toute une vie, ou pendant un an ou deux ans parce que tu t’es inscrit, vu le nombre de personnes qu’il y a, pour moi c’est énorme. J’ai poursuivi ma routine quotidienne, mon sport mais je n’ai pas fait de travail spécifique pour « Koh Lanta ».

L’aventure avait démarré sur les chapeaux de roue pour tout le monde, avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de l’existence du totem maudit. Comment aviez-vous alors réagi à cette information ?

J’ai compris de suite que « Koh Lanta » était formaté et que ça allait être très dur. En plus, je me suis dit « alors, là, avec le totem maudit, ça met un cran de difficulté supplémentaire ». C’est-à-dire qu’en plus, quand tu perds, à la base c’est difficile à encaisser mais là, en plus de cela, tu as une punition de plus. Donc j’ai senti que le curseur était monté encore un peu plus haut.

Concernant l’épisode diffusé mardi soir, on l’a vu, Olga et Jean-Charles sont revenus de l’épreuve éliminatoire avec du riz et des pâtes, sans oublier les cookies et les fruits secs. A ce stade-là de l’aventure, j’imagine que cela a dû faire particulièrement plaisir à l’ensemble de l’équipe ?

Oui, c’est sûr ! La veille, on était à 33 jours sur l’ile, je suis quelqu’un qui adore les pâtes donc, en plus de cela, de pouvoir manger à ce niveau-là, après 33 jours de diète, avec le ventre qui se tortillait dans tous les sens, c’était du bonheur. Je ne sais même pas vous décrire le mot, ces pâtes-là étaient les meilleures pâtes de ma vie, alors que, bon, elles n’étaient pas préparées en sauce ou quoi. Mais c’était tellement bon…c’était presque, comment dire…jouissif, vous voyez, de voir ces pâtes et de pouvoir les déguster.

L’épreuve d’immunité a été particulièrement intense, comme bien souvent. Comment l’avez-vous vécue ?

Ecoutez, je l’ai bien vécue, j’ai perdu, il restait trois personnes devant moi, j’ai perdu sur les cordes, bon, voilà, ça ne s’est pas joué à grand-chose entre moi et François pour être dans les trois premiers. Après, il faut être logique, c’est une épreuve qui était faite sur mesure pour Olga, qui est quand même quelqu’un qui était acrobate, danseuse à la base et qui a une grosse grosse force en équilibre. Donc je pense que, même si j’avais passé François, Bastien était très fort aussi, c’était inatteignable me concernant de pouvoir gagner cette épreuve-là.

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ? On a vu que les échanges et discussions avaient été nombreux tout au long de l’après-midi…

J’ai fait « Koh Lanta » -allez je ne vais pas vous dire tous les conseils à 100%, mais il y en a peut-être un où je me suis peut-être senti, on va dire, plus tranquille que d’autre, je ne saurais même pas vous dire lequel -, j’ai appris à me dire que chaque conseil, j’étais prêt à sortir, pour ne pas être déçu. Sinon, tu tombes des nues et tout s’effondre autour de toi. Donc, pour moi, c’était un conseil où ça allait être difficile pour moi de rester dans l’aventure, donc j’étais préparé à sortir, j’ai toujours pris cet état d’esprit-là depuis le tout début.

On l’a vu sur les images, vous découvrez le double vote d’Olga après que Denis ait éteint votre flambeau. Sans oublier le collier de Jean-Charles. Cela a effectivement changé l’issue du conseil…

Après, je vais vous dire mon ressenti personnel. Autant je savais que plus ça se resserre, plus les conseils sont âpres, autant en étant stratège depuis le début de l’aventure, je m’attendais à ce qu’il y ait un collier qui sorte et c’est vrai que j’avais misé sur Jean-Charles, je ne m’étais pas trompé mais c’est vrai que je ne m’attendais jamais jamais jamais jamais, et les autres non plus je pense, à ce que, en plus du collier, il y ait un double vote. Donc ça faisait beaucoup. C’est vrai que le fait qu’ils soient partis sur cette ile, à la base c’était une ile qui était difficile où quelqu’un allait partir de l’aventure, et c’est Fouzi qui nous a quittés, je me doutais que, peut-être, pour les deux autres, il y aurait quand même une récompense et je m’attendais à ce qu’il y ait peut-être un collier, j’avais imaginé cela. Mais je ne m’attendais jamais à ce qu’il y ait un collier et puis, après, bon, on l’a vu, les lettres, le manger et tout ça mais surtout le double vote, c’est ce qui fait pencher la bascule. Moi, mon calcul était fait pour que je me dise, à la rigueur, que ça faisait trois contre trois avec Géraldine et, au deuxième tour, je pouvais rester dans l’aventure, avec Bastien, Ambre, François et mon vote. Mais je ne m’attendais jamais à ce qu’un double vote ne sorte de derrière les fagots.  

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Ça sera quand même aussi la découverte d’un collier. Comme je l’ai dit, faire « Koh Lanta », c’est magnifique, c’est beau, c’est le rêve d’une vie et, en plus, faire « Koh Lanta » et arriver à trouver un collier, je trouve cela extraordinaire, vraiment. J’ai lutté pour le trouver, je me suis battu sur l’ile des jaunes, j’ai cherché tous les jours et je suis arrivé à le trouver. Donc c’est vraiment une fierté personnelle pour moi. Et puis, après, une fierté que j’ai bien aimée aussi, c’est sur la dégustation, si on peut appeler cela une dégustation, je suis arrivé à sortir le premier en 20 ou 21 secondes, donc j’ai assuré dans cette épreuve-là. C’est vraiment une épreuve qui me tenait particulièrement parce que chez moi, je suis quelqu’un, dans la vie, qui mange vite, tout le temps et là, on n’a pas été déçu du truc, c’est vrai que j’ai mangé très très vite.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ou à supporter ?

Il n’y a pas quelque chose qui m’a fait plus peur, je pense que c’est le combo de tout qui est difficile. Me concernant, je suis quelqu’un qui ne craint pas le froid, là il pleuvait tous les jours, il faisait super humide la nuit, c’était compliqué à vivre. Ca, cumulé avec la fatigue et le fait de ne pas manger, plus avec le stress des équipes, des victoires, des défaites, des conseils, ça fait un combo qui rend l’aventure difficile du premier au dernier jour. Pour moi, c’est le combo de tout qui fait que c’est dur, pas particulièrement de ne pas manger, pas particulièrement la pluie, c’est le tout…tout réuni ensemble fait que c’est terriblement difficile.

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

L’activité était parfois différente pour chacun, moi j’étais quelqu’un qui essayais d’aller chercher du manioc, qui essayais d’aller chercher de la canne à sucre, voilà on essayait de mettre la main à la pâte. Qui essayais d’aller pêcher, sur le camp des jaunes, avec Bastien, qui a essayé d’allumer le feu, qui a monté la cabane…Etape après étape que l’on avance, on s’adapte à ce que l’on a besoin, j’ai essayé de faire au maximum, en sachant que chacun avait des tâches précises. J’ai essayé de passer un peu partout….

En conclusion, si l’opportunité venait à se présenter à nouveau, seriez-vous prêt à refaire votre sac pour repartir à l’aventure ?

Je suis quelqu’un qui aime aller de l’avant, qui ne regarde jamais derrière soi, qui est un combattant, je l’ai prouvé parce que je suis sorti au bout de 34 jours, ça prouve quand même que je suis un guerrier et que je n’abandonne pas. Si l’opportunité se reproposait à moi, je pense sincèrement que je retournerais avec grand plaisir pour essayer, ce coup-ci, de réussir des tâches et des choses que je n’ai pas pu réaliser dans ce premier « Koh Lanta ».

Merci, Nicolas, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

Prime Video : Olivier Jacquemin évoque la quinzaine de Roland-Garros, où il commente quotidiennement des matchs !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Olivier,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le tournoi de Roland-Garros bat son plein en ce moment sur les antennes de Prime Video. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous de retrouver les allées et courts de la porte d’Auteuil ?

Oui, c’est sûr ! En même temps, je ne les avais pas trop quittés, auparavant, les deux d’années précédentes, j’avais pu travailler pour Eurosport et les années d’avant, pour la fédération française de tennis, où j’étais sur les écrans géants, avec un journal le matin et des interventions tout au long de la journée pour donner l’ambiance et indiquer ce qui se passait. Sans oublier Infosport encore auparavant.

C’est toujours un moment important. Dès que l’on commence à commenter sur la terre battue, au moment de Monaco, tout est focalisé sur cette période de Roland-Garros, où on voit les joueurs monter en puissance, ceux qui se blessent, … Dès que l’on va chercher notre accréditation, c’est bon. Dès que l’on franchit les grilles, on est dedans et c’est sympa. Et puis, là, il y a un monde de dingue, c’est surréaliste, il y a une ambiance fabuleuse…le match de Gilles Simon sur le Simonne-Mathieu, que j’ai commenté d’ailleurs, c’était juste de la folie furieuse, dans le bon sens du terme.

Cette année encore, le dispositif Prime Video est très riche et très complet, du court Simonne-Mathieu à la Night Session, en passant par des émissions en direct….

Oui, oui, il y a un magnifique dispositif, on est 5 commentateurs, il y a Thibault le Rol et Clémentine Sarlat à la présentation, il y a Benoit Daniel, Maly Thomas et Virginie Sainsily qui sont dans les allées et qui font aussi de la présentation. Et il y a une équipe de choc parmi les consultants, Fabrice Santoro, Arnaud Clément, Séverine Beltrame, Tatiana Golovin, Marion Bartoli, Guy Forget. C’est surtout qu’il y a une super ambiance, on est tous contents de se retrouver le matin et tout se passe merveilleusement bien, il n’y a aucun accro, tout se passe dans la joie et la bonne humeur, c’est vraiment top.

Les consultants connaissent parfaitement le tennis, ils le suivent tout au long de l’année, il n’y a pas besoin de le rebriefer pour tel ou tel joueur. Ils sont dedans tout le temps et ils adorent cela, c’est ce qui fait la force du dispositif, ils s’expriment merveilleusement bien, il n’y a aucun défaut.

D’ailleurs, concernant le commentaire en lui-même, avez-vous des petites préférences plus personnelles ? Notamment quant aux moments choisis pour prendre la parole, entre les échanges ou plutôt pendant ceux-ci ?

C’est au feeling, déjà. Ensuite, on essaie de ne pas trop parler pendant les échanges. L’adage, quand même, est de parler à la fin et de les laisser vivre. Mais, si en plein milieu, il se passe quelque chose de significatif, une amortie de dingue, un lob, …inévitablement, comme on est dedans, tout de suite on s’enflamme. Après, il peut y avoir une analyse qui dure un peu plus longtemps, qui déborde sur le début d’un échange.

On le sait, pendant le tournoi, les journées sont très intenses. On peut, du coup, penser que votre rythme l’est tout autant ?

Oui, enfin, ce n’est pas le bagneJ. Je ne vais pas citer tous les métiers difficiles…nous, ce n’est que du plaisir.

Plus personnellement, quelle est votre méthodologie de préparation en amont de l’antenne et, en off, tout au long de la journée ?

Déjà, depuis que je commente, j’ai des archives. C’est-à-dire que, tous les jours, je complète un fichier ATP et un fichier WTA. Tous les jours, ce que je lis sur les réseaux sociaux, dans les journaux, ce que j’entends, notamment dans les conférences de presse, je le note : « il s’est blessé à tel tournoi, il s’est absenté 3 semaines », « il a fait un don pour les réfugiés », « il a sauvé 3 balles de match face à tel joueur au premier tour de tel tournoi ». Tout ce qui peut être intéressant pour un commentaire, je le note. Je recrée un nouveau fichier tous les deux ans, où je repars à chaque fois de zéro.

Ensuite, je prends une feuille blanche, je la partage en eux, un côté par joueur. Sur chacun, je note ce qu’ils ont fait sur 2022, sur le tournoi en cours, il y a aussi leur classement ATP, leur nombre de titres sur la surface concernée. Sans oublier les anecdotes et éléments importants sur l’un et l’autre, leur parcours sur ce tournoi-là. Tout cela est écrit noir sur blanc. Enfin, je prends mon ordinateur, j’ouvre la page ATP du joueur X et celle du joueur Y, ainsi qu’une autre avec toutes les stats.

Sportivement parlant, quel regard portez-vous sur cette bientôt première semaine et demie ?

L’hécatombe chez les filles…. Sportivement, chez les garçons, en haut du tableau, ils sont là et, en bas, Medvedev n’est plus là…

Chez les français, tout le monde prédisait que cela allait être une catastrophe, que si on en avait un ou une au deuxième tour, ce serait déjà miraculeux. Finalement, c’était un peu mieux que ce que l’on imaginait. Il y a eu Gilles Simon qui a été incroyable, lui et Jo Tsonga tirent d’ailleurs leur révérence à Roland-Garros.

Avez-vous, du reste, quelques favoris d’ici à dimanche ?

Là, il n’y a plus Tsitsipas ni Medvedev en bas du tableau masculin, il y aura donc un finaliste inédit…

En complément, sur quels autres programmes et antennes pourra-t-on vous retrouver prochainement, à l’issue de Roland-Garros ?

Je vais faire de l’équitation pour Eurosport la semaine prochaine avant ensuite de faire du tennis pour Canal+ Afrique.

Merci, Olivier, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2